- BaldredSage
epekeina.tes.ousias a écrit:joebar69 a écrit:Voilà. Tout est dit. Merci.
Je réalise que je ne suis sans doute pas allé jusqu'au bout de la formule…
“Voire, qu'importe au fond la mesure, pourvu qu'il y en ait une…… et qu'elle affaiblisse encore plus l'enseignement public.”
J'ai encore eu une absence…
Trop d'épice. Tu as oublié "... et qu'elle entre dans le plan com"
- elisa18Neoprof expérimenté
En lettres, notre ipr nous a dit que ce serait les thématiques qui seraient communes, après chacun fait ce qu'il veut dans sa séquence ( ex: séquence 1: le conte, séquence 2 l'odyssée...)Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
.
Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
- Custos LibrorumNiveau 2
C'est juste une régression. Sous Jules ferry il y avait l'école primaire pour les pauvres et le lycée pour les riches. Les bons élèves du primaire pouvaient passer le concours des bourses pour allez au lycée et s'élever socialement mais c'était une minorité. La méritocratie c'était juste prélever les meilleurs des classes populaires pour renouveler très partiellement les classes supérieur. La création du collège unique c'était rompre avec ce système, même si c'était le "changement" comme dans le Guépard de Lampedusa. La le gouvernement détricote le collège unique. Les gens qui sont pour cette réforme pensent que leurs enfants seront dans le groupe des meilleurs. Les enseignants qui sont pour pensent que leur lien avec les direction leur permettra d'avoir les "bons groupes".
Et à la fin quand on verra les classes ce sera les classes de pauvres pour celles ou sont rattachés les groupes de niveaux "compétences non maîtrisés". Et quand on verra le services ce sera les néo-tit et les contractuels qui se les taperont . Et les profs de lettres/mathématiques de " gauche" , " ultra investit" " adepte de l'îlot bonifié seront aussi arriviste que les autres.
Et à la fin quand on verra les classes ce sera les classes de pauvres pour celles ou sont rattachés les groupes de niveaux "compétences non maîtrisés". Et quand on verra le services ce sera les néo-tit et les contractuels qui se les taperont . Et les profs de lettres/mathématiques de " gauche" , " ultra investit" " adepte de l'îlot bonifié seront aussi arriviste que les autres.
- lagoulueNiveau 8
Hope a écrit:Maellerp a écrit: J'en suis à me dire que je vais renoncer à participer à toute discussion, à me lever et quitter la salle devant les IPR quand ils viendront les mains vides nous dire de nous débrouiller. Vous voulez mettre en place ? Vous voulez des exécutants sans cerveaux ? OK faites vos groupes, vos edt , j'applique comme un bon petit soldat mais faut tout me donner clé en mains. Évaluation, progressions... et basta. De toutes façons j'aurai un niveau de plus l'année prochaine et sans doute un EDT pourri, me demandez pas en plus de travailler à mon enterrement. Il se passe quoi si tout le monde fait ça ? Si on refuse en bloc la mise en place ? Oui, je sais, je rêve.
Maellerp, c'est exactement ce que je compte faire. Ce qui se passera ? On verra bien. Rien n'indique dans les textes que nous sommes tenus de créer de toutes pièces les conditions de cette réforme. Que les IPR s'en chargent.
Tout est dit, c'est également la ligne de conduite que j'ai prévue.
- BOU74Niveau 9
lagoulue a écrit:Hope a écrit:Maellerp a écrit: J'en suis à me dire que je vais renoncer à participer à toute discussion, à me lever et quitter la salle devant les IPR quand ils viendront les mains vides nous dire de nous débrouiller. Vous voulez mettre en place ? Vous voulez des exécutants sans cerveaux ? OK faites vos groupes, vos edt , j'applique comme un bon petit soldat mais faut tout me donner clé en mains. Évaluation, progressions... et basta. De toutes façons j'aurai un niveau de plus l'année prochaine et sans doute un EDT pourri, me demandez pas en plus de travailler à mon enterrement. Il se passe quoi si tout le monde fait ça ? Si on refuse en bloc la mise en place ? Oui, je sais, je rêve.
Maellerp, c'est exactement ce que je compte faire. Ce qui se passera ? On verra bien. Rien n'indique dans les textes que nous sommes tenus de créer de toutes pièces les conditions de cette réforme. Que les IPR s'en chargent.
