Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

5. Séduction. Heartstopper, tome 5 d'Alice Oseman : quand les questions de la première fois et de la relation à distance se posent pour les deux héros.

Les caprices d’un astre, d’Antoine Laurain , va en 44-Un livre qui évoque l’Inde, car c’est vers l’Inde que se rendit en 1761 Guillaune Le Gentil de la Galaisière, pour y observer le rare transit de Vénus ; les péripéties de son voyage et de son séjour à  Pondichéry alternent ici avec les chapitres racontant la découverte et l’utilisation de son télescope par Xavier, (qui habite l’imaginaire rue de la Pentille, déjà vue dans un autre roman du même auteur, clin d’œil à ses attentifs lecteurs) ; l’enchainement des chapitres se fait par un rappel subtil de mots ou d’idées (le plus voyant : « Votre carte bancaire a été piratée » « Pirates en vue ! » ). L’ensemble est très réussi, parfois émouvant, avec toujours ces trouvailles dans l’action dont est coutumier Antoine Laurain, et des détails bien pensés qui s’accumulent et font la richesse du texte.  J’ai vu en faisant une brève recherche sur La Galaisière que ce livre avait reçu le prix Interallié en 2023, c’est tout à fait mérité (mais aussi que le même sujet avait inspiré un an auparavant Mauvaise étoile, de Christophe Migeon, coïncidence vraiment très étrange ).

Edit : je suis passée par une bibliothèque où il y avait le livre de Migeon : j'ai jeté un coup d'oeil, c'est une biographie, avec bibliographie [édit. bis : non, je me suis avancée c'est publié dans une collection spécialisée dans la littérature de voyage, ce n'est pas le côté littéraire qui est retenu, mais de là à mettre l')adjectif scientifique...]; Laurain, lui, s'est emparé de la personne, en a tiré tout ce qu'il y avait de romanesque, et comme c'était sans doute un peu mince, il a créé ce Xavier qui trouve le télescope. Pas de concurrence, donc.

Au passage j'ai pris deux autres livres d'Antoine Laurain dont un paru en 2023, qui vient d'entrer dans le réseau des bibliothèques de Paris : comme il y avait des embouteillages sur le trajet de l'autobus, j'en ai déjà lu quelques chapitres prometteurs...

Bonjour à tous,
j'ai profité de la journée d'hier pour lire Lait noir d'Elif Shafak qui convient pour le défi n°15 "le titre repose sur un oxymore". Le livre commence par une "Méthode de lecture" et ces mots "Tous les livres répondent au désir de rester en mémoire, de laisser une trace sur terre. Sauf celui-là. Ce livre a été écrit pour être oublié sitôt lu. Tels des signes tracés à la surface de l'eau." Comme ma lecture date d'hier, je ne l'ai pas encore tout à fait effacée de ma mémoire... L'autrice questionne les liens entre maternité et création littéraire. Une femme peut-elle à la fois être mère et écrivain ? A trente-cinq ans, l'autrice se demande si elle devra renoncer à l'une pour pouvoir être l'autre. Elle s'appuie sur une galerie de personnages féminins, le plus souvent réels (Virginia Woolf, des autrices turques), parfois imaginaires (la soeur de Shakespeare, celle du poète Fuzuli) pour l'aider à y voir plus clair. Elle est aussi habitée par un Choeur de six femmes miniatures qui représentent chacune un aspect de sa personnalité et qui ne cessent de se disputer. Lorsqu'elle se marie et tombe enceinte, elle redoute plus que tout l'apparition du djinn qui s'attache à la nouvelle accouchée, autrement dit, de la dépression post-partum. J'ai bien aimé cette manière de mélanger les cultures et les références, un peu moins le postulat que c'est un livre oubliable (prophétie autoréalisatrice ?) et j'ai pu le lire d'une traite ou presque.

