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- InvitéInvité
A répondre à la question du brevet !
- CelebornEsprit sacré
Jean a écrit:
Question naïve : ça sert à quoi, au juste, relever un champ lexical ?
C'est comme tout outil d'analyse : ça sert quand ça a un intérêt. J'étudie un extrait du Horla : bah relever le champ lexical de la peur, c'est un premier pas intéressant vers le fantastique. On n'en restera pas là, évidemment, mais au moins on a un peu délimité où l'on est.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- JeanNiveau 8
Lornet a écrit:A répondre à la question du brevet !
Bene bene respondere!
Dignus est intrare
in nostro docto corpore !
- EthelindaNiveau 4
Merci à tous pour vos réponses !
Ma tutrice trouverait certainement ça génial si je faisais ce qu'a décrit Serge. Je dois donc apprendre à être une bonne accompagnatrice de colonie de vacances... (parce que l'école est aussi un lieu où l'on s'amuse, je cite approximativement)
Sinon, je constate donc que j'ai les mêmes élèves que Lornet (qu'on les a tous ? :lol: )
Ma tutrice trouverait certainement ça génial si je faisais ce qu'a décrit Serge. Je dois donc apprendre à être une bonne accompagnatrice de colonie de vacances... (parce que l'école est aussi un lieu où l'on s'amuse, je cite approximativement)
Sinon, je constate donc que j'ai les mêmes élèves que Lornet (qu'on les a tous ? :lol: )
- bellaciaoFidèle du forum
Jean a écrit:bellaciao a écrit:Je procède exactement de la même manière que le décrit Celeborn et plusieurs d'entre vous, avec parfois, quand cela peut passer, quelques touches perso :
- en grammaire, je pars d'un exercice de "découverte" (repérage plutôt) au tableau avec quelques phrases. Il arrive qu'au cours de la leçon je leur fasse inventer des phrases d'exemple.
- en lecture, je projette la leçon au tableau numérique, ou je me sers du texte projeté pour faire un relevé de champ lexical, par exemple (on surligne en fluo avec le doigt).
Question naïve : ça sert à quoi, au juste, relever un champ lexical ?
La question est-elle vraiment naïve ? Cela sert quand un ensemble de mots relevant d'une même notion apporte un éclairage sur le texte.
Je donne un exemple : dans le texte de Primo Levi sur l'arrivée dans le camp de concentration, je fais relever aux élèves les notations (je ne dis même pas "champ lexical" à chaque fois) visuelles et auditives pour témoigner du changement d'atmosphère (les hommes devenant des ombres, la peur qui s'installe... dans un silence de mort, après les aboiements barbares des SS).
Ce n'est pas une recherche que je fais à chaque fois. Ai-je involontairement usé d'une terminologie IUFMesque ? Je pensais que "champ lexical" et "champ sémantique" étaient des expressions consacrées dans les études de lettres.
- JeanNiveau 8
Ethelinda a écrit:Merci à tous pour vos réponses !
Ma tutrice trouverait certainement ça génial si je faisais ce qu'a décrit Serge. Je dois donc apprendre à être une bonne accompagnatrice de colonie de vacances... (parce que l'école est aussi un lieu où l'on s'amuse, je cite approximativement)
Sinon, je constate donc que j'ai les mêmes élèves que Lornet (qu'on les a tous ? :lol: )
Cette année, tu cultives à fond le vice d'hypocrisie ! Tu portes aux nues l'IUFM et ses formateurs ! Tu leur passes la brosse à reluire en toute occasion. Tu appliques mécaniquement, avec un immense éclat de rire intérieur, toutes les conneries qu'ils t'imposent. Une fois titulaire, tu te souviendras qu'il suffit d'échapper à leurs griffes pour retrouver le bon sens et le plaisir d'enseigner.
Quant au fait qu'on ait tous les mêmes élèves, oui et non, si tu veux, car je constate, moi, que les élèves ont des capacités d'attention et d'effort qu'on ne soupçonne pas si on écoute les marchands de poudre de perlinpinpin estampillés IUFM. Ils adorent l'effort individuel, y compris dans les matières difficiles comme le français, à condition que ce qu'on leur donne à faire ne soit pas tiré par les cheveux, vaseux, bêtement techniciste et insupportablement pédant. De la bonne explication de texte, de la bonne vraie grammaire, de la conjugaison, des rédactions avec des sujets simples et raisonnables, de la récitation, et voilà des élèves qui s'éclatent !
- JeanNiveau 8
bellaciao a écrit:Jean a écrit:bellaciao a écrit:Je procède exactement de la même manière que le décrit Celeborn et plusieurs d'entre vous, avec parfois, quand cela peut passer, quelques touches perso :
- en grammaire, je pars d'un exercice de "découverte" (repérage plutôt) au tableau avec quelques phrases. Il arrive qu'au cours de la leçon je leur fasse inventer des phrases d'exemple.
- en lecture, je projette la leçon au tableau numérique, ou je me sers du texte projeté pour faire un relevé de champ lexical, par exemple (on surligne en fluo avec le doigt).
Question naïve : ça sert à quoi, au juste, relever un champ lexical ?
La question est-elle vraiment naïve ? Cela sert quand un ensemble de mots relevant d'une même notion apporte un éclairage sur le texte.
Je donne un exemple : dans le texte de Primo Levi sur l'arrivée dans le camp de concentration, je fais relever aux élèves les notations (je ne dis même pas "champ lexical" à chaque fois) visuelles et auditives pour témoigner du changement d'atmosphère (les hommes devenant des ombres, la peur qui s'installe... dans un silence de mort, après les aboiements barbares des SS).
