- frankensteinVénérable
Pourquoi n'as-tu pas cité les profs d'HG et d'AP ?Mais franchement, et j'arrête là les blagues: je n'ai jamais pensé que les profs de maths, de sciences, de langues, d'éducation musicale, eps, etc, étaient des glandeurs. Jamais. Et je pense avoir été claire dans mes interventions sur ce point. (et puis faut le dire aussi, des glandeurs, on en trouve aussi chez les profs de lettres quand on en cherche...
- Spoiler:
- :pas vrai: Je dis ça pour mettre un peu plus d'ambiance !
- Marie56Niveau 6
Hmm, 2 petites précisions :
- je ne sais pas (techniquement) comment changer le titre du post
- je ne sais pas comment formuler ce nouveau titre.
Je me sens "dépassée" par les réactions, et j'ai l'impression que le post dérape complètement. Je ne voulais absolument pas créer de polémique, ni dire que les profs de français travaillent plus que les autres.
Mon impression (et encore une fois, j'avais envie d'échanger autour de ce sujet, et non d'asséner une vérité !), c'est que le prof de français se "torture" peut-être davantage pour savoir ce qu'il faut faire, pour être en accord avec les programmes ET avec lui-même. En lisant les réactions de profs d'autres matières, je me rends compte des difficultés qu'ils ont aussi, et je trouve ça très intéressant.
J'ai aussi l'impression que c'est difficile pour nous de faire progresser les élèves (car les progrès sont lents, parfois peu visibles), alors qu'un élève qui a travaillé son chapitre de mathématique ou ses dernières leçons de langue vivante a (peut-être ?) plus de chance de voir son travail récompensé par une bonne note ou au moins une note correcte, qui l'encourage à persévérer (même si je sais bien qu'à force d'accumuler du retard, c'est bien difficile de remonter la pente, et ce quelle que soit la matière)...
Je me désole souvent de ne pas savoir comment aider et faire progresser les élèves en difficulté dans ma matière alors que j'ai l'impression que dans d'autres matières, ils parviennent à progresser....
Autre remarque : mon objectif n'était absolument pas de comparer les temps de correction de copie dans les différentes manières. Je le répète, la correction des copies n'est pas ce qui me préoccupe.
J'avais plutôt envie de parler de la préparation des cours (pour un débutant), de la liberté que nous laissent les programmes et qui est désarmante pour un débutant. Hophophop a très bien résumé ce que je ressens : une impression de vertige devant tout ce que je pourrais faire mais que je ne sais pas encore bien faire...
Bref... Devant tant de polémiques, je propose de fermer le post. Est-ce possible ?
- je ne sais pas (techniquement) comment changer le titre du post
- je ne sais pas comment formuler ce nouveau titre.
Je me sens "dépassée" par les réactions, et j'ai l'impression que le post dérape complètement. Je ne voulais absolument pas créer de polémique, ni dire que les profs de français travaillent plus que les autres.
Mon impression (et encore une fois, j'avais envie d'échanger autour de ce sujet, et non d'asséner une vérité !), c'est que le prof de français se "torture" peut-être davantage pour savoir ce qu'il faut faire, pour être en accord avec les programmes ET avec lui-même. En lisant les réactions de profs d'autres matières, je me rends compte des difficultés qu'ils ont aussi, et je trouve ça très intéressant.
J'ai aussi l'impression que c'est difficile pour nous de faire progresser les élèves (car les progrès sont lents, parfois peu visibles), alors qu'un élève qui a travaillé son chapitre de mathématique ou ses dernières leçons de langue vivante a (peut-être ?) plus de chance de voir son travail récompensé par une bonne note ou au moins une note correcte, qui l'encourage à persévérer (même si je sais bien qu'à force d'accumuler du retard, c'est bien difficile de remonter la pente, et ce quelle que soit la matière)...
Je me désole souvent de ne pas savoir comment aider et faire progresser les élèves en difficulté dans ma matière alors que j'ai l'impression que dans d'autres matières, ils parviennent à progresser....
Autre remarque : mon objectif n'était absolument pas de comparer les temps de correction de copie dans les différentes manières. Je le répète, la correction des copies n'est pas ce qui me préoccupe.
J'avais plutôt envie de parler de la préparation des cours (pour un débutant), de la liberté que nous laissent les programmes et qui est désarmante pour un débutant. Hophophop a très bien résumé ce que je ressens : une impression de vertige devant tout ce que je pourrais faire mais que je ne sais pas encore bien faire...
Bref... Devant tant de polémiques, je propose de fermer le post. Est-ce possible ?
- CelebornEsprit sacré
Marie56 a écrit:
Bref... Devant tant de polémiques, je propose de fermer le post. Est-ce possible ?
