- JennyMédiateur
Pour le défi 47 : Un livre publié une année bissextile j'ai choisi Les femmes d'Auschwitz-Birkenau de Chochana Boukhobza que je recommande.
Elle retrace le destin des femmes du camp, des premiers convois à l'évacuation et à la libération d'Auschwitz. Les rapports de force au sein du camp, les actes de la résistance intérieure sont particulièrement évoqués à travers de nombreux parcours individuels. Chochana Boukhobza montre bien comment certaines déportées sont parvenues à accéder à des positions importantes au sein du camp et ont réussi à sauver des vies. La participation des femmes à la révolte du Sonderkommando est aussi bien expliquée, ainsi que l'organisation de la résistance entre le camp des hommes et celui des femmes.
Ce n'est pas un travail d'historien, mais c'est solide, bien documenté et ça se lit très bien. Un coup de coeur pour moi.
Pour le défi 19 : Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, j'ai lu Les derniers jours de Robert Johnson de Frantz Duchazeau. Le roman graphique retrace l’errance du musicien de blues Robert Johnson dans le sud des Etats-Unis. Les vignettes en noir et blanc alternent entre les scènes des années 1930, dans des Etats marqués par la ségrégation et les flashbacks rappelant les traumatismes de l’interprète de Sweet Home Chicago. Un peu répétitif parfois, je n'y ai pas appris grand chose.
Pour le défi 38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. - David Peeters, Sous terre pour survivre. 1. Pogrom (d'après l'histoire de Gisèle Flachs).
Gisèle Flachs est une rescapée de la Shoah en Ukraine qui a survécu notamment en se cachant dans des bunkers avec l'aide de partisans, d'où le titre "sous terre pour survivre". Cette partie de son histoire sera évoquée dans les autres tomes.
Dans le tome 1, Gisèle Flachs revient en Ukraine en 2017 sur les traces de son histoire familiale. Les souvenirs heureux alternent avec les traumatismes de la guerre. Elle n'a que 4 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Son père est parti travailler en France, elle grandit dans une famille heureuse, mais les Einsatzgruppen se rapprochent. Elle assiste à l'arrestation de son grand père et de sa mère, elle apprendra plus tard leur exécution dans une forêt. Sa grand-mère décède. Elle est recueillie par une tante, découvre ce qu'elle est juive et menacée de mort pour cela. L'étau se resserre et elle est cachée dans différentes familles. Toute petite, elle doit tenter de survivre quasiment seule.
Une belle BD en noir et blanc sur un aspect moins connu de l'extermination des Juifs, c'est un témoignage précieux sur la Shoah à l'Est, les Einsatzgruppen, les partisans... Je ne suis pas sûre qu'elle soit sortie en France mais ça ne devrait pas tarder. Gisèle Flachs témoigne toujours, si vous en avez l'occasion, c'est un témoignage poignant.
Elle retrace le destin des femmes du camp, des premiers convois à l'évacuation et à la libération d'Auschwitz. Les rapports de force au sein du camp, les actes de la résistance intérieure sont particulièrement évoqués à travers de nombreux parcours individuels. Chochana Boukhobza montre bien comment certaines déportées sont parvenues à accéder à des positions importantes au sein du camp et ont réussi à sauver des vies. La participation des femmes à la révolte du Sonderkommando est aussi bien expliquée, ainsi que l'organisation de la résistance entre le camp des hommes et celui des femmes.
Ce n'est pas un travail d'historien, mais c'est solide, bien documenté et ça se lit très bien. Un coup de coeur pour moi.
Pour le défi 19 : Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, j'ai lu Les derniers jours de Robert Johnson de Frantz Duchazeau. Le roman graphique retrace l’errance du musicien de blues Robert Johnson dans le sud des Etats-Unis. Les vignettes en noir et blanc alternent entre les scènes des années 1930, dans des Etats marqués par la ségrégation et les flashbacks rappelant les traumatismes de l’interprète de Sweet Home Chicago. Un peu répétitif parfois, je n'y ai pas appris grand chose.
Pour le défi 38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. - David Peeters, Sous terre pour survivre. 1. Pogrom (d'après l'histoire de Gisèle Flachs).
Gisèle Flachs est une rescapée de la Shoah en Ukraine qui a survécu notamment en se cachant dans des bunkers avec l'aide de partisans, d'où le titre "sous terre pour survivre". Cette partie de son histoire sera évoquée dans les autres tomes.
Dans le tome 1, Gisèle Flachs revient en Ukraine en 2017 sur les traces de son histoire familiale. Les souvenirs heureux alternent avec les traumatismes de la guerre. Elle n'a que 4 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Son père est parti travailler en France, elle grandit dans une famille heureuse, mais les Einsatzgruppen se rapprochent. Elle assiste à l'arrestation de son grand père et de sa mère, elle apprendra plus tard leur exécution dans une forêt. Sa grand-mère décède. Elle est recueillie par une tante, découvre ce qu'elle est juive et menacée de mort pour cela. L'étau se resserre et elle est cachée dans différentes familles. Toute petite, elle doit tenter de survivre quasiment seule.
Une belle BD en noir et blanc sur un aspect moins connu de l'extermination des Juifs, c'est un témoignage précieux sur la Shoah à l'Est, les Einsatzgruppen, les partisans... Je ne suis pas sûre qu'elle soit sortie en France mais ça ne devrait pas tarder. Gisèle Flachs témoigne toujours, si vous en avez l'occasion, c'est un témoignage poignant.
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' rêves d'enfants'': Need, Joëlle Charbonneau.
Ombre a déjà très bien résumé le livre.
Verdict: je viens de le dévorer en 2h. Accrocheur, plutôt bien ficelé (bien que j'ai compris les 2/3 du mystère avant la fin). Je ne suis pas fan de ce genre de littérature d'habitude mais là, c'est top. Je verrais bien pour un lecteur moyen/bon de 4e ou 3e.
Ombre a déjà très bien résumé le livre.
Verdict: je viens de le dévorer en 2h. Accrocheur, plutôt bien ficelé (bien que j'ai compris les 2/3 du mystère avant la fin). Je ne suis pas fan de ce genre de littérature d'habitude mais là, c'est top. Je verrais bien pour un lecteur moyen/bon de 4e ou 3e.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Pour le livre publié chez Weispieser éditeur, j'ai lu Le Cratère, d'Arièle Butaux, le récit des liens entres les personnages dans une famille marquée par la souffrance et toutes les ambiguïtés liées à la présence d'un enfant lourdement handicapé. Je craignais un peu un récit pesant, mais c'est sobre, honnête et fort. Une belle lecture.
