- cavatineNiveau 9
cavatine a écrit:Je déguste petit peu par petit peu Quartet in Autumn, de Barbara Pym, c'est à la fois doux, âpre, et drôle - mais je rédigerai un compte rendu plus fourni quand je l'aurai terminé -.
J'avais finalement achevé le livre le lendemain de ce message, mais, étant partie pendant une semaine loin de mon ordinateur, je n'ai pas eu l'occasion d'en faire le compte rendu avant :
Avec Quartet in Autumn, de Barbara Pym, donc, je valide le défi 32. Automne.
Avis :
Délicat et âpre, ironique et tendre... J'ai ri à plusieurs reprises, et ai été émue, surtout vers la fin. J'ai beaucoup aimé, mais je ne sais pas comment le formuler au-delà de ces quelques mots.
J'ai cru comprendre que les romans écrits plus tôt avaient une tonalité un peu plus légère, j'ai très envie de découvrir ces derniers également !
Merci Caspar, ainsi que les autres lectrices de Pym, pour cette très belle découverte.
Je ne valide pas d'item avec le roman que j'ai achevé la semaine dernière, mais si ça peut donner des idées pour certains, il peut convenir à merveille pour l'item 18. Accusé à tort, ainsi que pour le 24. So British ! : Le cercle de Farthing (tome 1 du Subtil changement), de Jo Walton
- Résumé (éditeur):
- Huit ans après que «la paix dans l'honneur» a été signée entre l'Angleterre et l'Allemagne, les membres du groupe de Farthing, à l'origine de l'éviction de Churchill et du traité qui a suivi, fin 1941, se réunissent au domaine Eversley pour le week-end. Bien qu'elle se soit mariée avec un Juif, ce qui lui vaut d'habitude d'être tenue à l'écart, Lucy Kahn, née Eversley, fait partie des invités. Les festivités sont vite interrompues par le meurtre de Sir James Thirkie, le principal artisan de la paix avec Adolf Hitler. Sur son cadavre a été laissée en évidence l'étoile jaune de David Kahn. Un meurtre a eu lieu à Farthing et un coupable tout désigné se trouvait sur les lieux du crime. Convaincue de l'innocence de son mari, Lucy trouvera dans le policier chargé de l'enquête, Peter Antony Carmichael, un allié. Mais pourront-ils ensemble infléchir la trajectoire d'un Empire britannique près de verser dans la folie et la haine ?
Avis :
Une lecture pour laquelle j'ai un peu dû m'accrocher dans le premier tiers, tant les liens entre les personnages et le monde uchronique décrit sont peu explicités. J'ai davantage apprécié la deuxième partie et la fin du roman. Pas de coup de cœur, mais une bonne lecture tout de même, avec des thèmes qui demeurent hélas toujours actuels (antisémitisme, homophobie, places des femmes, impacts des politiques...).
C'est le premier tome d'une trilogie, mais j'avais envie d'autre chose après toutes ces lectures très British... j'ai donc bifurqué et commencé la lecture de Même pas mort, de Jean-Philippe Jaworski (tome 1 de la saga Rois du monde), qui est un auteur que je n'avais encore jamais lu (malgré tous les bons échos entendus). Je ne sais pas encore si je pourrai le caser dans un défi, mais j'ai été happée dès les premières pages par la beauté du style. Une excellente première impression, donc, qui je l'espère sera confirmée par la suite !
Et quant à moi, je vais publier avec beaucoup de retard la liste de juin...Oudemia a écrit:Je n'ai pas été assidue à relever les titres présentés ce dernier mois, et en ce moment je n'ai pas le temps de rattraper le retard
Nous ferons mieux pour juillet !
Edit : et bravo edelweis !
- cavatineNiveau 9
La récap du mois de juin a été retardée, mais elle est finalement arrivée.
- Reine MargotDemi-dieu
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme? Atlas, la saga des 7 soeurs, Lucinda Riley
Je craignais beaucoup le dernier tome de la saga des soeurs, écrite non seulement par L Riley mais aussi par son fils, qui a terminé le livre. Je n'ai pas été déçue, les questions reçoivent des réponses et le tout est romanesque à souhait, je l'ai lu avec enthousiasme, même si je me suis doutée de la fin et de certains rebondissements
Je le mets dans "objets inanimés" car la quête du passé d'Atlas concerne un diamant qui concentre son histoire et explique les adoptions de ses filles.
Je craignais beaucoup le dernier tome de la saga des soeurs, écrite non seulement par L Riley mais aussi par son fils, qui a terminé le livre. Je n'ai pas été déçue, les questions reçoivent des réponses et le tout est romanesque à souhait, je l'ai lu avec enthousiasme, même si je me suis doutée de la fin et de certains rebondissements
- Spoiler:
- Atlas pas vraiment mort, Ella qui ne le quitte pas mais est enlevée par Kreeg
Je le mets dans "objets inanimés" car la quête du passé d'Atlas concerne un diamant qui concentre son histoire et explique les adoptions de ses filles.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
cavatine a écrit:La récap du mois de juin a été retardée, mais elle est finalement arrivée.
Merci pour la récap mensuelle.
Pour ce qui est de Barbara Pym, oui, les romans des années 50 sont plus légers et drôles (avec quelques notes douces-amères quand même).
- julilibulleNiveau 10
9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...). : Relire de Laure Murat . Il s'agit d'un essai sur la relecture, les raisons de la relecture et les effets qu'a la relecture sur le lecteur. Bon, je n'ai pas appris grand chose dans ce livre car il s'agit essentiellement de réponses à un questionnaire de la part d'écrivains, d'universitaires, de traducteurs et donc forcément un point de vue partial. Un chapitre est consacré à une vision plus globale mais bon, il doit y avoir une trentaine de réponses, c'est peu pour en tirer des règles. Et il y a assez peu de livres mentionnés, à mon grand étonnement. Bref, pas convaincue.
13. A la recherche de... : Baumgartner de Paul Auster. J'aime beaucoup l'écriture de Paul Auster habituellement mais là, je dois dire que je n'ai pas tellement vu l'intérêt de l'histoire. Le personnage principal, Baumgartner, a perdu sa femme et il la recherche à travers différents souvenirs et lectures de lettres ou de passages de journal intime. Dans le même temps, il fréquente une autre femme mais tout cela est très superficiel et sans intérêt dans l'histoire. Déception en ce qui me concerne.
23. Archéologie. : Nefertari Dream de Xavier-Marie Bonnot . Un archéologue travaille sur des fouilles dans l'Egypte de Moubarak qui commence à se révolter et à suivre la voie des frères musulmans. Il rencontre une jeune égyptienne tiraillée entre modernité et traditions et ils tenteront de vivre leur histoire d'amour dans cette atmosphère trouble. J'ai choisi ce titre uniquement pour répondre à ce défi. Ce n'était pas une lecture désagréable car l'auteur connaît très bien l'Egypte des années 2000 et cela donne de la consistance au contexte. Après, ce n'est pas un coup de coeur et je l'ai reposé plusieurs jours sans sentir le besoin d'avancer dans l'histoire.
13. A la recherche de... : Baumgartner de Paul Auster. J'aime beaucoup l'écriture de Paul Auster habituellement mais là, je dois dire que je n'ai pas tellement vu l'intérêt de l'histoire. Le personnage principal, Baumgartner, a perdu sa femme et il la recherche à travers différents souvenirs et lectures de lettres ou de passages de journal intime. Dans le même temps, il fréquente une autre femme mais tout cela est très superficiel et sans intérêt dans l'histoire. Déception en ce qui me concerne.
23. Archéologie. : Nefertari Dream de Xavier-Marie Bonnot . Un archéologue travaille sur des fouilles dans l'Egypte de Moubarak qui commence à se révolter et à suivre la voie des frères musulmans. Il rencontre une jeune égyptienne tiraillée entre modernité et traditions et ils tenteront de vivre leur histoire d'amour dans cette atmosphère trouble. J'ai choisi ce titre uniquement pour répondre à ce défi. Ce n'était pas une lecture désagréable car l'auteur connaît très bien l'Egypte des années 2000 et cela donne de la consistance au contexte. Après, ce n'est pas un coup de coeur et je l'ai reposé plusieurs jours sans sentir le besoin d'avancer dans l'histoire.
- MalagaModérateur
Pour le défi 10. Un livre sur la langue ou les langues, j'ai lu Et cetera et cetera, la langue française se raconte de Julien Soulié et M. la Mine
Cette bande dessinée nous raconte la langue française, ses origines latines, gauloises, germaniques… mais aussi ses évolutions, ses bizarreries…
Mon avis : une BD intéressante mais parfois un peu confuse pour une néophyte. J’ai beaucoup aimé l’humour des dessins cependant.
Pour le défi 24. So British !, je viens de terminer Meurtre au champagne d'Agatha Christie
La jeune et belle Rosemary, à qui tout sourit, meurt empoisonnée après avoir bu une coupe de champagne. Est-ce un meurtre ? Un suicide ? Et qui peut-être le coupable ? Son mari, son amant, sa jeune sœur, la secrétaire de son mari ?
Mon avis : un Agatha Christie charmant. On retrouve évidemment l’atmosphère so british, la pointe d’humour, le mystère et la résolution finale. Pas de Hercule Poirot ou de Miss Marple mais le plaisir reste tout de même entier.
Cette bande dessinée nous raconte la langue française, ses origines latines, gauloises, germaniques… mais aussi ses évolutions, ses bizarreries…
Mon avis : une BD intéressante mais parfois un peu confuse pour une néophyte. J’ai beaucoup aimé l’humour des dessins cependant.
