- GanbatteHabitué du forum
Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Nous n'avons pas de service au sens d'heures marquées sur un emploi du temps, donc si nous nous absentons une demie journée, nous rattrapons le travail à un autre moment, que ce soit pour un rendez-vous personnel ou un déplacement institutionnel. L'autorisation d'absence n'a de sens que si, pour un motif personnel, on doit s'absenter plus longtemps et que le travail ne sera pas rattrapable, ou que si cela met à mal l'établissement parce qu'il faut bien faire du temps présence tout de même.
- ProvençalLeGauloisExpert
Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Je réponds même si je sens franchement l'ironie de la question.
S'ils ont un arrêt maladie d'un jour ou plus, oui ils ont un jour de carence.
Concrètement, c'est quoi le service d'un PERDIR ? Il a un EDT officiel ?
Ce qu'il ne fera pas pendant le rendez-vous médical, il le fera à un autre moment et finira donc encore plus tard un autre jour.
- henrietteMédiateur
Qu'un CDE demande un justificatif pour un rdv médical ne me choque pas non plus, je trouve même ça tout à fait normal.
Par contre, qu'il retire un trentième de salaire pour un rendez-vous médical, oui, je trouve ça consternant.
Comme dit Tivinou, les rdv chez les spécialistes sont à prendre ou à laisser, on n'a que très rarement le choix dans la date. C'est peut-être différent dans les grandes villes, mais c'est comme ça par chez moi.
Et si je vais chez l'ophtalmo dans mon coin, avec un peu de chance je peux ne manquer qu'une heure.
Si je vais à Marseille ou à Aix-en-Provence, c'est forcément la demi-journée qui saute.
Par contre, qu'il retire un trentième de salaire pour un rendez-vous médical, oui, je trouve ça consternant.
Comme dit Tivinou, les rdv chez les spécialistes sont à prendre ou à laisser, on n'a que très rarement le choix dans la date. C'est peut-être différent dans les grandes villes, mais c'est comme ça par chez moi.
Et si je vais chez l'ophtalmo dans mon coin, avec un peu de chance je peux ne manquer qu'une heure.
Si je vais à Marseille ou à Aix-en-Provence, c'est forcément la demi-journée qui saute.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- KeaFidèle du forum
Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:Pour répondre au sujet : j’ai dû subir une intervention chirurgicale l’année dernière, le chirurgien n’opérait cette pathologie que le mardi après-midi (idem pour tous ses confrères de l’hôpital) et il ne fallait pas attendre les vacances : mon CDE m’a accordé la demi-journée sans problème, en disant que je rattraperai si c’était possible (ce qui ne l’a pas été). Mon absence n’a pas été remontée.
Concernant les rendez-vous médicaux, la situation de certaines spécialités s’est nettement tendue par endroit. Je constate qu’obtenir un RDV chez l’ophtalmo sur un créneau choisi est une évidence dans certains coins. Tant mieux.
Il y a quelques années de cela d’ailleurs, j’arrivais aussi à placer tous mes rendez-vous médicaux en fin de journée (avec toutefois le risque de tomber sur un conseil de classe selon les périodes) ou pendant les vacances (raison pour laquelle je vois plus souvent les remplaçants de mon généraliste que mon généraliste lui-même, ce qui est assez moyen pour le suivi).
Ici, l’ophtalmo, c’est un an d’attente : la prise de RDV se fait donc à l’aveugle par rapport à l’emploi du temps.
Les RDV se prennent uniquement en ligne et de date à date (par exemple, aujourd'hui 31 octobre 2024, sont proposés les RDV pour le 31 octobre 2025 ; demain, pas de prise de RDV car férié). Je dois consulter début 2026 (simple consultation de suivi). Je commence déjà à regarder : à chaque fois, il n’y a carrément aucun RDV disponible. Je sais déjà que je prendrai le premier RDV qui s’affichera ; avec un peu de chance, comme la dernière fois, je pourrai dans un second temps modifier mon créneau en profitant d’une annulation. Si j’attends les dates des vacances, je risque de n’avoir aucune proposition de RDV (en août ? je suis très disponible mais l’opthtalmo est en vacances, la gynéco aussi d’ailleurs). Si je dois m’absenter de l’établissement pour ce RDV, je le ferai sans scrupule ; avant d’aller voir le CDE, je regarderai les possibilités de remplacement et proposerai quelque chose si c’est possible.
