Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Pour le défi 1 '' livre à la couverture verte '' : je viens de finir La Prophetie des Andes, de James Redfield, aux édition J'ai lu.  Couverture verte et dorée .

Le narrateur, américain, revoit par hasard une ancienne amie. Celle-ci lui parle d'un mystérieux Manuscrit péruvien, découpé en huit révélations prédisant la transformation radicale de la société humaine et comment l'atteindre. Le narrateur décide de partir à  la recherche du Manuscrit.

Verdict: début intéressant, un peu type Da Vinci Code, mélange d'aventure et d'ésotérisme. On se lasse un peu vite, le narrateur enchaînant maîtrise de révélation sur maîtrise de révélation. La fin me semble un peu en queue de poisson. L'ensemble reste toutefois facile et rapide à lire (si pas de rentrée, 2-3 jours auraient largement suffi), plaisant par moments.

lagoulue a écrit:

*Ombre* a écrit:Pour l'item Faire la paix, je termine un classique de la littérature tchèque, un pamphlet anti-militariste assez drôle : Les aventures du brave soldat Chveïk, de Josef Hasek.
Chveïk est un lointain cousin de Candide jeté à grand renfort de coups de pied au cul non pas hors du château de Thunder-Ten-Thronk dans le vaste monde, mais à bas de son lit vers la guerre qui s'amorce en Europe. L'histoire commence le jour de l'assassinat de l'archiduc d'Autriche, et Chveïk, trafiquant de chiens réformé pour idiotie, est accusé (à tort évidemment, le livre peu donc aussi convenir pour cet item) d'y avoir contribué. Balloté de tribunal en prison, de prison en caserne, de caserne en presbytère (!) et du presbytère au front, ce Candide est mâtiné de Bardamu, buvant comme un trou, jurant comme un charretier, et philosophant à sa façon. L'armée, l'Église, l'administration, tout le monde en prend pour son grade au fil des péripéties désopilantes qui s'accumulent.
Je suis contente d'avoir découvert ce roman dont j'avais entendu parler. J'ai souvent souri à cette lecture, mais le roman est inachevé et, après quelque 300 pages, j'ai trouvé que c'était pas plus mal : la satire burlesque, c'est amusant, mais ça finit par tourner un peu en rond. C'était un bon moment, et c'était bien que ça s'arrête.

C’est amusant car je pensais être une des rares personnes à m’être procuré ce livre !  C’est suite à un propos du livre Désobéir de Frédéric Gros, où il évoquait une attitude, le « chvéïkisme », que j’ai eu vent de ce personnage. Et, quand j’ai vu un jour que cette histoire existait en livre de poche, je l’ai pris. Mais je ne l’ai pas encore lu (je craignais un peu, je l’avoue, que ce soit peut-être un peu fastidieux ; mais ton commentaire globalement positif fera que je me lancerai un jour ou l’autre).

J'aime bien ces personnages décalés et déconcertants, comme Bartleby, Yvonne princesse de Bourgogne ou, dans une veine plus classique, les anti-héros de Frazer.

*Ombre* a écrit:

lagoulue a écrit:

*Ombre* a écrit:Pour l'item Faire la paix, je termine un classique de la littérature tchèque, un pamphlet anti-militariste assez drôle : Les aventures du brave soldat Chveïk, de Josef Hasek.
Chveïk est un lointain cousin de Candide jeté à grand renfort de coups de pied au cul non pas hors du château de Thunder-Ten-Thronk dans le vaste monde, mais à bas de son lit vers la guerre qui s'amorce en Europe. L'histoire commence le jour de l'assassinat de l'archiduc d'Autriche, et Chveïk, trafiquant de chiens réformé pour idiotie, est accusé (à tort évidemment, le livre peu donc aussi convenir pour cet item) d'y avoir contribué. Balloté de tribunal en prison, de prison en caserne, de caserne en presbytère (!) et du presbytère au front, ce Candide est mâtiné de Bardamu, buvant comme un trou, jurant comme un charretier, et philosophant à sa façon. L'armée, l'Église, l'administration, tout le monde en prend pour son grade au fil des péripéties désopilantes qui s'accumulent.
Je suis contente d'avoir découvert ce roman dont j'avais entendu parler. J'ai souvent souri à cette lecture, mais le roman est inachevé et, après quelque 300 pages, j'ai trouvé que c'était pas plus mal : la satire burlesque, c'est amusant, mais ça finit par tourner un peu en rond. C'était un bon moment, et c'était bien que ça s'arrête.