C'est possible,n mais c'est peut-être dommage, car le débat, s'il est animé, est loin d'être inintéressant, à mon sens. Au contraire, c'est bien qu'on échange sur ce thème, même si parfois ça fait un peu mal .
Ensuite, si tu tiens vraiment à fermer ce post, signale-le de nouveau, et je le ferai !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Marie56Niveau 6
Alors je propose de changer le titre et de mettre : "Mes difficultés à enseigner le français", comme ça, je ne parle que de mon (petit) cas particulier !
ça y est, j'ai trouvé comment changer le titre. Quels boulets ces profs de français, technophobes au possible !
- ProvenceEnchanteur
As-tu essayé d'éditer le premier post?
- hophophopSage
Normalement si tu reviens sur ton premier message tu peux renommer ton propre titre en cliquant auparavant sur "éditer".
- Invité5Expert
Marie56 a écrit:Hmm, 2 petites précisions :
- je ne sais pas (techniquement) comment changer le titre du post
- je ne sais pas comment formuler ce nouveau titre.
Je me sens "dépassée" par les réactions, et j'ai l'impression que le post dérape complètement. Je ne voulais absolument pas créer de polémique, ni dire que les profs de français travaillent plus que les autres.
Mon impression (et encore une fois, j'avais envie d'échanger autour de ce sujet, et non d'asséner une vérité !), c'est que le prof de français se "torture" peut-être davantage pour savoir ce qu'il faut faire, pour être en accord avec les programmes ET avec lui-même. En lisant les réactions de profs d'autres matières, je me rends compte des difficultés qu'ils ont aussi, et je trouve ça très intéressant.
J'ai aussi l'impression que c'est difficile pour nous de faire progresser les élèves (car les progrès sont lents, parfois peu visibles), alors qu'un élève qui a travaillé son chapitre de mathématique ou ses dernières leçons de langue vivante a (peut-être ?) plus de chance de voir son travail récompensé par une bonne note ou au moins une note correcte, qui l'encourage à persévérer (même si je sais bien qu'à force d'accumuler du retard, c'est bien difficile de remonter la pente, et ce quelle que soit la matière)...
Je suis d'accord avec ce point ! Sur une séquence, je peux voir les progrès d'un élève rapidement. Eux-même le remarquent. J'entends souvent des sixièmes me dire "avant j'étais nul en mathématiques mais cette année ça va mieux" (particulièrement en 6ème car on revoit beaucoup le programme de primaire). Ils remarquent leurs progrès, au delà des notes
Je me désole souvent de ne pas savoir comment aider et faire progresser les élèves en difficulté dans ma matière alors que j'ai l'impression que dans d'autres matières, ils parviennent à progresser..
Autre remarque : mon objectif n'était absolument pas de comparer les temps de correction de copie dans les différentes manières. Je le répète, la correction des copies n'est pas ce qui me préoccupe.
J'avais plutôt envie de parler de la préparation des cours (pour un débutant), de la liberté que nous laissent les programmes et qui est désarmante pour un débutant. Hophophop a très bien résumé ce que je ressens : une impression de vertige devant tout ce que je pourrais faire mais que je ne sais pas encore bien faire...
Bref... Devant tant de polémiques, je propose de fermer le post. Est-ce possible ?
C'est dommage ! L'échange général est intéressant.
Je pense que la plupart ici ont compris ton intention, ne t'en fais pas
Tu es T1 ou stagiaire?
- DhaiphiGrand sage
frankenstein a écrit:Pourquoi n'as-tu pas cité les profs d'HG et d'AP ?Mais franchement, et j'arrête là les blagues: je n'ai jamais pensé que les profs de maths, de sciences, de langues, d'éducation musicale, eps, etc, étaient des glandeurs.
- Spoiler:
:pas vrai: Je dis ça pour mettre un peu plus d'ambiance !
quoique pour les profs d'EPS ! :diable: :lol:
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- CondorcetOracle
Oui, la discussion, quoique animée, a son intérêt et nous permet un bel échange de pratiques.
- User5899Demi-dieu
Ben, il y en a quelques uns maintenant qui demandent une salle de cours et qui font de temps en temps des devoirs écrits. On n'en revenait pas, l'autre jour, en voyant ça.Dhaiphi a écrit:frankenstein a écrit:Pourquoi n'as-tu pas cité les profs d'HG et d'AP ?Mais franchement, et j'arrête là les blagues: je n'ai jamais pensé que les profs de maths, de sciences, de langues, d'éducation musicale, eps, etc, étaient des glandeurs.
