- DanskaProphète
Panta Rhei a écrit:Un ancien chef m’a une fois demandé une copie de la convocation hospitalière. Le praticien hospitalier et le généraliste étaient outrés.
J'ai eu la même demande pour un rendez-vous de droit (échographie de grossesse) il y a quelques années. Je ne sais pas à quel point c'est normal ou scandaleux, mais la réaction spontanée de la secrétaire de l'hôpital à qui j'ai dû demander un justificatif a été "vous êtes dans l'EN ? Je m'en doutais, il n'y a qu'eux pour demander des justificatifs pour tout et n'importe quoi !" (inutile de dire que pour mon conjoint, présent aux trois échos sur ses heures de travail, aucun justificatif n'a jamais été demandé).
LadyOlenna a écrit:je ne m'offusquais pas de devoir rattraper les trois heures manquées, c'est juste normal je trouve.
Sauf que c'est devenu pratiquement impossible au lycée depuis la réforme, et que la mise en place des groupes de niveaux au collège ne doit pas aider non plus.
Dandelion a écrit:Je vais parler pour moi, mais même à Paris, pour certains rendez-vous, on prend le premier qu’on vous offre, parce qu’il y a parfois beaucoup d’attente.
Pareil dans mon coin, pas du tout en région parisienne : pour beaucoup de spécialistes le créneau proposé est à prendre ou à laisser, mais vu les listes d'attente il n'y a pas de négociation possible.
- GanbatteHabitué du forum
dandelion a écrit:C’est tout de même gênant de devoir indiquer le service dans lequel on est suivi.
Je vais parler pour moi, mais même à Paris, pour certains rendez-vous, on prend le premier qu’on vous offre, parce qu’il y a parfois beaucoup d’attente. Certains rendez-vous sont difficiles à avoir du fait d’un manque de praticiens (dermatos par exemple), d’autres parce qu’il n’y a pas des tonnes de centres qui sont équipés de certaines machines. Il faut aussi parfois être accompagné, ce qui ajoute encore un peu de complexité à l’équation.
Et, contrairement à ce qui était le cas il y a encore quelques années, de moins en moins de praticiens travaillent sur des horaires étendus, alors que les enseignants passent de plus en plus de temps dans leurs établissements.
J’ai galéré pour trouver un rendez-vous avez ma généraliste qui soit compatible avec mon emploi du temps par exemple, alors que j’ai plutôt un emploi du temps favorable.
Un document de rendez-vous médical est assez laconique, justement parce qu'il est fait pour être remis, et il y a tout de même une obligation de confidentialité en laquelle les personnels sont censés avoir confiance.
Danska a écrit:Panta Rhei a écrit:Un ancien chef m’a une fois demandé une copie de la convocation hospitalière. Le praticien hospitalier et le généraliste étaient outrés.
J'ai eu la même demande pour un rendez-vous de droit (échographie de grossesse) il y a quelques années. Je ne sais pas à quel point c'est normal ou scandaleux, mais la réaction spontanée de la secrétaire de l'hôpital à qui j'ai dû demander un justificatif a été "vous êtes dans l'EN ? Je m'en doutais, il n'y a qu'eux pour demander des justificatifs pour tout et n'importe quoi !" (inutile de dire que pour mon conjoint, présent aux trois échos sur ses heures de travail, aucun justificatif n'a jamais été demandé).
Je ne connais pas beaucoup de métiers où on puisse juste dire "j'ai un rendez-vous je serai absent", sans demande ni de justifier, ni de rattraper. Enfin s'il n'y a que chez nous qu'on fait un minimum attention, tant mieux pour tous les autres et tant pis pour le service public.
- LadyOlennaModérateur
Je m'auto-cite :Danska a écrit:LadyOlenna a écrit:je ne m'offusquais pas de devoir rattraper les trois heures manquées, c'est juste normal je trouve.
Sauf que c'est devenu pratiquement impossible au lycée depuis la réforme, et que la mise en place des groupes de niveaux au collège ne doit pas aider non plus.
Quand ce n'est pas possible de rattraper, ce n'est pas possible, je ne tiens pas un décompte des heures à rattraper à tout prix avant la fin de l'année. Mais ce que je voulais dire, c'est que sur le principe, demander à rattraper les heures ne me semble pas relever d'un abus d'autorité ou d'un manque total d'humanité.LadyOlenna a écrit:C'est bien pour ça que j'ai indiqué "dans la mesure du possible".
- Panta RheiExpert
Fournir un certificat de présence à l'hôpital entre telle et telle heure sans indiquer ni le service ni le nom du médecin spécialiste devrait suffire et ne pas avoir, par principe, à rompre le secret médical.