Pour le défi 24. So British !, je viens de terminer Meurtre au champagne d'Agatha Christie
La jeune et belle Rosemary, à qui tout sourit, meurt empoisonnée après avoir bu une coupe de champagne. Est-ce un meurtre ? Un suicide ? Et qui peut-être le coupable ? Son mari, son amant, sa jeune sœur, la secrétaire de son mari ?
Mon avis : un Agatha Christie charmant. On retrouve évidemment l’atmosphère so british, la pointe d’humour, le mystère et la résolution finale. Pas de Hercule Poirot ou de Miss Marple mais le plaisir reste tout de même entier.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- SatelliteNiveau 9
cavatine a écrit:La récap du mois de juin a été retardée, mais elle est finalement arrivée.
Merci cavatine pour la récap!
Très utile d'ailleurs: en la parcourant je me suis rendu compte que j'avais classé La Maison des Hollandais dans le défi "trois "a" dans le titre... alors qu'il y en a 4!! Je ne sais pas où j'avais la tête (dans le bouillon, à n'en pas douter..."). Je vais donc corriger tout cela et le placer dans le top 5 (à vérifier mais je crois qu'il avait été proposé pour le défi 2023). Et pour le 3 "a" dans le titre, j'en ai en stock ici, je vais fouiner.
Sinon je n'ai pas rendu compte de mes dernières lectures mais je répare très vite cet oubli:
pour le défi "objets avez-vous une âme", j'ai lu il y a une bonne quinzaine de jours L'appareil-photo de Jean-Philippe Toussaint. Lecture rapide et vite oubliée: j'avais de bons souvenirs de La Salle de bains et La Vérité sur Marie, mais là, ça m'est un peu passé au-dessus, à tel point que je crois ne pas être en mesure de résumer, commenter.
Pour le défi "accusé à tort": je me suis lancée dans le 2e tome des aventures de Cormoran Strike avec Le Ver à soie de Robert Galbraith: je me suis un peu mélangé les pinceaux avec les différents personnages masculins gravitant autour de la victime (les éditeurs, agents...) mais cela reste un bon roman policier, addictif malgré ses 650 pages au moins...
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AsarteLilithBon génie
Houlà houlà ! J'ai pas mal de comptes-rendus en retard, moi !
Défi 7, un livre féministe / sur une femme qui a marqué son temps: Camille Claudel, Camille Fellous.
Tombée dessus par hasard en médiathèque (comme souvent ! ). L'anecdote du vol de ses oeuvres par son frère et sa folie m'était restée en tête depuis le lycée, donc pourquoi pas ?
Verdict: je m'attendais à une biographie ordinaire. En fait, c'est plus un récit autour de la recherche sur sa vie et de la biographie. Moui, me tardait de le finir, même si des passages intéressants.
Défi 13 : A la recherche de ... : Elle s'appelait Olympe, Jeanne Taboni Misérazzi.
Mis dans mes mains par ma doc. On suit les aventures d'une jeune collégienne de 4e, qui découvre le nom d'Olympe de Gouges au détour d'une expo où elle suit sa mère. La jeune fille (j'ai oublié son nom, zut !) finit par vouloir en savoir plus et part à la recherche de la vie et des traces d'Olympe de Gouges, secondée par son père et ses amies.
Verdict: le style n'est pas exceptionnel, un roman jeunesse classique. MAIS il est sympa, on accroche assez vite, et surtout le livre fait connaître cette grande figure féministe aux élèves. On valide donc ! Pourrait convenir pour le défi n°7.
Défi 16: Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur: Le livre des secrets, Fiona Kidman
Je connaissais déjà l'éditeur en fait, mais curieuse de découvrir son catalogue, j'ai filé en médiathèque. Ecosse, XIXème siècle. C'est un roman qui suit 3 générations de femmes : la grand-mère s'est mariée en dessous de sa classe sociale et émigre en Nouvelle-Zélande en suivant un réformateur religieux rigoriste. Elle devient folle à la suite d'un viol et fuit le village, pour ensuite y revenir et être mariée par le réformateur à l'un de ses acolytes (contre son gré, bien sûr). La fille suit aveuglément les ordres du réformateur vieillissant et désire être bien vue. La petite-fille finit par se rebeller, considérée comme sorcière et se retrouve mise au ban de la communauté, comme sa grand-mère. C'est par elle que le récit se fait, puisqu'on suit le journal de la dite grand-mère avant de revenir au temps de la petite-fille.
Verdict: je ne savais pourquoi je ne parvenais pas à lâcher complètement le livre. C'est sauvage, rude comme la vie de ces pionniers, mais ça attrape aux tripes malgré le malaise devant le zèle de ce réformateur rigoriste, dont l'influence s'étend par-delà la mort. TW : scène de viol très brutale, j'ai dû sauter 2 pages quand j'ai vu où ça menait.
Défi 30 : Un livre qui parle d'animaux : Le Château des animaux, Delep et Dorison, tomes 2 et 3
On passe ici sur de la BD. Le tome 1 est une réécriture de la Ferme des animaux d'Orwell, où la ferme est un château dirigé par un taureau tyrannique, secondé par sa meute de chiens. Une résistance s'organise, menée par une chatte veuve, qui élève ses deux petits à l'aide d'un lapin gigolo (si si). Les tomes 2 et 3 s'émancipent un peu de l'origine orwellienne et tourne autour de la résistance non-violente menée par les opprimés.
Verdict: coup de cœur pour le tome 1, confirmé pour les 2 et 3. Une excellente réécriture de l'œuvre originelle.
Défi 36: Pirates ou hors-la-loi: Les clients du Bon Chien Jaune, Pierre MacOrlan
Un grand classique de la littérature jeunesse, que je viens de découvrir, pour l'année prochaine en LC. Le narrateur est un jeune garçon d'une douzaine d'années, breton, qui vient de perdre son père. Il se rend chez son oncle Bénic, propriétaire d'une auberge assez miteuse et interlope, Le Bon Chien Jaune. Il découvre assez vite que l'établissement est fréquenté par des gens peu recommandables et se joint à eux.
Verdict: bon roman sur la piraterie, que je trouve assez proche de l'Ile au trésor de Stevenson sans la difficulté pour nos élèves. Très sympa, se lit assez vite.
Défi 37: Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)": Si c'est un homme, Primo Levi
J'y ai pensé tout de suite en voyant le défi, et c'est un titre que je souhaitais lire depuis un long moment.
L'auteur raconte, sans complaisance, mais sans rien cacher, son internement à Auschwitz et sa libération. Il y évoque notamment la mécanique du camp, faite de négation de l'identité et de l'humanité, les trafics, la faim, la présence omniprésente de la mort et de la maladie.
Verdict: une claque. Tout est dit simplement, mais ça marque. Un must à lire. On est happé(e) par le style sans fioritures, le récit brut de la mécanique nazie. Pas de voyeurisme, mais un témoignage, un avertissement.
Défi 11: Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État: Le Conseiller, tome 2 "Le pouvoir", Hillary Mantel
Je ne connais pas le tome 1 donc découverte pure. On y suit Thomas Cromwell, qui doit lutter contre Anne Boleyn et son influence familiale, et permettre au roi Henri VIII de divorcer, tout en gérant les problèmes posés par la fin de vie de la précédente reine, Catherine.
Verdict : la narration à la 3e personne du singulier omnisciente m'a quelque peu déroutée. Un fois habituée, ça se lit tout seul. Le roman suit plutôt Cromwell que le roi et Anne Boleyn, ce qui en fait l'originalité. On peut y avoir le roi, ses deux premières reines, la future reine Jane Seymour et le conseiller principal qui le sert, donc je considère le défi largement validé.
Défi 7, un livre féministe / sur une femme qui a marqué son temps: Camille Claudel, Camille Fellous.
Tombée dessus par hasard en médiathèque (comme souvent ! ). L'anecdote du vol de ses oeuvres par son frère et sa folie m'était restée en tête depuis le lycée, donc pourquoi pas ?
Verdict: je m'attendais à une biographie ordinaire. En fait, c'est plus un récit autour de la recherche sur sa vie et de la biographie. Moui, me tardait de le finir, même si des passages intéressants.
Défi 13 : A la recherche de ... : Elle s'appelait Olympe, Jeanne Taboni Misérazzi.
Mis dans mes mains par ma doc. On suit les aventures d'une jeune collégienne de 4e, qui découvre le nom d'Olympe de Gouges au détour d'une expo où elle suit sa mère. La jeune fille (j'ai oublié son nom, zut !) finit par vouloir en savoir plus et part à la recherche de la vie et des traces d'Olympe de Gouges, secondée par son père et ses amies.
Verdict: le style n'est pas exceptionnel, un roman jeunesse classique. MAIS il est sympa, on accroche assez vite, et surtout le livre fait connaître cette grande figure féministe aux élèves. On valide donc ! Pourrait convenir pour le défi n°7.
Défi 16: Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur: Le livre des secrets, Fiona Kidman
Je connaissais déjà l'éditeur en fait, mais curieuse de découvrir son catalogue, j'ai filé en médiathèque. Ecosse, XIXème siècle. C'est un roman qui suit 3 générations de femmes : la grand-mère s'est mariée en dessous de sa classe sociale et émigre en Nouvelle-Zélande en suivant un réformateur religieux rigoriste. Elle devient folle à la suite d'un viol et fuit le village, pour ensuite y revenir et être mariée par le réformateur à l'un de ses acolytes (contre son gré, bien sûr). La fille suit aveuglément les ordres du réformateur vieillissant et désire être bien vue. La petite-fille finit par se rebeller, considérée comme sorcière et se retrouve mise au ban de la communauté, comme sa grand-mère. C'est par elle que le récit se fait, puisqu'on suit le journal de la dite grand-mère avant de revenir au temps de la petite-fille.
