- EloahExpert spécialisé
Stephie a écrit:8. Hors des sentiers battus. Un garçon, c'est presque rien de Lisa Balavoine. Roman en vers.
Roméo est un garçon différent des autres : il n'intéresse pas les filles, ne s'entend pas avec les garçons. Jusqu'au jour où il rencontre Justine, qui elle aussi, sort des cases. Quand le roman commence, il est sur un lit dans le coma. Elle est sur une chaise, à le veiller. Que s'est-il passé ? Livre touchant qui parle des différences, du poids du patriarcat, de la masculinité toxique, du harcèlement.
J'ai mis le titre dans cet item car même si on commence à trouver des romans en vers, ça reste encore marginal. De plus, l'autrice mêle à cette écriture poétique des fragments différents : SMS, petites annonces, quelques passage en prose. Cette écriture hybride m'a beaucoup plu.
J'aime beaucoup ce roman !
- OudemiaBon génie
Stephie a écrit:8. Hors des sentiers battus. Un garçon, c'est presque rien de Lisa Balavoine. Roman en vers.
Roméo est un garçon différent des autres : il n'intéresse pas les filles, ne s'entend pas avec les garçons. Jusqu'au jour où il rencontre Justine, qui elle aussi, sort des cases. Quand le roman commence, il est sur un lit dans le coma. Elle est sur une chaise, à le veiller. Que s'est-il passé ? Livre touchant qui parle des différences, du poids du patriarcat, de la masculinité toxique, du harcèlement.
J'ai mis le titre dans cet item car même si on commence à trouver des romans en vers, ça reste encore marginal. De plus, l'autrice mêle à cette écriture poétique des fragments différents : SMS, petites annonces, quelques passage en prose. Cette écriture hybride m'a beaucoup plu.
Ce que j'ignorais complètement, car j'en suis restée à Jocelyn (parce qu'on en parlait dans un roman pour jeunes filles de la fin du XIXe s., si bien que quand je l'ai récupéré dans les livres d'une vieille parente je l'ai lu ; mais qui a lu Jocelyn ?).
- CasparProphète
Je lis des livres courts en ce moment donc ça dépote (et je suis encore en vacances).
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur: Les eaux du Danube, Jean Mattern
Un roman court et pas désagréable mais frustrant car il aborde beaucoup de thèmes qui sont simplement évoquée mais pas vraiment développés et j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens malgré la brièveté du roman. Découvert par hasard parmi les nouveautés dans ma librairie préférée (enfin par les hasards du défi: je cherchais entre autres un livre publié dans cette maison d'édition).
L'action se situe dans les années 80, Clément Bontemps est pharmacien à Sète, où il vit avec sa femme et son fils Matias. Clément est d'origine hongroise par sa mère et une conversation avec le professeur de philosophie de Matias, qui est aussi d'origine hongroise et porte le même nom de famille que la mère de Clément, va, de fil en aiguille, lui faire découvrir des secrets de famille et remettre en question son existence bien réglée.
Cet auteur, que je ne connaissais pas du tout, a publié sept autres romans chez la même éditrice.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?: The dolls' house/Une maison de poupées, Rumer Godden
Rumer Godden (1907-1998) est une romancière anglaise prolifique qui a écrit pour les adultes comme pour les enfants. Elle a passé une grande partie de sa voie en Inde et elle est surtout connue en France pour Le narcisse noir, adapté au cinéma en 1947 et à la télévision il y a quelques années.
J'ai lu Une maison de poupée quand j'étais enfant dans la très belle collection Bibliothèque internationale chez Fernand Nathan, qui publiait des œuvres pour la jeunesse venues du monde entier dont j'adorais en parcourir la liste: rien que les titres et les pays d'origine me faisaient rêver.
Tottie est une petite poupée en bois qui vit dans une boîte à chaussures avec sa famille: des poupées hétéroclites réunies par deux petites filles, Emily et Charlotte. Un jour, la grand-tante d'Emily et Charlotte meurt et leurs parents récupèrent la maison de poupée où Tottie a vécu il y a presque cent ans, sous le règne de Victoria, en compagnie de Marchpane, une poupée de porcelaine aussi belle que narcissique. Le hasard va faire que Marchpane et Tottie vont de nouveau vivre sous le même toit, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour Tottie et sa famille d'adoption.