Adren a écrit:Bonjour à tous,
j'ai profité de la journée d'hier pour lire Lait noir d'Elif Shafak qui convient pour le défi n°15 "le titre repose sur un oxymore". Le livre commence par une "Méthode de lecture" et ces mots "Tous les livres répondent au désir de rester en mémoire, de laisser une trace sur terre. Sauf celui-là. Ce livre a été écrit pour être oublié sitôt lu. Tels des signes tracés à la surface de l'eau." Comme ma lecture date d'hier, je ne l'ai pas encore tout ) fait effacée de ma mémoire... L'autrice questionne les liens entre maternité et création littéraire. Une femme peut-elle à la fois être mère et écrivain ? A trente-cinq ans, l'autrice se demande si elle devra renoncer à l'une pour pouvoir être l'autre. Elle s'appuie sur une galerie de personnages féminins, le plus souvent réels (Virginia Woolf, des autrices turques), parfois imaginaires (la soeur de Shakespeare, celle du poète Fuzuli) pour l'aider à y voir plus clair. Elle est aussi habitée par un Choeur de six femmes miniatures qui représentent chacune un aspect de sa personnalité et qui ne cessent de se disputer. Lorsqu'elle se marie et tombe enceinte, elle redoute plus que tout l'apparition du djinn qui s'attache à la nouvelle accouchée, autrement dit, de la dépression post-partum. J'ai bien aimé cette manière de mélanger les cultures et les références, un peu moins le postulat que c'est un livre oubliable (prophétie autoréalisatrice ?) et j'ai pu le lire d'une traite ou presque.

J'avais déjà un titre en tête pour ce défi, mais la question m'intrigue : pourquoi ne pourrait-on pas être à la fois l'un et l'autre ? C'est une forme de biographie basée sur l'expérience de l'auteur, ou elle élabore une théorie détachée de son cas personnel pour réfléchir à des liens entre maternité et écriture ?

Elle fait les deux. Elle commence par dresser un inventaire d'autrices célèbres n'ayant pas eu d'enfants pour montrer que si elles avaient eu des enfants, leur œuvre serait inexistante. C'était l'un ou l'autre. Elle invente aussi des personnages pour montrer par exemple que si Shakespeare avait été une femme, jamais il n'aurait pu écrire la moindre ligne. Elle file ensuite la métaphore "écrire un livre/ donner naissance à un enfant" pour montrer ce qui distingue l'un de l'autre et ce qui dans l'un, empêche l'autre. Puis elle a elle-même un enfant et ne parvient plus à écrire aucune ligne pendant des mois. Sa seule compagnie est alors un djinn maléfique, autrement dit, elle fait une dépression carabinée. Le livre est ensuite ce qui reste de ses questions après qu'elle s'est risquée à essayer de concilier les deux. L'ensemble est un peu hétéroclite, mais c'est normal, je l'ai trouvé un peu inabouti aussi, j'ai l'impression d'une catharsis pour elle, d'où peut-être son injonction à oublier cette lecture sitôt l'avoir faite. Mais j'ai bien aimé le panorama littéraire des autrices turques que je ne connaissais absolument pas et la vision féministe et moderne qui sous-tend l'ensemble. Elle tente de démontrer absolument que maternité et écriture sont inconciliables alors qu'elle finit par prouver l'inverse et réconcilier toute ses petites voix intérieures.

Pourquoi pas... Mais je ne saisis pas du tout le postulat de départ, j'avoue, je n'arrive pas à voir en quoi la maternité et l'écriture seraient antagonistes. Et ça me semble un peu facile (elle a peut-être des vrais arguments à l'appui, je n'ai pas lu le livre) d'avancer comme preuve que tel écrivain* célèbre n'aurait pas pu écrire ses livres s'il avait eu des enfants : qu'est-ce qu'on en sait, après tout ?


*écrivain au masculin parce que je déteste le féminin "écrivaine", mais j'ai bien compris qu'elle parlait des femmes qui écrivent et non des hommes dans ce livre.

