Voir le sujet précédentAller en basVoir le sujet suivant
Desquestions
Niveau 6

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Desquestions Mer 14 Fév 2024, 10:11
lene75 a écrit:Il n'y a pas d’ENT en primaire, donc toutes les infos passent par le groupe : absence d'enseignant, organisation des fêtes, questions concernant la cantine, toutes les questions organisationnelles, en fait. Et ça sert aussi beaucoup pour récupérer les devoirs en cas d'absence ou d'oubli de cahier, et souvent pour les décrypter. Suivant les école ça peut aussi être le seul moyen de récupérer le compte-rendu de conseil d'école. C'est moins fondamental mais y sont aussi postées des photos des sorties. Et pour ceux que ça intéresse, tout ce qui est organisé par les fédérations de parents ou les délégués : cadeau de fin d'année aux maîtresse (on se sent très bête le jour où on découvre dans le cahier de liaison un mot de remerciement pour le cadeau de classe dont on ignorait l'existence), pot des parents, etc. J'ai franchi le pas un jour où, après avoir déjà raté les cadeaux de fin d'année, je me suis retrouvée seule à ne pas avoir récupéré ma fille à l'école suite à une alerte Covid.

Dans le secondaire ça sert pour un certain nombre d'infos aussi, mais le groupe est beaucoup moins actif parce qu'il y a l' ENT et plus de communication directe collège-parents. Et ça sert aussi beaucoup pour récupérer les cours en cas d'absence, pour avoir les infos de la commission transport, être informé des perturbations de circulation des bus parce que les sites des transporteurs ne sont jamais à jour. Les enfants, eux, s'en servent, outre pour récupérer les cours, pour tout ce qui est travaux de groupe et aussi pour se tenir au courant, par exemple en cas d'absence de profs, de qui peut ramener qui, qui reste quand même à la cantine, qui vient quand même en 1re heure, etc. La mienne ne reste à la cantine que si elle n'est pas seule, par exemple, sinon je lui fais un mot pour qu'elle puisse rentrer. En 6e-5e c'était moi qui étais sur le groupe classe "enfants", ma fille n'ayant pas de smartphone. Nous étions 4 parents dans ce cas, je crois, et les enfants le savaient. Maintenant en 4e elle a son propre smartphone donc je n'ai plus que le groupe parents.

Édit : sur le groupe primaire, la photo des vêtements oubliés dans l'enceinte de l'école (on n'y a pas accès en temps normal). Dès qu'un parent entre dans l'école pour aider à la bibliothèque ou autre (pour ça aussi les inscriptions se font sur le groupe), il prend la photo de la caisse à vêtements et la poste sur le groupe.

Ce qui montre que les écoles ont aussi une marge d'action : en veillant à transmettre le compte-rendu du conseil d'école (si les parents délégués y assistent, j'imagine que les autres parents peuvent en connaître la teneur), et en évitant aussi d'initier le groupe (ça arrive !).

La question se pose aussi de la légitimité des floppées de messages avec photos des enfants lors d'une sortie, prises en toute bonne foi, dans une intention très gentille... Mais donner un accord à la rentrée pour des photos à l'école dans le cadre de l'EN, ce n'est pas tout à fait donner un accord pour qu'elles circulent partout, et sur Whatsapp en particulier. J'ai un proche qui diffuse sans mesure ce genre de publication hors des cercles d'origine.

Ce qui est dommage, c'est qu'au départ, il s'agit d'entraide et de faciliter la vie quotidienne de tous (enseignants compris). Il faut espérer que certaines prises de conscience aient lieu. Cela viendra peut-être, un peu comme il y a 20 ans, les gens ne verrouillaient pas leur profil FB, ou laissaient systématiquement en clair toutes les adresses mail d'une liste de diffusion, ou allaient nommer les gens des photos de classes sur Copains d'Avant...