Un petit air de Toy Story avant la lettre pour ces poupées anthropomorphiques qui sont à la merci des humains: elles ne peuvent pas se déplacer seules mais peuvent quand même influer sur leur sort par télépathie et suggestion mentale.
Une jolie histoire assez atypique puisque le mal n'est pas forcément puni et le bien ne triomphe pas toujours.
Le livre n'est plus disponible en français, sauf d'occasion.
23/50
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur: Les eaux du Danube, Jean Mattern
Un roman court et pas désagréable mais frustrant car il aborde beaucoup de thèmes qui sont simplement évoquée mais pas vraiment développés et j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens malgré la brièveté du roman. Découvert par hasard parmi les nouveautés dans ma librairie préférée (enfin par les hasards du défi: je cherchais entre autres un livre publié dans cette maison d'édition).
L'action se situe dans les années 80, Clément Bontemps est pharmacien à Sète, où il vit avec sa femme et son fils Matias. Clément est d'origine hongroise par sa mère et une conversation avec le professeur de philosophie de Matias, qui est aussi d'origine hongroise et porte le même nom de famille que la mère de Clément, va, de fil en aiguille, lui faire découvrir des secrets de famille et remettre en question son existence bien réglée.
Cet auteur, que je ne connaissais pas du tout, a publié sept autres romans chez la même éditrice.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?: The dolls' house/Une maison de poupées, Rumer Godden
Rumer Godden (1907-1998) est une romancière anglaise prolifique qui a écrit pour les adultes comme pour les enfants. Elle a passé une grande partie de sa voie en Inde et elle est surtout connue en France pour Le narcisse noir, adapté au cinéma en 1947 et à la télévision il y a quelques années.
J'ai lu Une maison de poupée quand j'étais enfant dans la très belle collection Bibliothèque internationale chez Fernand Nathan, qui publiait des œuvres pour la jeunesse venues du monde entier dont j'adorais en parcourir la liste: rien que les titres et les pays d'origine me faisaient rêver.
Tottie est une petite poupée en bois qui vit dans une boîte à chaussures avec sa famille: des poupées hétéroclites réunies par deux petites filles, Emily et Charlotte. Un jour, la grand-tante d'Emily et Charlotte meurt et leurs parents récupèrent la maison de poupée où Tottie a vécu il y a presque cent ans, sous le règne de Victoria, en compagnie de Marchpane, une poupée de porcelaine aussi belle que narcissique. Le hasard va faire que Marchpane et Tottie vont de nouveau vivre sous le même toit, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour Tottie et sa famille d'adoption.
Un petit air de Toy Story avant la lettre pour ces poupées anthropomorphiques qui sont à la merci des humains: elles ne peuvent pas se déplacer seules mais peuvent quand même influer sur leur sort par télépathie et suggestion mentale.
Une jolie histoire assez atypique puisque le mal n'est pas forcément puni et le bien ne triomphe pas toujours.
Le livre n'est plus disponible en français, sauf d'occasion.
23/50
- Clecle78Bon génie
Il y a eu toute une discussion sur ce bouquin l'an dernier lors du précédent défi et j'ai vraiment envie de pouvoir le découvrir un jour. Le fleuve du même auteur est un de mes bouquins préférés (avec son adaptation au cinéma par Jean Renoir). Et bien sûr j'adore aussi Le Narcisse noir !Caspar a écrit:Je lis des livres courts en ce moment donc ça dépote (et je suis encore en vacances).
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur: Les eaux du Danube, Jean Mattern
Un roman court et pas désagréable mais frustrant car il aborde beaucoup de thèmes qui sont simplement évoquée mais pas vraiment développés et j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens malgré la brièveté du roman. Découvert par hasard parmi les nouveautés dans ma librairie préférée (enfin par les hasards du défi: je cherchais entre autres un livre publié dans cette maison d'édition).
L'action se situe dans les années 80, Clément Bontemps est pharmacien à Sète, où il vit avec sa femme et son fils Matias. Clément est d'origine hongroise par sa mère et une conversation avec le professeur de philosophie de Matias, qui est aussi d'origine hongroise et porte le même nom de famille que la mère de Clément, va, de fil en aiguille, lui faire découvrir des secrets de famille et remettre en question son existence bien réglée.