Verdict: je ne savais pourquoi je ne parvenais pas à lâcher complètement le livre. C'est sauvage, rude comme la vie de ces pionniers, mais ça attrape aux tripes malgré le malaise devant le zèle de ce réformateur rigoriste, dont l'influence s'étend par-delà la mort. TW : scène de viol très brutale, j'ai dû sauter 2 pages quand j'ai vu où ça menait.
Défi 30 : Un livre qui parle d'animaux : Le Château des animaux, Delep et Dorison, tomes 2 et 3
On passe ici sur de la BD. Le tome 1 est une réécriture de la Ferme des animaux d'Orwell, où la ferme est un château dirigé par un taureau tyrannique, secondé par sa meute de chiens. Une résistance s'organise, menée par une chatte veuve, qui élève ses deux petits à l'aide d'un lapin gigolo (si si). Les tomes 2 et 3 s'émancipent un peu de l'origine orwellienne et tourne autour de la résistance non-violente menée par les opprimés.
Verdict: coup de cœur pour le tome 1, confirmé pour les 2 et 3. Une excellente réécriture de l'œuvre originelle.
Défi 36: Pirates ou hors-la-loi: Les clients du Bon Chien Jaune, Pierre MacOrlan
Un grand classique de la littérature jeunesse, que je viens de découvrir, pour l'année prochaine en LC. Le narrateur est un jeune garçon d'une douzaine d'années, breton, qui vient de perdre son père. Il se rend chez son oncle Bénic, propriétaire d'une auberge assez miteuse et interlope, Le Bon Chien Jaune. Il découvre assez vite que l'établissement est fréquenté par des gens peu recommandables et se joint à eux.
Verdict: bon roman sur la piraterie, que je trouve assez proche de l'Ile au trésor de Stevenson sans la difficulté pour nos élèves. Très sympa, se lit assez vite.
Défi 37: Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)": Si c'est un homme, Primo Levi
J'y ai pensé tout de suite en voyant le défi, et c'est un titre que je souhaitais lire depuis un long moment.
L'auteur raconte, sans complaisance, mais sans rien cacher, son internement à Auschwitz et sa libération. Il y évoque notamment la mécanique du camp, faite de négation de l'identité et de l'humanité, les trafics, la faim, la présence omniprésente de la mort et de la maladie.
Verdict: une claque. Tout est dit simplement, mais ça marque. Un must à lire. On est happé(e) par le style sans fioritures, le récit brut de la mécanique nazie. Pas de voyeurisme, mais un témoignage, un avertissement.
Défi 11: Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État: Le Conseiller, tome 2 "Le pouvoir", Hillary Mantel
Je ne connais pas le tome 1 donc découverte pure. On y suit Thomas Cromwell, qui doit lutter contre Anne Boleyn et son influence familiale, et permettre au roi Henri VIII de divorcer, tout en gérant les problèmes posés par la fin de vie de la précédente reine, Catherine.
Verdict : la narration à la 3e personne du singulier omnisciente m'a quelque peu déroutée. Un fois habituée, ça se lit tout seul. Le roman suit plutôt Cromwell que le roi et Anne Boleyn, ce qui en fait l'originalité. On peut y avoir le roi, ses deux premières reines, la future reine Jane Seymour et le conseiller principal qui le sert, donc je considère le défi largement validé.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- MalagaModérateur
Pour le défi 36. Pirates ou hors-la-loi, j'ai lu la bande dessinée Ils sont partout de Valérie Igounet et Jacky Schwartzmann (dessinée par Navarro et Lara).
cette bande dessinée évoque la sphère complotiste en mettant en scène une jeune journaliste dont le frère a disparu. En enquêtant, elle s’aperçoit qu’il fréquente des sites complotistes et qu’il est même prêt à aller plus loin.
Mon avis : cette BD est sans doute intéressante quand on connait peu le sujet. A titre personnel, comme il m’intéresse, je connaissais la plupart des éléments et personnes évoqués. J’ai trouvé le traitement de ce sujet un peu simpliste. Les dessins ne sont pas particulièrement jolis. Donc, j'avoue avoir été peu enthousiasmée par cette bande dessinée.
cette bande dessinée évoque la sphère complotiste en mettant en scène une jeune journaliste dont le frère a disparu. En enquêtant, elle s’aperçoit qu’il fréquente des sites complotistes et qu’il est même prêt à aller plus loin.
Mon avis : cette BD est sans doute intéressante quand on connait peu le sujet. A titre personnel, comme il m’intéresse, je connaissais la plupart des éléments et personnes évoqués. J’ai trouvé le traitement de ce sujet un peu simpliste. Les dessins ne sont pas particulièrement jolis. Donc, j'avoue avoir été peu enthousiasmée par cette bande dessinée.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- *Ombre*Grand sage
Bravo à ceux et celles qui ont terminé le défi.
De mon côté, je valide l'item Accusé à tort avec le volume 2 de la série Wayward Pines, assez addictive (cela peut évoquer des séries comme Maddadam). Je ne refais pas de résumé, la série ayant déjà été présentée sur ce fil.
Par ailleurs, en aidant le fils d'une amie à préparer son bac, j'ai découvert Hélène Dorion, que je ne connaissais pas, avec beaucoup de plaisir. Son recueil au programme, Mes Forêts, est très beau, et m'a souvent fait penser à Jaccottet, un autre poète que j'aime beaucoup. Je place cette lecture dans l'item Hors des sentiers battus. Comme j'ai envie de mieux connaître cette poétesse, je viens de commencer Pas même le bruit d'un fleuve, un récit composite mêlant souvenirs et méditations, prose et poésie.
De mon côté, je valide l'item Accusé à tort avec le volume 2 de la série Wayward Pines, assez addictive (cela peut évoquer des séries comme Maddadam). Je ne refais pas de résumé, la série ayant déjà été présentée sur ce fil.
Par ailleurs, en aidant le fils d'une amie à préparer son bac, j'ai découvert Hélène Dorion, que je ne connaissais pas, avec beaucoup de plaisir. Son recueil au programme, Mes Forêts, est très beau, et m'a souvent fait penser à Jaccottet, un autre poète que j'aime beaucoup. Je place cette lecture dans l'item Hors des sentiers battus. Comme j'ai envie de mieux connaître cette poétesse, je viens de commencer Pas même le bruit d'un fleuve, un récit composite mêlant souvenirs et méditations, prose et poésie.
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour mensuelle.
D'abord le livre que je viens de terminer et que je recommande : Les enfants endormis d’Anthony Passeron (2022), que je place dans le défi 48 (Faire la paix) et qui convient aussi aux 14 (un livre cité dans le top 5 d'un précédent défi), 3 (un moyen de transport sur la couverture), 13 (A la recherche de) et 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre).
Merci à Amaliah qui, en plaçant ce livre dans son top 5 du défi 2023, m’avait donné envie de le lire. Les « enfants endormis », ce sont les drogués comme l’oncle de l’auteur, qui ne découvrira que tard que ce parent dont on évite de parler est mort du SIDA. Il entreprend alors de reconstituer l’histoire familiale marquée par ce drame ; parallèlement, il relate la progression de l’épidémie et l’évolution de la recherche, s’attachant aux hommes et aux femmes qui ont découvert le virus et cherché inlassablement à le contrer. Par leur alternance, les chapitres personnels et ceux sociologiques ou scientifiques se nourrissent les uns les autres, toujours centrés sur l’humain et retraçant la tension d’une implacable tragédie. J’ai apprécié autant l’aspect documentaire, où j’ai appris beaucoup, que la plongée dans la vie de gens ordinaires qui n’étaient pas préparés à ce qu’ils ont dû affronter. L’auteur fait un portrait touchant des différents membres de sa famille et se montre toujours très soucieux de respecter chacun et de ne pas déformer les faits. Son prologue, après avoir évoqué le silence qui était d’usage dans sa famille, explique sa décision d’écrire:
« Ce livre est l’ultime tentative que quelque chose subsiste. Il mêle des souvenirs, des confessions incomplètes et des reconstitutions documentées. Il est le fruit de leur silence. J’ai voulu raconter ce que notre famille, comme tant d’autres, a traversé dans une solitude absolue. Mais comment poser mes mots sur leur histoire sans les en déposséder ? Comment parler à leur place sans que mon point de vue, mes obsessions ne supplantent les leurs ? Ces questions m’ont longtemps empêché de me mettre au travail. Jusqu’à ce que je prenne conscience qu’écrire, c’était la seule solution pour que l’histoire de mon oncle, l’histoire de ma famille, ne disparaissent pas avec eux, avec le village. Pour leur montrer que la vie de Désiré s’était inscrite dans le chaos du monde, un chaos de faits historiques, géographiques et sociaux. Et les aider à se défaire de la peine, à sortir de la solitude dans laquelle le chagrin et la honte les avaient plongés. »
Une lecture sympathique qui rentre dans le 6 (Déplacement) et le 42 (Géométrie : motif de la couverture Sygne Gallimard [ronds]) : Journal d’un scénario de Fabrice Caro (2023). Déplacement métaphorique : comment le sujet initial du scénario et le ton de son écriture dévient au gré des rendez-vous avec le producteur…
Le dernier Éric Pessan, Le soleil est nouveau chaque jour (2023), qui raconte la lutte d'un groupe de jeunes dans une "ZAD" pour sauver des arbres menacés par un projet industriel, peut rentrer dans le défi 22, Ascension (dans les arbres).
