- AmaliahEmpereur
J'ai enfin terminé Mes Vrais Enfants et ma critique est plus sévère que celle de Danska : l'idée de départ est intéressante mais le récit se contente d'alterner les deux vies possibles de cette femme qui perd la mémoire, en mêlant de manière superficielle les événements historiques aux événements de sa vie. Cela n'a pas été pour moi une lecture agréable, ni du point de vue de l'histoire, ni du point de vue de la construction du récit, ni du point de vue de l'écriture. Bref, si ce n'avait pas été pour valider un item, j'aurais passé mon chemin et j'aurais évité cette désagréable impression d'avoir perdu mon temps. En revanche, comme des Neos l'avaient dit quand on a élaboré le défi, ce livre convient parfaitement pour "Rêves d'enfant", c'est pour cette raison que je l'ai emprunté.
Je suis en train d'achever La Promesse de Damon Galgut, auteur sud-africain dont le résumé me disait bien : au moment de la mort de la matriarche, on découvre qu'elle a légué la maison à leur domestique noire.
J'espère que ce roman va clore la série maudite de ce début de défi...
Je suis en train d'achever La Promesse de Damon Galgut, auteur sud-africain dont le résumé me disait bien : au moment de la mort de la matriarche, on découvre qu'elle a légué la maison à leur domestique noire.
- Spoiler:
- Les autres membres de la famille vont mourir petit à petit, je suis 50 pages avant la fin, la domestique n'a toujours pas récupéré la maison, je pressens que la seule qui veut accomplir les dernières volontés de sa mère sera la dernière en vie.
J'espère que ce roman va clore la série maudite de ce début de défi...
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 27 (un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume), j'ai lu La singulière tristesse du gâteau au citron d'Aimee Bender.
Le jour de ses 9 ans, Rose goûte le gâteau au citron préparé par sa mère et se rend compte qu'elle ressent l'état d'esprit de sa mère lorsqu'elle a préparé le gâteau.
Son "don" est plutôt un fardeau car toute nourriture prend le goût d'émotions mêlées, de la fatigue du boulanger jusqu'au goût métallique de la nourriture industrielle...
Il la pousse à s'interroger sur sa famille : ses parents s'éloignent de plus en plus et son frère Joseph se replie sur lui-même.
Un roman original qui m'a tenue en haleine mais je ne peux pas dire que j'ai complètement adhéré. L'atmosphère est bizarre, certains éléments clairement surnaturels mais à la fin on se dit "tout ça pour ça" ?
Le jour de ses 9 ans, Rose goûte le gâteau au citron préparé par sa mère et se rend compte qu'elle ressent l'état d'esprit de sa mère lorsqu'elle a préparé le gâteau.
Son "don" est plutôt un fardeau car toute nourriture prend le goût d'émotions mêlées, de la fatigue du boulanger jusqu'au goût métallique de la nourriture industrielle...
Il la pousse à s'interroger sur sa famille : ses parents s'éloignent de plus en plus et son frère Joseph se replie sur lui-même.
Un roman original qui m'a tenue en haleine mais je ne peux pas dire que j'ai complètement adhéré. L'atmosphère est bizarre, certains éléments clairement surnaturels mais à la fin on se dit "tout ça pour ça" ?
- glucheNiveau 10
Bonjour,
Je vous rejoins pour le défi lecture 2024. Je l'avais déjà tenté il y a quelques années mais j'avais lâché fin août avec le sentiment de lire plus pour cocher des items que pour le plaisir. Je vais donc aborder cette cession avec moins de pression.
Le début d'année m'a permis de lire pas mal.
Pour l'item 1, Un livre dont la couverture est verte, j'ai pris dans mes achats des derniers mois, La Reverdie de Louise Browaeys. Ce n'est pas seulement la couverture qui est verte, mais le sujet car la narratrice réfléchit sur la couleur verte, sur la place de la nature dans sa vie. C'est un livre tout à fait dans l'air du temps parlant écologie, féminisme aussi. Il se définit comme un roman mais il n'y a pas vraiment d'histoire, ce n'est pas non plus un essai et cela donne un peu l"impression que l'autrice écrit sur sa vie un peu pêle-mêle avant d'apposer l'étiquette "roman". Intéressant quand même, mais moins abouti que ce que j'aurais voulu.
Parce que je connais le coin de Picardie d'où vient Edouard Louis, j'ai eu envie de lire Pour en finir avec Eddie Bellegueule, validant l'iteml Une région française au cœur d'un récit, roman qui marche aussi pour l'item 38 Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. C'est un récit d'inspiration autobiographique dans lequel le narrateur raconte son enfance sordide et son "identité" homosexuelle. Le roman se lit facilement mais je n'ai pas tellement accroché, le tableau brossé de la campagne picarde est épouvantable et excessif et, peut-être en raison de la jeunesse de l'auteur (il avait 21 ans à sa sortie), l'auteur manque de recul, la réflexion reste superficielle.
