- ValorNiveau 9
julilibulle a écrit:edelweis62 a écrit:Valor a écrit:Défi n°36. Pirates ou hors-la-loi.
J'ai lu Les Racines du ciel de Romain Gary dont voici un extrait : "La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une notion d'homme rassasié..."
En AEF, dans les années 50, on suit le parcours de Morel, fervent défenseur de la nature africaine et des éléphants en particulier, qui passe, pour un doux idéaliste aux yeux de certains, ou pour un dangereux conspirateur aux yeux des autres. En tout cas, il n'hésite pas à vivre comme un hors-la-loi en cavale pour poursuivre le combat de sa vie. Un roman puissant et visionnaire qui évoque déjà la nécessité de préserver la faune et la flore, les dangers du réchauffement climatique ... Cependant la lecture est exigeante du fait de sa narration complexe : plusieurs temporalités, différents narrateurs et points de vue se superposent parfois dans un même chapitre.
J'aime tellement, tellement, ce roman ! (malgré tous ses défauts et sa complexité) Visionnaire, c'est le mot.
Super ! Je l'ai dans ma pal pour cette année et parfait si ça rentre dans cet item. J'ai trop hâte de le lire.
C'est un roman qui ne ressemble à aucun des Gary/Ajar que j'avais lus jusqu'à présent. Au départ, je l'avais choisi pour remplir le défi "animaux" mais le personnage principal est sans arrêt qualifié de "hors-la-loi", et comme je n'avais pas vraiment d'idée pour cet item, il s'est retrouvé là...
- ValorNiveau 9
Pour le défi n°15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, j'ai lu L'Envers et l'endroit d'Albert Camus.
Dans la préface, l'auteur présente cette œuvre de jeunesse (écrite à l'âge de 22 ans) comme un recueil d'essais mais je les considère plus comme des nouvelles dont certaines ont des résonances autobiographiques. On y retrouve, en germe, tous les grands thèmes et enjeux qui constitueront l'oeuvre à venir du grand Albert Camus. Mes textes préférés du recueil sont "Entre oui et non" (autre antithèse) et "Amour de vivre".
Dans la préface, l'auteur présente cette œuvre de jeunesse (écrite à l'âge de 22 ans) comme un recueil d'essais mais je les considère plus comme des nouvelles dont certaines ont des résonances autobiographiques. On y retrouve, en germe, tous les grands thèmes et enjeux qui constitueront l'oeuvre à venir du grand Albert Camus. Mes textes préférés du recueil sont "Entre oui et non" (autre antithèse) et "Amour de vivre".
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 15 (un livre dont le titre repose sur une antithèse), j'ai lu le tome 1 de Swan Song dont le titre est Le Feu et la Glace de Robert McCammon.
Roman post-apocalyptique flirtant avec le surnaturel qui suit les rares survivants d'une guerre nucléaire. Ce n'est pas trop mon genre habituel, mais j'ai bien accroché malgré quelques passages difficiles. Hâte de lire le deuxième.
Pour le défi 24 (So British !), j'ai lu le tome 1 de la saga des Cazalet (découverte grâce à vos multiples témoignages), Etés anglais d'Elisabeth Jane Howard. Je ne présente plus l'histoire. J'ai beaucoup aimé suivre les membres de cette famille, sans surprise car je suis fan de Downton Abbey. Hâte de lire la suite !
Pour commenter les messages des pages précédentes : j'ai beaucoup aimé Blackwater qui m'a happée de bout en bout, j'ai adoré Les Aiguilles d'or et Apeirogon était dans mon top 5 lors du défi 2022 !
Roman post-apocalyptique flirtant avec le surnaturel qui suit les rares survivants d'une guerre nucléaire. Ce n'est pas trop mon genre habituel, mais j'ai bien accroché malgré quelques passages difficiles. Hâte de lire le deuxième.
Pour le défi 24 (So British !), j'ai lu le tome 1 de la saga des Cazalet (découverte grâce à vos multiples témoignages), Etés anglais d'Elisabeth Jane Howard. Je ne présente plus l'histoire. J'ai beaucoup aimé suivre les membres de cette famille, sans surprise car je suis fan de Downton Abbey. Hâte de lire la suite !
Pour commenter les messages des pages précédentes : j'ai beaucoup aimé Blackwater qui m'a happée de bout en bout, j'ai adoré Les Aiguilles d'or et Apeirogon était dans mon top 5 lors du défi 2022 !
- CasparProphète
Il va falloir que je finisse par aller jeter un œil à ces Cazalet.
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture: Au prochain arrêt, Hiro Arikawa
Hiro Arikawa est l'autrice des Mémoires d'un chat que plusieurs d'entre nous ont lu l'année dernière (et qui a d'ailleurs désormais une suite).
Ici il est plus question de chiens que de chats mais surtout des histoires croisées des passagers qui empruntent le train entre Takarazuka et Nishinomiya-kitaguchi, quelque part entre Osaka et Kobe. Chaque chapitre correspond à un arrêt sur la ligne, d'abord aller, puis retour. On y croise une grand-mère et sa petite fille, un couple qui se forme, un autre qui se défait, un groupe de lycéennes, des quarantenaires malpolies, une écolière harcelée mais fière...
