- Cléopatra2Guide spirituel
Je compte lire Ce que savait Maisie pour enfant, mais je ne sais pas si je vais le trouver en médiathèque ou au CDI (j'essaie d'acheter le moins possible pour le défi, c'est un défi supplémentaire!).
Pour Ecoute, j'ai lu Sauveur et Fils saison 7 de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail.
Sauveur Saint-Yves et sa smala dans la maison d'Orléans. Des patients déjantés, le retour d'anciens patients, des intrigues avancées pas terminées qui laissent augurer une saison 8. Un peu la vie, finalement. C'est plaisant à lire, on s'amuse, on est aussi ému. C'est comme à chaque fois une réussite. Cela peut entrer dans nom composé et le nom de l'auteur est aussi un nom propre.
Pour Ecoute, j'ai lu Sauveur et Fils saison 7 de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail.
Sauveur Saint-Yves et sa smala dans la maison d'Orléans. Des patients déjantés, le retour d'anciens patients, des intrigues avancées pas terminées qui laissent augurer une saison 8. Un peu la vie, finalement. C'est plaisant à lire, on s'amuse, on est aussi ému. C'est comme à chaque fois une réussite. Cela peut entrer dans nom composé et le nom de l'auteur est aussi un nom propre.
- EloahExpert spécialisé
Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas sûre pour roman noir, qui est un genre très "codé".
*Ombre* a écrit:C'est moi qui ai proposé cet item, et dans la mesure où je pense que chacun doit trouver son plaisir dans le défi, je laisse l'interprétation libre : si roman noir au sens de roman gothique vous agrée, ce sera très bien. L'essentiel, c'est de fouiller dans les bibli, trouver des idées, partager des lectures.
Parfois les 4è de couverture indique qu'un livre est "un roman noir" alors que ce n'en est pas un au sens littéraire du terme.
- DanskaProphète
Je suis perdue : qu'est-ce qui caractérise un roman noir, finalement ? Et existe-t-il des romans noirs pas trop noirs, justement ? Sans trop de crimes abominables ou de personnages plus ou moins torturés ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour moi c'est un roman qui met en scène un enquêteur (détective plus que flic) torturé, genre alcoolique et un milieu un peu interlope. Genre Le dahlia noir. Mais je me trompe peut-être.
Pour moi ce n'est pas un roman fantastique ou gothique, mais bien un roman policier.
Edit : les premiers paragraphes de wikipédia correspondent tout à fait à ma vision de la chose. Je n'ai pas lu le reste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir
Pour moi ce n'est pas un roman fantastique ou gothique, mais bien un roman policier.
Edit : les premiers paragraphes de wikipédia correspondent tout à fait à ma vision de la chose. Je n'ai pas lu le reste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir
- Cléopatra2Guide spirituel
Sans personnage torturé, on est dans un policier classique ou dans le thriller. Je dirais qu'un roman noir induit forcément une ambiance désagréable.Danska a écrit:Je suis perdue : qu'est-ce qui caractérise un roman noir, finalement ? Et existe-t-il des romans noirs pas trop noirs, justement ? Sans trop de crimes abominables ou de personnages plus ou moins torturés ?
- CasparProphète
Pour moi c'est associé en effet aux États-Unis des années 20 et 30, avec ambiance glauque, détective cynique et désabusé, femme fatale...
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:Pour moi c'est associé en effet aux États-Unis des années 20 et 30, avec ambiance glauque, détective cynique et désabusé, femme fatale...
Tout pareil.
- MalavitaÉrudit
Pour le roman noir, je conseille Carnaval de Ray Célestin. On suit un policier, un journaliste, un mafieux et une détective privée qui enquêtent sur une série de meurtres à la Nouvelle Orléans en 1919. Chacun ayant des secrets sans compter la ville et ses marécages. Je l'avais lu pour le défi de l'an dernier et c'est mon livre numéro 1.
D'ailleurs, il a une suite, je vais peut-être lire le suivant pour ce défi. Je viens de regarder le suivant, Mascarade, correspond aussi parfaitement au défi !
D'ailleurs, il a une suite, je vais peut-être lire le suivant pour ce défi. Je viens de regarder le suivant, Mascarade, correspond aussi parfaitement au défi !
- DanskaProphète
Donc si je comprends bien un livre comme Né d'aucune femme de Franck Bouysse, présenté un peu partout comme un roman noir, ne correspond pas à cet item ?
