- LadyOlennaModérateur
Mais encore une fois, QUI a parlé sur ce forum de refuser une autorisation d'absence pour RV médical ???Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
- Nina68Niveau 9
Ganbatte a écrit:lene75 a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
L'expression "réussir à décrocher un RV" serait en effet plus appropriée.
Sans même parler des urgences et des décès, à qui il est difficile de dire d'attendre les vacances.
Comme si être malade, perdre un proche, avoir un enfant malade, etc., était un plaisir et équivalait à se prendre une journée de vacances.
Et comme si par ailleurs les profs abusaient de ce type d'absences. J'ai plus de collègues qui font des heures gratos, volontairement ou pas, d'ailleurs, parce que parfois on apprend après coup qu'il n'y a plus de sous pour payer, que de collègues qui abuseraient du système. Je trouve malsaine et vraiment démotivante cette suspicion permanente de fumisterie pour quoi, finalement, en moyenne, sur l'ensemble des profs ? Une demi-journée d'absence tous les deux ans ?
Si c'est une demi-journée d'absence tous les deux ans, je me demande bien pourquoi on en parle depuis tant de pages. Et si personne n'abuse en demandant des autorisations d'absence, je m'interroge sur l'existence même d'un cadrage réglementaire.
Quand tu évoques les absences liées à un décès, je rappelle qu'il y a des jours de droit dans certaines situations, que ces jours sont peu nombreux, et que dans l'immense majorité des cas, on se montre bien plus large que ce qui n'est après tout qu'un minimum réglementaire.
Enfin, si on aborde la question des enfants malades (là aussi un certain nombre de jours de droit), je n'essaierai pas de me rappeler le nombre de fois où ç'a été commenté d'un "je demanderais bien à son père de s'en occuper, mais il fait un métier important", comme si enseigner était un passe-temps.
Oui mais ça, quand mêmes certaines femmes intègrent que leur métier est forcément "moins important", c'est un problème beaucoup plus global. Et un gros problème.
- ProvençalLeGauloisExpert
Je rejoins Lady Olenna et Ganbatte même si je ne suis "que" chef de service et non PERDIR.
Je ne refuse jamais une absence pour motif médical (ça ne me viendrait même pas à l'esprit en fait) ni pour tout autre motif à vrai dire du moment que l'agent m'en explique rapidement les contours mais de fait, à part pour les obsèques (quel que soit le lien de parenté d'ailleurs) où je peux saisir dans la badgeuse un motif sans rattrapage d'heures, tous les autres se font avec rattrapage.
Et c'est la même chose pour tous les agents/salariés qui "bénéficient" de RTT. A la base, pour poser une RTT, il faut faire plus d'heures que ce que l'on doit.
Je ne refuse jamais une absence pour motif médical (ça ne me viendrait même pas à l'esprit en fait) ni pour tout autre motif à vrai dire du moment que l'agent m'en explique rapidement les contours mais de fait, à part pour les obsèques (quel que soit le lien de parenté d'ailleurs) où je peux saisir dans la badgeuse un motif sans rattrapage d'heures, tous les autres se font avec rattrapage.
Et c'est la même chose pour tous les agents/salariés qui "bénéficient" de RTT. A la base, pour poser une RTT, il faut faire plus d'heures que ce que l'on doit.
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- GanbatteHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Mais encore une fois, QUI a parlé sur ce forum de refuser une autorisation d'absence pour RV médical ???Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:
Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
Arrête ton char on te connaît, tout le monde sait très bien que si un enseignant de ton établissement demande un rendez-vous médical indispensable, tu vas non seulement lui refuser, mais même l'attacher à un piquet dans sa salle de classe des fois qu'il s'échappe, parce que la maltraitance, c'est notre passion partagée.
D'ailleurs, les récits de "j'avais besoin de soins, mon chef d'établissement m'a empêché d'y avoir accès, et maintenant je suis à l'article de la mort" abondent, on entend parler que de ça.
- dandelionVénérable
Une partie du malentendu vient peut-être du fait que Ganbatte, LadyOlenna et ProvençalLeGaulois ne sont pas représentatifs de ce qui se pratique dans tous les établissements. J’ai vu des CDE qui appliquaient avec un zèle excessif les règles administratives, en demandant à rattraper alors que ce n’était pas possible par exemple, ou en se montrant peu humains concernant les deuils. A cela s’ajoute la différence entre malades chroniques et malades ‘ponctuels’: celui qui doit en permanence justifier ses absences alors qu’il a une pathologie qui pèse déjà beaucoup sur son quotidien le prend mal parce que cela s’inscrit dans un contexte de stress permanent.