J'ai aussi entamé [i]Incandescence[/i], journal poétique de Gérard Vincent, auteur marqué par deux grandes expériences dont son récit rend compte : une foi mystique, avide de signes, et des accès de crise schizophrénique. L'écriture mêle, comme chez Hélène Dorion (d'où mon passage de l'un à l'autre) prose et vers, citations, notamment bibliques, récit et méditation. Un beau texte que je place dans l'item Ombre et lumière, en déplaçant Jessy de King vers l'entrée un livre féministe.
J'ai aussi entamé [i]Incandescence[/i], journal poétique de Gérard Vincent, auteur marqué par deux grandes expériences dont son récit rend compte : une foi mystique, avide de signes, et des accès de crise schizophrénique. L'écriture mêle, comme chez Hélène Dorion (d'où mon passage de l'un à l'autre) prose et vers, citations, notamment bibliques, récit et méditation. Un beau texte que je place dans l'item Ombre et lumière, en déplaçant Jessy de King vers l'entrée un livre féministe.
- JennyMédiateur
Après avoir passé des semaines sur les 200 premières pages, j'arrive enfin à avancer dans le tome 2 des Cazalet.
- *Ombre*Grand sage
Et ça te plaît, finalement, ou cela reste un pensum ?
- JennyMédiateur
Oui, là, ça me plait bien (et merci de m'avoir persuadée de continuer), c'est juste le début que j'ai trouvé monotone et ennuyeux.
- MalagaModérateur
Pour le défi 21. Un livre dont l'histoire se passe en Russie, j'ai lu L'autre Joseph de Kéthévane Davrichewy.
Le résumé : l’autrice raconte la vie de son arrière-grand-père qui a la particularité d’avoir connu Joseph Staline alors qu’ils étaient enfants, dans leur ville de Géorgie. Elle décrit l’opposition entre les deux durant leurs jeunes années, leur ressemblance physique puis la façon dont les deux se tournent vers la révolution durant les premières années du XXe siècle.
Mon avis : j’ai trouvé ce roman intéressant, notamment dans la description de la vie géorgienne à la fin du XIXe siècle. J’ai préféré la première partie, centrée sur l’enfance et l’adolescence des deux Joseph à la deuxième partie du roman qui décrit plus précisément les actions révolutionnaires. J’ai également aimé les pages où l’écrivaine réfléchit sur elle-même, sa famille, ses parents.
Encore 19 défis pour moi, c'est la première année où je pense que je peux arriver au bout !
Le résumé : l’autrice raconte la vie de son arrière-grand-père qui a la particularité d’avoir connu Joseph Staline alors qu’ils étaient enfants, dans leur ville de Géorgie. Elle décrit l’opposition entre les deux durant leurs jeunes années, leur ressemblance physique puis la façon dont les deux se tournent vers la révolution durant les premières années du XXe siècle.
Mon avis : j’ai trouvé ce roman intéressant, notamment dans la description de la vie géorgienne à la fin du XIXe siècle. J’ai préféré la première partie, centrée sur l’enfance et l’adolescence des deux Joseph à la deuxième partie du roman qui décrit plus précisément les actions révolutionnaires. J’ai également aimé les pages où l’écrivaine réfléchit sur elle-même, sa famille, ses parents.
Encore 19 défis pour moi, c'est la première année où je pense que je peux arriver au bout !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Clecle78Bon génie
Le 5 vient de sortir en poche. Je vais me l'offrir !Jenny a écrit:Après avoir passé des semaines sur les 200 premières pages, j'arrive enfin à avancer dans le tome 2 des Cazalet.
- AphrodissiaMonarque
J'interdis formellement de lire le 5!
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Clecle78Bon génie
Mince alors ! Que faire ? Céder ou ne pas céder ?
- *Ombre*Grand sage
Aphrodissia a écrit:Ah! Mais je n'arrête pas de dire qu'il ne faut pas lire ce 5e tome, et personne ne me croit! J'ai lu que l'autrice ne l'a écrit que sous la pression de son éditeur et de son lectorat: cela ne peut rien donner de bon*Ombre* a écrit:Pour ma part, j'ai terminé la saga des Cazalet avec le 5e et dernier tome, et contre toute attente, cela a été une déception. C'est à mon avis le volume de trop. Le quatrième tome s'achevait sur l'entrée dans l'âge adulte de tous ces enfants que l'on avait vus grandir - et même si leur destin restait ouvert, cela faisait un beau final. Quelle mouche a donc piqué l'autrice de revenir à ses personnages une quinzaine d'années plus tard, pour ajouter un ultime épisode tout entier sous le signe de la mort et de la mélancolie ? Cette amertume jure avec le reste de la saga qui a toujours su, dans les autres volumes, ménager un équilibre dans les émotions, le courage, la lucidité et la générosité des personnages venant en contrepoint des événements les plus sombres, et offrant toujours une note d'espoir. Par ailleurs, des années s'étant écoulées, une nouvelle génération d'enfants étant née, on s'éparpille d'un personnage à l'autre. Pour n'en oublier aucun, les parties consacrées au point de vue de chacun sont sensiblement réduites, et l'on n'a plus ce sentiment d'une plongée dans une intériorité, pleine de fraîcheur, de sensibilité - et jamais moralisatrice. On zappe d'un personnage à l'autre sans avoir le temps d'épouser sa vision des choses, alors que c'est cette variation qui faisait le charme de la saga. Par ailleurs, l'évolution de certains personnages m'a paru fort peu cohérente avec ce que l'on a montré d'eux dans les 4 tomes précédents.
Enfin, beaucoup de redites, comme si l'autrice, nostalgiques, se complaisait à répéter ce que racontaient les volumes précédents. J'ai eu l'impression de relire une douzaine de résumés compiles, c'était un peu lourd.
Bref, je recommande à ceux qui sont actuellement dans la saga de s'arrêter à la fin du tome 4 : ils n'y perdront rien, au contraire.
Je place cette lecture dans l'tem So british.
Voilà. Tu peux faire comme moi, Clecle, et vouloir te forger ton propre avis, mais on t'aura prévenue.
- JennyMédiateur
*Ombre* a écrit:Noooon ! Pas le 5 ! Surtout pas !
