- kiwiGuide spirituel
Aurore a écrit:
Non, certes. Mais ce sont des prétextes bien trop faciles pour niveler les contenus enseignés vers le bas. On ne peut pas nier que les programmes scolaires dans leur ensemble (et l'histoire n'y fait pas exception) ont subi une cure d'amaigrissement remarquable ces 15 dernières années, pour ne pas remonter plus loin.
Les élèves d'aujourd'hui ne sont pas plus idiots que leurs aînés,qu'ils utilisent les NTIC de manière intensive ou pas - et d'ailleurs, tous le le font pas.
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
Ce ne sont pas les programmes qui se sont amaigris, mais le niveau requis aux examens nationaux en décalage complet avec des programmes et des savoir-faire qu'on nous demande de faire passer au quotidien. Si honte il y a, c'est à ce niveau-là. Car oui, les examens sont du foutage de g.
- kiwiGuide spirituel
condorcet a écrit:kiwi a écrit:condorcet a écrit:Lorsque je regarde les programmes d'histoire au collège et au lycée, j'y vois du très bon (la fin de l'europanéocentrisme) et du nettement moins bon (les dates à recracher histoire de montrer qu'on fait quand même de la chronologie). Un peu plus de modestie dans les intitulés, de continuité chronologique ne ferait pas de mal, cela dit (et cela n'empêche nullement une approche thématique).
+1. Sauf les dates pas d'accord du moins pour le collège : dans le nouveau brevet maintenant, les élèves doivent expliquer la date, plus seulement recracher. C'est plus intelligent, mais c'est une sorte de mini-programme à côté du programme officiel. Dur dur donc pour l'année de 3ème qui est déjà ultra chargée.
C'est le brevet en place depuis la rentrée ? Je comprends bien l'argument de la surcharge. Mécaniquement, l'histoire contemporaine qui couvre une période de plus en plus longue sera de plus en plus allusive ou devra effectuer des choix.
Oui en lien avec la mise en oeuvre des nouveaux programmes de 3ème. Il faut maintenant connaître la date et l'évènement correspondant, mais en plus être capable d'expliquer en quoi c'est important etc. Par exemple, ils pourraient avoir comme question " De quand datent les Lois Ferry, et pourquoi ces lois ont-elles eu une importance majeure?" " Quand Christophe Colomb a-t-il découvert l'Amérique? Quelles ont été les conséquences pour l'Europe?" etc. Le tout toujours sur les programmes de la 6ème à la 3ème. C'est pourquoi on a décidé de réviser ces repères chronologiques à partir de la 4ème dans mon collège. Parce qu'en 3ème, pas le temps.
- CondorcetOracle
C'est déjà beaucoup mieux que l'ancien système.
- Isis39Enchanteur
Mieux, mais quand on voit la lourdeur du programme de 3e... Pas évident de tout maîtriser PLUS les repères depuis la 6e
- AuroreEsprit éclairé
Non, c'est loin d'être terminé, d'après ce que j'ai pu voir autour de moi - et la prof en question vient de sortir de l'IUFM.kiwi a écrit:Que souhaitez-vous comme programme d'histoire-géographie ?
Ce qu'elle veut Aurore, c'est qu'on reviennent à De martonne pour la géo, et pas au-delà de 1970 voire plus loin pour l'histoire. Gros débat à ce sujet il y a quelques mois, débat qui défrise.
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Mais que vous êtes butée... C'est TERMINE ce temps là, FINI. Le prof d'HG n'est plus un animateur de garderie. S'il l'a été, puisque c'était la pédagogie mise en œuvre dans les années 1990, c'est TERMINE.
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Aurore a écrit:Justement, il y a de tout au SNES...groyer a écrit:Je vous signale que Suzanne Citron est proche du SNES....
Tiens, on me rapproche du SNES maintenant, alors qu'auparavant, c'était un mélange de Casali, d'UNI, de sarkozysme, le tout mâtiné de néocons américains. C'est bien, on progresse !
je corrigeais juste cette approximation...
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:Non, c'est loin d'être terminé, d'après ce que j'ai pu voir autour de moi - et la prof en question vient de sortir de l'IUFM.kiwi a écrit:Que souhaitez-vous comme programme d'histoire-géographie ?
Ce qu'elle veut Aurore, c'est qu'on reviennent à De martonne pour la géo, et pas au-delà de 1970 voire plus loin pour l'histoire. Gros débat à ce sujet il y a quelques mois, débat qui défrise.