- Spoiler:
:pas vrai: Je dis ça pour mettre un peu plus d'ambiance !
quoique pour les profs d'EPS ! :diable: :lol:
- totoroMonarque
Celeborn a écrit:
Ensuite, un prof de français qui ne veut pas en f*** une, comme il a moins de classe, effectivement, il aura moins de copies
Celeborn, tu m'as démasquée!!! (J'en fais vraiment pas une rame en ce moment, j'ai honte!!!! )
_________________
- barègesÉrudit
Vu que ce fil parle pas mal des copies, je pose la question ici, et elle s'adresse à ceux qui enseignent depuis longtemps (plus de dix ans) : est-ce qu'il y a eu une époque où corriger des rédactions, ou disserts, ou commentaires, pouvait être moins pénible? Parce que la déperdition générale en termes de correction du français, de "logique", de richesse de vocabulaire ou d'émotion, c'est peut-être conjoncturel (et, rêvons un peu, transitoire)? Imaginez 34 copies dont une dizaine, par exemple, est bien écrite, lisible, avec des enchaînements compréhensibles ; dont une dizaine ou un peu moins surprend en bien le professeur (i.e. n'est pas que l'application servile de recettes, ce qui devient le Graal faute de mieux en ce moment - bon là ce ne serait qu'au lycée), etc, etc.
Je ne sais même plus si cet "âge d'or" a pu exister quelque part, ou si le paquet de 34 a toujours été le long supplice que c'est maintenant.
Je connais quelques profs près de la retraite qui parlent avec nostalgie de copies de ce type mais ça daterait des années 70 en lycée, en LV, dans les épreuves type bac de l'époque (il y avait une rédaction en LV).
Je ne sais même plus si cet "âge d'or" a pu exister quelque part, ou si le paquet de 34 a toujours été le long supplice que c'est maintenant.
Je connais quelques profs près de la retraite qui parlent avec nostalgie de copies de ce type mais ça daterait des années 70 en lycée, en LV, dans les épreuves type bac de l'époque (il y avait une rédaction en LV).
- InvitéInvité
Celeborn a écrit:Eh bien on attend : je pense effectivement que ça peut être très intéressant !
Je veux bien expliquer comment je construis un cours, mais peut-être faudrait-il ouvrir un sujet pour ça? Je n'ai pas envie de polluer ce sujet avec un message qui n'a pas de rapport avec la construction d'un cours de Lettres...
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Will.T a écrit:Celeborn a écrit:Will.T a écrit:Parce que c'est sur la longueur des correction de copies qui fait qu'on a un matière plus dure qu'une autre !!! Vous plaisantez j'espère ?
C'est pour ça que le titre est maladroit, et qu'il faudrait dire "chronophage" ou un truc du genre, et non "+ dur", qui est effectivement inexact. Maintenant, y'a pas de quoi grimper aux rideaux non plus, si ?
je sais que j'avais écris que je ne reviendrais plus, mais se titre m'agresse, donc je n'y peux rien, et donc, je n'y peux rien non, plus mais il me fait monter au rideaux, chacun sa sensibilité.
Si ce titre est inexact, pourquoi ne pas lavoir encore changé, certains titres sont changés en 3 secondes parce qu'il y a une virgule mal placée, mais celui là, qui est inexact ne l'est pas.
Vouloir comparer des matières alors qu'on a aucune idée du travail des collègues dans les autres matières me laisse perplexe. Certe, je veux bien reconnaitre que lire des redacs de 2 pages prenne du temps quand je lis certaines copies de mes élèves où même à haute voix, je ne comprends pas le sens de ce qui est écrit. Mais quand vous corrigez vos copies, moi j'ai d'autres activités chronophages également...
j'ai suffisamment à supporter le tout venant qui m'explique que je ne fais que 18H par semaine sans en rajouter une couche ici.
Je ne vois pourtant rien d'agressif dans ce post. Le français est une matière exigeante qui demande beaucoup de temps de correction. Pour preuve, au brevet, les profs de lettres sont souvent les derniers à partir. D'ailleurs, les enseignants de lettres, maths et histoire sont convoqués au brevet et se coltinent les corrections... pas les autres, si?
De plus, pour les enseignants de lycée, les travaux écrits sont longs à lire . Cela s'applique évidemment à la philo également. Donc, dire que c'est une matière qui demande du travail, ne me semble pas être une agression contre les autres matières mais une réalité. Ma meilleure amie est prof d'eps et elle le reconnaît. Elle n'a pas de copies et c'est incontestable! Par contre, elle a une pénibilité que je ne connais pas: le bruit constant à gérer durant les cours car en eps il est difficile d'avoir le même calme qu'en classe classique; Elle a aussi le volet sécurité qui pose problème. Elle s'occupe aussi de la manutention et de la gestion du matériel et des lieux à occuper, des partenaires... Tout cet aspect que nous n'avons pas.
Donc je dirai que le français demande beaucoup de travail à côté mais que chaque matière a ses inconvénients.