Ce n'est pas une recherche que je fais à chaque fois. Ai-je involontairement usé d'une terminologie IUFMesque ? Je pensais que "champ lexical" et "champ sémantique" étaient des expressions consacrées dans les études de lettres.
Je ne me sers jamais de ces métaphores qui me paraissent aussi prétentieuses qu'inappropriées. Un "champ opératoire", d'accord, un "champ de bataille", OK, mais un "champ lexical" ! Je ne vois pas les mots pousser comme des tulipes ! Et un "champ sémantique", kékséksa? Je me demande si cette métaphore n'est pas une importation d'une langue étrangère. En tout cas, pour "champ lexical", la langue française possède un terme simple et clair, celui de "vocabulaire". Mais si on veut éviter les boursouflé "champ sémantique", on n'a pas d'autre ressource que de dire "l'ensemble des significations d'un mot".
Mais bon, c'est mon "ressenti"! Je n'oblige personne à m'imiter!
- SergeMédiateur
Ethelinda a écrit:Merci à tous pour vos réponses !
Ma tutrice trouverait certainement ça génial si je faisais ce qu'a décrit Serge. Je dois donc apprendre à être une bonne accompagnatrice de colonie de vacances... (parce que l'école est aussi un lieu où l'on s'amuse, je cite approximativement)
:lol: )
Alors vas-y fonce !
Je plaisante, mais une de mes collègues, qui va partir à la retraite, passe son temps à leur donner des bonbons à tel point qu'ils en sont blasés ( et à tel point que ça dérange les collègues des salles mitoyenne car c'est la foire d'empoigne à chaque fois)
Ils mettent parfois des CD en cours et souvent des films. Elle leur raconte des histoires en se mettant en scène ( elle adore s'écouter parler, c'est un peu un "personnage" elle-même d'ailleurs ) et a des barèmes très particuliers qui font que chaque élève a bien plus de la moyenne presque sans rien faire
Au début, ça m'inquiétait mais j'ai cru que c'était juste une fois de temps en temps ... là j'avoue que j'appréhende de prendre la relève de telles classes qui ont pris de telles habitudes
Dur va être le décalage de méthodes pour les choubidoux ( exigences, façon de faire cours et d'être évalué )
Elle a encore un an et demi avant la retraite
- InvitéInvité
Quelques petits trucs pour satisfaire tout le petit monde de l'IUFM:
- se déplacer dans la classe: tu passes entre les rangs, tu interpelles l'élève qui est à l'autre bout de la classe, tu dictes en te déplaçant (faut préparer ton cours sur une petite feuille que tu gardes en main), bref tu ne restes JAMAIS assise à ton bureau
- avoir un élève secrétaire: tu envoies un élève au tableau qui note les réponses de ses camarades (pour un exercice, une analyse, un résumé)
- partir des réponses des élèves pour construire son cours: attention là faut ruser! tu prépares une activité ultra dirigée sur laquelle les élèves planchent avec des questions très précises (beurk dirait l'IUFM) MAIS tu fais une synthèse à la fin de l'activité avec les réponses des élèves; tu demandes quel était l'objectif de l'activité, ce qui était important, etc, et si tu as bien préparé ton activité, les élèves vont te sortir à l'oral les réponses aux questions écrites, tu n'as plus qu'à (faire) noter au tableau
- faire corriger un élève par un autre: "c'est pas mal, Machin, ce que tu as dit, mais ce n'est pas assez précis. Qui peut compléter la réponse de Machin?"
- se déplacer dans la classe: tu passes entre les rangs, tu interpelles l'élève qui est à l'autre bout de la classe, tu dictes en te déplaçant (faut préparer ton cours sur une petite feuille que tu gardes en main), bref tu ne restes JAMAIS assise à ton bureau
- avoir un élève secrétaire: tu envoies un élève au tableau qui note les réponses de ses camarades (pour un exercice, une analyse, un résumé)
- partir des réponses des élèves pour construire son cours: attention là faut ruser! tu prépares une activité ultra dirigée sur laquelle les élèves planchent avec des questions très précises (beurk dirait l'IUFM) MAIS tu fais une synthèse à la fin de l'activité avec les réponses des élèves; tu demandes quel était l'objectif de l'activité, ce qui était important, etc, et si tu as bien préparé ton activité, les élèves vont te sortir à l'oral les réponses aux questions écrites, tu n'as plus qu'à (faire) noter au tableau
- faire corriger un élève par un autre: "c'est pas mal, Machin, ce que tu as dit, mais ce n'est pas assez précis. Qui peut compléter la réponse de Machin?"
- bellaciaoFidèle du forum
Jean a écrit: Je ne me sers jamais de ces métaphores qui me paraissent aussi prétentieuses qu'inappropriées. Un "champ opératoire", d'accord, un "champ de bataille", OK, mais un "champ lexical" ! Je ne vois pas les mots pousser comme des tulipes ! Et un "champ sémantique", kékséksa? Je me demande si cette métaphore n'est pas une importation d'une langue étrangère. En tout cas, pour "champ lexical", la langue française possède un terme simple et clair, celui de "vocabulaire". Mais si on veut éviter les boursouflé "champ sémantique", on n'a pas d'autre ressource que de dire "l'ensemble des significations d'un mot".
Mais bon, c'est mon "ressenti"! Je n'oblige personne à m'imiter!
Vous pouvez tout à fait me faire des remarques : ce sont des expressions courantes en lettres et je n'ai peut-être pas pris assez de recul pour les utiliser avec des élèves.
"Champ lexical", ils sont habitués et comprennent ; "champ sémantique", je n'utilise jamais ce terme à vrai dire, celui de polysémie me suffirait.
J'ai le même goût que vous pour le sens des mots et leur origine, donc j'y réfléchirai. Mais je n'imite jamais personne ni rien sans réflexion préalable.
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