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Mais que vous êtes butée... C'est TERMINE ce temps là, FINI. Le prof d'HG n'est plus un animateur de garderie. S'il l'a été, puisque c'était la pédagogie mise en œuvre dans les années 1990, c'est TERMINE.
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
Du cas d'une prof vous faites une généralité ????
- *Fifi*Modérateur
Ca c'est clair ... ca en revient à du bachotage pour les bons, à du n'importe quoi pour les autres qui mélangent tout car on va trop vite.Isis39 a écrit:Mieux, mais quand on voit la lourdeur du programme de 3e... Pas évident de tout maîtriser PLUS les repères depuis la 6e
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
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- *Fifi*Modérateur
Ben moi aussi je "sors" de ""l'IUFM"", et non le discours ambiant n'est plus à un cours fondé que sur des études de docs. C'est même l'inverse : on va plutôt vers l'unique doc dans l'heure de cours.Aurore a écrit:Non, c'est loin d'être terminé, d'après ce que j'ai pu voir autour de moi - et la prof en question vient de sortir de l'IUFM.kiwi a écrit:Que souhaitez-vous comme programme d'histoire-géographie ?
Ce qu'elle veut Aurore, c'est qu'on reviennent à De martonne pour la géo, et pas au-delà de 1970 voire plus loin pour l'histoire. Gros débat à ce sujet il y a quelques mois, débat qui défrise.
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Mais que vous êtes butée... C'est TERMINE ce temps là, FINI. Le prof d'HG n'est plus un animateur de garderie. S'il l'a été, puisque c'était la pédagogie mise en œuvre dans les années 1990, c'est TERMINE.
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
- *Fifi*Modérateur
Merci Kiwi.kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Non, certes. Mais ce sont des prétextes bien trop faciles pour niveler les contenus enseignés vers le bas. On ne peut pas nier que les programmes scolaires dans leur ensemble (et l'histoire n'y fait pas exception) ont subi une cure d'amaigrissement remarquable ces 15 dernières années, pour ne pas remonter plus loin.
Les élèves d'aujourd'hui ne sont pas plus idiots que leurs aînés,qu'ils utilisent les NTIC de manière intensive ou pas - et d'ailleurs, tous le le font pas.
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
Ce ne sont pas les programmes qui se sont amaigris, mais le niveau requis aux examens nationaux en décalage complet avec des programmes et des savoir-faire qu'on nous demande de faire passer au quotidien. Si honte il y a, c'est à ce niveau-là. Car oui, les examens sont du foutage de g.
- AuroreEsprit éclairé
Nous sommes d'accord sur le fond : comme dans d'autres disciplines - en lettres notamment - les programmes ont visiblement évolué vers un certain technicisme déconnecté à la fois du niveau des élèves et d'une progression logique. Mais en fin de compte, que vous appeliez cela appauvrissement ou complexification injustifiée, le résultat est le même.kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Non, certes. Mais ce sont des prétextes bien trop faciles pour niveler les contenus enseignés vers le bas. On ne peut pas nier que les programmes scolaires dans leur ensemble (et l'histoire n'y fait pas exception) ont subi une cure d'amaigrissement remarquable ces 15 dernières années, pour ne pas remonter plus loin.
Les élèves d'aujourd'hui ne sont pas plus idiots que leurs aînés,qu'ils utilisent les NTIC de manière intensive ou pas - et d'ailleurs, tous le le font pas.
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
Ce ne sont pas les programmes qui se sont amaigris, mais le niveau requis aux examens nationaux en décalage complet avec des programmes et des savoir-faire qu'on nous demande de faire passer au quotidien. Si honte il y a, c'est à ce niveau-là. Car oui, les examens sont du foutage de g.
- AuroreEsprit éclairé
Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.Isis39 a écrit:Aurore a écrit:Non, c'est loin d'être terminé, d'après ce que j'ai pu voir autour de moi - et la prof en question vient de sortir de l'IUFM.kiwi a écrit:Que souhaitez-vous comme programme d'histoire-géographie ?
Ce qu'elle veut Aurore, c'est qu'on reviennent à De martonne pour la géo, et pas au-delà de 1970 voire plus loin pour l'histoire. Gros débat à ce sujet il y a quelques mois, débat qui défrise.
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Mais que vous êtes butée... C'est TERMINE ce temps là, FINI. Le prof d'HG n'est plus un animateur de garderie. S'il l'a été, puisque c'était la pédagogie mise en œuvre dans les années 1990, c'est TERMINE.