Aphrodissia a écrit:J'interdis formellement de lire le 5!
Moi, je vais vous écouter après ce début mortellement ennuyeux du 2.
- AsarteLilithBon génie
Ne dormant pas, je viens d'achever Nymphéas noirs, de Michel Bussi, pour le défi '' titre cité dans le top 5 d'un précédent défi''.
Un ophtalmologiste est retrouvé poignardé, la tête fendue et noyé dans un ru de la ville de Giverny, célèbre par la présence de Monet et par ses peintures de nymphéas. L'inspecteur chargé de l'enquête et son adjoints piétinent: la mort de la victime est-elle liée à la peinture, à ses multiples aventures ou à un mystérieux enfant ? Ou bien quelqu'un tire-t-il les ficelles ? Et si c'était justement la très séduisante femme du principal suspect ?
Verdict: j'aime les polars, je ne connais pas l'auteur, alors pourquoi pas ? Je l'ai ouvert hier matin et je n'ai pas pu le lâcher. Le cadre, la polyphonie narrative, la peinture omniprésente, le mystère et les faux-semblants m'ont littéralement happée. Merci !!
Un ophtalmologiste est retrouvé poignardé, la tête fendue et noyé dans un ru de la ville de Giverny, célèbre par la présence de Monet et par ses peintures de nymphéas. L'inspecteur chargé de l'enquête et son adjoints piétinent: la mort de la victime est-elle liée à la peinture, à ses multiples aventures ou à un mystérieux enfant ? Ou bien quelqu'un tire-t-il les ficelles ? Et si c'était justement la très séduisante femme du principal suspect ?
Verdict: j'aime les polars, je ne connais pas l'auteur, alors pourquoi pas ? Je l'ai ouvert hier matin et je n'ai pas pu le lâcher. Le cadre, la polyphonie narrative, la peinture omniprésente, le mystère et les faux-semblants m'ont littéralement happée. Merci !!
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- julilibulleNiveau 10
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. Les trois lumières de Claire Keegan J'ai beaucoup aimé ce très court récit que j'ai trouvé doux et poétique. Je le trouve parfait pour ce rythme plus lent des vacances. Une jeune fille est amenée chez des amis de ses parents pour y rester quelques temps durant la grossesse de sa mère. Elle note petit à petit les attentions souvent maladroites de ce couple qui s'occupe d'elle. Ça m'a d'ailleurs parfois fait penser à Anne de Green Gables par certains aspects.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Enfance de Tove Ditlevsen . Ce livre appartient à une trilogie qui s'appelle la trilogie de Copenhague. L'autrice revient ici sur son enfance, pas malheureuse mais un peu rude dans le milieu ouvrier danois des années 20. Là encore, un récit plein de tendresse même s'il est plus abrupt que le premier. Tove ressent rapidement qu'elle est différente des autres, notamment parce qu'elle est poétesse dès son plus jeune âge. Le récit est d'ailleurs émaillé de ses poèmes d'enfance qui sont très beaux (et sensuels, ce qui n'était pas particulièrement bien vu à l'époque). Je recommande et je pense lire le reste de la trilogie.
45. Quel temps ! Avant l'été de Claudie Gallay Ma semi déception. Je ne connaissais pas l'écriture de Claudie Gallay dont j'avais entendu le plus grand bien, notamment à travers les déferlantes. Je rattache ce livre au thème quel temps car le temps qu'il fait est un des fils rouges du livre, à travers les journaux intimes de son père et d'un épisode d'orage qui marquera l'ascension de la meilleure amie de la narratrice et le tournant de leur amitié. Il s'agit d'un livre sur l'amitié entre filles, dans les années 80, dans une petite bourgade de l'agglomération lyonnaise. On y suit Jessica et ses amies qui veulent mettre en place un défilé de mode pour la fête du printemps. Bon, on suit des vies ni ratées, ni réussies de ces jeunes filles qui rêvent d'être ailleurs. La narratrice est prise en main par une vieille bourgeoise qui veut mettre en vente la maison de ses parents. C'est parfois plein de poncifs, il y a des incohérences (je déteste les incohérences dans les récits ! ) et je n'ai pas été particulièrement charmée par l'écriture qui ressemble à toutes ces écritures contemporaines de style journalistique : ce n'est ni mauvais mais ni très bon non plus.
Bon, j'approche doucement mais sûrement de la fin : il me reste 18 items à cocher et j'ai déjà une PAL qui m'attend pour répondre à ces items. J'espère en lire un maximum pendant les vacances.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Enfance de Tove Ditlevsen . Ce livre appartient à une trilogie qui s'appelle la trilogie de Copenhague. L'autrice revient ici sur son enfance, pas malheureuse mais un peu rude dans le milieu ouvrier danois des années 20. Là encore, un récit plein de tendresse même s'il est plus abrupt que le premier. Tove ressent rapidement qu'elle est différente des autres, notamment parce qu'elle est poétesse dès son plus jeune âge. Le récit est d'ailleurs émaillé de ses poèmes d'enfance qui sont très beaux (et sensuels, ce qui n'était pas particulièrement bien vu à l'époque). Je recommande et je pense lire le reste de la trilogie.
45. Quel temps ! Avant l'été de Claudie Gallay Ma semi déception. Je ne connaissais pas l'écriture de Claudie Gallay dont j'avais entendu le plus grand bien, notamment à travers les déferlantes. Je rattache ce livre au thème quel temps car le temps qu'il fait est un des fils rouges du livre, à travers les journaux intimes de son père et d'un épisode d'orage qui marquera l'ascension de la meilleure amie de la narratrice et le tournant de leur amitié. Il s'agit d'un livre sur l'amitié entre filles, dans les années 80, dans une petite bourgade de l'agglomération lyonnaise. On y suit Jessica et ses amies qui veulent mettre en place un défilé de mode pour la fête du printemps. Bon, on suit des vies ni ratées, ni réussies de ces jeunes filles qui rêvent d'être ailleurs. La narratrice est prise en main par une vieille bourgeoise qui veut mettre en vente la maison de ses parents. C'est parfois plein de poncifs, il y a des incohérences (je déteste les incohérences dans les récits ! ) et je n'ai pas été particulièrement charmée par l'écriture qui ressemble à toutes ces écritures contemporaines de style journalistique : ce n'est ni mauvais mais ni très bon non plus.
Bon, j'approche doucement mais sûrement de la fin : il me reste 18 items à cocher et j'ai déjà une PAL qui m'attend pour répondre à ces items. J'espère en lire un maximum pendant les vacances.
