- GanbatteHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Moi je trouve juste drôle que des gens qui réclament sur ce forum même des textes, des textes, pour prouver à leur CDE que celui-ci n'est pas dans son droit en leur demandant ceci ou cela, s'indignent que ce même CDE applique... les textes.
Mais bon, je suis certainement un peu bornée et pas très humaine (ça doit être pour ça que je donne même des autorisations d'absence pour permettre à une professeure d'assister au mariage de sa meilleure amie en fermant les yeux sur l'impossibilité de rattraper ces heures - cours en groupes, mais bon, on retiendra que je fais des comptes d'apothicaire et que je suis source de démotivation )
Franchement à ta place j'aurais honte. Ne pas faire confiance d'emblée à tout le monde et garder à l'esprit qu'il y a un cadre réglementaire, mais vraiment, on aura tout vu !
- lene75Prophète
Ganbatte a écrit:Jul a écrit:Ah, très intéressant.LadyOlenna a écrit:Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
Pour répondre à la question, mes proches, membres de ma famille ou amis, travaillent majoritairement dans le privé. En lien avec leur cursus, ils sont tous cadres.
Un cadre dans le privé peut beaucoup plus aisément s'absenter sans que ça ne pose problème à moins de survenir pendant une réunion ou un déplacement prévu.
Il y a une différence fondamentale, c'est qu'il n'a pas du public qui l'attend. Un cadre dans le privé comme dans le public peut toujours (et va devoir) rattraper le travail qui est resté sur le bureau, ce n'est pas la même chose qu'un cours annulé.
Ah, on est dispensé de finir le programme quand on a été absent ? Je l'ignorais.
Ce qui est marrant, c'est que quand c'est le prof qui est absent, 2h dans l'année vont changer la face du monde, tandis que quand les cours sautent pour un oui ou pour un non, et que sur l'année ça se compte en dizaines d'heures perdues, là ils deviennent beaucoup moins indispensables (mais c'est quand même toujours à nous de nous débrouiller pour finir le programme et préparer correctement nos élèves à l'examen avec les heures en moins).
- lene75Prophète
Ganbatte a écrit:@lene75
Si je comprends bien ton propos, finalement, demander aux personnels de justifier leurs absences, ça revient à les pousser à être absents et à ne pas faire leur travail. Intéressant.
On ne parle pas de justifier mais de devoir rattraper malgré un justificatif officiel, justement, et alors même que ce rattrapage est devenu impossible du fait de la complexité des emplois du temps. Je ne sais pas comment ça se passe dans ton établissement, mais dans le mien les élèves qui sont absents pour un RV médical ne sont pas collés le mercredi après-midi pour rattraper les heures de cours manquées. Par ailleurs il est illégal de demander un justificatif officiel aux élèves. On fait confiance aux adultes que sont leurs parents comme on pourrait faire confiance aux adultes que sont les enseignants, surtout quand on voit au quotidien qu'ils font la preuve de leur sérieux.
- GanbatteHabitué du forum
lene75 a écrit:Ganbatte a écrit:Jul a écrit:Ah, très intéressant.LadyOlenna a écrit:Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
Pour répondre à la question, mes proches, membres de ma famille ou amis, travaillent majoritairement dans le privé. En lien avec leur cursus, ils sont tous cadres.
Un cadre dans le privé peut beaucoup plus aisément s'absenter sans que ça ne pose problème à moins de survenir pendant une réunion ou un déplacement prévu.
Il y a une différence fondamentale, c'est qu'il n'a pas du public qui l'attend. Un cadre dans le privé comme dans le public peut toujours (et va devoir) rattraper le travail qui est resté sur le bureau, ce n'est pas la même chose qu'un cours annulé.
Ah, on est dispensé de finir le programme quand on a été absent ? Je l'ignorais.
Ce qui est marrant, c'est que quand c'est le prof qui est absent, 2h dans l'année vont changer la face du monde, tandis que quand les cours sautent pour un oui ou pour un non, et que sur l'année ça se compte en dizaines d'heures perdues, là ils deviennent beaucoup moins indispensables (mais c'est quand même toujours à nous de nous débrouiller pour finir le programme et préparer correctement nos élèves à l'examen avec les heures en moins).
Tu peux faire de l'homme de paille tant que tu veux, ça ne change pas qu'il y a une différence.
