- JohnMédiateur
Ca n'est pas complètement caricatural non plus. Je voudrais bien savoir quel est le taux d'élèves de l'Ecole Alsacienne qui finissent en CPGE.
Mais ceux-là ne vont pas à la prépa de Châlons-sur-Saône, effectivement.
Mais ceux-là ne vont pas à la prépa de Châlons-sur-Saône, effectivement.
- JohnMédiateur
Témoignage + ce que j'ai vu, le tout un tout petit peu modifié pour rester anonyme et n'embêter personne.doublecasquette a écrit:Vous êtes certain qu'il en est ainsi ? Vous l'avez vécu ? Ou s'agit-il d'une rumeur ?John a écrit:Oui, c'est vrai que ce que je dis ne s'applique qu'aux grandes prépas de Paris et à quelques unes des grandes villes de province.
Renseignez-vous sur le cursus des sus-cités...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- doublecasquetteEnchanteur
Qui finissent en CPGE est le mot. et qui s'y plantent, comme Charlotte Casiraghi !John a écrit:Ca n'est pas complètement caricatural non plus. Je voudrais bien savoir quel est le taux d'élèves de l'Ecole Alsacienne qui finissent en CPGE.
.
Une CPGE n'est pas une fin, c'est un moyen.
Apparemment, les enfants Bayrou le savaient, mais je n'ai pas d'autre exemple, et Bayrou, au départ, c'est un professeur. Que ses enfants aient pu aller aisément en prépa ne fait aucun doute, mais ils y ont tous réussi des concours anonymes.
- doublecasquetteEnchanteur
John a écrit:Témoignage + ce que j'ai vu, le tout un tout petit peu modifié pour rester anonyme et n'embêter personne.doublecasquette a écrit:Vous êtes certain qu'il en est ainsi ? Vous l'avez vécu ? Ou s'agit-il d'une rumeur ?John a écrit:Oui, c'est vrai que ce que je dis ne s'applique qu'aux grandes prépas de Paris et à quelques unes des grandes villes de province.
Renseignez-vous sur le cursus des sus-cités...
Ah ! On s'est croisés.
- AuroreEsprit éclairé
Et encore, il faut relativiser : tous les élèves de ces établissements ne relèvent pas de cette caricature, même si cela existe. Sinon, la prétention et la fatuité existent dans tous les milieux...Filnydar a écrit:John a écrit:Et la façon dont se considèrent les prépas elles-mêmes renforcent ces préjugés !
Quand il y a dans une même classe le fils Agacinski et la fille Strauss-Kahn, avec les enfants de tel grand patron et les enfants de telle femme d'affaires très en vue, l'ensemble étant pris en charge par des enseignants eux-mêmes fils de ministres, de grands syndicalistes (!) ou d'enseignants réputés à l'international, qui serinent constamment à leurs élèves qu'ils sont "l'élite de la France", ce n'est pas de nature à combattre ces préjugés-là.
Il s'agit là de quelques classes de quelques lycées situés du côté du Panthéon ou à Versailles.
La réalité des classes de 9 lycées sur 10 est, heureusement, très éloignée de cette caricature. Mes étudiants n'ont pas tous eu la moyenne en maths au bac, et pourtant, ils travaillent d'arrache-pied, et tous deviendront ingénieurs.
- RikkiMonarque
En ce qui concerne les écoles d'ingénieur, les prépas restent des moyens d'ascension sociale pour les élèves, en particulier immigrés.
Dans l'école d'ingénieur de mon fils, bien peu de "Gaulois" ! Si on considère mon fiston comme tel (en vertu du fait qu'il est blanc, qu'il a un prénom bien de chez nous et que son nom de famille peut sonner français, quoi qu'il soit d'origine hollandaise), je crois qu'il est le seul. Ses copains de classe sont qui Camerounais, qui Marocain, qui Chinois, qui Algérien...
Ce qui est le plus triste et le plus dur à accepter pour moi, c'est que parmi les Arabes de sa classe, bien peu de rebeus : ce sont tous des vrais Arabes qui ont fait leurs études là-bas. Pareil pour les Africains. Et quand ils arrivent (je vais apporter de l'eau au moulin d'Abraxas, je le sens), ils ont un niveau de maths bien supérieur aux autres, avec leurs écoles faites dans le système post-colonial !