- LaugarithmeFidèle du forum
Les trois lumières : très beau livre, émouvant, d'une grande délicatesse. Une parfaite réussite.
- *Ombre*Grand sage
En parallèle de mon recueil de poésie, je lis une BD que m'a offerte mon fils (avec son pass culture ) : le volume 1 de la série Céleste, intitulé "Bien sûr, Monsieur Proust". C'est joli et très sympa, et cela va très bien pour l'item Un titre qui évoque un personnage décédé.
- AsarteLilithBon génie
C'est très chouette en effet et ça offre un éclairage différent sur un auteur je trouve.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- MalagaModérateur
AsarteLilith a écrit:Ne dormant pas, je viens d'achever Nymphéas noirs, de Michel Bussi, pour le défi '' titre cité dans le top 5 d'un précédent défi''.
Un ophtalmologiste est retrouvé poignardé, la tête fendue et noyé dans un ru de la ville de Giverny, célèbre par la présence de Monet et par ses peintures de nymphéas. L'inspecteur chargé de l'enquête et son adjoints piétinent: la mort de la victime est-elle liée à la peinture, à ses multiples aventures ou à un mystérieux enfant ? Ou bien quelqu'un tire-t-il les ficelles ? Et si c'était justement la très séduisante femme du principal suspect ?
Verdict: j'aime les polars, je ne connais pas l'auteur, alors pourquoi pas ? Je l'ai ouvert hier matin et je n'ai pas pu le lâcher. Le cadre, la polyphonie narrative, la peinture omniprésente, le mystère et les faux-semblants m'ont littéralement happée. Merci !!
J'ai adoré ce livre, la façon dont l'auteur nous mène en bateau et la description de Giverny (cela m'a donné envie d'y aller et, quand je l'ai découvert, j'ai trouvé ce village magnifique). Les autres Bussi sont globalement moins bons mais celui-ci est une réussite.
Petite question : je viens de lire un livre dont le titre est "Les morts ont la parole". Selon vous, ce titre peut-il correspondre au défi 15 "un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore" ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AsarteLilithBon génie
La fin est vraiment surprenante !
Pour ce titre j'hésite un peu: l'antithèse me paraît un peu lointaine, mais ce n'est que mon avis.
Pour la suite de mes lectures, j'ai trouvé ce matin un Nothomb, Nerfertari Dream évoqué ici et Comme ton père, de Guillaume Le Touze.
Pour ce titre j'hésite un peu: l'antithèse me paraît un peu lointaine, mais ce n'est que mon avis.
Pour la suite de mes lectures, j'ai trouvé ce matin un Nothomb, Nerfertari Dream évoqué ici et Comme ton père, de Guillaume Le Touze.
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- Reine MargotDemi-dieu
15. Antithèse ou oxymore: De beaux lendemains, Russel Banks
Les lendemains sont tout sauf beaux puisqu'il s'agit de la vie d'une petite ville du Nord des Etats-Unis, Sam Dent, après un accident de bus scolaire qui coûte la vie à plusieurs des enfants de cette localité. On retrouve un certain art du récit de Russel Banks, dont j'avais beaucoup aimé American Darling, mais j'ai moins accroché à celui-ci, plaisant mais prévisible. On a le poinde vue de plusieurs personnages, la conductrice du bus, le père de deux des enfants, une des élèves restée handicapée et un avocat qui essaye de convaincre les habitants de faire un procès.
Les lendemains sont tout sauf beaux puisqu'il s'agit de la vie d'une petite ville du Nord des Etats-Unis, Sam Dent, après un accident de bus scolaire qui coûte la vie à plusieurs des enfants de cette localité. On retrouve un certain art du récit de Russel Banks, dont j'avais beaucoup aimé American Darling, mais j'ai moins accroché à celui-ci, plaisant mais prévisible. On a le poinde vue de plusieurs personnages, la conductrice du bus, le père de deux des enfants, une des élèves restée handicapée et un avocat qui essaye de convaincre les habitants de faire un procès.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AsarteLilithBon génie
Defi 38: Métaphysique des tubes, Amélie Nothomb.
Bon. Pas très inspirée pour ce défi, je trouve ce titre, qui faisait partie des '' livres que je pensais lire un jour''. L'autrice, fille du consul belge au Japon, y raconte sa vie de sa naissance à ses trois ans.
Verdict: bon, variable. Début intéressant (je me demande comment le faire comparer à la Bible aux 6e), milieu mouais, fin pas mal. Pas sa meilleure œuvre je dirais.
Bon. Pas très inspirée pour ce défi, je trouve ce titre, qui faisait partie des '' livres que je pensais lire un jour''. L'autrice, fille du consul belge au Japon, y raconte sa vie de sa naissance à ses trois ans.
Verdict: bon, variable. Début intéressant (je me demande comment le faire comparer à la Bible aux 6e), milieu mouais, fin pas mal. Pas sa meilleure œuvre je dirais.
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- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Quelques comptes-rendus en retard:
32. Automne. Le premier volet de la trilogie de Wayward Pines. Pines en Anglais, Révélation en français. Blake Crouch s'est inspiré de Twin peaks (jamais vu pour ma part) mais pour en faire sa propre histoire. Son héros Ethan Burke, est un agent secret qui se retrouve prisonnier dans une ville étrange, et il y a juste le bon mélange pour en faire un thriller efficace mais pas insoutenable, même si certaines scènes sont violentes. La façon dont l'ambiance est décrite et vraiment très réussie, le rêve américain tellement parfait en surface mais qui cache on ne sait quoi, d'abord à de petits détails inquiétants... Ça m'a aussi évoqué Les femmes de Stepford de Ira Levin, lu il y a bien longtemps. Bref il ne vaut mieux pas commencer cette trilogie si on est très occupé car c'est tellement prenant que j'y ai passé pas mal de temps et je l'ai lu en une journée et demi ! Je suis bien évidemment passée au second tout de suite. La révélation faite à la fin est aussi tout à fait intéressante et amène à réfléchir, mais je ne veux pas en dire davantage. Comme mentionné par une précédente lectrice cette première partie se déroule en automne.
