- CasparProphète
@lulucastagnette vous talonne avec 48 items validés au compteur (je me prends pour un commentateur du Tour de France).
- AmaliahEmpereur
Bravo Adren!
Moi aussi je termine en cette fin de week-end avec un livre qui évoque l'Inde. j'ai lu Une Princesse se souvient, ce sont les mémoires de la maharani de Jaipur, Gayatri Devi. Le format du livre de 400 pages n'était pas très agréable : de grandes pages, une petite police. Pas inoubliable dans sa forme mais ça m'a permis d'en savoir un peu plus sur l'Inde et les Etats princiers à travers le destin de cette femme, 3e épouse du maharajah de Jaipur qui finit par s'émanciper des traditions et jouer un rôle dans la vie politique de son pays.
Le défi doit être un plaisir mais parfois c'est vraiment le plaisir de valider l'item plus que le plaisir de la lecture! Cf. la lecture que je viens de commenter.
Je suis aussi en train de finir Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, le Goncourt de cette année et en dépit d'un style agréable et prometteur, je m'ennuie à mourir dans cette histoire.
J'ai commencé dans le même temps Le Convoi de Beata Umyubeyi Mairesse, auteur rwandaise sauvée du génocide à l'âge de 15 ans par un convoi d'enfants le 28 juin 1994 et je vous le conseille (item guerre civile ou publié une année bissextile, 2024), même si je n'en suis qu'au premier tiers. D'elle, j'ai lu ses nouvelles et ses deux premiers romans mais ce récit-là est vraiment plus intéressant car il mêle le récit de l'expérience personnelle de victime, de rescapée, de témoin avec toute une réflexion sur les conditions de ce récit et le cheminement de l'auteur au fil des années.
Moi aussi je termine en cette fin de week-end avec un livre qui évoque l'Inde. j'ai lu Une Princesse se souvient, ce sont les mémoires de la maharani de Jaipur, Gayatri Devi. Le format du livre de 400 pages n'était pas très agréable : de grandes pages, une petite police. Pas inoubliable dans sa forme mais ça m'a permis d'en savoir un peu plus sur l'Inde et les Etats princiers à travers le destin de cette femme, 3e épouse du maharajah de Jaipur qui finit par s'émanciper des traditions et jouer un rôle dans la vie politique de son pays.
nicole 86 a écrit: J'espère que vous continuerez à venir participer avec vos lectures plaisir, bon là, j'avoue que je m'exprime mal parce que le défi DOIT être un plaisir.
En ce qui me concerne, calme plat, je ne compte plus les livres entamés et abandonnés.
Le défi doit être un plaisir mais parfois c'est vraiment le plaisir de valider l'item plus que le plaisir de la lecture! Cf. la lecture que je viens de commenter.
Je suis aussi en train de finir Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, le Goncourt de cette année et en dépit d'un style agréable et prometteur, je m'ennuie à mourir dans cette histoire.
J'ai commencé dans le même temps Le Convoi de Beata Umyubeyi Mairesse, auteur rwandaise sauvée du génocide à l'âge de 15 ans par un convoi d'enfants le 28 juin 1994 et je vous le conseille (item guerre civile ou publié une année bissextile, 2024), même si je n'en suis qu'au premier tiers. D'elle, j'ai lu ses nouvelles et ses deux premiers romans mais ce récit-là est vraiment plus intéressant car il mêle le récit de l'expérience personnelle de victime, de rescapée, de témoin avec toute une réflexion sur les conditions de ce récit et le cheminement de l'auteur au fil des années.
- JennyMédiateur
Je conseille aussi le convoi, même si je dois être au même point qu'Amaliah.
Et félicitations aussi !
Et félicitations aussi !
- cavatineNiveau 9
Bravo Adren et Amaliah !
Caspar, tu fais très bien le commentateur
Caspar, tu fais très bien le commentateur
- DanskaProphète
Caspar a écrit:@lulucastagnette vous talonne avec 48 items validés au compteur (je me prends pour un commentateur du Tour de France).
Ce n'est pas une course non plus Sinon il suffirait de ne lire que des BD, des livres jeunesses et des nouvelles pour être à peu près sûr de gagner (mais vu ce que rapporte une victoire, à savoir rien du tout, l'intérêt est minime ). Bravo Adren en tout cas !
Quelques livres courts lus récemment pour changer un peu des pavés :
- pour le défi 45. Quel temps !, Il est encore temps de Jean-Philippe Blondel (conseillé par @miss sophie, je crois ?). Lou, lycéenne très anxieuse à l'idée du changement climatique et surtout de constater l'inertie générale autour d'elle, découvre un beau jour Greta Thunberg et décide de prendre les choses en main, elle aussi, à son niveau. Un roman court que j'ai bien aimé : la galerie de personnages secondaires est très réaliste, le récit sonne juste, et l'ensemble illustre bien les difficultés à agir et à convaincre et le rôle du capital social. Je pense le conseiller à mes lycéens, c'est un thème que j'aborde chaque année à tous les niveaux au lycée.
- 41. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté sur la couverture) : Une femme en contre-jour, de Gaëlle Josse (le miroir sur la couverture dessine un grand cercle). Un auteur découvert grâce à ce défi lecture, que j'apprécie décidément beaucoup. On suit dans ce livre la biographie retracée d'une photographe de génie, Vivian Maier, dont l'oeuvre n'a été découverte qu'après sa mort. Une femme étonnante, ambiguë, difficile à cerner : au final le livre évoque plus la complexité de rédiger cette biographie et les zones d'ombre que la vie de Vivian Maier à proprement parler. Une écriture fluide, agréable, délicate, on tourne les pages sans s'en rendre compte.
25. Guerre civile : Des femmes qui dansent sous les bombes, de Céline Lapertot. Changement radical de ton : la guerre civile fait rage dans un pays d'Afrique, et à cause d'elle Séraphine, à pas encore vingt ans, a tout perdu : ses parents, son petit frère, son fiancé, son innocence. Mais pas sa vie, sauvée in extremis par les Lionnes impavides, un groupe de l'armée régulière dirigé par la remarquable Blandine, et qu'elle rejoindra pour se battre pour son pays. Un texte âpre, implacable, parfois difficile, qui rend hommage aux femmes combattantes mais aussi à toutes les femmes qui survivent comme elles le peuvent dans un pays qui n'a jamais connu que la guerre depuis bien avant leur naissance.
Et pour une tonalité plus légère j'ai relu récemment Sous la vague, d'Anne Percin, que je place en joker.
