- MathadorEmpereur
Ce n'est pas la première fois que je l'évoque sur le forum, mais voici un document de l'INRS qui me semble fort (trop) à propos:
Source: https://www.inrs.fr/risques/epuisement-burnout/ce-qu-il-faut-retenir.htmlINRS a écrit:Facteurs de risque
L’épuisement professionnel étant une conséquence du stress au travail, on retrouve parmi les causes du burnout des facteurs de stress. Différentes études ont spécifiquement permis de souligner le rôle des facteurs suivants :
- Surcharge de travail, pression temporelle,
- Faible contrôle sur son travail,
- Faibles récompenses,
- Manque d’équité,
- Conflits de valeur, demandes contradictoires,
- Manque de clarté dans les objectifs, les moyens.
L’effet de ces facteurs de risque peut se combiner, pour certaines professions de relations d’aide (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants,…), à la charge émotionnelle inhérente à ces professions.
- henrietteMédiateur
Il faut refuser de "s'emparer" de ce bouzin.
Ce sera sans doute le bazar l'an prochain, comme la 1ère année de la réforme NVB avec les injonctions d'EPI et d'AP à toutes les sauces.
Puis l'inertie du mammouth fera que les trucs trop compliqués, nécessitant une trop grande dépense d'énergie des équipes et des chefs, et dans lesquels personne ne croit vraiment, disparaîtront tout seuls d'autant plus vite qu'on n'aura pas remis de pièce dans la machine : Dynamik der Selbstzerstörung.
Ce sera sans doute le bazar l'an prochain, comme la 1ère année de la réforme NVB avec les injonctions d'EPI et d'AP à toutes les sauces.
Puis l'inertie du mammouth fera que les trucs trop compliqués, nécessitant une trop grande dépense d'énergie des équipes et des chefs, et dans lesquels personne ne croit vraiment, disparaîtront tout seuls d'autant plus vite qu'on n'aura pas remis de pièce dans la machine : Dynamik der Selbstzerstörung.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Tugrec-µNiveau 2
dryade a écrit:On pourrait, oui, mais en ce cas aucun élève ne changera de niveau.
Et ?
On a une obligation que les élèves changent de groupes / niveaux ?
Note de service : "Grâce à leur expertise, les équipes pédagogiques constituent les groupes en fonction des besoins des élèves."
Si les besoins restent les mêmes, les groupes restent les mêmes.
Arrêté : "en fonction des besoins des élèves identifiés par les professeurs."
Ce sont bien les professeurs qui identifient les besoins, ni le chef d'établissement, ni un inspecteur, ni une évaluation (nationale ou autre).
Arrêté : "La composition des groupes est réexaminée au cours de l'année scolaire, notamment à l'occasion des regroupements, afin de tenir compte de la progression et des besoins des élèves."
○ Donc 1- on réexamine ; 2- on conclut que les besoins n'ont pas changé (besoins identifiés par les seuls professeurs) ; 3- les groupes sont reconduits à l'identique.
- gemshornNiveau 10
Manu7 a écrit:
Quand je dis que ma collègue est obligée de quitter l'établissement je sous-entends que pour conserver un salaire de temps plein alors elle doit quitter l'établissement ou bien trouver un complément à côté, mais quand on perd le temps plein dans le privé sous contrat, alors on est sinistré et prioritaire dans le mouvement donc c'est dans une certaine mesure intéressant. Par contre, je suppose qu'en théorie on peut peut-être conserver le poste de 14h mais j'ai des doutes car nous avons un contrat pour 18h donc c'est sûrement très risqué de passer sur un contrat à 14h, je ne sais même pas si c'est possible ?
C'est possible, ça s'appelle un temps partiel
Dans le privé sous contrat, un professeur conserve son contrat dans la mesure où il a au moins 1/2 service. En cas de demande de temps partiel (ou de temps partiel "consenti"), un avenant au contrat est émis par le Rectorat, stipulant que le maître est autorisé à enseigner à temps partiel, avec la quotité.