- MalavitaÉrudit
lene75 a écrit:
L'expression "réussir à décrocher un RV" serait en effet plus appropriée.
Sans même parler des urgences et des décès, à qui il est difficile de dire d'attendre les vacances.
Comme si être malade, perdre un proche, avoir un enfant malade, etc., était un plaisir et équivalait à se prendre une journée de vacances.
Et comme si par ailleurs les profs abusaient de ce type d'absences. J'ai plus de collègues qui font des heures gratos, volontairement ou pas, d'ailleurs, parce que parfois on apprend après coup qu'il n'y a plus de sous pour payer, que de collègues qui abuseraient du système. Je trouve malsaine et vraiment démotivante cette suspicion permanente de fumisterie pour quoi, finalement, en moyenne, sur l'ensemble des profs ? Une demi-journée d'absence tous les deux ans ?
Je n'ai pas eu de réponse sur ce point, d'ailleurs : où est l'intérêt du service quand, par ces mesures vexatoires ( il y en a des tas d'autres), on démotive ses équipes et on génère des craquages ? Dans un contexte par ailleurs de crise majeure de la profession qui fait qu'il manque des milliers d'enseignants devant les élèves, mais qu'on tape toujours plus sur ceux qui sont là.
Totalement d'accord, on tape surtout sur ceux qui font leur boulot au risque de les épuiser. J'ai rarement besoin de RDV médicaux pour l'instant et le dernier, je n'ai pas eu trop de choix, de le placer sur le jour de la pré-rentrée : traitement en cours chez le dentiste qui était en vacances en août et comme mi-juillet, je ne connaissais pas mon EDT, pas le choix. D'ailleurs, il n'y pas que les RDV médicaux qu'on a dû mal à placer. Une collègue, n'a pas eu le choix de sa date pour faire passer la fibre chez elle, je suis donc allée faire le pied de grue chez elle, en attendant qu'elle sorte de cours et elle a été embêtée comme pas possible en déménageant pour le passage de x, de y... Je m'aperçois que cela surprend aussi toujours quand je dois faire déplacer une intervention x ou prendre un RDV médical (et en juin-juillet, n'en parlons pas) car non, je n'ai pas de RTT et de télé-travail.
- DanskaProphète
Ganbatte a écrit:Enfin, si on aborde la question des enfants malades (là aussi un certain nombre de jours de droit), je n'essaierai pas de me rappeler le nombre de fois où ç'a été commenté d'un "je demanderais bien à son père de s'en occuper, mais il fait un métier important", comme si enseigner était un passe-temps.
C'est drôle quand même : il n'y a pas une semaine tu louais la conscience professionnelle des enseignants sur le topic des jours de carence, même que tu ne comptais pas le nombre de fois où un prof voulait revenir avant la fin de son arrêt maladie pour ne pas perdre trop d'heures de cours. Aujourd'hui en revanche, le prof moyen fait exprès de prendre des rendez-vous médicaux sur ses heures de cours et même de garder ses enfants malades parce que le conjoint a un métier plus important. Ce n'est pas du tout contradictoire comme vision des choses
LadyOlenna a écrit:Mais encore une fois, QUI a parlé sur ce forum de refuser une autorisation d'absence pour RV médical ???
Personne ici, il est juste question de retirer un 30e de salaire. Et personne ici... mais en dehors du forum en revanche ?
- Nina68Niveau 9
LadyOlenna a écrit:Mais encore une fois, QUI a parlé sur ce forum de refuser une autorisation d'absence pour RV médical ???Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:
Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est l'autre aspect du problème, dont on parle dans plusieurs messages : parfois on n'a pas le choix de la date de rendez-vous. Comme certains vont vouloir éviter d'avoir une absence avec des heures non rattrapables, et donc un jour de carence ils vont reporter leurs rendez-vous de façon déraisonnable parfois. Il m'est déjà arrivé de le faire.