42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture). Deuxième tome de la série de Wayward Pines intitulé en français Rébellion. Toujours aussi haletant, l'univers évidemment est moins surprenant car nous l'avons découvert dans le premier tome mais les retournements de situation sont très bien amenés. La réflexion aussi sur ce qui donne sens à une vie, sur la façon dont le projet qui a abouti à cette situation et à cette ville étrange a été conduit (ce que l'on découvre peu à peu), est plutôt intéressante. Il y a pas mal de personnages secondaires,
45. Quel temps ! Wayward Pines III, Blake Crouch , The last town.
J'ai dévoré ce dernier tome en 3 jours, et encore en me freinant. C'est vraiment mené tambour battant, avec beaucoup beaucoup de scènes d'action dont certaines vraiment gore (je ne m’y suis pas trop attardée !). La fin est assez satisfaisante encore que ce soit une fin ouverte, mais je trouve que certains aspects du dénouement sont menés un peu rapidement. On aurait aimé savoir davantage les impressions du personnage de Adam sur ce qu'il a vu « à l'extérieur » car son journal n'en donne que des aspect fragmentaires. La psychologie des personnages est aussi un peu moins creusée, au détriment des scènes d'action qui prennent beaucoup de place. Cela dit c'était vraiment une lecture haletante et une trilogie très réussie! Mais je pense quand même que l'auteur aurait pu prendre 25 à 50 pages de plus pour réellement développer les aspects que j'ai signalé plus tôt. Je n'irai peut-être d'autres heures du même auteur d'ailleurs. Je le mets dans « quel temps ! » car le froid et les hivers très longs jouent un rôle dans la décision finale .
Forcément si on ne veut pas trop en dire on est obligé de rester dans le vague, mais je recommande vraiment cette trilogie, et merci à la néo qui me l'a fait découvrir (je ne sais plus qui?)
28. Ombre et lumière. Le fantôme du vicaire, Éric Fouassier. Deuxième tome de la série du Bureau des Affaires occultes, j'avais lu le premier il y a 2 ans je crois en le découvrant par hasard en poche à l'état de libraire. J'ai lu celui-ci en audio, et j'ai franchement trouvé que ça traînait en longueur; en tout cas la lecture à voix haute ne convient pas vraiment à cette écriture qui est somme toute assez banale. Ça passerait sans doute mieux à l'écrit, on peut survoler un peu, mais là franchement avoir tous les clichés un par un c'est un petit peu lourdingue, la façon dont il décrit les personnages féminins m'agace aussi, très "male gaze". La psychologie des personnages fait aussi un peu psychanalyse de bazar par moment. Par contre l'ambiance historique parisienne qui n'est pas mal rendue, comme un petit goût de parodie de roman du 19e siècle par moment qui est assez réussie. L'intrigue est un petit peu téléphonée notamment en ce qui concerne le vicaire, l’ennemi d’enfance de l’inspecteur Verne. L’autre enquête, autour d’un faux occultiste qui utilise des procédés nouveaux pour l’époque afin de berner ses victimes, est plus intéressante et explique le placement de ce livre dans « ombre et lumière ». Certains personnages sont tout de même assez sympathiques et c'est une lecture légère, pas géniale mais bon passe-temps
22. Ascension (au propre ou au figuré).A tree grows in Brooklyn, Betty Smith. L’histoire d’une petite fille qui grandit dans un quartier pauvre (Brooklyn des années de l’entre deux guerres), entre une mère courage qui fait des ménages et un père charmant mais alcoolique. J'ai vraiment aimé retrouver Francie dont j'avais beaucoup lu les aventures lorsque j'étais petite, mais dans la version française et raccourcie voire édulcorée, qui s'appelle Une petite fille de Brooklyn . Il y a nombre d'épisodes qui ont été supprimés purement et simplement et d'autres raccourcis, donc c'était vraiment une redécouverte. C'est vraiment très intéressant d'avoir le point de vue d'une enfant pauvre sur un quartier pauvre, un regard aigu mais qui n'est jamais misérabiliste. Les descriptions de la famille et de ce qui s'y passe sont aussi pleines de sous-entendus qui m'avaient complètement échappé quand j'étais enfant, entre autres parce que certains passages n'étaient tout simplement pas présents ( notamment tout ce qui est allusion à la sexualité ) mais aussi parce que c'était assez difficile de saisir certains sous-entendus lorsqu’on est enfant.. Je n’avais par exemple pas bien compris à quel point Francie était victime du mépris de classe durant son enfance. « Ascension » car l’obsession de la famille, depuis la grand-mère, est celle de l’ascension sociale, avec au départ des moyens qui peuvent sembler dérisoires (lire à voix haute chaque jour une page de la bible et une page de Shakespeare aux enfants depuis leur naissance, jusqu’à ce qu’ils sachent lire eux-mêmes pour poursuivre cette habitude) En tout cas c'est vraiment un très chouette roman d'apprentissage et ce n'est pas étonnant qu'il ait conservé beaucoup de succès aux États-Unis; c'est en même temps l'histoire d'un quartier et de tout un mode de vie. Les descriptions sont très vivaces et très réussies.
12. Une région française au cœur d'un récit. Nymphéas noirs, de Michel Bussi. Lecture suggérée dans le défi, que je pensais placer dans l'item top 5 puisque un ou une néo l'avait mis dans cet item-là déjà, mais qui convient très bien pour « une région française » avec ses multiples descriptions de Giverny, Vernon et Rouen. Un polar lu en audio, en 3 jours car ce n'était pas très long et surtout parce que c'était assez passionnant. La construction de ces Nymphéas noirs est tout à fait habile et bien que j'aie commencé à me douter de certaines choses dans le dernier tiers, c'est suffisamment bien fait pour qu'on ne réalise le" truc" que tout à fait en fin de roman. Bon c'est un petit peu de la triche parfois de la part de l'auteur...mais quand même c'est bien mené, et l'enquête est vraiment prenante. J'aime bien que le dénouement soit satisfaisant et bien ficelé, on s'attache bien aux personnages aussi dans l'ensemble même s'il y en a certains qui sont un petit peu stéréotypés . Le fait qu'il soit beaucoup question de peinture et de Giverny est un plus; ayant visité la maison du peintre il y a quelques années, c'est rigolo parce que j'avais bien certaines descriptions dans l'œil. C'est le genre de roman qui se lit vite et dont on sort en se disant qu'on s'est fait mener en bateau, mais un joli bateau ! Et d'ailleurs c'est un peu un des plaisirs du roman policier, non?