- JaneMonarque
Pour moi, les inconvénients de l'enseignement des lettres sont:
- les copies (c'est looooooooooong ! ); je me suis livrée à un petit calcul tout simple: avec 4 classes de 30 élèves (la moyenne dans mon collège), 10 notes par trimestre, et 10 mn par copie (plus en réalité pour les rédactions ou les devoirs de type brevet, moins pour les dictées ou les contrôles de lecture),ça donne environ (1200 copies / trimestre * 10mn et le tout divisé par 60 pour ramener à l'heure) 200h de correction par trimestre (600h/an, ou encore 25 jours 24/24)
- le fait de les voir beaucoup (qui peut également s'avérer être un avantage en cas de classe sympathique ou agréable, travailleuse, impliquée... comment ça, je rêve ?)
- la liberté pédagogique (qui est aussi son atout majeur, c'est paradoxal, je sais) qui peut être étourdissante quand on débute
- au collège, la difficulté à motiver les troupes pour faire de la grammaire !
Les avantages ? les mêmes que les inconvénients (les copies en moins). Enseigner les lettres est pour moi une forme de challenge, mon objectif étant de les rendre moins bêtes, plus cultivés, et surtout plus enclins à s'interroger sur le sens des choses.
Très honnêtement, je pense que l'enseignement des lettres est l'enseignement non pas le plus facile, mais le plus agréable, car modulable, imprévisible, propice à la digression, à l'échange avec les élèves. Mon meilleur pote, prof de musique, en tous cas, en est convaincu, lui qui souffre le martyre avec ses 18 classes, ses centaines de copies, de bulletins, ses dizaines de conseils, de réunions... et qui ne voit ses élèves qu'une heure par semaine, ce qui est loin d'être la panacée pour les faire travailler !
- les copies (c'est looooooooooong ! ); je me suis livrée à un petit calcul tout simple: avec 4 classes de 30 élèves (la moyenne dans mon collège), 10 notes par trimestre, et 10 mn par copie (plus en réalité pour les rédactions ou les devoirs de type brevet, moins pour les dictées ou les contrôles de lecture),ça donne environ (1200 copies / trimestre * 10mn et le tout divisé par 60 pour ramener à l'heure) 200h de correction par trimestre (600h/an, ou encore 25 jours 24/24)
- le fait de les voir beaucoup (qui peut également s'avérer être un avantage en cas de classe sympathique ou agréable, travailleuse, impliquée... comment ça, je rêve ?)
- la liberté pédagogique (qui est aussi son atout majeur, c'est paradoxal, je sais) qui peut être étourdissante quand on débute
- au collège, la difficulté à motiver les troupes pour faire de la grammaire !
Les avantages ? les mêmes que les inconvénients (les copies en moins). Enseigner les lettres est pour moi une forme de challenge, mon objectif étant de les rendre moins bêtes, plus cultivés, et surtout plus enclins à s'interroger sur le sens des choses.
Très honnêtement, je pense que l'enseignement des lettres est l'enseignement non pas le plus facile, mais le plus agréable, car modulable, imprévisible, propice à la digression, à l'échange avec les élèves. Mon meilleur pote, prof de musique, en tous cas, en est convaincu, lui qui souffre le martyre avec ses 18 classes, ses centaines de copies, de bulletins, ses dizaines de conseils, de réunions... et qui ne voit ses élèves qu'une heure par semaine, ce qui est loin d'être la panacée pour les faire travailler !
- bellaciaoFidèle du forum
Le titre ne me choquait pas jusque-là, et cela me paraît dommage de l'avoir réduit à "moi j'ai des problèmes pour enseigner le français" (de discipline ? de conception des cours ?).
Il me paraissait plus intéressant que les collègues des autres matières nous expliquent, puisque c'était une question, en quoi leur matière comportait d'autres inconvénients auxquels, obnubilés par nos copies indigestes, nous n'avions pas pensé. Mais je n'ai plus tellement envie de lire cinq pages de polémiques sur le thème "on compare les matières pour dire que les autres sont des fainéants".
C'est dommage qu'un sujet puisse tourner ainsi. Cela se voyait bien que Marie56 n'était pas mal intentionnée en lisant son message.
Il me paraissait plus intéressant que les collègues des autres matières nous expliquent, puisque c'était une question, en quoi leur matière comportait d'autres inconvénients auxquels, obnubilés par nos copies indigestes, nous n'avions pas pensé. Mais je n'ai plus tellement envie de lire cinq pages de polémiques sur le thème "on compare les matières pour dire que les autres sont des fainéants".
C'est dommage qu'un sujet puisse tourner ainsi. Cela se voyait bien que Marie56 n'était pas mal intentionnée en lisant son message.