Dans l'école d'ingénieur de mon fils, bien peu de "Gaulois" ! Si on considère mon fiston comme tel (en vertu du fait qu'il est blanc, qu'il a un prénom bien de chez nous et que son nom de famille peut sonner français, quoi qu'il soit d'origine hollandaise), je crois qu'il est le seul. Ses copains de classe sont qui Camerounais, qui Marocain, qui Chinois, qui Algérien...
Ce qui est le plus triste et le plus dur à accepter pour moi, c'est que parmi les Arabes de sa classe, bien peu de rebeus : ce sont tous des vrais Arabes qui ont fait leurs études là-bas. Pareil pour les Africains. Et quand ils arrivent (je vais apporter de l'eau au moulin d'Abraxas, je le sens), ils ont un niveau de maths bien supérieur aux autres, avec leurs écoles faites dans le système post-colonial !
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- doublecasquetteEnchanteur
Ce que je veux dire, John, c'est que ça reste marginal et qu'à véhiculer de telles histoires, on stresse les gosses de Terminale de milieu simple.
Je vis ça à la maison, actuellement, et la seule prépa qui ait tentée ma fille, c'est celle d'HIV pour les gosses de ZEP. Là, ça lui fout moins la trouille, à la fille de paysan.
Je vis ça à la maison, actuellement, et la seule prépa qui ait tentée ma fille, c'est celle d'HIV pour les gosses de ZEP. Là, ça lui fout moins la trouille, à la fille de paysan.
- doublecasquetteEnchanteur
Tiens, mon ancienne élève, "Gauloise" mais fille d'illettré, qui est allée en Prépa, ça y est, elle est en école d'ingé, au Mans !
Son père est fier comme un pou ! Et il l'est devenu encore plus quand je lui ai dit que la petite dernière prenait le même chemin que l'aînée !
Son père est fier comme un pou ! Et il l'est devenu encore plus quand je lui ai dit que la petite dernière prenait le même chemin que l'aînée !
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit: Ce que je veux dire, John, c'est que ça reste marginal et qu'à véhiculer de telles histoires, on stresse les gosses de Terminale de milieu simple.
Je vis ça à la maison, actuellement, et la seule prépa qui ait tentée ma fille, c'est celle d'HIV pour les gosses de ZEP. Là, ça lui fout moins la trouille, à la fille de paysan.
Pas de complexes !!!
Mes 2 fils de paysan ont fait Sciences Po et Saint Cyr...
Il faut bien un peu faire mentir les statistiques, non ?
- RuthvenGuide spirituel
Filnydar a écrit:
La réalité des classes de 9 lycées sur 10 est, heureusement, très éloignée de cette caricature. Mes étudiants n'ont pas tous eu la moyenne en maths au bac, et pourtant, ils travaillent d'arrache-pied, et tous deviendront ingénieurs.
J'aurai une question. Je suis PP d'une TS, il y a pas mal d'élèves qui envisagent une prépa scientifique, mais mon collègue de maths tique déjà un peu ; j'ai l'impression qu'il vit sur un ancien modèle de recrutement en CPGE où l'on ne prenait que les meilleurs des meilleurs . Est-il vrai désormais qu'un élève qui tourne autour de 12 en maths et en physique peut trouver une prépa où il pourra intégrer une école d'ingé. ou faut-il plutôt les inciter à s'orienter vers des IUT ? (Je n'évoque pas l'université qui est perçue comme un repoussoir).
- AuroreEsprit éclairé
condorcet a écrit:
Pondérer collectivement les réussites et les échecs signifie investir équitablement pour chaque enfant ou jeune adulte qui est confié à l'école de la République : il n'y a aucune raison pour que l'université française soit si notablement sous-financée - tout comme l'enseignement professionnel et que celui qui choisit l'université au lieu de la classe préparatoire soit considéré comme un(e) crétin(e) (idem pour le jeune apprenti).
Oui, mais cela ne répond toujours pas à la question qui fâche : "pondérer les réussites" = supprimer les
prépas, comme on le propose au PS ?
Un rappel : la question est d'actualité au regard de la situation budgétaire...mais je ne voudrais pas abuser des arguments présentistes...