32. Automne. Le premier volet de la trilogie de Wayward Pines. Pines en Anglais, Révélation en français. Blake Crouch s'est inspiré de Twin peaks (jamais vu pour ma part) mais pour en faire sa propre histoire. Son héros Ethan Burke, est un agent secret qui se retrouve prisonnier dans une ville étrange, et il y a juste le bon mélange pour en faire un thriller efficace mais pas insoutenable, même si certaines scènes sont violentes. La façon dont l'ambiance est décrite et vraiment très réussie, le rêve américain tellement parfait en surface mais qui cache on ne sait quoi, d'abord à de petits détails inquiétants... Ça m'a aussi évoqué Les femmes de Stepford de Ira Levin, lu il y a bien longtemps. Bref il ne vaut mieux pas commencer cette trilogie si on est très occupé car c'est tellement prenant que j'y ai passé pas mal de temps et je l'ai lu en une journée et demi ! Je suis bien évidemment passée au second tout de suite. La révélation faite à la fin est aussi tout à fait intéressante et amène à réfléchir, mais je ne veux pas en dire davantage. Comme mentionné par une précédente lectrice cette première partie se déroule en automne.
42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture). Deuxième tome de la série de Wayward Pines intitulé en français Rébellion. Toujours aussi haletant, l'univers évidemment est moins surprenant car nous l'avons découvert dans le premier tome mais les retournements de situation sont très bien amenés. La réflexion aussi sur ce qui donne sens à une vie, sur la façon dont le projet qui a abouti à cette situation et à cette ville étrange a été conduit (ce que l'on découvre peu à peu), est plutôt intéressante. Il y a pas mal de personnages secondaires,
- Spoiler:
- notamment Teresa la femme de Ethan
45. Quel temps ! Wayward Pines III, Blake Crouch , The last town.
J'ai dévoré ce dernier tome en 3 jours, et encore en me freinant. C'est vraiment mené tambour battant, avec beaucoup beaucoup de scènes d'action dont certaines vraiment gore (je ne m’y suis pas trop attardée !). La fin est assez satisfaisante encore que ce soit une fin ouverte, mais je trouve que certains aspects du dénouement sont menés un peu rapidement. On aurait aimé savoir davantage les impressions du personnage de Adam sur ce qu'il a vu « à l'extérieur » car son journal n'en donne que des aspect fragmentaires. La psychologie des personnages est aussi un peu moins creusée, au détriment des scènes d'action qui prennent beaucoup de place. Cela dit c'était vraiment une lecture haletante et une trilogie très réussie! Mais je pense quand même que l'auteur aurait pu prendre 25 à 50 pages de plus pour réellement développer les aspects que j'ai signalé plus tôt. Je n'irai peut-être d'autres heures du même auteur d'ailleurs. Je le mets dans « quel temps ! » car le froid et les hivers très longs jouent un rôle dans la décision finale .
Forcément si on ne veut pas trop en dire on est obligé de rester dans le vague, mais je recommande vraiment cette trilogie, et merci à la néo qui me l'a fait découvrir (je ne sais plus qui?)
28. Ombre et lumière. Le fantôme du vicaire, Éric Fouassier. Deuxième tome de la série du Bureau des Affaires occultes, j'avais lu le premier il y a 2 ans je crois en le découvrant par hasard en poche à l'état de libraire. J'ai lu celui-ci en audio, et j'ai franchement trouvé que ça traînait en longueur; en tout cas la lecture à voix haute ne convient pas vraiment à cette écriture qui est somme toute assez banale. Ça passerait sans doute mieux à l'écrit, on peut survoler un peu, mais là franchement avoir tous les clichés un par un c'est un petit peu lourdingue, la façon dont il décrit les personnages féminins m'agace aussi, très "male gaze". La psychologie des personnages fait aussi un peu psychanalyse de bazar par moment. Par contre l'ambiance historique parisienne qui n'est pas mal rendue, comme un petit goût de parodie de roman du 19e siècle par moment qui est assez réussie. L'intrigue est un petit peu téléphonée notamment en ce qui concerne le vicaire, l’ennemi d’enfance de l’inspecteur Verne. L’autre enquête, autour d’un faux occultiste qui utilise des procédés nouveaux pour l’époque afin de berner ses victimes, est plus intéressante et explique le placement de ce livre dans « ombre et lumière ». Certains personnages sont tout de même assez sympathiques et c'est une lecture légère, pas géniale mais bon passe-temps
22. Ascension (au propre ou au figuré).A tree grows in Brooklyn, Betty Smith. L’histoire d’une petite fille qui grandit dans un quartier pauvre (Brooklyn des années de l’entre deux guerres), entre une mère courage qui fait des ménages et un père charmant mais alcoolique. J'ai vraiment aimé retrouver Francie dont j'avais beaucoup lu les aventures lorsque j'étais petite, mais dans la version française et raccourcie voire édulcorée, qui s'appelle Une petite fille de Brooklyn . Il y a nombre d'épisodes qui ont été supprimés purement et simplement et d'autres raccourcis, donc c'était vraiment une redécouverte. C'est vraiment très intéressant d'avoir le point de vue d'une enfant pauvre sur un quartier pauvre, un regard aigu mais qui n'est jamais misérabiliste. Les descriptions de la famille et de ce qui s'y passe sont aussi pleines de sous-entendus qui m'avaient complètement échappé quand j'étais enfant, entre autres parce que certains passages n'étaient tout simplement pas présents ( notamment tout ce qui est allusion à la sexualité ) mais aussi parce que c'était assez difficile de saisir certains sous-entendus lorsqu’on est enfant.. Je n’avais par exemple pas bien compris à quel point Francie était victime du mépris de classe durant son enfance. « Ascension » car l’obsession de la famille, depuis la grand-mère, est celle de l’ascension sociale, avec au départ des moyens qui peuvent sembler dérisoires (lire à voix haute chaque jour une page de la bible et une page de Shakespeare aux enfants depuis leur naissance, jusqu’à ce qu’ils sachent lire eux-mêmes pour poursuivre cette habitude) En tout cas c'est vraiment un très chouette roman d'apprentissage et ce n'est pas étonnant qu'il ait conservé beaucoup de succès aux États-Unis; c'est en même temps l'histoire d'un quartier et de tout un mode de vie. Les descriptions sont très vivaces et très réussies.