- dandelionVénérable
D’autant que ça coûte cher d’être malade. Et quand on t’annonce qu’il faut faire des examens complémentaires à l’imagerie, tu n’as pas forcément envie d’attendre pour savoir ce que c’est, et le retrait du trentième apparaît comme une cruauté supplémentaire.
- GanbatteHabitué du forum
Danska a écrit:Ganbatte a écrit:Enfin, si on aborde la question des enfants malades (là aussi un certain nombre de jours de droit), je n'essaierai pas de me rappeler le nombre de fois où ç'a été commenté d'un "je demanderais bien à son père de s'en occuper, mais il fait un métier important", comme si enseigner était un passe-temps.
C'est drôle quand même : il n'y a pas une semaine tu louais la conscience professionnelle des enseignants sur le topic des jours de carence, même que tu ne comptais pas le nombre de fois où un prof voulait revenir avant la fin de son arrêt maladie pour ne pas perdre trop d'heures de cours. Aujourd'hui en revanche, le prof moyen fait exprès de prendre des rendez-vous médicaux sur ses heures de cours et même de garder ses enfants malades parce que le conjoint a un métier plus important. Ce n'est pas du tout contradictoire comme vision des choses
C'est tout simplement parce que je parlais de la grande majorité, pas de la totalité, et que la minorité qui abuse est bel et bien là.
Ce qui m'inquiète à cette heure, c'est que le fil rassemble un nombre saisissant de perles, entre la fantaisie sur la non assistance à personne en danger, et le fait de trouver incroyablement démotivant qu'on demande de rendre compte (nous ne sommes pas des professions libérales aux dernières nouvelles), et qu'un Kasbarian ou quelqu'un de son bord, s'il tombe là dessus, va se régaler. Et je sais, et je dis, que ce n'est pas représentatif d'un métier où les gens sont habituellement sérieux et probes, mais aller contester le fait qu'une autorisation d'absence pour un motif personnel ne soit pas automatique, c'est du grand délire.
Par ailleurs, en faire un enjeu de "le chef d'établissement me laisse faire ce que je veux c'est qu'il est humain", ou "il pose des limites et demande des justificatifs c'est un monstre", est aussi ridicule que sottement culpabilisant.
- LeilapieNiveau 5
ProvençalLeGaulois a écrit:Je rejoins Lady Olenna et Ganbatte même si je ne suis "que" chef de service et non PERDIR.
Je ne refuse jamais une absence pour motif médical (ça ne me viendrait même pas à l'esprit en fait) ni pour tout autre motif à vrai dire du moment que l'agent m'en explique rapidement les contours mais de fait, à part pour les obsèques (quel que soit le lien de parenté d'ailleurs) où je peux saisir dans la badgeuse un motif sans rattrapage d'heures, tous les autres se font avec rattrapage.
Et c'est la même chose pour tous les agents/salariés qui "bénéficient" de RTT. A la base, pour poser une RTT, il faut faire plus d'heures que ce que l'on doit.
Bonjour
Je comprends qu'en tant que personnel de direction, vous ne refusez pas d'absence pour motif médical, mais que vous exigez alors le rattrapage.
Prenons mon cas : je suis professeur de LC. Si j'ai un rdv médical sur mes heures de latin en barrette de 3 classes, comment est-ce que je rattrape? Il est en effet impossible de trouver une heure commune à 3 classes de 3e en barrette + au professeur.
Mon exemple n'est pas unique : même chose pour les professeurs de spécialité au lycée, les professeurs de langue etc.
Concrètement, on fait comment dans ce cas?
- Isis39Enchanteur
En fait il y a un contexte global de défiance vis à vis des fonctionnaires (et des enseignants) qui ne ficheraient pas grand chose et seraient trop absents. D’où l’histoire des 3 jours de carence.
Il y a aussi la volonté du gouvernement de ne pas avoir d’heures de cours (enfin de garderie plutôt) ratées d’où la formation sur les vacances ou le soir en visio.
Tout cela a un effet désastreux sur la motivation. Même avec un CDE humain et compréhensif. Le mien est de ce genre là. L’an dernier j’ai subi une petite intervention. J’ai pu négocier avec le chirurgien et la placer pendant les vacances. Par contre les RV pré et post opération, je n’ai pas eu le choix. Mon chef ne m’a demandé aucun justificatif (j’ai raté une heure de cours à chaque fois).
