- sookieGrand sage
Validation par le rectorat, pourquoi ? On n’en sait rien (vérifier les notes, les écarts, les moyennes ? nous infantiliser une fois de plus ? )
- sandGuide spirituel
Pour beaucoup d'entre nous, le secrétariat a nécessité deux journées et demie pour préparer les paquets de copies à envoyer dans un autre centre de correction, et pour préparer les paquets des correcteurs qui venaient chez nous. Nous n'avons pas chômé, crois-moi. De plus, nous nous sommes partagé les copies des correcteurs absents aujourd'hui.Phylia a écrit:
A ce propos, j'ai une question : pourquoi les collègues du centre de correction qui ne corrigent pas ne rentrent-ils pas les notes ? Sont-ils en réunion (auquel cas, pourquoi ne serait-il pas possible d'en détacher 3-4 pour rentrer les notes ?) ou bien sont-ils libérés durant ces journées ? Comment ça se passait avant, quand on ne nous imposait pas cette tâche supplémentaire ? Qui rentrait les notes ?
- Sophie38Fidèle du forum
5 collègues absents, personne pour aider à rentrer les notes, lots non faits : 65 copies corrigées !!! lessivée !!! irrespect des élèves et des enseignants
- LaplumeNiveau 4
J'ai toujours rentré les notes aussi, avec en général une personne de l'établissement d'accueil à qui je dicte. Cela prend à peine 3 minutes. Je trouve cela assez naturel (et pourtant Dieu sait combien je déteste cette journée de correction). Pour moi c'est comme nos propres copies durant l'année : le paquet n'est fini qu'une fois rentré dans Pronote. Et c'est l'occasion de voir si on n'a pas fait d'erreur. Et comme ça on est sûr que personne ne va rehausser les notes à notre place puisqu'elles sont validées dans Cyclades sous nos yeux.
- BabelleNiveau 10
sookie a écrit:Cela fait très longtemps que je rentre les notes, toujours avec une autre personne de l’établissement d’accueil, une qui parle, l’autre qui tape puis on vérifie. Ça prend 5 mn et ne me pose pas de problème.
Bien d'accord avec toi, franchement, saisir les notes, c'est vraiment rapide.
Si les correcteurs ne le font pas , cette charge incombe aux secrétaires du brevet et pour eux, c'est du bénévolat ! Rien d'écrit sur la convocation !
Je le sais bien, vu que je suis secrétaire depuis fort longtemps.
Et j'ai beaucoup apprécié lorsque ce sont les correcteurs qui ont saisi leurs notes, cela fait une grosse charge de travail en moins (5 min pour un correcteur mais 40 x 5 min pour un secrétaire).
- Fesseur ProGuide spirituel
Même si tout le monde ne comprend pas forcément quand c'est le tour de Babelle...Babelle a écrit:sookie a écrit:Cela fait très longtemps que je rentre les notes, toujours avec une autre personne de l’établissement d’accueil, une qui parle, l’autre qui tape puis on vérifie. Ça prend 5 mn et ne me pose pas de problème.
Bien d'accord avec toi, franchement, saisir les notes, c'est vraiment rapide.
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Pourvu que ça dure...
- FenrirFidèle du forum
Alors, le SIEC avait indiqué sur ma convocation que j'étais convoqué à 9 h00. Je suis donc arrivé vers 8h45 en même temps que bon nombre de collègues et nous nous somme fait remonter les bretelles parce qu'il fallait être là à 8h30. Le chef de centre dit avoir envoyé un mail à nos établissements, mais beaucoup ne l'ont pas reçu visiblement. Objectivement j'aurais préféré commencer à 8h30.
Le coordonnateur nous a dit qu'on n'aurait pas le droit de corriger exercice par exercice*, puis qu'on ne pourrait pas sortir tant que tout le monde n'aurait pas fini. Ça a commencé à grogner.