Mathador
Mathador
Empereur

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Mathador Mer 14 Fév 2024, 10:19
Marcelle Duchamp a écrit:
Mathador a écrit:
Marcelle Duchamp a écrit:Possible qu’on me sorte de ce type de groupe et honnêtement, tant mieux. J’ai pas besoin de me polluer avec des cretins. S’il y a des parents capables de faire ça et de ridiculiser mon propos, on n’a strictement rien à se dire et à faire ensemble. Je ne garde que les gens intéressants et les autres ne m’intéressent pas…
Si je modère, c’est surtout par respect pour les enseignants qui font de leur mieux pour nos enfants.
Je ne suis pas concerné pour l'instant, mais ce genre de groupe de blaireaux, je pourrais être tenté d'y rester… pour mieux faire la taupe: je ne me vois pas laisser passer des propos insultants et/ou diffamatoires sans que la personne attaquée et/ou le procureur n'en soient informés.

Moi aussi
Mais je t'avoue que je gère bcp de groupes car je suis aussi administratrice du groupe de patients de mon groupe AVC et douleurs neuro au CHU, de parents du cours de skate et d'autres trucs que des fois, je me protège un peu.
Et puis, mon conjoint ne veut pas que je me pollue avec ça car il sait que je prendrai trop les choses à coeur et y laisserai ma santé mentale...
Je comprends tout à fait (d'ailleurs je n'ai pas dit que je le ferais forcément non plus), ton conjoint a sans doute raison.

_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
Desquestions
Desquestions
Niveau 6

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Desquestions Mer 14 Fév 2024, 10:21
Sei a écrit:Que les informations concernant l’absence de l’enseignant-e passe par ce réseau me paraît une drôle de pratique. Ici, les infos importantes concernant l’école passent par le carnet de liaison ou par un mail du directeur, celles concernant le périscolaire passent par un mail de la mairie, et celles concernant les actions de l’APE par un mail de l’APE. Logique, non ?
J’ai déjà envoyé un message à une maman pour des devoirs oubliés et réciproquement, mais si je n’avais pas eu son numéro, eh bien, tant pis.
J’avoue trouver étrange cet envahissement de l’école par les parents.

C'est, je crois, une forme de culture de l'immédiat, et aussi le témoin d'une forte angoisse parentale : la plupart sont désireux de suivre au mieux leur enfant, et voient bien que l'EN n'a plus les moyens de ses missions.
En 2020-2021, quand il fallait évacuer les enfants en cas de Covid dans une classe, que l'enseignant étaient lui-même malade et que la Directrice/ le Directeur devait appeler tous les parents, les boucles Whatsapp des parents ont pu permettre d'aller plus vite.
Je vois une nette accélération de ces groupes depuis cette époque. Avant, il y avait des listes par mail, où la réflexion avant d'écrire était sans doute plus poussée.
lene75
lene75
Prophète

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par lene75 Mer 14 Fév 2024, 10:25
roxanne a écrit:Oui, mais ça avec un numéro ou deux ça suffit, pas besoin d'être dans un groupe.

Si tu prends le cas du cadeau commun, même si une ou deux personnes de la classe ont récupéré ton numéro de téléphone, elles ne penseront pas à t'en parler si tous les échanges ont lieu sur le groupe. Et même si elles y pensent, ce que ça veut dire, c'est que tu passes par ces personnes pour avoir les informations qui sont sur le groupe, ce qui n'est possible que parce que ces personnes, elles, se farcissent le groupe. Tu es passager clandestin au même titre que les parents qui se vantent que leur enfant n'a pas de téléphone... alors qu'il utilise ceux des autres. Ce n'est pas forcément une critique, je l'ai fait pendant 3 ans pour mon aînée, mais il faut en avoir conscience : à strictement parler, le gamin qui se sert du téléphone de quelqu'un d'autre ne peut pas se passer de téléphone, pas plus que celui qui est informé par d'autres de ce qui se dit sur le groupe et qui bénéficie de ce qui s’organise sur le groupe n'est stricto sensu extérieur à ce groupe.