- FourseasonsGrand sage
Je n'ai pas encore tout lu mais je n'ose même pas imaginer ce qu'on pense du travail des professeurs d'économie gestion...
Je crois que le temps de travail est beaucoup plus fonction de la personnalité de l'enseignant que de la discipline. Et puis chaque discipline à ses avantages et ses inconvénients.
Diviser pour mieux régner, c'est ca ?
Je crois que le temps de travail est beaucoup plus fonction de la personnalité de l'enseignant que de la discipline. Et puis chaque discipline à ses avantages et ses inconvénients.
Diviser pour mieux régner, c'est ca ?
- ChocolatGuide spirituel
bellaciao a écrit:Le titre ne me choquait pas jusque-là, et cela me paraît dommage de l'avoir réduit à "moi j'ai des problèmes pour enseigner le français" (de discipline ? de conception des cours ?).Il me paraissait plus intéressant que les collègues des autres matières nous expliquent, puisque c'était une question, en quoi leur matière comportait d'autres inconvénients auxquels, obnubilés par nos copies indigestes, nous n'avions pas pensé. Mais je n'ai plus tellement envie de lire cinq pages de polémiques sur le thème "on compare les matières pour dire que les autres sont des fainéants".
C'est dommage qu'un sujet puisse tourner ainsi. Cela se voyait bien que Marie56 n'était pas mal intentionnée en lisant son message.
Complètement d'accord!
Je regrette de ne pas avoir pu prendre le temps de participer à ce fil hier.
J'ai l'impression qu'on accorde un peu trop d'importance au politiquement correct, dans la société actuelle; du coup, toute discussion un peu animée mais intéressante passe à la trappe. Dommage...
Et pour ma participation ici:
Je pense très clairement que la correction des copies est une tâche qui alourdit les semaines de travail des profs de Lettres, Philo et Histoire. Corriger une rédaction, un commentaire ou une dissert prend du temps (beaucoup trop, d'ailleurs, et je ne suis pas certaines que l'on s'y prenne correctement, lorsque je vois le peu de progrès que font les élèves, mais ça, c'est une autre question).
Pour le temps de préparation des cours, je ne pense pas qu'il y ait de différences notables, en revache.
Enfin, pour les actions transdisciplinaires et leur exploitation (collège au cinéma, option cinéma, histoire des arts, etc.) ces mêmes disciplines sont systématiquement sollicitées.
Si l'on fait le total, en heures investies, cela donne plus que le total pour un prof d'une autre discipline, et je vois mal comment on pourrait le contester.
Mais il n'y a pas que ça, évidemment; je disais l'autre jour à ma collègue d'EPS que je ne voudrais pas subir le stress auquel elle est exposée pendant les séances avec des collégiens; elle m'a répondu qu'elle ne supporterait pas d'avoir des copies à corriger et d'être enfermée dans une salle.
Bref, chaque discipline comporte des avantages et des inconvénients, et nous faisons nos choix en fonction de nos goûts et nos personnalités respectives, aussi; personne ne nous force à aller dans un sens ou dans un autre, non?
_________________
- sabethNiveau 6
La question posée est véritablement intéressante, dommage qu'elle ait tourné vers la question de savoir quelle matière représente le plus de travail pour le professeur (et aux cris d'orfraie qu'une telle comparaison suppose!)
Je vais cependant essayer d'y apporter ma contribution, car j'ai souvent réfléchi à cette question: impossible de faire autrement devant l'ampleur de la tâche...(je parle là de notre premier contact, lorsque nous commençons à enseigner, avec une copie d'élève: on se demande véritablement, devant certaines copies, par quoi commencer...)
Bon, ce qui suit est bien entendu un point de vue tout à fait subjectif!
Enseigner le français me paraît donc effectivement difficile, pour plusieurs raisons qui se recoupent:
- des raisons générales: le français est la base de tout travail écrit, le langage utilisé quotidiennement. Sa mauvaise compréhension, et sa mauvaise maîtrise entraînent des problèmes multiples, que ce soit dans l'institution scolaire - comprendre une consigne, rédiger une réponse, lire un document - et dans la vie future de nos élèves. Nous le savons bien, et nous savons donc à quel point notre responsabilité est lourde. Enfin, ceci est peut-être tout à fait personnel!
De plus, face à certains élèves, on sait bien qu'il est trop tard, ou plutôt que les moyens dont nous disposons ne nous permettrons pas de le remettre à niveau. J'ai par exemple dans une de mes classes de 4e, la plus difficile - et c'est bien entendu lié! - un certain nombre d'élèves illettrés.