Et encore, ces RDV en ligne sont une avancée par rapport à l’époque où il fallait téléphoner le premier mardi du mois entre telle heure et telle heure : à moins de téléphoner pendant un cours, il m’était impossible de prendre RDV.
Le problème se règlera rapidement peut-être de lui-même au départ en retraite de mon ophtalmo s’il n’est pas remplacé : il est probable qu’aucun de ses collègues n’accepte de nouveau patient.
EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
- dandelionVénérable
Rappelons aussi qu’une partie importante du service des enseignants est occupée par la préparation des cours et la correction des copies. Quand je prends un rendez-vous médical pendant les jours où je n’ai pas classe, je rattrape le temps perdu le soir et le week-end (il faut bien corriger les copies). Pour tenir jusqu’aux vacances comme j’avais un problème médical, j’ai placé beaucoup d’évaluations avant les vacances, en essayant de m’avancer mais les rendez-vous médicaux m’ont pris du temps la semaine avant les vacances, du coup mes vacances ont été uniquement consacrées aux rendez-vous médicaux et corrections de copies/préparation de cours.
Mon mari est cadre et c’est exactement la même chose pour lui, saut qu’il peut plus facilement déplacer ses heures, sauf voyage d’affaires.
Mon mari est cadre et c’est exactement la même chose pour lui, saut qu’il peut plus facilement déplacer ses heures, sauf voyage d’affaires.
- LadyOlennaModérateur
zigmag17 a écrit:LadyOlenna a écrit:Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:Ganbatte a écrit:
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
Merci pour ta réponse éclairante.
Mais je peux te la faire, Zigmag, la réponse éclairante :
Pour mes RV annuels (suivi gynéco classique, détartrage annuel, mon IRM de contrôle de mon artère cérébrale), c'est fixé depuis des années sur les mois de juillet (gynéco) et août (dentiste), ou décembre (IRM de contrôle). Les RV sont pris d'une année sur l'autre. Je reprécise que je suis dans un désert médical moi aussi.
Pour les RV imprévus, j'essaie de les caser le mercredi après-midi. Quand vraiment je n'y parviens pas, ben oui je m'absente, et le travail qui ne sera pas fait pendant ce temps, je le ferai samedi après midi ou dimanche matin, parce que les emm*rdes ne s'arrêtent pas parce que tu es absente.
J'ai été malade une fois en cinq ans (vous savez ce qu'on dit sur la mauvaise herbe, increvable), comme je l'ai indiqué plus haut j'ai produit un arrêt de travail après un RV de télé consultation Medadom à la pharmacie.
J'ai plus de mal à trouver des créneaux maintenant que je suis perdir, parce que je n'aime pas laisser "mon" collège sans chef, que quand j'étais professeure où j'arrivais presque toujours à caser les RV, le jour où je finissais à 15h par exemple, ou le jeudi matin de libre.
- mathmaxExpert spécialisé
ProvençalLeGaulois a écrit:Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Je réponds même si je sens franchement l'ironie de la question.
S'ils ont un arrêt maladie d'un jour ou plus, oui ils ont un jour de carence.
Concrètement, c'est quoi le service d'un PERDIR ? Il a un EDT officiel ?
Ce qu'il ne fera pas pendant le rendez-vous médical, il le fera à un autre moment et finira donc encore plus tard un autre jour.
Comme un enseignant qui se fait soigner sur ses créneaux sans cours...
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LadyOlennaModérateur
Ben oui, pareil. Et donc ? On s'en est plaint ?mathmax a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Je réponds même si je sens franchement l'ironie de la question.
S'ils ont un arrêt maladie d'un jour ou plus, oui ils ont un jour de carence.
Concrètement, c'est quoi le service d'un PERDIR ? Il a un EDT officiel ?