C’est amusant car je pensais être une des rares personnes à m’être procuré ce livre !  C’est suite à un propos du livre Désobéir de Frédéric Gros, où il évoquait une attitude, le « chvéïkisme », que j’ai eu vent de ce personnage. Et, quand j’ai vu un jour que cette histoire existait en livre de poche, je l’ai pris. Mais je ne l’ai pas encore lu (je craignais un peu, je l’avoue, que ce soit peut-être un peu fastidieux ; mais ton commentaire globalement positif fera que je me lancerai un jour ou l’autre).

J'aime bien ces personnages décalés et déconcertants, comme  Bartleby, Yvonne princesse de Bourgogne ou, dans une veine plus classique, les anti-héros de Frazer.

Je ne connaissais pas cette Yvonne ; ce personnage et cette pièce ont l'air terribles !

Spoiler:

Pardon, c'est une coquille : Jonathan Franzen !

Bonjour à tous,
pour le défi n°14, j'ai pioché Plein gris de Marion Brunet dans le top 5 2022 de Miss Sophie. Le roman avait aussi l'énorme avantage d'être dans la bibliothèque de ma fille. Mes élèves m'en avaient déjà parlé et j'aime bien connaître les lectures qui leur plaisent.
Le roman commence sur un bateau, quand l'équipage composé de quatre lycéens doit repêcher le cadavre d'un des leurs tombé à la mer. En le déposant sur le pont, sa blessure à la nuque ne fait aucun doute. La mort est-elle accidentelle ou bien l'un des quatre ados a-t-il quelque chose à se reprocher ? Et si c'est un secret, résistera-t-il au huis clos de la navigation ? Mais une tempête se lève et vient droit sur eux, ne leur laissant guère le temps de réfléchir. Le roman alterne les chapitres au présent, dans la tempête contre laquelle lutte le petit groupe, et ceux au passé qui reviennent sur la genèse de leur amitié, l'école de voile, les premières amours dans le groupe, mais aussi les premiers conflits causés par la personnalité de Clarence, dont le charisme semble surtout cacher une arrogance sans fin et dont le cadavre gît désormais sur le pont. La lecture est plaisante et prenante, c'est tout à fait ce dont j'avais besoin en ce moment.

Bonjour à tous,
Pour le défi 36, Pirates ou hors-la -loi, j'ai lu Neuromancien de William Gibson, livre pionnier du cyberpunk, qui raconte l'histoire de Case, un pirate informatique employé par une IA pour attaquer une grande entreprise. Ca a été une lecture laborieuse, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'histoire et j'oubliais ce qui se passait au fur et à mesure. Ca me déçoit d'autant plus que j'en avais entendu beaucoup de bien, qu'il m'avait été présenté comme une oeuvre majeure de la SF, et j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose.

Je crois avoir oublié de faire un compte-rendu sur L'affaire Protheroe d'Agatha Christie, que j'avais lu il y a quelques mois pour le défi 20, le titre évoque un personnage décédé dans le livre. C'est un roman policier très classique, et Agatha Christie en a écrit de bien plus remarquables. Ca reste sympathique si on aime le genre du whodunit, et miss Marple est toujours assez délicieuse.