Tout est dit, c'est également la ligne de conduite que j'ai prévue.
+1
Ça sera sans moi. Ils se contrefichent de nos avis, passage en force. Plus d'énergie à mettre dans le bouzin.
- MaellerpÉrudit
Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
.
Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
Si les équipes ne mettent pas la main à la pâte pour trier les élèves ? Vous voulez faire des groupes? Allez-y, vous avez les évaluations nationales, les notes des années précédentes, y-a plus qu'à ! De toutes façons que fera-t-on de mieux que vous ? Quitte à participer à un truc dont on sait qu'il ne fonctionnera pas, autant éviter de se torturer en plus. Je veux tout clé en mains. On ne tient plus compte de ma liberté pédagogique, allons-y jusqu'au bout. Suis en REP+, de nombreuses autres joyeusetés nous attendent visiblement, au nom du fonctionnement du fameux cycle 3. Je ne veux pas y laisser ma santé mentale. Je vais commencer à sérieusement penser à me préserver, faute de pouvoir aller voir ailleurs à mon âge.
- elisa18Neoprof expérimenté
Je suis allée lire les horaires en annexe. Rien sur les options telles que lca ?
Et l'orientation en 3 ème ? 36h. Il va falloir donner des heures supplémentaires sur la dhg quand cela s'appliquera aux 3 ème.
Et l'orientation en 3 ème ? 36h. Il va falloir donner des heures supplémentaires sur la dhg quand cela s'appliquera aux 3 ème.
- joebar69Fidèle du forum
Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
.
Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
Où est-ce écrit dans nos obligations de service ?
- MaellerpÉrudit
joebar69 a écrit:@Maellerp : Stratégie du pourrissement depuis l'intérieur du système. Je la pratique depuis quelques années et encore plus depuis le retour du confinement de mars 2020. Plus aucun affect envers le métier ; investissement réduit aux obligations réglementaires ; tout le reste : basta !
Je revis.
Va falloir que je me fasse violence, mais là ils me motivent pour apprendre très vite. Très très vite.
- Iwiwon46Niveau 5
Je ne pense pas que ça soit de la caricature, c'est exactement l'objectif. En attendant, comme d'autres sur le forum, j'ai bien l'intention de ne rien faire et de dire à l'IPR ou aux collègues motivés par ce bousin de me donner des séquences clé en main, des évaluations par QCM et de mettre à profit le temps ainsi gagné à m'occuper de mes gosses pour essayer de limiter la casse éducative et leur assurer un minimum d'avenir dans un pays qui a décidé de ne pas investir sur eux et me reconvertir pour fuir au plus vite, car je pourrai avoir cette attitude "jmen foutiste" sur un temps limité mais elle me fera trop souffrir sur la durée.Stel6584 a écrit:Saltaojos a écrit:Je suis désespérée. Gréviste mardi bien sûr, mais désespérée.
+1
J'ai l'impression que le gouvernement va bien réussir ce qu'il avait bien l'intention de faire dès le départ : nous pousser à mettre en place une réforme inapplicable pour "autonomiser" encore plus les établissements.
Penser que cette réforme est mal conçue, j'en doute depuis un certain moment : pour moi, ils veulent nous faire travailler bien plus et nous déposséder de notre liberté pédagogique. A partir de la rentrée 2024, les enseignants de lettres et de maths n'exerceront plus le même métier s'il faut se plier à des progressions communes et à des manuels labellisés, aller à des formations obligatoires pour faire ces progressions communes, faire du co-enseignement (j'en ai fait, ça peut être très intéressant si on s'entend bien avec son binôme, comme ça peut être horrible à vivre si on exerce dans un établissement dysfonctionnel avec un chef autoritaire et des collègues à sa botte)...
Franchement, ça ne ressemble plus à un boulot de cadre mais à un boulot de technicien à qui on va demander d'appliquer des choses inapplicables.
Et du coup, voilà le coup de com venir : pourquoi augmenter des enseignants recrutés bac + 3, qui doivent appliquer des directives... Leur temps de travail a diminué, tout est arrangé dans les établissements grâce au travail en équipe et au management du chef d'établissement. Et puis, les titulaires, ils ont fini par partir, écœurés de cette maltraitance, et finalement remplacés par des enseignants contractuels qui n'auront pas réussi à avoir leur concours en licence et qui auront continué leurs études dans un master sans issue.
