- Crazy CowFidèle du forum
Ma tutrice est opposée à l'exclusion, alors imaginez sa tête lorsque je lui ai dit que j'avais exclu 2 élèves pour insolence! Et non, moi j'ai pas de classes Bisounours....
- ysabelDevin
Lornet a écrit:Daphné a écrit:Tu as parfaitement raison Augustin ! Mais pour faire appliquer ça il faut lutter contre la bêtise crasse et l'incompétence de l'administration, et là ça ne me donne même pas une petite idée de l'infiniAugustin a écrit:Il n'y a pas de questions à se poser : ne pas exclure un élève rétif à l'autorité empêchant délibérément le bon déroulement du cours est irresponsable. C'est en ne le faisant pas immédiatement qu'on s'expose à devoir en exclure 10 le mois suivant.
Quant aux CDE, CPE et tutti quanti qui s'y opposent et ramènent les élèves dans les classes, sachez qu'ils s'opposent aussi (par conviction ou par inconscience) à la transmission des savoirs, à la discipline (donc à nos disciplines) et à ce que nous représentons en tant que professeurs. Les plus extrémistes d'entre eux sont tout simplement nos ennemis et les ennemis de l'instruction des classes populaires. Mettez vous ça dans le crâne les petits jeunes et prenez vos responsabilités.
Je crois que nous avons tous notre anecdote à raconter sur ce sujet.
Ce qui m'ennuie le plus, c'est que quand j'excluais un lycéen l'an dernier, il se tenait calme le cours suivant.
Quand j'exclus un 6e hurlant, se baladant dans la classe, ne faisait rien hormis hurler, il recommence son cirque le cours suivant, afin d'être à nouveau exclu. Bien entendu, cela conduit l'administration à me dire que l'exclusion n'est pas une solution, qu'ensuite les élèves exclus veulent toujours l'être, etc. donc à laisser les gamins perturbateurs (et perturbés) dans la classe. Mais il ne vient jamais à l'idée de cette même administration que si l'exclusion de cours est si bien vécue par les élèves qu'ils en redemandent, de même que les retenues ("de façon, consignez-moi, je m'en fous : c'est pendant les heures de perm', alors !"), c'est parce que les CDE, CPE et tutti quanti ne savent pas gérer ! Nous, notre taff, c'est d'enseigner : eux, leur taff, logiquement, ça serait de nous permettre d'enseigner. Mais là, très souvent, ça bloque.
C'est ubuesque, kafkaïen, mais tellement courant. (Encore qu'ils ont une excuse valable : à force de faire des économies, il y a tout juste assez de surveillants pour garder les permanences...et encore, il y en a tout juste assez quand certains profs gardent les élèves en surnombre grâce aux remplacements de Robien ! Parce que sinon, c'est le bin's. Alors les élèves exclus, les élèves qui se bagarrent, et tutti quanti, qui s'en occupe ?) Quand est-ce qu'il y a des manifs pour dénoncer tout ça ? Ils vont encore sucrer des postes et nous ligoter face à nos forcenés : vous ne savez pas tenir votre classe où il y a des élèves qui ont des problèmes psychiatriques reconnus (mais il n'y a plus de place en institut, les parents s'opposent à la SEGPA, ils seront là jusqu'en 3e...) ? C'est que vous n'avez pas d'autorité !
C'est pour cette raison qu'il faut assortir l'exclusion d'une belle punition/heures de colle pour que ce ne soit pas une victoire pour le sale gosse.
Il est certain que l'administration a un grand rôle à jouer et que parfois dans certains établissements...
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- InvitéInvité
Ben ceux que j'exclus : impossible de rencontrer les parents ou parents dépassés ; punitions non faites ; retenues sur leurs heures de permanence et de toute façon, ils en ont tellement qu'ils s'en moquent.
On leur/m'a fait clairement comprendre qu'ils resteront là pendant quatre ans : aucun conseil de discipline prévu pendant les quatre années à venir.