Le résumé :
- Spoiler:
- Mars 2011. Alors que le Japon s’enfonce dans le chaos nucléaire, l’héritier d’une prestigieuse propriété de cognac vit son propre tsunami. Dégringolade financière, fille enceinte d’un ouvrier syndicaliste, grève, etc. Il résiste à sa façon, molle et naïve, ne trouvant du réconfort qu’auprès de son chauffeur, un fumeur de joints, ainsi que d’un chevreuil, comme si, face à la sauvagerie globalisée, seule la chaleur d’un animal, ou les fragrances d’un vieil alcool, lui apportaient réconfort.
Démarrant comme une comédie sociale, le nouveau roman d’Anne Percin bascule progressivement dans une fable fantaisiste et décalée. Une nouvelle veine pour cette auteure appréciée en littérature générale comme en jeunesse.
Un inclassable, moitié fable, moitié comédie, très drôle par moments, très juste à d'autres, un peu déjanté dans tous les cas. A en juger par les commentaires sur Babelio on aime ou on déteste, moi j'ai bien aimé, mais il faut accepter de se laisser porter sans vouloir tout comprendre ou tout expliquer.
- CasparProphète
cavatine a écrit:Bravo Adren et Amaliah !
Caspar, tu fais très bien le commentateur
Oui et non puisque je n'avais pas vu venir Amaliah dans le peloton de tête: on tient notre tiercé gagnant (je passe du YouTube de France aux courses de chevaux ).
@Danska Je choisis parfois délibérément des livres courts pour le défi, je ne m'en suis jamais caché, mais c'est plus pour une compétition avec moi-même.
- Cléopatra2Guide spirituel
Bravo Amaliah! Je crois que tu finis toujours dans les premières le défi.
Je suis en train de finir Le cercle de la croix donc je suis au point mort, j'ai lu une romance très sympathique mais que je ne peux faire entrer dans rien qui me reste. Normalement ce soir ou demain je vais pouvoir reprendre d'autres lectures plus courtes!
Je suis en train de finir Le cercle de la croix donc je suis au point mort, j'ai lu une romance très sympathique mais que je ne peux faire entrer dans rien qui me reste. Normalement ce soir ou demain je vais pouvoir reprendre d'autres lectures plus courtes!
- lulucastagnetteEmpereur
Bravo Adren et Amaliah !
Je viens rendre compte de mes deux dernières lectures :
Pour le défi 28 (Ombre et lumière), j'ai lu Les roses fauves de Carole Martinez.
J'avais beaucoup aimé Le coeur cousu à sa sortie, et également Du domaine des murmures. J'avais moins accroché à La terre qui penche.
On retrouve le réalisme magique de l'autrice dans cette histoire qui s'inspire d'une coutume espagnole qu'une lectrice a fait découvrir à Carole Martinez lors d'une rencontre-signature en librairie : à l'approche de leur mort, les femmes espagnoles cousent un coeur en tissu dans lequel elle glisse des bouts de papier sur lesquels elles écrivent leurs secrets. Ce coeur est confié, à leur mort, à leur fille aînée qui n'a pas le droit de l'ouvrir. Les secrets ne peuvent être lus que si le coeur craque naturellement.
Sur cette très séduisante idée de départ, Carole Martinez raconte qu'elle est allée 3 mois en Bretagne pour écrire son prochain roman (une réécriture de Barbe-bleue) mais que la rencontre avec la postière du village a totalement changé son projet. Lola est la descendante d'une lignée de femmes passionnées et malheureuses. Boiteuse depuis l'enfance, elle vit recluse dans son beau jardin. Quand elle croise la romancière, elle lui parle de ses aïeules et de la coutume des coeurs cousus. Un coeur vient justement de craquer et elle demande à Carole Martinez de lui traduire les secrets (car elle ne parle pas elle-même espagnol).
De très beaux passages, et bien sûr la plume de Carole Martinez qui est très agréable à lire. En revanche, le coup de l'auteur qui raconte comment il fait son livre en même temps que l'histoire se déroule, c'est du vu revu et rerevu et j'ai trouvé ça pénible à force. Comme les nombreuses digressions autobiographiques (ohlala mon pauvre mari qui gère les enfants seuls pendant que j'écris mon livre, quel héros). On s'assoit évidemment sur la vraisemblance vu l'ambiance à la Garcia Marquez. J'ai beaucoup aimé le récit des vies de ses femmes.
Un avis mitigé donc.
Et, pour finir le défi, j'ai lu pour le défi 13 (à la recherche de...) L'inconnue du portrait de Camille de Peretti.
L'histoire imaginée d'un tableau de Klimt (La Jouvencelle), qui est un repeint, et qui a été volé puis restitué vingt ans plus tard.
Une sorte de saga familiale où tous les fils narratifs se rejoignent.
Pearl, la petite-fille, est à la recherche de son passé... Isidore, son père, à la recherche de son père, à la recherche de la fortune...
Je l'ai lu quasiment d'une traite, j'ai vraiment beaucoup aimé !
Je suis au pied du podium si j'ai bien compris ! Je suis contente de mon défi 2024 qui m'a fait découvrir beaucoup de nouveaux auteurs. Quelques déceptions mais à la marge. Je continuerai de suivre ce fil bien sûr !
Je viens rendre compte de mes deux dernières lectures :
Pour le défi 28 (Ombre et lumière), j'ai lu Les roses fauves de Carole Martinez.
J'avais beaucoup aimé Le coeur cousu à sa sortie, et également Du domaine des murmures. J'avais moins accroché à La terre qui penche.
On retrouve le réalisme magique de l'autrice dans cette histoire qui s'inspire d'une coutume espagnole qu'une lectrice a fait découvrir à Carole Martinez lors d'une rencontre-signature en librairie : à l'approche de leur mort, les femmes espagnoles cousent un coeur en tissu dans lequel elle glisse des bouts de papier sur lesquels elles écrivent leurs secrets. Ce coeur est confié, à leur mort, à leur fille aînée qui n'a pas le droit de l'ouvrir. Les secrets ne peuvent être lus que si le coeur craque naturellement.
Sur cette très séduisante idée de départ, Carole Martinez raconte qu'elle est allée 3 mois en Bretagne pour écrire son prochain roman (une réécriture de Barbe-bleue) mais que la rencontre avec la postière du village a totalement changé son projet. Lola est la descendante d'une lignée de femmes passionnées et malheureuses. Boiteuse depuis l'enfance, elle vit recluse dans son beau jardin. Quand elle croise la romancière, elle lui parle de ses aïeules et de la coutume des coeurs cousus. Un coeur vient justement de craquer et elle demande à Carole Martinez de lui traduire les secrets (car elle ne parle pas elle-même espagnol).