Autre exemple, la bibliothèque de l'école qui n'ouvre que s'il y a des parents pour la tenir. Les inscriptions se font via le groupe WhatsApp. Si ma fille rentre à la maison avec un livre de la bibliothèque, que je fasse ou non partie des parents qui tiennent la bibliothèque, que je sois ou non sur le groupe qui organise la permanence, de facto je bénéficie de ce groupe. On ne peut donc pas a strictement parler dire que je m'en passe. On pourrait imaginer une autre organisation, qui passerait par une liste tenue par les maîtresses et passant par le cahier de liaison, où chacun pourrait s'inscrire. J'ai déjà connu ce mode d'organisation. Mais dans la mesure où ça ne se passe plus comme ça, on est tous embarqués dès lors qu'on en tire bénéfice.

Desquestions : pour la responsabilité de l'école, oui et non. L'école donne les informations aux parents délégués, mais ensuite ce sont les parents délégués qui choisissent de passer par un groupe WhatsApp plutôt que par exemple par une mailing list. Le seul moyen de contourner ça, c'est une communication directe entre l'école et TOUS les parents. Dès lors que la communication est à destination des parents délégués, chargés de diffuser l'information, je ne crois pas que l'école ait le pouvoir de leur imposer un mode de communication plutôt qu'un autre, et donc l'école ne peut pas empêcher qu'ils passent par des boucles WhatsApp. Ça voudrait dire, donc, qu'il faudrait que l'école reprenne en main toute la communication, publie les compte-rendus de toutes les réunions, etc.

Et oui, pour ma part c'est au moment du Covid que j’ai intégré les groupes après avoir manqué des informations importantes au sujet des fermetures de classes et des modifications d'organisation afférentes.
dandelion
dandelion
Vénérable

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par dandelion Mer 14 Fév 2024, 10:29
J’ai l’impression que mes enfants sont plus mesurés sur ces groupes que les adultes. Concernant les photos, les gens s’exposent tout de même à des poursuites. Une amie avait été très en colère de constater qu’un parent avait diffusé une vidéo du spectacle de l’école sur Facebook.
roxanne
roxanne
Oracle

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par roxanne Mer 14 Fév 2024, 10:29
Et bien, on fait un cadeau perso ou pas de cadeau (je n'en ai certainement pas fait à la directrice de CM1). Ce n''st pas une obligation non plus hein. Mais encore une fois, les écoles où est allé mon fils sont très mixes socialement et culturellement. Donc, assez peu de contacts entre les parents. Ca me met mal à l'aise l'idée du cadeau commun avec une somme obligée par ailleurs. Mais j'imagine effectivement que dans un autre contexte, j'aurais été dans ces groupes.
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par maikreeeesse Mer 14 Fév 2024, 10:33
Enfin, le mail est tout aussi rapide. J'ai des listes toutes prêtes, à jour. Je ne pourrais pas en tant que directrice ou enseignante de toute manière utilisée whatsApps qui n’est pas RGPD.
Ensuite il faut une réflexion sur le nombre, la fréquence des envois des mails. J'essaie de ne jamais envoyer plus d'un mail important par semaine  (mail d'informations générales ou de rappel par exemple RDV parents d'une classe, sortie. Toutes les info ont été données en amont dans le cahier de liaison. Ensuite pour les absences, généralement j'en envoie un lorsque je connais l’absence et un pour confirmer ou non  la présence d'un remplaçant.
Nous avons aussi un site avec la vie de l'école, on affiche encore à l'ancienne sur le portail, le cahier de liaison. Tout doit se compléter, se chevaucher mais il faut absolument éviter la profusion.
Quant à l'association des parents, on s'est mis d'accord en début d'année, les infos, CR passent pas le cahier de liaison. On a avec les enfants de 2 écoles concernées dessiné un logo et choisi une couleur de papier pour différencier les infos. Je sais qu'il existe un groupe whatsApp pour la logistique par exemple de la kermesse, qui va chercher les boissons, la machine à barbe à papa...Mais il me semble que cela concerne juste les parents de l'association, une dizaine.


Dernière édition par maikreeeesse le Mer 14 Fév 2024, 10:38, édité 1 fois
lene75
lene75
Prophète

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par lene75 Mer 14 Fév 2024, 10:35
dandelion a écrit:J’ai l’impression que mes enfants sont plus mesurés sur ces groupes que les adultes. Concernant les photos, les gens s’exposent tout de même à des poursuites. Une amie avait été très en colère de constater qu’un parent avait diffusé une vidéo du spectacle de l’école sur Facebook.