Si en 3e, les enseignants craquent, ils changeront de 3e, allant pourrir tantôt l'une, tantôt l'autre, comme ça se pratique dans mon bahut (et peut-être dans d'autres : plus rien ne m'étonne).
On leur/m'a fait clairement comprendre qu'ils resteront là pendant quatre ans : aucun conseil de discipline prévu pendant les quatre années à venir.
Si en 3e, les enseignants craquent, ils changeront de 3e, allant pourrir tantôt l'une, tantôt l'autre, comme ça se pratique dans mon bahut (et peut-être dans d'autres : plus rien ne m'étonne).
- InvitéInvité
Lornet a écrit:Ben ceux que j'exclus : impossible de rencontrer les parents ou parents dépassés ; punitions non faites ; retenues sur leurs heures de permanence et de toute façon, ils en ont tellement qu'ils s'en moquent.
On leur/m'a fait clairement comprendre qu'ils resteront là pendant quatre ans : aucun conseil de discipline prévu pendant les quatre années à venir.
Si en 3e, les enseignants craquent, ils changeront de 3e, allant pourrir tantôt l'une, tantôt l'autre, comme ça se pratique dans mon bahut (et peut-être dans d'autres : plus rien ne m'étonne).
Comme quoi, c'est bien un échec de la discipline et non de l'enseignant. Tant qu'on ne voudra pas comprendre qu'un collège avec beaucoup de conseils de discipline, d'exclusions temporaires est un bon collège, bien tenu, où la loi/le droit règne, un collège qui ne peut que "s'améliorer" (au sens où on aura de moins en moins besoin de recourir à ce genre de méthodes), et non un collège pourri (pour être polie), on ne fera pas avancer les choses.
Je suis d'accord avec toi Lornet, il faut en faire un sujet de manifestation et de grève; mais pour ça il faut motiver les gens (et les syndicats).
- Reine MargotDemi-dieu
le gros problème c'est que nos cde et autres administratifs sont soumis à une hiérarchie qui leur impose des objectifs, et les sanctionne s'ils font trop de conseils de dis, etc. d'où leur politique de l'autruche.
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La famille Bélier
- Raoul VolfoniGrand sage
Je n'ai pas encore exclu cette année, et pour cause. Dans mon lycée, nous avons reçu une fiche "avis d'exclusion ponctuelle" avec une série de motifs à cocher : violence envers un camarade, envers l'enseignant ; insulte envers un camarade, envers l'enseignant ; menaces envers un camarade, envers l'enseignant ; possession d'un objet dangereux ; non-respect des consignes de sécurité ; projectiles dangereux (donc, objectivement, pas les bouts de gommes) ; atteintes aux biens et locaux. La fiche précise que "tout autre problème devra faire l'objet d'un traitement ultérieur", et on a un "rappel" de la loi : "l'exclusion de cours ne peut ainsi être motivée qu'en cas de mise en danger d'autrui ou de l'élève mis en cause lui-même"...
Donc, petite stagiaire, tu gardes tes boulets "seulement" bruyants et fumistes en classe, et si tu sombres dans la démence, ce sera pour la bonne cause...
Donc, petite stagiaire, tu gardes tes boulets "seulement" bruyants et fumistes en classe, et si tu sombres dans la démence, ce sera pour la bonne cause...
- ysabelDevin
quand je pense que lycéenne on se faisait virer du cours à cause d'un chewing gum (à cette époque lointaine nous n'allions même pas en vie scolaire, pas de rapport...).
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- mav80Niveau 5
Il me semble qu'un élément du problème n'a pas été abordé ici : exclure un élève signifie l'envoyer au bureau de la vie scolaire, bien sûr accompagné par un condisciple.
Quid si l'élève exclu négocie, d'une façon ou d'une autre, avec celui/celle qui l'accompagne, de pouvoir ... tout simplement partir ???
Si ce n'est pas le cas, l'élève accompagnateur revient avec un papier de la vie scolaire, "accusant réception" du perturbateur.