Une petite citation pour essayer d'éclairer sa position :
"Le romancier est par nature égoïste. La maternité élimine l'égoïsme par les voies naturelles. Le romancier est tourné vers lui-même. Quant à la maternité, elle est on ne peut plus tournée vers l'extérieur. Le romancier se construit une petite pièce privée dans son cerveau, et pour que personne ne puisse y pénétrer, il en ferme un à un tous les verrous.[...] Tu ne peux pas répondre à ton enfant "c''et très bien mon chéri mais pour l'instant, je travaille à mon roman. Je ne peux pas m'occuper de toi. Les portes sont closes jusqu'à dimanche." La maternité demande de penser à l'autre avant soi. Pas une journée, pas deux, nuits. En permanence.
Quant à l'écriture, elle fait passer le roman avant toute chose et le place au-dessus de tout.[...]L'écriture romanesque exige discipline et conviction. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois."
En gros, pour elle, ce sont deux activités totalement exclusive des autres, tellement elles sont accaparantes; On ne peut pas être romancière et... ni mère et ... . Et les hommes n'ayant pas à faire ce choix, peuvent écrire sans contraintes, d'autant que la plupart du temps, ils ont une femme qui s'occupe d'eux comme une mère.
C'est bien sûr tout à fait discutable

Merci pour la citation, je comprend mieux sa position. Mais, effectivement, je ne la partage pas du tout



Edit : encore que, si tu dis qu'à la fin du livre elle aboutit à la conclusion inverse de sa théorie initiale... Je vais peut-être finir par le lire, ce bouquin, ça m'intrigue

Comme elle tombe amoureuse et se marie, elle finit logiquement par avoir un enfant. Une fois sa dépression post partum surmontée, elle semble réussir à concilier les deux. L'histoire ne dit pas non plus si elle a d'autres enfants. La question doit se poser un peu différemment selon que l'on en a un, deux, cinq, dix, douze...

Ces dernières semaines, j'ai eu une petite pensée pour Reine Margot car moi aussi, j'ai sélectionné quelques pavés pour le défi. Mais ce n'est pas gênant : je préfère lire moins de livres, mais faire de belles découvertes.

Comme je le souhaitais, j'ai entamé la (re - pour les premiers volumes seulement) lecture de La Recherche avec le premier volume, Du côté de chez Swann. C'est vraiment une écriture délicieuse que, après avoir beaucoup lu et relu cette autrice ces dernières années, je rapprocherais de celle de Colette, non dans la construction des phrases, mais dans cette capacité à animer un tableau, une description, par des termes évocateurs, des associations inattendues et pourtant parfaitement naturelles en apparence. Par contre, je m'étonne que l'on donne parfois la partie "Un amour de Swann" à lire à des lycéens. C'est celle qui m'a paru tirer un peu en longueur - au bout d'un moment, les ruminations d'un homme jaloux, même pitoyable, c'est ennuyeux. Un tel livre doit paraître fort aride à de jeunes gens. Ce volume me semble s'insérer parfaitement dans l'entrée "À la recherche de".

Par ailleurs, j'ai relu, pour accompagner ma fille qui découvre cette oeuvre à la faveur des sorties cinématographiques, le premier volume des Trois Mousquetaires, que je ne vous résumerai pas, et que je placerai dans l'item "Déplacement", tant il est vrai que l'intrigue consiste premièrement à arriver à cheval à Paris, deuxièmement à filer à cheval jusqu'à Londres, troisièmement à revenir à Paris à fond de train.

J'ai dû lire Un amour de Swann en hypokhâgne, franchement ça m'a dégoûtée de Proust à vie!

Cléopatra2 a écrit:J'ai dû lire Un amour de Swann en hypokhâgne, franchement ça m'a dégoûtée de Proust à vie!

Moi c'était La Prisonnière...pas un très bon souvenir non plus.