Édit :
Jusque-là ça va, je suis d'accord
Édit :
Wikipedia a écrit:Le roman noir semble difficile à définir
Jusque-là ça va, je suis d'accord
- edelweis62Niveau 5
Donc les romans de la "Série noire" chez Gallimard ou de la collection "Babel noir" (Peter May?) ne sont pas forcément des romans noirs, n'est-ce pas ? Et la "novela negra" sud-américaine ? Santiago Gamboa par exemple, que j'ai lu pour le défi précédent ?
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- DanskaProphète
En farfouillant sur le net je tombe sur des listes "des meilleurs romans noirs", dans lesquelles sont inclus des titres aussi variés que Le Parfum ou Le portrait de Dorian Gray...
Il n'existe aucune liste plus ou moins officielle des livres qu'on peut sans ambiguïté qualifier de romans noirs, j'imagine ?
Il n'existe aucune liste plus ou moins officielle des livres qu'on peut sans ambiguïté qualifier de romans noirs, j'imagine ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Danska a écrit:Donc si je comprends bien un livre comme Né d'aucune femme de Franck Bouysse, présenté un peu partout comme un roman noir, ne correspond pas à cet item ?
Édit :Wikipedia a écrit:Le roman noir semble difficile à définir
Jusque-là ça va, je suis d'accord
Si ce n'est pas un policier, non. Mais un roman peut être noir sans être un roman noir!
- ErgoDevin
Non. Je suppose qu'il faudrait chercher dans des listes de romans dits hard-boiled mais ça risque d'être très américano-centré (ce n'est pas moi qui m'en plaindrai, notez bien).Danska a écrit:En farfouillant sur le net je tombe sur des listes "des meilleurs romans noirs", dans lesquelles sont inclus des titres aussi variés que Le Parfum ou Le portrait de Dorian Gray...
Il n'existe aucune liste plus ou moins officielle des livres qu'on peut sans ambiguïté qualifier de romans noirs, j'imagine ?
Il y a des idées d'auteurs/lectures dans ces actes de colloque sur le roman noir (essentiellement contemporain, mais certains articles remontaient plus loin -- et d'autres sont plus axés policier que roman noir): https://books.openedition.org/pur/38764?lang=fr
Comme dit plus haut aussi, beaucoup de critiques britannicistes parlent de "roman noir" pour le roman gothique, par ex Elizabeth Durot-Boucé dans Le lierre et la chauve-souris: réveils gothiques, émergence du roman noir anglais, Max Duperray, Le roman noir anglais dit "gothique". Cf. aussi http://editions.bnf.fr/les-romans-gothiques-anglais-1764-1831
Mesplède revient sur la question roman noir au sens hard-boiled aussi dans cet article: https://www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-11.htm
Edit en forme de PS: je n'oublie pas mes compte-rendus de lecture. J'ai un peu abandonné le recueil d'essais que je voulais mettre dans Séduction parce que je ne trouve pas que ça corresponde. En revanche, le premier tome d'une trilogie de SF que je suis en train de dévorer depuis quelques jours ira très bien. J'ai fini le tome 2 hier soir qui ira dans l'item suivant, je vais attaquer le 3 mais avec une grande frustration, j'ai cru lire rapidement dans les premières lignes que la narratrice a changé.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MalagaModérateur
Malavita a écrit:Pour le roman noir, je conseille Carnaval de Ray Célestin. On suit un policier, un journaliste, un mafieux et une détective privée qui enquêtent sur une série de meurtres à la Nouvelle Orléans en 1919. Chacun ayant des secrets sans compter la ville et ses marécages. Je l'avais lu pour le défi de l'an dernier et c'est mon livre numéro 1.
D'ailleurs, il a une suite, je vais peut-être lire le suivant pour ce défi. Je viens de regarder le suivant, Mascarade, correspond aussi parfaitement au défi !
Merci pour la suggestion, je la note, d'autant plus que ce livre est disponible à ma médiathèque.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AnguaGrand sage
7 - Un "book about books"... avec Le Mystère Henri Pick de David Foenkinos. Je n'avais jamais lu cet auteur dont on entend beaucoup parler et a première réaction est "c'est tout ?". Une bibliothèque bretonne accueille des romans refusé par les éditeurs, une jeune éditrice y trouve un jour une pépite qu'elle publie et qui rencontre un immense succès. Bien sûr le mystère plane sur l'identité supposée de l'auteur.