Cet auteur, que je ne connaissais pas du tout, a publié sept autres romans chez la même éditrice.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?: The dolls' house/Une maison de poupée, Rumer Godden
Rumer Godden (1907-1998) est une romancière anglaise prolifique qui a écrit pour les adultes comme pour les enfants. Elle a passé une grande partie de sa voie en Inde et elle est surtout connue en France pour Le narcisse noir, adapté au cinéma en 1947 et à la télévision il y a quelques années.
J'ai lu Une maison de poupée quand j'étais enfant dans la très belle collection Bibliothèque internationale chez Fernand Nathan, qui publiait des œuvres pour la jeunesse venues du monde entier dont j'adorais en parcourir la liste: rien que les titres et les pays d'origine me faisaient rêver.
Tottie est une petite poupée en bois qui vit dans une boîte à chaussures avec sa famille: des poupées hétéroclites réunies par deux petites filles, Emily et Charlotte. Un jour, la grand-tante d'Emily et Charlotte meurt et leurs parents récupèrent la maison de poupée où Tottie a vécu il y a presque cent ans, sous le règne de Victoria, en compagnie de Marchpane, une poupée de porcelaine aussi belle que narcissique. Le hasard va faire que Marchpane et Tottie vont de nouveau vivre sous le même toit, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour Tottie et sa famille d'adoption.
Un petit air de Toy Story avant la lettre pour ces poupées anthropomorphiques qui sont à la merci des humains: elles ne peuvent pas se déplacer seules mais peuvent quand même influer sur leur sort par télépathie et suggestion mentale.
Une jolie histoire assez atypique puisque le mal n'est pas forcément puni et le bien ne triomphe pas toujours.
Le livre n'est plus disponible en français, sauf d'occasion.
23/50
- JennyMédiateur
C'est, je trouve, un peu le souci dans pas mal de livres de chez Sabine Wespieser, ils publient beaucoup de livres courts et je suis souvent frustrée aussi. Chez eux, j'ai en revanche adoré Mauvaises herbes de Dima Abdallah.
- CasparProphète
Je n'ai rien contre les livres courts au contraire mais il y a trop de personnages et de thèmes dans Les eaux du Danube (d'ailleurs il y est beaucoup plus question du lac Balaton et de la Méditerranée que du Danube) pour si peu d'espace, ça méritait plus de développements.
Le narcisse noir peut entrer dans le défi 2024 avec l'item "Inde". Je n'ai pas suivi la discussion...C'était bien en 2023 ?
Le narcisse noir peut entrer dans le défi 2024 avec l'item "Inde". Je n'ai pas suivi la discussion...C'était bien en 2023 ?
- Clecle78Bon génie
Il me semble, oui, car je n'ai pas fait le défi en 22.
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Il me semble, oui, car je n'ai pas fait le défi en 22.
J'irai jeter un œil au fil de discussion alors, ça ne me dit rien mais ça a pu m'échapper. Je pense lire ce roman pour l'item "Inde" même si j'ai aussi un Rohinton Mistry qui m'attend sur mes étagères, on verra le moment venu.
EDIT: 77 pages de discussion en 2023, je renonce.
J'ai commandé Une maison de poupée en français et d'occasion du coup, j'espère qu'il sera en bon état. Un hiver dans la vallée de Moumine de Tove Jansson est en vente à 55 euros sur AbeBooks: ma fortune est faite.
- nicole 86Expert spécialisé
Sur le téléphone, difficile de chercher , la discussion de mémoire date de fin 2023 mais elle a peut-être eu lieu lors de la discussion sur la préparation du défi 2024, je crois qu'Oudemia y a participé et toi aussi !
- julilibulleNiveau 10
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. 24 heures de la vie en RDA d'Emmanuel Droit
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lire des livres qui ont un rapport avec la vie quotidienne au temps du communisme et c'est pile le thème de ce livre. Nous sommes dans une ville de province de RDA en 1974 (parfois 76 ou 78, en fonction des évènements). L'auteur brosse la vie quotidienne des allemands de l'est sur plusieurs thématiques : travail, enfant, religion, police secrète ... C'est vraiment intéressant à lire, même si le livre est plutôt court mais ça fournit une bonne introduction. À la lecture de certains passages, je peux comprendre que l'idéologie communiste ait pu fasciner et constituer un modèle : il y a une vie en communauté presque enviable dans ces temps très individualistes. Cependant, l'auteur présente également les failles du système dans la vie quotidienne (notamment à travers les lettres écrites par des résidents de la ville pour se plaindre de différentes choses).