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
Du cas d'une prof vous faites une généralité ????
- AuroreEsprit éclairé
La vôtre ?groyer a écrit:Aurore a écrit:Justement, il y a de tout au SNES...groyer a écrit:Je vous signale que Suzanne Citron est proche du SNES....
Tiens, on me rapproche du SNES maintenant, alors qu'auparavant, c'était un mélange de Casali, d'UNI, de sarkozysme, le tout mâtiné de néocons américains. C'est bien, on progresse !
je corrigeais juste cette approximation...
- *Fifi*Modérateur
C'est bien d'apprendre que je ne le respecte pas, que mes formateurs l'an dernier non plus, ni même les IPR qui venaient nous parler de la façon de faire une séquence. Je ne dois pas savoir le lire, et eux non plus. :shock: :lol:Aurore a écrit:Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.Isis39 a écrit:Aurore a écrit:Non, c'est loin d'être terminé, d'après ce que j'ai pu voir autour de moi - et la prof en question vient de sortir de l'IUFM.kiwi a écrit:Que souhaitez-vous comme programme d'histoire-géographie ?
Ce qu'elle veut Aurore, c'est qu'on reviennent à De martonne pour la géo, et pas au-delà de 1970 voire plus loin pour l'histoire. Gros débat à ce sujet il y a quelques mois, débat qui défrise.
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Mais que vous êtes butée... C'est TERMINE ce temps là, FINI. Le prof d'HG n'est plus un animateur de garderie. S'il l'a été, puisque c'était la pédagogie mise en œuvre dans les années 1990, c'est TERMINE.
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
Du cas d'une prof vous faites une généralité ????
- AuroreEsprit éclairé
Et pourquoi pas une initiation à la recherche dès le collège, histoire de rendre l'élève définitivement "auteur et acteur de son propre savoir" ?kiwi a écrit:
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
- AuroreEsprit éclairé
*Fifi* a écrit:
C'est bien d'apprendre que je ne le respecte pas, que mes formateurs l'an dernier non plus, ni même les IPR qui venaient nous parler de la façon de faire une séquence. Je ne dois pas savoir le lire, et eux non plus. :shock: :lol:
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:Nous sommes d'accord sur le fond : comme dans d'autres disciplines - en lettres notamment - les programmes ont visiblement évolué vers un certain technicisme déconnecté à la fois du niveau des élèves et d'une progression logique. Mais en fin de compte, que vous appeliez cela appauvrissement ou complexification injustifiée, le résultat est le même.kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Non, certes. Mais ce sont des prétextes bien trop faciles pour niveler les contenus enseignés vers le bas. On ne peut pas nier que les programmes scolaires dans leur ensemble (et l'histoire n'y fait pas exception) ont subi une cure d'amaigrissement remarquable ces 15 dernières années, pour ne pas remonter plus loin.
Les élèves d'aujourd'hui ne sont pas plus idiots que leurs aînés,qu'ils utilisent les NTIC de manière intensive ou pas - et d'ailleurs, tous le le font pas.
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
Ce ne sont pas les programmes qui se sont amaigris, mais le niveau requis aux examens nationaux en décalage complet avec des programmes et des savoir-faire qu'on nous demande de faire passer au quotidien. Si honte il y a, c'est à ce niveau-là. Car oui, les examens sont du foutage de g.
Vous vous contredisez sans arrêt mais vous avez quand même raison. Alors là chapeau bas !!!!
- GrypheMédiateur
Est-il possible de se parler les uns les autres de manière plus posée ?Aurore a écrit:La vôtre ?groyer a écrit:je corrigeais juste cette approximation...
Les échanges en gagneront en convivialité.
Il ne s'agit pas d'être d'accord sur tout, mais d'être parfois un peu plus... constructifs dans le dialogue.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- kiwiGuide spirituel
Aurore a écrit:
Quant au débat qui défrise, je vous renvoie au livre de Claire Mazeron dans lequel celle-ci expose le niveau ahurissant des candidats au Capes d'HG. Là, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
Alors, si ce que dit Mme Mazeron est parole d'évangile...
Et puis les nouveaux collègues d'HG seront ravis qu'une IPR les traite de bons à rien et d'incultes. Tiens d'ailleurs, en tant que nouvelle IPR, ça va pas la gêner de veiller à la bonne application de ces programmes iniques?!