Ce qu'il ne fera pas pendant le rendez-vous médical, il le fera à un autre moment et finira donc encore plus tard un autre jour.
Comme un enseignant qui se fait soigner sur ses créneaux sans cours...
On le précise juste parce que, vu la mauvaise foi qui règne sur ce fil, il se serait bien trouvé quelqu'un pour nous dire qu'on peut s'absenter comme on veut et que le travail pas fait ne sera pas rattrapé, ces s*lauds de perdirs.
- AncolieExpert spécialisé
Kea a écrit:Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:Pour répondre au sujet : j’ai dû subir une intervention chirurgicale l’année dernière, le chirurgien n’opérait cette pathologie que le mardi après-midi (idem pour tous ses confrères de l’hôpital) et il ne fallait pas attendre les vacances : mon CDE m’a accordé la demi-journée sans problème, en disant que je rattraperai si c’était possible (ce qui ne l’a pas été). Mon absence n’a pas été remontée.
Concernant les rendez-vous médicaux, la situation de certaines spécialités s’est nettement tendue par endroit. Je constate qu’obtenir un RDV chez l’ophtalmo sur un créneau choisi est une évidence dans certains coins. Tant mieux.
Il y a quelques années de cela d’ailleurs, j’arrivais aussi à placer tous mes rendez-vous médicaux en fin de journée (avec toutefois le risque de tomber sur un conseil de classe selon les périodes) ou pendant les vacances (raison pour laquelle je vois plus souvent les remplaçants de mon généraliste que mon généraliste lui-même, ce qui est assez moyen pour le suivi).
Ici, l’ophtalmo, c’est un an d’attente : la prise de RDV se fait donc à l’aveugle par rapport à l’emploi du temps.
Les RDV se prennent uniquement en ligne et de date à date (par exemple, aujourd'hui 31 octobre 2024, sont proposés les RDV pour le 31 octobre 2025 ; demain, pas de prise de RDV car férié). Je dois consulter début 2026 (simple consultation de suivi). Je commence déjà à regarder : à chaque fois, il n’y a carrément aucun RDV disponible. Je sais déjà que je prendrai le premier RDV qui s’affichera ; avec un peu de chance, comme la dernière fois, je pourrai dans un second temps modifier mon créneau en profitant d’une annulation. Si j’attends les dates des vacances, je risque de n’avoir aucune proposition de RDV (en août ? je suis très disponible mais l’opthtalmo est en vacances, la gynéco aussi d’ailleurs). Si je dois m’absenter de l’établissement pour ce RDV, je le ferai sans scrupule ; avant d’aller voir le CDE, je regarderai les possibilités de remplacement et proposerai quelque chose si c’est possible.
Et encore, ces RDV en ligne sont une avancée par rapport à l’époque où il fallait téléphoner le premier mardi du mois entre telle heure et telle heure : à moins de téléphoner pendant un cours, il m’était impossible de prendre RDV.
Le problème se règlera rapidement peut-être de lui-même au départ en retraite de mon ophtalmo s’il n’est pas remplacé : il est probable qu’aucun de ses collègues n’accepte de nouveau patient.
EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
C'est pour cela que j'en suis parfois à me dire que finalement puisqu'on me retire une journée, je serai absente la journée...J'ai pas mal de rendez-vous médicaux depuis deux ans et à plus d'une heure de chez moi ou de mes établissements, je fais au mieux pour les placer les mercredis ou pendant les vacances mais hélas ce n'est pas toujours possible, je vois des spécialistes tous les 4 mois, les rendez-vous sont placés un an à l'avance et pour les examens de suivi je n'ai pas souvent le choix même si je demande à l'avance.
Suite à certains accrochages avec un de mes chefs ( j'écris "accrochages" mais en réalité je lui ai juste signifié par écrit qu'il était hors les clous) il est moins, il me semble à mon égard seulement et je ne regarde pas comment il est avec les autres, arrangeant. Alors tant pis! Il fut un temps où pour dépanner je prenais les classes dans la salle d'étude, je remplaçais au pied levé sans rien demander, je remplaçais aussi gratuitement les classes de troisième en stage ou en sorties scolaires par d'autres sans professeur, et que pendant des années j'ai récupéré plus que notre récupération due pour les séances de 50mn au lieu de 55mn. Bref cette année tout ceci est terminé.