- des raisons que je nommerai "normatives": la grammaire, surtout, est fortement normée et normative. Nous devons transmettre la langue juste, la norme de la langue, la règle. Puisque, comme on le sait, les élèves sont de manière générale en crise avec l'autorité - et c'est un mal d'époque, la perte de l'autorité - enseigner l'autorité de la langue est difficile. Il faut montrer sans cesse l'intérêt de respecter les règles - que ce soit dans la langue ou dans d'autres contextes. (Ceci dit, cette difficulté se retrouve dans d'autres matières).
- des raisons sociétales et contextuelles: qu'on le veuille ou non, l'époque est davantage tournée vers la culture visuelle que la culture écrite - d'ailleurs, la culture visuelle de nos élèves est, quoiqu'on en croit ou dise, aussi mauvaise que leur culture écrite : allez leur faire observer un tableau ou une publicité, par exemple, il ne verront pas la moitié et ne saurons pas analyser. Ou alors, si culture écrite il y a, elle est très différente de celle que nous avons connue, qui était essentiellement livresque. Il est donc, je trouve, extrêmement difficile d'enseigner la patience que demande toute lecture de texte un peu long, l'attention voulue par un relevé précis dans un texte...
Nos élèves ont du mal à faire le chemin difficile qu'impose la distance d'un texte d'une autre époque. On y arrive, cependant - j'ai ainsi travaillé Rabelais avec des élèves plutôt faibles - mais comme cela demande de l'énergie!
- des raisons dues à la matière elle-même: en très peu d'heures, nous devons transmettre la littérature, la grammaire, l'orthographe, le vocabulaire, en travaillant la compréhension écrite et orale, l'expression écrite et orale, l'histoire des arts, un peu de méthodologie. Et transmettre rien de moins qu'une "culture humaniste"!! Il est très concrètement difficile, voire impossible, de tenir de tels objectifs avec les horaires matière dont nous disposons. (Et pour ma part, ne jamais parvenir au bout des objectifs fixés, ça me déprime). Qui plus est, il est aussi extrêmement difficile d'articuler ces différentes composantes de la matière "français" de manière satisfaisante (et les programmes ne nous y aident pas toujours, je trouve).
- des raisons que je nommerais "logistiques", beaucoup plus prosaïques : nous travaillons avec des textes, la plupart du temps. Qui dit texte dit supports. Or, nos manuels ne sont souvent pas corrects (hormis quelques exceptions, bien entendu). De plus, rares sont les manuels qui permettent de travailler toutes les composantes de la matière (voir raison ci-dessus) Il nous faut donc photocopier, arranger, chercher, réfléchir à un agencement correct...Tout ceci prend du temps (de manière très concrète parfois: photocopies, découpages, collages me prennent parfois une demi-heure par jour!)
A cela, j'ajouterai la gestion des livres: livres utilisés dans une séquence, à distribuer (que de cartons lourds portés! que d'élèves auquel il faut courir après pour livre non rendu!). S'ils n'existent pas en série, il faut les commander (et alors, dilemme: les faire chercher par les élèves à la librairie, au risque de ne pas les avoir pour le cours? Avancer l'argent?) On y ajoute les lectures cursives (encore une série de plus, multiplié par quatre classes...)
Dans cette catégorie j'ajouterais tout ce qui concerne l'organisation des sorties scolaires (musées, expositions, théâtre, etc.), extrêmement chronophage.
Ceci dit, parmi ces raisons, les collègues d'autres matières se retrouveront sans doute. J'aurai pu y ajouter la longueur des copies - effectivement, c'est long! - mais cela a déjà suffisamment été souligné.
Je vais cependant essayer d'y apporter ma contribution, car j'ai souvent réfléchi à cette question: impossible de faire autrement devant l'ampleur de la tâche...(je parle là de notre premier contact, lorsque nous commençons à enseigner, avec une copie d'élève: on se demande véritablement, devant certaines copies, par quoi commencer...)
Bon, ce qui suit est bien entendu un point de vue tout à fait subjectif!
Enseigner le français me paraît donc effectivement difficile, pour plusieurs raisons qui se recoupent:
- des raisons générales: le français est la base de tout travail écrit, le langage utilisé quotidiennement. Sa mauvaise compréhension, et sa mauvaise maîtrise entraînent des problèmes multiples, que ce soit dans l'institution scolaire - comprendre une consigne, rédiger une réponse, lire un document - et dans la vie future de nos élèves. Nous le savons bien, et nous savons donc à quel point notre responsabilité est lourde. Enfin, ceci est peut-être tout à fait personnel!
De plus, face à certains élèves, on sait bien qu'il est trop tard, ou plutôt que les moyens dont nous disposons ne nous permettrons pas de le remettre à niveau. J'ai par exemple dans une de mes classes de 4e, la plus difficile - et c'est bien entendu lié! - un certain nombre d'élèves illettrés.