Des lectures courtes reçues en spécimens en cette fin d'année :
- Le dernier mousse de Francisco Coloane (1941) convient au défi 6 (Déplacement) ;
- l'anthologie 7 nouvelles pour la planète a une couverture majoritairement verte (défi 1) ;
- Polar vert saison 1 : Les algues assassines de Thierry Colombié (2021) est un roman jeunesse entrant dans les défis 12 (une région française au cœur d'un récit : la Bretagne), 17 (trois "a" dans le titre) et 36 (pirates ou hors-la-loi), qui n'est pas mal mais dont je n'ai pas saisi l'intérêt qu'il y ait un 2e tome, que je n'ai pas l'intention de lire ;
- Éden d’Ismaël Saidi (2024) convient aux défis 13 (à la recherche de), 47 (publié une année bissextile) et 48 (faire la paix) : comme Orphée, Samir va chercher en enfer sa bien-aimée, Valérie. Lui est mort sous les tirs d’un terroriste, elle l’a vengé en commettant un attentat ; pour la retrouver, il renonce au paradis. Au cours de son voyage pour la sauver et des rencontres qui l’émaillent, il est beaucoup question de pardon, de rédemption. J’avais trouvé Djihad, du même auteur, intéressant et sympathique, mais cette pièce-ci m’a agacée avec son discours simpliste et son humour « à deux balles » ;
- j'ai apprécié en revanche Jour de courage de Brigitte Giraud (2019), qui entre dans les défis 46 (Écoute), 8 (hors des sentiers battus) et 9 (un "book about books": thème des autodafés) ; en voici la 4e de couverture : « Lors d'un exposé en cours d'histoire, Livio, 17 ans, retrace l'incroyable parcours de Magnus Hirschfeld, ce médecin juif allemand qui lutta pour les droits des homosexuels au début du XXe siècle et dont la bibliothèque fut brûlée par les nazis. En racontant ce pan oublié de l'Histoire à ses camarades, Livio se dévoile lui-même.» L'essentiel du livre consiste dans le récit de l'exposé lui-même, où l'on découvre en même temps le personnage et les faits historiques qu'il rapporte.
Enfin, pour le défi 24 (So British !), j'ai lu Quatuor d’automne de Barbara Pym (1977), qui convient aussi au 32 (Automne). L’auteur explore de quoi est fait notre quotidien et ce que nous laissons voir de nous, à travers les relations entre quatre employés d’un même bureau au moment où deux d’entre eux prennent leur retraite. Après les critiques élogieuses lues sur néoprofs, je m’attendais à être davantage enthousiasmée ; le personnage de Marcia m’a néanmoins touchée.
D'abord le livre que je viens de terminer et que je recommande : Les enfants endormis d’Anthony Passeron (2022), que je place dans le défi 48 (Faire la paix) et qui convient aussi aux 14 (un livre cité dans le top 5 d'un précédent défi), 3 (un moyen de transport sur la couverture), 13 (A la recherche de) et 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre).
Merci à Amaliah qui, en plaçant ce livre dans son top 5 du défi 2023, m’avait donné envie de le lire. Les « enfants endormis », ce sont les drogués comme l’oncle de l’auteur, qui ne découvrira que tard que ce parent dont on évite de parler est mort du SIDA. Il entreprend alors de reconstituer l’histoire familiale marquée par ce drame ; parallèlement, il relate la progression de l’épidémie et l’évolution de la recherche, s’attachant aux hommes et aux femmes qui ont découvert le virus et cherché inlassablement à le contrer. Par leur alternance, les chapitres personnels et ceux sociologiques ou scientifiques se nourrissent les uns les autres, toujours centrés sur l’humain et retraçant la tension d’une implacable tragédie. J’ai apprécié autant l’aspect documentaire, où j’ai appris beaucoup, que la plongée dans la vie de gens ordinaires qui n’étaient pas préparés à ce qu’ils ont dû affronter. L’auteur fait un portrait touchant des différents membres de sa famille et se montre toujours très soucieux de respecter chacun et de ne pas déformer les faits. Son prologue, après avoir évoqué le silence qui était d’usage dans sa famille, explique sa décision d’écrire:
« Ce livre est l’ultime tentative que quelque chose subsiste. Il mêle des souvenirs, des confessions incomplètes et des reconstitutions documentées. Il est le fruit de leur silence. J’ai voulu raconter ce que notre famille, comme tant d’autres, a traversé dans une solitude absolue. Mais comment poser mes mots sur leur histoire sans les en déposséder ? Comment parler à leur place sans que mon point de vue, mes obsessions ne supplantent les leurs ? Ces questions m’ont longtemps empêché de me mettre au travail. Jusqu’à ce que je prenne conscience qu’écrire, c’était la seule solution pour que l’histoire de mon oncle, l’histoire de ma famille, ne disparaissent pas avec eux, avec le village. Pour leur montrer que la vie de Désiré s’était inscrite dans le chaos du monde, un chaos de faits historiques, géographiques et sociaux. Et les aider à se défaire de la peine, à sortir de la solitude dans laquelle le chagrin et la honte les avaient plongés. »
Une lecture sympathique qui rentre dans le 6 (Déplacement) et le 42 (Géométrie : motif de la couverture Sygne Gallimard [ronds]) : Journal d’un scénario de Fabrice Caro (2023). Déplacement métaphorique : comment le sujet initial du scénario et le ton de son écriture dévient au gré des rendez-vous avec le producteur…
Le dernier Éric Pessan, Le soleil est nouveau chaque jour (2023), qui raconte la lutte d'un groupe de jeunes dans une "ZAD" pour sauver des arbres menacés par un projet industriel, peut rentrer dans le défi 22, Ascension (dans les arbres).
Des lectures courtes reçues en spécimens en cette fin d'année :
- Le dernier mousse de Francisco Coloane (1941) convient au défi 6 (Déplacement) ;
- l'anthologie 7 nouvelles pour la planète a une couverture majoritairement verte (défi 1) ;
- Polar vert saison 1 : Les algues assassines de Thierry Colombié (2021) est un roman jeunesse entrant dans les défis 12 (une région française au cœur d'un récit : la Bretagne), 17 (trois "a" dans le titre) et 36 (pirates ou hors-la-loi), qui n'est pas mal mais dont je n'ai pas saisi l'intérêt qu'il y ait un 2e tome, que je n'ai pas l'intention de lire ;
- Éden d’Ismaël Saidi (2024) convient aux défis 13 (à la recherche de), 47 (publié une année bissextile) et 48 (faire la paix) : comme Orphée, Samir va chercher en enfer sa bien-aimée, Valérie. Lui est mort sous les tirs d’un terroriste, elle l’a vengé en commettant un attentat ; pour la retrouver, il renonce au paradis. Au cours de son voyage pour la sauver et des rencontres qui l’émaillent, il est beaucoup question de pardon, de rédemption. J’avais trouvé Djihad, du même auteur, intéressant et sympathique, mais cette pièce-ci m’a agacée avec son discours simpliste et son humour « à deux balles » ;
- j'ai apprécié en revanche Jour de courage de Brigitte Giraud (2019), qui entre dans les défis 46 (Écoute), 8 (hors des sentiers battus) et 9 (un "book about books": thème des autodafés) ; en voici la 4e de couverture : « Lors d'un exposé en cours d'histoire, Livio, 17 ans, retrace l'incroyable parcours de Magnus Hirschfeld, ce médecin juif allemand qui lutta pour les droits des homosexuels au début du XXe siècle et dont la bibliothèque fut brûlée par les nazis. En racontant ce pan oublié de l'Histoire à ses camarades, Livio se dévoile lui-même.» L'essentiel du livre consiste dans le récit de l'exposé lui-même, où l'on découvre en même temps le personnage et les faits historiques qu'il rapporte.
Enfin, pour le défi 24 (So British !), j'ai lu Quatuor d’automne de Barbara Pym (1977), qui convient aussi au 32 (Automne). L’auteur explore de quoi est fait notre quotidien et ce que nous laissons voir de nous, à travers les relations entre quatre employés d’un même bureau au moment où deux d’entre eux prennent leur retraite. Après les critiques élogieuses lues sur néoprofs, je m’attendais à être davantage enthousiasmée ; le personnage de Marcia m’a néanmoins touchée.
- miss sophieExpert spécialisé
Maintenant que les vacances sont là et que j'ai eu un peu de temps pour m'en occuper, voici une liste d’œuvres lues antérieurement et que j'avais envie de conseiller à ceux qui cherchent des idées pour le défi. Je la copie aussi sur le fil des récapitulatifs.