De très beaux passages, et bien sûr la plume de Carole Martinez qui est très agréable à lire. En revanche, le coup de l'auteur qui raconte comment il fait son livre en même temps que l'histoire se déroule, c'est du vu revu et rerevu et j'ai trouvé ça pénible à force. Comme les nombreuses digressions autobiographiques (ohlala mon pauvre mari qui gère les enfants seuls pendant que j'écris mon livre, quel héros). On s'assoit évidemment sur la vraisemblance vu l'ambiance à la Garcia Marquez. J'ai beaucoup aimé le récit des vies de ses femmes.
Un avis mitigé donc.
Et, pour finir le défi, j'ai lu pour le défi 13 (à la recherche de...) L'inconnue du portrait de Camille de Peretti.
L'histoire imaginée d'un tableau de Klimt (La Jouvencelle), qui est un repeint, et qui a été volé puis restitué vingt ans plus tard.
Une sorte de saga familiale où tous les fils narratifs se rejoignent.
Pearl, la petite-fille, est à la recherche de son passé... Isidore, son père, à la recherche de son père, à la recherche de la fortune...
Je l'ai lu quasiment d'une traite, j'ai vraiment beaucoup aimé !
Je suis au pied du podium si j'ai bien compris ! Je suis contente de mon défi 2024 qui m'a fait découvrir beaucoup de nouveaux auteurs. Quelques déceptions mais à la marge. Je continuerai de suivre ce fil bien sûr !
- nicole 86Expert spécialisé
lulucastagnette a écrit:Bravo Adren et Amaliah !
Je viens rendre compte de mes deux dernières lectures : [...]
Je suis au pied du podium si j'ai bien compris ! Je suis contente de mon défi 2024 qui m'a fait découvrir beaucoup de nouveaux auteurs. Quelques déceptions mais à la marge. Je continuerai de suivre ce fil bien sûr !
Bravo @lulucastagnette ! Déjà 4 néos ont terminé, j'espère que toutes (et Caspar aussi lorsqu'il aura bouclé le défi) vous continuerez à participer, je suis nostalgique de ne plus lire certaines d'entre vous et cela même si vos lectures sont aux antipodes de ce qui me passionne. Vous allez sûrement lire d'autres livres qui auraient pu rentrer dans le défi, revenez nous tenter (ou nous mettre en garde) !
- ErgoDevin
Bravo à celles qui ont fini !
Il faut que je m'y remette, mais c'est un peu compliqué en ce moment (je n'arrive même pas à me poser avec mon polar en cours depuis plusieurs semaines, alors que j'ai fini les deux précédents en un jour ou deux...).
Il faut que je m'y remette, mais c'est un peu compliqué en ce moment (je n'arrive même pas à me poser avec mon polar en cours depuis plusieurs semaines, alors que j'ai fini les deux précédents en un jour ou deux...).
- Spoiler:
- Je lis plein de dossiers mais ça ne rentre dans aucun item.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- julilibulleNiveau 10
Bravo à celles qui ont fini, impressionnant (en général, j'arrive aux 50 vers juillet mais sans défi habituellement, là, j'ai quelques livres en plus dans mon bilan mais qui ne rentrent dans aucune case du défi ... ).
Pour ma part, 3 livres de plus :
18 - Accusé à tort : Meurtres à Atlanta de James Baldwin . Au départ, je l'avais lu pensant valider l'item sur le livre qui parle d'enfants mais qui n'est pas pour les enfants. Néanmoins, même si le point de départ est plusieurs meurtres d'enfants noirs dans la ville d'Atlanta, James Baldwin n'en parle quasiment jamais (ce qui est dommage d'ailleurs car nous ne connaîtrons quasiment rien de ces victimes). Il s'attarde surtout sur le présumé coupable, noir, accusé de l'ensemble des meurtres (28 au total) dont il doute de la culpabilité pour l'ensemble. Et c'est le point de départ d'un essai qui montre que les noirs américains sont souvent accusés à tort et jugés coupables idéaux d'un tas de maux de la société américaine. L'essai est brillamment écrit mais j'ai parfois décroché de l'argumentation de Baldwin tant les questions soulevées étaient nombreuses (et nécessaires) mais peu développées finalement dans cet essai assez court.
35 - un livre dont un personnage est un(e) prostitué(e) : Les trésors de la Mer Rouge de Romain Gary . Il s'agit d'un livre très court (un folio 2 euros) qui dresse une série de portraits, essentiellement de militaires français vivant à Djibouti et au Yemen. Parmi ces portraits, celui d'une prostituée noire à qui il voulait parler mais dont l'histoire est écrite sur le corps, de façon assez pitoyable. Le portrait est rapidement brossé, comme les autres d'ailleurs. C'est un livre qui m'a laissé une impression de malaise, peinture d'une présence française encore colonialiste, même si on est après l'indépendance de l'Algérie, présence peuplée de mercenaires, de rares idéalistes et de chercheurs d'or. J'ai eu du mal à identifier si le regard porté par Romain Gary sur ses congénères est bienveillant ou critique. J'ai eu l'impression qu'il y avait les deux.
42 - Géométrie : Murambi, le livre des ossements de Boubacar Boris Diop . La couverture (verte d'ailleurs) est remplie de petits segments parallèles. Livre magnifique mais dur aussi sur le génocide au Rwanda. J'ai déjà lu quelques livres sur la question et j'ai trouvé celui-ci très juste alors qu'il est écrit par un sénégalais. On y suit des Tutsis et des Hutus en avril 1994 mais aussi 4 ans plus tard, on plonge à la fois dans la tête des victimes mais également dans celles des bourreaux. Peu d'horreurs nous sont épargnées, notamment lorsque l'un des personnages retourne sur les lieux où ont été conservés les cadavres, souvent mutilés, des victimes du génocide. L'auteur revient aussi sur un point important : le fait que la violence anti tutsi a été initiée par le colonisateur seulement depuis 1959, il ne s'agit pas d'une haine ancestrale comme on a longtemps voulu le faire croire. Il traite également de façon parfaitement maîtrisée le rôle plus que trouble de la France dans ce génocide, notamment à travers un militaire français qui aide les bourreaux à quitter le Rwanda au moment où le FPR remporte des victoires décisives.