Les premiers qui ont fini nous ont dit qu'ils devaient aider les autres, ils l'ont d'ailleurs fait (malheureux que j'étais j'avais fait exercice par exercice, au temps pour l'aide ). D'autres ont attendu sagement à ne rien faire. Quand j'ai eu fini, j'ai été au secrétariat (qui fonctionnait par binôme, j'ai dicté à un collègue affecté à la tâche suivi d'une relecture à haute voix dans l'autre sens, c'est le plus efficace je pense, aussi bien pour eux que pour nous). J'ai remballé mes affaires et je suis parti. Il ne s'est rien passé. D'autres collègues qui grognaient on fait pareil, ils sont sortis sans qu'on ne leur dise rien il était midi vingt.J'ai discuté avec des collègues d'autres matières de mon établissement, ils ont fait pareil. Si ça peut en motiver certains pour l'avenir.
*le sous-texte étant, comme ça on pourra redistribuer les copies des plus lents.
Le coordonnateur nous a dit qu'on n'aurait pas le droit de corriger exercice par exercice*, puis qu'on ne pourrait pas sortir tant que tout le monde n'aurait pas fini. Ça a commencé à grogner.
Les premiers qui ont fini nous ont dit qu'ils devaient aider les autres, ils l'ont d'ailleurs fait (malheureux que j'étais j'avais fait exercice par exercice, au temps pour l'aide ). D'autres ont attendu sagement à ne rien faire. Quand j'ai eu fini, j'ai été au secrétariat (qui fonctionnait par binôme, j'ai dicté à un collègue affecté à la tâche suivi d'une relecture à haute voix dans l'autre sens, c'est le plus efficace je pense, aussi bien pour eux que pour nous). J'ai remballé mes affaires et je suis parti. Il ne s'est rien passé. D'autres collègues qui grognaient on fait pareil, ils sont sortis sans qu'on ne leur dise rien il était midi vingt.J'ai discuté avec des collègues d'autres matières de mon établissement, ils ont fait pareil. Si ça peut en motiver certains pour l'avenir.
*le sous-texte étant, comme ça on pourra redistribuer les copies des plus lents.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- NadejdaGrand sage
Sophie38 a écrit:5 collègues absents, personne pour aider à rentrer les notes, lots non faits : 65 copies corrigées !!! lessivée !!! irrespect des élèves et des enseignants
Irrespect parce que des collègues sont absents...?
Dans mon centre nous avions 27 copies (français), ce qui était confortable. J'en avais moins (coordo) mais j'en ai corrigé pas mal pour soulager les collègues plus lents. A 15h30 tout le monde avait fini.
Et les collègues partent quand ils ont fini (encore heureux !).
Dans mon centre ce sont les secrétaires qui rentrent les notes.
- Lemaire22Niveau 2
trompettemarine a écrit:0,75 centimes la copie...
Avec ce chantage-là, j'aurais peut-être dit que je ferais probablement grève l'année prochaine.
Pas de problème dans notre centre : un nombre égal de copies entre correcteurs. Chacun part après avoir entré ses notes avec l'aide d'un membre du collègue du centre pour éviter les erreurs de saisie.
75 centimes ? Pour trois épreuves en français ! Une honte ! Une fois de plus, ce sont les profs de français qui finissent le plus tard, ont le moins de copies et sont donc les moins rémunérés.
- LisotchkaNiveau 4
27 copies... nous c'est 44 (44 questions ; 44 dictées ; 44 rédactions évidemment...).
Impossible pour moi de boucler en une journée...
Impossible pour moi de boucler en une journée...
- ernyaFidèle du forum
31 copies ici et comme chaque année je suis restée soutenir et prendre des copies aux collègues de notre bahut qui sont plus lents.
On n'a pas rentré les notes et heureusement. Je suis sûrement lente, j'ai mis 6h à corriger mes 31 copies de français, j'ai dû faire moins de 30 minutes de pause pour boire, avaler un sandwich et aller aux toilettes. Franchement, si on m'avait demandé de rentrer en plus les notes, j'aurais craqué. Au bout d'un moment, ça va bien, je n'ai pas chômé et oui, le risque d'erreur est grand à la fin. Je ne comprends même pas qu'on en vienne à trouver normal de devoir assurer du secrétariat en plus de la correction des copies vu la misère qu'on est payé.