Bien sûr, le risque est, par la suite, de ne pas parvenir à retrouver un temps complet ou la possibilité d'augmenter sa quotité de TP. Dans ce cas, la participation au mouvement s'impose, afin de bénéficier d'un service d'enseignement dans un autre établissement ou d'un complément de service dans son établissement ou dans un autre.
- MajuFidèle du forum
Je suis tout à fait d'accord, certains collègues et certains inspecteurs sont en train d'aller bien au delà de ce qui est exigible.a partir des textes. Dire non à tout ce qui dépasse les textes permet de laisser un minimum de plumes dans cette réforme absurde.Tugrec-µ a écrit:Je ne comprends pas l'affolement de certains collègues sur les progressions communes.
Dans le B.O. (l'arrêté) il est juste mentionné : "Afin de permettre aux élèves de changer de groupes durant l’année, les professeurs définissent des objectifs d’apprentissage communs par période sur lesquels repose la progression de chacun des professeurs."
Donc pour être dans les clous, il faut juste :
- Il faut faire des mêmes "objectifs d'apprentissages" (terme à définir, absent du programme, des repères annuels et du socle commun publiés au B.O.)
- Sans n'importe quel ordre, tant qu'on arrive au même point au terme de la période (durée à définir)
- La progression "repose" sur des objectifs d'apprentissage communs, mais la progression n'est pas commune.
- En bonus, le texte indique bien "les professeurs définissent", donc les inspecteurs n'ont pas à imposer quoi que ce soit.
- Second bonus, un enseignant un peu taquin pourrait argumenter qu'on lui demande "des" objectifs communs et qu'il n'y a donc aucune obligation que "tous" les objectifs soient communs.
Je ne suis pas professeur de lettres, mais si j'étais joueur, je commencerais par fixer la durée au trimestre (aucune raison de changer les groupes plus souvent). Ensuite, comme "objectifs d'apprentissages" je me baserais, au choix :
- Sur les attendus de fin de cycle : Au T1, on travaille tous avec pour objectifs : Élaborer et prononcer une intervention orale continue de cinq à dix minutes ; Formuler par écrit sa réception d’une œuvre littéraire ou artistique ; Etc.
- Sur les exemples de réussite des repères annuels : Au T1, on vise tous que les élèves réussissent à : "Dans un groupe nominal composé de plusieurs adjectifs qualificatifs et noms, l’élève procède aux accords et justifie ses choix, à l’oral ou à l’écrit." ; "À partir d’un thème, il établit un champ lexical" ; etc.
- Sur les tâches demandées aux élèves lors des évaluations nationales : Au T1, on vise que l'élève doit être capable de : "sélectionner le titre qui rend compte du contenu et des enjeux de l’extrait." ; "retrouver une information située dans la première phrase du texte. L’utilisation des majuscules facilite la localisation" ; etc.
C'est bidon, peu contraignant, assez flou et on pourrait difficilement reprocher, me semble-t-il, la formulation des objectifs d'apprentissages, car ce serait celle des documents publiés par notre hiérarchie.
Cela fonctionne tout aussi bien pour les mathématiques :
- "Utiliser les nombres pour comparer, calculer et résoudre des problèmes" ; "Résoudre des problèmes de proportionnalité" ; "Calculer avec des grandeurs mesurables" ; etc.
- "Calcule mentalement : -9 + 6 ; -5,6 - 3 ; 4 - 9 ; -12 - (-2)." ; "Il réduit des expressions du type : 5,2x + 3,4x ; 2,4x - 2,1x." ; etc.
- "Déterminer la fraction d’une surface" ; "Repérer l’abscisse d’un point sur une droite graduée."
Donc quand je me rends compte que des collègues sont en train de s'imaginer devoir lire tous la même œuvre en même temps, ou pire encore : avoir la même progression à l'heure près, je ne vois aucun texte officiel qui oblige à cela.
- nc33Niveau 10
Les élèves faibles ont tendance à le rester toute l'année de toute façon. Il faudrait surtout bien gérer la constitution initiale des groupes pour éviter les changements inutiles ensuite.