Charmant roman fait de petites histoires de la vie quotidienne et qui permet de découvrir aussi la société japonaise à travers le comportement des passagers du train.
Je cite l'introduction:
"La gare de Takarazuka est un nœud ferroviaire assez important dans la région de Kobe-Osaka. Hankyu est un des plus grands opérateurs privés du Kansai. Les passionnés de rail aiment ses trains au wagons rouges, à l'intérieur élégant. Le héros de ce roman est la ligne Hankyu Imazu, l'une des moins connues du réseau Hankyu."
Je ne l'ai pas fait mais je pense qu'on peut lire le roman avec une carte ferroviaire sous les yeux.
Très jolie illustration de couverture par Ryo Takemasa où on aperçoit deux wagons rouges sur un fond de cerisiers en fleur (cliché, mais joli) et de montagnes. Lecture agréable et charmante, avec tout de même des côtés sombres.
24/50
EDIT: Je viens de parcourir les listes. @Ergo Tu fais le défi dans l'ordre ?
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture: Au prochain arrêt, Hiro Arikawa
Hiro Arikawa est l'autrice des Mémoires d'un chat que plusieurs d'entre nous ont lu l'année dernière (et qui a d'ailleurs désormais une suite).
Ici il est plus question de chiens que de chats mais surtout des histoires croisées des passagers qui empruntent le train entre Takarazuka et Nishinomiya-kitaguchi, quelque part entre Osaka et Kobe. Chaque chapitre correspond à un arrêt sur la ligne, d'abord aller, puis retour. On y croise une grand-mère et sa petite fille, un couple qui se forme, un autre qui se défait, un groupe de lycéennes, des quarantenaires malpolies, une écolière harcelée mais fière...
Charmant roman fait de petites histoires de la vie quotidienne et qui permet de découvrir aussi la société japonaise à travers le comportement des passagers du train.
Je cite l'introduction:
"La gare de Takarazuka est un nœud ferroviaire assez important dans la région de Kobe-Osaka. Hankyu est un des plus grands opérateurs privés du Kansai. Les passionnés de rail aiment ses trains au wagons rouges, à l'intérieur élégant. Le héros de ce roman est la ligne Hankyu Imazu, l'une des moins connues du réseau Hankyu."
Je ne l'ai pas fait mais je pense qu'on peut lire le roman avec une carte ferroviaire sous les yeux.
Très jolie illustration de couverture par Ryo Takemasa où on aperçoit deux wagons rouges sur un fond de cerisiers en fleur (cliché, mais joli) et de montagnes. Lecture agréable et charmante, avec tout de même des côtés sombres.
24/50
EDIT: Je viens de parcourir les listes. @Ergo Tu fais le défi dans l'ordre ?
- DanskaProphète
Caspar a écrit:Il va falloir que je finisse par aller jeter un œil à ces Cazalet.
Exactement ce que je me disais aussi
En attendant j'ai terminé L'appel du coucou, de Robert Galbraith, pour le défi 13. À la recherche de... (ici, de la vérité et du coupable, si coupable il y a a). Un roman bien écrit, cohérent, agréable à lire ; mais ce n'est pas non plus un coup de cœur, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et c'est un peu frustrant par moments de voir que le détective commence à comprendre des trucs... sans en faire part au lecteur (typiquement quand lui et Robin s'exclament devant une photo, façon "mais ça explique tout !", sauf que le lecteur n'a pas cette photo sous les yeux - on se doute un peu de ce qu'ils y voient, mais quand le procédé est répété plusieurs fois il finit par perdre de son intérêt). Je lirai probablement la suite malgré tout, le personnage de Cormoran Strike est intéressant et attachant.
- SatelliteNiveau 9
J'ai avalé en 3 jours le dernier roman de Pierric Bailly, La Foudre, estampillé "meilleur roman de l'année 2023" par Lire.
Julien, berger/serveur (selon la saison) dans le Jura, retrouve par hasard la trace d'un ami de lycée, accusé de meurtre, et en prison depuis depuis deux ans. Il reprend contact avec celle qui est devenue sa femme (et qu'il a connue également au lycée), anéantie par l'épisode et ses suites. Peu à peu, il devient un soutien précieux pour elle...
On retrouve dans ce long récit (464 pages), largement évoquée, la région qui est celle de P. Bailly, et qui constituait déjà le cadre du Roman de Jim: la nature et les lieux sont d'ailleurs partie intégrante du roman, puisqu'on suit le narrateur entre ses périodes en montagne avec ses moutons et ses chiens, et celles où il redescend dans la vallée, retrouve les siens.
Si l'écriture peut sembler facile, on s'attache au quotidien des personnages, et je suis tout particulièrement sensible à la description de la nature, aux scènes en altitude, et à la position de plus en plus inconfortable (mais néanmoins compréhensible) du narrateur.
Je comptais au départ l'inscrire pour le défi 12 (une région française au coeur du récit) où il a tout à fait sa place, mais cet item est déjà rempli. J'hésite encore quant à son placement et je crois que je vais opérer des changements pour optimiser mes lectures: quoi qu'il en soit, il convient donc pour les défis 12, 5 (séduction), 6 (déplacement, d'autant que le personnage principal vit quelques mois à la Réunion), pourquoi pas 8 (hors des sentiers battus), 22 (ascension, quand il monte en altitude en été), 30 (un livre qui parle d'animaux: sans entrer dans les détails, ils sont au coeur de tout dans cette histoire), 45 (quel temps! puisqu'il est souvent de neige, de froid, mais aussi de tempêtes, particulièrement violentes dans le Haut-Jura)
Julien, berger/serveur (selon la saison) dans le Jura, retrouve par hasard la trace d'un ami de lycée, accusé de meurtre, et en prison depuis depuis deux ans. Il reprend contact avec celle qui est devenue sa femme (et qu'il a connue également au lycée), anéantie par l'épisode et ses suites. Peu à peu, il devient un soutien précieux pour elle...
On retrouve dans ce long récit (464 pages), largement évoquée, la région qui est celle de P. Bailly, et qui constituait déjà le cadre du Roman de Jim: la nature et les lieux sont d'ailleurs partie intégrante du roman, puisqu'on suit le narrateur entre ses périodes en montagne avec ses moutons et ses chiens, et celles où il redescend dans la vallée, retrouve les siens.
Si l'écriture peut sembler facile, on s'attache au quotidien des personnages, et je suis tout particulièrement sensible à la description de la nature, aux scènes en altitude, et à la position de plus en plus inconfortable (mais néanmoins compréhensible) du narrateur.
Je comptais au départ l'inscrire pour le défi 12 (une région française au coeur du récit) où il a tout à fait sa place, mais cet item est déjà rempli. J'hésite encore quant à son placement et je crois que je vais opérer des changements pour optimiser mes lectures: quoi qu'il en soit, il convient donc pour les défis 12, 5 (séduction), 6 (déplacement, d'autant que le personnage principal vit quelques mois à la Réunion), pourquoi pas 8 (hors des sentiers battus), 22 (ascension, quand il monte en altitude en été), 30 (un livre qui parle d'animaux: sans entrer dans les détails, ils sont au coeur de tout dans cette histoire), 45 (quel temps! puisqu'il est souvent de neige, de froid, mais aussi de tempêtes, particulièrement violentes dans le Haut-Jura)
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- CasparProphète
Je fais régulièrement des permutations aussi.
- SatelliteNiveau 9
Caspar a écrit:Il va falloir que je finisse par aller jeter un œil à ces Cazalet.
J'ai fait comme ça: jeté un oeil en tombant dessus car je me suis souvenue qu'une amie m'en avait parlé en bien... et je les ai dévorés l'été 2022, donc hors défi pour moi.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- julilibulleNiveau 10
28. Ombre et lumière. Les émotions démocratiques de Martha Nussbaum
J'ai rangé cet essai dans cette catégorie car l'autrice démontre à quel point nous avons besoin de la lumière des sciences humaines pour éviter l'ombre du populisme et des régimes plus autoritaires. C'est un essai extrêmement intéressant, même s'il commence à dater un peu (2011), qui insiste sur l'enseignement des sciences humaines et au-delà du développement de l'esprit critique pour protéger nos démocraties. Martha Nussbaum explique que l'enseignement intègre de moins en moins les humanités et l'apprentissage de la pensée autonome dans un souci de rentabilité : il faut former des travailleurs et non plus des citoyens. Elle revient sur les bienfaits de l'enseignement des humanités quant à l'apprentissage de l'empathie, de la solidarité, valeurs fondamentales pour former une société.
Encore faut-il avoir envie de sauver la démocratie ...
J'ai rangé cet essai dans cette catégorie car l'autrice démontre à quel point nous avons besoin de la lumière des sciences humaines pour éviter l'ombre du populisme et des régimes plus autoritaires. C'est un essai extrêmement intéressant, même s'il commence à dater un peu (2011), qui insiste sur l'enseignement des sciences humaines et au-delà du développement de l'esprit critique pour protéger nos démocraties. Martha Nussbaum explique que l'enseignement intègre de moins en moins les humanités et l'apprentissage de la pensée autonome dans un souci de rentabilité : il faut former des travailleurs et non plus des citoyens. Elle revient sur les bienfaits de l'enseignement des humanités quant à l'apprentissage de l'empathie, de la solidarité, valeurs fondamentales pour former une société.
Encore faut-il avoir envie de sauver la démocratie ...
- *Ombre*Grand sage
Une question. Je profite des vacances pour relire Le Bourgeois gentilhomme pour préparer mes cours. Puis-je faire entrer cette lecture dans l'item "titre qui contient un oxymore" ? Il me semble que, dans l'esprit du temps de Molière, la réponse est forcément oui. Cela suffira-t-il à vous convaincre ?
- SatelliteNiveau 9
*Ombre* a écrit:Une question. Je profite des vacances pour relire Le Bourgeois gentilhomme pour préparer mes cours. Puis-je faire entrer cette lecture dans l'item "titre qui contient un oxymore" ? Il me semble que, dans l'esprit du temps de Molière, la réponse est forcément oui. Cela suffira-t-il à vous convaincre ?
Je dis oui pour ma part: un oxymore est une formule qui rapproche deux termes qui ne devraient pas l'être et crée une contradiction. Et c'est justement le propos de la pièce que de pointer cette impossibilité d'être à la fois l'un et l'autre (en plus du contexte que tu soulignes).
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- OudemiaBon génie
Bien sûr ! (et l'oxymore est toujours valable ).
Mon premier spectacle à la Comédie française, avec Louis Seigner...
Mon premier spectacle à la Comédie française, avec Louis Seigner...
- LaugarithmeFidèle du forum
Merci pour ce compte rendu. Je suis dans l'attente d'une lecture d'une écriture facile . Je peine à finir Amazonia dont la foultitude d'informations historiquogéographiques me brouille le cerveau. Cela sera le plus bref compte rendu que je ferai de ce livre de Patrick Deville que je place dans le defi 17. Trois "a" dans le titre . J'avais beaucoup aimé Peste et Choléra qui m'avait appris beaucoup de choses mais là , je me sens perdue et n'ai pas le courage d'aller voir où je suis sur la carte reléguée à la fin du livre, et illisible sur ma liseuse, qui plus est .Satellite a écrit:J'ai avalé en 3 jours le dernier roman de Pierric Bailly, La Foudre, estampillé "meilleur roman de l'année 2023" par Lire.
Julien, berger/serveur (selon la saison) dans le Jura, retrouve par hasard la trace d'un ami de lycée, accusé de meurtre, et en prison depuis depuis deux ans. Il reprend contact avec celle qui est devenue sa femme (et qu'il a connue également au lycée), anéantie par l'épisode et ses suites. Peu à peu, il devient un soutien précieux pour elle...
On retrouve dans ce long récit (464 pages), largement évoquée, la région qui est celle de P. Bailly, et qui constituait déjà le cadre du Roman de Jim: la nature et les lieux sont d'ailleurs partie intégrante du roman, puisqu'on suit le narrateur entre ses périodes en montagne avec ses moutons et ses chiens, et celles où il redescend dans la vallée, retrouve les siens.
Si l'écriture peut sembler facile, on s'attache au quotidien des personnages, et je suis tout particulièrement sensible à la description de la nature, aux scènes en altitude, et à la position de plus en plus inconfortable (mais néanmoins compréhensible) du narrateur.
Je comptais au départ l'inscrire pour le défi 12 (une région française au coeur du récit) où il a tout à fait sa place, mais cet item est déjà rempli. J'hésite encore quant à son placement et je crois que je vais opérer des changements pour optimiser mes lectures: quoi qu'il en soit, il convient donc pour les défis 12, 5 (séduction), 6 (déplacement, d'autant que le personnage principal vit quelques mois à la Réunion), pourquoi pas 8 (hors des sentiers battus), 22 (ascension, quand il monte en altitude en été), 30 (un livre qui parle d'animaux: sans entrer dans les détails, ils sont au coeur de tout dans cette histoire), 45 (quel temps! puisqu'il est souvent de neige, de froid, mais aussi de tempêtes, particulièrement violentes dans le Haut-Jura)
Le fleuve Amazone est long, surtout vers la fin.
Livre trop ambitieux pour moi.
- ErgoDevin
Moi aussi !Caspar a écrit:Il va falloir que je finisse par aller jeter un œil à ces Cazalet.
Caspar a écrit:
EDIT: Je viens de parcourir les listes. @Ergo Tu fais le défi dans l'ordre ?
- Spoiler:
- Oui, c'est pour ça que je ne fais jamais de listes numérotées et que je fais en général des listes sur des post-its ou sur une feuille en colonnes distinctes, de type: étudiants / admin / cours / recherche (ce qui me permet de piocher dans l'une des colonnes, mais en revanche toujours dans l'ordre des items...).
Là, coup de chance, je n'ai pas encore rencontré de blocage d'items sur ce défi.
En revanche, comme je m'y attendais, vu que Place aux immortels de Patrice Quélard ne rentre vraiment pas dans 13. À la recherche de... (et qu'en plus, malgré l'humour et un personnage principal sympathique, je n'ai pas vraiment accroché), je permute donc mon livre 12 Petite sale de Louise Mey dans l'item 13. À la recherche de... la fillette kidnappée.
Et je fais passer le dernier polar lu dans l'item 12. Une région française au cœur d'un récit. Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, Pierre Martin, 2023
Pierre Martin est historien (moderne), spécialiste de la pêche au saumon et du braconnage en Bretagne sous l’Ancien Régime. Ce roman est la deuxième enquête de Jean Nédélec, au 17e siècle dans la région de Quimperlé. Dans ce volume, le curé de Locunolé est retrouvé mort dans sa couche un dimanche matin, sans qu’on sache s’il s’agit d’un accident (il s’est cogné à la tête), d’une maladie (il aimait le vin) ou d’un empoisonnement. L’enquête a lieu sur fond de conflits locaux entre noblesse d’épée et noblesse de robe, l’occasion aussi de montrer de beaux livres chez monsieur le comte, de braconnage du côté des roches du Diable, sur les bords de l’Ellé et, à Paris l’affaire des poisons.
J’ai retrouvé l’atmosphère du premier opus avec plaisir, celui-là a moins besoin de poser le contexte historique local et, évidemment, pouvoir se représenter les lieux même s’ils ont évolué depuis aide à entrer dans l’ambiance. L’enquête est plaisante, le tout n’est pas dénué d’humour, ce qui rend la lecture très plaisante pour profiter un peu des vacances.
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi. Composition française Mona Ozouf, 2009 (Dans le top 5 2023 de Daria et de lagoulue)
Une deuxième lecture bretonne, par hasard, parce que je n’avais jamais lu ce livre encore, et qu’est-ce qu’il se lit bien, que ce soit le regard rétrospectif sur son enfance, sur la culture multiple de la maison, de la laïque et de l’église, de la Basse-Bretagne et de la France, ou que ce soit l’aspect essai qui remet en perspective et en nuances les particularismes et l’universel, via la Révolution.
Plus personnellement, ce livre est aussi un dialogue avec ma grand-mère, qui me l’avait offert avec un petit mot écrit sur la première page, et que je n’avais pas lu parce qu’elle est morte peu après. Un cadeau d’une grand-mère occitane à sa petite-fille bretonne (née de parents ni l’un ni l’autre), et j’y ai trouvé à la fois des ambiances de mon enfance de pays breton et des vacances plus rurales, plus libres, au temps plus suspendu au cœur du causse de Gramat. Vaquí, mame, l’ai legit.
Pour l’item suivant, j’avais pensé à Still Life de Louise Penny mais mes parents m’ont dit que ce n’était pas celui qu’ils préféraient donc je vais me rabattre sur mon 2e choix, Sleepless Nights d’Elizabeth Hardwick (Nuits sans sommeil, si cela convient).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- DesolationRowEmpereur
Danska a écrit:Caspar a écrit:Il va falloir que je finisse par aller jeter un œil à ces Cazalet.
Exactement ce que je me disais aussi
En attendant j'ai terminé L'appel du coucou, de Robert Galbraith, pour le défi 13. À la recherche de... (ici, de la vérité et du coupable, si coupable il y a a). Un roman bien écrit, cohérent, agréable à lire ; mais ce n'est pas non plus un coup de cœur, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et c'est un peu frustrant par moments de voir que le détective commence à comprendre des trucs... sans en faire part au lecteur (typiquement quand lui et Robin s'exclament devant une photo, façon "mais ça explique tout !", sauf que le lecteur n'a pas cette photo sous les yeux - on se doute un peu de ce qu'ils y voient, mais quand le procédé est répété plusieurs fois il finit par perdre de son intérêt). Je lirai probablement la suite malgré tout, le personnage de Cormoran Strike est intéressant et attachant.
Ah, j'ai lu toute la série (sauf le dernier, que je me conserve pour les prochaines vacances !). C'est vrai qu'elle écrit vraiment trop, et qu'on y gagnerait à chaque fois à enlever deux cents pages, mais ses héros sont très attachants, et elle sait ficeler ses intrigues.
- *Ombre*Grand sage
Merci pour vos réponses, Satellite et Oudemia.
En dehors de Molière, j'ai lu Sauvagines, de Gabrielle Filteau-Chiba, qui peut convenir pour de nombreux items : l'autrice a un nom composé, il est beaucoup question d'animaux, mais aussi de hors-la-loi puisque le roman traite du braconnage et de ses méfaits, ou encore hors des sentiers battus. La narratrice est garde forestière dans une région reculée du Québec, elle peste contre la complaisance du gouvernement envers les braconniers, à cause de la manne financière que représente le tourisme lié à la chasse. Et quand l'un de ces sinistres individus prend son chien dans un de ses pièges illégaux, et qu'en plus elle le soupçonne d'être l'auteur d'une série de viols non élucidés, et même d'un meurtre, elle décide de faire justice elle-même. Mais cet homme est un fin connaisseur de la forêt boréale, du pistage et du piégeage, et à ce petit jeu, la narratrice comprend vite que, d'enquêtrice, elle est devenue la proie. Quoique gênée par le discours sur la vengeance légitime (ça me pose tout de même problème qu'on mette la vie humaine sur le même plan que celle des animaux), j'ai apprécié le récit de cette femme "encabannée" (pour reprendre le titre d'un récit d'expérience à la Thoreau raconté par une femme), de la façon dont elle vie dans un univers âpre, où les ours et les coyotes sont ses plus proches voisins, l'analyse de ses relations avec la nature et les animaux. Et la traque, où l'on ne sait plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, est haletante. Bref, une lecture agréable malgré quelques réserves.
En dehors de Molière, j'ai lu Sauvagines, de Gabrielle Filteau-Chiba, qui peut convenir pour de nombreux items : l'autrice a un nom composé, il est beaucoup question d'animaux, mais aussi de hors-la-loi puisque le roman traite du braconnage et de ses méfaits, ou encore hors des sentiers battus. La narratrice est garde forestière dans une région reculée du Québec, elle peste contre la complaisance du gouvernement envers les braconniers, à cause de la manne financière que représente le tourisme lié à la chasse. Et quand l'un de ces sinistres individus prend son chien dans un de ses pièges illégaux, et qu'en plus elle le soupçonne d'être l'auteur d'une série de viols non élucidés, et même d'un meurtre, elle décide de faire justice elle-même. Mais cet homme est un fin connaisseur de la forêt boréale, du pistage et du piégeage, et à ce petit jeu, la narratrice comprend vite que, d'enquêtrice, elle est devenue la proie. Quoique gênée par le discours sur la vengeance légitime (ça me pose tout de même problème qu'on mette la vie humaine sur le même plan que celle des animaux), j'ai apprécié le récit de cette femme "encabannée" (pour reprendre le titre d'un récit d'expérience à la Thoreau raconté par une femme), de la façon dont elle vie dans un univers âpre, où les ours et les coyotes sont ses plus proches voisins, l'analyse de ses relations avec la nature et les animaux. Et la traque, où l'on ne sait plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, est haletante. Bref, une lecture agréable malgré quelques réserves.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
lecture du week-end pour le défi n°31 "XVIe siècle" Le Turquetto de Metin Arditi. Je pensais le mettre dans "ombre et lumière" avant de voir qu'il était parfait pour cet autre thème.
Au XVIe siècle, quand on naît juif à Constantinople et qu'on a un don pour le dessin, mieux vaut quitter le pays et adopter une autre religion pour exercer son art. C'est ce que fait "Le Turquetto", ce "petit Turc", fuyant sa ville natale pour rejoindre Venise et s'y établir comme peintre de scènes catholiques, passant sous silence ses origines et sa religion de naissance pour vivre de son art et côtoyer les plus grands de ce monde terrestre. Mais les puissants sont tous orgueilleux et la renommée attise les rancœurs et les conflits entre eux et ce Turquetto pourrait bien en faire les frais. Le roman est saisissant par ce qu'il arrive à rendre de l'époque, de ses pensées et de ses querelles. L'auteur parvient même à rendre parfaitement crédible son "petit Turc" tant il parvient à l'intégrer au décor. Je lui trouve quand même toujours ce côté étrange dans la manière dont il relate les scènes sexuelles, c'est le troisième de ses romans que je lis et je me fais la remarque à chaque fois.
lecture du week-end pour le défi n°31 "XVIe siècle" Le Turquetto de Metin Arditi. Je pensais le mettre dans "ombre et lumière" avant de voir qu'il était parfait pour cet autre thème.
Au XVIe siècle, quand on naît juif à Constantinople et qu'on a un don pour le dessin, mieux vaut quitter le pays et adopter une autre religion pour exercer son art. C'est ce que fait "Le Turquetto", ce "petit Turc", fuyant sa ville natale pour rejoindre Venise et s'y établir comme peintre de scènes catholiques, passant sous silence ses origines et sa religion de naissance pour vivre de son art et côtoyer les plus grands de ce monde terrestre. Mais les puissants sont tous orgueilleux et la renommée attise les rancœurs et les conflits entre eux et ce Turquetto pourrait bien en faire les frais. Le roman est saisissant par ce qu'il arrive à rendre de l'époque, de ses pensées et de ses querelles. L'auteur parvient même à rendre parfaitement crédible son "petit Turc" tant il parvient à l'intégrer au décor. Je lui trouve quand même toujours ce côté étrange dans la manière dont il relate les scènes sexuelles, c'est le troisième de ses romans que je lis et je me fais la remarque à chaque fois.
- sioleNiveau 1
Bonsoir ! Premiers comptes rendus, je me lance sérieusement dans le défi cette année, avec un peu de retard.
33. Le diable - Le diable de Radcliffe Hall, Stéphanie des Horts
Récit qui alterne entre deux périodes. La première est l'enfance américaine de Maisie, où elle se montre d'une extrême cruauté, toute gorgée de la certitude d'être la fille à son riche papa, digne héritière des états sudistes.
La seconde, années 50, Londres, où on la retrouve lorsqu'elle fait connaissance de la famille Radcliffe, par laquelle elle va se faire humilier, arnaquer, violer (et j'en passe).
Je ne saurais dire si j'ai aimé, sur le coup pas du tout et plus j'y pense... J'ai l'impression de m'être faite rouler psychologiquement par ce roman, qui m'a conduite à avoir envie de rajouter aux tourments de la victime tant elle est agaçante, passive, gourde. Ce qui n'est guère reluisant! C'est même honteux. J'avais envie de la secouer et la fin nous donne une bonne leçon. Il y a bien un diable dans ce roman et sa victime n'est pas tant Maisie que le lecteur ou la lectrice !
42. Géométrie - L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas
Merci à cette liste de me permettre de lire enfin le premier de la série du commissaire Adamsberg. Je vais faire court, je ne suis pas objective avec Vargas: je suis amoureuse. Je ne me préoccupe qu'à peine de l'intrigue policière, aussitôt oubliée, je me laisse porter par les mots, l'ambiance et par son étrange personnage, qui ne semble presque jamais s'investir dans le monde réel, erre, flotte, songe, se tracasse, attend une femme qui n'est plus là mais finit par résoudre des affaires tout à fait réelles et sordides. Ici, des cercles à la craie tracés sur les trottoirs la nuit et qui entourent des objets perdus, des déchets. De plus en plus de cercles, autour d'objets de plus en plus gros.
33. Le diable - Le diable de Radcliffe Hall, Stéphanie des Horts
Récit qui alterne entre deux périodes. La première est l'enfance américaine de Maisie, où elle se montre d'une extrême cruauté, toute gorgée de la certitude d'être la fille à son riche papa, digne héritière des états sudistes.
La seconde, années 50, Londres, où on la retrouve lorsqu'elle fait connaissance de la famille Radcliffe, par laquelle elle va se faire humilier, arnaquer, violer (et j'en passe).
Je ne saurais dire si j'ai aimé, sur le coup pas du tout et plus j'y pense... J'ai l'impression de m'être faite rouler psychologiquement par ce roman, qui m'a conduite à avoir envie de rajouter aux tourments de la victime tant elle est agaçante, passive, gourde. Ce qui n'est guère reluisant! C'est même honteux. J'avais envie de la secouer et la fin nous donne une bonne leçon. Il y a bien un diable dans ce roman et sa victime n'est pas tant Maisie que le lecteur ou la lectrice !
42. Géométrie - L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas
Merci à cette liste de me permettre de lire enfin le premier de la série du commissaire Adamsberg. Je vais faire court, je ne suis pas objective avec Vargas: je suis amoureuse. Je ne me préoccupe qu'à peine de l'intrigue policière, aussitôt oubliée, je me laisse porter par les mots, l'ambiance et par son étrange personnage, qui ne semble presque jamais s'investir dans le monde réel, erre, flotte, songe, se tracasse, attend une femme qui n'est plus là mais finit par résoudre des affaires tout à fait réelles et sordides. Ici, des cercles à la craie tracés sur les trottoirs la nuit et qui entourent des objets perdus, des déchets. De plus en plus de cercles, autour d'objets de plus en plus gros.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°16, j'ai parcouru le catalogue des éditions Delphine Wespieser et trouvé Autoportrait de l'autre de Chahdortt Djavann, autrice que j'aime beaucoup. Comme vous l'avez déjà souligné, apparemment, cette maison d'édition propose surtout des livres courts. Ce roman est le monologue intérieur d'un photographe de guerre au seuil de sa vie, sur son lit de mort. Il revient avec beaucoup de cynisme sur ces frontières qui ont fait son métier et sa réputation, celles entre les pays bien sûr, mais celle aussi qu'il est en train de franchir. J'ai retrouvé ce que j'aime chez l'autrice, la beauté de son style, sa dénonciation de la folie des hommes tout en la mettant en évidence, même si ici, elle crée un personnage fictif qui semble davantage éloigné d'elle.
pour le défi n°16, j'ai parcouru le catalogue des éditions Delphine Wespieser et trouvé Autoportrait de l'autre de Chahdortt Djavann, autrice que j'aime beaucoup. Comme vous l'avez déjà souligné, apparemment, cette maison d'édition propose surtout des livres courts. Ce roman est le monologue intérieur d'un photographe de guerre au seuil de sa vie, sur son lit de mort. Il revient avec beaucoup de cynisme sur ces frontières qui ont fait son métier et sa réputation, celles entre les pays bien sûr, mais celle aussi qu'il est en train de franchir. J'ai retrouvé ce que j'aime chez l'autrice, la beauté de son style, sa dénonciation de la folie des hommes tout en la mettant en évidence, même si ici, elle crée un personnage fictif qui semble davantage éloigné d'elle.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 31 (XVIe siècle), j'ai lu Perspective(s) de Laurent Binet.
Ce roman épistolaire est un polar historique. En 1557, à Florence, le peintre Pontormo est retrouvé mort, un ciseau planté dans la poitrine, au pied des fresques qu'il élabore depuis 10 ans. De plus, on retrouve dans son atelier un tableau de Vénus avec le visage de la fille du duc de Florence. Scandale ! Vasari est chargé de l'enquête et, pour ce faire, se tourne vers Michel-Ange, vieux et affaibli, qui vit à Rome.
L'idée de départ m'a plu mais le nombre trop important de correspondants m'a parfois perdue. J'ai finalement trouvé ça bavard et la fin un peu expédiée.
Ce roman épistolaire est un polar historique. En 1557, à Florence, le peintre Pontormo est retrouvé mort, un ciseau planté dans la poitrine, au pied des fresques qu'il élabore depuis 10 ans. De plus, on retrouve dans son atelier un tableau de Vénus avec le visage de la fille du duc de Florence. Scandale ! Vasari est chargé de l'enquête et, pour ce faire, se tourne vers Michel-Ange, vieux et affaibli, qui vit à Rome.
L'idée de départ m'a plu mais le nombre trop important de correspondants m'a parfois perdue. J'ai finalement trouvé ça bavard et la fin un peu expédiée.
- AdrenFidèle du forum
J'ai un bon souvenir de Perspective(s) pour la forme, l'originalité et le cadre historique. Mais comme toi, j'ai parfois eu du mal avec les nombreux personnages. A chaque fois que je reprenais le livre je passais pas une phase de "C'est qui lui ?" La fin est un peu tirée du chapeau, mais c'était le plus simple pour retomber sur ses pieds et ce n'est pas là qu'est l'intérêt du roman, c'est sûr.
- nicole 86Expert spécialisé
Adren a écrit:Bonsoir à tous,
lecture du week-end pour le défi n°31 "XVIe siècle" Le Turquetto de Metin Arditi. Je pensais le mettre dans "ombre et lumière" avant de voir qu'il était parfait pour cet autre thème.
Au XVIe siècle, quand on naît juif à Constantinople et qu'on a un don pour le dessin, mieux vaut quitter le pays et adopter une autre religion pour exercer son art. C'est ce que fait "Le Turquetto", ce "petit Turc", fuyant sa ville natale pour rejoindre Venise et s'y établir comme peintre de scènes catholiques, passant sous silence ses origines et sa religion de naissance pour vivre de son art et côtoyer les plus grands de ce monde terrestre. Mais les puissants sont tous orgueilleux et la renommée attise les rancœurs et les conflits entre eux et ce Turquetto pourrait bien en faire les frais. Le roman est saisissant par ce qu'il arrive à rendre de l'époque, de ses pensées et de ses querelles. L'auteur parvient même à rendre parfaitement crédible son "petit Turc" tant il parvient à l'intégrer au décor. Je lui trouve quand même toujours ce côté étrange dans la manière dont il relate les scènes sexuelles, c'est le troisième de ses romans que je lis et je me fais la remarque à chaque fois.
Je n'ai rien lu de Metin Arditi récemment, à quels livres fais-tu référence ?
- AdrenFidèle du forum
Ce ne sont pas des publications récentes, mais j'ai eu la même impression en lisant son roman sur le chef d'orchestre mégalo (le titre m'échappe mais je vais chercher) et dans une moindre mesure avec Carnaval noir, premier de ses romans que j'ai lus et que j'avais beaucoup aimé.
Edit : le chef d'orchestre mégalo, c'est dans Prince d'orchestre.
Je ne comprends pas d'où lui vient ce besoin de scènes sexuelles scabreuses quel que soit le thème de ses romans, souvent dans un univers artistique ou littéraire qui plus est. Ou alors c'est pour montrer que l'instinct de chair est partout ? ?? Ou alors c'est moi qui m'offusque d'un rien
Edit : le chef d'orchestre mégalo, c'est dans Prince d'orchestre.
Je ne comprends pas d'où lui vient ce besoin de scènes sexuelles scabreuses quel que soit le thème de ses romans, souvent dans un univers artistique ou littéraire qui plus est. Ou alors c'est pour montrer que l'instinct de chair est partout ? ?? Ou alors c'est moi qui m'offusque d'un rien
- nicole 86Expert spécialisé
Je n'ai pas lu Prince d'orchestre et nettement moins aimé Carnaval noir que Le Turquetto ou L'enfant qui mesurait le monde et je n'ai pas été sensible à ce que tu as remarqué. La prochaine fois je serai plus attentive et d'autres néos répondront peut-être.
- AdrenFidèle du forum
C'est peut-être un effet de loupe lié au fait que je n'ai lu que trois des ses romans. Et c'est dans Prince d'orchestre que c'est le plus visible. Malgré cela, j'aime beaucoup lire Metin Arditi et je continuerai si d'autres de ses romans croisent mon chemin. L'enfant qui mesurait le monde fait partie de mes envies de lecture, mais je ne l'ai pas et je ne l'ai jamais cherché non plus. On verra si la rencontre se fait.
- cavatineNiveau 9
J'ai seulement lu L'enfant qui mesurait le monde, qui ne comportait pas, ce me semble, de scène de sexe (ni de scène scabreuse). Après, il faut dire que je n'avais pas été totalement conquise par cette lecture (même si j'avais apprécié certains pans du roman), il est donc possible que ma mémoire ait zappé des choses dans le lot.Adren a écrit:Ce ne sont pas des publications récentes, mais j'ai eu la même impression en lisant son roman sur le chef d'orchestre mégalo (le titre m'échappe mais je vais chercher) et dans une moindre mesure avec Carnaval noir, premier de ses romans que j'ai lus et que j'avais beaucoup aimé.
Edit : le chef d'orchestre mégalo, c'est dans Prince d'orchestre.
Je ne comprends pas d'où lui vient ce besoin de scènes sexuelles scabreuses quel que soit le thème de ses romans, souvent dans un univers artistique ou littéraire qui plus est. Ou alors c'est pour montrer que l'instinct de chair est partout ? ?? Ou alors c'est moi qui m'offusque d'un rien
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