Dans mon autre établissement ma chef est plus "humaine" ( je n'aime pas ce mot mais il est souvent employé) donc j'agirai différemment.
Je ne demande pas à ne pas rattraper mes heures, mais que soit mis en regard ce que je dois et ce que je fais sans rien demander. Si ce n'est pas possible ma foi je perdrai quelques journées de salaire ce qui est super raide pour moi (et certainement pour d'autres ici) mais je suis ni un tâcheron ni corvéable à souhait.
- HélipsProphète
Tant que j'étais prof dans un établissement sans cours le mercredi après-midi sans finir potentiellement à 18h30, ma foi, j'y arrivais aussi. Maintenant, autant le rdv gynéco de contrôle, la mammographie de contrôle, ma foi, ça se gère dans mon coin, autant la coloscopie, je n'ai pas eu le choix, avec prière de ne pas attendre jusqu'au prochaines vacances (ben oui, le rdv avec la médecin, je l'avais pris pendant les vacances, lui). Et quand je m'absente, le cours que je n'ai pas fait, va falloir que je réussisse à faire passer la notion quand même, le programme de s'allégeant pas parce que tu as été absent.LadyOlenna a écrit:zigmag17 a écrit:LadyOlenna a écrit:Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
Merci pour ta réponse éclairante.
Mais je peux te la faire, Zigmag, la réponse éclairante :
Pour mes RV annuels (suivi gynéco classique, détartrage annuel, mon IRM de contrôle de mon artère cérébrale), c'est fixé depuis des années sur les mois de juillet (gynéco) et août (dentiste), ou décembre (IRM de contrôle). Les RV sont pris d'une année sur l'autre. Je reprécise que je suis dans un désert médical moi aussi.
Pour les RV imprévus, j'essaie de les caser le mercredi après-midi. Quand vraiment je n'y parviens pas, ben oui je m'absente, et le travail qui ne sera pas fait pendant ce temps, je le ferai samedi après midi ou dimanche matin, parce que les emm*rdes ne s'arrêtent pas parce que tu es absente.
J'ai été malade une fois en cinq ans (vous savez ce qu'on dit sur la mauvaise herbe, increvable), comme je l'ai indiqué plus haut j'ai produit un arrêt de travail après un RV de télé consultation Medadom à la pharmacie.
J'ai plus de mal à trouver des créneaux maintenant que je suis perdir, parce que je n'aime pas laisser "mon" collège sans chef, que quand j'étais professeure où j'arrivais presque toujours à caser les RV, le jour où je finissais à 15h par exemple, ou le jeudi matin de libre.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- dandelionVénérable
@LadyOlenna Vous prenez pour vous une colère qui est dirigée vers l’institution, dont vous êtes les représentants. Vous êtes les ‘patrons’ dans l’EN et de ce fait vous êtes récipiendaires des récriminations contre l’institution. Cela m’a fait râler de perdre une journée de carence alors que j’ai été obligée de prendre un taxi pour aller travailler quand j’ai repris, travaillant ainsi pour ne rien gagner, avec en plus la joie de faire cours en étant mal en point, ce qui est toujours éprouvant. Alors de mon point de vue, forcément, un CDE a de meilleures conditions que moi: un bureau, une chaise, un ordinateur qui fonctionne un tant soit peu, la possibilité d’aller aux toilettes sans attendre la fin du cours, la possibilité de programmer ses rendez-vous médicaux avec plus de souplesse, l’absence d’obligation de porter une tonne de photocopies et de manuels parce qu’il n’a pas de salle attitrée. Cette année, nos horaires sont pleins de trous, et ceux de nos élèves aussi. Nos élèves prennent leurs rendez-vous médicaux sur les heures de cours, comment faire autrement?
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Kea a écrit:Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
Juste une remarque en passant (et pardon pour le HS), mais j'ai toujours trouvé que cette règle était complètement dingue, scandaleusement injuste si elle est appliquée à la lettre (et c'est de la règle en elle-même que je parle, pas des CDE, qui peuvent heureusement faire preuve de souplesse dans l'application): tu as fait une journée de cours de plusieurs heures, mais pour une raison quelconque tu es absent une heure, la règle veut qu'on efface toutes les heures de cours que tu as faites dans cette même journée. Donc dans le principe l’État s'autorise à soutirer à ses agents la rétribution que mérite tout travail accompli, en fait. C'est à proprement parler du vol, il n'y a pas d'autre mot.
- nonoHabitué du forum
Entièrement d'accord !Aperçu par hasard a écrit:Kea a écrit:Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
Juste une remarque en passant (et pardon pour le HS), mais j'ai toujours trouvé que cette règle était complètement dingue, scandaleusement injuste si elle est appliquée à la lettre (et c'est de la règle en elle-même que je parle, pas des CDE, qui peuvent heureusement faire preuve de souplesse dans l'application): tu as fait une journée de cours de plusieurs heures, mais pour une raison quelconque tu es absent une heure, la règle veut qu'on efface toutes les heures de travail que tu as faites dans cette même journée. Donc dans le principe l’État s'autorise à soutirer à ses agents la rétribution que mérite tout travail accompli, en fait. C'est à proprement parler du vol, il n'y a pas d'autre mot.
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Prof en LP
- JennyMédiateur
Aperçu par hasard a écrit:Kea a écrit:Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
Juste une remarque en passant (et pardon pour le HS), mais j'ai toujours trouvé que cette règle était complètement dingue, scandaleusement injuste si elle est appliquée à la lettre (et c'est de la règle en elle-même que je parle, pas des CDE, qui peuvent heureusement faire preuve de souplesse dans l'application): tu as fait une journée de cours de plusieurs heures, mais pour une raison quelconque tu es absent une heure, la règle veut qu'on efface toutes les heures de travail que tu as faites dans cette même journée. Donc dans le principe l’État s'autorise à soutirer à ses agents la rétribution que mérite tout travail accompli, en fait. C'est à proprement parler du vol, il n'y a pas d'autre mot.
C'est ça que je trouve absolument dégueulasse pour ma part.
Essayer de ne pas prendre des RDV de suivi sur ses heures de cours, justifier ses absences, c'est normal pour moi, mais le jour de carence, c'est injuste. Et je n'ai jamais rechigné à rattraper une heure de cours ou à dépanner autrement quand on m'en laisse la possibilité.
Et heureusement que beaucoup de CDE font preuve de souplesse sur le sujet.
- kiwiGuide spirituel
LadyOlenna a écrit:Ben oui, pareil. Et donc ? On s'en est plaint ?mathmax a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Je réponds même si je sens franchement l'ironie de la question.
S'ils ont un arrêt maladie d'un jour ou plus, oui ils ont un jour de carence.
Concrètement, c'est quoi le service d'un PERDIR ? Il a un EDT officiel ?
Ce qu'il ne fera pas pendant le rendez-vous médical, il le fera à un autre moment et finira donc encore plus tard un autre jour.
Comme un enseignant qui se fait soigner sur ses créneaux sans cours...
On le précise juste parce que, vu la mauvaise foi qui règne sur ce fil, il se serait bien trouvé quelqu'un pour nous dire qu'on peut s'absenter comme on veut et que le travail pas fait ne sera pas rattrapé, ces s*lauds de perdirs.
Alors c’était le cas de mon ancienne chef, qui posait ses rdv à la banque ou chez le coiffeur en pleine journée, demandait à l’adjointe de ne pas positionner de conseil de classe le mardi soir car elle avait sa formation shiatsu, et qui une fois m’a sorti en feuilletant son agenda que poser un conseil de discipline le vendredi n’était pas possible car elle avait ses valises à préparer l’après-midi. A la rigueur, ça n’aurait pas été trop mal pris si elle ne nous fliquait pas sur nos absences et si elle nous épargnait de ses commentaires (à une collègue qui venait de perdre son oncle et sa mère : "comme par hasard, avant les vacances..." ; à une autre : "mais il pouvait pas mourir à un autre moment?").
Bon, comme je ne vais pas faire de son cas pathétique une généralité, je vais dire qu’en effet, la majorité des perdirs sont sans aucun doute consciencieux, sérieux, et font preuve d’un minimum d’humanité. MAIS, [passage modéré] les phrases qui stipulent qu’il y a des motifs de rdv médicaux plus valables que d’autres, qu’on peut bien prendre ses rdv en dehors des heures puisque vous le faites bien, qu’on nous fait une fleur en exigeant un rattrapage plutôt qu’un retrait d’un trentième (alors que vous pouvez en décider autrement, c’est ce qui se faisait avant...) laissent à penser qu’il y a des agents qui abusent. Oui, certains abusent. Est-ce une raison pour cautionner, en tant que chefs de service, des textes réglementaires qui sont peu humains et d’appliquer un management "flicage"? Et tous les autres alors? Tous ceux qui n’abusent pas?
Ces textes réglementaires, cette suspicion, cette comptabilité des absences, des heures dues, en gros, cette gestion RH est délétère et contre-productive, surtout je le répète dans un contexte de délabrement du système de santé. On aboutira juste à un épuisement des agents, une démotivation. Plutôt que de faire tourner la machine, on voudrait la faire s’effondrer qu’on ne s’y prendrait pas autrement. J’ai juste envie de dire aux collègues qui travaillent au-delà de 35h hebdomadaires, qui font des choses gratos dans leurs bahuts et qui rendent service aux chefs, d’arrêter là leur dévouement.
- GanbatteHabitué du forum
Aperçu par hasard a écrit:Kea a écrit:Merci pour la précision. En effet, la règle du trentième indivisible s’applique dans la Fonction publique d’État et pas dans la Fonction publique hospitalière ni dans la territoriale.Isis39 a écrit:Kea a écrit:EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Ce n’est pas une spécificité du service public. Ma sœur infirmière n’a qu’une heure de retrait pour une absence d’une heure.
Juste une remarque en passant (et pardon pour le HS), mais j'ai toujours trouvé que cette règle était complètement dingue, scandaleusement injuste si elle est appliquée à la lettre (et c'est de la règle en elle-même que je parle, pas des CDE, qui peuvent heureusement faire preuve de souplesse dans l'application): tu as fait une journée de cours de plusieurs heures, mais pour une raison quelconque tu es absent une heure, la règle veut qu'on efface toutes les heures de cours que tu as faites dans cette même journée. Donc dans le principe l’État s'autorise à soutirer à ses agents la rétribution que mérite tout travail accompli, en fait. C'est à proprement parler du vol, il n'y a pas d'autre mot.
Je ne sais pas d'où ça vient exactement, mais je suppose que c'est lié au fait que les heures à l'emploi du temps sont la majeure partie du travail qui est mesurable, et qu'il serait aisé de, tout simplement, ne pas faire son service, mais demeurer payé une majeure partie de son salaire.
J'y pense parce que, déjà vu dans un établissement voisin, un enseignant qui avait un emploi du temps ramassé sur trois jours, et était parti en vacances longues (un trimestre complet) : ça lui importait peu, il ne perdait que douze trentièmes par mois.
- lene75Prophète
kiwi a écrit:LadyOlenna a écrit:Ben oui, pareil. Et donc ? On s'en est plaint ?mathmax a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:
Je réponds même si je sens franchement l'ironie de la question.
S'ils ont un arrêt maladie d'un jour ou plus, oui ils ont un jour de carence.
Concrètement, c'est quoi le service d'un PERDIR ? Il a un EDT officiel ?
Ce qu'il ne fera pas pendant le rendez-vous médical, il le fera à un autre moment et finira donc encore plus tard un autre jour.
Comme un enseignant qui se fait soigner sur ses créneaux sans cours...
On le précise juste parce que, vu la mauvaise foi qui règne sur ce fil, il se serait bien trouvé quelqu'un pour nous dire qu'on peut s'absenter comme on veut et que le travail pas fait ne sera pas rattrapé, ces s*lauds de perdirs.
Alors c’était le cas de mon ancienne chef, qui posait ses rdv à la banque ou chez le coiffeur en pleine journée, demandait à l’adjointe de ne pas positionner de conseil de classe le mardi soir car elle avait sa formation shiatsu, et qui une fois m’a sorti en feuilletant son agenda que poser un conseil de discipline le vendredi n’était pas possible car elle avait ses valises à préparer l’après-midi. A la rigueur, ça n’aurait pas été trop mal pris si elle ne nous fliquait pas sur nos absences et si elle nous épargnait de ses commentaires (à une collègue qui venait de perdre son oncle et sa mère : "comme par hasard, avant les vacances..." ; à une autre : "mais il pouvait pas mourir à un autre moment?").
Bon, comme je ne vais pas faire de son cas pathétique une généralité, je vais dire qu’en effet, la majorité des perdirs sont sans aucun doute consciencieux, sérieux, et font preuve d’un minimum d’humanité. MAIS, [passage modéré] les phrases qui stipulent qu’il y a des motifs de rdv médicaux plus valables que d’autres, qu’on peut bien prendre ses rdv en dehors des heures puisque vous le faites bien, qu’on nous fait une fleur en exigeant un rattrapage plutôt qu’un retrait d’un trentième (alors que vous pouvez en décider autrement, c’est ce qui se faisait avant...) laissent à penser qu’il y a des agents qui abusent. Oui, certains abusent. Est-ce une raison pour cautionner, en tant que chefs de service, des textes réglementaires qui sont peu humains et d’appliquer un management "flicage"? Et tous les autres alors? Tous ceux qui n’abusent pas?
Ces textes réglementaires, cette suspicion, cette comptabilité des absences, des heures dues, en gros, cette gestion RH est délétère et contre-productive, surtout je le répète dans un contexte de délabrement du système de santé. On aboutira juste à un épuisement des agents, une démotivation. Plutôt que de faire tourner la machine, on voudrait la faire s’effondrer qu’on ne s’y prendrait pas autrement. J’ai juste envie de dire aux collègues qui travaillent au-delà de 35h hebdomadaires, qui font des choses gratos dans leurs bahuts et qui rendent service aux chefs, d’arrêter là leur dévouement.
+1000
- GanbatteHabitué du forum
Après on peut faire comme les enseignants quand un pauvre débile du privé vient leur seriner leurs conditions de travail etc : le concours est ouvert, y a qu'à s'inscrire, on manque de candidats.
Par contre, la limite au delà de laquelle c'est du dévouement, elle est bien au delà des 35h. Mais on peut aller facilement chez le psy se faire prescrire les cachetons qui permettront de tenir face aux pressions et aux critiques dégueulasses, c'est cool, c'est enviable.
Par contre, la limite au delà de laquelle c'est du dévouement, elle est bien au delà des 35h. Mais on peut aller facilement chez le psy se faire prescrire les cachetons qui permettront de tenir face aux pressions et aux critiques dégueulasses, c'est cool, c'est enviable.
- LadyOlennaModérateur
Non mais laisse @Ganbatte, on est dans l'irrationnel le plus complet.
La preuve : on réclame à cor et à cri "des textes des textes" pour montrer à son CDE qu'il n'est pas dans son bon droit en exigeant ceci ou cela, mais là il ne faudrait pas appliquer les textes.
On s'insurge, à juste titre, quand on a le malheur de comparer, dans une argumentation, les professeurs avec des élèves, mais on peut soi-même établir cette comparaison quand le besoin s'en fait sentir :
Bon ben voilà, qu'est ce que tu veux répondre à ça ???
La preuve : on réclame à cor et à cri "des textes des textes" pour montrer à son CDE qu'il n'est pas dans son bon droit en exigeant ceci ou cela, mais là il ne faudrait pas appliquer les textes.