- AuroreEsprit éclairé
Curieusement, je lui fais davantage confiance qu'aux membres des cahiers péda ici présents.kiwi a écrit:
Alors, si ce que dit Mme Mazeron est parole d'évangile...
Et le problème, c'est que ce constat ne se limite pas à l'HG, loin de là.
L'avenir seul nous le dira...kiwi a écrit:
Et puis les nouveaux collègues d'HG seront ravis qu'une IPR les traite de bons à rien et d'incultes. Tiens d'ailleurs, en tant que nouvelle IPR, ça va pas la gêner de veiller à la bonne application de ces programmes iniques?!
- *Fifi*Modérateur
Aurore a écrit:
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.
Aurore a écrit:Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.
Ben, vous dites que cette prof qui "respecte scrupuleusement le programme" (car elle sort de l'IUFM) fait des cours fondés "exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars".Aurore a écrit:*Fifi* a écrit:
C'est bien d'apprendre que je ne le respecte pas, que mes formateurs l'an dernier non plus, ni même les IPR qui venaient nous parler de la façon de faire une séquence. Je ne dois pas savoir le lire, et eux non plus. :shock: :lol:
Je vous répondais que je sortais de l'IUFM que je n'ai jamais entendu parler de cours comme cela, ni de la part des formateurs, ni des IPR, bien au contraire. J'entendais surtout parler de la fin du "tout document" et de faire un cours axé sur 1 seul gros document bien analysé, d'apports par l'enseignant etc.
_________________
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https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- AuroreEsprit éclairé
Quitte à intervenir, vous auriez dû le faire bien plus tôt...Gryphe a écrit:Est-il possible de se parler les uns les autres de manière plus posée ?Aurore a écrit:La vôtre ?groyer a écrit:je corrigeais juste cette approximation...
Les échanges en gagneront en convivialité.
Il ne s'agit pas d'être d'accord sur tout, mais d'être parfois un peu plus... constructifs dans le dialogue.
- kiwiGuide spirituel
Aurore a écrit:
Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.
Il n'y a pas de binette qui se roule par terre?
Les programmes sont une chose ; la mise en œuvre pédagogique de ces programmes en classe en est une autre, notamment par rapport au traitement du document en classe. Les programmes nous donnent les contenus à faire passer, et les démarches, notamment par étude de cas ou non. Ensuite, le prof met en oeuvre ces études de cas, choisit ses exercices, choisit de faire du cours dialogué, ou de l'analyse de documents, choisit aussi ses apports magistraux. Cela fait maintenant bien 6-7ans qu'on en revient de l'étude pléthorique de documents en une séance de cours, pour se concentrer sur le questionnement plus pointu d'un ou deux docs. De même les élèves seuls aux commandes, on y revient. Les profs formés dans les années 1990, et qui n'ont pas été inspectés depuis longtemps ou n'ont pas assisté à des formations récemment pensent encore pouvoir faire jouer les élèves aux devinettes. On en a sur ce forum. Mais le discours tenu aujourd'hui par les corps d'inspection n'est plus le même. Mais ça Aurore, vous ne pouvez pas le savoir, vous qui vous basez uniquement sur les cours de votre neveu et sur les contenus de son cahier.
- kiwiGuide spirituel
Aurore a écrit:Et pourquoi pas une initiation à la recherche dès le collège, histoire de rendre l'élève définitivement "auteur et acteur de son propre savoir" ?kiwi a écrit:
J'ai failli m'étouffer... Faut vraiment ne pas avoir lu les contenus des nouveaux programmes de collège, et surtout ne jamais avoir enseigné l'HG pour dire des âneries pareilles. Sans doute avez-vous fait au collège en 6ème la notion de métropolisation et de littoralisation? Sans doute maîtrisez-vous la différence entre une mégapole, une métropole et une mégalopole? Mes élèves de 3ème de l'an dernier oui. Sans doute avez-vous parlé de la mondialisation?
Sans doute savez-vous faire un croquis de synthèse? Mes élèves oui, maintenant qu'on en a fait la méthodologie. Sans doute avez-vous parlé de ségrégation socio-spatiale en classe en collège? Et après, les cours sont nivelés vers le bas, avec une cure d'amaigrissement. Et bien là, chapeau-bas. Sans doute aussi aviez-vous des cours problématisés en collège?