- EdithWGrand sage
gemshorn a écrit:Manu7 a écrit:
Quand je dis que ma collègue est obligée de quitter l'établissement je sous-entends que pour conserver un salaire de temps plein alors elle doit quitter l'établissement ou bien trouver un complément à côté, mais quand on perd le temps plein dans le privé sous contrat, alors on est sinistré et prioritaire dans le mouvement donc c'est dans une certaine mesure intéressant. Par contre, je suppose qu'en théorie on peut peut-être conserver le poste de 14h mais j'ai des doutes car nous avons un contrat pour 18h donc c'est sûrement très risqué de passer sur un contrat à 14h, je ne sais même pas si c'est possible ?
C'est possible, ça s'appelle un temps partiel
Dans le privé sous contrat, un professeur conserve son contrat dans la mesure où il a au moins 1/2 service. En cas de demande de temps partiel (ou de temps partiel "consenti"), un avenant au contrat est émis par le Rectorat, stipulant que le maître est autorisé à enseigner à temps partiel, avec la quotité.
Bien sûr, le risque est, par la suite, de ne pas parvenir à retrouver un temps complet ou la possibilité d'augmenter sa quotité de TP. Dans ce cas, la participation au mouvement s'impose, afin de bénéficier d'un service d'enseignement dans un autre établissement ou d'un complément de service dans son établissement ou dans un autre.
Dans l’enseignement privé, trois statuts de temps partiel, de droit et sur autorisation (comme dans le public) et temps incomplet (peu intéressant car toutes les primes / indemnités sont proratisées, les cotisations retraite aussi). Il y en a de moins en moins mais ça arrive encore. Certains collègues « jouent » la carte du temps incomplet sur lequel ils postulent volontairement une année pour obtenir une meilleure priorité l’année suivante.
- chmarmottineGuide spirituel
De toute façon, très rapidement, ces groupes n'auront plus aucune utilité puisque on va agir dès l'école primaire pour qu'il n'y ait plus d'élèves en difficultés à l'entrée au collège, non ?
La méthode de Singapour, les manuels labellisés, tout ça, ...
La méthode de Singapour, les manuels labellisés, tout ça, ...
- MajuFidèle du forum
Mais pourquoi vouloir absolument faire des groupes.de niveau alors que la manière dont le texte est rédigé permet de contourner cette possibilité. Je ne comprends absolument pas cette résignation!nc33 a écrit:Les élèves faibles ont tendance à le rester toute l'année de toute façon. Il faudrait surtout bien gérer la constitution initiale des groupes pour éviter les changements inutiles ensuite.
- chmarmottineGuide spirituel
Le texte évoque tout de même un groupe d'élève en difficulté, non ?Maju a écrit:Mais pourquoi vouloir absolument faire des groupes.de niveau alors que la manière dont le texte est rédigé permet de contourner cette possibilité. Je ne comprends absolument pas cette résignation!nc33 a écrit:Les élèves faibles ont tendance à le rester toute l'année de toute façon. Il faudrait surtout bien gérer la constitution initiale des groupes pour éviter les changements inutiles ensuite.
- MajuFidèle du forum
Les groupes contenant des élèves en difficulté seront en effectif réduits. Personne ne précise par rapport à quoi. Tous les groupes contenant des élèves en difficulté, ils seront tous en effectifs réduits par rapport aux classes. Cela respecte la lettre, sinon l'esprit de la réforme.
- MuM1Niveau 1
chmarmottine a écrit:De toute façon, très rapidement, ces groupes n'auront plus aucune utilité puisque on va agir dès l'école primaire pour qu'il n'y ait plus d'élèves en difficultés à l'entrée au collège, non ?
La méthode de Singapour, les manuels labellisés, tout ça, ...
Dans la méthode Singapour, il me semblait que les clés étaient des profs avec une formation conséquente (le salaire en adéquation). Comment peut-on arriver à un choc des savoirs performant, si on pense embaucher un PE, un contractuel, ou un prof d'une autre matière ? Vont-ils bénéficier d'une formation substantielle ?