Et après les collègues de français et maths, viendra le tour des collègues des autres disciplines, ne nous y trompons pas, nous serons tous concernés par l'application du "Choc des savoirs" d'ici 2027.
A côté de ça, il y a déjà la très grande souffrance, scolaire, sociale, psy de très nombreux élèves pour qui rien n'est fait et à qui on enlève plein de moyens d'année en année. Et ce gouvernement veut faire croire qu'en classant les élèves dans des cases, on résoudra tous les problèmes. Que de souffrance à venir chez les élèves, les familles et nous professionnels qui serons encore plus désemparés devant un océan d'impuissance.
Je caricature un peu peut-être mais quand même, le rouleau compresseur, on le sent bien depuis des années et là j'ai l'impression que je vais être encore plus écrasée l'année prochaine.
Je serai gréviste mardi mais je fatigue. Après tout, les français sont pour,une partie des collègues s'en foutent royalement, et bien tant pis.
- joebar69Fidèle du forum
Maellerp a écrit:joebar69 a écrit:@Maellerp : Stratégie du pourrissement depuis l'intérieur du système. Je la pratique depuis quelques années et encore plus depuis le retour du confinement de mars 2020. Plus aucun affect envers le métier ; investissement réduit aux obligations réglementaires ; tout le reste : basta !
Je revis.
Va falloir que je me fasse violence, mais là ils me motivent pour apprendre très vite. Très très vite.
Je vois le métier, comme la plupart des salariés du secteur privé : uniquement alimentaire.
Je fais mes heures et hop, une fois finies, j'me casse.
Pour l'épanouissement personnel : mes loisirs, ma famille, ma maison.
- roxanneOracle
Il n'y a pas intérêt pour les gamins à rater leur début d'année. Mon fils rentre dans le bouzin l'année prochaine et donc a priori pour tout son collège. Cependant, on en a vu des réformes se heurter au principe de réalité et le truc peut se déliter peu à peu. Mais, en attendant, il y aura une ou deux années perdues.Iwiwon46 a écrit:De toutes façons, l'organisation de Mistinguette sera celle qui sera retenue dans la plupart des établissements. Tous les EDT en barrettes dès le début de l'année, donc tous les profs de français ont le même EDT, tous ceux de maths ont le même, 7semaines jusqu' à la Toussaint en classes normales pour évaluer le niveau des élèves, à partir de la Toussaint, on répartit les élèves en groupes, et on reprend chacun avec un groupe. Comme les EDT sont en barrettes, ça n'impose aucun changement d'EDT, selon les cas, il y a un prof voltigeur comme chez Mistinguette, qui aura un groupe à partir de la Toussaint sur le même EDT que celui qu'il avait depuis le début de l'année en cointervention, soit il y a autant de groupes que de classes, et tous les enseignants ont un groupe bien chargé selon le même EDT que celui du début de l'année sur une classe. Pour les faibles, mise en place du soutien par un prof volontaire, le plus simple, avec des heures pacte, pour qu'on puisse le commencer à partir de la Toussaint pour le groupe des faibles et allonger un peu leurs horaires de math/français.
Il n'y a pas 36 solutions, contrairement aux annonces.
- chmarmottineGuide spirituel
BOU74 a écrit:lagoulue a écrit:Hope a écrit:Maellerp a écrit: J'en suis à me dire que je vais renoncer à participer à toute discussion, à me lever et quitter la salle devant les IPR quand ils viendront les mains vides nous dire de nous débrouiller. Vous voulez mettre en place ? Vous voulez des exécutants sans cerveaux ? OK faites vos groupes, vos edt , j'applique comme un bon petit soldat mais faut tout me donner clé en mains. Évaluation, progressions... et basta. De toutes façons j'aurai un niveau de plus l'année prochaine et sans doute un EDT pourri, me demandez pas en plus de travailler à mon enterrement. Il se passe quoi si tout le monde fait ça ? Si on refuse en bloc la mise en place ? Oui, je sais, je rêve.