Si tu veux comparer ce qui est comparable, le travail hors cours pourra (et devra) être rattrapé si on a un rendez-vous au moment où on le fait habituellement. Le travail en cours, c'est un tout autre problème.
Et tu sais ce qui est encore plus marrant ? Le fait de mettre sur le même plan une absence personnelle, avec une intervention professionnelle : c'est hilarant.
- MoyenCrocoNiveau 10
Ganbatte a écrit:lene75 a écrit:
Il y a une différence fondamentale, c'est qu'il n'a pas du public qui l'attend. Un cadre dans le privé comme dans le public peut toujours (et va devoir) rattraper le travail qui est resté sur le bureau, ce n'est pas la même chose qu'un cours annulé.
Ah, on est dispensé de finir le programme quand on a été absent ? Je l'ignorais.
Ce qui est marrant, c'est que quand c'est le prof qui est absent, 2h dans l'année vont changer la face du monde, tandis que quand les cours sautent pour un oui ou pour un non, et que sur l'année ça se compte en dizaines d'heures perdues, là ils deviennent beaucoup moins indispensables (mais c'est quand même toujours à nous de nous débrouiller pour finir le programme et préparer correctement nos élèves à l'examen avec les heures en moins).
Tu peux faire de l'homme de paille tant que tu veux, ça ne change pas qu'il y a une différence.
Si tu veux comparer ce qui est comparable, le travail hors cours pourra (et devra) être rattrapé si on a un rendez-vous au moment où on le fait habituellement. Le travail en cours, c'est un tout autre problème.
Et tu sais ce qui est encore plus marrant ? Le fait de mettre sur le même plan une absence personnelle, avec une intervention professionnelle : c'est hilarant.[/quote]
C'est vrai que nous ne reprenons jamais nos cours pour pouvoir finir le programme lorsque l'on a été absent, ou pire, lorsque les élèves ne comprennent pas ce que l'on a prévu dans notre progression :o Franchement, ce qu'il ne faut pas lire...
Malgré mes 6 mois d'absences personnelles non remplacées, je me suis débrouillé pendant mon congé pour revoir mes cours afin que les élèves aient vu l'intégralité du programme avant le DNB en limitant fortement la casse. J'aurai du faire quoi? Faire mes 3 mois de cours classique? Parce que les HSA non payées (logique) et le mi-traitement (logique également), je l'ai bien senti passé.
Pour un élève, absence personnelle ou intervention professionnelle, c'est la même chose : une heure de cours perdue. Je ne ferai pas de commentaires sur la qualité des interventions en question.
Et un peu hors sujet, mais pas trop quand même, puisque c'est à la convenance du chef : Refuser des jours de congés pour mariage à un professeur (moi, en l'occurence), mais donner les 5 jours à l'adjoint !
- LadyOlennaModérateur
@MoyenCroco : le CDE n'étant pas le supérieur hiérarchique de l'adjoint, il n'a pas le pouvoir de lui accorder 5 jours d'absence. C'est le Dasen qui a dû prendre cette décision.
- MoyenCrocoNiveau 10
Merci pour cette précision, je pensais le contraire !LadyOlenna a écrit: @MoyenCroco : le CDE n'étant pas le supérieur hiérarchique de l'adjoint, il n'a pas le pouvoir de lui accorder 5 jours d'absence. C'est le Dasen qui a dû prendre cette décision.
- Ramanujan974Érudit
2 remarques :
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est une discussion intéressante.
Je pense comme Ganbatte et Lady O qu'il faut un minimum regarder les textes et demander les justificatifs etc. par mesure d'équité et de respect de la loi. En revanche, comme Lene, je crois aussi qu'il faut faire confiance aux collègues quand on les connaît. Et effectivement, comme elle, je trouve que l'argument "le cours est raté" n'est PLUS un bon argument. En effet, on nous enlève des cours à tire-larigot pour un oui ou pour un non (à mettre en lumière avec les posts de Lady O sur les dizaines de mails à propos d'actions différentes imposées par le rectorat), ce qui rend de fait une absence personnelle de l'enseignant très sensible. Or, comme le dit Lene, pour un élève, la raison de l'absence n'a aucun intérêt, l'effet est le même : il n' a pas son cours.
Certaines années en 2de, j'ai raté plus de 15 heures de cours, 3 de mon fait (grève et stage). 15h c'est un thème entier. C'est juste délirant.