J'ai déjà été de secrétariat. Préparer les lots, c'était chiant et stressant mais rentrer les notes, franchement, ça va. Une fois les copies distribuées, on avait largement le temps d'assurer un room service aux collègues en leur proposant cafés, jus et douceurs sucrées en attendant de rentrer leurs notes au compte-gouttes. Ce n'est en rien comparable à passer des heures et des heures à corriger même si on peut faire du secrétariat sur plusieurs jours.
On n'a pas rentré les notes et heureusement. Je suis sûrement lente, j'ai mis 6h à corriger mes 31 copies de français, j'ai dû faire moins de 30 minutes de pause pour boire, avaler un sandwich et aller aux toilettes. Franchement, si on m'avait demandé de rentrer en plus les notes, j'aurais craqué. Au bout d'un moment, ça va bien, je n'ai pas chômé et oui, le risque d'erreur est grand à la fin. Je ne comprends même pas qu'on en vienne à trouver normal de devoir assurer du secrétariat en plus de la correction des copies vu la misère qu'on est payé.
J'ai déjà été de secrétariat. Préparer les lots, c'était chiant et stressant mais rentrer les notes, franchement, ça va. Une fois les copies distribuées, on avait largement le temps d'assurer un room service aux collègues en leur proposant cafés, jus et douceurs sucrées en attendant de rentrer leurs notes au compte-gouttes. Ce n'est en rien comparable à passer des heures et des heures à corriger même si on peut faire du secrétariat sur plusieurs jours.
- SergeMédiateur
Je suis tombé sur un lot catastrophique. 3/4 ont zéro en dictée, j'ai eu 5 rédactions de moins de 8 lignes, beaucoup n'ont fait aucune questions de grammaire ...
Je n'en suis pas revenu ... Au moins, c'était plus rapide à corriger, mais mes yeux ont bien saigné.
Je n'en suis pas revenu ... Au moins, c'était plus rapide à corriger, mais mes yeux ont bien saigné.
- marjoDoyen
Lemaire22 a écrit:trompettemarine a écrit:0,75 centimes la copie...
Avec ce chantage-là, j'aurais peut-être dit que je ferais probablement grève l'année prochaine.
Pas de problème dans notre centre : un nombre égal de copies entre correcteurs. Chacun part après avoir entré ses notes avec l'aide d'un membre du collègue du centre pour éviter les erreurs de saisie.
75 centimes ? Pour trois épreuves en français ! Une honte ! Une fois de plus, ce sont les profs de français qui finissent le plus tard, ont le moins de copies et sont donc les moins rémunérés.
C'est la même chose tous les ans.
- StephieNiveau 5
Dans mon centre de correction, il y avait deux commissions. Certains d'entre nous avaient 30 copies et les autres n'en avaient que 14.
C'était plus simple, nous a-t-on dit... car des profs corrigeaient dans des centres où se trouvaient les copies de leurs élèves apparemment.
On a été convoqué à 9h30, avons eu les copies vers 10h15. J'ai pris 10 min pour avaler un sandwich et, avec un collègue, on a aidé trois de nos collègues qui corrigeaient doucement.
On est partis à 16h.
Pour moi, hors de question de saisir les notes, d'autant qu'il fallait aller le faire dans un autre bâtiment et faire la queue... je ne fais plus rien qui ne soit pas dans mes attributions. Sous prétexte de "ça prend 5 minutes", j'hallucine en 20 ans de tout ce qui nous était demandé comme un service et qui est devenu un dû.
Chacun son job. Je suis fatiguée de faire toujours celui des autres sous prétexte que si je le fais, c'est plus confortable pour celui qui ne le fait pas.
Personne n'est jamais venu me soulager dans mes missions (et je ne l'attends pas d'ailleurs), donc ça va bien... je suis à bout de patience
C'était plus simple, nous a-t-on dit... car des profs corrigeaient dans des centres où se trouvaient les copies de leurs élèves apparemment.
On a été convoqué à 9h30, avons eu les copies vers 10h15. J'ai pris 10 min pour avaler un sandwich et, avec un collègue, on a aidé trois de nos collègues qui corrigeaient doucement.
On est partis à 16h.