Maellerp, c'est exactement ce que je compte faire. Ce qui se passera ? On verra bien. Rien n'indique dans les textes que nous sommes tenus de créer de toutes pièces les conditions de cette réforme. Que les IPR s'en chargent.
Tout est dit, c'est également la ligne de conduite que j'ai prévue.
+1
Ça sera sans moi. Ils se contrefichent de nos avis, passage en force. Plus d'énergie à mettre dans le bouzin.
Je compte jouer à l'imbécile ... je suis la dernière arrivée, mes collègues pensent détenir la vérité absolue et ont été les seuls du bahut à signer un pacte les yeux fermés .... je vais accepter de faire une progression commune ... à condition qu'on prenne la mienne !!!
Je n'ose imaginer la galère le jour où je pars en complément de service et où je devrais subir une autre progression commune dans le 2e établissement ...
J'ai lu cette idée de prof voltigeur ... qui va être désigné ? le dernier arrivé ? ça vous tente vous de prendre un groupe d'élèves inconnus après la Toussaint ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Baldred a écrit:Trop d'épice. Tu as oublié "... et qu'elle entre dans le plan com"
(J'ai mal mis mon distille et la soif ma donné des hallucinations…)
En réalité, l'une des manières les “moins pires” d'appliquer partiellement ce machin serait de ne faire qu'un seul “regroupement” et de traiter les groupes en question comme des dédoublements (quitte à ne les modifier qu'une fois dans l'année).
Mais cela ne résout pas la question des moyens — mais cette question est faite pour rester insoluble : quand une institution publique rencontre des problèmes, la première chose à faire, comme chacun le sait, c'est de l'amputer dans son budget. Quitte à réinvestir ladite part budget dans des postes et des fonctions destinées à contrôler l'amputation du budget, voire à exiger de ceux à qui l'on a coupé le budget de remplir des milliers de formulaires et enquêtes (par semaine) sous prétexte d'efficacité et de pilotage par des indicateurs.
_________________
Si tu vales valeo.
- roxanneOracle
Il ne faut pas oublier le facteur "parents d'élèves" dans l'équation. On leur a dit que leur enfant pourrait changer de groupes. C'est parti pour le consumérisme comme au lycée. Et les "bons" ne risquent pas de redescendre (et les parents profs seront féroces).
- Iwiwon46Niveau 5
Oui et c'est énorme à l'échelle d'une scolarité...bon courage, je mesure la chance d'avoir des jumeaux qui entrent en 4ème l'an prochain.roxanne a écrit:Il n'y a pas intérêt pour les gamins à rater leur début d'année. Mon fils rentre dans le bouzin l'année prochaine et donc a priori pour tout son collège. Cependant, on en a vu des réformes se heurter au principe de réalité et le truc peut se déliter peu à peu. Mais, en attendant, il y aura une ou deux années perdues.Iwiwon46 a écrit:De toutes façons, l'organisation de Mistinguette sera celle qui sera retenue dans la plupart des établissements. Tous les EDT en barrettes dès le début de l'année, donc tous les profs de français ont le même EDT, tous ceux de maths ont le même, 7semaines jusqu' à la Toussaint en classes normales pour évaluer le niveau des élèves, à partir de la Toussaint, on répartit les élèves en groupes, et on reprend chacun avec un groupe. Comme les EDT sont en barrettes, ça n'impose aucun changement d'EDT, selon les cas, il y a un prof voltigeur comme chez Mistinguette, qui aura un groupe à partir de la Toussaint sur le même EDT que celui qu'il avait depuis le début de l'année en cointervention, soit il y a autant de groupes que de classes, et tous les enseignants ont un groupe bien chargé selon le même EDT que celui du début de l'année sur une classe. Pour les faibles, mise en place du soutien par un prof volontaire, le plus simple, avec des heures pacte, pour qu'on puisse le commencer à partir de la Toussaint pour le groupe des faibles et allonger un peu leurs horaires de math/français.
Il n'y a pas 36 solutions, contrairement aux annonces.
- BOU74Niveau 9
Maellerp a écrit:Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
.
Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
Si les équipes ne mettent pas la main à la pâte pour trier les élèves ? Vous voulez faire des groupes? Allez-y, vous avez les évaluations nationales, les notes des années précédentes, y-a plus qu'à ! De toutes façons que fera-t-on de mieux que vous ? Quitte à participer à un truc dont on sait qu'il ne fonctionnera pas, autant éviter de se torturer en plus. Je veux tout clé en mains. On ne tient plus compte de ma liberté pédagogique, allons-y jusqu'au bout. Suis en REP+, de nombreuses autres joyeusetés nous attendent visiblement, au nom du fonctionnement du fameux cycle 3. Je ne veux pas y laisser ma santé mentale. Je vais commencer à sérieusement penser à me préserver, faute de pouvoir aller voir ailleurs à mon âge.
Rien ne vaut d'y laisser sa santé mentale.
Pour ma part, marre de pleurer sur le métier "vocation" auquel je m'étais destinée, marre de voir, malgré tous mes efforts, mes matières (particulièrement les LCA) attaquées...
Je vais éviter au maximum les contrariétés en donnant la priorité à ce qui me procure de la satisfaction, puisque je n'ai plus de prise sur le reste...
- MuM1Niveau 1
J'ai une question sur ces groupes et periodes : devront-ils être partagés selon les compétences des évaluations nationales ?
- chmarmottineGuide spirituel
Iwiwon46 a écrit:Oui et c'est énorme à l'échelle d'une scolarité...bon courage, je mesure la chance d'avoir des jumeaux qui entrent en 4ème l'an prochain.roxanne a écrit:Il n'y a pas intérêt pour les gamins à rater leur début d'année. Mon fils rentre dans le bouzin l'année prochaine et donc a priori pour tout son collège. Cependant, on en a vu des réformes se heurter au principe de réalité et le truc peut se déliter peu à peu. Mais, en attendant, il y aura une ou deux années perdues.Iwiwon46 a écrit:De toutes façons, l'organisation de Mistinguette sera celle qui sera retenue dans la plupart des établissements. Tous les EDT en barrettes dès le début de l'année, donc tous les profs de français ont le même EDT, tous ceux de maths ont le même, 7semaines jusqu' à la Toussaint en classes normales pour évaluer le niveau des élèves, à partir de la Toussaint, on répartit les élèves en groupes, et on reprend chacun avec un groupe. Comme les EDT sont en barrettes, ça n'impose aucun changement d'EDT, selon les cas, il y a un prof voltigeur comme chez Mistinguette, qui aura un groupe à partir de la Toussaint sur le même EDT que celui qu'il avait depuis le début de l'année en cointervention, soit il y a autant de groupes que de classes, et tous les enseignants ont un groupe bien chargé selon le même EDT que celui du début de l'année sur une classe. Pour les faibles, mise en place du soutien par un prof volontaire, le plus simple, avec des heures pacte, pour qu'on puisse le commencer à partir de la Toussaint pour le groupe des faibles et allonger un peu leurs horaires de math/français.
Il n'y a pas 36 solutions, contrairement aux annonces.
comme ma fille, ils seront concernés l'année de leur 3e ...
- roxanneOracle
J'espère que non. Par exemple, mon fils les a plutôt ratées, il a 16 de moyenne en français et 15 en maths. Et comme prof, j'ai vu des élèves moyens les réussir.MuM1 a écrit:J'ai une question sur ces groupes et periodes : devront-ils être partagés selon les compétences des évaluations nationales ?
- Manu7Expert spécialisé
Et sinon, dans vos collèges, il y aura assez de profs de maths et de français pour passer en moyenne de 3 classes à 4 groupes ?
Au niveau national cela fait des milliers d'heures en plus, non ? On doit être assez proche d'un besoin de mille profs en plus dans chacune des 2 matières concernées. Vous croyez vraiment qu'on va les trouver ? Même si on avait besoin de seulement 500 profs en plus, on ne serait pas capable. Donc en dehoirs des problèmes d'EDT, de nombres de salles, j'aimerai bien savoir comment on va faire ? Sans les groupes de niveaux, nous avons déjà des élèves de collège qui n'ont pas de profs de français ou maths pendant plusieurs mois et ce n'est pas une situation marginale, par exemple : 5 classes sans profs de maths pendant 3 mois l'an dernier dans mon collège, ce n'était jamais arrivé avant. Donc comment va-t-on trouver tous les profs nécessaires ???
