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Fréquence des études linéaires
- amarokNiveau 10
Je me doute que ça dépend des textes, mais selon quelle fréquence avez vous, grosso modo, recours à la lecture linéaire..? je n'avais pas encore "osé" en faire avec les élèves, mais ça me semble finalement très instructif car plus ça va moins ils convoquent le texte, et ça n'empêche pas d'y coupler un travail sur les plans possibles.
Merci pr vos remarques
Merci pr vos remarques
- LNSAGNiveau 10
Je fais une analyse linéaire pour les petits poèmes en général.
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« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
- DanielNiveau 8
Je fais souvent du linéaire pour la poésie ou certains textes argumentatifs clairement progressifs..
Par contre, pour moi il n'y a pas à opposer LA et linéaire, car la LA peut être soit linéaire, soit composée, non ?
Par contre, pour moi il n'y a pas à opposer LA et linéaire, car la LA peut être soit linéaire, soit composée, non ?
- MauvetteÉrudit
Daniel a écrit:Je fais souvent du linéaire pour la poésie ou certains textes argumentatifs clairement progressifs..
Par contre, pour moi il n'y a pas à opposer LA et linéaire, car la LA peut être soit linéaire, soit composée, non ?
Tout pareil...
- ysabelDevin
la poésie, toujours en linéaire.
les autres textes, ça dépend. Quand ce sont des textes très riches sur lesquels on peut présenter plusiers pbq très différentes je fais en linéaire.
les autres textes, ça dépend. Quand ce sont des textes très riches sur lesquels on peut présenter plusiers pbq très différentes je fais en linéaire.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MymiNiveau 5
J'expérimente les deux pour mes débuts !
C'est frustrant, car la lecture linéaire est me semble-t-il vraiment plus efficace pour les élèves, mais qu'elle nous prend beaucoup de temps selon les textes.
D'ailleurs question pratique, lorsque vous avez fait un gros travail linéaire, donnez vous le plan à remplir par exemple afin de "perdre moins de temps" ?
C'est frustrant, car la lecture linéaire est me semble-t-il vraiment plus efficace pour les élèves, mais qu'elle nous prend beaucoup de temps selon les textes.
D'ailleurs question pratique, lorsque vous avez fait un gros travail linéaire, donnez vous le plan à remplir par exemple afin de "perdre moins de temps" ?
- LNSAGNiveau 10
Je fais a chaque fois une La composée parce que c'est ce qui est demandé au bac, cela leur donne des mécanismes (problématique, les différents axes, organisation des idées etc.)
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« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
- InvitéInvité
Je ne fais que la lecture analytique par axes car je veux les préparer au commentaire.
Mais je reconnais que certains textes se prêtent mieux au linéaire.
Mais je reconnais que certains textes se prêtent mieux au linéaire.
- VioletEmpereur
LNSAG a écrit:Je fais a chaque fois une La composée parce que c'est ce qui est demandé au bac, cela leur donne des mécanismes (problématique, les différents axes, organisation des idées etc.)
+ 1
- amarokNiveau 10
Merci. Comme je sature un peu des LA, et pr varier les plaisirs donc!, je vais tenter ma 1ère linéaire sur un texte de Léry qui s'y prête bien!
- LNSAGNiveau 10
Mais amarok, une linéaire est une LA.
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« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
- eliamEsprit éclairé
Je ne pense pas que l'explication linéaire soit bannie à l'oral de l'EAF. J'en ai proposée quelquefois parce que le texte s'y prêtait mais les élèves ont demandé que je leur propose un plan en fin d'année car suivre le fil du texte leur posait problème.
- IphigénieProphète
à propos de l'oral, voilà les consignes que j'ai trouvées sous la plume des IPR de l'académie de Lille.J'aimerais bien votre avis et savoir si on retrouve ces mêmes consignes dans d'autres académies:
Si vous vous reportez à l'ensemble du rapport, vous verrez d'ailleurs qu'il y a peu de choses à pénaliser, si ce n'est l'interrogateur qui ne pose pas les bonnes questions.
· La réponse à la question : l’exposé
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être pénalisée
Si vous vous reportez à l'ensemble du rapport, vous verrez d'ailleurs qu'il y a peu de choses à pénaliser, si ce n'est l'interrogateur qui ne pose pas les bonnes questions.