Ryuzaki a écrit:Je crois avoir oublié de faire un compte-rendu sur L'affaire Protheroe d'Agatha Christie, que j'avais lu il y a quelques mois pour le défi 20, le titre évoque un personnage décédé dans le livre. C'est un roman policier très classique, et Agatha Christie en a écrit de bien plus remarquables. Ca reste sympathique si on aime le genre du whodunit, et miss Marple est toujours assez délicieuse.

Non, tu l'avais bel et bien fait ici - inclus dans la récap de mars -.

Adren a écrit:pour le défi n°14, j'ai pioché Plein gris de Marion Brunet dans le top 5 2022 de Miss Sophie. [...] La lecture est plaisante et prenante, c'est tout à fait ce dont j'avais besoin en ce moment.

Contente qu'il t'ait plu !

De mon côté je remercie Danska d'avoir mis dans son top 5 de l'an dernier Bonheur fantôme d'Anne Percin (2009) que je viens de finir (et qui convient donc au défi 14, mais aussi en partie au 7 : un livre sur une femme (réelle) qui a marqué son temps). Le narrateur, Pierre, jeune homme de 28 ans, est brusquement parti de Paris pour s’installer à la campagne où il vit de brocantes et projette d’écrire sur la peintre Rosa Bonheur. Le roman évoque donc régulièrement cette femme qui vécut hors des conventions de son temps ; cependant, elle n’en est pas le thème. Ce qui est au cœur du récit, c’est le mal-être de Pierre, au fur et à mesure qu’il dévoile dans une sorte d’auto-analyse les raisons qui l’ont poussé à tout quitter. C’est un roman sur l’amour et sur le deuil, un roman sur la peur. Un très beau texte, qui m’a beaucoup touchée.

Mes autres lectures à signaler :

Pour le défi 31 (XVIe siècle), la bande dessinée Celle qui parle d’Alicia Jaraba (2022), qui convient aussi aux défis 7 (un livre sur une femme (réelle) qui a marqué son temps) et 10 (un livre sur la langue ou les langues).
  XVIe siècle, Mexique. Malinalli parle le Popoluca et honore le dieu de l’eau, Tlaloc. Son père, cacique du village, lui enseigne aussi le nahuatl, la langue des Mexicas, leurs ennemis qui viennent régulièrement prélever un tribut matériel et humain : « Plus tard, ce sera ta responsabilité de défendre ton peuple, en utilisant la parole ». Mais après sa mort, à peine pubère elle est vendue comme esclave pour travailler dans les champs de maïs ; elle apprend alors la langue de ses maîtres, le maya. Huit ans plus tard, des hommes blancs arrivent de la mer : les conquistadors commandés par Cortès ; les esclaves sont distribuées à ses hommes. Lorsque les Mexicas se présentent à Cortès, Manilalli acquiert une place à part en devenant l’interprète de celui-ci. La jeune femme se trouve alors au cœur des manœuvres de la conquête espagnole ; vue comme une traîtresse par les siens, elle doit affronter des cas de conscience.
  Cette bande dessinée offre un point de vue intéressant sur cette part d’Histoire, à travers un personnage féminin attachant.

Pour le défi 47 (un livre publié une année bissextile) : Les chiens de chasse de Jorn Lier Horst (2012), qui entre aussi dans les défis 13 (à la recherche de) et 36 (hors la loi). Un bon roman policier dans lequel la police norvégienne est accusée par un homme venant de sortir de prison d'avoir fabriqué contre lui des preuves 17 ans plus tôt dans une affaire de séquestration et de meurtre d'une jeune femme. L'inspecteur principal, mis à pied, réexamine l'enquête, aidé par sa fille journaliste, et ce alors qu'une autre disparition est signalée.