Juridiquement je ne sais pas trop à quoi ils s'exposent : on signe en début d'année les autorisations pour que l'école publie les photos sur son site et sur ses comptes sur les réseaux sociaux (ou ceux de la mairie quand l'école n'en a pas). Avant on pouvait dire oui pour la communication interne et non pour les réseaux, maintenant c'est soit oui pour absolument tout, soit non pour absolument tout. Si on coche "oui", est-ce que ça donne droit à publier sur les groupes de parents ?

C'est pareil pour ça que pour tout le reste : la 1re année, en colère, on coche non quand on voit que ça a été étendu aux réseaux sociaux, et puis quand on voit que son gamin est le seul à être mis sur le côté pendant les activités pour ne pas être dans le champ de l'appareil-photo ou de la caméra, qu'au moment de l'exposition de la kermesse il est le seul à n'apparaître nulle part sur les photos exposées, et que le gosse râle de se sentir différent, et bah l'année suivante, surtout quand c'est un gamin qui a du mal à s'intégrer, on coche oui.
Jenny
Jenny
Médiateur

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Jenny Mer 14 Fév 2024, 10:37
Une autorisation à l’année, ce n’est pas conforme.
Il faut que les types de diffusion soient précisés.
Elyas
Elyas
Esprit sacré

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Elyas Mer 14 Fév 2024, 10:40
lene75 a écrit:
dandelion a écrit:J’ai l’impression que mes enfants sont plus mesurés sur ces groupes que les adultes. Concernant les photos, les gens s’exposent tout de même à des poursuites. Une amie avait été très en colère de constater qu’un parent avait diffusé une vidéo du spectacle de l’école sur Facebook.

Juridiquement je ne sais pas trop à quoi ils s'exposent : on signe en début d'année les autorisations pour que l'école publie les photos sur son site et sur ses comptes sur les réseaux sociaux. Avant on pouvait dire oui pour la communication interne et non pour les réseaux, maintenant c'est soit oui pour absolument tout, soit non pour absolument tout. Si on coche "oui", est-ce que ça donne droit à publier sur les groupes de parents ?

C'est pareil pour ça que pour tout le reste : la 1re année, en colère, on coche non quand on voit que ça a été étendu aux réseaux sociaux, et puis quand on voit que son gamin est le seul à être mis sur le côté pendant les activités pour ne pas être dans le champ de l'appareil-photo ou de la caméra, qu'au moment de l'exposition de la kermesse il est le seul à n'apparaître nulle part sur les photos exposées, et que le gosse râle de se sentir différent, et bah l'année suivante, surtout quand c'est un gamin qui a du mal à s'intégrer, on coche oui.

Ceci est illégal. La règle est qu'à chaque fois qu'une photo/vidéo/prise de voix est faite avec pour but ou non diffusion, il faut demander une autorisation de captation et de diffusion signée par les parents et l'élève.

Le droit à l'oubli passe par là. C'est pénible, certes, mais souvent ces photos sont ensuite utilisées pour des fins commerciales, surtout si les PE utilisent l'ENT "toutemonannée.com".

Après, on peut dire que j'exagère mais je doute que vos enfants, une fois dans le monde du travail ou dans un poste public apprécie que les gens retrouvent des photographies où on les voit déguisé en cocotier pour un spectacle ou en train de déjeuner dans l'herbe avec leur apparence enfantine. Cela cause déjà des dégâts actuellement.

Je ne comprends pas ce besoin des collègues de tout photographier, filmer etc. Cela n'existait pas autrefois sauf pour la photo de classe.