12. Une région française au cœur d'un récit. Nymphéas noirs, de Michel Bussi. Lecture suggérée dans le défi, que je pensais placer dans l'item top 5 puisque un ou une néo l'avait mis dans cet item-là déjà, mais qui convient très bien pour « une région française » avec ses multiples descriptions de Giverny, Vernon et Rouen. Un polar lu en audio, en 3 jours car ce n'était pas très long et surtout parce que c'était assez passionnant. La construction de ces Nymphéas noirs est tout à fait habile et bien que j'aie commencé à me douter de certaines choses dans le dernier tiers, c'est suffisamment bien fait pour qu'on ne réalise le" truc" que tout à fait en fin de roman. Bon c'est un petit peu de la triche parfois de la part de l'auteur...mais quand même c'est bien mené, et l'enquête est vraiment prenante. J'aime bien que le dénouement soit satisfaisant et bien ficelé, on s'attache bien aux personnages aussi dans l'ensemble même s'il y en a certains qui sont un petit peu stéréotypés . Le fait qu'il soit beaucoup question de peinture et de Giverny est un plus; ayant visité la maison du peintre il y a quelques années, c'est rigolo parce que j'avais bien certaines descriptions dans l'œil. C'est le genre de roman qui se lit vite et dont on sort en se disant qu'on s'est fait mener en bateau, mais un joli bateau ! Et d'ailleurs c'est un peu un des plaisirs du roman policier, non?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai déjà rempli les items, mais j'ai lu quelques romans qui peuvent convenir pour le défi et donner des idées. De Maud Ventura, j'ai lu Mon mari qui peut convenir pour Trompeuses apparences, Guerre civile (dans le couple!), Ombre et Lumières, Séduction, Titre contenant un possessif...
La narratrice est follement (réellement follement) amoureuse de son mari. On la suit dans ses pensées pendant 1 semaine. 1 semaine éprouvante pour elle, car son état mental ne dépend que de sa relation avec son mari.
Même si j'ai deviné la fin, j'ai trouvé ce roman plutôt pas mal quand on aime le genre. C'est un peu thriller, on est immergé dans les pensées de la narratrice, donc un point de vue très restreint, et je pense qu'on peut toutes et tous s'y reconnaître (UN PEU).
Et puis un autre roman Pourvu que mes mains s'en souviennent de Quentin Ebrard. J'ai détesté.
Louise est enfermée dans une drôle de colonie, elle pense qu'on l'a kidnappée. Une seule échappatoire : la fuite!
Ce très court roman peut sûrement séduire, mais je me suis ennuyée ferme, j'ai détesté le thème, les personnages, bref... Néanmoins cela peut convenir pour Trompeuses apparences, Faire la paix, Ombre et Lumière, Ascension, A la recherche de, Un titre contenant un possessif.
Comme c'est court, il peut être utilisé pour compléter vite fait un item!
La narratrice est follement (réellement follement) amoureuse de son mari. On la suit dans ses pensées pendant 1 semaine. 1 semaine éprouvante pour elle, car son état mental ne dépend que de sa relation avec son mari.
Même si j'ai deviné la fin, j'ai trouvé ce roman plutôt pas mal quand on aime le genre. C'est un peu thriller, on est immergé dans les pensées de la narratrice, donc un point de vue très restreint, et je pense qu'on peut toutes et tous s'y reconnaître (UN PEU).
Et puis un autre roman Pourvu que mes mains s'en souviennent de Quentin Ebrard. J'ai détesté.
Louise est enfermée dans une drôle de colonie, elle pense qu'on l'a kidnappée. Une seule échappatoire : la fuite!
- Spoiler:
- J'ai deviné tout de suite le twist censé survenir vers la fin du livre.
Ce très court roman peut sûrement séduire, mais je me suis ennuyée ferme, j'ai détesté le thème, les personnages, bref... Néanmoins cela peut convenir pour Trompeuses apparences, Faire la paix, Ombre et Lumière, Ascension, A la recherche de, Un titre contenant un possessif.
Comme c'est court, il peut être utilisé pour compléter vite fait un item!
- Clecle78Bon génie
J'ai lu le roman de Betty Smith sous le titre Le lys de Brooklyn quand j'étais ado et je l'avais beaucoup aimé. Faudrait que je le relise, c'est si vieux, et c'était sans doute la version expurgée. Je me souviens aussi vaguement du film d'Elia Kazan.Écusette de Noireuil a écrit:Quelques comptes-rendus en retard:
32. Automne. Le premier volet de la trilogie de Wayward Pines. Pines en Anglais, Révélation en français. Blake Crouch s'est inspiré de Twin peaks (jamais vu pour ma part) mais pour en faire sa propre histoire. Son héros Ethan Burke, est un agent secret qui se retrouve prisonnier dans une ville étrange, et il y a juste le bon mélange pour en faire un thriller efficace mais pas insoutenable, même si certaines scènes sont violentes. La façon dont l'ambiance est décrite et vraiment très réussie, le rêve américain tellement parfait en surface mais qui cache on ne sait quoi, d'abord à de petits détails inquiétants... Ça m'a aussi évoqué Les femmes de Stepford de Ira Levin, lu il y a bien longtemps. Bref il ne vaut mieux pas commencer cette trilogie si on est très occupé car c'est tellement prenant que j'y ai passé pas mal de temps et je l'ai lu en une journée et demi ! Je suis bien évidemment passée au second tout de suite. La révélation faite à la fin est aussi tout à fait intéressante et amène à réfléchir, mais je ne veux pas en dire davantage. Comme mentionné par une précédente lectrice cette première partie se déroule en automne.
42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture). Deuxième tome de la série de Wayward Pines intitulé en français Rébellion. Toujours aussi haletant, l'univers évidemment est moins surprenant car nous l'avons découvert dans le premier tome mais les retournements de situation sont très bien amenés. La réflexion aussi sur ce qui donne sens à une vie, sur la façon dont le projet qui a abouti à cette situation et à cette ville étrange a été conduit (ce que l'on découvre peu à peu), est plutôt intéressante. Il y a pas mal de personnages secondaires,, qui gagnent en profondeur dans cet épisode. La fin est un vrai cliffhanger. Outre l’aspect thriller/ science-fiction, il y a une réflexion sur la question du libre arbitre, de ce qui fait la réalité des relations humaines aussi. La couverture présente la ville enfermée dans un cercle ce qui me permet de mettre ce deuxième tome dans Géométrie.