Pour le défi 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre : Proust) ainsi que les 13 (à la recherche de) et 29 (un livre qui concerne un auteur ayant existé), j'ai enfin pu récupérer à la médiathèque la suite de Céleste : « Il est temps, Monsieur Proust » de Chloé Cruchaudet (2023). Dans ce 2e tome, Céleste revient au service de Marcel Proust au moment de l’armistice, mais impose ses conditions : elle devient sa gouvernante et fait embaucher sa sœur avec elle. Une bande dessinée toujours aussi agréable à lire, aux dessins parfois virevoltants (les doubles-pages sont très belles), à l’image de la personnalité énergique de Céleste qui va permettre à l’auteur de La recherche d’aller au bout de son œuvre.

Et félicitations à Oudemia !

miss sophie a écrit:
De mon côté je remercie Danska d'avoir mis dans son top 5 de l'an dernier Bonheur fantôme d'Anne Percin (2009).

Il existe également une suite à ce livre, Point de côté , ou plutôt un retour en arrière : on retrouve Pierre dix ans plus tôt, alors qu'il porte sur les épaules tout le poids du décès de son frère jumeau et du chagrin de ses parents qui ne s'en remettent pas. C'est pendant cette période qu'il rencontre le fameux R. qui apparaît en filigrane dans toute la trame de Bonheur fantôme. Le livre est un peu plus orienté jeunesse puisque Pierre est alors lycéen et non adulte, mais on y retrouve la plume d'Anne Percin dans un très beau texte, doux et poignant, que j'ai beaucoup aimé également.

Je viens de valider mon 32e item
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? La clé d'obsidienne - T1 Fleur fantôme de Cindy Van Wilder Zanetti : L'empereur Xica n'ayant pas d'héritier, il répudie son épouse. Pour trouver la nouvelle, huit filles sont sélectionnées et vont devoir affronter des épreuves dont une seule ressortira vivante. Et si chaque jeune femme n'était pas là pour ce qu'elle prétend...
La clé d'obsidienne au cou de l'héroïne va la guider tout au long de l'intrigue, en lui impulsant des sentiments notamment.

Ryuzaki a écrit:Bonjour à tous,
Pour le défi 36, Pirates ou hors-la -loi, j'ai lu Neuromancien de William Gibson, livre pionnier du cyberpunk, qui raconte l'histoire de Case, un pirate informatique employé par une IA pour attaquer une grande entreprise. Ca a été une lecture laborieuse, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'histoire et j'oubliais ce qui se passait au fur et à mesure. Ca me déçoit d'autant plus que j'en avais entendu beaucoup de bien, qu'il m'avait été présenté comme une oeuvre majeure de la SF, et j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose.

J'avais l'intention de le lire aussi mais j'ai lu pas mal de critiques qui vont dans ton sens: histoire confuse et difficile à suivre donc je vais passer mon tour.

cavatine a écrit:

Ryuzaki a écrit:Je crois avoir oublié de faire un compte-rendu sur L'affaire Protheroe d'Agatha Christie, que j'avais lu il y a quelques mois pour le défi 20, le titre évoque un personnage décédé dans le livre. C'est un roman policier très classique, et Agatha Christie en a écrit de bien plus remarquables. Ca reste sympathique si on aime le genre du whodunit, et miss Marple est toujours assez délicieuse.

Non, tu l'avais bel et bien fait ici - inclus dans la récap de mars -.

Ah, merci. C'est curieux, quand j'avais fait une recherche je n'avais pas retrouvé ce message.

Pour le défi n°6 (Déplacement), j'ai lu L’Archipel d’une autre vie d'Andreï Makine.
Il s'agit d'un récit enchâssé qui raconte une course poursuite, une "chasse à l'homme" dans la taïga de la Russie extrême-orientale, alors que l'ère stalinienne touche presque à sa fin. La traque oblige le fugitif à changer sans cesse de lieu. Comment survivre seul dans un milieu naturel hostile quand on est poursuivi par une meute humaine ?
Une lecture plaisante mais sans plus car quelques invraisemblances m'ont un peu gênée.