Pour moi, hors de question de saisir les notes, d'autant qu'il fallait aller le faire dans un autre bâtiment et faire la queue... je ne fais plus rien qui ne soit pas dans mes attributions. Sous prétexte de "ça prend 5 minutes", j'hallucine en 20 ans de tout ce qui nous était demandé comme un service et qui est devenu un dû.
Chacun son job. Je suis fatiguée de faire toujours celui des autres sous prétexte que si je le fais, c'est plus confortable pour celui qui ne le fait pas.
Personne n'est jamais venu me soulager dans mes missions (et je ne l'attends pas d'ailleurs), donc ça va bien... je suis à bout de patience
- stanleymilgramNiveau 9
Comment faire remonter ces injustices ? Seule,je ne peux rien faire... Personne ne bronche...
- SteredDoyen
Perles de brevet, toute fraîches !
* Ils partirent le lendemain, à six heures pétanque ! [avec ou sans pastis ?]
* Le sang coaculair de partout.
* Les soldats blessés étaient comme des vers cassés. [sans doute l’influence de la boue des tranchées]
* Ils ont en commun les sécètes de la guerre. [mais si, les sécètes ! Les séquelles. Voilà.]
* Nos grognements > nos grenieument, groneillement, gronoments.
* Il fût dépeché aux devandeux. [il fut dépêché au devant d'eux]
* Il y a cinq personnages : le narrateur, ses deux amis, Marguerite et Ébahis. [la phrase : "Ébahis, ils le regardèrent arriver". Ben quoi, y a une majuscule...]
* Cette voix douce contrassetait avec sa blessure.
* n'au preauccupation < nos préoccupations.
* elle était mâle voyant. [ça, c'est la faute des questionnements sur le genre...]
* c'était un cahau sans fin. [comme ces citations]
* je lui fis un paisser sur le front. [je vois un mouton en train de paître sur son front, c'est malin]
* elle voulait s'épendre d'un homme courageux. [Margerite > vache > lisier > épendre ? ]
* Insupportable, c'est quelque chose donton ne peux gérer. [ex : l'orthographe est insupportable pour ce candidat]
* le portrait moral de Marguerite est sa tenue d'infirmière.
* Mes blessures viennent d'une meute de loups. [les meutes des tranchées, trop souvent oubliées]
* Je marchais sur un piège à loup. [encore ?]
* Comme ce soldat était amoureux de moi, il dressa des rats pour qu'ils m'apportent un bouquet de roses rouges. [les rats dans les tranchées, ok, le reste... Rien ne va. Mais c'est drôle à imaginer]
* Dans les récits de vie, on peut penser à "La Joconde". [plaît-il ?]
* Dans les récits de vie, la "Construction Molle au haricot bouilli" est un bon exemple. [C'est un tableau de Dali. J'adore le titre. Mais je ne vois pas en quoi c'est un récit de vie. Ni un récit. Bref]
* Le soldat Bardella était trop beau. [On peut mettre une note en négatif pour mauvais goût ?]
* Une bombe éclata devant moi, c'est qu'est-ce qui a causé ma blessure. [et la marmotte c'est qu'est-ce qui met le chocolat dans le papier d'alu]
* La fonction de ce groupe de mot est compliment du nom. [kawaï]
* Il y a un sufixque et un préfisque. [à dire sans bafouiller]
* Ils partirent le lendemain, à six heures pétanque ! [avec ou sans pastis ?]
* Le sang coaculair de partout.
* Les soldats blessés étaient comme des vers cassés. [sans doute l’influence de la boue des tranchées]
* Ils ont en commun les sécètes de la guerre. [mais si, les sécètes ! Les séquelles. Voilà.]
* Nos grognements > nos grenieument, groneillement, gronoments.
* Il fût dépeché aux devandeux. [il fut dépêché au devant d'eux]
* Il y a cinq personnages : le narrateur, ses deux amis, Marguerite et Ébahis. [la phrase : "Ébahis, ils le regardèrent arriver". Ben quoi, y a une majuscule...]
* Cette voix douce contrassetait avec sa blessure.
* n'au preauccupation < nos préoccupations.
* elle était mâle voyant. [ça, c'est la faute des questionnements sur le genre...]