On n'a pas forcément envie que tout le collège sache que l'on est suivi en oncologie ou que l'on a une autre pathologie spécifique. Une consultation dans certains services peut être stigmatisante et/ou préjudiciable surtout quand le chef aime divulguer des informations personnelles et ainsi allumer des rumeurs. Encore pire quand le chef et le CPE sont de la même espèce. (homophobe, grossophobe...)
"Tiens, Mme M. est encore absente!"
"Ah mais tu savais pas, il parait que ... "
"C'est sûr que vu que ..... c'est pas étonnant !"
Je précise mon propos car effectivement sans le contexte local il pourrait ne pas être compris.
Et il ne s'agit bien sûr pas d'une charge contre Gambatte ou Lady O!!
On n'a pas forcément envie que tout le collège sache que l'on est suivi en oncologie ou que l'on a une autre pathologie spécifique. Une consultation dans certains services peut être stigmatisante et/ou préjudiciable surtout quand le chef aime divulguer des informations personnelles et ainsi allumer des rumeurs. Encore pire quand le chef et le CPE sont de la même espèce. (homophobe, grossophobe...)
"Tiens, Mme M. est encore absente!"
"Ah mais tu savais pas, il parait que ... "
"C'est sûr que vu que ..... c'est pas étonnant !"
Je précise mon propos car effectivement sans le contexte local il pourrait ne pas être compris.
Et il ne s'agit bien sûr pas d'une charge contre Gambatte ou Lady O!!
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- GanbatteHabitué du forum
Panta Rhei a écrit:Fournir un certificat de présence à l'hôpital entre telle et telle heure sans indiquer ni le service ni le nom du médecin spécialiste devrait suffire et ne pas avoir, par principe, à rompre le secret médical.
On n'a pas forcément envie que tout le collège sache que l'on est suivi en oncologie ou que l'on a une autre pathologie spécifique. Une consultation dans certains services peut être stigmatisante et/ou préjudiciable surtout quand le chef aime divulguer des informations personnelles et ainsi allumer des rumeurs. Encore pire car le chef et le CPE sont de la même espèce.
"Tiens, Mme M. est encore absente!"
"Ah mais tu savais pas, il parait que ... "
"C'est sûr que vu que ..... c'est pas étonnant !"
Je précise mon propos car effectivement sans le contexte local il pourrait ne pas être compris.
Remettre un justificatif au chef d'établissement ou au secrétariat, ce n'est pas le remettre à tout l'établissement. S'il y a ce genre de divulgation, elle relève de la faute, ce n'est pas le fonctionnement normal et acceptable - et ce n'est pas un problème de fonctionnement de l'institution, mais de l'individu.
- DanskaProphète
Ganbatte a écrit:
Je ne connais pas beaucoup de métiers où on puisse juste dire "j'ai un rendez-vous je serai absent", sans demande ni de justifier, ni de rattraper. Enfin s'il n'y a que chez nous qu'on fait un minimum attention, tant mieux pour tous les autres et tant pis pour le service public.
Question de confiance, je suppose : certains supérieurs hiérarchique partent probablement du principe qu'un salarié qui demande une fois très ponctuellement à s'absenter a une bonne raison de le faire et n'est pas soudain devenu un fumiste de premier ordre.
Quant aux propos de la secrétaire je ne fais que répéter ce qu'elle m'a dit, je suppose qu'elle sait de quoi elle parlait. Et pour un rendez-vous obligatoire de grossesse, je reconnais que j'ai trouvé la demande de justificatif assez saumâtre moi aussi - les chances qu'une femme enceinte profite de deux heures de cours en moins pour aller faire du shopping plutôt que passer une écho me semblent tout de même assez faible. D'ailleurs cette année personne ne m'a demandé le moindre justificatif cette année alors que j'ai dû louper des heures de cours pour la même raison : comme quoi c'est possible de juste faire confiance, on dirait.
- Panta RheiExpert
Ganbatte a écrit:Panta Rhei a écrit:Fournir un certificat de présence à l'hôpital entre telle et telle heure sans indiquer ni le service ni le nom du médecin spécialiste devrait suffire et ne pas avoir, par principe, à rompre le secret médical.
On n'a pas forcément envie que tout le collège sache que l'on est suivi en oncologie ou que l'on a une autre pathologie spécifique. Une consultation dans certains services peut être stigmatisante et/ou préjudiciable surtout quand le chef aime divulguer des informations personnelles et ainsi allumer des rumeurs. Encore pire car le chef et le CPE sont de la même espèce.