Qualité : ce roman se lit tout seul. Et... heu... je me suis ennuyée, même si quelques phrases m'ont fait sourire.
Moralité : il faut vraiment que je me remette à la SFF, la littérature "réaliste" tend à me déprimer.
Qualité : ce roman se lit tout seul. Et... heu... je me suis ennuyée, même si quelques phrases m'ont fait sourire.
Moralité : il faut vraiment que je me remette à la SFF, la littérature "réaliste" tend à me déprimer.
- Clecle78Bon génie
Le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ...
- edelweis62Niveau 5
Pour l'item 8 "Hors des sentiers battus", je place Patagonie route 203 de l'auteur argentin Eduardo Fernando Varela.
Un livre sur la route, une sorte de road-trip déjanté d'un camionneur, un peu toqué et au passé trouble, qui sillonne la Patagonie en transportant des cargaisons plus ou moins licites, avec une prédilection pour les routes secondaires, et qui tombe amoureux de la guichetière, mariée bien sûr, du train fantôme d'une fête foraine en pleine décrépitude qu'il finit par entraîner dans ses errances. L'histoire d'amour ne m'a pas passionnée, mais l'évocation des espaces infinis où le temps s'embourbe et se délite, et de ce que c'est que de vivre dans ces régions dures et isolées, est assez fascinante, car le récit fait place à toute une série de rencontres et de situations cocasses et décalées, - la couverture évoque un film des frères Coen, j'ai pensé quant à moi à Arto Paasilinna, en version patagonne, - entre jumeaux péruviens évangélistes, journaliste à la recherche de sous-marins nazis, prétendus fantômes prétendûment anthropophages, et j'en passe... Certaines ficelles narratives ne sont pas très heureuses (premier roman de l'auteur apparemment, à 60 ans!), mais c'est un roman fantasque qui surprend et se révèle très réussi dans la construction de cette atmosphère si particulière aux contrées du bout du monde sans jamais idéaliser ou gnangnantiser la chose, au contraire.
J'ai également lu Au cœur de la maison d'Ella Yevtouchenko, aux éditions Bruno Doucey, que je place dans l'item 1 "Un livre dont la couverture est verte".
Encore un beau cadeau de Noël, le recueil d'une poétesse ukrainienne, et même s'il est difficile d'écrire en temps de guerre ("la poésie est morte on l'a torturée à Boutcha"...), la poésie prend pourtant le dessus, et j'en retiens quelques jolis textes teintés de nostalgie et portés par de belles images. Le recueil est en édition bilingue, ce que je trouve toujours très beau, le dévoilement du geste de traduction, du transfert d'imaginaire, d'une langue à l'autre, et le mystère de ces caractères inconnus dessinés sur la page. Une originalité supplémentaire : elle reçoit un invité "dans sa maison", on trouve donc au cœur du recueil sur des pages noires quelques vers d'un poète ukrainien futuriste du début du XXe siècle.
J'ai lu ensuite Austerlitz de Winfried Georg Sebald, que je place pour l'instant dans l'item 28 "Ombre et lumière", mais il peut aussi convenir pour "A la recherche de...", "Auteur dont le nom ou prénom est composé" voire "Écoute". Le personnage, Austerlitz, est à la recherche de ses origines et fait le récit de son histoire à un narrateur très effacé qui lui prête une "oreille attentive" à l'occasion de rencontres fortuites et perlées. L'histoire est délayée dans une chronologie sens dessus dessous et derrière des considérations multiples sur l'histoire et l'architecture, et l'on se laisser porter par la reconstitution de visions, de scènes et de tableaux entre ombre et lumière (ce sont des leitmotiv dans tout le roman) surgis des atermoiements de la mémoire. La lecture est déroutante, car le texte est constitué d'un seul bloc, sans paragraphes, avec de très longues phrases, ce qui rend difficile d'interrompre la lecture, et n'est entrecoupé que de photographies en noir et blanc, laissant la part belle aux jeux de clair-obscur d'ailleurs, qui viennent illustrer le récit. La quête des origines de cet enfant adopté par un couple anglais austère fait progressivement émerger l'histoire juive du XXe siècle, et offre le saisissant et délicat portrait d'un déraciné, coupé de son passé, de son pays, qui après des années d'oubli et de déni inconscient cherche à se ressaisir de lui-même et reprendre pied dans la vie, en s'extirpant du "gouffre où ne pénètre le moindre rayon de lumière", ce "passé enfoui de sa famille et de son peuple".