- User5899Demi-dieu
Bah, quand je parle de Sarkozy, je dis le président. Ca me choque, mais c'est comme ça. On ne peut pas réinventer le lexique tous les joursFD a écrit:Cette expression semble être utilisée par tous les latinistes, il n’y a que moi que cela choque, que l’on parle de « faire du petit latin » pour dire qu’on lit des textes de grands auteurs de langue latine sans en faire de traduction soignée ? avec l’idée derrière que faire du « grand latin », c’est le traduire en français…Cripure a écrit:+1, surtout pour qu'on puisse "avancer" en petit latin. Les périodes sont d'excellents exercices, mais elles freinent la lecture.nlm76 a écrit:J'adore les traités de Cicéron, mais outre que le style de César est incroyable, il est surtout plus facile ; c'est pourquoi je tends à le recommander pour commencer.John a écrit:Je préfère un traité de CicéronAjoutes-y la lecture soigneuse et précise du Bellum Gallicum en entier
- CondorcetOracle
Aurore a écrit:condorcet a écrit:
Pondérer collectivement les réussites et les échecs signifie investir équitablement pour chaque enfant ou jeune adulte qui est confié à l'école de la République : il n'y a aucune raison pour que l'université française soit si notablement sous-financée - tout comme l'enseignement professionnel et que celui qui choisit l'université au lieu de la classe préparatoire soit considéré comme un(e) crétin(e) (idem pour le jeune apprenti).
Oui, mais cela ne répond toujours pas à la question qui fâche : "pondérer les réussites" = supprimer les
prépas, comme on le propose au PS ?
Un rappel : la question est d'actualité au regard de la situation budgétaire...mais je ne voudrais pas abuser des arguments présentistes...
Ai-je jamais dit rien de tel ? Je pense que les classes préparatoires jouent bien un rôle important. Le financement de l'université et des filières professionnels doit en revanche être accru.
- AuroreEsprit éclairé
Eh bien, que nos chers dirigeants t'entendent...condorcet a écrit:Aurore a écrit:condorcet a écrit:
Pondérer collectivement les réussites et les échecs signifie investir équitablement pour chaque enfant ou jeune adulte qui est confié à l'école de la République : il n'y a aucune raison pour que l'université française soit si notablement sous-financée - tout comme l'enseignement professionnel et que celui qui choisit l'université au lieu de la classe préparatoire soit considéré comme un(e) crétin(e) (idem pour le jeune apprenti).
Oui, mais cela ne répond toujours pas à la question qui fâche : "pondérer les réussites" = supprimer les
prépas, comme on le propose au PS ?
Un rappel : la question est d'actualité au regard de la situation budgétaire...mais je ne voudrais pas abuser des arguments présentistes...
Ai-je jamais dit rien de tel ? Je pense que les classes préparatoires jouent bien un rôle important. Le financement de l'université et des filières professionnels doit en revanche être accru.
- CondorcetOracle
Aurore a écrit:Eh bien, que nos chers dirigeants t'entendent...condorcet a écrit:Aurore a écrit:condorcet a écrit:
Pondérer collectivement les réussites et les échecs signifie investir équitablement pour chaque enfant ou jeune adulte qui est confié à l'école de la République : il n'y a aucune raison pour que l'université française soit si notablement sous-financée - tout comme l'enseignement professionnel et que celui qui choisit l'université au lieu de la classe préparatoire soit considéré comme un(e) crétin(e) (idem pour le jeune apprenti).
Oui, mais cela ne répond toujours pas à la question qui fâche : "pondérer les réussites" = supprimer les
prépas, comme on le propose au PS ?
Un rappel : la question est d'actualité au regard de la situation budgétaire...mais je ne voudrais pas abuser des arguments présentistes...
Ai-je jamais dit rien de tel ? Je pense que les classes préparatoires jouent bien un rôle important. Le financement de l'université et des filières professionnels doit en revanche être accru.
Je n'y crois pas trop. Aucun aspirant à la présidentielle n'a vraiment pris la peine réfléchir posément aux principaux dossiers de manière ouverte.
- FDNiveau 7
Dans le cas du petit latin, on peut éviter d’utiliser l’expression en parlant de lecture en latin (en plus ça en jette de dire qu’on lit en latin) .Cripure a écrit:Bah, quand je parle de Sarkozy, je dis le président. Ca me choque, mais c'est comme ça. On ne peut pas réinventer le lexique tous les joursFD a écrit:Cette expression semble être utilisée par tous les latinistes, il n’y a que moi que cela choque, que l’on parle de « faire du petit latin » pour dire qu’on lit des textes de grands auteurs de langue latine sans en faire de traduction soignée ? avec l’idée derrière que faire du « grand latin », c’est le traduire en français…Cripure a écrit:
+1, surtout pour qu'on puisse "avancer" en petit latin. Les périodes sont d'excellents exercices, mais elles freinent la lecture.