Au niveau national cela fait des milliers d'heures en plus, non ? On doit être assez proche d'un besoin de mille profs en plus dans chacune des 2 matières concernées. Vous croyez vraiment qu'on va les trouver ? Même si on avait besoin de seulement 500 profs en plus, on ne serait pas capable. Donc en dehoirs des problèmes d'EDT, de nombres de salles, j'aimerai bien savoir comment on va faire ? Sans les groupes de niveaux, nous avons déjà des élèves de collège qui n'ont pas de profs de français ou maths pendant plusieurs mois et ce n'est pas une situation marginale, par exemple : 5 classes sans profs de maths pendant 3 mois l'an dernier dans mon collège, ce n'était jamais arrivé avant. Donc comment va-t-on trouver tous les profs nécessaires ???
- roxanneOracle
Ils peuvent diminuer les horaires en lycée, supprimer des heures en BTS puisque le programme s'est allégé et envoyer des collègues de lycée faire des compléments en collège. Et autant dire qu'ils n'iront pas la fleur au fusil.
- Manu7Expert spécialisé
roxanne a écrit:J'espère que non. Par exemple, mon fils les a plutôt ratées, il a 16 de moyenne en français et 15 en maths. Et comme prof, j'ai vu des élèves moyens les réussir.MuM1 a écrit:J'ai une question sur ces groupes et periodes : devront-ils être partagés selon les compétences des évaluations nationales ?
Vous parlez des évaluations dont les réponses sont en ligne sur Eduscol avant que les élèves les passent ? A mon avis, il va y avoir du bachotage, on risque même d'être obligé de surveiller les tricheries !!!
- EsméraldaGrand sage
Chez moi, il est question d'aligner les 5 classes pour 6 profs, et il me semble qu'il manque quelqu'un en maths
- Stel6584Niveau 7
Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
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Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
elisa18 a écrit:En lettres, notre ipr nous a dit que ce serait les thématiques qui seraient communes, après chacun fait ce qu'il veut dans sa séquence ( ex: séquence 1: le conte, séquence 2 l'odyssée...)Hope a écrit:Stel6584 a écrit:[
Ce seront les établissements pilotés par les IPR qui devront mettre en place la réforme. Chaque établissement fera à sa sauce avec les moyens qu'il aura.
.
Oui, mais si les équipes ne créent pas de progressions communes, d'évaluations communes, etc ?
Et on fait comment avec les séries de livre ?
Iwiwon46 a écrit:Je ne pense pas que ça soit de la caricature, c'est exactement l'objectif. En attendant, comme d'autres sur le forum, j'ai bien l'intention de ne rien faire et de dire à l'IPR ou aux collègues motivés par ce bousin de me donner des séquences clé en main, des évaluations par QCM et de mettre à profit le temps ainsi gagné à m'occuper de mes gosses pour essayer de limiter la casse éducative et leur assurer un minimum d'avenir dans un pays qui a décidé de ne pas investir sur eux et me reconvertir pour fuir au plus vite, car je pourrai avoir cette attitude "jmen foutiste" sur un temps limité mais elle me fera trop souffrir sur la durée.Stel6584 a écrit:Saltaojos a écrit:Je suis désespérée. Gréviste mardi bien sûr, mais désespérée.
+1
J'ai l'impression que le gouvernement va bien réussir ce qu'il avait bien l'intention de faire dès le départ : nous pousser à mettre en place une réforme inapplicable pour "autonomiser" encore plus les établissements.
Penser que cette réforme est mal conçue, j'en doute depuis un certain moment : pour moi, ils veulent nous faire travailler bien plus et nous déposséder de notre liberté pédagogique. A partir de la rentrée 2024, les enseignants de lettres et de maths n'exerceront plus le même métier s'il faut se plier à des progressions communes et à des manuels labellisés, aller à des formations obligatoires pour faire ces progressions communes, faire du co-enseignement (j'en ai fait, ça peut être très intéressant si on s'entend bien avec son binôme, comme ça peut être horrible à vivre si on exerce dans un établissement dysfonctionnel avec un chef autoritaire et des collègues à sa botte)...
Franchement, ça ne ressemble plus à un boulot de cadre mais à un boulot de technicien à qui on va demander d'appliquer des choses inapplicables.