Valor a écrit:Pour le défi n°6 (Déplacement), j'ai lu L’Archipel d’une autre vie d'Andreï Makine.
Il s'agit d'un récit enchâssé qui raconte une course poursuite, une "chasse à l'homme" dans la taïga de la Russie extrême-orientale, alors que l'ère stalinienne touche presque à sa fin. La traque oblige le fugitif à changer sans cesse de lieu. Comment survivre seul dans un milieu naturel hostile quand on est poursuivi par une meute humaine ?
Une lecture plaisante mais sans plus car quelques invraisemblances m'ont un peu gênée.

On reste en Russie puisque je viens de finir...

21. Un livre dont l'histoire se passe en Russie: Premier amour, suivi de L'auberge de grand chemin et L'Antchar, Ivan Tourgueniev

Trois longues nouvelles (Premier amour serait une novella en anglais de Tourgueniev. je n'ai pas mis les titres entre guillemets car elles ne faisaient pas partie du même recueil je crois et ont été regroupées pur cette édition du Livre de Poche (ne pas lire la préface de François Nourissier car il y raconte l'histoire de Premier amour de A à Z. (Je ne sais pas de quand date le concept de spoiler car j'ai vu un extrait de l'émission Apostrophes au début des années 80 qui m'a frappé où Bernard Pivot face à Umberto Eco spoile très benoîtement la fin du Nom de la Rose, ce qui n'a pas l'air de gêner Eco du tout).

Je n'avais pas lu de classique russe depuis longtemps et ça m'a fait plaisir de me retrouver dans ce monde exotique et disparu.

Mon plaisir est allé croissant au fur et à mesure de la lecture.

Premier amour: récit autobiographique qui ne m'a pas vraiment emporté (sans doute des difficultés à m'identifier à un jeun homme de 16 ans).

L'auberge de grand chemin: Tourgueniev y dénonce le servage à travers les aventures d'un homme bon mais naïf, abusé par son entourage.

L'Antchar: très belle nouvelle qui aurait pu être long roman car les personnages y sont nombreux, ainsi que les thèmes abordés. Tableau de la vie de province qui peut rappeler Flaubert (dont je ne suis pas un spécialiste mais il était l'ami de Tourgueniev). C'est de loin la plus belle des trois nouvelles pour moi.

Bonjour à tous,
défi 27 un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume L'odeur des clémentines grillées Do-Woo Lee
Ce titre était apparu dans mes suggestions de lecture Babelio et j'ai pensé qu'il conviendrait parfaitement pour ce défi. Pourtant, cette lecture m'a déçue et j'ai eu du mal à accrocher dès les premières dizaines de pages. J'ai poursuivi quand même pour le défi et parce que j'avais eu du mal à trouver un titre pour cet item mais j'ai forcé pour me débarrasser des 450 pages.
Le résumé m'attirait en effet. En hiver, dans une petite ville isolée de Corée, les clients de la librairie se rencontrent dans une sorte de club de lecture informel. Eun-Seop, le libraire, est amoureux depuis l'enfance de Haewon, qui est revenue par hasard de Séoul dans l'ancienne maison d'hôtes de sa tante comme elle le fait régulièrement. Le récit mêle histoire d'amour balbutiante et lourds secrets enfouis depuis longtemps. Je n'ai pas été convaincue par les personnages qui m'ont semblé manquer d'épaisseur et de crédibilité. En plus, comme toujours avec les romans coréens, j'ai du mal à retenir les noms des personnages qui se ressemblent beaucoup trop pour moi. J'ai trouvé que les passages intéressants étaient noyés dans des longueurs, peut-être que la traduction a joué aussi dans mon avis mitigé. Le choix d'écrire les dialogues en élidant systématiquement les pronoms personnels, sûrement pour rendre l'oralité, et des tournures étranges, les rendait au contraire moins fluides à mes yeux. Je suis déçue d'être déçue !
Comme il s'agit de ma dernière lecture pour ce défi 2024, je vais remplir ma liste et réfléchir à mon top 5. Et surtout, passer à la deuxième partie, les livres que vous m'avez donné envie de lire et dont j'ai noté les titres !