- MathadorEmpereur
Comme pour un temps partiel ordinaire finalement…EdithW a écrit:gemshorn a écrit:Manu7 a écrit:
Quand je dis que ma collègue est obligée de quitter l'établissement je sous-entends que pour conserver un salaire de temps plein alors elle doit quitter l'établissement ou bien trouver un complément à côté, mais quand on perd le temps plein dans le privé sous contrat, alors on est sinistré et prioritaire dans le mouvement donc c'est dans une certaine mesure intéressant. Par contre, je suppose qu'en théorie on peut peut-être conserver le poste de 14h mais j'ai des doutes car nous avons un contrat pour 18h donc c'est sûrement très risqué de passer sur un contrat à 14h, je ne sais même pas si c'est possible ?
C'est possible, ça s'appelle un temps partiel
Dans le privé sous contrat, un professeur conserve son contrat dans la mesure où il a au moins 1/2 service. En cas de demande de temps partiel (ou de temps partiel "consenti"), un avenant au contrat est émis par le Rectorat, stipulant que le maître est autorisé à enseigner à temps partiel, avec la quotité.
Bien sûr, le risque est, par la suite, de ne pas parvenir à retrouver un temps complet ou la possibilité d'augmenter sa quotité de TP. Dans ce cas, la participation au mouvement s'impose, afin de bénéficier d'un service d'enseignement dans un autre établissement ou d'un complément de service dans son établissement ou dans un autre.
Dans l’enseignement privé, trois statuts de temps partiel, de droit et sur autorisation (comme dans le public) et temps incomplet (peu intéressant car toutes les primes / indemnités sont proratisées, les cotisations retraite aussi). Il y en a de moins en moins mais ça arrive encore. Certains collègues « jouent » la carte du temps incomplet sur lequel ils postulent volontairement une année pour obtenir une meilleure priorité l’année suivante.
Il y a un avantage à être à temps incomplet plutôt qu'à temps partiel, c'est que pour les quotités ≤70% (soit, pour la plupart des maîtres du secondaire, 12h42 par semaine ou moins) on peut cumuler une activité dans le secteur privé sur simple déclaration.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- michel74Niveau 5
MuM1 a écrit:chmarmottine a écrit:De toute façon, très rapidement, ces groupes n'auront plus aucune utilité puisque on va agir dès l'école primaire pour qu'il n'y ait plus d'élèves en difficultés à l'entrée au collège, non ?
La méthode de Singapour, les manuels labellisés, tout ça, ...
Dans la méthode Singapour, il me semblait que les clés étaient des profs avec une formation conséquente (le salaire en adéquation). Comment peut-on arriver à un choc des savoirs performant, si on pense embaucher un PE, un contractuel, ou un prof d'une autre matière ? Vont-ils bénéficier d'une formation substantielle ?
La méthode de singapour c'est bien plus encore. C'est une année supplémentaire pour le groupe faible. Ce qui semble logique. Comment vont ils faire le même programme que les autres groupes dans le même temps... A singapour il y a une volonté de selection, de compétition. Les gamins prennent des cours supplémentaires à l'exterieur de l'établissement pour être encore meilleurs. Les gamins sont stressés ... Nous , on veut tout et son contraire ....
Faire des groupes avec des faibles , mais on fait la même chose que les autres ..IMPOSSIBLE
Il faut faire bosser les gamins sans qu'ils aient l'impression de travailler et sans effort IMPOSSIBLE
On Demande aux enseignants de se réunir et de fournir un effort pour changer la façon de travailler mais sans revalorisation pour le temps passer: IMPOSSIBLE
Pas de moyen supplémentaire , donc on veut des groupes faibles à faible effectif mais sans prof supplementaire et sans moyen IMPOSSIBLE
Bref, la liste est longue ...
- lilith888Grand sage
henriette a écrit:Il faut refuser de "s'emparer" de ce bouzin.
Ce sera sans doute le bazar l'an prochain, comme la 1ère année de la réforme NVB avec les injonctions d'EPI et d'AP à toutes les sauces.