* c'était un cahau sans fin. [comme ces citations]
* je lui fis un paisser sur le front. [je vois un mouton en train de paître sur son front, c'est malin]
* elle voulait s'épendre d'un homme courageux. [Margerite > vache > lisier > épendre ? ]
* Insupportable, c'est quelque chose donton ne peux gérer. [ex : l'orthographe est insupportable pour ce candidat]
* le portrait moral de Marguerite est sa tenue d'infirmière.
* Mes blessures viennent d'une meute de loups. [les meutes des tranchées, trop souvent oubliées]
* Je marchais sur un piège à loup. [encore ?]
* Comme ce soldat était amoureux de moi, il dressa des rats pour qu'ils m'apportent un bouquet de roses rouges. [les rats dans les tranchées, ok, le reste... Rien ne va. Mais c'est drôle à imaginer]
* Dans les récits de vie, on peut penser à "La Joconde". [plaît-il ?]
* Dans les récits de vie, la "Construction Molle au haricot bouilli" est un bon exemple. [C'est un tableau de Dali. J'adore le titre. Mais je ne vois pas en quoi c'est un récit de vie. Ni un récit. Bref]
* Le soldat Bardella était trop beau. [On peut mettre une note en négatif pour mauvais goût ?]
* Une bombe éclata devant moi, c'est qu'est-ce qui a causé ma blessure. [et la marmotte c'est qu'est-ce qui met le chocolat dans le papier d'alu]
* La fonction de ce groupe de mot est compliment du nom. [kawaï]
* Il y a un sufixque et un préfisque. [à dire sans bafouiller]
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- yranohHabitué du forum
J'ai eu une réponse qui m'a bien plu : la proposition est COD. Elle est supprimable : Je compris aussitôt.
- henrietteMédiateur
J'avais un lot de 35 candidats, et je suis restée assise à ma table plus de 7 heures, de 8h45 à 17h00 (fermeture du centre) car je n'ai fait qu'une pause de 30 minutes pour manger et aller aux toilettes.
Je ne parle pas, je reste concentrée, je ne vais pas chercher de café.
Ben il faudra que j'y retourne demain matin. Il me reste encore les questions de grammaire et les réécritures.
Les rédactions m'ont fait saigner les yeux : à cinq ou six exceptions près, elles étaient littéralement bourrées de fautes d'orthographe, des graphies ultra pénibles à déchiffrer, écrites au kilomètre sans paragraphe, avec des phrases de 6 ou 7 lignes sans ponctuation.
Et le contenu...
Hallu du jour : dans la salle où je corrigeais, un collègue avait fini ses 35 rédactions en une heure.
Je ne parle pas, je reste concentrée, je ne vais pas chercher de café.
Ben il faudra que j'y retourne demain matin. Il me reste encore les questions de grammaire et les réécritures.
Les rédactions m'ont fait saigner les yeux : à cinq ou six exceptions près, elles étaient littéralement bourrées de fautes d'orthographe, des graphies ultra pénibles à déchiffrer, écrites au kilomètre sans paragraphe, avec des phrases de 6 ou 7 lignes sans ponctuation.
Et le contenu...
Hallu du jour : dans la salle où je corrigeais, un collègue avait fini ses 35 rédactions en une heure.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- julilibulleNiveau 10
Moi j'ai eu le droit à Marguerite qui est faite prisonnière par les allemands et qui partage sa cellule avec Pétain, l'ennemi des Boches (sic). Et bien sûr, elle établit un plan pour que Pétain et elle s'évadent ...
Dans une autre copie, Marguerite est dotée d'une mitraillette et c'est elle qui suggère des plans d'action aux officiers, un peu à la manière d'une espionne quoi ...
Dans une autre copie, Marguerite est dotée d'une mitraillette et c'est elle qui suggère des plans d'action aux officiers, un peu à la manière d'une espionne quoi ...
- henrietteMédiateur
Moi, j'ai eu Marguerite dont la mission est de parcourir les champs de bataille à vélo pour repérer les morts, les déshabiller et rapporter leurs uniformes au camp.