- Spoiler:
notamment Teresa la femme de Ethan
45. Quel temps ! Wayward Pines III, Blake Crouch , The last town.
J'ai dévoré ce dernier tome en 3 jours, et encore en me freinant. C'est vraiment mené tambour battant, avec beaucoup beaucoup de scènes d'action dont certaines vraiment gore (je ne m’y suis pas trop attardée !). La fin est assez satisfaisante encore que ce soit une fin ouverte, mais je trouve que certains aspects du dénouement sont menés un peu rapidement. On aurait aimé savoir davantage les impressions du personnage de Adam sur ce qu'il a vu « à l'extérieur » car son journal n'en donne que des aspect fragmentaires. La psychologie des personnages est aussi un peu moins creusée, au détriment des scènes d'action qui prennent beaucoup de place. Cela dit c'était vraiment une lecture haletante et une trilogie très réussie! Mais je pense quand même que l'auteur aurait pu prendre 25 à 50 pages de plus pour réellement développer les aspects que j'ai signalé plus tôt. Je n'irai peut-être d'autres heures du même auteur d'ailleurs. Je le mets dans « quel temps ! » car le froid et les hivers très longs jouent un rôle dans la décision finale .
Forcément si on ne veut pas trop en dire on est obligé de rester dans le vague, mais je recommande vraiment cette trilogie, et merci à la néo qui me l'a fait découvrir (je ne sais plus qui?)
28. Ombre et lumière. Le fantôme du vicaire, Éric Fouassier. Deuxième tome de la série du Bureau des Affaires occultes, j'avais lu le premier il y a 2 ans je crois en le découvrant par hasard en poche à l'état de libraire. J'ai lu celui-ci en audio, et j'ai franchement trouvé que ça traînait en longueur; en tout cas la lecture à voix haute ne convient pas vraiment à cette écriture qui est somme toute assez banale. Ça passerait sans doute mieux à l'écrit, on peut survoler un peu, mais là franchement avoir tous les clichés un par un c'est un petit peu lourdingue, la façon dont il décrit les personnages féminins m'agace aussi, très "male gaze". La psychologie des personnages fait aussi un peu psychanalyse de bazar par moment. Par contre l'ambiance historique parisienne qui n'est pas mal rendue, comme un petit goût de parodie de roman du 19e siècle par moment qui est assez réussie. L'intrigue est un petit peu téléphonée notamment en ce qui concerne le vicaire, l’ennemi d’enfance de l’inspecteur Verne. L’autre enquête, autour d’un faux occultiste qui utilise des procédés nouveaux pour l’époque afin de berner ses victimes, est plus intéressante et explique le placement de ce livre dans « ombre et lumière ». Certains personnages sont tout de même assez sympathiques et c'est une lecture légère, pas géniale mais bon passe-temps
22. Ascension (au propre ou au figuré).A tree grows in Brooklyn, Betty Smith. L’histoire d’une petite fille qui grandit dans un quartier pauvre (Brooklyn des années de l’entre deux guerres), entre une mère courage qui fait des ménages et un père charmant mais alcoolique. J'ai vraiment aimé retrouver Francie dont j'avais beaucoup lu les aventures lorsque j'étais petite, mais dans la version française et raccourcie voire édulcorée, qui s'appelle Une petite fille de Brooklyn . Il y a nombre d'épisodes qui ont été supprimés purement et simplement et d'autres raccourcis, donc c'était vraiment une redécouverte. C'est vraiment très intéressant d'avoir le point de vue d'une enfant pauvre sur un quartier pauvre, un regard aigu mais qui n'est jamais misérabiliste. Les descriptions de la famille et de ce qui s'y passe sont aussi pleines de sous-entendus qui m'avaient complètement échappé quand j'étais enfant, entre autres parce que certains passages n'étaient tout simplement pas présents ( notamment tout ce qui est allusion à la sexualité ) mais aussi parce que c'était assez difficile de saisir certains sous-entendus lorsqu’on est enfant.. Je n’avais par exemple pas bien compris à quel point Francie était victime du mépris de classe durant son enfance. « Ascension » car l’obsession de la famille, depuis la grand-mère, est celle de l’ascension sociale, avec au départ des moyens qui peuvent sembler dérisoires (lire à voix haute chaque jour une page de la bible et une page de Shakespeare aux enfants depuis leur naissance, jusqu’à ce qu’ils sachent lire eux-mêmes pour poursuivre cette habitude) En tout cas c'est vraiment un très chouette roman d'apprentissage et ce n'est pas étonnant qu'il ait conservé beaucoup de succès aux États-Unis; c'est en même temps l'histoire d'un quartier et de tout un mode de vie. Les descriptions sont très vivaces et très réussies.
12. Une région française au cœur d'un récit. Nymphéas noirs, de Michel Bussi. Lecture suggérée dans le défi, que je pensais placer dans l'item top 5 puisque un ou une néo l'avait mis dans cet item-là déjà, mais qui convient très bien pour « une région française » avec ses multiples descriptions de Giverny, Vernon et Rouen. Un polar lu en audio, en 3 jours car ce n'était pas très long et surtout parce que c'était assez passionnant. La construction de ces Nymphéas noirs est tout à fait habile et bien que j'aie commencé à me douter de certaines choses dans le dernier tiers, c'est suffisamment bien fait pour qu'on ne réalise le" truc" que tout à fait en fin de roman. Bon c'est un petit peu de la triche parfois de la part de l'auteur...mais quand même c'est bien mené, et l'enquête est vraiment prenante. J'aime bien que le dénouement soit satisfaisant et bien ficelé, on s'attache bien aux personnages aussi dans l'ensemble même s'il y en a certains qui sont un petit peu stéréotypés . Le fait qu'il soit beaucoup question de peinture et de Giverny est un plus; ayant visité la maison du peintre il y a quelques années, c'est rigolo parce que j'avais bien certaines descriptions dans l'œil. C'est le genre de roman qui se lit vite et dont on sort en se disant qu'on s'est fait mener en bateau, mais un joli bateau ! Et d'ailleurs c'est un peu un des plaisirs du roman policier, non?
- julilibulleNiveau 10
AsarteLilith a écrit:La fin est vraiment surprenante !
Pour ce titre j'hésite un peu: l'antithèse me paraît un peu lointaine, mais ce n'est que mon avis.
Pour la suite de mes lectures, j'ai trouvé ce matin un Nothomb, Nerfertari Dream évoqué ici et Comme ton père, de Guillaume Le Touze.
C'est moi qui ai lu Nerfertari Dream, j'ai hâte d'avoir ton avis.
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