Dernière édition par Elyas le Mer 14 Fév 2024, 10:41, édité 1 fois
clap
clap
Neoprof expérimenté

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par clap Mer 14 Fév 2024, 10:41
Pour mon grand, on a pris un téléphone à clapet alors qu'il devait prendre le métro. Et comme il n aime pas les téléphones de tote façon, il ne le prenait pas. En disant que s'il avait un problème, il rentrerait dans un magasin pour demander de l aide. La seule fois où il l'a pris c est pour aller retrouver des copains en fin d année.
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par maikreeeesse Mer 14 Fév 2024, 10:42
"Si on coche "oui", est-ce que ça donne droit à publier sur les groupes de parents ? Non.
Tu peux faire une autorisation à l'année à condition que tu listes les projets, donc quasi impossible. Souvent nous faisons un avenant. Mais c'est bien précis, avec la forme, le support si c'est la voix ou l'image, l'autorisation de la famille ET de l'enfant...Les modèles d’autorisation sont sur eduscol.
Fichiers joints
Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Attachment
modele_autorisation-captation-utilisation-image-voix-mineur.zip Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints.(235 Ko) Téléchargé 4 fois


Dernière édition par maikreeeesse le Mer 14 Fév 2024, 10:45, édité 2 fois
dandelion
dandelion
Vénérable

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par dandelion Mer 14 Fév 2024, 10:43
Nous devons en effet demander une autorisation pour chaque enregistrement vidéo/photo dans le cadre du droit à l’image. Un parent qui diffuse la photo d’un autre enfant est je pense hors-la-loi et s’expose à des poursuites.
Jenny
Jenny
Médiateur

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Jenny Mer 14 Fév 2024, 10:47
dandelion a écrit:Nous devons en effet demander une autorisation pour chaque enregistrement vidéo/photo dans le cadre du droit à l’image. Un parent qui diffuse la photo d’un autre enfant est je pense hors-la-loi et s’expose à des poursuites.

Y compris pour un enregistrement vocal.

J'ai fait une autorisation à l'année, mais c'est sur un projet à l'année (avec des étapes connues à l'avance). Mais sinon, c'est à chaque fois en effet.
lene75
lene75
Prophète

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par lene75 Mer 14 Fév 2024, 10:51
Ah oui bah alors toutes nos écoles sont dans l'illégalité : on signe une fois pour toutes pour l'année. Toutes les utilisations sont listées par type (site de l'école, publications municipales, réseaux sociaux, etc.), mais pas chaque projet au cours duquel ça donnera lieu à une photo (et le "projet", ça peut juste être "aujourd'hui on a fait des crêpes", "aujourd'hui, initiation aux premiers secours", une photo du spectacle de Noël ou de la visite à l' Ephad dans le journal municipal, etc.).


Dernière édition par lene75 le Mer 14 Fév 2024, 10:53, édité 1 fois
Elyas
Elyas
Esprit sacré

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Elyas Mer 14 Fév 2024, 10:52
Jenny a écrit:
dandelion a écrit:Nous devons en effet demander une autorisation pour chaque enregistrement vidéo/photo dans le cadre du droit à l’image. Un parent qui diffuse la photo d’un autre enfant est je pense hors-la-loi et s’expose à des poursuites.

Y compris pour un enregistrement vocal.

J'ai fait une autorisation à l'année, mais c'est sur un projet à l'année (avec des étapes connues à l'avance). Mais sinon, c'est à chaque fois en effet.

Tant que sur le document, il y a le calendrier des captations et l'usage pour les diffusions avec date butoir de fin d'usage, c'est conforme je crois. Sinon, c'est à chaque fois. Là, je prends des captations de témoignages d'élèves sur leurs pratiques d'écriture pour un séminaire académique, j'ai fait des autorisations de captations et de diffusion en interne (pas dans les classes, mais seulement en formation et séminaire) avec usage autorisé que pour un an. Au bout d'un an, je détruis toutes les traces existantes.
Elyas
Elyas
Esprit sacré

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Elyas Mer 14 Fév 2024, 10:54
lene75 a écrit:Ah oui bah alors toutes nos écoles sont dans l'illégalité : on signe une fois pour toute pour l'année. Toutes les utilisations sont listées par type (site de l'école, publications municipales, réseaux sociaux, etc.), mais pas chaque projet au cours duquel ça donnera lieu à une photo (et le "projet", ça peut juste être "aujourd'hui on a fait des crêpes", "aujourd'hui, initiation aux premiers secours", une photo du spectacle de Noël ou de la visite à l' Ephad dans le journal municipal, etc.).