Malgré son humanité, le contexte global fait que je n’ai plus envie de m’investir, d’en faire plus que mes obligations. À plus de trente ans de carrière, la politique de ces dernières années aura eu raison de ma motivation.
Il y a aussi la volonté du gouvernement de ne pas avoir d’heures de cours (enfin de garderie plutôt) ratées d’où la formation sur les vacances ou le soir en visio.
Tout cela a un effet désastreux sur la motivation. Même avec un CDE humain et compréhensif. Le mien est de ce genre là. L’an dernier j’ai subi une petite intervention. J’ai pu négocier avec le chirurgien et la placer pendant les vacances. Par contre les RV pré et post opération, je n’ai pas eu le choix. Mon chef ne m’a demandé aucun justificatif (j’ai raté une heure de cours à chaque fois).
Malgré son humanité, le contexte global fait que je n’ai plus envie de m’investir, d’en faire plus que mes obligations. À plus de trente ans de carrière, la politique de ces dernières années aura eu raison de ma motivation.
- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Moi je trouve juste drôle que des gens qui réclament sur ce forum même des textes, des textes, pour prouver à leur CDE que celui-ci n'est pas dans son droit en leur demandant ceci ou cela, s'indignent que ce même CDE applique... les textes.
Mais bon, je suis certainement un peu bornée et pas très humaine (ça doit être pour ça que je donne même des autorisations d'absence pour permettre à une professeure d'assister au mariage de sa meilleure amie en fermant les yeux sur l'impossibilité de rattraper ces heures - cours en groupes, mais bon, on retiendra que je fais des comptes d'apothicaire et que je suis source de démotivation )
Je crois que personne qui te connaît un tant soit peu à travers des interventions sur ce forum, et notamment ce que tu as déjà écrit sur ce fil, ne pense cela
A une exception près, je suis toujours tombé sur des CDE raisonnablement arrangeants. Par chance l'exception n'est pas tombée à une époque où j'avais des RDV indispensables et incasables hors-cours, et les EdT de lycée n'étaient pas encore un bazar tel qu'il devient impossible de rattraper quoi que ce soit. Et j'ai deux questions à ce propos :
1) Pour un RDV médical, je rate deux heures avec mon groupe de spé, constitué d'élèves des classes de TaleA et TaleB. Les EdT des deux classes ne me permettent pas de trouver un créneau commun pour rattraper ces deux heures, mais je peux trouver 2h avec TaleA un jour, et 2h avec TaleB un autre jour. Rattraper mes deux heures impliquent donc d'en faire quatre. Que se passe-t-il dans ce cas ? Du point de vue "comptable", j'ai loupé 2h donc je rattrape 2h, tiens avec TaleB ils sont sympa, mais TaleA ils peuvent se brosser, et ça passe parce que je n'ai pas volé mon employeur ? (Ce qui montrerait bien l'absurdité du système). Ou est-ce qu'on considère que je dois les heures aux élèves et donc je suis dans l'obligation d'en faire deux gratuites ? Ou est-ce que le CDE, dès lors qu'il accepte ce rattrapage en 2x2h, est tenu de me verser 2 HSE ?
Edit même question que @Leilapie, en somme
2) (situation fictive pour l'exemple) RDV chez le généraliste sur une demi-journée sans cours, il me détecte un truc inquiétant, à traiter d'urgence, je prends le premier créneau que je trouve chez le spécialiste, coup de chance il y a un désistement, il me prend rapidement, mais une demi-journée de cours va inévitablement sauter. Je préviens CDE, mais pas de bol c'est Darth Vader en cravate et en conflit avec la salle des profs: refus d'autorisation d'absence, "vous n'avez qu'à y aller quand vous n'avez pas cours". Ma santé prime, je passe outre.
Concrètement, je risque quoi (à part l'inévitable retrait d'1/30ème dont j'ai la chance de n'avoir rien à cirer) ? Est-ce que le CDE peut s'acharner plus loin qu'un constat de SNF et lancer je ne sais quelle procédure disciplinaire pour abandon de poste ? Puis-je m'appuyer sur le préavis perpétuel de grève déposé par SUD Education pour le couper le sifflet, quand bien même il est patent que mon absence n'est pas liée à une grève et que j'ai préalablement fourni au CDE, dans l'espoir d'obtenir une autorisation d'absence, de quoi prouver que la cause de l'absence est autre ?