Mais, si c'est le cas, il est dans la nature, mais toujours sous la responsabilité du prof., puisque celle-ci n'a pas été dégagée par le papier de la VS.
Et s'il sort de l'établissement, est victime d'un accident ....
Je sais que ces choses là ne sont pas faciles, j'ai eu aussi des élèves fortement perturbateurs, mais cette préoccupation de l'élève sous ma responsabilité (comme il l'est s'il n'est pas noté absent) m'a, dans la plupart des cas, interdit d'exclure un élève ....
Quid si l'élève exclu négocie, d'une façon ou d'une autre, avec celui/celle qui l'accompagne, de pouvoir ... tout simplement partir ???
Si ce n'est pas le cas, l'élève accompagnateur revient avec un papier de la vie scolaire, "accusant réception" du perturbateur.
Mais, si c'est le cas, il est dans la nature, mais toujours sous la responsabilité du prof., puisque celle-ci n'a pas été dégagée par le papier de la VS.
Et s'il sort de l'établissement, est victime d'un accident ....
Je sais que ces choses là ne sont pas faciles, j'ai eu aussi des élèves fortement perturbateurs, mais cette préoccupation de l'élève sous ma responsabilité (comme il l'est s'il n'est pas noté absent) m'a, dans la plupart des cas, interdit d'exclure un élève ....
- ysabelDevin
on ne peut être responsable de tout, il ne faut pas exagérer quand même.
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- mav80Niveau 5
réfléchis quand même aux conséquences si l'élève exclu est renversé par une voiture sans que ta responsabilité soit dégagée ....ysabel a écrit:on ne peut être responsable de tout, il ne faut pas exagérer quand même.
probable qu'on n'apprend plus cela dans les iufm ...
- ysabelDevin
quand j'exlus, je le note aussi sur le cahier d'absence...
et puis m*** à la fin ; si on part de ce principe un gamin qui en agresse un autre dans notre cours c'est aussi notre responsabilité dans ce cas.
Il ne faut rien exagéré. Si on envoie un autre élève avec, du moment que le gamin quitte notre cours ce n'est plus notre responsabilité. C'est cette culpabilité de notre responsabilité sur tout qui rend bcp de nos collègues tels des moutons qui n'osent prendre la moindre initiative.
et puis m*** à la fin ; si on part de ce principe un gamin qui en agresse un autre dans notre cours c'est aussi notre responsabilité dans ce cas.
Il ne faut rien exagéré. Si on envoie un autre élève avec, du moment que le gamin quitte notre cours ce n'est plus notre responsabilité. C'est cette culpabilité de notre responsabilité sur tout qui rend bcp de nos collègues tels des moutons qui n'osent prendre la moindre initiative.
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- Reine MargotDemi-dieu
il me semble que si l'élève était accompagné d'un délégué ou même d'un camarade, on a fait les choses dans les règles...et dans ce cas tout peut arriver dans la salle de classe aussi (rappelez-vous ce prof dont un élève est tombé par la fenêtre pendant le cours)
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- JeanNiveau 8
Je suis d'accord avec toi Lornet, il faut en faire un sujet de manifestation et de grève; mais pour ça il faut motiver les gens (et les syndicats).[/quote]
J'aime bien ce "et les syndicats" ! Pour une fois que les syndicats pourraient être utiles à quelque chose ! Mais justement, sur ce point-là, on ne les entendra guère : ils n'ont pas envie de perdre des adhérents, car parmi nos propres collègues, il y en a à qui l'idée de sanction fait mal au coeur...
- mav80Niveau 5
à vérifier - ce qu'il faut savoir, c'est : a-t-il bien pris en charge par qqn d'autre ?ysabel a écrit:quand j'exlus, je le note aussi sur le cahier d'absence...
je ne peux juger de cela, ne connaissant le fonctionnement de ton établissement
Il ne faut rien exagéré.
exagérer ! (désolée)
Si on envoie un autre élève avec, du moment que le gamin quitte notre cours ce n'est plus notre responsabilité. C'est cette culpabilité de notre responsabilité sur tout qui rend bcp de nos collègues tels des moutons qui n'osent prendre la moindre initiative.