Oui, c'est illégal. La question est de savoir quel est l'intérêt ? Et il y a la question du droit à l'oubli, qui est fondamental (sauf si ton enfant apprécie qu'à 50 ans, son employeur lui sorte la photographie de ses 7 ans quand il avait les mains pleines de farine).
lene75
lene75
Prophète

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par lene75 Mer 14 Fév 2024, 10:57
L'intérêt, comme je le disais plus haut, c'est de ne pas être systématiquement mis en marge (au sens physique du terme : à l'extrémité pour être hors champ) des activités parce que les parents ont refusé de signer le droit à l'image.

_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
Marcelle Duchamp
Marcelle Duchamp
Expert spécialisé

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Marcelle Duchamp Mer 14 Fév 2024, 10:58
roxanne a écrit:Et bien, on fait un cadeau perso ou pas de cadeau (je n'en ai certainement pas fait à la directrice de CM1). Ce n''st pas une obligation non plus hein. Mais encore une fois, les écoles où est allé mon fils sont très mixes socialement et culturellement. Donc, assez peu de contacts entre les parents. Ca me met mal à l'aise l'idée du cadeau commun avec une somme obligée par ailleurs. Mais j'imagine effectivement que dans un autre contexte, j'aurais été dans ces groupes.

C'est souvent moi qui gère le cadeau de fin d'année.
Je crée une cagnotte où chacun met (ou pas) ce qu'il veut et je coche la case pour que personne ne voie la somme donnée par chaque personne. Seule moi le sais.
Si des parents veulent faire des cadeaux persos, ils ont tout à fait le droit; si certains donnent 1 € aussi.
Par contre, une fois la cagnotte clôturée, j'annonce la somme récoltée. On choisit le cadeau ensemble et souvent c'est moi qui vais l'acheter. Et je prends en photo mes tickets de caisse afin que tout le monde voie bien les sommes dépensées.
S'il y a des restes, on s'en sert pour le pique nique de fin d'année pour acheter de la nourriture.
Mon conjoint trouve que je me protège bcp en gardant les tickets pdt un an et en prenant tout en photo mais sait-on jamais...

_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots! Very Happy
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par maikreeeesse Mer 14 Fév 2024, 11:03
Lene pour les crêpes ou Carnaval..., je le place dans le projet "Journal de l'école" qui dure toute l'année, je ne détaille pas plus. Mais il est important de le faire parce que le journal communal ou régional peuvent venir faire un tour (alors il me semble que si c'est une photo de groupe pris à une certaine distance lors d'un événement sportif ou culturel, ils n'ont pas besoin de l'autorisation.), ou que les photos sont hébergées sur le site de l'école (accessible uniquement avec identifiant et code) et que c'est important d'éduquer les élèves sur le contrôle de leur image (et voix). D'ailleurs souvent au CP ils refusent sur les premiers projets, et on respecte leur choix, puis ils modifient au long de l'année. En CM2 bizarrement on a souvent des refus de captation de voix.
Desquestions
Desquestions
Niveau 6

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Desquestions Mer 14 Fév 2024, 11:06
Il me semblait bien que ces façons de faire n'étaient pas légales.

Le coup de la diffusion du spectacle sur FB est classique.

lene75 a écrit:la 1re année, en colère, on coche non quand on voit que ça a été étendu aux réseaux sociaux, et puis quand on voit que son gamin est le seul à être mis sur le côté pendant les activités pour ne pas être dans le champ de l'appareil-photo ou de la caméra, qu'au moment de l'exposition de la kermesse il est le seul à n'apparaître nulle part sur les photos exposées, et que le gosse râle de se sentir différent, et bah l'année suivante, surtout quand c'est un gamin qui a du mal à s'intégrer, on coche oui.