Puis l'inertie du mammouth fera que les trucs trop compliqués, nécessitant une trop grande dépense d'énergie des équipes et des chefs, et dans lesquels personne ne croit vraiment, disparaîtront tout seuls d'autant plus vite qu'on n'aura pas remis de pièce dans la machine : Dynamik der Selbstzerstörung.
Tout est dit !
- EdithWGrand sage
Mathador a écrit:Comme pour un temps partiel ordinaire finalement…EdithW a écrit:gemshorn a écrit:Manu7 a écrit:
Quand je dis que ma collègue est obligée de quitter l'établissement je sous-entends que pour conserver un salaire de temps plein alors elle doit quitter l'établissement ou bien trouver un complément à côté, mais quand on perd le temps plein dans le privé sous contrat, alors on est sinistré et prioritaire dans le mouvement donc c'est dans une certaine mesure intéressant. Par contre, je suppose qu'en théorie on peut peut-être conserver le poste de 14h mais j'ai des doutes car nous avons un contrat pour 18h donc c'est sûrement très risqué de passer sur un contrat à 14h, je ne sais même pas si c'est possible ?
C'est possible, ça s'appelle un temps partiel
Dans le privé sous contrat, un professeur conserve son contrat dans la mesure où il a au moins 1/2 service. En cas de demande de temps partiel (ou de temps partiel "consenti"), un avenant au contrat est émis par le Rectorat, stipulant que le maître est autorisé à enseigner à temps partiel, avec la quotité.
Bien sûr, le risque est, par la suite, de ne pas parvenir à retrouver un temps complet ou la possibilité d'augmenter sa quotité de TP. Dans ce cas, la participation au mouvement s'impose, afin de bénéficier d'un service d'enseignement dans un autre établissement ou d'un complément de service dans son établissement ou dans un autre.
Dans l’enseignement privé, trois statuts de temps partiel, de droit et sur autorisation (comme dans le public) et temps incomplet (peu intéressant car toutes les primes / indemnités sont proratisées, les cotisations retraite aussi). Il y en a de moins en moins mais ça arrive encore. Certains collègues « jouent » la carte du temps incomplet sur lequel ils postulent volontairement une année pour obtenir une meilleure priorité l’année suivante.
Il y a un avantage à être à temps incomplet plutôt qu'à temps partiel, c'est que pour les quotités ≤70% (soit, pour la plupart des maîtres du secondaire, 12h42 par semaine ou moins) on peut cumuler une activité dans le secteur privé sur simple déclaration.
Non, en temps partiel, on touche le plancher au moins pour le SFT et la totalité de l'indemnité de résidence. Pas pour le temps incomplet.
- Tugrec-µNiveau 2
henriette a écrit:Il faut refuser de "s'emparer" de ce bouzin.
Ce sera sans doute le bazar l'an prochain, comme la 1ère année de la réforme NVB avec les injonctions d'EPI et d'AP à toutes les sauces.
Puis l'inertie du mammouth fera que les trucs trop compliqués, nécessitant une trop grande dépense d'énergie des équipes et des chefs, et dans lesquels personne ne croit vraiment, disparaîtront tout seuls d'autant plus vite qu'on n'aura pas remis de pièce dans la machine : Dynamik der Selbstzerstörung.
Comment tu veux refuser de "s'emparer" de ce bouzin si fin Juin le décret et l'arrêté sont toujours là ?
- Si le C.A. refuse par deux fois l'emploi de la DHG, le code de l'éducation est clair : "En cas de rejet de cette seconde proposition, le chef d'établissement en qualité de représentant de l'Etat arrête l'emploi des dotations en heures".
- Il reste la grève dès le 1er Septembre ? Il faut que tous les collègues suivent.
En plus, le plan de préparation RH de la rentrée 2024, qui a fuité, demande les emplois du temps pour le 30 Juin !
Je suis preneur de toute bonne idée, en attendant je préfère jouer avec, interpréter, les textes de la meilleure façon possible pour mettre en place le maximum de contournements possibles à ce bazar.
chmarmottine a écrit:Le texte évoque tout de même un groupe d'élève en difficulté, non ?