Belle découverte en revanche pour l'item 19 Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien pour lequel j'ai lu La Double vie d'Anna Song de Minh Tran Huy. On découvre d'abord l'héroïne d'origine vietnamienne enfant en France où sa famille a trouvé refuge, elle est déjà une pianiste exceptionnelle. Le récit alterne des passages de narration de Paul, le mari d'Anna, et des articles sur l'artiste et mêle l'occident et sa musique classique avec l'évocation du Vietnam et de la famille d'Anna. C'est un roman sensible et touchant, qui interroge aussi que la musique à l'heure du numérique. J'ai trouvé la fion très réussie. Je ne veux pas en dire plus, je trouve déjà que la quatrième de couverture en dévoilait trop, mais en tout cas, je recommande.
Le roman de l'islandaise Auður Ava Ólafsdóttir, La vérité sur la Lumière me permet de valider l"item 38 Ombre et Lumière, pas seulement par son titre. Le point de départ est le mot "Ljósmóðir", étymologiquement "mère de la lumière"' qui désigne une sage-femme et qui a été élu en 20132 plus beau mot de la langue islandaise. La narratrice est donc sage-femme mais le récit n'est pas vraiment centré sur la naissance des bébés. Elle relit les écrits de sa tante décédée, elle-même sage-femme, ce qui donne lieu à une réflexion un peu décousue sur la nature humaine. Pas vraiment d'histoire non plus, des petits bouts d'intrigue par ci par là. Le livre n'est pas désagréable mais je ne suis pas sûre de m'en souvenir longtemps. J'avais bien aimé les premiers romans de l'autrice, Rosa Candida et L'Embellie à la narration plus classique si je me souviens bien, mais mon souvenir est vague. En tout cas, le roman peut aussi convenir pour "Quel temps!", non seulement à cause du climat islandais du mois de décembre mais aussi par la présence de la soeur de la narratrice qui est météorologue et dont les remarques ponctuent le récit.
Le roman de Sarah Jollien-Fardel, Sa Préférée est aussi une belle découverte. Il me permet de valider l'item 43 Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé" ou le 16 Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. L'action se situe en Suisse où Jeanne a grandi avec un père d'une grande violence et l'histoire nous raconte sa (sur)vie entre résilience et traumatisme. On alterne entre les montagnes valaisannes, lieu de l'enfance, et Lausanne, ville-refuge. Le sujet pourrait prêter au sordide, mais est ici traité avec délicatesse et l'écriture est belle. A part peut-être le personnage de Charlotte, un poil caricatural, les autres personnages sont très touchants: sa soeur, la naïve Emma, sa mère aux rêves inconnus, la lumineuse Marine, le tendre Paul et même le docteur Fauchère. Un bien beau roman.
Autre roman lu, L'Insouciance de Karine Tuil. C'est la troisième que je lis de cette autrice et j'y ai retrouvé les mêmes qualités: l'histoire est prenante, le contexte bien documenté, l'écriture fluide. L'histoire croise les parcours de différentes personnages au sommet de leur réussite, François Vély, riche entrepreneur franco-américain, et son épouse, la jeune journaliste Marion Decker qui a pris sa revanche sur son destin par son mariage, sur la voie de la réussite comme Osman Dibouti, personnalité politique montante issue des banlieues, ou au contraire sur un pente descendante comme le lieutenant Romain Roller, traumatisé après sa mission en Afganistan. Il y a toute une réflexion sur l’ascension sociale et ses compromis(sions) mais aussi sur la chute qui n'est jamais loin. Mais le thème n'est pas que métaphorique, l'ascension évoque aussi les montagnes où certains personnages meurtris trouveront finalement refuge. C'est donc l'item 22 Ascension que je valide avec ce roman.
Je vous rejoins pour le défi lecture 2024. Je l'avais déjà tenté il y a quelques années mais j'avais lâché fin août avec le sentiment de lire plus pour cocher des items que pour le plaisir. Je vais donc aborder cette cession avec moins de pression.
Le début d'année m'a permis de lire pas mal.
Pour l'item 1, Un livre dont la couverture est verte, j'ai pris dans mes achats des derniers mois, La Reverdie de Louise Browaeys. Ce n'est pas seulement la couverture qui est verte, mais le sujet car la narratrice réfléchit sur la couleur verte, sur la place de la nature dans sa vie. C'est un livre tout à fait dans l'air du temps parlant écologie, féminisme aussi. Il se définit comme un roman mais il n'y a pas vraiment d'histoire, ce n'est pas non plus un essai et cela donne un peu l"impression que l'autrice écrit sur sa vie un peu pêle-mêle avant d'apposer l'étiquette "roman". Intéressant quand même, mais moins abouti que ce que j'aurais voulu.