Un livre sur la route, une sorte de road-trip déjanté d'un camionneur, un peu toqué et au passé trouble, qui sillonne la Patagonie en transportant des cargaisons plus ou moins licites, avec une prédilection pour les routes secondaires, et qui tombe amoureux de la guichetière, mariée bien sûr, du train fantôme d'une fête foraine en pleine décrépitude qu'il finit par entraîner dans ses errances. L'histoire d'amour ne m'a pas passionnée, mais l'évocation des espaces infinis où le temps s'embourbe et se délite, et de ce que c'est que de vivre dans ces régions dures et isolées, est assez fascinante, car le récit fait place à toute une série de rencontres et de situations cocasses et décalées, - la couverture évoque un film des frères Coen, j'ai pensé quant à moi à Arto Paasilinna, en version patagonne, - entre jumeaux péruviens évangélistes, journaliste à la recherche de sous-marins nazis, prétendus fantômes prétendûment anthropophages, et j'en passe... Certaines ficelles narratives ne sont pas très heureuses (premier roman de l'auteur apparemment, à 60 ans!), mais c'est un roman fantasque qui surprend et se révèle très réussi dans la construction de cette atmosphère si particulière aux contrées du bout du monde sans jamais idéaliser ou gnangnantiser la chose, au contraire.
J'ai également lu Au cœur de la maison d'Ella Yevtouchenko, aux éditions Bruno Doucey, que je place dans l'item 1 "Un livre dont la couverture est verte".
Encore un beau cadeau de Noël, le recueil d'une poétesse ukrainienne, et même s'il est difficile d'écrire en temps de guerre ("la poésie est morte on l'a torturée à Boutcha"...), la poésie prend pourtant le dessus, et j'en retiens quelques jolis textes teintés de nostalgie et portés par de belles images. Le recueil est en édition bilingue, ce que je trouve toujours très beau, le dévoilement du geste de traduction, du transfert d'imaginaire, d'une langue à l'autre, et le mystère de ces caractères inconnus dessinés sur la page. Une originalité supplémentaire : elle reçoit un invité "dans sa maison", on trouve donc au cœur du recueil sur des pages noires quelques vers d'un poète ukrainien futuriste du début du XXe siècle.
J'ai lu ensuite Austerlitz de Winfried Georg Sebald, que je place pour l'instant dans l'item 28 "Ombre et lumière", mais il peut aussi convenir pour "A la recherche de...", "Auteur dont le nom ou prénom est composé" voire "Écoute". Le personnage, Austerlitz, est à la recherche de ses origines et fait le récit de son histoire à un narrateur très effacé qui lui prête une "oreille attentive" à l'occasion de rencontres fortuites et perlées. L'histoire est délayée dans une chronologie sens dessus dessous et derrière des considérations multiples sur l'histoire et l'architecture, et l'on se laisser porter par la reconstitution de visions, de scènes et de tableaux entre ombre et lumière (ce sont des leitmotiv dans tout le roman) surgis des atermoiements de la mémoire. La lecture est déroutante, car le texte est constitué d'un seul bloc, sans paragraphes, avec de très longues phrases, ce qui rend difficile d'interrompre la lecture, et n'est entrecoupé que de photographies en noir et blanc, laissant la part belle aux jeux de clair-obscur d'ailleurs, qui viennent illustrer le récit. La quête des origines de cet enfant adopté par un couple anglais austère fait progressivement émerger l'histoire juive du XXe siècle, et offre le saisissant et délicat portrait d'un déraciné, coupé de son passé, de son pays, qui après des années d'oubli et de déni inconscient cherche à se ressaisir de lui-même et reprendre pied dans la vie, en s'extirpant du "gouffre où ne pénètre le moindre rayon de lumière", ce "passé enfoui de sa famille et de son peuple".
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- AphrodissiaMonarque
C'est un film sympa, qui n'a pas demandé aux acteurs de déployer tout le talent qu'ils possèdent.Clecle78 a écrit:Le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ...
Je me demande si Foekinos ne serait pas un peu surcoté : j'ai lu de lui La famille Martin , que j'ai trouvé franchement mauvais.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- lulucastagnetteEmpereur
Le défi 44 (un livre qui évoque l'Inde) m'aura donné du fil à retordre.
J'avais commencé Le ministère du bonheur suprême d'Arundhati Roy qui m'est tombé des mains au bout de 50 pages, j'ai donc arrêté...
Je suis tombée par hasard sur La vie troublée d'un tailleurs pour dames de Bulbul Sharma, j'ai tenu les presque 400 pages mais que c'est bavard et répétitif ! Un peu d'action dans les 50 dernières pages mais franchement, un livre que j'ai été contente de refermer !
J'avais commencé Le ministère du bonheur suprême d'Arundhati Roy qui m'est tombé des mains au bout de 50 pages, j'ai donc arrêté...
Je suis tombée par hasard sur La vie troublée d'un tailleurs pour dames de Bulbul Sharma, j'ai tenu les presque 400 pages mais que c'est bavard et répétitif ! Un peu d'action dans les 50 dernières pages mais franchement, un livre que j'ai été contente de refermer !
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
je viens de lire le tome 4 d'Inheritance games et je me demande s'il peut convenir pour l'item 42 "géométrie", on voit un triangle sur sa couverture. Sinon, il ira dans le défi 22 (ascension au propre et au figuré).
Voici la couverture, le triangle est en bas à gauche.
C'est un tome 4 d'une série pour ados, j'ai déjà parlé des volumes précédents, on retrouve les mêmes personnages, les mêmes tempéraments et les mêmes ressorts : le goût des défis, l'argent à foison, la romance... Le couple formé par Avery et Jameson doit réussir à se faire accepter au Devil's Mercy, club londonien très fermé et ultra secret où l'on peut perdre son bien le plus précieux et Grayson de son côté découvre qu'il a deux demi-soeurs jumelles et il ne sait pas s'il va pouvoir leur révéler tout ce qu'il sait au sujet de leur père. On retrouve ce qui a fait l'intérêt des tomes précédents, le rythme soutenu et les énigmes, les personnages ne changent pas et sont donc facilement prévisibles, voire parfois agaçants. Je continue à préférer les deux premiers tomes, les deux derniers n'ont plus l'attrait de la nouveauté.
je viens de lire le tome 4 d'Inheritance games et je me demande s'il peut convenir pour l'item 42 "géométrie", on voit un triangle sur sa couverture. Sinon, il ira dans le défi 22 (ascension au propre et au figuré).
Voici la couverture, le triangle est en bas à gauche.
C'est un tome 4 d'une série pour ados, j'ai déjà parlé des volumes précédents, on retrouve les mêmes personnages, les mêmes tempéraments et les mêmes ressorts : le goût des défis, l'argent à foison, la romance... Le couple formé par Avery et Jameson doit réussir à se faire accepter au Devil's Mercy, club londonien très fermé et ultra secret où l'on peut perdre son bien le plus précieux et Grayson de son côté découvre qu'il a deux demi-soeurs jumelles et il ne sait pas s'il va pouvoir leur révéler tout ce qu'il sait au sujet de leur père. On retrouve ce qui a fait l'intérêt des tomes précédents, le rythme soutenu et les énigmes, les personnages ne changent pas et sont donc facilement prévisibles, voire parfois agaçants. Je continue à préférer les deux premiers tomes, les deux derniers n'ont plus l'attrait de la nouveauté.
- AdrenFidèle du forum
Encore une lecture faite par hasard et qui se trouve cocher un item quand je prends la liste du défi :
n°11 "autres chefs d'Etat" Moi et François Mitterrand d'Hervé Le Tellier. Jubilatoire et complètement absurde. Le narrateur, Hervé Le Tellier, envoie une carte postale de vacances à François Mitterrand pour le féliciter de son élection. Il reçoit en retour une lettre-type de l'Elysée et commence alors une correspondance régulière entre le narrateur et le Président de la République. Quoi qu'écrive le narrateur, la même lettre lui arrive en réponse. J'ai beaucoup apprécié l'exercice de style des analyses et interprétations toutes plus diverses et variées les unes que les autres de ce simple courrier sans âme. Evidemment, si cette lettre-type est signée Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, elle ne prend pas du tout le même sens aux yeux du narrateur !