- Conseils de lecture:
- Défi lecture néoprofs 2024 _ conseils (livres lus auparavant et appréciés)
1. Un livre dont la couverture est verte : Délire d’amour (Ian McEwan), Presqu’îles (Yan Lespoux)
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Philippe Besson (Un certain Paul Darrigrand), Pierre Boulle (La planète des singes), Pierre Corneille (Le Cid), Philip K. Dick (Immunité et autres mirages futurs, nouvelles SF), Philippe Lançon (Le lambeau), Pierre Lemaître (Robe de marié), Robert Merle, Marcel Pagnol (La gloire de mon père), Gilles Marchand (Le soldat désaccordé), Pierre Péju (La petite chartreuse), Jean Racine (Britannicus, Bérénice), Pierre Reverdy (poésie : La lucarne ovale, Les ardoises du toit)
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture : La bête humaine (Émile Zola), Plein gris (Marion Brunet), Le camp des morts (roman policier, Craig Johnson), Noyade interdite (Amy Tan), Le grand livre des gnomes (Terry Pratchett), Un aller simple (Didier van Cauwelaert)
4. Un livre dont le titre comporte un possessif : Mon mari (Maud Ventura), La gloire de mon père (Marcel Pagnol), Pourquoi j’ai mangé mon père (Roy Lewis)
5. Séduction : Les liaisons dangereuses (Choderlos de Laclos), A moi pour toujours (Laura Kasischke), Le temps voulu (Yves Navarre), Printemps au parking (Christiane Rochefort)
6. Déplacement : La horde du contrevent (Alain Damasio), Un océan d’amour (BD sans paroles, Lupano et Panaccione), Chroniques martiennes (Ray Bradbury, SF), Là où vont nos pères (Shaun Tan, BD sans paroles), L’anomalie (Hervé Le Tellier), Le tour du monde en 80 jours (Jules Verne), Le voyageur magnifique (Yves Simon), La vie très privée de Mr Sim (Jonathan Coe), La brèche (Christophe Lambert, SF), Les royaumes du Nord (Philip Pullman), C’était le Pérou (Patrick Cauvin), Vingt mille lieues sous les mers (Jules Verne), Transit-express (Yves Simon), Désert (JMG Le Clézio), Un aller simple (Didier van Cauwelaert), Eldorado (Laurent Gaudé), L’opticien de Lampedusa (Emma-Jane Kirby), Refuges (Annelise Heurtier)
7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps : Les stances à Sophie (Christiane Rochefort), La femme gelée (Annie Ernaux), Toilettes pour femmes (Marilyn French)
8. Hors des sentiers battus : Soudain, seuls (Isabelle Autissier), Voyage au centre de la Terre (Jules Verne), Les heures souterraines (Delphine de Vigan), Annihilation (Jeff Vandermer, SF), Le passage (Louis Sachar), Les faux-monnayeurs (André Gide), Mondo et autres histoires (Le Clézio, nouvelles)
9. Un « book about books » (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...) : Le laboratoire des cas de conscience (Frédérique Leichter-Flack, essai), Lire dans la gueule du loup (Hélène Merlin-Kajman, essai), Le livre des livres (BD, Marc-Antoine Mathieu), Comme un roman (Daniel Pennac, essai)
10. Un livre sur la langue ou les langues : Épépé (Ferenc Karinthy), L’effacement du monde (Éric Pessan), Poésie du gérondif (Jean-Pierre Minaudier, essai), Comment parler à un alien ? (Frédéric Landragin, essai)
11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État : La mort du roi Tsongor (Laurent Gaudé) ; du théâtre : Caligula (Albert Camus), Bérénice (Jean Racine), Les mouches (Jean-Paul Sartre)…
12. Une région française au cœur d'un récit : Presqu’îles (Yan Lespoux), La gloire de mon père (Marcel Pagnol)
13. À la recherche de... : Extrêmement fort et incroyablement près (Jonathan Safran Foer), Les cœurs déchiquetés (Hervé Le Corre), Tout est illuminé (Jonathan Safran Foer), Du côté de chez Swann (Marcel Proust)
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi :
Parmi ceux des autres : Le cercle de la croix (Iain Pears), La carte et le territoire (Michel Houellebecq), Chronique d’une mort annoncée (Gabriel Garcia Marquez), Les hauts de Hurlevent (Emily Brontë), La bête humaine (Émile Zola), Du côté de chez Swann (Marcel Proust), Terre des hommes (Antoine de Saint- Exupéry), Orgueil et préjugés (Jane Austen), Art (Yasmina Réza), La femme gelée (Annie Ernaux), Esprit d’hiver (Laura Kasischke), Bonheur fantôme (Anne Percin)
Les miens depuis 2017 :
en BD : Un printemps à Tchernobyl (Emmanuel Lepage), Zaï zaï zaï zaï (Fabrice Caro), Les Indes fourbes (Alain Ayroles et Juanjo Guarnido), Tananarive (Sylvain Vallée et Marc Eacersall), Le patient (Timothé Le Boucher), Un océan d’amour (Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione)
en théâtre / poésie : Zoo ou l'assassin philanthrope (Vercors), Douze hommes en colère (Reginald Rose), L’importance d’être Constant (Oscar Wilde), Le fils (Florian Zeller), Louise Labé
en essai : Le laboratoire des cas de conscience (essai de Frédérique Leichter-Flack)
en SF : Chroniques martiennes (Ray Bradbury), La mort de la terre (J.H. Rosny aîné), L’homme qui mit fin à l’histoire (Ken Liu), Annihilation (Jeff Vandermeer, tome 1 de la Trilogie du rempart sud), Black out (Marc Elsberg)
en policier : Molosses (Craig Johnson), Nymphéas noirs (Michel Bussi), Robe de marié (Pierre Lemaître) Les cœurs déchiquetés (Hervé Le Corre), L’homme de Lewis (Peter May), Les sept morts d'Evelyn Hardcastle (Stuart Turton), Sauf (Hervé Commère)
en jeunesse : Les royaumes de feu ( Tui T. Sutherland, tomes 1 à 5), La passe-miroir (Christelle Dabos), Sauveur et fils saison 1 (Marie-Aude Murail), Le petit prince de Calais (Pascal Teulade), D’or et d’oreillers (Flore Vesco), Un garçon c’est presque rien (Lisa Balavoine), Les histoires, ça ne devrait jamais finir (Esmé Planchon), L’élite (Joelle Charbonneau) ; Dans la forêt de Hokkaïdo, Tenir debout dans la nuit, Plus haut que les oiseaux, La plus grande peur de ma vie, Dans la gueule du loup (Éric Pessan)
autres romans (par ordre alphabétique des auteurs) :
Je suis en vie et tu ne m'entends pas (Daniel Arsand), Soudain, seuls (Isabelle Autissier), Mémoires de deux jeunes mariées (Honoré de Balzac), Éparse (Lisa Balavoine), Le matrimoine (Hervé Bazin), Les corps inutiles (Delphine Bertholon), Un certain Paul Darrigrand (Philippe Besson), Plein gris (Marion Brunet), Miniaturiste (Jessie Burton), Le discours (Fabrice Caro), Broadway (Fabrice Caro), Le koala tueur et autres histoires du bush (Kenneth Cook, nouvelles), Un été sans dormir (Bram Dehouck), Les heures souterraines (Delphine de Vigan), D’après une histoire vraie (Delphine de Vigan), Les enfants sont rois (Delphine de Vigan), Ceux que je suis (Olivier Dorchamps), Mille femmes blanches (Jim Fergus), Chien Blanc (Romain Gary), Eldorado (Laurent Gaudé), Voix d'extinction (Sophie Hénaff), Steamboat (Craig Johnson), L’opticien de Lampedusa (Emma-Jane Kirby), Chavirer (Lola Lafon), Le lambeau (Philippe Lançon), L’anomalie (Hervé Le Tellier), Presqu’îles (Yan Lespoux, nouvelles), Du domaine des Murmures (Carole Martinez), Betty (Tiffany Mc Daniel), Parfum de glace (Yoko Ogawa), L’effacement du monde (Éric Pessan), Incident de personne (Éric Pessan), Muette (Éric Pessan), C’est moi qui éteins les lumières (Zoya Pirzad), L’étrange traversée du Saardam (Stuart Turton), Les choses humaines (Karine Tuil), Article 353 du code pénal (Tanguy Viel), Le soldat désaccordé (Gilles Vincent), Au pire, qu’est-ce qu’on risque ? (Donald Westlake), L’ersatz d’amour (Willy et Ménalkas)
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore : Chants de tout et de rien, chants de rien du tout (poésie, Yves Navarre), Pars vite et reviens tard (Fred Vargas, policier), Les racines du ciel (Romain Gary), La bête humaine (Émile Zola), Un printemps à Tchernobyl (BD, Emmanuel Lepage)
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur : Girl (Edna O’Brien)
17. Un livre avec trois « a » dans le titre : Les animaux dénaturés (Vercors) ou sa version théâtrale : Zoo ou l’assassin philanthrope (Vercors) ; Le vieux qui lisait des romans d’amour (Luis Sepulveda), Le koala tueur et autres histoires du bush (Kenneth Cook, nouvelles), Romances sans paroles (Yves Navarre), Le bizarre incident du chien pendant la nuit (Mark Haddon), Les pantoufles du samouraï (Patrick Cauvin), Malataverne (Bernard Clavel), Les caves du Vatican (André Gide), La fée carabine (Daniel Pennac), Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde), La duchesse de Langeais (Honoré de Balzac), Les caprices de Marianne (Alfred de Musset, théâtre), La chartreuse de Parme (Stendhal), La lucarne ovale (Pierre Reverdy, poésie)
18. Accusé à tort : Expiation (Ian McEwan), Le passage (Louis Sachar)
19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien : Ce sont amis que vent emporte (Yves Navarre), Chavirer (Lola Lafon), Danser (Astrid Eliard), Amsterdam (Ian McEwan)
20. Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre : Les sept morts d’Evelyn Hardcastle (Stuart Turton), Carmilla (Sheridan Le Fanu, roman gothique : histoire de vampire), La mort du roi Tsongor (Laurent Gaudé), Histoire de feu M. Elvesham (HG Wells, fantastique), L’étrange cas du docteur Jekyll et de mister Hyde (RL Stevenson) ; du théâtre : Antigone (Jean Anouilh), Le roi se meurt (Ionesco), Lorenzaccio (Alfred de Musset)
21. Un livre dont l'histoire se passe en Russie : Crime et châtiment (Fédor Dostoïevski), Le duel (Anton Tchekhov, nouvelles), un roman policier d’Alexandra Marinina
22. Ascension (au propre ou au figuré) : Premier de cordée (Frison-Roche)
23. Archéologie :