Ai-je dit à un moment donné que je suis favorable à ça? Être acteur de son savoir ne veut pas dire tout construire soi-même. Les élèves chez moi, ils sont acteurs. Ils répondent à des questions sur un document qui les guide, et j'apporte les informations nécessaires à leur bonne compréhension ; ils rédigent eux-même un résumé à partir de contenus qu'on a étudié au préalable. Ils s'interrogent, mes élèves, font des remarques. Mais inutile de vous dire que je ne les poste pas devant un document avec l'objectif qu'ils en tirent la substantifique moelle...
- AuroreEsprit éclairé
Merci pour la précision, et tant mieux si c'est le cas dans votre IUFM. Cependant, vous avez remarqué sans doute comme moi que le volume du cours présent dans les manuels (par rapport à la quantité de documents) a fondu comme neige au soleil en une vingtaine d'années : si l'on y ajoute la thématisation et à l'absence de continuité chronologique des programmes, je trouve que tout cela ne facilite pas le travail personnel de l'élève moyen, incapable d'effectuer la synthèse tout seul. Et à côté de cela, on aborde effectivement des contenus très techniques qui ne sont sans doute pas indispensables à ce niveau. Voilà qui contribue à dissiper les "contradictions" relevées tout à l'heure.*Fifi* a écrit:Aurore a écrit:
Autre chose qu'une progression en sauts de puce, une focalisation abusive sur des sujets sur lesquels nous n'avons que très peu de recul (ex. le "développement durable" ou crise de 2008), ou bien un cours fondé exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars à partir desquels l'élève est sensé construire seul sa propre synthèse.Aurore a écrit:Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.Ben, vous dites que cette prof qui "respecte scrupuleusement le programme" (car elle sort de l'IUFM) fait des cours fondés "exclusivement ou presque sur l'étude de documents épars".Aurore a écrit:*Fifi* a écrit:
C'est bien d'apprendre que je ne le respecte pas, que mes formateurs l'an dernier non plus, ni même les IPR qui venaient nous parler de la façon de faire une séquence. Je ne dois pas savoir le lire, et eux non plus. :shock: :lol:
Je vous répondais que je sortais de l'IUFM que je n'ai jamais entendu parler de cours comme cela, ni de la part des formateurs, ni des IPR, bien au contraire. J'entendais surtout parler de la fin du "tout document" et de faire un cours axé sur 1 seul gros document bien analysé, d'apports par l'enseignant etc.
- AuroreEsprit éclairé
Non : il n'y a pas que le programme, mais également les manuels qui s'y appuient, et vous le savez très bien. Quand je regarde les manuels actuels et je les compare aux anciens, je constate qu'avec ces derniers, un élève pouvait s'en tirer tout seul ; avec les nouveaux, c'est peine perdue. Par contre, c'est tout plein de zolies zimazes...kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Non, car elle respecte scrupuleusement le programme.
Il n'y a pas de binette qui se roule par terre?
Les programmes sont une chose ; la mise en œuvre pédagogique de ces programmes en classe en est une autre, notamment par rapport au traitement du document en classe. Les programmes nous donnent les contenus à faire passer, et les démarches, notamment par étude de cas ou non. Ensuite, le prof met en oeuvre ces études de cas, choisit ses exercices, choisit de faire du cours dialogué, ou de l'analyse de documents, choisit aussi ses apports magistraux. Cela fait maintenant bien 6-7ans qu'on en revient de l'étude pléthorique de documents en une séance de cours, pour se concentrer sur le questionnement plus pointu d'un ou deux docs. De même les élèves seuls aux commandes, on y revient. Les profs formés dans les années 1990, et qui n'ont pas été inspectés depuis longtemps ou n'ont pas assisté à des formations récemment pensent encore pouvoir faire jouer les élèves aux devinettes. On en a sur ce forum. Mais le discours tenu aujourd'hui par les corps d'inspection n'est plus le même. Mais ça Aurore, vous ne pouvez pas le savoir, vous qui vous basez uniquement sur les cours de votre neveu et sur les contenus de son cahier.
- Pour Dimitri Casali, les "fusillés pour l'exemple" n'ont eu que ce qu'ils méritaient.
- 02/12/2013 Dimitri Casali sur E1
- L'altermanuel d'histoire de la France de Dimitri Casali
- Aggiornamento vous offre les recensions fictives du livre de Dimitri Casali à paraître en septembre 2014.
- "Histoire ultra-droitière" et "logique éditoriale lucrative" : Armand Colin publie un "Lavisse augmenté"... par Dimitri Casali.
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