Même expérience, enfant écarté du groupe sans ménagement et qui ne comprenait pas pourquoi en PS.
Puis isolé lors d'ateliers les années suivantes.
En CE1, j'ai cédé. Je n'en suis pas fière.
Jenny
Jenny
Médiateur

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Jenny Mer 14 Fév 2024, 11:14
Elyas a écrit:
Jenny a écrit:
dandelion a écrit:Nous devons en effet demander une autorisation pour chaque enregistrement vidéo/photo dans le cadre du droit à l’image. Un parent qui diffuse la photo d’un autre enfant est je pense hors-la-loi et s’expose à des poursuites.

Y compris pour un enregistrement vocal.

J'ai fait une autorisation à l'année, mais c'est sur un projet à l'année (avec des étapes connues à l'avance). Mais sinon, c'est à chaque fois en effet.

Tant que sur le document, il y a le calendrier des captations et l'usage pour les diffusions avec date butoir de fin d'usage, c'est conforme je crois. Sinon, c'est à chaque fois.

C'est ça. Et je refais une autorisation quand il y a une autre diffusion par un partenaire.
Elyas
Elyas
Esprit sacré

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Elyas Mer 14 Fév 2024, 11:50
Desquestions a écrit:Il me semblait bien que ces façons de faire n'étaient pas légales.

Le coup de la diffusion du spectacle sur FB est classique.

lene75 a écrit:la 1re année, en colère, on coche non quand on voit que ça a été étendu aux réseaux sociaux, et puis quand on voit que son gamin est le seul à être mis sur le côté pendant les activités pour ne pas être dans le champ de l'appareil-photo ou de la caméra, qu'au moment de l'exposition de la kermesse il est le seul à n'apparaître nulle part sur les photos exposées, et que le gosse râle de se sentir différent, et bah l'année suivante, surtout quand c'est un gamin qui a du mal à s'intégrer, on coche oui.

Même expérience, enfant écarté du groupe sans ménagement et qui ne comprenait pas pourquoi en PS.
Puis isolé lors d'ateliers les années suivantes.

En CE1, j'ai cédé. Je n'en suis pas fière.


Ces pratiques me choquent et je les considère comme des fautes professionnelles. Cependant, comme c'est généralisé, difficile de rétablir le sens éthique et correct de ces pratiques.

Elles font qu'un droit fondamental est corseté pour satisfaire des pratiques qui ne servent en rien les apprentissages et vont même jusqu'à aller contre un des usages de l'école, surtout en maternelle et primaire, l'apprentissage de la vie en collectivité (et pas la vie des réseaux sociaux).
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par maikreeeesse Mer 14 Fév 2024, 13:06
Enfin il n'y a pas trop le choix  quand c'est la décision des parents ou de l'enfant; soit on fait en sorte que l'élève soit hors champ (avec plus ou moins de doigté) soit on masque et là bonjour le temps passé, surtout un film. Il n'y a pas faute professionnelle.
Mettre sur des réseaux sociaux, ce sont les parents qui le font, pas les enseignants que je sache.
avatar
Invité
Invité

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Invité Mer 14 Fév 2024, 13:12
J'ai personnellement réglé le problème, je dis à présent (en réunion de rentrée avec les parents) que les réglementations liées à la prise de vue sont trop contraignantes pour moi (parents qui refusent ou qui se plaignent de ci ou de ça en conseil d'école) donc que je n'en fais plus, car c'est ma limite : ça ne me dérange jamais de faire "plaisir" (vie de classe etc) SAUF quand c'est contraignant pour moi.


Dernière édition par Numa le Mer 14 Fév 2024, 13:19, édité 1 fois
avatar
Randoschtroumf
Niveau 10

Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs - Page 6 Empty Re: Quand les groupes WhatsApp de parents d’élèves deviennent des tribunaux populaires pour professeurs

par Randoschtroumf Mer 14 Fév 2024, 13:15
Sei a écrit:Que les informations concernant l’absence de l’enseignant-e passe par ce réseau me paraît une drôle de pratique. Ici, les infos importantes concernant l’école passent par le carnet de liaison ou par un mail du directeur, celles concernant le périscolaire passent par un mail de la mairie, et celles concernant les actions de l’APE par un mail de l’APE. Logique, non ?
J’ai déjà envoyé un message à une maman pour des devoirs oubliés et réciproquement, mais si je n’avais pas eu son numéro, eh bien, tant pis.
J’avoue trouver étrange cet envahissement de l’école par les parents.