"Tiens, Mme M. est encore absente!"
"Ah mais tu savais pas, il parait que ... "
"C'est sûr que vu que ..... c'est pas étonnant !"
Je précise mon propos car effectivement sans le contexte local il pourrait ne pas être compris.
Remettre un justificatif au chef d'établissement ou au secrétariat, ce n'est pas le remettre à tout l'établissement. S'il y a ce genre de divulgation, elle relève de la faute, ce n'est pas le fonctionnement normal et acceptable - et ce n'est pas un problème de fonctionnement de l'institution, mais de l'individu.
Je te crois. Mais tu vis à Paris et tu n'imagines pas le cas du petit collège de campagne à une de route de la grande ville. Le petit collège où tout le monde va au marché... Imagine que le CDE soit maire du village...
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'What withers in the bud?' asked Ursula.
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- JulHabitué du forum
Prendre un rendez-vous médical un mercredi après-midi. Mais suis-je bête ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Sérieusement, êtes-vous au courant du fait que certains spécialistes à l'hôpital et certaines interventions toujours à l'hôpital ne se pratiquent qu'une journée par semaine ?
Manifestement , les personnes en bonne santé se montrent indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé.
Sérieusement, êtes-vous au courant du fait que certains spécialistes à l'hôpital et certaines interventions toujours à l'hôpital ne se pratiquent qu'une journée par semaine ?
Manifestement , les personnes en bonne santé se montrent indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé.
- GanbatteHabitué du forum
Danska a écrit:Ganbatte a écrit:
Je ne connais pas beaucoup de métiers où on puisse juste dire "j'ai un rendez-vous je serai absent", sans demande ni de justifier, ni de rattraper. Enfin s'il n'y a que chez nous qu'on fait un minimum attention, tant mieux pour tous les autres et tant pis pour le service public.
Question de confiance, je suppose : certains supérieurs hiérarchique partent probablement du principe qu'un salarié qui demande une fois très ponctuellement à s'absenter a une bonne raison de le faire et n'est pas soudain devenu un fumiste de premier ordre.
Quant aux propos de la secrétaire je ne fais que répéter ce qu'elle m'a dit, je suppose qu'elle sait de quoi elle parlait. Et pour un rendez-vous obligatoire de grossesse, je reconnais que j'ai trouvé la demande de justificatif assez saumâtre moi aussi - les chances qu'une femme enceinte profite de deux heures de cours en moins pour aller faire du shopping plutôt que passer une écho me semblent tout de même assez faible. D'ailleurs cette année personne ne m'a demandé le moindre justificatif cette année alors que j'ai dû louper des heures de cours pour la même raison : comme quoi c'est possible de juste faire confiance, on dirait.
On en revient au problème que j'énonçais plus haut : et quand le salarié le demande régulièrement ? Ou souvent ? Où se situe la limite entre les moments où on peut faire confiance, et ceux où il faut cesser, et comment la justifie-t-on sans être dans l'arbitraire ?
Et quel meilleur moyen d'éviter l'arbitraire, que de traiter tout le monde à la même enseigne autant que possible, c'est à dire en demandant un justificatif ?
- GanbatteHabitué du forum
Jul a écrit:Prendre un rendez-vous médical un mercredi après-midi. Mais suis-je bête ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Sérieusement, êtes-vous au courant du fait que certains spécialistes à l'hôpital et certaines interventions toujours à l'hôpital ne se pratiquent qu'une journée par semaine ?
Manifestement , les personnes en bonne santé se montrent indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé.
Je t'en prie...
- LadyOlennaModérateur
Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
- KeaFidèle du forum
Pour répondre au sujet : j’ai dû subir une intervention chirurgicale l’année dernière, le chirurgien n’opérait cette pathologie que le mardi après-midi (idem pour tous ses confrères de l’hôpital) et il ne fallait pas attendre les vacances : mon CDE m’a accordé la demi-journée sans problème, en disant que je rattraperai si c’était possible (ce qui ne l’a pas été). Mon absence n’a pas été remontée.
Concernant les rendez-vous médicaux, la situation de certaines spécialités s’est nettement tendue par endroit. Je constate qu’obtenir un RDV chez l’ophtalmo sur un créneau choisi est une évidence dans certains coins. Tant mieux.
Il y a quelques années de cela d’ailleurs, j’arrivais aussi à placer tous mes rendez-vous médicaux en fin de journée (avec toutefois le risque de tomber sur un conseil de classe selon les périodes) ou pendant les vacances (raison pour laquelle je vois plus souvent les remplaçants de mon généraliste que mon généraliste lui-même, ce qui est assez moyen pour le suivi).