Je ne peux résister à reprendre le passage dédié aux enseignants :
"Les enseignants assuraient 24 heures de cours par semaine, ainsi que deux heures de remplacement. En fait, en comptant le temps de préparation et de correction à la maison et les multiples engagements scolaires et extra-scolaires, leur temps de travail dépassait les 60 heures par semaine alors qu'il n'atteignait que 50 heures chez leurs homologues ouest-allemands. En plus des 6 heures de cours par jour, entre 7 et 13h, et des deux heures de remplacement hebdomadaires obligatoires, ils devaient assurer un important travail extra-scolaire : la préparation des campagnes de mobilisation ou des fêtes du calendrier socialiste, l'organisation de la correspondance épistolaire avec une école soviétique, les visites aux parents pour faire le point sur l'engagement politique et l'orientation professionnelle, les réunions pédagogiques, les réunions de la cellule de base du SED, le suivi du contrat de parrainage avec les entreprises, les heures de préparation à la communion socialiste, la Jugendweihe. Si les élèves avaient 94 jours de vacances, les enseignants n'avaient droit en tout et pour tout qu'à 27 jours auxquels venaient s'ajouter 20 jours supplémentaires exclusivement réservés à la formation continue."
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lire des livres qui ont un rapport avec la vie quotidienne au temps du communisme et c'est pile le thème de ce livre. Nous sommes dans une ville de province de RDA en 1974 (parfois 76 ou 78, en fonction des évènements). L'auteur brosse la vie quotidienne des allemands de l'est sur plusieurs thématiques : travail, enfant, religion, police secrète ... C'est vraiment intéressant à lire, même si le livre est plutôt court mais ça fournit une bonne introduction. À la lecture de certains passages, je peux comprendre que l'idéologie communiste ait pu fasciner et constituer un modèle : il y a une vie en communauté presque enviable dans ces temps très individualistes. Cependant, l'auteur présente également les failles du système dans la vie quotidienne (notamment à travers les lettres écrites par des résidents de la ville pour se plaindre de différentes choses).
Je ne peux résister à reprendre le passage dédié aux enseignants :
"Les enseignants assuraient 24 heures de cours par semaine, ainsi que deux heures de remplacement. En fait, en comptant le temps de préparation et de correction à la maison et les multiples engagements scolaires et extra-scolaires, leur temps de travail dépassait les 60 heures par semaine alors qu'il n'atteignait que 50 heures chez leurs homologues ouest-allemands. En plus des 6 heures de cours par jour, entre 7 et 13h, et des deux heures de remplacement hebdomadaires obligatoires, ils devaient assurer un important travail extra-scolaire : la préparation des campagnes de mobilisation ou des fêtes du calendrier socialiste, l'organisation de la correspondance épistolaire avec une école soviétique, les visites aux parents pour faire le point sur l'engagement politique et l'orientation professionnelle, les réunions pédagogiques, les réunions de la cellule de base du SED, le suivi du contrat de parrainage avec les entreprises, les heures de préparation à la communion socialiste, la Jugendweihe. Si les élèves avaient 94 jours de vacances, les enseignants n'avaient droit en tout et pour tout qu'à 27 jours auxquels venaient s'ajouter 20 jours supplémentaires exclusivement réservés à la formation continue."
- Clecle78Bon génie
Ça pourrait bien inspirer notre ministre !
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Sur le téléphone, difficile de chercher , la discussion de mémoire date de fin 2023 mais elle a peut-être eu lieu lors de la discussion sur la préparation du défi 2024, je crois qu'Oudemia y a participé et toi aussi !
Oui effectivement, ça me revient, j'avais déjà en tête la Maison de Poupées de Rumer Godden....Alzheimer me guette on dirait.
- CasparProphète
julilibulle a écrit:2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. 24 heures de la vie en RDA d'Emmanuel Droit
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lire des livres qui ont un rapport avec la vie quotidienne au temps du communisme et c'est pile le thème de ce livre. Nous sommes dans une ville de province de RDA en 1974 (parfois 76 ou 78, en fonction des évènements). L'auteur brosse la vie quotidienne des allemands de l'est sur plusieurs thématiques : travail, enfant, religion, police secrète ... C'est vraiment intéressant à lire, même si le livre est plutôt court mais ça fournit une bonne introduction. À la lecture de certains passages, je peux comprendre que l'idéologie communiste ait pu fasciner et constituer un modèle : il y a une vie en communauté presque enviable dans ces temps très individualistes. Cependant, l'auteur présente également les failles du système dans la vie quotidienne (notamment à travers les lettres écrites par des résidents de la ville pour se plaindre de différentes choses).
Je ne peux résister à reprendre le passage dédié aux enseignants :
"Les enseignants assuraient 24 heures de cours par semaine, ainsi que deux heures de remplacement. En fait, en comptant le temps de préparation et de correction à la maison et les multiples engagements scolaires et extra-scolaires, leur temps de travail dépassait les 60 heures par semaine alors qu'il n'atteignait que 50 heures chez leurs homologues ouest-allemands. En plus des 6 heures de cours par jour, entre 7 et 13h, et des deux heures de remplacement hebdomadaires obligatoires, ils devaient assurer un important travail extra-scolaire : la préparation des campagnes de mobilisation ou des fêtes du calendrier socialiste, l'organisation de la correspondance épistolaire avec une école soviétique, les visites aux parents pour faire le point sur l'engagement politique et l'orientation professionnelle, les réunions pédagogiques, les réunions de la cellule de base du SED, le suivi du contrat de parrainage avec les entreprises, les heures de préparation à la communion socialiste, la Jugendweihe. Si les élèves avaient 94 jours de vacances, les enseignants n'avaient droit en tout et pour tout qu'à 27 jours auxquels venaient s'ajouter 20 jours supplémentaires exclusivement réservés à la formation continue."
C'est un thème qui m'intéresse aussi. Je te conseille Stasiland, d'Anna Funder.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'adorerais relire les Moumine mais ils ne les ont pas à la médiathèque, ni Une maison de poupées. C'est dommage, ce sont de très bons livres pour enfants.
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:J'adorerais relire les Moumine mais ils ne les ont pas à la médiathèque, ni Une maison de poupées. C'est dommage, ce sont de très bons livres pour enfants.
Ils ont malheureusement été rebaptisés "Moomins" à cause du dessin animé, ou parce que ça fait plus moderne, je ne sais pas, mais la collection complète est très difficile à trouver je crois (idem en anglais, alors que les livres pour adultes de Tove Jansson sont facilement disponibles) et Une maison de poupées n'a pas été réédité.
- julilibulleNiveau 10
Caspar a écrit:julilibulle a écrit:2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. 24 heures de la vie en RDA d'Emmanuel Droit
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lire des livres qui ont un rapport avec la vie quotidienne au temps du communisme et c'est pile le thème de ce livre. Nous sommes dans une ville de province de RDA en 1974 (parfois 76 ou 78, en fonction des évènements). L'auteur brosse la vie quotidienne des allemands de l'est sur plusieurs thématiques : travail, enfant, religion, police secrète ... C'est vraiment intéressant à lire, même si le livre est plutôt court mais ça fournit une bonne introduction. À la lecture de certains passages, je peux comprendre que l'idéologie communiste ait pu fasciner et constituer un modèle : il y a une vie en communauté presque enviable dans ces temps très individualistes. Cependant, l'auteur présente également les failles du système dans la vie quotidienne (notamment à travers les lettres écrites par des résidents de la ville pour se plaindre de différentes choses).
Je ne peux résister à reprendre le passage dédié aux enseignants :
"Les enseignants assuraient 24 heures de cours par semaine, ainsi que deux heures de remplacement. En fait, en comptant le temps de préparation et de correction à la maison et les multiples engagements scolaires et extra-scolaires, leur temps de travail dépassait les 60 heures par semaine alors qu'il n'atteignait que 50 heures chez leurs homologues ouest-allemands. En plus des 6 heures de cours par jour, entre 7 et 13h, et des deux heures de remplacement hebdomadaires obligatoires, ils devaient assurer un important travail extra-scolaire : la préparation des campagnes de mobilisation ou des fêtes du calendrier socialiste, l'organisation de la correspondance épistolaire avec une école soviétique, les visites aux parents pour faire le point sur l'engagement politique et l'orientation professionnelle, les réunions pédagogiques, les réunions de la cellule de base du SED, le suivi du contrat de parrainage avec les entreprises, les heures de préparation à la communion socialiste, la Jugendweihe. Si les élèves avaient 94 jours de vacances, les enseignants n'avaient droit en tout et pour tout qu'à 27 jours auxquels venaient s'ajouter 20 jours supplémentaires exclusivement réservés à la formation continue."