Bravo...je me trouvais super en avance cette année mais certaines sont imbattables.  
.

Bravo, Adren !

Adren a écrit: passer à la deuxième partie, les livres que vous m'avez donné envie de lire et dont j'ai noté les titres !

C'est aussi mon programme

Oudemia a écrit:Bravo, Adren !

Adren a écrit: passer à la deuxième partie, les livres que vous m'avez donné envie de lire et dont j'ai noté les titres !

C'est aussi mon programme

Mais arrêtez de nous narguer comme ça...

Bravo Adren!

Oudemia a écrit:Bravo, Adren !

Adren a écrit: passer à la deuxième partie, les livres que vous m'avez donné envie de lire et dont j'ai noté les titres !

C'est aussi mon programme

Bravo à toutes les deux !  J'espère que vous continuerez à venir participer avec vos lectures plaisir, bon là, j'avoue que je m'exprime mal parce que le défi DOIT être un plaisir.
En ce qui me concerne, calme plat, je ne compte plus les livres entamés et abandonnés.    

Caspar, depuis Quatuor d'automne j'ai lu La douce colombe est morte, Un brin de verdure, et Des femmes remarquables.

Ce n'est pas du tout le même genre, mais connais-tu Mary Wesley ?

Oudemia a écrit:Caspar, depuis Quatuor d'automne j'ai lu La douce colombe est morte, Un brin de verdure, et Des femmes remarquables.

Ce n'est pas du tout le même genre, mais connais-tu Mary Wesley ?

J'aime beaucoup Des femmes remarquables, Mildred est l'héroïne pymienne par excellence, c'est le cas de le dire (cf le titre original).

Quant à Mary Wesley, je la connais de nom uniquement.

Je valide petitement le 3 avec Avancer de Maria Pourchet (on aperçoit un vélo et une trottinette sur la couverture de l'édition Folio). C'est le premier roman de cette autrice qui a depuis publié plusieurs oeuvres remarquées, et il m'a beaucoup fait rire. La narratrice, Victoire (Marie-Laure, en fait), est une jeune femme désoeuvrée. Ancienne étudiante en sociologie devenue la compagne de son célèbre professeur elle se refuse à faire le moindre effort, guettant les signes que lui enverra l'univers pour lui indiquer "la voie royale". Or tout se détraque: son compagnon est de plus en plus mal luné car il ne trouve pas de sujet pour le best-seller sociologique qu'il rêve de faire paraître, il fait jouer ses relations pour lui obtenir une enquête rémunérée par le ministère de la ville (enquête sur l'usage des vélos en libre service) alors qu'elle est incapable de mener quelque tâche que ce soit à bien, et ils récupèrent malgré eux la garde exclusive des jumeaux du professeur, un garçon précoce particulièrement collant et une fille très limitée. Victoire perd alors tout contrôle sur son existence. Le style est un peu déroutant au début mais on s'y fait vite et le roman se lit vraiment avec plaisir.

Pour le 32 j'ai lu Automne en baie de Somme de Pelaez et Chabert, une BD à la couverture absolument somptueuse. Un riche industriel parisien a été retrouvé mort empoisonné sur son bateau échoué en baie de Somme. Le ministre envoie le meilleur flic de Paris pour résoudre l'affaire, il s'agit de découvrir qui a tué ce philanthrope adoré de ses ouvriers. L'enquête se poursuit à Paris, entre peinture de la très haute bourgeoisie et bas-fonds où vivent les indicateurs. La maîtresse de la victime se révèle être l'un des modèles d'Alfons Mucha, ce qui permet aussi une incursion dans le milieu de l'art. C'est un volume particulièrement dense, avec plusieurs rebondissements et un très beau dessin.

Merci à tous

@lulucastagnette vous talonne avec 48 items validés au compteur (je me prends pour un commentateur du Tour de France).