- zigmag17Guide spirituel
Ganbatte a écrit:Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:
Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
- zigmag17Guide spirituel
Isis39 a écrit:En fait il y a un contexte global de défiance vis à vis des fonctionnaires (et des enseignants) qui ne ficheraient pas grand chose et seraient trop absents. D’où l’histoire des 3 jours de carence.
Il y a aussi la volonté du gouvernement de ne pas avoir d’heures de cours (enfin de garderie plutôt) ratées d’où la formation sur les vacances ou le soir en visio.
Tout cela a un effet désastreux sur la motivation. Même avec un CDE humain et compréhensif. Le mien est de ce genre là. L’an dernier j’ai subi une petite intervention. J’ai pu négocier avec le chirurgien et la placer pendant les vacances. Par contre les RV pré et post opération, je n’ai pas eu le choix. Mon chef ne m’a demandé aucun justificatif (j’ai raté une heure de cours à chaque fois).
Malgré son humanité, le contexte global fait que je n’ai plus envie de m’investir, d’en faire plus que mes obligations. À plus de trente ans de carrière, la politique de ces dernières années aura eu raison de ma motivation.
Je suis dans le même esprit que toi, à ceci près que ma direction actuelle est suspicieuse sur ce point contrairement à d'autres que j'ai connues autrefois, et je vois bien la différence.
Ce que je vois aussi avec ce système c'est qu'à force de tirer sur la corde, certains d'entre nous arriveront à la retraite épuisée et vraiment malades( je veux dire: maladie fatale) et partiront définitivement avant d'avoir pu un peu se ( re)poser.
Ce climat délétère à aussi un impact sur le moral.
- ProvençalLeGauloisExpert
@Leilapie
Vous avez lu la première phrase de mon message ou bien ?
Je ne suis pas PERDIR mais chef de service.
Mes agents et moi aussi d'ailleurs badgeons.
Quand ils s'absentent sur leurs heures de travail, les heures ne sont donc pas comptées et doivent être donc faites à d'autres moments pour atteindre leur obligations de service (les fameuses 1607h). Concrètement, pour celles et ceux qui n'ont pas d'heures sup comptabilisées au moment de l'absence, cela veut dire rester plus tard plusieurs soirs pour compenser.
Lady Olenna et Ganbatte ont écrit une demi-douzaine de fois qu'ils demandaient un rattrapage dans la mesure du possible, pas un rattrapage à tout prix...
Vous avez lu la première phrase de mon message ou bien ?
Je ne suis pas PERDIR mais chef de service.
Mes agents et moi aussi d'ailleurs badgeons.
Quand ils s'absentent sur leurs heures de travail, les heures ne sont donc pas comptées et doivent être donc faites à d'autres moments pour atteindre leur obligations de service (les fameuses 1607h). Concrètement, pour celles et ceux qui n'ont pas d'heures sup comptabilisées au moment de l'absence, cela veut dire rester plus tard plusieurs soirs pour compenser.
Lady Olenna et Ganbatte ont écrit une demi-douzaine de fois qu'ils demandaient un rattrapage dans la mesure du possible, pas un rattrapage à tout prix...
- zigmag17Guide spirituel
Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:Tivinou a écrit:Là, je ne suis pas d'accord : nous n'avons pas le choix, ni chez l'ophtalmologue, ni chez l'oncologue, ni chez l'anesthésiste, ni chez le cardiologue...Ganbatte a écrit: Ce n'est pas un problème de management, mais avant tout un problème de poser des rendez-vous alors qu'on est censé être devant élèves. J'entends parfaitement qu'on n'a pas toujours le choix, mais ça doit rester l'exception, et pas être la norme.
@zigmag17 grillée !
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
Voilà.
- LadyOlennaModérateur
Une anecdote en passant, pour (dé)tendre un peu l'atmosphère. Au sujet de la confiance que l'on doit accorder à son personnel.