Pour ma part, 3 livres de plus :
18 - Accusé à tort : Meurtres à Atlanta de James Baldwin . Au départ, je l'avais lu pensant valider l'item sur le livre qui parle d'enfants mais qui n'est pas pour les enfants. Néanmoins, même si le point de départ est plusieurs meurtres d'enfants noirs dans la ville d'Atlanta, James Baldwin n'en parle quasiment jamais (ce qui est dommage d'ailleurs car nous ne connaîtrons quasiment rien de ces victimes). Il s'attarde surtout sur le présumé coupable, noir, accusé de l'ensemble des meurtres (28 au total) dont il doute de la culpabilité pour l'ensemble. Et c'est le point de départ d'un essai qui montre que les noirs américains sont souvent accusés à tort et jugés coupables idéaux d'un tas de maux de la société américaine. L'essai est brillamment écrit mais j'ai parfois décroché de l'argumentation de Baldwin tant les questions soulevées étaient nombreuses (et nécessaires) mais peu développées finalement dans cet essai assez court.
35 - un livre dont un personnage est un(e) prostitué(e) : Les trésors de la Mer Rouge de Romain Gary . Il s'agit d'un livre très court (un folio 2 euros) qui dresse une série de portraits, essentiellement de militaires français vivant à Djibouti et au Yemen. Parmi ces portraits, celui d'une prostituée noire à qui il voulait parler mais dont l'histoire est écrite sur le corps, de façon assez pitoyable. Le portrait est rapidement brossé, comme les autres d'ailleurs. C'est un livre qui m'a laissé une impression de malaise, peinture d'une présence française encore colonialiste, même si on est après l'indépendance de l'Algérie, présence peuplée de mercenaires, de rares idéalistes et de chercheurs d'or. J'ai eu du mal à identifier si le regard porté par Romain Gary sur ses congénères est bienveillant ou critique. J'ai eu l'impression qu'il y avait les deux.
42 - Géométrie : Murambi, le livre des ossements de Boubacar Boris Diop . La couverture (verte d'ailleurs) est remplie de petits segments parallèles. Livre magnifique mais dur aussi sur le génocide au Rwanda. J'ai déjà lu quelques livres sur la question et j'ai trouvé celui-ci très juste alors qu'il est écrit par un sénégalais. On y suit des Tutsis et des Hutus en avril 1994 mais aussi 4 ans plus tard, on plonge à la fois dans la tête des victimes mais également dans celles des bourreaux. Peu d'horreurs nous sont épargnées, notamment lorsque l'un des personnages retourne sur les lieux où ont été conservés les cadavres, souvent mutilés, des victimes du génocide. L'auteur revient aussi sur un point important : le fait que la violence anti tutsi a été initiée par le colonisateur seulement depuis 1959, il ne s'agit pas d'une haine ancestrale comme on a longtemps voulu le faire croire. Il traite également de façon parfaitement maîtrisée le rôle plus que trouble de la France dans ce génocide, notamment à travers un militaire français qui aide les bourreaux à quitter le Rwanda au moment où le FPR remporte des victoires décisives.
- CasparProphète
J'ai dû finir aux alentours du mois d'octobre l'an dernier. J'aurai peut-être fini un peu plus tôt cette année...on verra.
- cavatineNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:Je suis en train de finir Le cercle de la croix donc je suis au point mort, j'ai lu une romance très sympathique mais que je ne peux faire entrer dans rien qui me reste. Normalement ce soir ou demain je vais pouvoir reprendre d'autres lectures plus courtes!
On peut tout de même avoir le titre de la romance très sympathique ?
Bravo aussi, lulucastagnette !
Et aux autres lectrices et lecteurs pour la poursuite du défi ! C'est toujours un plaisir de lire les différents comptes rendus et de faire de nouvelles découvertes.
- EloahExpert spécialisé
nicole 86 a écrit:lulucastagnette a écrit:Bravo Adren et Amaliah !
Je viens rendre compte de mes deux dernières lectures : [...]
Je suis au pied du podium si j'ai bien compris ! Je suis contente de mon défi 2024 qui m'a fait découvrir beaucoup de nouveaux auteurs. Quelques déceptions mais à la marge. Je continuerai de suivre ce fil bien sûr !
Bravo @lulucastagnette ! Déjà 4 néos ont terminé, j'espère que toutes (et Caspar aussi lorsqu'il aura bouclé le défi) vous continuerez à participer, je suis nostalgique de ne plus lire certaines d'entre vous et cela même si vos lectures sont aux antipodes de ce qui me passionne. Vous allez sûrement lire d'autres livres qui auraient pu rentrer dans le défi, revenez nous tenter (ou nous mettre en garde) !
Tout pareil, j'espère continuer à vous lire ici. Bravo en tout cas, Lulu et Amaliah !
Pour moi le défi est un plus donc je ne lis pas en fonction des items et je ne me presse pas. Là j'entre dans la phase des défis qui m'inspirent moins que les autres car je n'ai rien chez moi qui correspond et que je n'ai pas forcément envie d'acheter. je suis allée faire un tour à la médiathèque samedi avec une petite liste inspirée par vos lectures et je n'ai rien trouvé ... Il faut que j'élargisse ma liste !
- Cléopatra2Guide spirituel
cavatine a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je suis en train de finir Le cercle de la croix donc je suis au point mort, j'ai lu une romance très sympathique mais que je ne peux faire entrer dans rien qui me reste. Normalement ce soir ou demain je vais pouvoir reprendre d'autres lectures plus courtes!
On peut tout de même avoir le titre de la romance très sympathique ?
Bravo aussi, lulucastagnette !
Et aux autres lectrices et lecteurs pour la poursuite du défi ! C'est toujours un plaisir de lire les différents comptes rendus et de faire de nouvelles découvertes.
Il s'agit de L'effet boule de neige de Clara Héraut. Le début est un peu poussif et quand on arrive au vrai moment "romance" c'est sympa comme tout et plus si mal écrit. Ca reste du téléfilm de Noël de M6, hein. C'est un roman young adult.
Iris est amoureuse depuis toujours de son meilleur ami, et elle va l'accueillir à l'aéroport après qu'il a passé 4 mois aux Etats-Unis. Ils avaient partagé un baiser avant le départ, mais n'en on plus reparlé. Or, quand il descend de l'avion, il est accompagné... Iris, poussée par sa meilleure amie, va alors jouer le fake dating et prétendre être en couple avec le frère de son ami. La fin est bien entendu courue d'avance, les deux "faux" amoureux sont mignons comme tout. Il y a une scène un peu sensuelle pas mal rendue et assez réaliste (mais pas de sexe, dommage) qui fait un peu battre le coeur tout de même. En revanche les intrigues secondaires n'ont aucun intérêt et aucun personnage n'est caractérisé à part les deux protagonistes. J'ai lu ça en une journée vite fait bien fait car je n'avais pas les conditions de calme pour finir Le cercle de la croix. Cette romance peut fonctionner pour Séduction, bien sûr, Géométrie (??? est-ce que le mot boule est géométrique?), rêve d'enfant (ce qu'ils souhaitaient devenir étant enfants) vaguement, trompeuses apparences...