Ici, l’ophtalmo, c’est un an d’attente : la prise de RDV se fait donc à l’aveugle par rapport à l’emploi du temps.
Les RDV se prennent uniquement en ligne et de date à date (par exemple, aujourd'hui 31 octobre 2024, sont proposés les RDV pour le 31 octobre 2025 ; demain, pas de prise de RDV car férié). Je dois consulter début 2026 (simple consultation de suivi). Je commence déjà à regarder : à chaque fois, il n’y a carrément aucun RDV disponible. Je sais déjà que je prendrai le premier RDV qui s’affichera ; avec un peu de chance, comme la dernière fois, je pourrai dans un second temps modifier mon créneau en profitant d’une annulation. Si j’attends les dates des vacances, je risque de n’avoir aucune proposition de RDV (en août ? je suis très disponible mais l’opthtalmo est en vacances, la gynéco aussi d’ailleurs). Si je dois m’absenter de l’établissement pour ce RDV, je le ferai sans scrupule ; avant d’aller voir le CDE, je regarderai les possibilités de remplacement et proposerai quelque chose si c’est possible.
Et encore, ces RDV en ligne sont une avancée par rapport à l’époque où il fallait téléphoner le premier mardi du mois entre telle heure et telle heure : à moins de téléphoner pendant un cours, il m’était impossible de prendre RDV.
Le problème se règlera rapidement peut-être de lui-même au départ en retraite de mon ophtalmo s’il n’est pas remplacé : il est probable qu’aucun de ses collègues n’accepte de nouveau patient.
EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
Concernant les rendez-vous médicaux, la situation de certaines spécialités s’est nettement tendue par endroit. Je constate qu’obtenir un RDV chez l’ophtalmo sur un créneau choisi est une évidence dans certains coins. Tant mieux.
Il y a quelques années de cela d’ailleurs, j’arrivais aussi à placer tous mes rendez-vous médicaux en fin de journée (avec toutefois le risque de tomber sur un conseil de classe selon les périodes) ou pendant les vacances (raison pour laquelle je vois plus souvent les remplaçants de mon généraliste que mon généraliste lui-même, ce qui est assez moyen pour le suivi).
Ici, l’ophtalmo, c’est un an d’attente : la prise de RDV se fait donc à l’aveugle par rapport à l’emploi du temps.
Les RDV se prennent uniquement en ligne et de date à date (par exemple, aujourd'hui 31 octobre 2024, sont proposés les RDV pour le 31 octobre 2025 ; demain, pas de prise de RDV car férié). Je dois consulter début 2026 (simple consultation de suivi). Je commence déjà à regarder : à chaque fois, il n’y a carrément aucun RDV disponible. Je sais déjà que je prendrai le premier RDV qui s’affichera ; avec un peu de chance, comme la dernière fois, je pourrai dans un second temps modifier mon créneau en profitant d’une annulation. Si j’attends les dates des vacances, je risque de n’avoir aucune proposition de RDV (en août ? je suis très disponible mais l’opthtalmo est en vacances, la gynéco aussi d’ailleurs). Si je dois m’absenter de l’établissement pour ce RDV, je le ferai sans scrupule ; avant d’aller voir le CDE, je regarderai les possibilités de remplacement et proposerai quelque chose si c’est possible.
Et encore, ces RDV en ligne sont une avancée par rapport à l’époque où il fallait téléphoner le premier mardi du mois entre telle heure et telle heure : à moins de téléphoner pendant un cours, il m’était impossible de prendre RDV.
Le problème se règlera rapidement peut-être de lui-même au départ en retraite de mon ophtalmo s’il n’est pas remplacé : il est probable qu’aucun de ses collègues n’accepte de nouveau patient.
EDIT : la spécificité du service public par rapport au privé est que le retrait ne peut pas être inférieur à 1/30. Donc pour un RDV sur une heure ou deux de cours, on perd sa journée de salaire s’il y a prélèvement. De plus dans l’EN, on ne peut pas s’arranger en posant une RTT (ce que je pourrais faire pour mon histoire d’ophtalmo).
- LadyOlennaModérateur
Manifestement tu n'as pas lu mon post en entier, sinon tu y aurais vu ça :Jul a écrit:Prendre un rendez-vous médical un mercredi après-midi. Mais suis-je bête ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Sérieusement, êtes-vous au courant du fait que certains spécialistes à l'hôpital et certaines interventions toujours à l'hôpital ne se pratiquent qu'une journée par semaine ?
Manifestement , les personnes en bonne santé se montrent indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé.