L'arrêté dit : "Les groupes des élèves les plus en difficulté bénéficient d'effectifs réduits."
La note de service précise : "Les groupes qui comportent un nombre important d’élèves en difficulté sont en effectifs réduits"
et ajoute : "Les moyens supplémentaires offrent des conditions d’enseignement optimales aux élèves les plus en difficulté."
Donc :
1- L'arrêté précise des moyens pour "les groupes des élèves les plus en difficulté". Il ne demande pas que ce type de groupe soit nécessairement créé.
2- De plus, la note de service nuance "qui comportent un nombre important..." donc, quand il existe, le groupe peut tout à fait être hétérogène, il faut juste qu'il "comporte" et non pas qu'il soit composé.
3- Chez nous pas de "moyens supplémentaires" donc on en conclut qu'on n'a pas d'offre à mettre en place.
nc33 a écrit:Les élèves faibles ont tendance à le rester toute l'année de toute façon. Il faudrait surtout bien gérer la constitution initiale des groupes pour éviter les changements inutiles ensuite.
Sur la constitution initiale des groupes, on peut être très imaginatif :
L'arrêté ne dit que : "Les groupes sont constitués en fonction des besoins des élèves identifiés par les professeurs."
La note de service précise : "Ces groupes peuvent porter sur différents aspects : l’un des domaines des évaluations nationales, une partie du programme ainsi que des compétences plus transversales, par exemple la capacité à se concentrer, à mémoriser ou à organiser son travail. Cette organisation permet à chaque élève, quel que soit son niveau initial, de progresser."
Donc aucun besoin de regrouper "les élèves faibles".
Avec de l'imagination, on peut imaginer une règle pour créer des groupes comme : "Ceux qui ont plus de mal en Numération qu'en Résolution de problèmes", par exemple.
Ou encore : "Ceux qui ont davantage besoin d'apprendre à Organiser leur travail personnel plutôt que d'apprendre à Coopérer et réaliser des projets."
Ce type de groupe de besoin va forcément engendrer des groupes hétérogènes.
Mais pourquoi vouloir absolument faire des groupes.de niveau alors que la manière dont le texte est rédigé permet de contourner cette possibilité. Je ne comprends absolument pas cette résignation!
Exactement, en tant qu'agents du service public (sans même parler d'action syndicale) on est tenu de respecter la loi, les décrets, les arrêtés et les notes de service. On n'a aucune obligation d'obéir aux injonctions orales du ministre. La parole performative, c'est juste un truc de communicants.
Chez nous, ce sera :
- Barrette minimale : 2 groupes pour 2 classes (ça coûte 0 h en termes de moyen et ça limite la catastrophe dans les emplois du temps).
- Les groupes seront faits à partir des besoins que nous aurons identifiés (autant dire qu'ils vont être larges et choisis pour garantir l'hétérogénéité).
- Un groupe de 24, un autre de 26 (pour 50 élèves, 24 c'est bien un effectif réduit par rapport à 26).
- On ne ré-examinera les groupes qu'une fois par trimestre (et on espère ne pas changer les groupes, en modifiant judicieusement le besoin identifié au trimestre suivant)
- Isis39Enchanteur
Préparer les emplois du temps pour le 30 juin n’est pas possible. Avec les postes partagés, les BMP nommés au dernier moment, je ne vois pas comment c’est faisable. Sans compter que les chefs ont d’autres choses à faire durant cette période d’examens.
- ProflambdadaHabitué du forum
Faire deux groupes par classe, peu probable chez nous, chaque classe a 30 ou 31 élèves... Ou dans ce cas, autant conserver le groupe classe.
Je suis perdue avec tout cela.
Je suis perdue avec tout cela.
- Tugrec-µNiveau 2
Proflambdada a écrit:Faire deux groupes par classe, peu probable chez nous, chaque classe a 30 ou 31 élèves... Ou dans ce cas, autant conserver le groupe classe.
Je suis perdue avec tout cela.