24. So British ! : L’importance d’être Constant (théâtre, Oscar Wilde ; oui, je sais, il est irlandais…) ; Bienvenue au club, Testament à l’anglaise (Jonathan Coe) ; Pour le meilleur et pour l’empire (James Hawes) ; Trois hommes dans un bateau (Jerome K. Jerome) ; tout titre des Annales du Disque-Monde (Terry Pratchett) ; Les hauts de Hurlevent (Emily Brontë) et Jane Eyre (Charlotte Brontë)
25. Guerre civile :
26. Un livre d'un auteur sud-africain : Jusqu’au dernier ou Les soldats de l’aube (policiers, Deon Meyer)
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume : James et la grosse pêche (Roald Dahl, jeunesse), Poil de carotte (Jules Renard), Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (Mary Ann Schaffer et Annie Barrows)
28. Ombre et lumière : Du domaine des murmures (Carole Martinez)
29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé : Biographie (Yves Navarre), Les heures (Michael Cunningham)
30. Un livre qui parle d'animaux : Voix d’extinction (Sophie Hénaff), Chien blanc (Romain Gary), Le propre de l’homme (Robert Merle), Les fourmis (Bernard Werber)
31. XVIe siècle : Les Indes fourbes (BD, Ayroles et Guarnido), La controverse de Valladolid (théâtre, Jean-Claude Carrière), poésie de Louise Labé
32. Automne :
33. Le diable : De bons présages (Neil Gaiman et Terry Pratchett)
34. Négritude : La case de l‘oncle Tom (Beecher-Stowe)
35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e) : Nana (Émile Zola), La vie devant soi (Émile Ajar), Manon Lescaut (l’abbé Prévost)
36. Pirates ou hors-la-loi : Les flibustiers (Iain Lawrence, jeunesse), Au pire, qu’est-ce qu’on risque ? (Donald Westlake), Ézéquiel Princeton le cowboy qui ne voulait pas mourir (Charles Lesage)
37. Un livre dont le titre contient le mot « homme(s) » : Si c’est un homme (Primo Levi), Terre des hommes (Antoine de Saint- Exupéry), Des souris et des hommes (John Steinbeck), L’homme qui mit fin à l’histoire (Ken Liu, SF), L’homme de Lewis (Peter May, policier), Poussière d’homme (David Lelait-Helo), Le propre de l’homme (Robert Merle)
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse : Le sabotage amoureux (Amélie Nothomb), Les misérables (Victor Hugo)
39. Rêve(s) d'enfant : Océans (Yves Simon), L’enfant de sable (Tahar Ben Jelloun)
40. Un roman noir :
41. Un livre écrit par un historien : Fred Vargas, Michel Pastoureau
42. Géométrie : thème du livre :
représenté en couverture : Le discours (Fabrice Caro, éd. Sygne Galimard)
terme géométrique dans le titre : Le cercle de la croix (Iain Pears)
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé : Simple, Oh boy, Sauveur et fils (Marie-Aude Murail, jeunesse) ; Le combat d’hiver, Le chagrin du roi mort, Silhouette (Jean-Claude Mourlevat, jeunesse) ; La cité – 5 tomes (Karim Ressoumi-Demigneux, jeunesse) ; Les larmes de l’assassin (Anne-Laure Bondoux, jeunesse)
44. Un livre qui évoque l'Inde : La tresse (Laetitia Colombani)
45. Quel temps ! : Plein gris (Marion Brunet)
46. Écoute : Sauveur et fils (Marie-Aude Murail, jeunesse), Article 353 du code pénal (Tanguy Viel), Portrait de Julien devant la fenêtre (Yves Navarre)
47. Un livre publié une année bissextile : Le roman inachevé (poésie, Louis Aragon, 1956), La lucarne ovale (poésie, Pierre Reverdy, 1916), Le meilleur des mondes (SF, Aldous Huxley, 1932), Le jardin d’acclimatation (Yves Navarre, 1980), Hygiène de l’assassin (Amélie Nothomb, 1992), La reconstitution (Bernard Noël, théâtre, 1988), Le nœud de vipères (François Mauriac, 1932)
48. Faire la paix : Hypérion (SF, Dan Simmons)
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? : Les lumières de septembre (Carlos Ruiz Zafon), Les villes tentaculaires (poésie, Émile Verhaeren), La Vénus d’Ille (Prosper Mérimée)
50. Trompeuses apparences : Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde), Les Indes fourbes (BD, Ayroles et Guarnido), Les revenants (Laura Kasichke), Shutter island (policier, Dennis Lehane), Le rendez-vous de Senlis (Jean Anouilh, théâtre)
- MalagaModérateur
Quelle bonne idée ! Merci
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RyuzakiNiveau 9
Défi 4, Le titre comporte un possessif : Dites-nous comment survivre à notre folie de Kenzaburo Oé. C'est un recueil de 4 longues nouvelles, dans lesquelles on retrouve des thèmes récurrents et inspirés de la vie de l'auteur, comme la guerre et ses conséquences sur les civils, la folie, la prise en charge des enfants handicapés. Les histoires s'éclaircissent au fur et à mesure, c'est seulement quand on les a lues jusqu'au bout qu'on comprend tout, ce qui incite à les relire. C'est bien écrit, pas toujours facile à lire mais j'ai bien aimé.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 26 : item 46 : Hors des sentiers battus : Moon Palace, de Paul Auster
C’est mon premier livre de Paul Auster. Et je dois dire que l’expérience m’a beaucoup plu.
Le livre retrace le parcours, à la première personne, du jeune Marco Stanley Fogg (toutes références, littéraires ou autres, n’étant que pures coïncidences paraît-il), orphelin à l’âge de 11 ans, recueilli par son oncle, clarinettiste raté, avec qui il a une belle relation. À la mort de l’oncle, Marco, alors étudiant à New York, perd pied…
L’histoire de Marco est à l’image de sa personnalité : étrange, littéraire, fantasque.
Cela donne un roman que j’ai trouvé original, foisonnant, aux thèmes multiples et riches. La narration est très variée. Il y a notamment toute une partie autour d’un autre personnage pour lequel Marco va travailler – un vieillard autoritaire, aveugle et invalide, personnage flamboyant - pendant laquelle on bascule dans le roman d’aventures, dans l’Ouest américain).
J’ai vite eu l’idée de placer ce livre dans l’ item « Hors des sentiers battus » à cause du narrateur et de son côté en marge, en décalage. Mais, par la suite, le thème s’est également tout à fait adapté à la trajectoire de l’autre personnage, ce vieillard dont je viens de parler. Cela est finalement logique cela dit…
C’est mon premier livre de Paul Auster. Et je dois dire que l’expérience m’a beaucoup plu.
Le livre retrace le parcours, à la première personne, du jeune Marco Stanley Fogg (toutes références, littéraires ou autres, n’étant que pures coïncidences paraît-il), orphelin à l’âge de 11 ans, recueilli par son oncle, clarinettiste raté, avec qui il a une belle relation. À la mort de l’oncle, Marco, alors étudiant à New York, perd pied…
L’histoire de Marco est à l’image de sa personnalité : étrange, littéraire, fantasque.
Cela donne un roman que j’ai trouvé original, foisonnant, aux thèmes multiples et riches. La narration est très variée. Il y a notamment toute une partie autour d’un autre personnage pour lequel Marco va travailler – un vieillard autoritaire, aveugle et invalide, personnage flamboyant - pendant laquelle on bascule dans le roman d’aventures, dans l’Ouest américain).
J’ai vite eu l’idée de placer ce livre dans l’ item « Hors des sentiers battus » à cause du narrateur et de son côté en marge, en décalage. Mais, par la suite, le thème s’est également tout à fait adapté à la trajectoire de l’autre personnage, ce vieillard dont je viens de parler. Cela est finalement logique cela dit…
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé (c'est court) Pas même le bruit d'un fleuve, d'Hélène Dorion, que je recommande chaleureusement. Je suis heureuse d'avoir découvert cette autrice grâce aux programmes du bac. Dans ce roman, la narratrice, après ma mort de sa mère, essaie de reconstituer l'histoire de cette dernière, et de comprendre d'où vient le sentiment de vide qui l'habite en permanence et qui l'a conduite à la poésie. Le récit se nourrit de tous les fragments de cette reconstitution : poèmes, aphorismes, journaux intimes, coupures de presse, liste de noms sur des monuments... Le roman est aussi l'occasion d'une réflexion sur la poésie, le pouvoir qu'a la langue de recréer, remodeler la réalité.
C'est une très belle lecture, sensible et émouvante.
Une particularité que je n'avais jamais rencontrée : l'autrice a associé à chaque chapitre un morceau de musique que l'on peut écouter sur Spotify tout en lisant le livre. Cela ajoute évidemment à l'émotion de l'ensemble.
Bref, une belle expérience.
C'est une très belle lecture, sensible et émouvante.
Une particularité que je n'avais jamais rencontrée : l'autrice a associé à chaque chapitre un morceau de musique que l'on peut écouter sur Spotify tout en lisant le livre. Cela ajoute évidemment à l'émotion de l'ensemble.
Bref, une belle expérience.
- glucheNiveau 10
Retour tentant!*Ombre* a écrit:J'ai terminé (c'est court) Pas même le bruit d'un fleuve, d'Hélène Dorion, que je recommande chaleureusement. Je suis heureuse d'avoir découvert cette autrice grâce aux programmes du bac. Dans ce roman, la narratrice, après ma mort de sa mère, essaie de reconstituer l'histoire de cette dernière, et de comprendre d'où vient le sentiment de vide qui l'habite en permanence et qui l'a conduite à la poésie. Le récit se nourrit de tous les fragments de cette reconstitution : poèmes, aphorismes, journaux intimes, coupures de presse, liste de noms sur des monuments... Le roman est aussi l'occasion d'une réflexion sur la poésie, le pouvoir qu'a la langue de recréer, remodeler la réalité.