- AbraxasDoyen
Ruthven a écrit:Filnydar a écrit:
La réalité des classes de 9 lycées sur 10 est, heureusement, très éloignée de cette caricature. Mes étudiants n'ont pas tous eu la moyenne en maths au bac, et pourtant, ils travaillent d'arrache-pied, et tous deviendront ingénieurs.
J'aurai une question. Je suis PP d'une TS, il y a pas mal d'élèves qui envisagent une prépa scientifique, mais mon collègue de maths tique déjà un peu ; j'ai l'impression qu'il vit sur un ancien modèle de recrutement en CPGE où l'on ne prenait que les meilleurs des meilleurs . Est-il vrai désormais qu'un élève qui tourne autour de 12 en maths et en physique peut trouver une prépa où il pourra intégrer une école d'ingé. ou faut-il plutôt les inciter à s'orienter vers des IUT ? (Je n'évoque pas l'université qui est perçue comme un repoussoir).
En fait, à 12, deux solutions :
- soit vous intégrez (sans trop de peine) ubne "petite" prépa — et soit vous faites une première année brillante qui vous permet de passer en deuxième année ailleurs, soit vous visez une "petite" école ;
- soit vous faites une CPES qui vous remonte en un an au niveau des "grandes" prépas" — ou vous permet de faire une "moyenne" prépa" dans des conditions de confort pédagogique remarquables.
Des CPES, il en existe une dizaine en ce moment, mais il s'en monte de nouvelles un eu partout.
Quant aux prépas littéraires, le principal débouyché, en ce moment, et la principale cible des enfants qui ne sont pas des héritiers, ce sont les IEP (soit Paris en khube, soit le sIEP de province à la fin de la HK). Voir
http://www.lemonde.fr/education/article/2011/09/28/sciences-po-le-diplome-qui-fait-rever_1578811_1473685.html#ens_id=1559618
- Thalia de GMédiateur
On
Je viens de retrouver la trace de mon prof de philo d'HK à Masséna.
Un type brillant qui nous donnait des sujets impossibles mais passionnants.
Off
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- RikkiMonarque
J'ai repensé à ce sujet...
Je me demande si finalement les thèses de Bourdieu n'ont pas eu un effet pervers : en persuadant les enseignants que l'ascenseur social et l'élitisme républicain ne fonctionnaient plus, est-ce que ça ne les a pas dissuadés de pousser leurs meilleurs élèves vers les prépas, avec pour idée "ça risque de ne pas être pour eux" ?
Quand on voit les itinéraires des uns et des autres, bien souvent, ce qui a été déterminant, c'est une rencontre, ou plusieurs, souvent avec des enseignants qui ont cru en un enfant / jeune, qui l'ont poussé en avant...
Si les enseignants intègrent l'idée que "la prépa, c'est pour les gosses de riches ou les héritiers de la montagne Sainte-Geneviève", pas de raison d'y envoyer leurs meilleurs élèves, ça serait les envoyer au casse-pipe ! Quand je vois que la fille de DC réagit comme ça, et pour une prépa scientifique (donc moins connotée bourgeoise)...
Je me demande si finalement les thèses de Bourdieu n'ont pas eu un effet pervers : en persuadant les enseignants que l'ascenseur social et l'élitisme républicain ne fonctionnaient plus, est-ce que ça ne les a pas dissuadés de pousser leurs meilleurs élèves vers les prépas, avec pour idée "ça risque de ne pas être pour eux" ?
Quand on voit les itinéraires des uns et des autres, bien souvent, ce qui a été déterminant, c'est une rencontre, ou plusieurs, souvent avec des enseignants qui ont cru en un enfant / jeune, qui l'ont poussé en avant...
Si les enseignants intègrent l'idée que "la prépa, c'est pour les gosses de riches ou les héritiers de la montagne Sainte-Geneviève", pas de raison d'y envoyer leurs meilleurs élèves, ça serait les envoyer au casse-pipe ! Quand je vois que la fille de DC réagit comme ça, et pour une prépa scientifique (donc moins connotée bourgeoise)...
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- Thalia de GMédiateur
Ce qui a été mon cas, voici des lustres, que dis-je, des décennies.Quand on voit les itinéraires des uns et des autres, bien souvent, ce
qui a été déterminant, c'est une rencontre, ou plusieurs, souvent avec
des enseignants qui ont cru en un enfant / jeune, qui l'ont poussé en
avant...