Je trouve également que ces informations n'ont rien à voir avec WhatsApp.

Les informations venant de l'école n'ont pas à passer sur WhatsApp, qui n'est d'ailleurs pas RGPD compatible.
On utilise soit le bon vieux cahier de liaison (parfait pour limiter les demandes de réponse immédiate ou les commentaires désagréables car c'est plus réfléchi, moins immédiat quand on sort un stylo, le cahier et qu'on attend le lendemain que lorsqu'on dégaine le téléphone), soit éventuellement le mail ou un ENT.

Concernant les parents d'élèves, ils peuvent demander la liste et les coordonnées (mail) des familles ayant autorisé leur communication.

Les parents n'ont pas à prendre et diffuser de photos lorsqu'ils accompagnent une sortie, je l'ai déjà rappelé et suis déjà intervenue à ce sujet. C'est très sympa pour les familles qui sont d'accord, mais totalement irrespectueux des familles qui s'y opposent. Les parents accompagnateurs n'ont pas le détail des autorisations de prise de vue (et, encore une fois, WhatsApp est prévu pour un usage privé).

En cas d'absence, il y a une solution très simple, utilisée depuis bien avant le téléphone : passer récupérer à l'école la pochette avec les leçons, supports, fiches distribués aux élèves ou demander à un autre parent de le faire, ou demander à un camarade de classe de tout récupérer, le tout après évidemment avoir contacté l'enseignant pour que tout soit rassemblé. Pas besoin de WhatsApp.

Concernant les cahiers oubliés, les leçons mal notées, j'ai constaté que ce sont les parents qui travaillent à la place des enfants quand les demandes fusent sur WhatsApp. Devenir élève, c'est aussi copier correctement ses devoirs, ne pas mettre le cahier rouge dans le cartable quand l'enseignant montre le bleu (pour les petits) ou note "cahier bleu" au tableau pour les plus grands, encore moins retirer volontairement le matériel après coup (j'ai eu quelques filous pour qui je contrôlais de temps en temps et qui ont tenté après vérification de modifier le contenu...). Donc si son enfant a un profil particulier (et j'en dais quelque chose), on en parle à l'enseignant (on peut mettre un tuteur pour un enfant TDAH, accompagner, garder un œil sur ce qu'il fait), on garde des coordonnées de parents pour dépanner. Dans le cas contraire, on dit à son enfant qu'il doit se bouger. Il n'y a aucune raison qu'un enfant lambda ne soit pas capable de copier les leçons écrites au tableau sur son agenda, ou mettre cahiers jaune, vert, bleu, agenda, porte-vues en suivant la liste au tableau ou en le sortant de sa case et en le mettant dans son cartable au fur et à mesure que la maîtresse gesticule devant son tableau, le cahier jaune levé au-dessus de sa tête, répétant "tout le monde lève le cahier jaune. Non, Arthur, le jaune, pas le rouge. Noémie, au lieu de jouer avec tes ciseaux, sors ton cahier jaune. Tout le monde met le cahier jaune dans son cartable. DANS SON CARTABLE. Non, Jean-Ryan, on fait le cartable, c'est dans le cartable que tu dois mettre le cahier jaune".

A un moment, il faut responsabiliser les enfants au lieu d'inonder les autres de messages.

En général, le CR du conseil d'école n'est pas diffusé dans les cahiers, mais affiché sur le panneau d'affichage ou diffusé par mail (quota de photocopies).

L'entraide pour les bus, pour les vêtements oubliés (ah, l'étalage régulièrement à la récré en obligeant les élèves à regarder en sortant... Ah, les Marie-Rayanah qui certifient que le gilet qui traine dans le couloir marqué à leur nom n'est pas à elles), pour faire un cadeau surprise, c'est différent.
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum