Re: [TICE] Le fil pour parler de Twitter, Netvibes, forums, blogs et sites dans votre pratique professionnelle

Y@nn a écrit:
Mais mon expérience personnelle m’amène à une conclusion inverse ! Mon développement intellectuel suit - je l’espère - un cours normal

Selon moi, l’idée est la suivante : qu’est-ce que l’informatique apporte que le papier ne permet pas ?
Un exemple :
Je me suis rendu compte récemment qu’utiliser Le Petit Robert physique m’était devenu pénible : l’article est d’un seul tenant, en noir et blanc, en caractères trop petits, etc. Inversement, la version numérique me permet de lire l’article sur toute l’étendue d’une seule page, l’article prend donc l’espace que des raisons éditoriales et économiques restreignent habituellement, il a des liens qui me permettent de revenir aisément en arrière ou d’accéder à un synonyme, antonyme, etc., etc.
En somme, la version numérique s’utilise plus rapidement, et est plus lisible.

Pour donner encore un peu plus dans l’ode numérique, j’ajouterai que la version iPhone me permet d’emporter aisément avec moi le Robert (mais aussi Le Littré ou le TLFi) avec un ou plusieurs livres (alors que par le passé, je n’apportais que rarement tout cela...). Je précise : des livres en papier, avec de la colle qui sèche et casse, et une encre qui s’efface, parce que j’aime lire les livres et non les versions numériques

Bip ! Hors sujet. On parle des apprentissages, pas d'un adulte ayant déjà toutes les bases nécessaires et toutes les connexions qui vont bien dans son cerveau. Moi aussi ,je sais utiliser un dico en ligne. Pourtant, on ne me l'a jamais appris à l'école. En revanche, on m'a appris à lire, et ça m'a bien servi depuis !

Pardon, je pensais que le titre était "Le fil pour parler de Twitter, Netvibes, forums, blogs et sites dans votre pratique professionnelle". Ma pratique professionnelle impliquant ma personne, je me suis senti autorisé à en parler.
Bon, tel que je te parle, j'ai revêtu mon cilice.
En tout cas, je recommande à mes élèves l'usage de tels dictionnaires, du moins à ceux qui ont une machine, et qui sont très économes de leur temps. bounce

Y@nn a écrit:

Chocolat a écrit:Ce qui est très contesté, en revanche, c'est le "tout machine" au niveau des apprentissages, donc dans une pratique généralisée de la machine qui remplacerait le crayon, les notes manuscrites, les livres, etc.

Mais le "tout machine" n'existe pas ! Pour moi, il ne s'agira jamais de remplacer l'un par l'autre, mais de déterminer ce qui permet au mieux de diffuser un savoir. De toute façon - et quelle que soit ma fascination pour les machines - je ne supporte pas d'avoir un truchement (un ordinateur essentiellement) entre moi et l'élève.

D'ailleurs, il faut lire Umberto Eco (N'espérez pas vous débarrasser des livres).

Quel type de savoir?
Et diffusé dans quel but, et à partir de quel âge?
Puis moi je parlais d'apprentissages, pas de diffusion de savoirs; ce n'est pas la même chose.
Et à ce propos, l'on comment l'erreur de "mettre la charrue avant les boeufs", en ouvrant la porte de l'informatique trop tôt.

Y@nn a écrit:Pardon, je pensais que le titre était "Le fil pour parler de Twitter, Netvibes, forums, blogs et sites dans votre pratique professionnelle". Ma pratique professionnelle impliquant ma personne, je me suis senti autorisé à en parler.
Bon, tel que je te parle, j'ai revêtu mon cilice.
En tout cas, je recommande à mes élèves l'usage de tels dictionnaires, du moins à ceux qui ont une machine, et qui sont très économes de leur temps.

Je crois qu'il faut bien distinguer la pratique professionnelle personnelle des pratiques dans la classe, parce que nous risquons de tout mélanger.

Nous ne pouvons pas nous mettre à la place de nos élèves; nous pouvons les observer et leur proposer des méthodes d'apprentissages efficaces.

Chocolat a écrit:
Quel type de savoir?
Et diffusé dans quel but, et à partir de quel âge?
Puis moi je parlais d'apprentissages, pas de diffusion de savoirs; ce n'est pas la même chose.
Et à ce propos, l'on comment l'erreur de "mettre la charrue avant les boeufs", en ouvrant la porte de l'informatique trop tôt.

Quel savoir ? Mais celui qui est censé être transmis d'après un programme donné à un âge donné !

Quant à la porte de l'informatique, elle est déjà ouverte, et les bœufs sont déjà là ! Very Happy

Chocolat a écrit:
Je crois qu'il faut bien distinguer la pratique professionnelle personnelle des pratiques dans la classe, parce que nous risquons de tout mélanger.

Disons que l'évolution de mes pratiques personnelles influe sur ma pratique professionnelle. En observant mes élèves, je suis amené également à modifier mon point de vue.

Y@nn a écrit:

Disons que l'évolution de mes pratiques personnelles influe sur ma pratique professionnelle. En observant mes élèves, je suis amené également à modifier mon point de vue.

Sauf que tu prends l'exemple de ton expérience d'adulte pour nier les méfaits de l'utilisation excessive et prématurée de l'outil informatique auprès des élèves.

Tu parles de "l'utilisation excessive et prématurée de l'outil informatique auprès des élèves", mais il me semble que s'il y a excès - comme l'a dit quelqu'un plus haut - alors c'est l'excès le problème, pas l'outil. Tu ajoutes que c'est prématuré, mais si je colle entre les mains d'un enfant un iPod et que je lui dis : "Voilà, ce n'est pas pour écouter Beyoncé en te bousillant les tympans ou faire des jeux débiles, mais pour écouter des Podcasts, utiliser tel dictionnaire ou telle application d'apprentissage", je ne pense pas qu’il y ait méfait. Et il n’est pas question que ledit enfant fasse de cet objet une divinité pour laquelle il sacrifiera des siècles d’imprimerie. Il y a complémentarité.

Je m'incruste...

je suis en train de corriger le dernier DM de mes S ; toutes les copies envoyées sur mail par l'ENT... et hop, je les renvoie directement aux élèves quand c'est corrigé (et pas de copie perdue !)
Et ils apprennent à utiliser un traitement de texte (pas si évident que ça pour eux)

Y@nn a écrit:Tu parles de "l'utilisation excessive et prématurée de l'outil informatique auprès des élèves", mais il me semble que s'il y a excès - comme l'a dit quelqu'un plus haut - alors c'est l'excès le problème, pas l'outil. Tu ajoutes que c'est prématuré, mais si je colle entre les mains d'un enfant un iPod et que je lui dis : "Voilà, ce n'est pas pour écouter Beyoncé en te bousillant les tympans ou faire des jeux débiles, mais pour écouter des Podcasts, utiliser tel dictionnaire ou telle application d'apprentissage", je ne pense pas qu’il y ait méfait. Et il n’est pas question que ledit enfant fasse de cet objet une divinité pour laquelle il sacrifiera des siècles d’imprimerie. Il y a complémentarité.

Quel âge, l'enfant?

ysabel a écrit:Je m'incruste...

je suis en train de corriger le dernier DM de mes S ; toutes les copies envoyées sur mail par l'ENT... et hop, je les renvoie directement aux élèves quand c'est corrigé (et pas de copie perdue !)
Et ils apprennent à utiliser un traitement de texte (pas si évident que ça pour eux)

C'est super!
Mais je suppose que tu ne proposes pas ce genre d'exercice à des gamins de CM1 ou de 6e en difficulté...

Je ne suis pas dans un établissement où l'on distribue des iPads à tout va. Tout ce que je peux faire, avec mes élèves, c'est leur dire quand ils en ont un qu'ils peuvent l'utiliser pour apprendre du vocabulaire ou de la conjugaison, entre autres.

Ma fille aînée va rentrer en sixième l'année prochaine ; je lui ai donné un iPod touch que je n'utilisais plus. Elle écoute de la musique, fais quelques jeux, mais l'utilise essentiellement pour des applications comme Antidote ou Le Dixel. Elle apprécie tout particulièrement certains podcasts ou "émissions" en provenance d'iTunes U notamment sur Versailles et Marie-Antoinette.

Y@nn a écrit:Je ne suis pas dans un établissement où l'on distribue des iPads à tout va. Tout ce que je peux faire, avec mes élèves, c'est leur dire quand ils en ont un qu'ils peuvent l'utiliser pour apprendre du vocabulaire ou de la conjugaison, entre autres.

Ma fille aînée va rentrer en sixième l'année prochaine ; je lui ai donné un iPod touch que je n'utilisais plus. Elle écoute de la musique, fais quelques jeux, mais l'utilise essentiellement pour des applications comme Antidote ou Le Dixel. Elle apprécie tout particulièrement certains podcasts ou "émissions" en provenance d'iTunes U notamment sur Versailles et Marie-Antoinette.

Et?
Ce que tu me dis en tant que parent ne m'informe pas sur la manière de laquelle ta fille a appris à lire et à écrire à l'école, ni sur le temps consacré aux pratiques pédagogiques comprenant l'utilisation de l'outil informatique en général, en encore moins sur la plus value de l'utilisation de facebook.

Puis j'insiste, mais je redis que nous ne pouvons pas généraliser à partir de notre cas personnel, que ce soit en tant qu'utilisateur ou en tant que prescripteur.

Bref, je ne suis pas contre les expérimentations, j'en fais moi-même, mais je déplore le fait que l'on se jette à corps perdu dans l'exploitation excessive et injustifiée de l'outil informatique dans le cadre scolaire, et ce au détriment des élèves.

Chocolat a écrit:Et?
Ce que tu me dis en tant que parent ne m'informe pas sur la manière de laquelle ta fille a appris à lire et à écrire à l'école, ni sur le temps consacré aux pratiques pédagogiques comprenant l'utilisation de l'outil informatique en général, en encore moins sur la plus value de l'utilisation de facebook.

Comment veux-tu qu'elle ait appris à lire et à écrire à ton avis ?

J'avoue que je ne me suis jamais demandé si les enfants devaient apprendre à lire ou à écrire avec un ordinateur au sortir de la maternelle...

Je me borne simplement à souligner l'apport de l'ordinateur chez des enfants qui savent déjà lire et écrire. Quant à Facebook, on ne va pas en faire une obsession. À dire vrai, je m'en contrefiche de Facebook. Je l'utilise tout à fait occasionnellement pour dire "Bonjour, les élèves. Aujourd'hui, vous pouvez lire ceci, voir cela, écouter ceci, etc. Bon dimanche (ou mercredi ou ce que vous voulez)". Tu ne penses quand même pas que c'est la pierre angulaire de mon boulot, sacrifiant tout le reste sur l'autel de l'innovation pédagogique ? Very Happy

Y@nn a écrit:
Comment veux-tu qu'elle ait appris à lire et à écrire à ton avis ?

Je ne le sais pas, justement; d'où ma question.

Y@nn a écrit:

J'avoue que je ne me suis jamais demandé si les enfants devaient apprendre à lire ou à écrire avec un ordinateur au sortir de la maternelle...

Et bien je crois qu'il serait très utile de se la poser, cette question; parce que l'encouragement de l'utilisation de l'ordinateur à tout va et trop tôt porte préjudice à la qualité des apprentissages. Et ce n'est pas moi qui le dis, mais les experts en neurosciences.

Y@nn a écrit:

Je me borne simplement à souligner l'apport de l'ordinateur chez des enfants qui savent déjà lire et écrire. Quant à Facebook, on ne va pas en faire une obsession. À dire vrai, je m'en contrefiche de Facebook. Je l'utilise tout à fait occasionnellement pour dire "Bonjour, les élèves. Aujourd'hui, vous pouvez lire ceci, voir cela, écouter ceci, etc. Bon dimanche (ou mercredi ou ce que vous voulez)". Tu ne penses quand même pas que c'est la pierre angulaire de mon boulot, sacrifiant tout le reste sur l'autel de l'innovation pédagogique ?

Tu me rassures.

Il me semble que c'est ce qu'il dit pourtant depuis le début Wink

Chocolat a écrit:

ysabel a écrit:Je m'incruste...

je suis en train de corriger le dernier DM de mes S ; toutes les copies envoyées sur mail par l'ENT... et hop, je les renvoie directement aux élèves quand c'est corrigé (et pas de copie perdue !)
Et ils apprennent à utiliser un traitement de texte (pas si évident que ça pour eux)

C'est super!
Mais je suppose que tu ne proposes pas ce genre d'exercice à des gamins de CM1 ou de 6e en difficulté...

non, je suis au lycée ! Wink

Les outils numériques peuvent également servir de support à des situations de communications "réelles" et être utilisés par des enseignants pour concourir à l'acquisition des apprentissages fondamentaux.

Je prends un exemple (et je sens d'avance qu'il va en faire sauter en l'air plus d'un) : l'utilisation de Twitter par une classe de CP de Dunkerque.
http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/?p=71

Comme cela a déjà été dit plus haut, les outils numériques doivent être au service de la pédagogie, du développement de l'esprit critique et de l'autonomie des élèves.

Et comme Y@nn l'a dit, qu'est ce que ça fait gagner comme temps !

milasaintanne a écrit:
Je prends un exemple (et je sens d'avance qu'il va en faire sauter en l'air plus d'un) : l'utilisation de Twitter par une classe de CP de Dunkerque.
http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/?p=71

je vois pas pourquoi on sauterait en l'air.

Je ne vois pas non plus ce que cet article prouve, sinon qu'un prof motivé dit du bien d'un truc qu'il a mis en place, ce qui est quand même attendu… En signalant que ça a déstabilisé sa leçon de maths quand même, et que c'est peut-être illégal.

Un autre lien, sinon, en stock ? Sleep

Celeborn a écrit:

milasaintanne a écrit:
Je prends un exemple (et je sens d'avance qu'il va en faire sauter en l'air plus d'un) : l'utilisation de Twitter par une classe de CP de Dunkerque.
http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/?p=71

je vois pas pourquoi on sauterait en l'air.

Je ne vois pas non plus ce que cet article prouve, sinon qu'un prof motivé dit du bien d'un truc qu'il a mis en place, ce qui est quand même attendu… En signalant que ça a déstabilisé sa leçon de maths quand même, et que c'est peut-être illégal.

Un autre lien, sinon, en stock ?

Moi, je suis un peu lourde pour sauter en l'air. J'ai plutôt envie de laisser retomber, lourdement, mes bras. Avec un grand découragement à l'idée de toute cette énergie prise pour habituer les enfants à "laisser tomber ce qu'ils font pour foncer sur la communication immédiate", "dicter à l'adulte" et je ne sais plus quoi. Ca me rend triste, voilà. Et le pauvre instit s'inquiète : n'est-il pas, là, encore, trop frontal ? Ne pourrait-il pas encore plus désorganiser les choses en laissant les mômes patauger ? Sad

milasaintanne a écrit:
Les outils numériques peuvent également servir de support à des situations de communications "réelles" et être utilisés par des enseignants pour concourir à l'acquisition des apprentissages fondamentaux.

Je prends un exemple (et je sens d'avance qu'il va en faire sauter en l'air plus d'un) : l'utilisation de Twitter par une classe de CP de Dunkerque.
http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/?p=71

Sauf que la situation de communication réelle se passe des outils numériques dans le processus d'acquisition des apprentissages fondamentaux.

Et aucune étude ne prouve le caractère indispensable, ni même l'utilité du numériques dans ce contexte; bien au contraire.

Sauf que la situation de communication réelle se passe des outils numériques dans le processus d'acquisition des apprentissages fondamentaux.

