- florestanGrand sage
J'ai la chance d'enseigner dans un grand établissement avec quatre professeurs d'allemand, ce qui est exceptionnel. Dans la majorité des établissements il y a un seul prof d'allemand et tout repose sur lui. S' il s'avère défaillant, c'est mort pour la section, la rumeur se répand, les élèves sont dégoûtés, les frères et soeurs ne feront pas d'allemand et les élèves, une fois adultes pourront parler du prof d'allemand complètement fou/ bordélisé/incompétent.... qu'ils auront eu parfois pendant quatre ans. Les professeurs d'anglais ou d'espagnol ont une moins lourde responsabilité dans la mesure où il est rarissime qu'un élève ait le même enseignant pendant quatre ans , du coup il y a moins de légendes urbaines courant sur les profs d'anglais cinglés ou les profs d'espagnol franquistes du fait de généralisations abusives.
Ah Michel Huby, je l'ai eu comme prof de médiéval à Paris IV. Il avait une solide réputation bien justifiée d'extrême exigence et un accent français à couper au couteau nonobstant son allemand parfait.
Ah Michel Huby, je l'ai eu comme prof de médiéval à Paris IV. Il avait une solide réputation bien justifiée d'extrême exigence et un accent français à couper au couteau nonobstant son allemand parfait.
- lalilalaEmpereur
Je ne saurais même pas vous dire pourquoi j'ai choisi l'espagnol moi...il fallait faire un choix, je crois que j'ai suivi l'idée de ma mère sans me poser de questions. J'avais une tête à faire espagnol il paraît ^^ (et ma soeur, une tête à faire allemand). J'aurais bien aimé apprendre l'allemand (j'aime les sonorités de cette langue...par contre le pays ne m'attire pas), mais bon, on ne pouvait pas faire les deux.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- doublecasquetteEnchanteur
Ça alors ! C'est la première fois que je l'entends dire. Pourtant, mon grand-père (en l'occurence son beau-père ) était allemand et nous passions notre temps à nous moquer de son accent allemand à couper au couteau.florestan a écrit:
Ah Michel Huby, je l'ai eu comme prof de médiéval à Paris IV. Il avait une solide réputation bien justifiée d'extrême exigence et un accent français à couper au couteau nonobstant son allemand parfait.
Il ne nous loupait pas, par vengeance, quand nous prononcions un mot d'allemand (ce qui nous rendit tous muets en allemand )et je ne l'ai jamais entendu reprendre son gendre.
Après le divorce de mes parents, malgré l'ambiance très violente, mon grand-père ainsi que les autres allemands de la famille maternelle n'ont jamais critiqué son accent alors qu'ils ne se sont pas gênés pour l'accuser, à la barre, d'antisémitisme primaire et de tout un tas d'autres horreurs répugnantes.
En outre, lors de toutes nos vacances en Autriche ou Allemagne, il fallait que mon père le dise pour que son interlocuteur autochtone découvre qu'il n'était pas un Allemand (du sud =mon grand-père était originaire du Bade-Wurtemberg, juif, mais ne parlant pas yiddish ) mais un Français.
Je suis perplexe sur cette critique ?
- florestanGrand sage
Heu, on parle bien du même enseignant, spécialiste de médiévistique dont la femme (ayant elle un accent irréprochable) assurait les TD à Paris IV Sorbonne dans les années 90?
Tous les étudiants, les germanophones en premier lieu partageaient cet avis. Pas mal d'étudiants d'ailleurs trouvaient ça plutôt rigolo et sympathique, sa compétence dans son domaine n'étant nullement remise en cause. Cela faisait un contraste savoureux avec sa sévérité redoutable (le certificat de licence de médiéval était souvent fuit par crainte de sa notation..... plutôt basse).
Tous les étudiants, les germanophones en premier lieu partageaient cet avis. Pas mal d'étudiants d'ailleurs trouvaient ça plutôt rigolo et sympathique, sa compétence dans son domaine n'étant nullement remise en cause. Cela faisait un contraste savoureux avec sa sévérité redoutable (le certificat de licence de médiéval était souvent fuit par crainte de sa notation..... plutôt basse).
- PryneiaNiveau 9
Ah l'allemand J'ai vécu en Alsace et j'ai démarré l'étude de cette langue en même temps que l'anglais, dans une 6è "trilingue". J'étais très enthousiaste, mais je dois avouer que l'enseignement de cette langue m'a paru très austère. J'ai fini par développer un rejet de l'allemand, et j'ai même arrêté d'aller aux cours en Terminale, j'ai laissé tomber pendant l'année.