Voilà. Donc ce serait bien de tout lire avant de s'indigner.LadyOlenna a écrit:Et quand vraiment ce n'était pas possible (urgence ou incompatibilités avec les horaires proposés), je ne m'offusquais pas de devoir rattraper les trois heures manquées, c'est juste normal je trouve.
Quant aux spécialistes qui ne prennent des RV que sur une journée, ben non on sait pas, les CDE n'ayant jamais de problèmes de santé comme chacun le sait.
Édit : je trouve drôle que tu parles de "personnes en bonne santé indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé". Comme je l'ai indiqué un peu plus haut j'ai une ALD depuis 2014. Je l'aurai à vie et je dois passer une IRM de contrôle tous les ans (au début c'était tous les trois mois, puis tous les six mois). Donc si tu veux ta moraline à deux balles...
- Panta RheiExpert
Jul a écrit:Prendre un rendez-vous médical un mercredi après-midi. Mais suis-je bête ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Sérieusement, êtes-vous au courant du fait que certains spécialistes à l'hôpital et certaines interventions toujours à l'hôpital ne se pratiquent qu'une journée par semaine ?
Manifestement , les personnes en bonne santé se montrent indifférentes au sort des personnes en mauvaise santé.
Oui, aussi! Dans le cadre de ma prise en charge hospitalière, je suis tout simplement convoqué tel jour à telle heure. Et encore, dans un des deux hôpitaux, les secrétaires se cassent la tête pour tout faire rentrer dans un "hôpital de jour".
Je vous assure qu'une fois cette journée terminée, LE LENDEMAIN je ne suis physiquement, moralement PAS en état de (mal dormir), me réveiller à 6h15, rouler une petite heure et assurer un service selon un emploi du temps qui ne respecte que très partiellement les préconisations de la médecine de prévention (mais ça, c'est une autre histoire).
Je ne parle pas d'une gastro, ou d'un lumbago, hein !
S'absenter pour consulter à l'hôpital entraîne du stress, de l’ anxiété avant pendant et après. Les personnels souffrent en silence, quelques fois seuls (pas de famille, pas d'amis), ils encaissent les petites réflexions de l'équipe de direction.
Et puis un jour, ils ne reviennent plus. C'est ennuyeux. Et puis ils sont remplacés par quelqu'un qui LUI/ELLE n'est jamais absent.
Le collègue et ami qui a fait toute sa carrière dans le collège dont je parle est décédé 6 ans après avoir pris sa retraite. Depuis, des jeunes sont arrivés qui ne savent pas qui il était, ce qu'il donné à des générations de collégiens...
Pardonnez mon HS sur la fin du post mais il illustre que nous ne sommes rien in fine, que des M. X ou Mme Y dans un TRMD.
(oui, bien sûr, il y aura toujours une poignée d'élèves qui se rappellera de vous mais pas plus que ça).
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- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- henrietteMédiateur
Dans ma campagne, énormément de praticiens se partagent sur plusieurs maisons de santé. Mon ophtalmo, c'est le mardi et le jeudi, sinon il est à Marseille. Mon gynéco, c'est le lundi point barre, sinon Marseille. Etc.
Donc comme les rdv se prennent quasi un an à l'avance, ben je les prends à l'aveugle. Si possible pendant les vacances, et sinon, ben tant pis.
Sur la demande d'autorisation d'absence je coche systématiquement "avec rattrapage", en précisant, vu la complexité des groupes de LCA (élèves sur 3, voire 4 classes différentes, et EDT des classes compacts), "merci à l'administration de m'indiquer les créneaux possibles pour les heures de latin / grec" : si on archipélise mes élèves dans x classes (par pur choix idéologique), qu'on ne vienne pas ensuite me demander de trouver des créneaux communs.
Donc comme les rdv se prennent quasi un an à l'avance, ben je les prends à l'aveugle. Si possible pendant les vacances, et sinon, ben tant pis.