Qui a dit le contraire ? Yann ?
Complément, prolongement, ça ne te dit déjà plus rien ?
Si on va par là, on n'a pas besoin non plus de feuilles ni d'un stylo pour communiquer en situation réelle. C'est aussi un fait. L'oral seul peut suffire pour ça. D'ailleurs c'est ce que faisaient les grands philosophes athéniens. Militons donc énergiquement pour la suppression immédiate des feuilles et des stylos si aliénants ... La situation de communication réelle se passe de tel outil dans le processus d'acquisition des apprentissages fondamentaux. D'autres prétendent au contraire que l'écrit est le plus important que l'oral pour faire passer de tels savoirs. Mince, alors si l'écrit peut se suffire, pourquoi perdre son temps avec l'oral ? on peut donc pester contre tous ces échanges et débats stériles en classe qui ne sont que perte de temps alors ? Ah ? On n'est pas obligé de choisir entre oral et écrit ? On peut les deux ? D'accord ... en revanche on ne peut pas aussi tester par le numérique, dans ce cas il faut obligatoirement choisir, c'est vrai ...
Je n'ai pas compris pourquoi, mais il parait ... Ce doit être vrai.
Ecrire sur internet grille le cerveau, nous en savons quelque chose, nous autres qui venons sur Néo. Dès qu'on appuie sur une touche, splash, c'est deux neurones en moins.

Je ne connais pas les pratiques de Yann, je n'ai même jamais mis un orteil sur Facebook pas plus que sur Tweeter, et je n'en ai ni besoin, ni envie, mais il ne me viendrait pas à l'idée d'attaquer sans raison les pratiques d'un collègue sans même les connaitre vraiment ou en les caricaturant volontairement et ce sur des pages entières. A moins de penser que Yann est assez con pour persister dans une pratique complémentaire qui ne donne aucun résultat. Et même s'il devait trouver que ça apporte un vrai plus, tant qu'une équipe de savants équipés de scaphandre ne viendra pas dans sa classe mesurer scientifiquement le nombre de neurones et les acquis des élèves, sa parole n'aura aucune valeur. Il ne se rend pas compte, le pauvre, que ses élèves régressent et que son truc n'apporte rien ? C'est bien triste ...

Serge a écrit:Ecrire sur internet grille le cerveau, nous en savons quelque chose, nous autres qui venons sur Néo. Dès qu'on appuie sur une touche, splash, c'est deux neurones en moins.

Ah ! Eh bien voilà ! bientôt je ne vais plus avoir assez de neurones pour écr...

à Serge

Pourquoi cette focalisation sur Yann?
Et pourquoi proposition de supprimer les feuilles et le stylo?
Enfin, pourquoi parler d'attaques des pratiques sans connaître?

Je dis qu'il n'y a pas d'étude fiable qui démontre le fait que l'utilisation de l'outil informatique favorise l'acquisition des apprentissages fondamentaux, bien au contraire.
Je dis aussi d'autres choses, que tu n'as de toute évidence pas lues, pour réagir de la sorte.

Bref... heu

Ruthven a écrit:

Igniatius a écrit:

Bonjour,
Il y a aussi des philosophes comme Paul Ariès qui répètent à l'envi que toutes les études américaines et européennes montrent que le développement intellectuel par les écrans est très dégradé comparé à celui par le livre et l'écrit : ils y voient même un recul considérable de la créativité, de la capacité de concentration et de celle d'action.

Voir aussi ce que raconte Stiegler, qui ne pense pas tant contre qu'à la hauteur des mutations technologiques :

http://skhole.fr/lecture-de-prendre-soin-de-bernard-stiegler

Ardu mais lumineux, merci !

C'est bien ce que je pense :le ver est dans le fruit avec cette volonté d'utiliser ces outils et de les banaliser.
Apprenons-leur d'abord l'esprit critique : et que dire des nombreux enfants dont les parents, à juste titre, refusent d'ouvrir un compte fb ??
Ce seront les plus protégés.

J'ai l'impression que certains mélangent tout et caricaturent tout un peu volontairement.
Déjà il a fallu que Yann explique sans cesse que ce qu'il faisait n'était qu'un complément, eh bien sur des pages j'ai lu des réponses comme s'il en faisait une pratique exclusive. Il s'échinait en vain à réexpliquer des choses qui ne semblaient pas lues ou volontairement ignorées. Et effectivement, certaines façons de lui poser des questions ou de balancer certaines remarques en suivant peuvent faire penser à des attaques, à de l'ironie, avec une pointe d'acharnement. Si j'ai mal interprété la conversation prise en cours de route et si cela était à mille lieux de vos intentions et de votre état d'esprit, tant mieux.