Il faut aimer le genre chicklit, hein.
Edit: d'après Wikipedia, l'effet boule de neige est assimilable à une suite géométrique, donc ça marche pour cet item! Alors je vais le prendre et déplacer Le cercle de la croix dans accusé à tort quand je l'aurai fini. Et je mettrai La chambre des secrets dans objets inanimés! Voilà!
- Cléopatra2Guide spirituel
Moi c'est pareil. J'ai des livres pour 6 ou 7 défis encore, mais d'autres ne me "parlent" pas de prime abord. Je me pencherai sur eux pendant les grandes vacances probablement.Eloah a écrit:nicole 86 a écrit:lulucastagnette a écrit:Bravo Adren et Amaliah !
Je viens rendre compte de mes deux dernières lectures : [...]
Je suis au pied du podium si j'ai bien compris ! Je suis contente de mon défi 2024 qui m'a fait découvrir beaucoup de nouveaux auteurs. Quelques déceptions mais à la marge. Je continuerai de suivre ce fil bien sûr !
Bravo @lulucastagnette ! Déjà 4 néos ont terminé, j'espère que toutes (et Caspar aussi lorsqu'il aura bouclé le défi) vous continuerez à participer, je suis nostalgique de ne plus lire certaines d'entre vous et cela même si vos lectures sont aux antipodes de ce qui me passionne. Vous allez sûrement lire d'autres livres qui auraient pu rentrer dans le défi, revenez nous tenter (ou nous mettre en garde) !
Tout pareil, j'espère continuer à vous lire ici. Bravo en tout cas, Lulu et Amaliah !
Pour moi le défi est un plus donc je ne lis pas en fonction des items et je ne me presse pas. Là j'entre dans la phase des défis qui m'inspirent moins que les autres car je n'ai rien chez moi qui correspond et que je n'ai pas forcément envie d'acheter. je suis allée faire un tour à la médiathèque samedi avec une petite liste inspirée par vos lectures et je n'ai rien trouvé ... Il faut que j'élargisse ma liste !
- cavatineNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:Il s'agit de L'effet boule de neige de Clara Héraut. Le début est un peu poussif et quand on arrive au vrai moment "romance" c'est sympa comme tout et plus si mal écrit. Ca reste du téléfilm de Noël de M6, hein. C'est un roman young adult.
Iris est amoureuse depuis toujours de son meilleur ami, et elle va l'accueillir à l'aéroport après qu'il a passé 4 mois aux Etats-Unis. Ils avaient partagé un baiser avant le départ, mais n'en on plus reparlé. Or, quand il descend de l'avion, il est accompagné... Iris, poussée par sa meilleure amie, va alors jouer le fake dating et prétendre être en couple avec le frère de son ami. La fin est bien entendu courue d'avance, les deux "faux" amoureux sont mignons comme tout. Il y a une scène un peu sensuelle pas mal rendue et assez réaliste (mais pas de sexe, dommage) qui fait un peu battre le coeur tout de même. En revanche les intrigues secondaires n'ont aucun intérêt et aucun personnage n'est caractérisé à part les deux protagonistes. J'ai lu ça en une journée vite fait bien fait car je n'avais pas les conditions de calme pour finir Le cercle de la croix. Cette romance peut fonctionner pour Séduction, bien sûr, Géométrie (??? est-ce que le mot boule est géométrique?), rêve d'enfant (ce qu'ils souhaitaient devenir étant enfants) vaguement, trompeuses apparences...
Il faut aimer le genre chicklit, hein.
Edit: d'après Wikipedia, l'effet boule de neige est assimilable à une suite géométrique, donc ça marche pour cet item! Alors je vais le prendre et déplacer Le cercle de la croix dans accusé à tort quand je l'aurai fini. Et je mettrai La chambre des secrets dans objets inanimés! Voilà!
Merci de ta réponse ! Peut-être que ça serait un peu trop léger (dans les deux sens du terme) pour mes goûts, en effet... En revanche, si tu n'as pas encore testé, je conseille vivement les romans de Roxane Dambre (qui ont une part de chicklit plus ou moins importante, mais dans une ambiance d'urban fantasy, pour ceux que j'ai lus - avec des scènes de sexe, qui, pour ma part, m'ont toujours semblé dispensables car trop "cliché", mais bon, c'est le seul bémol que j'apporterais -).
En parlant de scène de sexe... j'ai achevé hier ma lecture de :
La marque (tome 1 de Kushiel), de Jacqueline Carey
- Spoiler:
- Danska a écrit:cavatine a écrit:Je suis en ce moment dans le premier tome de Kushiel, de Jacqueline Carey, découvert grâce à Danska (je ne sais plus si c'était dans le sujet dédié au défi ou dans le sujet consacré aux lectures de fantasy, mais, bref !). J'en suis pour le moment au tiers (ça fait tout de même 962 pages en format epub), c'est agréable à lire, très fluide, je ne m'ennuie pas mais il me manque un petit quelque chose pour l'instant pour être totalement conquise (mais, encore une fois, je n'en suis qu'au tiers du roman !).
Peut-être les deux, j'ai dû en parler plusieurs fois sur Néo
Même avis que toi, cela étant : agréable à lire, fluide, mais un poil trop long et trop descriptif pour être vraiment emporté par la lecture. On remarque moins cet aspect dans la trilogie suivante, Imriel (qui reprend plus ou moins les mêmes personnages) ; c'est moins clinique, plus subjectif, plus entraînant. Mais bon, quoi qu'il en soit ça se lit bien, et les deux trilogies sont suffisamment originales pour valoir la peine d'être lues au moins une fois.
- Résumé (éditeur):
Phèdre nó Delaunay est la courtisane la plus convoitée de Terre d’Ange. La tache vermillon qui brille dans son oeil gauche est le signe d’un don très rare, perfectionné dès son enfance sous la tutelle du noble Anafiel Delaunay : celui d’éprouver du plaisir dans la souffrance. Grâce à lui, elle recueille pour la couronne les confidences des membres des grandes maisons du Parlement, des descendants d’Elua, et de bien d’autres puissants du royaume. Lorsqu’elle découvre qu’un complot menace sa patrie, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action.
Avec La marque – prix Locus du meilleur premier roman 2002 – s’ouvre une trilogie de fantasy historique au souffle romanesque puissant, portée par des personnages attachants et une écriture ciselée.