- CathEnchanteur
Je suis en LP, donc c'est un peu différent mais commencer par l'étude linéaire me parait de loin le plus logique, car cela permet d'expliquer le texte tout en voyant les subtilités de chaque phrase, (et c'est d'ailleurs comme cela qu'on découvre un texte, non?), et une fois que l'ensemble est vu et compris il est plus facile de dégager des axes et des thèmes qui seront les différentes parties d'un éventuel commentaire composé.
D'ailleurs j'ai assez d'ancienneté pour avoir vécu l'étude linéaire, puis la lecture méthodique, maintenant c'est la lecture analytique et ces changements me paraissent franchement artificiels.
Non, mais!
D'ailleurs j'ai assez d'ancienneté pour avoir vécu l'étude linéaire, puis la lecture méthodique, maintenant c'est la lecture analytique et ces changements me paraissent franchement artificiels.
Non, mais!
- CathEnchanteur
D'ailleurs, après avoir interrogé ma fille, j'ai bien remarqué que si les élèves "lançaient" des hypothèses, la prof ne retenait que celles qui l'arrangeaient... :diable:
- eliamEsprit éclairé
Je viens d'assister à une réunion sur les nouveaux programmes : il nous a été dit que l'objectif de la L.A était de former des lecteurs autonomes et qu'il fallait construire avec eux l'analyse du texte, que proposer un plan très organisé était peu judicieux puisqu'il changerait fatalement en fonction de la question posée par l'examinateur. Il est donc bien question, d'après ce que j'ai compris, que l'élève organise son propos et introduise l'explication.
- IphigénieProphète
Si j'ai bien compris, ils veulent par ce rapport, ramener l'oral (réponse à la question) à une simple question justement et plus une étude de texte.Il s'agirait juste d'exposer un point.
Ce qui était sans doute l'idée initiale,mais qui serait opérationnelle avec des agrégatifs, pas des bacheliers: c'est encore plus déconcertant pour les élèves que de suivre une démarche étudiée en classe;et à mon avis, ça confortera les élèves dans l'idée que le français c'est juste du blabla, et qu'il n'y a rien à apprendre.
D'ailleurs, l'écart entre les notes écrites et orales (qui poussent à relever l'écrit! les moyennes d'oral ne cessant d'augmenter, autour de 12/13 je crois pour les séries générales, ce qui manifestement est très gentil par rapport au niveau moyen de connaissances et d'élocution....) devrait interroger déjà sur le caractère très peu scientifique de cette évaluation.
Ce qui était sans doute l'idée initiale,mais qui serait opérationnelle avec des agrégatifs, pas des bacheliers: c'est encore plus déconcertant pour les élèves que de suivre une démarche étudiée en classe;et à mon avis, ça confortera les élèves dans l'idée que le français c'est juste du blabla, et qu'il n'y a rien à apprendre.
D'ailleurs, l'écart entre les notes écrites et orales (qui poussent à relever l'écrit! les moyennes d'oral ne cessant d'augmenter, autour de 12/13 je crois pour les séries générales, ce qui manifestement est très gentil par rapport au niveau moyen de connaissances et d'élocution....) devrait interroger déjà sur le caractère très peu scientifique de cette évaluation.
- eliamEsprit éclairé
A l'oral, dans le jury auquel j'ai participé la moyenne de l'oral était à 11. Les IPR nous ont dit que rien n'était changé par rapport aux modalités des épreuves écrites et orales. Reste à voir les consignes que l'on nous donnera en juin...
- IphigénieProphète
vous n'avez pas eu de compte rendu de la dernière EAF?
- User5899Demi-dieu
Oui. On met 20/20, sauf si le candidat nous crache dessus ou nous frappe. Dans ce cas, nous le mentionnons au PV et nous mettons seulement 19/20.iphigénie a écrit:à propos de l'oral, voilà les consignes que j'ai trouvées sous la plume des IPR de l'académie de Lille.J'aimerais bien votre avis et savoir si on retrouve ces mêmes consignes dans d'autres académies:
· La réponse à la question : l’exposé
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être pénalisée
Si vous vous reportez à l'ensemble du rapport, vous verrez d'ailleurs qu'il y a peu de choses à pénaliser, si ce n'est l'interrogateur qui ne pose pas les bonnes questions.
Je n'ai jamais eu le moindre CR de quoi que ce soit.
- HannibalHabitué du forum
[quote="iphigénie"]à propos de l'oral, voilà les consignes que j'ai trouvées sous la plume des IPR de l'académie de Lille.J'aimerais bien votre avis et savoir si on retrouve ces mêmes consignes dans d'autres académies:
Le commentaire composé oral, c'est tout simplement la meilleure manière de traiter l'exercice, celle qui est la plus méthodique, la plus complète, et la plus cohérente. Les ipr le savent très bien, même à Lille. Ils peuvent toujours faire l'éloge de la bouillie, ça n'en reste pas moins de la bouillie.