Sur la demande d'autorisation d'absence je coche systématiquement "avec rattrapage", en précisant, vu la complexité des groupes de LCA (élèves sur 3, voire 4 classes différentes, et EDT des classes compacts), "merci à l'administration de m'indiquer les créneaux possibles pour les heures de latin / grec" : si on archipélise mes élèves dans x classes (par pur choix idéologique), qu'on ne vienne pas ensuite me demander de trouver des créneaux communs.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lene75Prophète
Vous avez beaucoup de chance de pouvoir imposer aussi facilement vos désiderata aux médecins et de pouvoir rattraper aussi facilement vos cours malgré tous les alignements de la réforme du lycée, qui font que dans les groupes de tronc commun, chaque élève a un emploi du temps différent, et que dans ceux de spé on se retrouve avec des alignements de 5 classes aux emplois du temps incompatibles et malgré les convocations de plus en plus nombreuses qui peuvent tomber n'importe quand (déjà de mi-juin à mi-juillet, on sait que, même en étant à temps partiel, on ne peut caser aucun RV médical, même le mercredi ou en soirée, sans risquer d'être convoqué la veille pour le lendemain loin de chez soi, et on n'a pas toujours le choix de rester un mois sans RV). Moi je n'arrive pas à jongler entre les emplois du temps des uns et des autres, des spécialistes qui hallucinent qu'on puisse leur dire qu'on n'est pas disponible même sur convocation officielle de leur part (en fait dès lors qu'ils fournissent un justificatif, ils ne comprennent même pas le problème), des élèves qui ont tous des emplois du temps différents, et pour ma part, de ma fille, pour laquelle je suis à temps partiel de droit pour soins sans que paradoxalement ça ne me donne droit à rien, justement, en termes de souplesse pour ses soins (sauf quand j'ai une adjointe merveilleuse comme en ce moment, qui tient compte des contraintes de soins pour faire l'edt). C'est une source de stress énorme qui m'empêche de me consacrer correctement à mon travail. Quand j'ai des chefs bienveillants, j'arrive à n'être quasiment jamais absente. Tout au plus quelques heures dans l'année, et pas forcément chaque année, suivant la manière dont ça tombe et l'edt qu'on m'a fait. En revanche quand j'ai des chefs "légalistes" qui ne font aucun "cadeau", je finis toujours par craquer chez un médecin qui ne me laisse pas d'autre choix que de m'arrêter et de me mettre sous cachetons. Il m'est arrivé d'être arrêtée jusqu'à deux mois cumulés sur une année scolaire à cause du stress généré par ces questions logistiques insolubles, ajouté à l'inquiétude que génèrent les problèmes de santé. J'ai du mal à voir où est l'intérêt du service là-dedans, surtout qu'on n'est jamais remplacé et que les craquages ne sont donc dans l'intérêt de personne.
Je me souviens d'une CDE à qui, alors qu'elle me disait qu'elle m'admirait d'être si peu absente et de m'investir autant pour mes élèves avec ce que je vivais, j'avais répondu qu'il fallait dire que j'avais une proviseure très bienveillante et que ça me facilitait grandement la vie. À quoi elle m'avait répondu : "C'est bien le moins qu'on puisse faire pour vous." La même CDE qui, quand j'ai perdu ma grand-mère, a refusé le justificatif que je lui tendais pour mon absence en me disant : "Je vous fais confiance. Je ne veux pas de justificatif pour un tel événement. Prenez bien soin de vous et de vos proches." À cette époque il ne me venait même pas à l'idée de déclarer les heures sup que je faisais, notamment en fin d'année pour préparer mes élèves au bac, ou quand je prenais une surveillance au pied levé ou n'importe quoi pour dépanner. Ça me paraissait naturel.
Plus je vois ce qui se passe à l'EN, plus je suis persuadée de la théorie du management pour les 3%, qui explique, en gros, que toutes ces mesures de surveillance et de comptes d'apothicaire pour être sûr de ne pas laisser passer les 3% de fraudeurs n'ont qu'une conséquence : démotiver les 97% de gens honnêtes qui feraient du bon boulot si on ne les soupçonnait pas sans cesse de vouloir tricher. J'avais été marquée par un exemple : une entreprise qui, parce qu'il y avait quelques vols de gants (pour des travaux manuels), avait entrepris des mesures de surveillance drastique des gants distribués. Résultat, en plus du temps perdu pour tout le monde, les employés étaient démotivés par ce flicage et... se sont tous mis à essayer de faire ce qu'on les soupçonnait de faire : voler des gants. Si bien qu'il y a eu plus de vols qu'avant. J'avais lu un bouquin qui chiffrait à quelque chose comme 15% la perte de chiffre d'affaire moyenne d'une entreprise ayant ce type de management, et bien sûr aussi une difficulté à fidéliser les employés, et donc un turn-over important.
Je me souviens d'une CDE à qui, alors qu'elle me disait qu'elle m'admirait d'être si peu absente et de m'investir autant pour mes élèves avec ce que je vivais, j'avais répondu qu'il fallait dire que j'avais une proviseure très bienveillante et que ça me facilitait grandement la vie. À quoi elle m'avait répondu : "C'est bien le moins qu'on puisse faire pour vous." La même CDE qui, quand j'ai perdu ma grand-mère, a refusé le justificatif que je lui tendais pour mon absence en me disant : "Je vous fais confiance. Je ne veux pas de justificatif pour un tel événement. Prenez bien soin de vous et de vos proches." À cette époque il ne me venait même pas à l'idée de déclarer les heures sup que je faisais, notamment en fin d'année pour préparer mes élèves au bac, ou quand je prenais une surveillance au pied levé ou n'importe quoi pour dépanner. Ça me paraissait naturel.