Dans le collège précédent, une professeure avait l'autorisation de garer son véhicule à l'intérieur de l'établissement (il n'y avait pas de parking, les professeurs devaient se garer dans les rues adjacentes). J'ai demandé au CDE pourquoi cette professeure pouvait se garer dans le collège. Il m'a répondu que c'était déjà comme ça quand il est arrivé, qu'elle avait apparemment une RQTH avec des problèmes de dos. L'an dernier, nouveau CDE, qui s'étonne comme moi, je lui donne l'explication que l'on m'a fournie. Il souhaite quand même éclaircir la chose, d'autant que nous étions en travaux et que le nombre de places disponibles à l'intérieur du collège suffisait à peine pour les logements de fonction. Il lui demande donc un justificatif. Et là... rien. Aucun justificatif, aucune reconnaissance RQTH. La collègue bénéficiait d'un passe droit qu'un CDE - pote avait dû lui accorder il y a des années, et cela perdurait de CDE en CDE, sans qu'aucun n'ose mettre les pieds dans le plat.
Je précise, avant qu'on me tombe dessus, que ce n'est qu'une anecdote, qu'elle n'a pas valeur de généralité, qu'elle n'est pas représentative. Mais ce genre de situation existe aussi.
Dans le collège précédent, une professeure avait l'autorisation de garer son véhicule à l'intérieur de l'établissement (il n'y avait pas de parking, les professeurs devaient se garer dans les rues adjacentes). J'ai demandé au CDE pourquoi cette professeure pouvait se garer dans le collège. Il m'a répondu que c'était déjà comme ça quand il est arrivé, qu'elle avait apparemment une RQTH avec des problèmes de dos. L'an dernier, nouveau CDE, qui s'étonne comme moi, je lui donne l'explication que l'on m'a fournie. Il souhaite quand même éclaircir la chose, d'autant que nous étions en travaux et que le nombre de places disponibles à l'intérieur du collège suffisait à peine pour les logements de fonction. Il lui demande donc un justificatif. Et là... rien. Aucun justificatif, aucune reconnaissance RQTH. La collègue bénéficiait d'un passe droit qu'un CDE - pote avait dû lui accorder il y a des années, et cela perdurait de CDE en CDE, sans qu'aucun n'ose mettre les pieds dans le plat.
Je précise, avant qu'on me tombe dessus, que ce n'est qu'une anecdote, qu'elle n'a pas valeur de généralité, qu'elle n'est pas représentative. Mais ce genre de situation existe aussi.
- lene75Prophète
À la limite il faudrait presque faire la liste de tous les RV médicaux qu'on prend hors temps de cours et de toutes les fois où c'est le conjoint qui garde les enfants pour que les CDE qui ne sont pas confrontés à ces problèmes se rendent compte à quel point quand on demande une autorisation d'absence, c'est qu'on n'a vraiment pas le choix et à quel point c'est exceptionnel. Il faudrait presque penser à dire dans la demande "parce que ça fait déjà une semaine que mon conjoint ne peut pas aller bosser et que là il a un truc vraiment important", ou "sur mes x RV de l'année, il y en a UN que je n'ai pas réussi à placer ailleurs". Dans ma famille, on a une moyenne de 4 RV médicaux par semaine, un peu plus pendant les vacances où on case les gros bilans, en plus de ses jours de télétravail ou de souplesse à son boulot (pourtant il est fonctionnaire...), mon conjoint pose en moyenne 15 jours de vacances par an pour les enfants, garde ou soins, alors que c'est moi qui suis à temps partiel, avec perte de salaire et pour la retraite, alors quand on me menace d'un retrait d’1/30e parce que je demande UNE fois de faire sauter 2h de cours que je ne peux pas rattraper, oui, ça me met très en colère vu l'énergie que je dépense pour tout organiser au maximum en dehors des cours et l'épuisement qui en résulte. Et oui, c'est extrêmement démotivant et ça donne envie de tout envoyer balader, surtout quand ce RV met déjà le stressomètre au maximum.
Et en parallèle on devrait aussi faire les listes de tout ce qu'on fait gratos et de toutes les heures de cours qui sautent pour un oui ou pour un non.
Et en parallèle on devrait aussi faire les listes de tout ce qu'on fait gratos et de toutes les heures de cours qui sautent pour un oui ou pour un non.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Nina68Niveau 9
ProvençalLeGaulois a écrit:@Leilapie
Vous avez lu la première phrase de mon message ou bien ?
Je ne suis pas PERDIR mais chef de service.
Mes agents et moi aussi d'ailleurs badgeons.