Pour mon entrée en 6e, déjà, mon instit de CM2 avait voulu voir mes parents pour leur demander de m'inscrire au lycée et non dans le collège qui venait de s'ouvrir.
Fin de terminale, je fus orientée par mes enseignants en prépa à une époque où n'existaient pas vraiment les Co-Psy.
Je me suis rétamée à Sèvres, je m'y attendais.
Je me rends compte, avec le recul et grâce à cette discussion que, décidément non, je n'étais pas du même milieu que mes condisciples. J'avais, comme on dit maintenant, des capacités, mais mes camarades baignaient dans un bain culturel dont je n'ai pu profiter.
Je n'en veux pas à mes parents, loin de là, j'ai quand même pu vivre, parce que mon père (maçon) surtout croyait en la vertu de l'école une expérience enrichissante.
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- IphigénieProphète
Sinon, le problème des petites et des grandes prépas, c'est en amont qu'il se pose: un très bon élève de lycée lambda de province n'est absolument pas au niveau d'une prépa parisienne: merci l'autonomie des établissements, les heures d'AP et les sur-notes. Merci les programmes allégés et les heures de vie de classe and so on.
Il faudrait effectivement instaurer l'année de préparation à la prépa dans ces prépas de deuxième rang pour rétablir l'équilibre, d'autant que si j'ai bien compris les khubes, d'une part, vont se raréfier et que d'autre part les khubes sont quand même pénalisés dans les notes aux concours scientifiques par rapport aux carrés
Il faudrait effectivement instaurer l'année de préparation à la prépa dans ces prépas de deuxième rang pour rétablir l'équilibre, d'autant que si j'ai bien compris les khubes, d'une part, vont se raréfier et que d'autre part les khubes sont quand même pénalisés dans les notes aux concours scientifiques par rapport aux carrés
- mandaneNiveau 5
iphigénie a écrit:Sinon, le problème des petites et des grandes prépas, c'est en amont qu'il se pose: un très bon élève de lycée lambda de province n'est absolument pas au niveau d'une prépa parisienne: merci l'autonomie des établissements, les heures d'AP et les sur-notes. Merci les programmes allégés et les heures de vie de classe and so on.
Heureusement, ce n'est pas tout à fait vrai. Une petite prépa peut "rattraper" le retard avec une grande, dans la mesure où justement, il n'y a pas d'écart à rattraper: la qualité des cours est la même. Les khagneux d'HIV ne sont pas majoritairement des lycéens d'HIV: bon nombre viennent de lycées de province. Je connais une petite prépa qui a intégré quelques années de suite des normaliens à Ulm et à Lyon. Le cacique d'Ulm il y a quelques années était de Bordeaux (pas une petite prépa, certes).
Mais effectivement, le problème est que lorsqu'on se retrouve dans une petite khâgne, on ne pense pas au concours comme on y penserait si on était montagne Sainte-Geneviève. Personnellement, j'aime défendre les petites prépas, parce qu'elles sont plus accessibles (la mixité sociale y est plus importante je parie) et plus agréables (pas de pression insensée).
- IphigénieProphète
Ce ne sont pas les petites prépas que je critique, c'est le niveau atteint en terminale et la braderie des félicitations et mentions au bac: on trompe les élèves sur leur niveau réel. C'est pour ça que les prépas paraissent si dures même à de bons élèves, et que beaucoup ont le sentiment- pas faux- qu'ils ne jouent pas dans la même cour que les "grands".... Je parle en tant que prof de lycée petit- bourgeois de province qui constate le gâchis et le sous-développement de l'intelligence des élèves. Et dont plusieurs très bons élèves sont revenus de prépas parisiennes , où ils avaient été admis, avec une dépression à la clé.
- Thalia de GMédiateur
Oui ! Et sa sœur, je ne me rappelle plus son prénom était aussi son élève.iphigénie a écrit:Thalia de G a écrit:On
Je viens de retrouver la trace de mon prof de philo d'HK à Masséna.
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Villani ? Ne me dis pas qu'on était ensemble en HK????(vu qu'on a le même âge apparemment)....
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- Question aux profs de prépa : le niveau de la classe indiqué sur APB a-t-il une influence sur le recrutement ?
- Les profs de prepa vont financer les décharges en zep (Le Monde)
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