n°11 "autres chefs d'Etat" Moi et François Mitterrand d'Hervé Le Tellier. Jubilatoire et complètement absurde. Le narrateur, Hervé Le Tellier, envoie une carte postale de vacances à François Mitterrand pour le féliciter de son élection. Il reçoit en retour une lettre-type de l'Elysée et commence alors une correspondance régulière entre le narrateur et le Président de la République. Quoi qu'écrive le narrateur, la même lettre lui arrive en réponse. J'ai beaucoup apprécié l'exercice de style des analyses et interprétations toutes plus diverses et variées les unes que les autres de ce simple courrier sans âme. Evidemment, si cette lettre-type est signée Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, elle ne prend pas du tout le même sens aux yeux du narrateur !
- OudemiaBon génie
Quand j’ai commencé à lire Ruth, un roman d’Élizabeth Gaskell que je ne connaissais pas, je ne savais pas où je pourrais le caser. Il m’est apparu rapidement que ce serait dans l’item Séduction, puisque c’est le sort de l’héroïne (encore que je suis demandé pendant un certain temps si c’était bien une séduction complète, mais quand elle s’est retrouvée enceinte, c’était enfin clair -et c’est au détour d’une conversation qu’on apprend qu’elle avait été conduite à Londres avec « carte blanche » pour faire des achats dans les magasins élégants-) ; séduite et abandonnée, bien sûr, donc en passe d’être rejetée de tous, mais elle est recueillie par un généreux pasteur qui la présente comme une veuve respectable, quoique ce mensonge lui coûte, comme à son entourage. J’ai donc pensé à Hors des sentiers battus, car cette position est tout à fait inhabituelle, et quand le secret est découvert, il y persiste, et la romancière victorienne (l’action du roman, elle, se situe au milieu du XVIIIe s.), elle aussi, brave les convenances de la société en présentant la pécheresse de façon positive.
Mais finalement je choisis l’item 28 Ombre et lumière : Ruth émerge peu à peu de l’ombre où sa faute l’avait plongée, elle y est reléguée quand celle-ci est connue de tous, mais elle en sort encore, et les dernières pages insistent sur cet aspect : « le visage soudain rayonnant de lumière céleste », «son visage était calme et lumineux », «Je vois la Lumière ». C’est une lecture très agréable, avec des épisodes inattendus, de belles descriptions, des personnages secondaires intéressants (dont deux passent de la lumière à l'ombre...).
Un détail de traduction : j’ai sursauté en lisant « Ruth lui fut plus gré de ce silence qu’elle ne fut reconnaissante etc. », ce qui a échappé à la « relecture fine et sensible » de la personne mentionnée au verso de la page de titre
J'ai un autre roman victorien en cours, un Trollope cette fois,
Mais finalement je choisis l’item 28 Ombre et lumière : Ruth émerge peu à peu de l’ombre où sa faute l’avait plongée, elle y est reléguée quand celle-ci est connue de tous, mais elle en sort encore, et les dernières pages insistent sur cet aspect : « le visage soudain rayonnant de lumière céleste », «son visage était calme et lumineux », «Je vois la Lumière ». C’est une lecture très agréable, avec des épisodes inattendus, de belles descriptions, des personnages secondaires intéressants (dont deux passent de la lumière à l'ombre...).
Un détail de traduction : j’ai sursauté en lisant « Ruth lui fut plus gré de ce silence qu’elle ne fut reconnaissante etc. », ce qui a échappé à la « relecture fine et sensible » de la personne mentionnée au verso de la page de titre
J'ai un autre roman victorien en cours, un Trollope cette fois,
- BartleboothNiveau 7
Adren a écrit:Encore une lecture faite par hasard et qui se trouve cocher un item quand je prends la liste du défi :
n°11 "autres chefs d'Etat" Moi et François Mitterrand d'Hervé Le Tellier. Jubilatoire et complètement absurde. Le narrateur, Hervé Le Tellier, envoie une carte postale de vacances à François Mitterrand pour le féliciter de son élection. Il reçoit en retour une lettre-type de l'Elysée et commence alors une correspondance régulière entre le narrateur et le Président de la République. Quoi qu'écrive le narrateur, la même lettre lui arrive en réponse. J'ai beaucoup apprécié l'exercice de style des analyses et interprétations toutes plus diverses et variées les unes que les autres de ce simple courrier sans âme. Evidemment, si cette lettre-type est signée Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, elle ne prend pas du tout le même sens aux yeux du narrateur !