Puis, je ne l'ai plus pratiquée pendant 8 ans. Entre temps, j'avais déménagé à Toulouse, et c'est une fois là-bas que j'ai souhaité me "réconcilier" avec la langue de Nietzsche. J'étais un peu triste d'avoir étudié cette langue pendant 7 ans et de ne pas être capable de la parler !
J'ai suivi des cours du soir au Goethe-Institut, j'ai démarré un tandem avec un Allemand (que je poursuis à ce jour), je suis partie faire 2 séjours linguistiques en Allemagne (grâce à des bourses du Goethe Institut). J'ai même obtenu l'habilitation pour pouvoir l'enseigner à l'école élémentaire (quand j'étais PE). Ça fait 2 ans que j'ai renoué avec l'allemand, et j'ai atteint un niveau B2. Je trouve cette langue très intéressante, elle me plaît beaucoup. L'Allemagne est un pays qui m'attire pas mal.
Je regrette moi aussi le déclin de cette langue. J'essaye de la valoriser à ma petite échelle. Je l'avais enseignée à mes élèves de CE2, en plus de l'anglais. Et maintenant, au lycée, il m'arrive de citer des textes et des auteurs allemands en français, et d'évoquer l'allemand ainsi que des règles de grammaire allemandes en latin. Il y a des parallèles intéressants à faire.
Puis, je ne l'ai plus pratiquée pendant 8 ans. Entre temps, j'avais déménagé à Toulouse, et c'est une fois là-bas que j'ai souhaité me "réconcilier" avec la langue de Nietzsche. J'étais un peu triste d'avoir étudié cette langue pendant 7 ans et de ne pas être capable de la parler !
J'ai suivi des cours du soir au Goethe-Institut, j'ai démarré un tandem avec un Allemand (que je poursuis à ce jour), je suis partie faire 2 séjours linguistiques en Allemagne (grâce à des bourses du Goethe Institut). J'ai même obtenu l'habilitation pour pouvoir l'enseigner à l'école élémentaire (quand j'étais PE). Ça fait 2 ans que j'ai renoué avec l'allemand, et j'ai atteint un niveau B2. Je trouve cette langue très intéressante, elle me plaît beaucoup. L'Allemagne est un pays qui m'attire pas mal.
Je regrette moi aussi le déclin de cette langue. J'essaye de la valoriser à ma petite échelle. Je l'avais enseignée à mes élèves de CE2, en plus de l'anglais. Et maintenant, au lycée, il m'arrive de citer des textes et des auteurs allemands en français, et d'évoquer l'allemand ainsi que des règles de grammaire allemandes en latin. Il y a des parallèles intéressants à faire.
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- doublecasquetteEnchanteur
Ben tu m'apprends quelque chose sur mon père que j'ignorais, car c'est bien de lui qu'il s'agit. Et ça ne m'offense nullement.florestan a écrit:Heu, on parle bien du même enseignant, spécialiste de médiévistique dont la femme (ayant elle un accent irréprochable) assurait les TD à Paris IV Sorbonne dans les années 90?
Tous les étudiants, les germanophones en premier lieu partageaient cet avis. Pas mal d'étudiants d'ailleurs trouvaient ça plutôt rigolo et sympathique, sa compétence dans son domaine n'étant nullement remise en cause. Cela faisait un contraste savoureux avec sa sévérité redoutable (le certificat de licence de médiéval était souvent fuit par crainte de sa notation..... plutôt basse).
Le plus comique dans l'histoire est qu'il a bloqué en allemand les trois enfants de son premier lit, en les reprenant sur leur prononciation à chaque mot allemand qu'ils prononçaient, alors même que tous leurs professeurs les félicitaient sur leur bon accent.
De ce fait, nous n'avons jamais parlé allemand devant notre père tant il était odieux sur le sujet.
Les deux autres, ceux de cette femme dont tu parles, Marie-Noël, sont parfaitement bilingues, l'aîné travaillant même actuellement à Hambourg.
Dommage que mon grand-père maternel soit décédé depuis bien longtemps, car je lui aurais demandé son avis sur le sujet. Je demanderai à ma mère, pour voir ce qu'elle en sait.
- doublecasquetteEnchanteur
J'ai toujours trouvé son accent en italien parfaitement surjoué et ridicule, mais je ne savais pas qu'il en était de même en allemand !
Un mythe s'effondre...
Casquette Instit.
- GDNiveau 10
Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
- FilnydarNiveau 9
GD a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
-Guten Tag, Vati !
-Guten Tag, Rolf !
-Rolf, wo ist denn die Zeitung ?
-Die Zeitung ?
-Ja, die Zeitung, ich suche die Zeitung.
-Hier ist die Zeitung, Vati !
-Danke schön, Rolf... Und, wo ist meine Pfeife ?