J'avais aussi découvert Proust en hypokhâgne, mais j'avais eu la bonne idée de commencer par le début de Du côté de chez Swann (et pas par la partie Un amour de Swann). Comme l'a dit Ombre, c'est un enchantement que cette écriture évocatrice - et puis, c'est aussi tellement drôle par moments ! -. Cela étant, je conçois que ça ne puisse pas parler à tout le monde.


Pour l'item 18. Accusé à tort, j'ai fini hier le deuxième tome des enquêtes de Cormoran Strike, de Robert Galbraith (nom de plume de J.K. Rowling), Le Ver à soie, où la femme de l'écrivain disparu devient rapidement, pour la police, la suspecte numéro un, la conduisant par la suite en prison.

Résumé (éditeur):

Avis :
Une lecture très prenante, j'ai rapidement dévoré le roman, qui m'a encore plus plu que L'Appel du Coucou (cf. compte rendu). Une intrigue cohérente, bien rythmée et originale (même si macabre et pleine de violence, j'ai apprécié le lien fait avec la littérature élisabéthaine) et des portraits de personnages toujours bien brossés.
J'ai enchaîné directement avec le tome 3, tant j'avais hâte de retrouver les personnages de Strike et de sa désormais apprentie détective Robin !

Pour le défi 9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...), j'ai lu Avez-vous lu les classiques de la littérature ? tome 5 de Soledad Bravi et Pascale Frey.

Cette bande dessinée revisite de manière humouristique une vingtaine de grands classiques. On peut donc redécouvrir Hamlet, La bête humaine ou encore La vie devant soi.

Mon avis : une bande dessinée plaisante à lire, le graphisme est agréable, certaines cases sont franchement drôles. Et cela donne envie de découvrir certains de ces classiques ! J'ai compris en terminant la bande dessinée qu'il s'agissait du tome 5 ; je suis donc curieuse de découvrir les autres tomes.

50. Trompeuses apparences: Tsubaki (Le poids des secrets), d'Aki Shimazaki

Je continue ma découverte de cette autrice et j'ai décidé de suivre l'ordre chronologique de la publication des pentalogies et des volumes de chacune d'entre elles, même si on peut lire les romans dans le désordre. J'apprécie toujours le contraste entre la brièveté des romans et la simplicité du style VS les histoires très romanesques à la limite du mélo.

Au départ, j'avais décidé de marcher dans les pas de @Clépotatra2 qui a placé ce roman dans l'item 5 "séduction" mais finalement j'ai choisi "trompeuses apparences" mais je ne peux pas en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher... Tu me diras si tu es d'accord @Cléopatra2 De toute façon, je verrai à la fin de la première pentalogie et je déplacerai peut-être certains romans dans la liste.

Caspar a écrit:50. Trompeuses apparences: Tsubaki (Le poids des secrets), d'Aki Shimazaki

Je continue ma découverte de cette autrice et j'ai décidé de suivre l'ordre chronologique de la publication des pentalogies et des volumes de chacune d'entre elles, même si on peut lire les romans dans le désordre. J'apprécie toujours le contraste entre la brièveté des romans et la simplicité du style VS les histoires très romanesques à la limite du mélo.

Au départ, j'avais décidé de marcher dans les pas de @Clépotatra2 qui a placé ce roman dans l'item 5 "séduction" mais finalement j'ai choisi "trompeuses apparences" mais je ne peux pas en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher... Tu me diras si tu es d'accord @Cléopatra2 De toute façon, je verrai à la fin de la première pentalogie et je déplacerai peut-être certains romans dans la liste.

Je ne suis pas Cléopatra2 mais "trompeuses apparences" me semble parfaitement convenir.
Je suis pleinement d'accord avec ton commentaire et je remarque que nous sommes plusieurs à écrire "je ne peux pas en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher" pour les différents romans d'Aki Shimazaki. "Bonne continuation ! " comme disent les serveurs de restaurant (menu à 5 plats pour une explosion de saveurs et de surprises).