Plus je vois ce qui se passe à l'EN, plus je suis persuadée de la théorie du management pour les 3%, qui explique, en gros, que toutes ces mesures de surveillance et de comptes d'apothicaire pour être sûr de ne pas laisser passer les 3% de fraudeurs n'ont qu'une conséquence : démotiver les 97% de gens honnêtes qui feraient du bon boulot si on ne les soupçonnait pas sans cesse de vouloir tricher. J'avais été marquée par un exemple : une entreprise qui, parce qu'il y avait quelques vols de gants (pour des travaux manuels), avait entrepris des mesures de surveillance drastique des gants distribués. Résultat, en plus du temps perdu pour tout le monde, les employés étaient démotivés par ce flicage et... se sont tous mis à essayer de faire ce qu'on les soupçonnait de faire : voler des gants. Si bien qu'il y a eu plus de vols qu'avant. J'avais lu un bouquin qui chiffrait à quelque chose comme 15% la perte de chiffre d'affaire moyenne d'une entreprise ayant ce type de management, et bien sûr aussi une difficulté à fidéliser les employés, et donc un turn-over important.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JulHabitué du forum
Ah, très intéressant.LadyOlenna a écrit:Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
Pour répondre à la question, mes proches, membres de ma famille ou amis, travaillent majoritairement dans le privé. En lien avec leur cursus, ils sont tous cadres.
Un cadre dans le privé peut beaucoup plus aisément s'absenter sans que ça ne pose problème à moins de survenir pendant une réunion ou un déplacement prévu.
- lene75Prophète
LadyOlenna a écrit:Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça).
Entre 2/3 et 80% des salariés du privé selon tous les journaux. Ça fait donc une large majorité.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LadyOlennaModérateur
Moi je trouve juste drôle que des gens qui réclament sur ce forum même des textes, des textes, pour prouver à leur CDE que celui-ci n'est pas dans son droit en leur demandant ceci ou cela, s'indignent que ce même CDE applique... les textes.
Mais bon, je suis certainement un peu bornée et pas très humaine (ça doit être pour ça que je donne même des autorisations d'absence pour permettre à une professeure d'assister au mariage de sa meilleure amie en fermant les yeux sur l'impossibilité de rattraper ces heures - cours en groupes, mais bon, on retiendra que je fais des comptes d'apothicaire et que je suis source de démotivation )
Mais bon, je suis certainement un peu bornée et pas très humaine (ça doit être pour ça que je donne même des autorisations d'absence pour permettre à une professeure d'assister au mariage de sa meilleure amie en fermant les yeux sur l'impossibilité de rattraper ces heures - cours en groupes, mais bon, on retiendra que je fais des comptes d'apothicaire et que je suis source de démotivation )
- JulHabitué du forum
Ce n'est pas parce que certains, fort minoritaires, en bavent que nous devrions également en baver, et à 100% pour nous.lene75 a écrit:LadyOlenna a écrit:Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça).
Entre 2/3 et 80% des salariés du privé selon tous les journaux. Ça fait donc une large majorité.
- LadyOlennaModérateur
Effectivement. Mes proches sont des petites gens.Jul a écrit:Ah, très intéressant.LadyOlenna a écrit:Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
Pour répondre à la question, mes proches, membres de ma famille ou amis, travaillent majoritairement dans le privé. En lien avec leur cursus, ils sont tous cadres.
Un cadre dans le privé peut beaucoup plus aisément s'absenter sans que ça ne pose problème à moins de survenir pendant une réunion ou un déplacement prévu.
- JulHabitué du forum
Évitons peut-être ce genre d'arguments.
Un enseignant est diplômé et cadre de catégorie A donc doit en toute logique être comparé à un cadre si on veut invoquer le privé. Sinon, c'est soit malhonnête, soit hors de propos.
Un enseignant est diplômé et cadre de catégorie A donc doit en toute logique être comparé à un cadre si on veut invoquer le privé. Sinon, c'est soit malhonnête, soit hors de propos.
- GanbatteHabitué du forum
@lene75
Si je comprends bien ton propos, finalement, demander aux personnels de justifier leurs absences, ça revient à les pousser à être absents et à ne pas faire leur travail. Intéressant. Est-ce que tu transposes ce raisonnement aux élèves, ou ça ne concerne que les salariés ? Et faudrait-il l'étendre à d'autres aspects de la vie quotidienne, comme le code de la route ou les déclarations d'impôts ?