C'est un thème qui m'intéresse aussi. Je te conseille Stasiland, d'Anna Funder.
Merci beaucoup. En cherchant hier, j'ai aussi trouvé "les chuchoteurs" sur la période stalinienne.
- cavatineNiveau 9
Pour l'item 10. Un livre sur la langue ou les langues :
Tenir sa langue, de Polina Panassenko
Avis :
Découvert par l'intermédiaire du compte rendu de lulucastagnette, j'ai apprécié ce court roman, mais en le trouvant inégal : certains passages sont excellents, avec des réflexions et des jeux sur la langue / les langues très intéressants et parlants (et parfois très drôles, comme les passages sur la compréhension toute approximative des publicités, tant au niveau du visuel que du son), mais d'autres m'ont été beaucoup plus opaques (à quelquefois rien n'y comprendre, pour ma part).
J'ai un peu regretté également que ce soit si court, certaines choses auraient pu, à mon sens, mériter davantage de développement. Dans tous les cas, je ne regrette quand même pas ma lecture !
25. Guerre civile : Le sabre des Sanada, tome 2 « Les chroniques de l'érable et du cerisier », de Camille Monceaux
Avis :
Comme pour le tome 1, une lecture plaisante, avec un bon rythme, et quelques rebondissements qui, s'ils semblent parfois un peu artificiels, n'en demeurent pas moins efficaces, notamment dans le dernier tiers du roman.
Tenir sa langue, de Polina Panassenko
- Résumé (éditeur):
- "Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur". Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change. À son arrivée, enfant, à Saint-Etienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil.
Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Ce premier roman est construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums.
Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue révèle une voix hors du commun
Avis :
Découvert par l'intermédiaire du compte rendu de lulucastagnette, j'ai apprécié ce court roman, mais en le trouvant inégal : certains passages sont excellents, avec des réflexions et des jeux sur la langue / les langues très intéressants et parlants (et parfois très drôles, comme les passages sur la compréhension toute approximative des publicités, tant au niveau du visuel que du son), mais d'autres m'ont été beaucoup plus opaques (à quelquefois rien n'y comprendre, pour ma part).
J'ai un peu regretté également que ce soit si court, certaines choses auraient pu, à mon sens, mériter davantage de développement. Dans tous les cas, je ne regrette quand même pas ma lecture !
25. Guerre civile : Le sabre des Sanada, tome 2 « Les chroniques de l'érable et du cerisier », de Camille Monceaux
Avis :
Comme pour le tome 1, une lecture plaisante, avec un bon rythme, et quelques rebondissements qui, s'ils semblent parfois un peu artificiels, n'en demeurent pas moins efficaces, notamment dans le dernier tiers du roman.
- BartleboothNiveau 7
Je vais placer dans "Séduction" (n°5) le court roman de Christine Orban J'étais l'origine du monde. La narratrice est Joanna Hiffernan, ex modèle de Whistler qui a posé pour La belle Irlandaise de Courbet (mais dont l'identification comme modèle de L'origine du monde est remise en cause par les spécialistes). Devenue une respectable vieille antiquaire elle entreprend de raconter pour un éditeur comment elle est devenue la maîtresse de Courbet et comment il a réussi à la persuader de poser comme aucun autre modèle n'avait posé avant elle, malgré ses réticences initiales... et son choc en découvrant finalement l'oeuvre. J'ai bien aimé ce récit fantasmé d'une femme libre, mais je suis un peu restée sur ma faim.