Quand ils s'absentent sur leurs heures de travail, les heures ne sont donc pas comptées et doivent être donc faites à d'autres moments pour atteindre leur obligations de service (les fameuses 1607h). Concrètement, pour celles et ceux qui n'ont pas d'heures sup comptabilisées au moment de l'absence, cela veut dire rester plus tard plusieurs soirs pour compenser.
Lady Olenna et Ganbatte ont écrit une demi-douzaine de fois qu'ils demandaient un rattrapage dans la mesure du possible, pas un rattrapage à tout prix...
Eux, oui ! Sont-ils représentatifs de leur profession ?
- LadyOlennaModérateur
Je l'ai déjà dit quatre fois sur ce fil, je vais donc le répéter une cinquième fois : je demande un rattrapage "dans la mesure du possible". Quand ça ne l'est pas, ça ne l'est pas, tant pis c'est pas grave ça passe à la trappe. On ne va pas placer les heures un samedi après midi pour les caser à tout prix.Leilapie a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je rejoins Lady Olenna et Ganbatte même si je ne suis "que" chef de service et non PERDIR.
Je ne refuse jamais une absence pour motif médical (ça ne me viendrait même pas à l'esprit en fait) ni pour tout autre motif à vrai dire du moment que l'agent m'en explique rapidement les contours mais de fait, à part pour les obsèques (quel que soit le lien de parenté d'ailleurs) où je peux saisir dans la badgeuse un motif sans rattrapage d'heures, tous les autres se font avec rattrapage.
Et c'est la même chose pour tous les agents/salariés qui "bénéficient" de RTT. A la base, pour poser une RTT, il faut faire plus d'heures que ce que l'on doit.
Bonjour
Je comprends qu'en tant que personnel de direction, vous ne refusez pas d'absence pour motif médical, mais que vous exigez alors le rattrapage.
Prenons mon cas : je suis professeur de LC. Si j'ai un rdv médical sur mes heures de latin en barrette de 3 classes, comment est-ce que je rattrape? Il est en effet impossible de trouver une heure commune à 3 classes de 3e en barrette + au professeur.
Mon exemple n'est pas unique : même chose pour les professeurs de spécialité au lycée, les professeurs de langue etc.
Concrètement, on fait comment dans ce cas?
La collègue que j'ai autorisé à s'absenter pour assister au mariage de son amie, et qui ne pouvait rattraper aucune de ses heures (6h de cours en groupes ce jour là) a accompagné une sortie peu après, sur une après midi de "libre". Je l'ai remerciée au retour d'avoir ainsi pris de son temps. Elle m'a coupée "mais Mme Olenna c'est normal, je vous les dois ces heures !". J'avais déjà complètement oublié, et dans ma tête elle ne me "devait" rien du tout.
EDIT : diantre, un doute m'assaille : j'ai dit à cette professeure, sur le mode de la plaisanterie, que je voulais voir des photos d'elle dans sa robe de témoin de mariage. Va-t-elle croire que je la flique et que je ne lui fais pas confiance ?
- LadyOlennaModérateur
Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:Ganbatte a écrit:Nina68 a écrit:Ganbatte a écrit:
Je ne dis pas le contraire : seulement qu'il y a une différence entre "ne pas avoir le choix", et "ne pas toujours avoir le choix. "
Et tout comme il y a des rendez-vous indispensables sans possibilité de choisir la date, il y en a aussi qui peuvent sans problème être repoussés pendant les vacances ou un éventuel jour libre dans la semaine : on en revient à cette question délicate d'appréciation.
Et il n'est pas délirant de garder à l'esprit que, du point de vue d'un chef de service, il faut s'efforcer de faire primer le service. Être absent pour un motif personnel et tout de même payé n'est pas une évidence systématique ni un droit fondamental, c'est une possibilité ponctuelle ; je n'ai pas l'impression que toutes les réponses sur ce fil s'en rappellent.
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
- mamieprofExpert spécialisé
Leilapie a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je rejoins Lady Olenna et Ganbatte même si je ne suis "que" chef de service et non PERDIR.