J'ai bon ?
Plus sérieusement, on nous gargarise ces derniers temps avec la "convergence avec l'Allemagne". Mais avec une proportion ridicule de la population qui parle allemand, et quand même essentiellement concentrée parmi les gens qui ont des origines en Alsace/Moselle, c'est pas gagné...
- JohnMédiateur
Et il y a eu la suite avec Komm mit nach Deutschland, où Tim et Uwe partaient jouer sur la Spielplatz. Vous avez connu, ça ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- doublecasquetteEnchanteur
Moi, c'était avec le Chassard et Weil.
-Was ist das ?
-Das ist ein Hund.
-Ist dieses Tier ein Hund ?
- Nein ! Dans ist kein Hund. Das ist eine Katze !
-Was ist das ?
-Das ist ein Hund.
-Ist dieses Tier ein Hund ?
- Nein ! Dans ist kein Hund. Das ist eine Katze !
- GDNiveau 10
Filnydar a écrit:GD a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
-Guten Tag, Vati !
-Guten Tag, Rolf !
-Rolf, wo ist denn die Zeitung ?
-Die Zeitung ?
-Ja, die Zeitung, ich suche die Zeitung.
-Hier ist die Zeitung, Vati !
-Danke schön, Rolf... Und, wo ist meine Pfeife ?
J'ai bon ?
En gros c'est ça , mais il me semble que c'est d'abord la pipe et ensuite le journal . Comme quoi , ça marque les premières leçons d'allemand.
- CathEnchanteur
Guten tag. Das ist Herr Neumann.
"Guten Tag, Ich bin Karl Neumann".
Et ainsi de suite pour toute la famille...
"Guten Tag, Ich bin Karl Neumann".
Et ainsi de suite pour toute la famille...
- ProvenceEnchanteur
Personne n'a travaillé avec Petra Westhof (aus Hamburg)?
- florestanGrand sage
Je suis soulagée de ne pas t'avoir blessée doublecasquette ) La famille , c'est toujours un thème tréééééééés délicat.
Les anciens manuels d'allemand étaient souvent plutôt monstrueux de laideur. La plame à mon avis est remportée par "Die Deutschen" avec les famille Schmidt (les prolos qui roulent en Opel) et les Neumann (les bourges roulant en Mercedes).
Les dessins étaient hideux et les textes d'une pauvreté et d'un prosaïsme affligeants ("Das Telefon klingelt, das ist die Sekretärin"...) Les élèves faisant Allemand LV1 (dont moi) lorgnaient avec envie les anglicistes avec leur chouette méthode colorée "Imagine you're english".
Les anciens manuels d'allemand étaient souvent plutôt monstrueux de laideur. La plame à mon avis est remportée par "Die Deutschen" avec les famille Schmidt (les prolos qui roulent en Opel) et les Neumann (les bourges roulant en Mercedes).
Les dessins étaient hideux et les textes d'une pauvreté et d'un prosaïsme affligeants ("Das Telefon klingelt, das ist die Sekretärin"...) Les élèves faisant Allemand LV1 (dont moi) lorgnaient avec envie les anglicistes avec leur chouette méthode colorée "Imagine you're english".
- doublecasquetteEnchanteur
Moi, j'aimais bien mon Chassard et Weil. j'en coloriais les dessins.
Si vous aviez vu le manuel de russe pour débutants ! Il était d'un glauque.
Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ?
Pas vexé pour mon pôpa. j'ai tantôt 52 ans et en ai vu d'autres, surtout avec lui.
Rigolo quand même: ce professeur si strict et si sévère était un papa-poule, presque une mère et ne nous grondait jamais, ni pour nos bêtises d'enfants ni pour nos gamelles scolaires. Après, vivant avec sa deuxième épouse tellement plus jeune que lui, il est devenu totalement psychorigide et abominablement réac.
Si vous aviez vu le manuel de russe pour débutants ! Il était d'un glauque.
Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ?
Pas vexé pour mon pôpa. j'ai tantôt 52 ans et en ai vu d'autres, surtout avec lui.
Rigolo quand même: ce professeur si strict et si sévère était un papa-poule, presque une mère et ne nous grondait jamais, ni pour nos bêtises d'enfants ni pour nos gamelles scolaires. Après, vivant avec sa deuxième épouse tellement plus jeune que lui, il est devenu totalement psychorigide et abominablement réac.
- IlseÉrudit
Filnydar a écrit:GD a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
-Guten Tag, Vati !
-Guten Tag, Rolf !
-Rolf, wo ist denn die Zeitung ?
-Die Zeitung ?
-Ja, die Zeitung, ich suche die Zeitung.