Dans "Hors des sentiers battus" (n°8) je vais caser LAP! d'Aurélia Aurita. La dessinatrice a demandé à accéder au lycée autogéré de Paris pour y faire un reportage en bande dessinée, mais elle tombe rapidement sous le charme du lieu et de ses occupants, profs comme élèves, et le reportage objectif se change peu à peu en récit autobiographique. L'oeuvre répond donc doublement à l'intitulé du défi, parce qu'elle ne respecte pas la démarche attendue initialement et que l'autrice est constamment obligée de s'interroger sur sa posture, mais aussi parce que le fonctionnement du LAP (que j'ai découvert dans cette oeuvre) est radicalement différent du fonctionnement habituel d'un établissement: pas de direction, pas d'obligation d'assister aux cours, des commissions profs/élèves pour prendre toutes les décisions ou presque...
Dans "Hors des sentiers battus" (n°8) je vais caser LAP! d'Aurélia Aurita. La dessinatrice a demandé à accéder au lycée autogéré de Paris pour y faire un reportage en bande dessinée, mais elle tombe rapidement sous le charme du lieu et de ses occupants, profs comme élèves, et le reportage objectif se change peu à peu en récit autobiographique. L'oeuvre répond donc doublement à l'intitulé du défi, parce qu'elle ne respecte pas la démarche attendue initialement et que l'autrice est constamment obligée de s'interroger sur sa posture, mais aussi parce que le fonctionnement du LAP (que j'ai découvert dans cette oeuvre) est radicalement différent du fonctionnement habituel d'un établissement: pas de direction, pas d'obligation d'assister aux cours, des commissions profs/élèves pour prendre toutes les décisions ou presque...
- JennyMédiateur
Tiens, je ne savais pas qu’il y avait une BD sur le LAP, merci.
- ValorNiveau 9
Défi n°36. Pirates ou hors-la-loi.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
Dans la foulée, j'ai lu le très court texte Lettre à l'éléphant du même Romain Gary que j'ai classé dans le défi n°8. Hors des sentiers battus car l'oeuvre est publiée chez une petite maison d'édition basque en version bilingue et tête-bêche, Le Grand Chardon Astobelarra, collection "Litté-Nature". L'auteur y déclare son amour à l'animal et confie sa peur de le voir disparaitre, en reprenant parfois des anecdotes évoquées dans le roman précédent.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
Dans la foulée, j'ai lu le très court texte Lettre à l'éléphant du même Romain Gary que j'ai classé dans le défi n°8. Hors des sentiers battus car l'oeuvre est publiée chez une petite maison d'édition basque en version bilingue et tête-bêche, Le Grand Chardon Astobelarra, collection "Litté-Nature". L'auteur y déclare son amour à l'animal et confie sa peur de le voir disparaitre, en reprenant parfois des anecdotes évoquées dans le roman précédent.
- edelweis62Niveau 5
Valor a écrit:Défi n°36. Pirates ou hors-la-loi.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
J'aime tellement, tellement, ce roman ! (malgré tous ses défauts et sa complexité) Visionnaire, c'est le mot.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 24 "so British !", j'ai lu Bal tragique à Windsor de SJ Bennett, qui est le 1er tome de Sa Majesté enquête. Un musicien russe est retrouvé mort, dans une situation embarrassante, dans une chambre à Windsor. Très vite, il apparaît que c'est un assassinat et les services secrets sont sommés d'agir dans la discrétion car officiellement l'homme a succombé à une crise cardiaque et il ne faudrait pas que la réalité fasse la Une de la presse. Très touchée par ce décès et convaincue de l'inefficacité des policiers, la Reine mène sa petite enquête grâce à l'aide sur le terrain de sa secrétaire particulière. Si l'enquête reste assez classique, le roman se lit avec délectation car la Reine est aux manœuvres et c'est assez savoureux. J'ai été surprise de voir la place importante occupée par la géopolitique dans ce livre "léger" et j'ai beaucoup aimé cela. D'ailleurs, pour les services secrets, il est évident que le coupable est ... Poutine lui-même !