Et Marguerite qui en a marre de la guerre et qui décide de monter un réseau de 200 résistants pour aller faire des sabotages et des attaques de nuit dans le camp allemand.
Et Marguerite qui en a marre de la guerre et qui décide de monter un réseau de 200 résistants pour aller faire des sabotages et des attaques de nuit dans le camp allemand.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- trompettemarineMonarque
J'ai eu droit au vibreur du portable de Marguerite qui sonnait.
À dire vrai, je peux comprendre que certains élèves n'aient pas voulu réduire la bien gentille Marguerite à la bien gentille infirmière, à condition de rester dans le sujet. Faut pas pousser non plus Marguerite dans les orties.
À dire vrai, je peux comprendre que certains élèves n'aient pas voulu réduire la bien gentille Marguerite à la bien gentille infirmière, à condition de rester dans le sujet. Faut pas pousser non plus Marguerite dans les orties.
- yranohHabitué du forum
Ce DNB était bien fait dans l'ensemble, la dictée était très intéressante, mais il y avait un défaut dans le sujet. Ceux qui ont voulu à juste titre reprendre le texte de départ et les ravages de séduction de Marguerite ne pouvaient pas réussir, et ont fait de Marguerite une nouvelle Cunegonde. J'ai eu quelques excellentes copies ; leurs auteurs ont eu raison de faire l'impasse là-dessus.
- zigmag17Guide spirituel
Stered a écrit:Perles de brevet, toute fraîches !
* Ils partirent le lendemain, à six heures pétanque ! [avec ou sans pastis ?]
* Le sang coaculair de partout.
* Les soldats blessés étaient comme des vers cassés. [sans doute l’influence de la boue des tranchées]
* Ils ont en commun les sécètes de la guerre. [mais si, les sécètes ! Les séquelles. Voilà.]
* Nos grognements > nos grenieument, groneillement, gronoments.
* Il fût dépeché aux devandeux. [il fut dépêché au devant d'eux]
* Il y a cinq personnages : le narrateur, ses deux amis, Marguerite et Ébahis. [la phrase : "Ébahis, ils le regardèrent arriver". Ben quoi, y a une majuscule...]
* Cette voix douce contrassetait avec sa blessure.
* n'au preauccupation < nos préoccupations.
* elle était mâle voyant. [ça, c'est la faute des questionnements sur le genre...]
* c'était un cahau sans fin. [comme ces citations]
* je lui fis un paisser sur le front. [je vois un mouton en train de paître sur son front, c'est malin]
* elle voulait s'épendre d'un homme courageux. [Margerite > vache > lisier > épendre ? ]
* Insupportable, c'est quelque chose donton ne peux gérer. [ex : l'orthographe est insupportable pour ce candidat]
* le portrait moral de Marguerite est sa tenue d'infirmière.
* Mes blessures viennent d'une meute de loups. [les meutes des tranchées, trop souvent oubliées]
* Je marchais sur un piège à loup. [encore ?]
* Comme ce soldat était amoureux de moi, il dressa des rats pour qu'ils m'apportent un bouquet de roses rouges. [les rats dans les tranchées, ok, le reste... Rien ne va. Mais c'est drôle à imaginer]
* Dans les récits de vie, on peut penser à "La Joconde". [plaît-il ?]
* Dans les récits de vie, la "Construction Molle au haricot bouilli" est un bon exemple. [C'est un tableau de Dali. J'adore le titre. Mais je ne vois pas en quoi c'est un récit de vie. Ni un récit. Bref]
* Le soldat Bardella était trop beau. [On peut mettre une note en négatif pour mauvais goût ?]
* Une bombe éclata devant moi, c'est qu'est-ce qui a causé ma blessure. [et la marmotte c'est qu'est-ce qui met le chocolat dans le papier d'alu]
* La fonction de ce groupe de mot est compliment du nom. [kawaï]
* Il y a un sufixque et un préfisque. [à dire sans bafouiller]
Merci pour ce pur moment de joie!!
- SallustiusNiveau 9
Je segnai des oreille et le docteur me dis "tes sourde mais on sait pas encore pourquoi"
- SallustiusNiveau 9
Comme elle était sourde on pouvait plus lire sur ses lèvres.
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