Je ne refuse jamais une absence pour motif médical (ça ne me viendrait même pas à l'esprit en fait) ni pour tout autre motif à vrai dire du moment que l'agent m'en explique rapidement les contours mais de fait, à part pour les obsèques (quel que soit le lien de parenté d'ailleurs) où je peux saisir dans la badgeuse un motif sans rattrapage d'heures, tous les autres se font avec rattrapage.
Et c'est la même chose pour tous les agents/salariés qui "bénéficient" de RTT. A la base, pour poser une RTT, il faut faire plus d'heures que ce que l'on doit.
Bonjour
Je comprends qu'en tant que personnel de direction, vous ne refusez pas d'absence pour motif médical, mais que vous exigez alors le rattrapage.
Prenons mon cas : je suis professeur de LC. Si j'ai un rdv médical sur mes heures de latin en barrette de 3 classes, comment est-ce que je rattrape? Il est en effet impossible de trouver une heure commune à 3 classes de 3e en barrette + au professeur.
Mon exemple n'est pas unique : même chose pour les professeurs de spécialité au lycée, les professeurs de langue etc.
Concrètement, on fait comment dans ce cas?[/quote]
Chez nous on nous demande de rattraper sauf pour un décès et quand les edt ne le permettent pas, on peut surveiller davantage les bacs blancs, le bac notamment la fin des tiers temps, un concours général etc. Les chefs n'ont pas les yeux rivés sur le compteur d'heures mais c'est très transparent.
Les chefs sont sympas car les collègues n'abusent pas (à part 2 ou 3 sur 70) Souvent c'est le CDE ou l'adjoint qui demande aux profs de rentrer chez eux ou d'aller consulter quand ils ont l'air trop mal (collègues migraineux, aphones, qui boitent sévèrement...) Prof depuis seulement 10 ans, je trouve les collègues vraiment terriblement consciencieux, beaucoup viennent mal en point pour les élèves, pour le programme. Quand on est étonné de ne pas voir tel ou tel collègue on apprend qu'il ou elle s'est cassé le pied, l'épaule ou se fait opérer. Pas de bobologie alors qu'en entreprise un rhume ou un coup de mou suffisait à faire rester chez eux des collègues.
- Ramanujan974Érudit
Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
- zigmag17Guide spirituel
LadyOlenna a écrit:Mais non, nous on ne sait pas, comme je l'ai déjà dit les perdirs sont immunisés, jamais malades, jamais de problèmes de santé. Donc non, jamais aucun d'entre eux n'a essayé de prendre un RV, encore moins en août, faut pas pousser.zigmag17 a écrit:Ganbatte a écrit:Nina68 a écrit:
Un suivi médical mal fait, ou non fait parce qu'on ne veut pas être absent, ça peut aussi aggraver une pathologie qui provoquera des absences longues.
C'est un problème général au monde du travail, pas spécifique à celui de l'Education, ni même de la fonction publique. Je crois que nous ne sommes pas les plus mal lotis, avec des périodes de vacances qui permettent de s'organiser bien plus simplement que dans d'autres métiers.
Tu as essayé de prendre un rendez-vous chez un spécialiste en août ? Pour le reste des vacances scolaires c'est au petit bonheur la chance. Crois-moi quand on peut avoir le choix, on ne s'amuse pas à poser un rendez-vous sur des heures de cours. Malheureusement les possibilités de rv médical sont rares, d'ailleurs on est à la merci des disponibilités des médecins, dont les secrétaires la plupart du temps ne comprennent d'ailleurs pas comment on n'arrive pas à avoir un RTT pour dégager le temps nécessaire à la consultation.
Merci pour ta réponse éclairante.
- GanbatteHabitué du forum
Ramanujan974 a écrit:Les CDE étant a priori des êtres humains, potentiellement malades comme tout le monde, comment cela se passe-t-il pour avoir un rdv médical pendant le service ?
Ils demandent une autorisation d'absence au recteur ? Ils ont 1/30 de salaire en moins ?
Nous n'avons pas de service au sens d'heures marquées sur un emploi du temps, donc si nous nous absentons une demie journée, nous rattrapons le travail à un autre moment, que ce soit pour un rendez-vous personnel ou un déplacement institutionnel. L'autorisation d'absence n'a de sens que si, pour un motif personnel, on doit s'absenter plus longtemps et que le travail ne sera pas rattrapable, ou que si cela met à mal l'établissement parce qu'il faut bien faire du temps présence tout de même.
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