Je l’avais casé dans le défi de l’an dernier, il m’avait beaucoup fait rire. On ne dira jamais assez la supériorité littéraire de Mitterrand sur ses successeurs!
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu le tome 5 de Tu mourras moins bête de Marion Montaigne et je crois que je vais le caser dans 3 A car le sous-titre est : Quand y'en a plus y'en a encore. Un tome très drôle comme d'habitude, irrévérencieux. J'avoue que les pénis et les clitoris sont particulièrement gratinés.
- OudemiaBon génie
Bartlebooth a écrit:Adren a écrit:Encore une lecture faite par hasard et qui se trouve cocher un item quand je prends la liste du défi :
n°11 "autres chefs d'Etat" Moi et François Mitterrand d'Hervé Le Tellier. Jubilatoire et complètement absurde. Le narrateur, Hervé Le Tellier, envoie une carte postale de vacances à François Mitterrand pour le féliciter de son élection. Il reçoit en retour une lettre-type de l'Elysée et commence alors une correspondance régulière entre le narrateur et le Président de la République. Quoi qu'écrive le narrateur, la même lettre lui arrive en réponse. J'ai beaucoup apprécié l'exercice de style des analyses et interprétations toutes plus diverses et variées les unes que les autres de ce simple courrier sans âme. Evidemment, si cette lettre-type est signée Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, elle ne prend pas du tout le même sens aux yeux du narrateur !
Je l’avais casé dans le défi de l’an dernier, il m’avait beaucoup fait rire. On ne dira jamais assez la supériorité littéraire de Mitterrand sur ses successeurs!
Adren, je me souviens avoir entendu parler de ce livre, ça me tente !
Et pour l'autre titre, le triangle est bien visible, donc pas de problème selon moi pour l'item 42.
- Clecle78Bon génie
Quand j'étais ado j'allais chez ma grand tante qui avait de très beaux livres dont une collection des meilleurs romans du 19 ème de chaque pays, La comédie universelle. J'y ai découvert de nombreux auteurs y compris chinois, japonais, sud américains et parmi eux une certaine Elisabeth Gaskell dont j'ai dévoré l'adorable Cranford ( j'y ai aussi découvert le Shirley de Charlotte Brontë). Ça me donne bien envie de lire ce Ruth si je mets la main dessus !Oudemia a écrit:Quand j’ai commencé à lire Ruth, un roman d’Élizabeth Gaskell que je ne connaissais pas, je ne savais pas où je pourrais le caser. Il m’est apparu rapidement que ce serait dans l’item Séduction, puisque c’est le sort de l’héroïne (encore que je suis demandé pendant un certain temps si c’était bien une séduction complète, mais quand elle s’est retrouvée enceinte, c’était enfin clair -et c’est au détour d’une conversation qu’on apprend qu’elle avait été conduite à Londres avec « carte blanche » pour faire des achats dans les magasins élégants-) ; séduite et abandonnée, bien sûr, donc en passe d’être rejetée de tous, mais elle est recueillie par un généreux pasteur qui la présente comme une veuve respectable, quoique ce mensonge lui coûte, comme à son entourage. J’ai donc pensé à Hors des sentiers battus, car cette position est tout à fait inhabituelle, et quand le secret est découvert, il y persiste, et la romancière victorienne (l’action du roman, elle, se situe au milieu du XVIIIe s.), elle aussi, brave les convenances de la société en présentant la pécheresse de façon positive.
Mais finalement je choisis l’item 28 Ombre et lumière : Ruth émerge peu à peu de l’ombre où sa faute l’avait plongée, elle y est reléguée quand celle-ci est connue de tous, mais elle en sort encore, et les dernières pages insistent sur cet aspect : « le visage soudain rayonnant de lumière céleste », «son visage était calme et lumineux », «Je vois la Lumière ». C’est une lecture très agréable, avec des épisodes inattendus, de belles descriptions, des personnages secondaires intéressants (dont deux passent de la lumière à l'ombre...).
Un détail de traduction : j’ai sursauté en lisant « Ruth lui fut plus gré de ce silence qu’elle ne fut reconnaissante etc. », ce qui a échappé à la « relecture fine et sensible » de la personne mentionnée au verso de la page de titre
J'ai un autre roman victorien en cours, un Trollope cette fois,
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