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Fréquence des études linéaires
- CarabasVénérable
[quote="Hannibal"]
L'intro est "sacralisée"! Ben voyons! L'intro témoigne d'une logique, c'est une façon cohérente d'entrer dans le texte!
Ok, l'intro est souvent "apprise" par les élèves, du moins les élèves sérieux. Et alors? Ils ne vont pas en cours pour apprendre des choses, peut-être?
Ce que j'aime, c'est que ce ne sont pas les élèves qui sont jugés, mais bien les profs et leur façon de noter. "On voit encore trop souvent..." On dirait un rapport de jury du CAPES.
Je trouve ça hallucinant, ce genre de consignes!iphigénie a écrit:à propos de l'oral, voilà les consignes que j'ai trouvées sous la plume des IPR de l'académie de Lille.J'aimerais bien votre avis et savoir si on retrouve ces mêmes consignes dans d'autres académies:
· La réponse à la question : l’exposé
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être pénalisée
Le commentaire composé oral, c'est tout simplement la meilleure manière de traiter l'exercice, celle qui est la plus méthodique, la plus complète, et la plus cohérente. Les ipr le savent très bien, même à Lille. Ils peuvent toujours faire l'éloge de la bouillie, ça n'en reste pas moins de la bouillie.
L'intro est "sacralisée"! Ben voyons! L'intro témoigne d'une logique, c'est une façon cohérente d'entrer dans le texte!
Ok, l'intro est souvent "apprise" par les élèves, du moins les élèves sérieux. Et alors? Ils ne vont pas en cours pour apprendre des choses, peut-être?
Ce que j'aime, c'est que ce ne sont pas les élèves qui sont jugés, mais bien les profs et leur façon de noter. "On voit encore trop souvent..." On dirait un rapport de jury du CAPES.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
A l'oral de l'ENS, c'est linéaire, de toute façon. Donc...
- doctor whoDoyen
De plus en plus, linéaire.
Parce que fonder en seconde, et même parfois en première, l'étude d'un texte sur des hypothèses de lecture est selon moi une connerie. On n'est pas en science (et même en science, la démarche hypothético-déductive pure est souvent une reconstruction a posteriori) !
Les élèves ont trop tendance à prendre leurs rêves pour des réalités. Comprendre : ils n'ont qu'une appréhension extrêmement lacunaire de la matérialité du texte, id le choix des mots, leur ordre, leur disposition syntaxique, la composition du passage. La seule solution viable pour moi est en seconde de leur mettre le nez dedans le plus directement, le plus souvent, le plus fréquemment possible, et les forcer à trouver en eux les ressources d'une étude inductive des textes.
Ensuite, question type oral du bac (en fait, une dissertation sur extrait), avec réponse rédigée, ordonnée logiquement comme une suite de paragraphes, mais pas composée (devoir trouver des sous-partires ou former des parties leur fait le plus souvent chercher le premier expédient venu).
Mon seul problème, c'est la façon de passer progressivement du linéaire au composé. Je ne suis personnellement pas fan de la méthode "linéaire complet - transposition composée".
Bien entendu, en première, je vais plus vite dans cette phase de redressage des élèves et j'enchaîne rapide sur le composé.
Parce que fonder en seconde, et même parfois en première, l'étude d'un texte sur des hypothèses de lecture est selon moi une connerie. On n'est pas en science (et même en science, la démarche hypothético-déductive pure est souvent une reconstruction a posteriori) !
Les élèves ont trop tendance à prendre leurs rêves pour des réalités. Comprendre : ils n'ont qu'une appréhension extrêmement lacunaire de la matérialité du texte, id le choix des mots, leur ordre, leur disposition syntaxique, la composition du passage. La seule solution viable pour moi est en seconde de leur mettre le nez dedans le plus directement, le plus souvent, le plus fréquemment possible, et les forcer à trouver en eux les ressources d'une étude inductive des textes.
Ensuite, question type oral du bac (en fait, une dissertation sur extrait), avec réponse rédigée, ordonnée logiquement comme une suite de paragraphes, mais pas composée (devoir trouver des sous-partires ou former des parties leur fait le plus souvent chercher le premier expédient venu).
Mon seul problème, c'est la façon de passer progressivement du linéaire au composé. Je ne suis personnellement pas fan de la méthode "linéaire complet - transposition composée".
Bien entendu, en première, je vais plus vite dans cette phase de redressage des élèves et j'enchaîne rapide sur le composé.
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