-Hier ist die Zeitung, Vati !
-Danke schön, Rolf... Und, wo ist meine Pfeife ?
J'ai bon ?
Oui, c'est ça ! Je l'ai appris par coeur en 6ème, et moi aussi je le connais encore !
- JohnMédiateur
Les manuels de russe, c'était généralement des scènes quotidiennes composées de l'homme dans son fauteuil et de la maman qui faisait la cuisineSi vous aviez vu le manuel de russe pour débutants ! Il était d'un glauque.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- NasopiBon génie
NathalieT a écrit:Filnydar a écrit:GD a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
-Guten Tag, Vati !
-Guten Tag, Rolf !
-Rolf, wo ist denn die Zeitung ?
-Die Zeitung ?
-Ja, die Zeitung, ich suche die Zeitung.
-Hier ist die Zeitung, Vati !
-Danke schön, Rolf... Und, wo ist meine Pfeife ?
J'ai bon ?
Oui, c'est ça ! Je l'ai appris par coeur en 6ème, et moi aussi je le connais encore !
Hihi, moi aussi !!
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- doublecasquetteEnchanteur
Je me souviens juste que les premières leçons étaient plutôt centrées sur le monde de l'école et que ce n'était pas le Davidoff et Pauliat que mon frère avait eu en Russe LV2. Ils avaient dû le trouver trop "rentre-dedans" pour des Sixièmes ?John a écrit:Les manuels de russe, c'était généralement des scènes quotidiennes composées de l'homme dans son fauteuil et de la maman qui faisait la cuisineSi vous aviez vu le manuel de russe pour débutants ! Il était d'un glauque.
Les dessins étaient sépia et vert, ravissants ...
- LeclochardEmpereur
John a écrit:Et il y a eu la suite avec Komm mit nach Deutschland, où Tim et Uwe partaient jouer sur la Spielplatz. Vous avez connu, ça ?
P... le souvenir ! J'ai détesté ma cours d'allemand pour ces conservations débiles qu'il fallait apprendre par coeur. Je pense aussi aux thèmes que nous étudiions au lycée: la seconde guerre mondiale, les juifs, l'écologie et des débats fort intéressants comme : "un garçon peut-il avoir les cheveux longs?". Ce n'est pas le genre de choses qui fait rêver.
Aujourd'hui, j'ai oublié un peu la souffrance -je n'exagère pas. J'ai aimé à la fac lire les romantiques. Mais, je ne reviendrai pas vers cette langue et si j'avais un enfant, je ne le pousserais pas à l'apprendre.
Pour ma part, je pense que ce qui joue à fond contre l'allemand, c'est l'image du pays chez les plus jeunes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AdriGrand Maître
Moi, j'ai appris avec Treffpunkt Deutsch.
- Michael, Telefon ! Es ist Brigitte !
- Ja Mutti, ich komme !
Et dire que je ne fais pas apprendre de dialogues par coeur à mes élèves de 6e
mais des comptines...
La dernière en date : Ich geh mit meiner Laterne... de saison !
- Michael, Telefon ! Es ist Brigitte !
- Ja Mutti, ich komme !
Et dire que je ne fais pas apprendre de dialogues par coeur à mes élèves de 6e
mais des comptines...
La dernière en date : Ich geh mit meiner Laterne... de saison !
- RoninMonarque
Ah tiens ! moi aussi, même méthode.
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- kiwiGuide spirituel
Nous, elle nous avait fait apprendre par cœur la Truite de Schubert.... C'est la seule chose dont je me souviens...
- ProvenceEnchanteur
kiwi a écrit:Nous, elle nous avait fait apprendre par cœur la Truite de Schubert.... C'est la seule chose dont je me souviens...
Quelle perte de temps... Il suffit d'écouter la version française.
Bonne écoute! :diable:
- Hervé HervéFidèle du forum
GD a écrit:Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir appris l'allemand avec "Rolf und Gisela". Je me souviens encore de la toute première leçon (je peux même la réciter en allemand ) en 6e où Herr Weber cherche son journal puis sa pipe.
Certains semblent avoir été gravement traumatisés (ich auch hopla):
https://youtu.be/tH3n-3MWutY
- [Le Figaro Étudiant] Le déclin alarmant de l'enseignement du latin et du grec
- Etudes scientifiques : plus d'exigence au lycée pour enrayer le déclin
- Davos : les USA, en déclin, ne savent plus former leurs ingénieurs (excellent article de Sylvie Kauffmann dans le Monde)..
- Arnaud Montebourg s'inquiète du "déclin éducatif" des classes moyennes et prévoit 700 000 commandes publiques pour le numérique éducatif.
- La pédagogie n'est pas un gros mot
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