Ce n'était pas prévu mais je place dans le défi 48 "faire la paix" ma lecture du jour : Sur la colline où poussent encore ces fleurs de D. Matsuse et N. Shiomi, qui est un manga historique en 2 tomes. On suit une adolescente, Yuri, qui pour une raison indéterminée (ce n'est pas là l'intérêt du livre) se réveille dans le passé, en 1945. Elle découvre alors le quotidien des japonais en cette fin de guerre alors que le pays, en grande difficulté, jette ses dernières forces dans la bataille. Elle rencontre notamment un étudiant, Akira, engagé dans les unités d'attaques spéciales, autrement dit les kamikazes ... Or Yuri a étudié la 2de guerre mondiale à l'école, elle sait que ces attaques suicides ont été un échec, que ces soldats vont mourir en vain et elle ne supporte pas l'idée de les voir partir ainsi. Je ne vais pas tout vous raconter mais j'ai beaucoup aimé les échanges entre cette jeune fille qui pense que rien ne justifie la mort et les soldats convaincus de faire le bon choix au nom du patriotisme, c'est d'ailleurs cet aspect qui me fait placer cette lecture dans ce défi car la rencontre entre Yuri et Akira va leur permettre d'être chacun en paix avec ses décisions. Je vous le conseille !
Ce n'était pas prévu mais je place dans le défi 48 "faire la paix" ma lecture du jour : Sur la colline où poussent encore ces fleurs de D. Matsuse et N. Shiomi, qui est un manga historique en 2 tomes. On suit une adolescente, Yuri, qui pour une raison indéterminée (ce n'est pas là l'intérêt du livre) se réveille dans le passé, en 1945. Elle découvre alors le quotidien des japonais en cette fin de guerre alors que le pays, en grande difficulté, jette ses dernières forces dans la bataille. Elle rencontre notamment un étudiant, Akira, engagé dans les unités d'attaques spéciales, autrement dit les kamikazes ... Or Yuri a étudié la 2de guerre mondiale à l'école, elle sait que ces attaques suicides ont été un échec, que ces soldats vont mourir en vain et elle ne supporte pas l'idée de les voir partir ainsi. Je ne vais pas tout vous raconter mais j'ai beaucoup aimé les échanges entre cette jeune fille qui pense que rien ne justifie la mort et les soldats convaincus de faire le bon choix au nom du patriotisme, c'est d'ailleurs cet aspect qui me fait placer cette lecture dans ce défi car la rencontre entre Yuri et Akira va leur permettre d'être chacun en paix avec ses décisions. Je vous le conseille !
- julilibulleNiveau 10
edelweis62 a écrit:Valor a écrit:Défi n°36. Pirates ou hors-la-loi.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
J'aime tellement, tellement, ce roman ! (malgré tous ses défauts et sa complexité) Visionnaire, c'est le mot.
Super ! Je l'ai dans ma pal pour cette année et parfait si ça rentre dans cet item. J'ai trop hâte de le lire.
- OudemiaBon génie
Caspar a écrit:Le narcisse noir peut entrer dans le défi 2024 avec l'item "Inde". Je n'ai pas suivi la discussion...C'était bien en 2023 ?
nicole 86 a écrit:Sur le téléphone, difficile de chercher , la discussion de mémoire date de fin 2023 mais elle a peut-être eu lieu lors de la discussion sur la préparation du défi 2024, je crois qu'Oudemia y a participé et toi aussi !
Je n'avais pas parlé de l'item "Évoque l'Inde", seulement participé à la discussion sur Maison de poupées, démarrée je ne sais plus pourquoi, mais à mon avis Le narcisse noir va dans cet item (je m'en souviens assez mal mais on est dans les contre-forts de l'Himalaya)
Caspar, Rumer Godden a été très connue aussi pour avoir écrit Le Fleuve, également adapté au cinéma, que je n'ai pas vu, mais lu, et qui va parfaitement dans l'item Inde.
- ValorNiveau 9
julilibulle a écrit:edelweis62 a écrit:Valor a écrit:Défi n°36. Pirates ou hors-la-loi.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
J'aime tellement, tellement, ce roman ! (malgré tous ses défauts et sa complexité) Visionnaire, c'est le mot.
Super ! Je l'ai dans ma pal pour cette année et parfait si ça rentre dans cet item. J'ai trop hâte de le lire.
C'est un roman qui ne ressemble à aucun des Gary/Ajar que j'avais lus jusqu'à présent. Au départ, je l'avais choisi pour remplir le défi "animaux" mais le personnage principal est sans arrêt qualifié de "hors-la-loi", et comme je n'avais pas vraiment d'idée pour cet item, il s'est retrouvé là...
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