Mais parfois on n'a pas le choix. Lorsque je me suis fait opérer il y a 2 ans, c'était en septembre, pas pratique. Je n'avais pas compris que l'opération n'était pas pressée et donc je n'ai pas demandé son report pendant les vacances de la Toussaint. Heureusement, car 10 jours d'arrêt étaient bien nécessaires. Si j'avais été arrêtée pendant les vacances je n'aurais jamais été assez en forme pour revenir début novembre: la fatigue de la première période, l'absence de vacances du coup et mes enfants à la maison...
Et puis il n'est pas normal, pour une opération, de devoir prendre sur nos congés (pendant lesquels on travaille déjà pas mal).
Pour les chefs compréhensifs, j'ai toujours vu des chefs humains, essayant d'arranger quand c'était possible, et si on ne pouvait pas tout rattraper c'était pas grave. Après, je ne suis jamais absente donc peut-être que j'ai un traitement de faveur.
La seule qui n'était pas très sympa là-dessus c'était une adjointe qui comptait les heures religieusement. Quand on devait 15h et qu'elle n'arrivait à nous mettre "que" 14h de surveillance au bac blanc, elle disait : "je note, vous nous devez 1h", en sachant que par exemple je n'avais pas de terminale et que l'organisation de l'établissement me supprimait ma semaine entière de cours! Ou qui avait voulu me faire rattraper mon absence pour mon échographie (pas trop le choix des horaires car centre bondé) alors que c'était un cours de TPE donc avec une autre collègue qui avait bien pris les élèves en charge. Ou qui a râlé parce que le service d'hématologie, recevant mon dossier le lundi, m'appelle le mardi pour me convoquer le jeudi en urgence. Oui, oui, j'ai choisi d'avoir peut-être une grave maladie du sang, juste pour rater la demi-journée et avoir la joie de me prendre une ponction de moelle surprise.
Une en 19 ans, ça va. Mais elle était gratinée.
Je pense comme Ganbatte et Lady O qu'il faut un minimum regarder les textes et demander les justificatifs etc. par mesure d'équité et de respect de la loi. En revanche, comme Lene, je crois aussi qu'il faut faire confiance aux collègues quand on les connaît. Et effectivement, comme elle, je trouve que l'argument "le cours est raté" n'est PLUS un bon argument. En effet, on nous enlève des cours à tire-larigot pour un oui ou pour un non (à mettre en lumière avec les posts de Lady O sur les dizaines de mails à propos d'actions différentes imposées par le rectorat), ce qui rend de fait une absence personnelle de l'enseignant très sensible. Or, comme le dit Lene, pour un élève, la raison de l'absence n'a aucun intérêt, l'effet est le même : il n' a pas son cours.
Certaines années en 2de, j'ai raté plus de 15 heures de cours, 3 de mon fait (grève et stage). 15h c'est un thème entier. C'est juste délirant.
Mais parfois on n'a pas le choix. Lorsque je me suis fait opérer il y a 2 ans, c'était en septembre, pas pratique. Je n'avais pas compris que l'opération n'était pas pressée et donc je n'ai pas demandé son report pendant les vacances de la Toussaint. Heureusement, car 10 jours d'arrêt étaient bien nécessaires. Si j'avais été arrêtée pendant les vacances je n'aurais jamais été assez en forme pour revenir début novembre: la fatigue de la première période, l'absence de vacances du coup et mes enfants à la maison...
Et puis il n'est pas normal, pour une opération, de devoir prendre sur nos congés (pendant lesquels on travaille déjà pas mal).
Pour les chefs compréhensifs, j'ai toujours vu des chefs humains, essayant d'arranger quand c'était possible, et si on ne pouvait pas tout rattraper c'était pas grave. Après, je ne suis jamais absente donc peut-être que j'ai un traitement de faveur.
La seule qui n'était pas très sympa là-dessus c'était une adjointe qui comptait les heures religieusement. Quand on devait 15h et qu'elle n'arrivait à nous mettre "que" 14h de surveillance au bac blanc, elle disait : "je note, vous nous devez 1h", en sachant que par exemple je n'avais pas de terminale et que l'organisation de l'établissement me supprimait ma semaine entière de cours! Ou qui avait voulu me faire rattraper mon absence pour mon échographie (pas trop le choix des horaires car centre bondé) alors que c'était un cours de TPE donc avec une autre collègue qui avait bien pris les élèves en charge. Ou qui a râlé parce que le service d'hématologie, recevant mon dossier le lundi, m'appelle le mardi pour me convoquer le jeudi en urgence. Oui, oui, j'ai choisi d'avoir peut-être une grave maladie du sang, juste pour rater la demi-journée et avoir la joie de me prendre une ponction de moelle surprise.
Une en 19 ans, ça va. Mais elle était gratinée.
- TivinouDoyen
Comme @Cléopatra2, je trouve la discussion intéressante parce qu'elle rappelle les textes. Et @LadyOlenna et @Ganbatte doivent les appliquer, et pour suivre leurs interventions sur les différents fils, je suis sûre qu'ils le font de façon humaine et intelligente.
Il reste toutefois que la combinaison désert médical / pas de RTT / EDT complexes est dévastatrice.
Mon conjoint est suivi pour des pathologies diverses et n'a jamais le choix des dates et heures de RDV, même pris un an à l'avance, et même en visio quand le spécialiste est à 3 heures de route. Et ici, la moindre consultation chez un spécialiste c'est au moins 40 minutes de route. Autant dire une demi-journée, voire une journée selon l'heure du rendez-vous.
Comme il n'a qu'une demi-journée de libre, tous les RDV ou presque impactent ses cours, et avec les groupes en 6e et 5e, certains d'entre eux sont impossibles à rattraper.
Je trouverais parfaitement anormal qu'on lui retire 1/30e pour une situation qui ne dépend pas de lui.
Il a un nouveau CDE cette année... je ne sais pas encore quelle est sa façon de fonctionner. A suivre.
Il reste toutefois que la combinaison désert médical / pas de RTT / EDT complexes est dévastatrice.
Mon conjoint est suivi pour des pathologies diverses et n'a jamais le choix des dates et heures de RDV, même pris un an à l'avance, et même en visio quand le spécialiste est à 3 heures de route. Et ici, la moindre consultation chez un spécialiste c'est au moins 40 minutes de route. Autant dire une demi-journée, voire une journée selon l'heure du rendez-vous.
Comme il n'a qu'une demi-journée de libre, tous les RDV ou presque impactent ses cours, et avec les groupes en 6e et 5e, certains d'entre eux sont impossibles à rattraper.
Je trouverais parfaitement anormal qu'on lui retire 1/30e pour une situation qui ne dépend pas de lui.
Il a un nouveau CDE cette année... je ne sais pas encore quelle est sa façon de fonctionner. A suivre.
- Spoiler:
- Cela fait quand même 5 rendez-vous chez des spécialistes entre novembre et décembre pour trois pathologies différentes. Il n'a jamais eu la possibilité de prendre RDV un mercredi après-midi (la plupart des spécialistes ne travaillent pas / ne reçoivent pas ce jour-là) et a dû prendre tous ces RDV à l'aveugle il y a au moins 5 mois, donc avant la rentrée.
- GanbatteHabitué du forum
LadyOlenna a écrit: @MoyenCroco : le CDE n'étant pas le supérieur hiérarchique de l'adjoint, il n'a pas le pouvoir de lui accorder 5 jours d'absence. C'est le Dasen qui a dû prendre cette décision.
Il l'est, et l'a toujours été, le code de l'éducation dit bien que le CdE a autorité sur tous les personnels de l'établissement, ce qui inclut l'adjoint.
Pendant longtemps, il y a eu un certain flou dans les pratiques, on appartient au même corps c'était un peu bizarre, mais depuis l'évaluation faite directement par le supérieur direct, toute ambiguïté a été dissipée.
- GanbatteHabitué du forum
Ramanujan974 a écrit:2 remarques :
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
Le rattrapage des heures, c'est une proposition pour arranger la personne et éviter de lui ôter un trentième, donc elle peut tout de même un peu contribuer à chercher la solution je crois.
Quant à la situation que tu imagines, oui c'est un pur délire.
- kiwiGuide spirituel
Fournir un justificatif me paraît normal en cas d’absence (encore que, pour éviter d’encombrer les cabinets médicaux/sos médecin/maison médicale de garde/urgences juste pour avoir un justificatif d’absence, il serait de bon ton d’accorder à tous les salariés 2-3 jours par an pour motif médical sans fournir de certificat). En revanche, le rattrapage des heures pour service dû est devenu complètement hors de propos pour ne pas dire hypocrite. S’il est à ce point indispensable que j’effectue toutes mes heures, qu’on ne me les fasse pas sauter pour des conneries, genre petit déjeuner de 8h à 9h pour accueillir les "délégations" erasmus+, l’opération petit déjeuner, carnaval/halloween/Noël/journée de l’élégance de 13h à 14h pour élire le meilleur costume/tenue...
- kiwiGuide spirituel
Ganbatte a écrit:Ramanujan974 a écrit:2 remarques :
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
Le rattrapage des heures, c'est une proposition pour arranger la personne et éviter de lui ôter un trentième, donc elle peut tout de même un peu contribuer à chercher la solution je crois.
Quant à la situation que tu imagines, oui c'est un pur délire.
Mais pourquoi retirer un trentième? Pourquoi considérer le rattrapage des heures comme une "proposition" pour éviter une déduction de salaire? Le coeur de la discussion est bien là, c’est bien un problème de management, c’est bien une vision de plus en plus répandue chez les chefs d’établissement qui n’existait quasiment pas avant : en tant que chef de service, l’autorisation d’absence est à ta libre appréciation. Tu peux décider d’autoriser ou non, d’autoriser avec rattrapage ou non, de retirer un trentième ou non. Il est des situations (ex : rdv médicaux vu la situation actuelle de l’hôpital et de la médecine de ville, des obsèques...) où c’est juste faire preuve d’une gestion rh intelligente et humaine que d’accorder sans rattrapage (parce que l’agent est suffisamment éprouvé comme ça) voire juste en faisant confiance ("je comprends que votre enfant était malade, mais vous n’avez pas pu avoir de rdv hier, je vous fais confiance").
- GanbatteHabitué du forum
kiwi a écrit:Ganbatte a écrit:Ramanujan974 a écrit:2 remarques :
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
Le rattrapage des heures, c'est une proposition pour arranger la personne et éviter de lui ôter un trentième, donc elle peut tout de même un peu contribuer à chercher la solution je crois.
Quant à la situation que tu imagines, oui c'est un pur délire.
Mais pourquoi retirer un trentième? Pourquoi considérer le rattrapage des heures comme une "proposition" pour éviter une déduction de salaire? Le coeur de la discussion est bien là, c’est bien un problème de management, c’est bien une vision de plus en plus répandue chez les chefs d’établissement qui n’existait quasiment pas avant : en tant que chef de service, l’autorisation d’absence est à ta libre appréciation. Tu peux décider d’autoriser ou non, d’autoriser avec rattrapage ou non, de retirer un trentième ou non. Il est des situations (ex : rdv médicaux vu la situation actuelle de l’hôpital et de la médecine de ville, des obsèques...) où c’est juste faire preuve d’une gestion rh intelligente et humaine que d’accorder sans rattrapage (parce que l’agent est suffisamment éprouvé comme ça) voire juste en faisant confiance ("je comprends que votre enfant était malade, mais vous n’avez pas pu avoir de rdv hier, je vous fais confiance").
Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
Quant à la question de la confiance j'ai fait une longue intervention sur les problèmes liés à l'arbitraire mais manifestement elle n'a intéressé personne.
- Isis39Enchanteur
Kea a écrit:Pour répondre au sujet : j’ai dû subir une intervention chirurgicale l’année dernière, le chirurgien n’opérait cette pathologie que le mardi après-midi (idem pour tous ses confrères de l’hôpital) et il ne fallait pas attendre les vacances : mon CDE m’a accordé la demi-journée sans problème, en disant que je rattraperai si c’était possible (ce qui ne l’a pas été). Mon absence n’a pas été remontée.
Concernant les rendez-vous médicaux, la situation de certaines spécialités s’est nettement tendue par endroit. Je constate qu’obtenir un RDV chez l’ophtalmo sur un créneau choisi est une évidence dans certains coins. Tant mieux.
Il y a quelques années de cela d’ailleurs, j’arrivais aussi à placer tous mes rendez-vous médicaux en fin de journée (avec toutefois le risque de tomber sur un conseil de classe selon les périodes) ou pendant les vacances (raison pour laquelle je vois plus souvent les remplaçants de mon généraliste que mon généraliste lui-même, ce qui est assez moyen pour le suivi).
Ici, l’ophtalmo, c’est un an d’attente : la prise de RDV se fait donc à l’aveugle par rapport à l’emploi du temps.
Les RDV se prennent uniquement en ligne et de date à date (par exemple, aujourd'hui 31 octobre 2024, sont proposés les RDV pour le 31 octobre 2025 ; demain, pas de prise de RDV car férié). Je dois consulter début 2026 (simple consultation de suivi). Je commence déjà à regarder : à chaque fois, il n’y a carrément aucun RDV disponible. Je sais déjà que je prendrai le premier RDV qui s’affichera ; avec un peu de chance, comme la dernière fois, je pourrai dans un second temps modifier mon créneau en profitant d’une annulation. Si j’attends les dates des vacances, je risque de n’avoir aucune proposition de RDV (en août ? je suis très disponible mais l’opthtalmo est en vacances, la gynéco aussi d’ailleurs). Si je dois m’absenter de l’établissement pour ce RDV, je le ferai sans scrupule ; avant d’aller voir le CDE, je regarderai les possibilités de remplacement et proposerai quelque chose si c’est possible.
Et encore, ces RDV en ligne sont une avancée par rapport à l’époque où il fallait téléphoner le premier mardi du mois entre telle heure et telle heure : à moins de téléphoner pendant un cours, il m’était impossible de prendre RDV.
Le problème se règlera rapidement peut-être de lui-même au départ en retraite de mon ophtalmo s’il n’est pas remplacé : il est probable qu’aucun de ses collègues n’accepte de nouveau patient.
EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
- zigmag17Guide spirituel
Ganbatte a écrit:kiwi a écrit:Ganbatte a écrit:Ramanujan974 a écrit:2 remarques :
- lorsque le CDE accepte l'autorisation d'absence avec rattrapage des heures, qui doit trouver des créneaux de remplacement ? Le CDE peut-il sortir l'argument de l'impossibilité de rattraper alors qu'il a créé lui-même cette impossibilité avec des edt en barrettes ?
- la situation suivante n'est-elle que pur délire ?
Titre du journal local : "Le principal du collège de GrosBourg avait refusé à un enseignant une autorisation d'absence pour un rdv médical. La maladie s'est aggravée suite à une détection tardive, l'enseignant est depuis en CLM. Le principal est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui."
Le rattrapage des heures, c'est une proposition pour arranger la personne et éviter de lui ôter un trentième, donc elle peut tout de même un peu contribuer à chercher la solution je crois.
Quant à la situation que tu imagines, oui c'est un pur délire.
Mais pourquoi retirer un trentième? Pourquoi considérer le rattrapage des heures comme une "proposition" pour éviter une déduction de salaire? Le coeur de la discussion est bien là, c’est bien un problème de management, c’est bien une vision de plus en plus répandue chez les chefs d’établissement qui n’existait quasiment pas avant : en tant que chef de service, l’autorisation d’absence est à ta libre appréciation. Tu peux décider d’autoriser ou non, d’autoriser avec rattrapage ou non, de retirer un trentième ou non. Il est des situations (ex : rdv médicaux vu la situation actuelle de l’hôpital et de la médecine de ville, des obsèques...) où c’est juste faire preuve d’une gestion rh intelligente et humaine que d’accorder sans rattrapage (parce que l’agent est suffisamment éprouvé comme ça) voire juste en faisant confiance ("je comprends que votre enfant était malade, mais vous n’avez pas pu avoir de rdv hier, je vous fais confiance").
Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
Quant à la question de la confiance j'ai fait une longue intervention sur les problèmes liés à l'arbitraire mais manifestement elle n'a intéressé personne.
Le problème c'est que " poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant les élèves " est une remarque très culpabilisatice qui laisserait entendre que nous faisons exprès de choisir des dates pour éviter d'aller travailler. Il se trouve que bien souvent on n'a pas le choix et c'est le médecin qui impose.
- TivinouDoyen
Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
- GanbatteHabitué du forum
Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
- Isis39Enchanteur
Je ne trouve pas scandaleux qu’un CDE demande un justificatif. Par contre comment faire pour savoir si la personne avait le choix ou pas pour son RV. Pas évident.
- lene75Prophète
Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
L'expression "réussir à décrocher un RV" serait en effet plus appropriée.
Sans même parler des urgences et des décès, à qui il est difficile de dire d'attendre les vacances.
Comme si être malade, perdre un proche, avoir un enfant malade, etc., était un plaisir et équivalait à se prendre une journée de vacances.
Et comme si par ailleurs les profs abusaient de ce type d'absences. J'ai plus de collègues qui font des heures gratos, volontairement ou pas, d'ailleurs, parce que parfois on apprend après coup qu'il n'y a plus de sous pour payer, que de collègues qui abuseraient du système. Je trouve malsaine et vraiment démotivante cette suspicion permanente de fumisterie pour quoi, finalement, en moyenne, sur l'ensemble des profs ? Une demi-journée d'absence tous les deux ans ?
Je n'ai pas eu de réponse sur ce point, d'ailleurs : où est l'intérêt du service quand, par ces mesures vexatoires ( il y en a des tas d'autres), on démotive ses équipes et on génère des craquages ? Dans un contexte par ailleurs de crise majeure de la profession qui fait qu'il manque des milliers d'enseignants devant les élèves, mais qu'on tape toujours plus sur ceux qui sont là.
- LadyOlennaModérateur
M'enfin il est où le scandale ? Où sont les "mesures vexatoires" ?
Personne ici n'a parlé de refuser une autorisation d'absence pour un RV médical.
Fournir un justificatif ? C'est juste la norme partout. Quand j'ai raté une formation l'an dernier en raison d'une grippe, j'ai dû justifier cette absence auprès de la DSDEN (et comme beaucoup ici, pas de médecin traitant, pas de RV possible dans la journée, obligée de faire une télé consultation à la pharmacie) et j'ai perdu une journée de carence.
Faire rattraper les heures ? Ça fait trois fois que j'indique que je le demande "dans la mesure du possible" et que je ne tiens pas un décompte sur un petit carnet.
Faut arrêter le délire de persécution là, ça devient grotesque.
Personne ici n'a parlé de refuser une autorisation d'absence pour un RV médical.
Fournir un justificatif ? C'est juste la norme partout. Quand j'ai raté une formation l'an dernier en raison d'une grippe, j'ai dû justifier cette absence auprès de la DSDEN (et comme beaucoup ici, pas de médecin traitant, pas de RV possible dans la journée, obligée de faire une télé consultation à la pharmacie) et j'ai perdu une journée de carence.
Faire rattraper les heures ? Ça fait trois fois que j'indique que je le demande "dans la mesure du possible" et que je ne tiens pas un décompte sur un petit carnet.
Faut arrêter le délire de persécution là, ça devient grotesque.
- GanbatteHabitué du forum
lene75 a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
L'expression "réussir à décrocher un RV" serait en effet plus appropriée.
Sans même parler des urgences et des décès, à qui il est difficile de dire d'attendre les vacances.
Comme si être malade, perdre un proche, avoir un enfant malade, etc., était un plaisir et équivalait à se prendre une journée de vacances.
Et comme si par ailleurs les profs abusaient de ce type d'absences. J'ai plus de collègues qui font des heures gratos, volontairement ou pas, d'ailleurs, parce que parfois on apprend après coup qu'il n'y a plus de sous pour payer, que de collègues qui abuseraient du système. Je trouve malsaine et vraiment démotivante cette suspicion permanente de fumisterie pour quoi, finalement, en moyenne, sur l'ensemble des profs ? Une demi-journée d'absence tous les deux ans ?
Si c'est une demi-journée d'absence tous les deux ans, je me demande bien pourquoi on en parle depuis tant de pages. Et si personne n'abuse en demandant des autorisations d'absence, je m'interroge sur l'existence même d'un cadrage réglementaire.
Quand tu évoques les absences liées à un décès, je rappelle qu'il y a des jours de droit dans certaines situations, que ces jours sont peu nombreux, et que dans l'immense majorité des cas, on se montre bien plus large que ce qui n'est après tout qu'un minimum réglementaire.
Enfin, si on aborde la question des enfants malades (là aussi un certain nombre de jours de droit), je n'essaierai pas de me rappeler le nombre de fois où ç'a été commenté d'un "je demanderais bien à son père de s'en occuper, mais il fait un métier important", comme si enseigner était un passe-temps.
- Nina68Niveau 9
Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
- GanbatteHabitué du forum
Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
- LadyOlennaModérateur
Mais encore une fois, QUI a parlé sur ce forum de refuser une autorisation d'absence pour RV médical ???Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
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