· La réponse à la question : l’exposé
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être pénalisée
Le commentaire composé oral, c'est tout simplement la meilleure manière de traiter l'exercice, celle qui est la plus méthodique, la plus complète, et la plus cohérente. Les ipr le savent très bien, même à Lille. Ils peuvent toujours faire l'éloge de la bouillie, ça n'en reste pas moins de la bouillie.
- sarameaNiveau 10
Ce que j'ai l'habitude de faire:
1- On s'interroge sur le genre du texte (on retrouve les constituants du genre), l'époque (histoire d'éviter les contresens), l'idée générale
2- Analyse linéaire systématique
3- On trouve une problématique et on fait un plan. On recase rapido ce qu'on a trouvé dans l'analyse linéaire.
4- Quand on a le temps: on imagine une autre problématique et on trouve un autre plan
1- On s'interroge sur le genre du texte (on retrouve les constituants du genre), l'époque (histoire d'éviter les contresens), l'idée générale
2- Analyse linéaire systématique
3- On trouve une problématique et on fait un plan. On recase rapido ce qu'on a trouvé dans l'analyse linéaire.
4- Quand on a le temps: on imagine une autre problématique et on trouve un autre plan
- CarabasVénérable
[quote="Hannibal"]
L'intro est "sacralisée"! Ben voyons! L'intro témoigne d'une logique, c'est une façon cohérente d'entrer dans le texte!
Ok, l'intro est souvent "apprise" par les élèves, du moins les élèves sérieux. Et alors? Ils ne vont pas en cours pour apprendre des choses, peut-être?
Ce que j'aime, c'est que ce ne sont pas les élèves qui sont jugés, mais bien les profs et leur façon de noter. "On voit encore trop souvent..." On dirait un rapport de jury du CAPES.
Je trouve ça hallucinant, ce genre de consignes!iphigénie a écrit:à propos de l'oral, voilà les consignes que j'ai trouvées sous la plume des IPR de l'académie de Lille.J'aimerais bien votre avis et savoir si on retrouve ces mêmes consignes dans d'autres académies:
· La réponse à la question : l’exposé
Cette première partie de l’oral est bien un exposé et non « une lecture
analytique » comme certains bordereaux l’indiquent encore. La lecture analytique est
une démarche de classe (collective et individuelle) qui accompagne les élèves dans
leur appropriation et leur construction du sens d’un texte. L’exposé de l’EAF est une
réponse organisée à une question : cheminement inverse de la lecture analytique
(puisque l’entrée dans le texte est imposée et que l’on ne part pas d’hypothèses de
lecture).
Ce parcours que suppose l’exposé sera forcément hésitant et lacunaire mais
nous n’attendons pas un commentaire composé oral (pas d’axes de lecture ni de
parties obligatoires). Il n’y a donc pas de méthode attendue si ce n’est « une
présentation logique » et le « suivi du projet » (B.O. du 8 janvier 2003).
Nous lisons encore trop souvent sur les bordereaux des remarques sur
« l’absence de plan», « l’oubli des axes », « la mauvaise méthode de l’introduction »
comme si l’introduction (encore très sacralisée) était annonciatrice de la
compréhension ou non de l’élève alors que très souvent, elle propose des
informations apprises par coeur (ce qui sera bien entendu mis au crédit du candidat)
mais sans intérêt particulier. L’absence d’introduction n’est donc pas en soi une
garantie de l’échec de l’exposé à venir ; cette absence n’a d’ailleurs pas à être pénalisée
Le commentaire composé oral, c'est tout simplement la meilleure manière de traiter l'exercice, celle qui est la plus méthodique, la plus complète, et la plus cohérente. Les ipr le savent très bien, même à Lille. Ils peuvent toujours faire l'éloge de la bouillie, ça n'en reste pas moins de la bouillie.
L'intro est "sacralisée"! Ben voyons! L'intro témoigne d'une logique, c'est une façon cohérente d'entrer dans le texte!
Ok, l'intro est souvent "apprise" par les élèves, du moins les élèves sérieux. Et alors? Ils ne vont pas en cours pour apprendre des choses, peut-être?
Ce que j'aime, c'est que ce ne sont pas les élèves qui sont jugés, mais bien les profs et leur façon de noter. "On voit encore trop souvent..." On dirait un rapport de jury du CAPES.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
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