Dangereusement douce, d’Antoine Laurain .   J’ai déjà fini ce livre  commencé hier, à moins de deux cent pages, et tout en lisant je me demandais où le classer, puisque Ecoute était déjà pris.
Il s’agit des séances d’une jeune femme chez un psychanalyste, assorties à chaque fois d’une histoire sur divers occupants d’un immeuble ; mais il s’agit aussi de la réaction du médecin à ces histoires. À la fin j’ai su que je pouvais mettre ce livre dans l’item 50, Trompeuses apparences, pour une raison que, comme Caspar, je ne peux révéler sans divulgâcher, à moins de mettre en spoiler.
On retrouve des thèmes, ou des tics, chers à cet auteur, et sa capacité à inventer : chacune de ces histoires pourrait à elle seule constituer une nouvelle. Pourtant, ce n’est pas mon œuvre préférée parmi  les six ou sept que j’ai déjà lues de lui, même si c'est une lecture très agréable.

nicole 86 a écrit:

Caspar a écrit:50. Trompeuses apparences: Tsubaki (Le poids des secrets), d'Aki Shimazaki

Je continue ma découverte de cette autrice et j'ai décidé de suivre l'ordre chronologique de la publication des pentalogies et des volumes de chacune d'entre elles, même si on peut lire les romans dans le désordre. J'apprécie toujours le contraste entre la brièveté des romans et la simplicité du style VS les histoires très romanesques à la limite du mélo.

Au départ, j'avais décidé de marcher dans les pas de @Clépotatra2 qui a placé ce roman dans l'item 5 "séduction" mais finalement j'ai choisi "trompeuses apparences" mais je ne peux pas en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher... Tu me diras si tu es d'accord @Cléopatra2 De toute façon, je verrai à la fin de la première pentalogie et je déplacerai peut-être certains romans dans la liste.

Je ne suis pas Cléopatra2 mais "trompeuses apparences" me semble parfaitement convenir.
Je suis pleinement d'accord avec ton commentaire et je remarque que nous sommes plusieurs à écrire "je ne peux pas en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher" pour les différents romans d'Aki Shimazaki. "Bonne continuation ! " comme disent les serveurs de restaurant (menu à 5 plats pour une explosion de saveurs et de surprises).

Voire même "Bonne continuation d'appétit". Je consulterai ta liste quand j'en arriverai à Au cœur du Yamato.

Caspar a écrit:
Voire même "Bonne continuation d'appétit".

C'est quand l'assiette est presque vide au point que tu ressors de là sans avoir comblé ton appétit?

gluche a écrit:

Caspar a écrit:
Voire même "Bonne continuation d'appétit".

C'est quand l'assiette est presque vide au point que tu ressors de là sans avoir comblé ton appétit?

Ce qui permet de vivre jusqu'à 100 ans paraît-il.

(Les serveurs et serveuses se sont aussi mis à répondre "de rien" quand on leur dit merci, ce qui me paraît curieux dans ce genre de situation mais il faut vivre avec son temps...)

Ah oui Caspar, ça convient parfaitement.

Cléopatra2 a écrit:Ah oui Caspar, ça convient parfaitement.

Merci, et comme tu le disais plus haut, ces courts romans sont parfaits pour avancer rapidement dans le défi.

EDIT: La preuve, je viens de finir le deuxième volume du Poids des Secrets qui me permet de cocher le

39. Rêve(s) d'enfant. Hamaguri d'Aki Shimazaki.

Dans ce roman, un petit garçon rêve d'épouser une petite fille quand ils seront grands (et vice-versa). Catégorie peut-être provisoire en fonction de la suite de mes lectures. En effet, je modifie mon post car je place finalement ce volume dans la catégorie

38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent.