Tu es obligé par l'arrêté de faire des groupes de besoins.
Maintenant rien n'empêche (ni l'arrêté, ni la note de service) dans ton cas, de faire pour deux classes : un groupe de 30 et un groupe de 31.
Il suffit de choisir un besoin pertinent pour arriver à cela.
- henrietteMédiateur
Refuser de participer à l'élaboration d'une progression commune, refuser de constituer les groupes d'élèves, refuser d'élaborer la moindre évaluation commune (liste non exhaustive).Tugrec-µ a écrit:henriette a écrit:Il faut refuser de "s'emparer" de ce bouzin.
Ce sera sans doute le bazar l'an prochain, comme la 1ère année de la réforme NVB avec les injonctions d'EPI et d'AP à toutes les sauces.
Puis l'inertie du mammouth fera que les trucs trop compliqués, nécessitant une trop grande dépense d'énergie des équipes et des chefs, et dans lesquels personne ne croit vraiment, disparaîtront tout seuls d'autant plus vite qu'on n'aura pas remis de pièce dans la machine : Dynamik der Selbstzerstörung.
Comment tu veux refuser de "s'emparer" de ce bouzin si fin Juin le décret et l'arrêté sont toujours là ?
- Si le C.A. refuse par deux fois l'emploi de la DHG, le code de l'éducation est clair : "En cas de rejet de cette seconde proposition, le chef d'établissement en qualité de représentant de l'Etat arrête l'emploi des dotations en heures".
- Il reste la grève dès le 1er Septembre ? Il faut que tous les collègues suivent.
En plus, le plan de préparation RH de la rentrée 2024, qui a fuité, demande les emplois du temps pour le 30 Juin !
Je suis preneur de toute bonne idée, en attendant je préfère jouer avec, interpréter, les textes de la meilleure façon possible pour mettre en place le maximum de contournements possibles à ce bazar.chmarmottine a écrit:Le texte évoque tout de même un groupe d'élève en difficulté, non ?
L'arrêté dit : "Les groupes des élèves les plus en difficulté bénéficient d'effectifs réduits."
La note de service précise : "Les groupes qui comportent un nombre important d’élèves en difficulté sont en effectifs réduits"
et ajoute : "Les moyens supplémentaires offrent des conditions d’enseignement optimales aux élèves les plus en difficulté."
Donc :
1- L'arrêté précise des moyens pour "les groupes des élèves les plus en difficulté". Il ne demande pas que ce type de groupe soit nécessairement créé.
2- De plus, la note de service nuance "qui comportent un nombre important..." donc, quand il existe, le groupe peut tout à fait être hétérogène, il faut juste qu'il "comporte" et non pas qu'il soit composé.
3- Chez nous pas de "moyens supplémentaires" donc on en conclut qu'on n'a pas d'offre à mettre en place.nc33 a écrit:Les élèves faibles ont tendance à le rester toute l'année de toute façon. Il faudrait surtout bien gérer la constitution initiale des groupes pour éviter les changements inutiles ensuite.
Sur la constitution initiale des groupes, on peut être très imaginatif :
L'arrêté ne dit que : "Les groupes sont constitués en fonction des besoins des élèves identifiés par les professeurs."
La note de service précise : "Ces groupes peuvent porter sur différents aspects : l’un des domaines des évaluations nationales, une partie du programme ainsi que des compétences plus transversales, par exemple la capacité à se concentrer, à mémoriser ou à organiser son travail. Cette organisation permet à chaque élève, quel que soit son niveau initial, de progresser."
Donc aucun besoin de regrouper "les élèves faibles".
Avec de l'imagination, on peut imaginer une règle pour créer des groupes comme : "Ceux qui ont plus de mal en Numération qu'en Résolution de problèmes", par exemple.
Ou encore : "Ceux qui ont davantage besoin d'apprendre à Organiser leur travail personnel plutôt que d'apprendre à Coopérer et réaliser des projets."
Ce type de groupe de besoin va forcément engendrer des groupes hétérogènes.