C'est une très belle lecture, sensible et émouvante.
Une particularité que je n'avais jamais rencontrée : l'autrice a associé à chaque chapitre un morceau de musique que l'on peut écouter sur Spotify tout en lisant le livre. Cela ajoute évidemment à l'émotion de l'ensemble.
Bref, une belle expérience.
Pour l’œuvre au programme des 1res, Mes forêts, il y a aussi disponible en écoute la playliste qui a accompagné l'écriture du recueil.
- Reine MargotDemi-dieu
4. titre avec un possessif: mes idées politiques, Charles Maurras
Un auteur que beaucoup citent, mais que peu ont lu. Le style est assez peu fluide et clair, mais on retrouve les grands thèmes de la pensée réactionnaire, au sens propre: inégalités "naturelles" entre les hommes, démocratie qui est un mal et une ruine, éloge des structure sociales traditionnelles vues comme "naturelles", donc vive la monarchie. Quelques surprises comme lorsque Maurras dit qu'il ne faut pas suivre aveuglément la tradition. Contente d'en avoir fini, ce livre déprime.
Un auteur que beaucoup citent, mais que peu ont lu. Le style est assez peu fluide et clair, mais on retrouve les grands thèmes de la pensée réactionnaire, au sens propre: inégalités "naturelles" entre les hommes, démocratie qui est un mal et une ruine, éloge des structure sociales traditionnelles vues comme "naturelles", donc vive la monarchie. Quelques surprises comme lorsque Maurras dit qu'il ne faut pas suivre aveuglément la tradition. Contente d'en avoir fini, ce livre déprime.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OudemiaBon génie
Pour l'item 31, XVIe s., j'ai lu Érasme de Stefan Zweig. C'est surtout, à mon avis, la perception de Zweig sur Érasme, en particulier au début, plus qu'une biographie rigoureuse, mais c'est passionnant, et instructif.
Regards croisés, une errance sur le 45e parallèle de l'Ardèche à l'Atlantique, de Stéphane Chovet : le mot "parallèle" permet de valider l'item 42 Géométrie. C'est un peu décevant, car d'un lieu à l'autre on retrouve les mêmes idées, et la présence d'un loup, d'un chien, et d'un chat métaphoriques est bien compliquée.
J'avais lu il y a très longtemps Enlevé, de Stevenson, et pas la deuxième partie Catriona. Les deux sont rassemblés dans un joli petit -mais épais- volume des éditions Motifs, Les Aventures de David Balfour C'est un excellent roman d'aventures, où le héros manque d'abord de se tuer dans une tour à l'escalier défectueux (où l'a envoyé son méchant oncle). Je ne me souvenais que de cela, pas de son enlèvement sur un bateau qui doit le conduire dans une plantation outre-mer, ni du combat et du naufrage, encore moins de son errance ensuite. Comme cela se passe en 1715 et qu'il se retrouve au milieu de Jacobites, et qu'il est même amené à en défendre un, je place ce livre en 36 Hors-la-loi. Il y a quelques longueurs dans la deuxième partie, mais aussi beaucoup d'éléments captivants, et la dernière page, qui explique les circonstances de la narration, est tout à fait charmante.
Regards croisés, une errance sur le 45e parallèle de l'Ardèche à l'Atlantique, de Stéphane Chovet : le mot "parallèle" permet de valider l'item 42 Géométrie. C'est un peu décevant, car d'un lieu à l'autre on retrouve les mêmes idées, et la présence d'un loup, d'un chien, et d'un chat métaphoriques est bien compliquée.
J'avais lu il y a très longtemps Enlevé, de Stevenson, et pas la deuxième partie Catriona. Les deux sont rassemblés dans un joli petit -mais épais- volume des éditions Motifs, Les Aventures de David Balfour C'est un excellent roman d'aventures, où le héros manque d'abord de se tuer dans une tour à l'escalier défectueux (où l'a envoyé son méchant oncle). Je ne me souvenais que de cela, pas de son enlèvement sur un bateau qui doit le conduire dans une plantation outre-mer, ni du combat et du naufrage, encore moins de son errance ensuite. Comme cela se passe en 1715 et qu'il se retrouve au milieu de Jacobites, et qu'il est même amené à en défendre un, je place ce livre en 36 Hors-la-loi. Il y a quelques longueurs dans la deuxième partie, mais aussi beaucoup d'éléments captivants, et la dernière page, qui explique les circonstances de la narration, est tout à fait charmante.
- *Ombre*Grand sage
gluche a écrit:Retour tentant!*Ombre* a écrit:J'ai terminé (c'est court) Pas même le bruit d'un fleuve, d'Hélène Dorion, que je recommande chaleureusement. Je suis heureuse d'avoir découvert cette autrice grâce aux programmes du bac. Dans ce roman, la narratrice, après ma mort de sa mère, essaie de reconstituer l'histoire de cette dernière, et de comprendre d'où vient le sentiment de vide qui l'habite en permanence et qui l'a conduite à la poésie. Le récit se nourrit de tous les fragments de cette reconstitution : poèmes, aphorismes, journaux intimes, coupures de presse, liste de noms sur des monuments... Le roman est aussi l'occasion d'une réflexion sur la poésie, le pouvoir qu'a la langue de recréer, remodeler la réalité.
C'est une très belle lecture, sensible et émouvante.
Une particularité que je n'avais jamais rencontrée : l'autrice a associé à chaque chapitre un morceau de musique que l'on peut écouter sur Spotify tout en lisant le livre. Cela ajoute évidemment à l'émotion de l'ensemble.
Bref, une belle expérience.
Pour l’œuvre au programme des 1res, Mes forêts, il y a aussi disponible en écoute la playliste qui a accompagné l'écriture du recueil.
Oui, j'ai vu ça en cherchant la playlist de Pas même le bruit d'un fleuve. Mais je ne le savais pas quand j'ai lu le recueil.
- julilibulleNiveau 10
miss sophie a écrit:Mise à jour mensuelle.
D'abord le livre que je viens de terminer et que je recommande : Les enfants endormis d’Anthony Passeron (2022), que je place dans le défi 48 (Faire la paix) et qui convient aussi aux 14 (un livre cité dans le top 5 d'un précédent défi), 3 (un moyen de transport sur la couverture), 13 (A la recherche de) et 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre).
Merci à Amaliah qui, en plaçant ce livre dans son top 5 du défi 2023, m’avait donné envie de le lire. Les « enfants endormis », ce sont les drogués comme l’oncle de l’auteur, qui ne découvrira que tard que ce parent dont on évite de parler est mort du SIDA. Il entreprend alors de reconstituer l’histoire familiale marquée par ce drame ; parallèlement, il relate la progression de l’épidémie et l’évolution de la recherche, s’attachant aux hommes et aux femmes qui ont découvert le virus et cherché inlassablement à le contrer. Par leur alternance, les chapitres personnels et ceux sociologiques ou scientifiques se nourrissent les uns les autres, toujours centrés sur l’humain et retraçant la tension d’une implacable tragédie. J’ai apprécié autant l’aspect documentaire, où j’ai appris beaucoup, que la plongée dans la vie de gens ordinaires qui n’étaient pas préparés à ce qu’ils ont dû affronter. L’auteur fait un portrait touchant des différents membres de sa famille et se montre toujours très soucieux de respecter chacun et de ne pas déformer les faits. Son prologue, après avoir évoqué le silence qui était d’usage dans sa famille, explique sa décision d’écrire:
« Ce livre est l’ultime tentative que quelque chose subsiste. Il mêle des souvenirs, des confessions incomplètes et des reconstitutions documentées. Il est le fruit de leur silence. J’ai voulu raconter ce que notre famille, comme tant d’autres, a traversé dans une solitude absolue. Mais comment poser mes mots sur leur histoire sans les en déposséder ? Comment parler à leur place sans que mon point de vue, mes obsessions ne supplantent les leurs ? Ces questions m’ont longtemps empêché de me mettre au travail. Jusqu’à ce que je prenne conscience qu’écrire, c’était la seule solution pour que l’histoire de mon oncle, l’histoire de ma famille, ne disparaissent pas avec eux, avec le village. Pour leur montrer que la vie de Désiré s’était inscrite dans le chaos du monde, un chaos de faits historiques, géographiques et sociaux. Et les aider à se défaire de la peine, à sortir de la solitude dans laquelle le chagrin et la honte les avaient plongés. »
J'ai été très touchée moi aussi par ce livre. L'auteur est un collègue, je lui ai envoyé un message via la messagerie professionnelle pour lui dire que j'avais beaucoup aimé son livre. Il m'a répondu très gentiment.
J'espère qu'il parviendra à écrire un deuxième roman aussi bon (c'est toujours difficile les 2ème romans quand on a écrit un très bon premier roman).
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi "rêves d'enfants" (ou plus exactement d'adolescents) j'ai lu Need, de Joëlle Charbonneau, roman jeunesse accrocheur qui raconte les dégâts créé par un mystérieux réseau social qui promet aux adolescents de répondre à tous leurs souhaits. Evidemment, il y a une contrepartie, et celle-ci s'avère de plus en plus lourde à mesure que les jeunes gens s'engagent dans l'action, stimulés par la réalisation de voeux apparemment exorbitants. Quand une des adolescentes, Kayleen, refuse la mécanique du site et mène l'enquête, elle se retrouve en danger. Un sympathique page turner malgré le final peu vraisemblable.