- des raisons que je nommerai "normatives": la grammaire, surtout, est fortement normée et normative. Nous devons transmettre la langue juste, la norme de la langue, la règle. Puisque, comme on le sait, les élèves sont de manière générale en crise avec l'autorité - et c'est un mal d'époque, la perte de l'autorité - enseigner l'autorité de la langue est difficile. Il faut montrer sans cesse l'intérêt de respecter les règles - que ce soit dans la langue ou dans d'autres contextes. (Ceci dit, cette difficulté se retrouve dans d'autres matières).
- des raisons sociétales et contextuelles: qu'on le veuille ou non, l'époque est davantage tournée vers la culture visuelle que la culture écrite - d'ailleurs, la culture visuelle de nos élèves est, quoiqu'on en croit ou dise, aussi mauvaise que leur culture écrite : allez leur faire observer un tableau ou une publicité, par exemple, il ne verront pas la moitié et ne saurons pas analyser. Ou alors, si culture écrite il y a, elle est très différente de celle que nous avons connue, qui était essentiellement livresque. Il est donc, je trouve, extrêmement difficile d'enseigner la patience que demande toute lecture de texte un peu long, l'attention voulue par un relevé précis dans un texte...
Nos élèves ont du mal à faire le chemin difficile qu'impose la distance d'un texte d'une autre époque. On y arrive, cependant - j'ai ainsi travaillé Rabelais avec des élèves plutôt faibles - mais comme cela demande de l'énergie!
- des raisons dues à la matière elle-même: en très peu d'heures, nous devons transmettre la littérature, la grammaire, l'orthographe, le vocabulaire, en travaillant la compréhension écrite et orale, l'expression écrite et orale, l'histoire des arts, un peu de méthodologie. Et transmettre rien de moins qu'une "culture humaniste"!! Il est très concrètement difficile, voire impossible, de tenir de tels objectifs avec les horaires matière dont nous disposons. (Et pour ma part, ne jamais parvenir au bout des objectifs fixés, ça me déprime). Qui plus est, il est aussi extrêmement difficile d'articuler ces différentes composantes de la matière "français" de manière satisfaisante (et les programmes ne nous y aident pas toujours, je trouve).
- des raisons que je nommerais "logistiques", beaucoup plus prosaïques : nous travaillons avec des textes, la plupart du temps. Qui dit texte dit supports. Or, nos manuels ne sont souvent pas corrects (hormis quelques exceptions, bien entendu). De plus, rares sont les manuels qui permettent de travailler toutes les composantes de la matière (voir raison ci-dessus) Il nous faut donc photocopier, arranger, chercher, réfléchir à un agencement correct...Tout ceci prend du temps (de manière très concrète parfois: photocopies, découpages, collages me prennent parfois une demi-heure par jour!)
A cela, j'ajouterai la gestion des livres: livres utilisés dans une séquence, à distribuer (que de cartons lourds portés! que d'élèves auquel il faut courir après pour livre non rendu!). S'ils n'existent pas en série, il faut les commander (et alors, dilemme: les faire chercher par les élèves à la librairie, au risque de ne pas les avoir pour le cours? Avancer l'argent?) On y ajoute les lectures cursives (encore une série de plus, multiplié par quatre classes...)
Dans cette catégorie j'ajouterais tout ce qui concerne l'organisation des sorties scolaires (musées, expositions, théâtre, etc.), extrêmement chronophage.
Ceci dit, parmi ces raisons, les collègues d'autres matières se retrouveront sans doute. J'aurai pu y ajouter la longueur des copies - effectivement, c'est long! - mais cela a déjà suffisamment été souligné.
- blancheExpert
Je viens de lire tout ce post, intéressant je trouve. Je suis totalement d'acoord, entre autres, avec Celeborn et Audrey.
J'ajouterai simplement que depuis deux ans, je n'enseigne que le latin et n'ai donc plus de rédactions à corriger. Eh bien mes week-end ont changé! J'ai bien plus de temps pour ma famille et pour moi, et j'apprécie! Et je pense faire mon travail de prof de latin sérieusement! Je rejoins tous ceux qui pensent que le temps de correction est plus important en français que dans les autres matières (cf le brevet par exemple!!!), et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse dire le contraire. Je précise que je parle en tant que conjointe d'un prof de physique qui a enseigné en collège! Mon mari faisait bien son boulot, mais c'est un fait que cela lui prenait moins de temps que moi, au final. En aucun cas cela ne signifie que les profs de sciences sont des fainéants.
J'ajouterai simplement que depuis deux ans, je n'enseigne que le latin et n'ai donc plus de rédactions à corriger. Eh bien mes week-end ont changé! J'ai bien plus de temps pour ma famille et pour moi, et j'apprécie! Et je pense faire mon travail de prof de latin sérieusement! Je rejoins tous ceux qui pensent que le temps de correction est plus important en français que dans les autres matières (cf le brevet par exemple!!!), et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse dire le contraire. Je précise que je parle en tant que conjointe d'un prof de physique qui a enseigné en collège! Mon mari faisait bien son boulot, mais c'est un fait que cela lui prenait moins de temps que moi, au final. En aucun cas cela ne signifie que les profs de sciences sont des fainéants.