Et du coup, voilà le coup de com venir : pourquoi augmenter des enseignants recrutés bac + 3, qui doivent appliquer des directives... Leur temps de travail a diminué, tout est arrangé dans les établissements grâce au travail en équipe et au management du chef d'établissement. Et puis, les titulaires, ils ont fini par partir, écœurés de cette maltraitance, et finalement remplacés par des enseignants contractuels qui n'auront pas réussi à avoir leur concours en licence et qui auront continué leurs études dans un master sans issue.
Et après les collègues de français et maths, viendra le tour des collègues des autres disciplines, ne nous y trompons pas, nous serons tous concernés par l'application du "Choc des savoirs" d'ici 2027.
A côté de ça, il y a déjà la très grande souffrance, scolaire, sociale, psy de très nombreux élèves pour qui rien n'est fait et à qui on enlève plein de moyens d'année en année. Et ce gouvernement veut faire croire qu'en classant les élèves dans des cases, on résoudra tous les problèmes. Que de souffrance à venir chez les élèves, les familles et nous professionnels qui serons encore plus désemparés devant un océan d'impuissance.
Je caricature un peu peut-être mais quand même, le rouleau compresseur, on le sent bien depuis des années et là j'ai l'impression que je vais être encore plus écrasée l'année prochaine.
Je serai gréviste mardi mais je fatigue. Après tout, les français sont pour,une partie des collègues s'en foutent royalement, et bien tant pis.
Peut-être que vous, vous pourrez résister et refuser de participer à tout ce bouzin, mais les jeunes collègues qui rentrent dans le métier ? Les collègues isolés dans un établissement managé par un CDE autoritaire ? Très honnêtement, ça va être très difficile de refuser la mise en place de cette réforme, sauf si on se lance dans une grève dure. Vous vous souvenez de la mobilisation contre la réforme du lycée, les collègues qui se sont lancés dans des actions isolées type rétention de note ? Ils ont fait grise mine quand ils ont été convoqués ou qu'ils ont reçu leur blâme. Pour le moment, nos ORS n'ont pas été modifiées, j'attends de voir d'ici la rentrée ce que le gouvernement va pondre comme texte pour nous forcer à mettre en place cette réforme. Je crois qu'on n'a pas encore pris conscience de la force de ce gouvernement : ils ont réussi à tout passer en force depuis 2017 avec tous les moyens à leur disposition. On n'aura pas le choix, où ça sera la menace de la sanction puis la sanction administrative mais franchement, quand on voit les convocations de collègues à cause d'une vidéo, la mutation forcée d'un syndicaliste dans l'académie de Versaille puis le procès des collègues de Melles, ça fait un peu peur... Quand on se lance dans un combat isolé face à une administration aussi verrouillée, il faut être vraiment prêt à prendre des coups. Je tire mon chapeau aux collègues qui se lanceront dans un tel bras de fer, moi personnellement, je n'en ai plus la force psychologique.
- InvitéInvité
Iwiwon46 a écrit:De toutes façons, l'organisation de Mistinguette sera celle qui sera retenue dans la plupart des établissements. Tous les EDT en barrettes dès le début de l'année, donc tous les profs de français ont le même EDT, tous ceux de maths ont le même, 7semaines jusqu' à la Toussaint en classes normales pour évaluer le niveau des élèves, à partir de la Toussaint, on répartit les élèves en groupes, et on reprend chacun avec un groupe. Comme les EDT sont en barrettes, ça n'impose aucun changement d'EDT, selon les cas, il y a un prof voltigeur comme chez Mistinguette, qui aura un groupe à partir de la Toussaint sur le même EDT que celui qu'il avait depuis le début de l'année en cointervention, soit il y a autant de groupes que de classes, et tous les enseignants ont un groupe bien chargé selon le même EDT que celui du début de l'année sur une classe. Pour les faibles, mise en place du soutien par un prof volontaire, le plus simple, avec des heures pacte, pour qu'on puisse le commencer à partir de la Toussaint pour le groupe des faibles et allonger un peu leurs horaires de math/français.
Il n'y a pas 36 solutions, contrairement aux annonces.
Exactement, je pense aussi qu'on s'en va faire cela.
S'il reste de la marge, si celle-ci n'est pas utilisée pour un groupe de plus que les classes, le soutien n'est pas obligatoirement rémunéré en HSE ou pacte.
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