On s'insurge, à juste titre, quand on a le malheur de comparer, dans une argumentation, les professeurs avec des élèves, mais on peut soi-même établir cette comparaison quand le besoin s'en fait sentir :
Et dans le monde merveilleux du privé, tout le monde peut s'absenter comme il le souhaite, avec la bénédiction du patron.lene75 a écrit:Je ne sais pas comment ça se passe dans ton établissement, mais dans le mien les élèves qui sont absents pour un RV médical ne sont pas collés le mercredi après-midi pour rattraper les heures de cours manquées. Par ailleurs il est illégal de demander un justificatif officiel aux élèves.
Bon ben voilà, qu'est ce que tu veux répondre à ça ???
- henrietteMédiateur
Fil fermé en attente de décisionde la modération suite à certains propos et certaines accusations portées.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JennyMédiateur
Fil réouvert après nettoyage.
La modération rappelle que la prise à partie d'une catégorie de personnes est inacceptable sur le forum.
La modération rappelle que la prise à partie d'une catégorie de personnes est inacceptable sur le forum.
- GanbatteHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Non mais laisse @Ganbatte, on est dans l'irrationnel le plus complet.
La preuve : on réclame à cor et à cri "des textes des textes" pour montrer à son CDE qu'il n'est pas dans son bon droit en exigeant ceci ou cela, mais là il ne faudrait pas appliquer les textes.
On s'insurge, à juste titre, quand on a le malheur de comparer, dans une argumentation, les professeurs avec des élèves, mais on peut soi-même établir cette comparaison quand le besoin s'en fait sentir :Et dans le monde merveilleux du privé, tout le monde peut s'absenter comme il le souhaite, avec la bénédiction du patron.lene75 a écrit:Je ne sais pas comment ça se passe dans ton établissement, mais dans le mien les élèves qui sont absents pour un RV médical ne sont pas collés le mercredi après-midi pour rattraper les heures de cours manquées. Par ailleurs il est illégal de demander un justificatif officiel aux élèves.
Bon ben voilà, qu'est ce que tu veux répondre à ça ???
Honnêtement ? Plus rien, j'en ai soupé. On a expliqué, décrit, ce n'est jamais assez, eh c'est la reprise demain, je vais me focaliser sur mon établissement plutôt.
- CleroliDoyen
Tu ne plaisantes pas, Ganbatte ? Je suis surprise que le rectorat n'ait pas comptabilisé ces absences comme un abandon de poste (tu parles d'un trimestre, c'est énorme).Ganbatte a écrit:
J'y pense parce que, déjà vu dans un établissement voisin, un enseignant qui avait un emploi du temps ramassé sur trois jours, et était parti en vacances longues (un trimestre complet) : ça lui importait peu, il ne perdait que douze trentièmes par mois.
- JulHabitué du forum
Détail important tout de même, leur logement de fonction ne les contraint pas à prendre les transports en commun matin et soir et leur travail majoritairement de bureau ne les amène pas à être confinés dans une salle de classe avec 35 élèves, AESH et stagiaires eventuels.LadyOlenna a écrit:Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:Ganbatte a écrit:Nina68 a écrit:
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
Bonne rentrée à tous et... portez-vous bien.
- Cléopatra2Guide spirituel
Euh là effectivement c'est du gros n'importe quoi.
- mamieprofEsprit éclairé
Jul a écrit:Détail important tout de même, leur logement de fonction ne les contraint pas à prendre les transports en commun matin et soir et leur travail majoritairement de bureau ne les amène pas à être confinés dans une salle de classe avec 35 élèves, AESH et stagiaires eventuels.LadyOlenna a écrit:Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:Ganbatte a écrit:
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
Bonne rentrée à tous et... portez-vous bien.
Qu'est ce que c'est que cette remarque ? J'ai envie de te répondre si tu as jaloux passe le concours de Perdir ! Cette remarque est très désobligeante d'autant que j'imagine que chez @Ganbatte, ça doit etre comme dans mon lycée, ça défile comme dans un moulin dans les bureaux de la direction (qui est aussi à la grille pour l'entrée des collégiens et lycéens)
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