Avis :
Une fresque convaincante, l'écriture est très fluide et le rythme tout de même bien cadencé (ce qui n'est pas rien, au vu de la longueur du roman !). J'ai été véritablement emportée passé le premier tiers (les chapitres dans l'univers skaldique étaient vraiment prenants), et, petit à petit, je me suis attachée à Phèdre. Quelques petites facilités, certes, au niveau des ficelles scénaristiques et de certains traits des personnages, mais cela est rattrapé, à mon sens, par les deux points forts de ce roman, à savoir l'originalité de l'univers construit, et l'aspect politique.
Je le place évidemment dans l'item 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e).
Bref, pas un coup de cœur, mais une bonne lecture tout de même, je lirai avec plaisir la suite ! (c'est mon défi personnel à l'intérieur du défi lecture : choisir plein de gros pavés )
- Cléopatra2Guide spirituel
En parlant de gros pavés, j'ai (enfin!!!!) fini Le cercle de la croix. Je l'avais lu il y a genre 20 ans, et ne mettant plus la main sur mon exemplaire, je l'ai racheté! Il s'agit le récit, par quatre personnes différentes, d'événements ayant eu lieu à Oxford en 1663, sur fond de tensions religieuses en Angleterre et en Europe. Ce roman est un délice, bien que les subtilités de la vie politique du XVIIe siècle anglais soient justement bien subtiles (et pourtant je m'y connais déjà pas mal!). Entre érudition et roman policier, roman scientifique aussi (ah les expérimentations sur les cadavres, toujours un succès!). Cela fait plus de 900 pages tout de même, donc à réserver aux bons lecteurs que l'époque de Charles II ne rebute pas!
J'ai beaucoup aimé, donc, même si je me rappelais d'un des plot twists de la fin.
Et en parlant de relecture, j'ai lu (au départ pas pour le défi et puis finalement le titre collait) pour le défi titre qui comporte une antithèse Ces liens qui nous séparent d'Anne Brashares.
C'est l'autrice de la saga Quatre filles et un jean. Il s'avère que j'ai probablement lu déjà ce roman, car tout m'y semblait familier. J'en ai lu un autre de l'autrice, dont je peine à me rappeler quoi que ce soit, donc si ça se trouve je confonds. Enfin bon tant pis. L'histoire n'est pas banale : Ray et Sasha partagent 3 demi-soeurs et une maison de vacances mais ne se sont jamais rencontrés. La mère de Ray et le père de Sasha ont un jour été mariés mais désormais se détestent et prétendent que l'autre n'existe pas.
Cet été-là, Ray et Sasha se croisent par hasard brièvement et n'arrêtent plus de penser l'un à l'autre. Ils partagent également un job d'été (chacun sa semaine). Une de leur demi-soeurs se fiance, c'est l'occasion pour les autres de lui organiser une fête de fiançailles dans la fameuse maison partagée, mais cette fois avec l'ensemble de la fratrie. Sasha et Ray, qui ont commencé à discuter par texto ensemble, vont enfin pouvoir se voir en vrai de façon plus longue.
Voilà l'intrigue principale. C'est sympa si on aime l'ambiance Long Island et l'autrice, car elle utilise les mêmes recettes. Des personnes très différentes mais partageant quelque chose d'improbable, des parents insupportables, des secrets de famille et des événements dramatiques...
Ca se laisse lire, Sasha et Ray sont mignons, mais rien n'est crédible là-dedans. Donc bien mais pas top, si on aime le genre.
Peut aussi convenir pour Séduction, Ecoute, Rêve d'enfant, faire la paix, A la recherche de, déplacement
- Spoiler:
- Bien sûr, l'intérêt du roman vient du fait qu'on découvre dès le 2e narrateur que le premier n'a pas dit toute la vérité...
J'ai beaucoup aimé, donc, même si je me rappelais d'un des plot twists de la fin.
Et en parlant de relecture, j'ai lu (au départ pas pour le défi et puis finalement le titre collait) pour le défi titre qui comporte une antithèse Ces liens qui nous séparent d'Anne Brashares.
C'est l'autrice de la saga Quatre filles et un jean. Il s'avère que j'ai probablement lu déjà ce roman, car tout m'y semblait familier. J'en ai lu un autre de l'autrice, dont je peine à me rappeler quoi que ce soit, donc si ça se trouve je confonds. Enfin bon tant pis. L'histoire n'est pas banale : Ray et Sasha partagent 3 demi-soeurs et une maison de vacances mais ne se sont jamais rencontrés. La mère de Ray et le père de Sasha ont un jour été mariés mais désormais se détestent et prétendent que l'autre n'existe pas.
Cet été-là, Ray et Sasha se croisent par hasard brièvement et n'arrêtent plus de penser l'un à l'autre. Ils partagent également un job d'été (chacun sa semaine). Une de leur demi-soeurs se fiance, c'est l'occasion pour les autres de lui organiser une fête de fiançailles dans la fameuse maison partagée, mais cette fois avec l'ensemble de la fratrie. Sasha et Ray, qui ont commencé à discuter par texto ensemble, vont enfin pouvoir se voir en vrai de façon plus longue.
Voilà l'intrigue principale. C'est sympa si on aime l'ambiance Long Island et l'autrice, car elle utilise les mêmes recettes. Des personnes très différentes mais partageant quelque chose d'improbable, des parents insupportables, des secrets de famille et des événements dramatiques...
Ca se laisse lire, Sasha et Ray sont mignons, mais rien n'est crédible là-dedans. Donc bien mais pas top, si on aime le genre.
Peut aussi convenir pour Séduction, Ecoute, Rêve d'enfant, faire la paix, A la recherche de, déplacement
- EloahExpert spécialisé
Oui, Cléopatra2, nous avons encore du temps pour choisir nos dernières lectures !
Voici mes 2 dernières lectures entrant dans le défi :
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai lu Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Christie qui est un roman policier classique mais bien agréable à lire. J'ai bien apprécié l'ambiance d'expédition archéologique avec ces différents métiers et ces relations forcément en dents de scie entre des personnages contraints de vivre ensemble. J'ai également trouvé intéressante la mise en abîme : on voit la narratrice écrire, s'interroger sur la qualité de son expression, sur son objectivité, on la voit également lire des romans policiers, en particulier pile au moment où un meurtre est commis. On sent qu'Agatha Christie s'est amusée.