- JeanNiveau 8
J'avais trouvé un texte de 2004 de Fillon qui rectifiait la circulaire scélérate de Royal (du 13 juillet 2000) et qui disait textuellement et très clairement que le professeur décide des sanctions à prendre, et que l'exclusion du cours avec prise en charge par la vie scolaire est possible si l'attitude de l'élève met en danger le cours (c'est-à-dire , DONC, empêche le cours de continuer à se dérouler). C'était parfaitement clair, et on voyait bien que Fillon avait voulu revenir au bon sens après les délires laxistes de Royal... Je n'arrive plus à le retrouver sur internet. Si quelqu'un le retrouvait, ça m'intéresserait.
- mav80Niveau 5
marquisedemerteuil a écrit:il me semble que si l'élève était accompagné d'un délégué ou même d'un camarade, on a fait les choses dans les règles...et dans ce cas tout peut arriver dans la salle de classe aussi (rappelez-vous ce prof dont un élève est tombé par la fenêtre pendant le cours)
à condition que cela soit écrit et consigné !
mes excuses/explications d'ancienne : j'ai vécu des cas semblables, avec le cadavre de l'élève en chambre froide !
- ysabelDevin
Alors franchement je n'en ai rien à faire... si j'exclus un élève et qu'il va faire le zouave et prends de risques, tant pis pour lui...
J'ai fait mon boulot, j'ai noté que j'excluais l'élève, je l'ai fait accompagner... S'il passe outre ce n'est plus ma responsabilité.
Y en a marre à la fin de nous mettre tout sur les épaules.
J'ai fait mon boulot, j'ai noté que j'excluais l'élève, je l'ai fait accompagner... S'il passe outre ce n'est plus ma responsabilité.
Y en a marre à la fin de nous mettre tout sur les épaules.
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- AugustinBanni
Au collège, si l'élève exclu quitte l'établissement, il me semble que c'est de la responsabilité de la vie scolaire. En théorie, un collège n'est pas un moulin et il n'est pas de notre ressort de vérifier entrées et sorties. Et sinon, je précise que les fois où j'ai à exclure un élève je donne évidemment du travail et je demande à l'élève accompagnateur de revenir avec un tampon de la VS.
- Reine MargotDemi-dieu
+1
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- InvitéInvité
Kruella a écrit: insulte envers un camarade, envers l'enseignant ; menaces envers un camarade
Bidule a insulté sa voisine de "pute !" ; j'aurais pu l'exclure.
- CelebornEsprit sacré
Jean a écrit:J'avais trouvé un texte de 2004 de Fillon qui rectifiait la circulaire scélérate de Royal (du 13 juillet 2000) et qui disait textuellement et très clairement que le professeur décide des sanctions à prendre,
Des punitions, Jean ; pas des sanctions
C'est la CIRCULAIRE N°2004-176 DU 19-10-2004. Je l'aime d'amour car c'est la même qui réintroduit les punitions collectives
Je la cite :
Toutefois, le caractère spécifique de l’acte pédagogique et des missions des enseignants implique que l’autorité de ceux-ci soit respectée partout où elle s’exerce. Aussi est-il entendu que, lorsque son autorité est remise en cause par des actes fautifs, inadaptés, contrevenant aux règles fixées pour atteindre les objectifs assignés aux apprentissages scolaires, l’enseignant peut décider des punitions qu’il prendra pour assurer la poursuite de sa mission. Il en informe le chef d’établissement.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- InvitéInvité
Elle est merveilleuse cette circulaire! Je la garde dans un coin, ça peut toujours servir!
- ysabelDevin
Mais Celeborn, c'est une véritable punition que d'empêcher un élève d'assister à nos merveilleux cours.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- GrypheMédiateur
Pour mémoire, on a fabriqué une petite étagère dans Neo pour poser toutes les circulaires qui vous paraissent intéressantes.