Mais pourquoi vouloir absolument faire des groupes.de niveau alors que la manière dont le texte est rédigé permet de contourner cette possibilité. Je ne comprends absolument pas cette résignation!
Exactement, en tant qu'agents du service public (sans même parler d'action syndicale) on est tenu de respecter la loi, les décrets, les arrêtés et les notes de service. On n'a aucune obligation d'obéir aux injonctions orales du ministre. La parole performative, c'est juste un truc de communicants.
Chez nous, ce sera :
- Barrette minimale : 2 groupes pour 2 classes (ça coûte 0 h en termes de moyen et ça limite la catastrophe dans les emplois du temps).
- Les groupes seront faits à partir des besoins que nous aurons identifiés (autant dire qu'ils vont être larges et choisis pour garantir l'hétérogénéité).
- Un groupe de 24, un autre de 26 (pour 50 élèves, 24 c'est bien un effectif réduit par rapport à 26).
- On ne ré-examinera les groupes qu'une fois par trimestre (et on espère ne pas changer les groupes, en modifiant judicieusement le besoin identifié au trimestre suivant)
Quant aux EDT à faire pour le 30 juin :
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MathadorEmpereur
EdithW a écrit:Mathador a écrit:Comme pour un temps partiel ordinaire finalement…EdithW a écrit:gemshorn a écrit:
C'est possible, ça s'appelle un temps partiel
Dans le privé sous contrat, un professeur conserve son contrat dans la mesure où il a au moins 1/2 service. En cas de demande de temps partiel (ou de temps partiel "consenti"), un avenant au contrat est émis par le Rectorat, stipulant que le maître est autorisé à enseigner à temps partiel, avec la quotité.
Bien sûr, le risque est, par la suite, de ne pas parvenir à retrouver un temps complet ou la possibilité d'augmenter sa quotité de TP. Dans ce cas, la participation au mouvement s'impose, afin de bénéficier d'un service d'enseignement dans un autre établissement ou d'un complément de service dans son établissement ou dans un autre.
Dans l’enseignement privé, trois statuts de temps partiel, de droit et sur autorisation (comme dans le public) et temps incomplet (peu intéressant car toutes les primes / indemnités sont proratisées, les cotisations retraite aussi). Il y en a de moins en moins mais ça arrive encore. Certains collègues « jouent » la carte du temps incomplet sur lequel ils postulent volontairement une année pour obtenir une meilleure priorité l’année suivante.
Il y a un avantage à être à temps incomplet plutôt qu'à temps partiel, c'est que pour les quotités ≤70% (soit, pour la plupart des maîtres du secondaire, 12h42 par semaine ou moins) on peut cumuler une activité dans le secteur privé sur simple déclaration.
Non, en temps partiel, on touche le plancher au moins pour le SFT et la totalité de l'indemnité de résidence. Pas pour le temps incomplet.
Il n'y a décidément pas de petite mesquinerie .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- *Ombre*Grand sage
Les EDT prêts le 30 juin, j'avoue, c'est la meilleure blague de l'année.
- LadyOlennaModérateur
Moi ça me ferait rire... si je ne les pensais pas capables de nous l'imposer*Ombre* a écrit:Les EDT prêts le 30 juin, j'avoue, c'est la meilleure blague de l'année.
- *Ombre*Grand sage
Comment, dans ce cas, gérer les appariements ? On les réserverait à des contractuels ? Est-ce tout simplement possible ?
- Spoiler:
Bon, je sais, le fait que ce soit possible est manifestement un détail dont ne se préoccupe guère le législateur.
- GTDNiveau 1
*Ombre* a écrit:Les EDT prêts le 30 juin, j'avoue, c'est la meilleure blague de l'année.
Punaise pourtant ce serait le rêve :
- Possibilité de filer le planning à la crèche dans les temps, comme tout le monde
- Possibilité au conjoint de prévoir de caler quelques jours de télétravail bien à l'avance lors des jours où il y a cours en S4.
- Possibilité de caler les rdv médicaux dès le 30 juin sans attendre de savoir combien d'heures il faudra (et comment) décaler pour rattraper...
Etc
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