Pour le défi 49 "objets inanimés, avez-vous donc une âme ?", j'ai lu Dans la vie des pantins de TJ Klune. J'ai mis du temps à m'intéresser à l'intrigue (environ 200 p quand même) mais finalement j'ai bien aimé cette lecture car elle m'a fait rire mais m'a aussi émue (et être émue par ... un aspirateur, c'est inédit !! ). 0n suit une famille particulière : Victor, un jeune adulte, Gio son père qui est un robot inventeur, Ratched un robot infirmière sociopathe et Rambo un petit aspirateur hyper sensible. Ils vivent tranquillement dans une forêt mais Victor désobéit à son père en aimant aller à la décharge voisine y récupérer tout un tas de ferrailles et d'appareils hors d'usage qu'il répare. Un jour il trouve à la décharge un androïde en très mauvais état mais qui parle encore ... Il le récupère, le répare en cachette, et leur vie bascule. Le roman est présenté comme une réécriture de Pinocchio, c'est vrai mais j'y ai aussi vu un hommage à Frankenstein (un personnage prénommé Victor qui en cachette donne vie à une créature !). J'y ai surtout vu un conte philosophique car le roman pose beaucoup de questions : à quoi sert de vivre ? le progrès est-il dangereux ? L'amour est-il indispensable ? c'est quoi le bonheur ? peut-on choisir qui on est ? qu'est-ce qui fait une famille ?
Voici mes 2 dernières lectures entrant dans le défi :
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai lu Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Christie qui est un roman policier classique mais bien agréable à lire. J'ai bien apprécié l'ambiance d'expédition archéologique avec ces différents métiers et ces relations forcément en dents de scie entre des personnages contraints de vivre ensemble. J'ai également trouvé intéressante la mise en abîme : on voit la narratrice écrire, s'interroger sur la qualité de son expression, sur son objectivité, on la voit également lire des romans policiers, en particulier pile au moment où un meurtre est commis. On sent qu'Agatha Christie s'est amusée.
Pour le défi 49 "objets inanimés, avez-vous donc une âme ?", j'ai lu Dans la vie des pantins de TJ Klune. J'ai mis du temps à m'intéresser à l'intrigue (environ 200 p quand même) mais finalement j'ai bien aimé cette lecture car elle m'a fait rire mais m'a aussi émue (et être émue par ... un aspirateur, c'est inédit !! ). 0n suit une famille particulière : Victor, un jeune adulte, Gio son père qui est un robot inventeur, Ratched un robot infirmière sociopathe et Rambo un petit aspirateur hyper sensible. Ils vivent tranquillement dans une forêt mais Victor désobéit à son père en aimant aller à la décharge voisine y récupérer tout un tas de ferrailles et d'appareils hors d'usage qu'il répare. Un jour il trouve à la décharge un androïde en très mauvais état mais qui parle encore ... Il le récupère, le répare en cachette, et leur vie bascule. Le roman est présenté comme une réécriture de Pinocchio, c'est vrai mais j'y ai aussi vu un hommage à Frankenstein (un personnage prénommé Victor qui en cachette donne vie à une créature !). J'y ai surtout vu un conte philosophique car le roman pose beaucoup de questions : à quoi sert de vivre ? le progrès est-il dangereux ? L'amour est-il indispensable ? c'est quoi le bonheur ? peut-on choisir qui on est ? qu'est-ce qui fait une famille ?
- RyuzakiNiveau 9
Bravo aux vainqueurs du défi !
Pour ma part, j'avance tranquillement avec mon 16e livre, le défi 18, Accusé à tort : Le journal d'un fou suivi de La véritable histoire de Ah Q de Lu Xun, deux nouvelles regroupées dans un même livre. Dans la première, un homme croit que le monde est peuplé de cannibales et accuse son entourage de vouloir le manger. La seconde raconte l'histoire d'un marginal dans un village chinois, qui ne sait pas s'adapter aux usages et qui finit accusé d'un vol qu'il n'a pas commis. J'ai préféré la première histoire, qui offre une allégorie assez intelligente des relations humaines.
Pour ma part, j'avance tranquillement avec mon 16e livre, le défi 18, Accusé à tort : Le journal d'un fou suivi de La véritable histoire de Ah Q de Lu Xun, deux nouvelles regroupées dans un même livre. Dans la première, un homme croit que le monde est peuplé de cannibales et accuse son entourage de vouloir le manger. La seconde raconte l'histoire d'un marginal dans un village chinois, qui ne sait pas s'adapter aux usages et qui finit accusé d'un vol qu'il n'a pas commis. J'ai préféré la première histoire, qui offre une allégorie assez intelligente des relations humaines.
- lagoulueNiveau 8
Eh oui, moi aussi j'ai lu ce pavé cette année, c'est pourquoi j'avance lentement dans le défi ! Mais sans regret aucun.Cléopatra2 a écrit:En parlant de gros pavés, j'ai (enfin!!!!) fini Le cercle de la croix. Je l'avais lu il y a genre 20 ans, et ne mettant plus la main sur mon exemplaire, je l'ai racheté! Il s'agit le récit, par quatre personnes différentes, d'événements ayant eu lieu à Oxford en 1663, sur fond de tensions religieuses en Angleterre et en Europe. Ce roman est un délice, bien que les subtilités de la vie politique du XVIIe siècle anglais soient justement bien subtiles (et pourtant je m'y connais déjà pas mal!). Entre érudition et roman policier, roman scientifique aussi (ah les expérimentations sur les cadavres, toujours un succès!). Cela fait plus de 900 pages tout de même, donc à réserver aux bons lecteurs que l'époque de Charles II ne rebute pas!Je le classe dans Accusé à tort (et j'ai mis La chambre des secrets dans objets inanimés, où il colle parfaitement. Il peut convenir pour géométrie (mon édition a une pyramide sur la couverture en plus), trompeuses apparences bien sûr, séduction, le nom de l'auteur qui est un nom commun, déplacement, hors des sentiers battus, rois reines etc, ascension, so british, guerre civile, le diable, faire la paix.
- Spoiler:
Bien sûr, l'intérêt du roman vient du fait qu'on découvre dès le 2e narrateur que le premier n'a pas dit toute la vérité...
J'ai beaucoup aimé, donc, même si je me rappelais d'un des plot twists de la fin.
J'ai aimé moi aussi ce roman, et n'exclus pas de le relire un jour (ou je pense le reprendre un peu en diagonal cet été pour noter des choses). Je l'ai mis pour ma part pour le moment dans "rois, reines" mais c'est vrai qu'il est interchangeable avec d'autres items (et notamment je rappelle que je l'avais trouvé dans le top 5 de Reine Margot).