Moins convaincu que par le précédent volume, Tsubaki, mais je suppose qu'il faut attendre d'avoir lu les cinq volumes pour apprécier l'ensemble.

Un peu l'impression de tricher car ces romans forment un tout et chaque pentalogie pourrait être publiée en un seul volume mais j'imagine que les publier séparément correspond à une volonté de l'autrice.

8. Hors des sentiers battus. Les Chinois à la plage en Chine, de Christophe Guibert et Benjamin Taunay. Courte étude sociologique et photographique très surprenante. Je l'ai placé ici car ce n'est vraiment pas l'angle sous lequel on étudie d'habitude la société chinoise. Des normes corporelles aux réglementations en passant par la pratique (ou non-pratique) de la baignade, entre autres.

4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom). Le Sniper, son wok et son fusil, de Chang Kuo-Li. Très amusant et tonique polar / thriller taïwanais, avec beaucoup de gastronomie dedans. Deux personnages vont peu à peu se rejoindre: un tueur à gages (sa couverture: un petit resto en Italie) et un flic à 12 jours de la retraite.

19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien : La Contrebasse de Patrick Süskind.
Ce monologue théâtral d'un contrebassiste débute par un éloge dithyrambique de son instrument et se clôt par l'expression tout aussi extrême de la frustration du musicien. J'aurais aimé voir Jacques Villeret dans ce rôle, c'est sans doute un texte qui a besoin de la mise en scène et du jeu du comédien pour gagner en profondeur et en subtilité. Une lecture rapide qui permet de cocher un défi.

Bonjour à tous,
en suivant les conseils de Lulucatsagnette, j'ai déterré du fond de ma bibliothèque Cent millions d'années et un jour de Jean- Baptiste Andrea pour le défi n° 22 "Ascension". Non seulement, je n'avais pas d'idées pour cet item et je n'aurais même pas pensé à ce livre, mais en plus, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Un paléontologue part sur les traces d'une légende, dans les montagnes entre France et Italie où il pense que se trouve un "dragon", ou plus probablement, un squelette de dinosaure pris dans la glace. Accompagné d'un vieil ami, de son apprenti et d'un guide, ils partent à la recherche de ce dragon mythique, au sommet d'une montagne qui refuse de livrer son secret aux hommes. Une lecture qui donne des frissons.

Je viens de tourner la dernière page de Ma Reine de Jean-Baptiste Andréa, dont c'est le premier roman, et que je place pour l'item 11: rois, reines, princes, princesses, etc... La reine en question est une jeune fille (une enfant? une adolescente, son âge n'est pas précisé dans le livre) que le narrateur, un adolescent "différent" surnomme ainsi dès leur première rencontre sur un plateau de Provence, alors que le jeune garçon s'est enfui de chez lui. Ils se reverront quelques fois, toujours dans le secret que Viviane (le vrai prénom de La Reine) exige d'être bien gardé. Il l'admire, elle le traite comme s'il était comme les autres. Puis elle ne vient plus à leurs rendez-vous. Un berger croise sa route, qui l'accueille, l'aide à la retrouver. C'est un récit sur l'émancipation, la liberté, assez touchant.

Pour l'item 8 (un livre sur les livres et la lecture), je me suis plongée dans Toute une moitié du monde d'Alice Zeniter. Il s'agit d'un ouvrage sur l'expérience de la lecture mais aussi de l'écriture. Constituée de 9 parties (comme 9 questionnements), la réflexion se porte par exemple sur la place des femmes dans la littérature, sur la notion de personnage, tout en faisant des ponts parfois avec d'autres formes d'art (le cinéma par exemple, puisque tout une partie porte sur le film Avatar). L'humour se mêle au sérieux et à une pensée exigeante, l'ensemble n'est jamais pesant et constitue un véritable plaidoyer pour la lecture. Cela m'a donné envie de lire L'Art de perdre mais je ne vois pas bien où je pourrais le placer...