C'est par là :
Textes de référence.
Celui que vous citez est déjà mentionné, mais mériterait d'être replacé dans son contexte, et enrichi des autres textes qui portent sur le même thème.
Je vous laisse compléter les textes et garnir l'étagère...
C'est par là :
Textes de référence.
Celui que vous citez est déjà mentionné, mais mériterait d'être replacé dans son contexte, et enrichi des autres textes qui portent sur le même thème.
Je vous laisse compléter les textes et garnir l'étagère...
- PiliGrand sage
Merci pour ces références précises , je vais en avoir besoin dans les jours à venir très certainement
Neo est une mine d'infos !!!
Neo est une mine d'infos !!!
- the educatorFidèle du forum
Pour info de bon matin, la circulaire de 2004 a vu passer de nouveaux textes, et surtout celui de 2011 qui précise:
"L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels.". Nous en réunion de bassin, la plupart des intervenants sont clairs depuis 3 ou 4 ans: une mise en danger, c'est pas une perturbation, même répétée, du cours. Il faudrait que je cherche mais des tribunaux administratifs ont rendu des décisions dans ce sens (avec des parents plaignant parce que leur progéniture n'avait pas pu assister au cours et donc planté l'examen, huhu)
Pour la prise en charge des élèves, la responsabilité, ça se refile de la main à la main: si vous sortez un élève de cours, quel que soit la raison, il est sous votre responsabilité, même avec un autre élève (pensez à cet autre élève d'ailleurs, si le gugus s'en prend a lui dans l'escalier...), idem si vous sortez de classe pour ramener l'individu à qui de droit. La vie scolaire n'est pas responsable des entrées/sorties, il n'y a pas de garde de faction à l'heure ou les gamins sont en cours, la vie scolaire s'assure juste de savoir ou sont les élèves, et la en l’occurrence, c'est en cours. La vie scolaire n'est pas télépathe, elle ne devine pas que mme machin a exclut untel et qu'il faut venir le prendre en charge (la prise en charge, quand elle est faite en bonne est due forme, revient par contre a la vie scolaire).
Donc si vous excluez à la sauvage, ce que l'on fait tous, votre responsabilité est engagée s'il se passe quelque chose (et elle peut etre engagée si un gamin s'en prend a un autre en classe d'ailleurs, relisez les textes sur la surveillance du code de l'educ).
"L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels.". Nous en réunion de bassin, la plupart des intervenants sont clairs depuis 3 ou 4 ans: une mise en danger, c'est pas une perturbation, même répétée, du cours. Il faudrait que je cherche mais des tribunaux administratifs ont rendu des décisions dans ce sens (avec des parents plaignant parce que leur progéniture n'avait pas pu assister au cours et donc planté l'examen, huhu)
Pour la prise en charge des élèves, la responsabilité, ça se refile de la main à la main: si vous sortez un élève de cours, quel que soit la raison, il est sous votre responsabilité, même avec un autre élève (pensez à cet autre élève d'ailleurs, si le gugus s'en prend a lui dans l'escalier...), idem si vous sortez de classe pour ramener l'individu à qui de droit. La vie scolaire n'est pas responsable des entrées/sorties, il n'y a pas de garde de faction à l'heure ou les gamins sont en cours, la vie scolaire s'assure juste de savoir ou sont les élèves, et la en l’occurrence, c'est en cours. La vie scolaire n'est pas télépathe, elle ne devine pas que mme machin a exclut untel et qu'il faut venir le prendre en charge (la prise en charge, quand elle est faite en bonne est due forme, revient par contre a la vie scolaire).
Donc si vous excluez à la sauvage, ce que l'on fait tous, votre responsabilité est engagée s'il se passe quelque chose (et elle peut etre engagée si un gamin s'en prend a un autre en classe d'ailleurs, relisez les textes sur la surveillance du code de l'educ).
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