- AmaliahEmpereur
J'ai terminé Le Convoi de Beata Umyubeyi Mairesse, auteur rwandaise sauvée du génocide à l'âge de 15 ans par un convoi d'enfants le 28 juin 1994 que je vous conseille (item guerre civile ou publié une année bissextile, 2024). J'écrivais plus haut que j'avais lu ses nouvelles et ses deux premiers romans mais ce récit-là est vraiment plus intéressant car il mêle le récit de l'expérience personnelle de victime, de rescapée, de témoin avec toute une réflexion sur les conditions de ce récit et le cheminement de l'auteur au fil des années.
Je rajouterais que la réflexion menée à la fin du récit est intéressante : l'auteur évoque le traitement médiatique, souvent contestable, du génocide par l'Europe et les Etats-Unis et montre comment les Rwandais ont été et sont toujours dépossédés de leur propre histoire.
Jenny, tu l'as fini toi aussi?
Je rajouterais que la réflexion menée à la fin du récit est intéressante : l'auteur évoque le traitement médiatique, souvent contestable, du génocide par l'Europe et les Etats-Unis et montre comment les Rwandais ont été et sont toujours dépossédés de leur propre histoire.
Jenny, tu l'as fini toi aussi?
- LaugarithmeFidèle du forum
Défi 9 : livre parlant de Livres ........ j'ai lu Le mystère Henri Pick de David Foenkinos
j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres. En connaissant le pitch, puisque il a été adapté au cinéma avec Fabrice Luchini; je me suis dit qu'il convenait tout à fait au défi.
Une bibliothécaire recueille des livres refusés par des éditeurs et confiés par leur malheureux auteur soulagé que leur "bébé" ne finisse pas au fond d'un placard. Un jour, une jeune éditrice y découvre une merveille qui sera un succès, c'est sûr ! L'auteur est un certain Henri Pick qui "malencontreusement" est décédé et de surcroît incapable, d'après sa veuve, d'écrire autre chose que des recettes de pizza. Quel mystère se cache derrière Henri Pick ?
Le livre aura effectivement du succès, mais pourquoi ? Parce qu'il est vraiment bon ou parce que l'histoire de sa découverte en fait une curiosité ?
Autrement dit qu'est-ce qui compte le plus le fond ou la forme ?
C'est une des questions soulevées par Foenkinos. Il il y répond de manière partielle, souvent avec humour et en égratignant un peu trop superficiellement le milieu de l'édition.
On rencontre plusieurs personnages secondaires qui deviennent au fil du livre des personnages principaux au destin attachant.
L'écriture est souvent délicate, faussement simple avec des mots d'esprit que je n'ai pas trouvé vains, contrairement à certaines critiques entendues ou lues.
On devine vite qu'il y a anguille sous roche mais qu'importe. Ce fut une lecture très agréable même si j'aurais aimé que l'auteur soit plus " piquant".
Évidemment sans comparaison avec la lecture suivante....
Défi 27 : Livre qui contient un nom de fruit ..... les raisins de la colère de John steinbek.
J'ai dévoré ce bouquin dans sa nouvelle traduction, peut-être un peu trop moderne avec quelques expressions qui m'ont surprises (par exemple : " il n'a pas la lumière à tous les étages ") mais c'est un détail.
Ce livre est d'une modernité extraordinaire, hélas peut-on dire, puisque la misère qui est décrite et la tragédie vécue par "les migrants" sont les mêmes hier comme aujourd'hui. Les problèmes environnementaux y sont déjà présents. Le récit alterne entre des chapitres qui décrivent le contexte dans lequel se déroule le roman ( contexte économique ou environnemental) et des chapitres qui nous permettent de suivre la vie de la famille Jaod contrainte de s'exiler vers la Californie. Ils espèrent y trouver la terre promise. Il n'en sera rien. On suit aussi l'évolution de Tom et sa prise de conscience politique de plus en plus importante.
C'est un chef d'oeuvre qui vous laisse pantelant.
A lire ou à relire et à garder sans réserve.
Ce sera, j'en suis sure dans mon top 5.
Il est difficile de commencer un autre livre ....
j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres. En connaissant le pitch, puisque il a été adapté au cinéma avec Fabrice Luchini; je me suis dit qu'il convenait tout à fait au défi.
Une bibliothécaire recueille des livres refusés par des éditeurs et confiés par leur malheureux auteur soulagé que leur "bébé" ne finisse pas au fond d'un placard. Un jour, une jeune éditrice y découvre une merveille qui sera un succès, c'est sûr ! L'auteur est un certain Henri Pick qui "malencontreusement" est décédé et de surcroît incapable, d'après sa veuve, d'écrire autre chose que des recettes de pizza. Quel mystère se cache derrière Henri Pick ?
Le livre aura effectivement du succès, mais pourquoi ? Parce qu'il est vraiment bon ou parce que l'histoire de sa découverte en fait une curiosité ?
Autrement dit qu'est-ce qui compte le plus le fond ou la forme ?
C'est une des questions soulevées par Foenkinos. Il il y répond de manière partielle, souvent avec humour et en égratignant un peu trop superficiellement le milieu de l'édition.
On rencontre plusieurs personnages secondaires qui deviennent au fil du livre des personnages principaux au destin attachant.
L'écriture est souvent délicate, faussement simple avec des mots d'esprit que je n'ai pas trouvé vains, contrairement à certaines critiques entendues ou lues.
On devine vite qu'il y a anguille sous roche mais qu'importe. Ce fut une lecture très agréable même si j'aurais aimé que l'auteur soit plus " piquant".
Évidemment sans comparaison avec la lecture suivante....
Défi 27 : Livre qui contient un nom de fruit ..... les raisins de la colère de John steinbek.
J'ai dévoré ce bouquin dans sa nouvelle traduction, peut-être un peu trop moderne avec quelques expressions qui m'ont surprises (par exemple : " il n'a pas la lumière à tous les étages ") mais c'est un détail.
Ce livre est d'une modernité extraordinaire, hélas peut-on dire, puisque la misère qui est décrite et la tragédie vécue par "les migrants" sont les mêmes hier comme aujourd'hui. Les problèmes environnementaux y sont déjà présents. Le récit alterne entre des chapitres qui décrivent le contexte dans lequel se déroule le roman ( contexte économique ou environnemental) et des chapitres qui nous permettent de suivre la vie de la famille Jaod contrainte de s'exiler vers la Californie. Ils espèrent y trouver la terre promise. Il n'en sera rien. On suit aussi l'évolution de Tom et sa prise de conscience politique de plus en plus importante.
C'est un chef d'oeuvre qui vous laisse pantelant.
A lire ou à relire et à garder sans réserve.
Ce sera, j'en suis sure dans mon top 5.
Il est difficile de commencer un autre livre ....
- lagoulueNiveau 8
Souvent après un livre fort il me faut une petite lecture de transition (un truc léger, rapide ... pas fort ).
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