- AmaliahEmpereur
C'est drôle, Ombre, je viens justement de relire Need cette semaine. Comme tous les ans, je me demande ce qu'on pourrait acheter en LC pour les 3e. Pour les 6e, on a pas mal de LC qui suscitent leur enthousiasme mais en 3e, c'est dur dur, en particulier parce que les LC sont souvent liées au programme d'histoire et donc bien lourdes. J'ai dévoré Need mais le final peu vraisemblable, un peu trop série américaine me font dire que je ne donnerais pas ça en LC à toute une classe, même si je pourrais le conseiller.
Dans la même idée, j'ai relu Et mes Yeux se sont fermés de Patrick Bard que j'avais lu il y a quelques années en même temps que Need . Le livre raconte l'embrigadement d'une jeune fille nommée Maëlle qui va jusqu'à partir en Syrie et l'intérêt du livre réside en la multiplicité de points de vue : chaque chapitre est raconté par un personnage différent. J'ai trouvé que c'était une bonne lecture mais avec mon public, je ne donnerais pas non plus ce livre en LC à toute une classe, même si, comme Need, je pourrais le conseiller.
Je suis maintenant en train de relire No et moi de Delphine de Vigan, toujours dans la même perspective.
Ombre, j'ai moi aussi lu par curiosité le recueil d'Hélène Dorion au programme du bac, puis son récit Pas même le bruit d'un fleuve, sans être séduite autant que toi puisque la poésie contemporaine me laisse souvent de marbre, mais je suis intriguée par cet auteur dont j'ai envie de découvrir d'autres oeuvres.
Dans la même idée, j'ai relu Et mes Yeux se sont fermés de Patrick Bard que j'avais lu il y a quelques années en même temps que Need . Le livre raconte l'embrigadement d'une jeune fille nommée Maëlle qui va jusqu'à partir en Syrie et l'intérêt du livre réside en la multiplicité de points de vue : chaque chapitre est raconté par un personnage différent. J'ai trouvé que c'était une bonne lecture mais avec mon public, je ne donnerais pas non plus ce livre en LC à toute une classe, même si, comme Need, je pourrais le conseiller.
Je suis maintenant en train de relire No et moi de Delphine de Vigan, toujours dans la même perspective.
Ombre, j'ai moi aussi lu par curiosité le recueil d'Hélène Dorion au programme du bac, puis son récit Pas même le bruit d'un fleuve, sans être séduite autant que toi puisque la poésie contemporaine me laisse souvent de marbre, mais je suis intriguée par cet auteur dont j'ai envie de découvrir d'autres oeuvres.
- *Ombre*Grand sage
J'y ai pensé aussi pour des Troisième, Amaliah. Je le proposerai peut-être malgré mes réserves sur la fin : c'est tout de même plaisant à lire, et si certains sont capables de s'avaler les 600 pages pour avoir la clé du mystère, je ne chipoterai pas la qualité des 50 dernières pages.
Sur les sujets de société, je proposerai aussi sans doute Nous sommes l'étincelle, de Vuilleminot, que j'avais bien aimé.
No et Moi, j'avais trouvé ça tire-larmes à souhait, dégoulinant de bons sentiments.
Sur les sujets de société, je proposerai aussi sans doute Nous sommes l'étincelle, de Vuilleminot, que j'avais bien aimé.
No et Moi, j'avais trouvé ça tire-larmes à souhait, dégoulinant de bons sentiments.
- AdrenFidèle du forum
J'avais aussi relu Need dans l'année pour les mêmes raisons. Nous en avons quelques exemplaires au CDI parce qu'il était dans une sélection pour les Incos il y a quelques années. Il avait même remporté le prix si je me souviens bien. Je note vos autres idées (à part No et moi que nous avons déjà aussi en série et dont je me suis lassée). Autant que possible, je fais acheter les LC aux élèves en leur donnant une liste dans laquelle choisir, je sais que ce n'est pas possible dans tous les établissements et je mesure ma chance). Comme ils ont le choix, les risques de déception sont plus limités. Je vérifie aussi qu'ils ont bien le livre et ne compte pas seulement sur leur parole.
Fin du HS et retour aux vacances
Fin du HS et retour aux vacances
- JennyMédiateur
Pour le défi 47 : Un livre publié une année bissextile j'ai choisi Les femmes d'Auschwitz-Birkenau de Chochana Boukhobza que je recommande.
Elle retrace le destin des femmes du camp, des premiers convois à l'évacuation et à la libération d'Auschwitz. Les rapports de force au sein du camp, les actes de la résistance intérieure sont particulièrement évoqués à travers de nombreux parcours individuels. Chochana Boukhobza montre bien comment certaines déportées sont parvenues à accéder à des positions importantes au sein du camp et ont réussi à sauver des vies. La participation des femmes à la révolte du Sonderkommando est aussi bien expliquée, ainsi que l'organisation de la résistance entre le camp des hommes et celui des femmes.
Ce n'est pas un travail d'historien, mais c'est solide, bien documenté et ça se lit très bien. Un coup de coeur pour moi.
Pour le défi 19 : Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, j'ai lu Les derniers jours de Robert Johnson de Frantz Duchazeau. Le roman graphique retrace l’errance du musicien de blues Robert Johnson dans le sud des Etats-Unis. Les vignettes en noir et blanc alternent entre les scènes des années 1930, dans des Etats marqués par la ségrégation et les flashbacks rappelant les traumatismes de l’interprète de Sweet Home Chicago. Un peu répétitif parfois, je n'y ai pas appris grand chose.
Pour le défi 38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. - David Peeters, Sous terre pour survivre. 1. Pogrom (d'après l'histoire de Gisèle Flachs).
Gisèle Flachs est une rescapée de la Shoah en Ukraine qui a survécu notamment en se cachant dans des bunkers avec l'aide de partisans, d'où le titre "sous terre pour survivre". Cette partie de son histoire sera évoquée dans les autres tomes.
Dans le tome 1, Gisèle Flachs revient en Ukraine en 2017 sur les traces de son histoire familiale. Les souvenirs heureux alternent avec les traumatismes de la guerre. Elle n'a que 4 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Son père est parti travailler en France, elle grandit dans une famille heureuse, mais les Einsatzgruppen se rapprochent. Elle assiste à l'arrestation de son grand père et de sa mère, elle apprendra plus tard leur exécution dans une forêt. Sa grand-mère décède. Elle est recueillie par une tante, découvre ce qu'elle est juive et menacée de mort pour cela. L'étau se resserre et elle est cachée dans différentes familles. Toute petite, elle doit tenter de survivre quasiment seule.
Une belle BD en noir et blanc sur un aspect moins connu de l'extermination des Juifs, c'est un témoignage précieux sur la Shoah à l'Est, les Einsatzgruppen, les partisans... Je ne suis pas sûre qu'elle soit sortie en France mais ça ne devrait pas tarder. Gisèle Flachs témoigne toujours, si vous en avez l'occasion, c'est un témoignage poignant.
Elle retrace le destin des femmes du camp, des premiers convois à l'évacuation et à la libération d'Auschwitz. Les rapports de force au sein du camp, les actes de la résistance intérieure sont particulièrement évoqués à travers de nombreux parcours individuels. Chochana Boukhobza montre bien comment certaines déportées sont parvenues à accéder à des positions importantes au sein du camp et ont réussi à sauver des vies. La participation des femmes à la révolte du Sonderkommando est aussi bien expliquée, ainsi que l'organisation de la résistance entre le camp des hommes et celui des femmes.
Ce n'est pas un travail d'historien, mais c'est solide, bien documenté et ça se lit très bien. Un coup de coeur pour moi.
Pour le défi 19 : Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, j'ai lu Les derniers jours de Robert Johnson de Frantz Duchazeau. Le roman graphique retrace l’errance du musicien de blues Robert Johnson dans le sud des Etats-Unis. Les vignettes en noir et blanc alternent entre les scènes des années 1930, dans des Etats marqués par la ségrégation et les flashbacks rappelant les traumatismes de l’interprète de Sweet Home Chicago. Un peu répétitif parfois, je n'y ai pas appris grand chose.
Pour le défi 38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. - David Peeters, Sous terre pour survivre. 1. Pogrom (d'après l'histoire de Gisèle Flachs).
Gisèle Flachs est une rescapée de la Shoah en Ukraine qui a survécu notamment en se cachant dans des bunkers avec l'aide de partisans, d'où le titre "sous terre pour survivre". Cette partie de son histoire sera évoquée dans les autres tomes.
Dans le tome 1, Gisèle Flachs revient en Ukraine en 2017 sur les traces de son histoire familiale. Les souvenirs heureux alternent avec les traumatismes de la guerre. Elle n'a que 4 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Son père est parti travailler en France, elle grandit dans une famille heureuse, mais les Einsatzgruppen se rapprochent. Elle assiste à l'arrestation de son grand père et de sa mère, elle apprendra plus tard leur exécution dans une forêt. Sa grand-mère décède. Elle est recueillie par une tante, découvre ce qu'elle est juive et menacée de mort pour cela. L'étau se resserre et elle est cachée dans différentes familles. Toute petite, elle doit tenter de survivre quasiment seule.
Une belle BD en noir et blanc sur un aspect moins connu de l'extermination des Juifs, c'est un témoignage précieux sur la Shoah à l'Est, les Einsatzgruppen, les partisans... Je ne suis pas sûre qu'elle soit sortie en France mais ça ne devrait pas tarder. Gisèle Flachs témoigne toujours, si vous en avez l'occasion, c'est un témoignage poignant.
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