- PiliGrand sage
Loise a écrit:Je n'ai pas encore tout lu mais je n'ose même pas imaginer ce qu'on pense du travail des professeurs d'économie gestion...
Je crois que le temps de travail est beaucoup plus fonction de la personnalité de l'enseignant que de la discipline. Et puis chaque discipline à ses avantages et ses inconvénients.
Diviser pour mieux régner, c'est ca ?
J'ai travaillé dans un lycée technologique, et je pense qu'il est plus "facile" d'être prof de lettres en STG que prof d'éco gestion.
Certains souhaitent ouvrir le débat sur le sujet mais ...à la lecture de ce fil, tout a déjà été dit, on a l'impression qu'un grand nombre de profs de français considérent que leur matière est la plus difficile à enseigner...Le dialogue ne semble pas ouvert...Quand on parle de voyages dans lesquels on peut s'investir, on te répond que "ce n'est pas obligatoire" ...Vous croyez que ça donne envie d'échanger ? chacun défend sa boutique, c'est assez pitoyable .
Personnellement, je n'ai aucune envie de me justifier sur mon travail et encore moins avec des collègues ,
Oui ça dépend des personnalités, j'en connais des profs de lettres au collège, qui ne veulent pas prendre de 3ème...(devinez pourquoi ? !!!!.... )Effectivement prof de français au collège en 3ème représente une pression supplémentaire mais il reste bien d'autres niveaux ...
- PiliGrand sage
blanche a écrit: Je rejoins tous ceux qui pensent que le temps de correction est plus important en français que dans les autres matières (cf le brevet par exemple!!!), et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse dire le contraire.
Je n'ai lu personne dire le contraire. Mais ...le travail d'un enseignant ne se limite pas aux corrections.
Avez-vous déjà pensé aux collègues de langues qui enregistrent leurs élèves (mp3, audacity ...) et qui ensuite doivent réécouter un à un les productions des élèves, relever et corriger les fautes , vous êtes-vous dit que ça aussi ça pouvait prendre beaucoup de temps ?
Je ne pense pas !
Il y a de la part de certains un côté nombriliste assez difficile à avaler ...heureusement tous ne sont pas comme ça ...
S'il y a bien un endroit où je ne pensais pas me sentir prof d'une sous-matière, c'était bien ici ...ben non, on te le rappelle encore ..
- blancheExpert
Pili a écrit:blanche a écrit: Je rejoins tous ceux qui pensent que le temps de correction est plus important en français que dans les autres matières (cf le brevet par exemple!!!), et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse dire le contraire.
Je n'ai lu personne dire le contraire. Mais ...le travail d'un enseignant ne se limite pas aux corrections.
Certes! Nous disons simplement qu'en français, elles sont particulièrement pénibles, plus que dans d'autres matières!Avez-vous déjà pensé aux collègues de langues qui enregistrent leurs élèves (mp3, audacity ...) et qui ensuite doivent réécouter un à un les productions des élèves, relever et corriger les fautes , vous êtes-vous dit que ça aussi ça pouvait prendre beaucoup de temps ?
Je ne pense pas !
Il y a de la part de certains un côté nombriliste assez difficile à avaler ...heureusement tous ne sont pas comme ça ...
S'il y a bien un endroit où je ne pensais pas me sentir prof d'une sous-matière, c'était bien ici ...ben non, on te le rappelle encore ..
Tu es prof de quoi, Pili?
Je répète que mon mari est prof de sciences physiques, et je n'ai jamais dit ni pensé que les sciences étaient une sous-matière! De même d'ailleurs pour toutes les disciplines enseignées!
Ce n'est pas parce qu'on CONSTATE que le temps de correction est plus long en français qu'on dénigre les autres matières! :shock:
- PiliGrand sage
Prof de LV , Blanche.
On est d'accord Blanche, je ne pense pas que tu dénigres les autres matières mais il y a 9 pages pour ce topic !...
Sur le temps de correction d'une copie, je pense que c'est encore discutable tu vois...pas en 3ème ni en 1ère, mais à d'autres niveaux, en creusant un peu , on pourrait avoir des surprises...
On est d'accord Blanche, je ne pense pas que tu dénigres les autres matières mais il y a 9 pages pour ce topic !...
Sur le temps de correction d'une copie, je pense que c'est encore discutable tu vois...pas en 3ème ni en 1ère, mais à d'autres niveaux, en creusant un peu , on pourrait avoir des surprises...
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