Remarquez, même avec un justificatif... Je me souviens il y a quelques années d'un enseignant en arrêt maladie la semaine de reprise après des vacances, qui m'envoie son document par mail. Et puis au cours de la même semaine, des parents d'élèves qui me reprochent de l'autoriser à rester en vacances dans un pays étranger alors que les cours ont repris.
Oui ce gros malin postait des photos jours après jours sur les réseaux, les élèves les avaient vues, vous imaginez la suite.
Le retour a été quelque peu tendu...
Si je comprends bien ton propos, finalement, demander aux personnels de justifier leurs absences, ça revient à les pousser à être absents et à ne pas faire leur travail. Intéressant. Est-ce que tu transposes ce raisonnement aux élèves, ou ça ne concerne que les salariés ? Et faudrait-il l'étendre à d'autres aspects de la vie quotidienne, comme le code de la route ou les déclarations d'impôts ?
Remarquez, même avec un justificatif... Je me souviens il y a quelques années d'un enseignant en arrêt maladie la semaine de reprise après des vacances, qui m'envoie son document par mail. Et puis au cours de la même semaine, des parents d'élèves qui me reprochent de l'autoriser à rester en vacances dans un pays étranger alors que les cours ont repris.
Oui ce gros malin postait des photos jours après jours sur les réseaux, les élèves les avaient vues, vous imaginez la suite.
Le retour a été quelque peu tendu...
- GanbatteHabitué du forum
Jul a écrit:Ah, très intéressant.LadyOlenna a écrit:Je ne sais pas dans quel monde merveilleux vivent vos proches travaillant dans le privé, mais ce ne doit pas être le même que celui de mes proches non enseignants. Pour s'absenter, il leur faut impérativement l'accord du patron, fournir un justificatif, et se voir retirer le temps de travail ainsi perdu. Ma mère était secrétaire dans une PME, elle ne pouvait pas s'absenter comme ça ; idem pour une amie passée de vendeuse aux Galeries Lafayette à maître de cérémonie funéraire. Pour ma sœur c'est inenvisageable aussi. Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça). Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
Pour répondre à la question, mes proches, membres de ma famille ou amis, travaillent majoritairement dans le privé. En lien avec leur cursus, ils sont tous cadres.
Un cadre dans le privé peut beaucoup plus aisément s'absenter sans que ça ne pose problème à moins de survenir pendant une réunion ou un déplacement prévu.
Il y a une différence fondamentale, c'est qu'il n'a pas du public qui l'attend. Un cadre dans le privé comme dans le public peut toujours (et va devoir) rattraper le travail qui est resté sur le bureau, ce n'est pas la même chose qu'un cours annulé.
- LadyOlennaModérateur
C'est encore une fois, très exactement ce que j'ai dit :Jul a écrit:Ce n'est pas parce que certains, fort minoritaires, en bavent que nous devrions également en baver, et à 100% pour nous.lene75 a écrit:LadyOlenna a écrit:Tous les salariés du privé ne bossent pas dans des grandes boîtes avec les avantages qui vont avec, et que certains citent ici et là sur le forum (je pense aussi aux trois jours de carence qui seraient pris en charge par la boîte ou la mutuelle, ma mère n'a jamais connu ça).
Entre 2/3 et 80% des salariés du privé selon tous les journaux. Ça fait donc une large majorité.
@Jul, lis-moi en entier avant de me répondre stp.LadyOlenna a écrit:Alors je ne dis pas qu'il faut s'aligner sur ce fonctionnement et qu'il faut niveler par le bas, mais c'est juste pour resituer un peu.
- GanbatteHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Moi je trouve juste drôle que des gens qui réclament sur ce forum même des textes, des textes, pour prouver à leur CDE que celui-ci n'est pas dans son droit en leur demandant ceci ou cela, s'indignent que ce même CDE applique... les textes.
Mais bon, je suis certainement un peu bornée et pas très humaine (ça doit être pour ça que je donne même des autorisations d'absence pour permettre à une professeure d'assister au mariage de sa meilleure amie en fermant les yeux sur l'impossibilité de rattraper ces heures - cours en groupes, mais bon, on retiendra que je fais des comptes d'apothicaire et que je suis source de démotivation )
Franchement à ta place j'aurais honte. Ne pas faire confiance d'emblée à tout le monde et garder à l'esprit qu'il y a un cadre réglementaire, mais vraiment, on aura tout vu !
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