Parce que je connais le coin de Picardie d'où vient Edouard Louis, j'ai eu envie de lire Pour en finir avec Eddie Bellegueule, validant l'iteml Une région française au cœur d'un récit, roman qui marche aussi pour l'item 38 Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. C'est un récit d'inspiration autobiographique dans lequel le narrateur raconte son enfance sordide et son "identité" homosexuelle. Le roman se lit facilement mais je n'ai pas tellement accroché, le tableau brossé de la campagne picarde est épouvantable et excessif et, peut-être en raison de la jeunesse de l'auteur (il avait 21 ans à sa sortie), l'auteur manque de recul, la réflexion reste superficielle.
Belle découverte en revanche pour l'item 19 Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien pour lequel j'ai lu La Double vie d'Anna Song de Minh Tran Huy. On découvre d'abord l'héroïne d'origine vietnamienne enfant en France où sa famille a trouvé refuge, elle est déjà une pianiste exceptionnelle. Le récit alterne des passages de narration de Paul, le mari d'Anna, et des articles sur l'artiste et mêle l'occident et sa musique classique avec l'évocation du Vietnam et de la famille d'Anna. C'est un roman sensible et touchant, qui interroge aussi que la musique à l'heure du numérique. J'ai trouvé la fion très réussie. Je ne veux pas en dire plus, je trouve déjà que la quatrième de couverture en dévoilait trop, mais en tout cas, je recommande.
Le roman de l'islandaise Auður Ava Ólafsdóttir, La vérité sur la Lumière me permet de valider l"item 38 Ombre et Lumière, pas seulement par son titre. Le point de départ est le mot "Ljósmóðir", étymologiquement "mère de la lumière"' qui désigne une sage-femme et qui a été élu en 20132 plus beau mot de la langue islandaise. La narratrice est donc sage-femme mais le récit n'est pas vraiment centré sur la naissance des bébés. Elle relit les écrits de sa tante décédée, elle-même sage-femme, ce qui donne lieu à une réflexion un peu décousue sur la nature humaine. Pas vraiment d'histoire non plus, des petits bouts d'intrigue par ci par là. Le livre n'est pas désagréable mais je ne suis pas sûre de m'en souvenir longtemps. J'avais bien aimé les premiers romans de l'autrice, Rosa Candida et L'Embellie à la narration plus classique si je me souviens bien, mais mon souvenir est vague. En tout cas, le roman peut aussi convenir pour "Quel temps!", non seulement à cause du climat islandais du mois de décembre mais aussi par la présence de la soeur de la narratrice qui est météorologue et dont les remarques ponctuent le récit.
Le roman de Sarah Jollien-Fardel, Sa Préférée est aussi une belle découverte. Il me permet de valider l'item 43 Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé" ou le 16 Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. L'action se situe en Suisse où Jeanne a grandi avec un père d'une grande violence et l'histoire nous raconte sa (sur)vie entre résilience et traumatisme. On alterne entre les montagnes valaisannes, lieu de l'enfance, et Lausanne, ville-refuge. Le sujet pourrait prêter au sordide, mais est ici traité avec délicatesse et l'écriture est belle. A part peut-être le personnage de Charlotte, un poil caricatural, les autres personnages sont très touchants: sa soeur, la naïve Emma, sa mère aux rêves inconnus, la lumineuse Marine, le tendre Paul et même le docteur Fauchère. Un bien beau roman.
Autre roman lu, L'Insouciance de Karine Tuil. C'est la troisième que je lis de cette autrice et j'y ai retrouvé les mêmes qualités: l'histoire est prenante, le contexte bien documenté, l'écriture fluide. L'histoire croise les parcours de différentes personnages au sommet de leur réussite, François Vély, riche entrepreneur franco-américain, et son épouse, la jeune journaliste Marion Decker qui a pris sa revanche sur son destin par son mariage, sur la voie de la réussite comme Osman Dibouti, personnalité politique montante issue des banlieues, ou au contraire sur un pente descendante comme le lieutenant Romain Roller, traumatisé après sa mission en Afganistan. Il y a toute une réflexion sur l’ascension sociale et ses compromis(sions) mais aussi sur la chute qui n'est jamais loin. Mais le thème n'est pas que métaphorique, l'ascension évoque aussi les montagnes où certains personnages meurtris trouveront finalement refuge. C'est donc l'item 22 Ascension que je valide avec ce roman.
- nicole 86Expert spécialisé
Je poursuis la lecture de Proust et en parallèle :
Pour le défi 8, En dehors des sentiers battus : Évangiles canoniques et apocryphes La encore une lecture au long cours récemment parue dans l'édition de la Pléiade des évangiles apocryphes pour répondre à l'intitulé. Le livre convient aussi pour le défi 3 A
Pour le défi 48, Faire la paix : Mémoires fantômes, Stéphane Gödicke. En 2023 lorsque Cleopatra avait signalé ce livre j'avais cherché à l'acheter, la librairie n'a jamais réussi à me le procurer. Je l'ai trouvé d'occasion il y a quelques jours, cher et en état médiocre mais j'ai bien fait d'insister.
Dans ce récit, l'auteur s'interroge sur ses origines : un grand-père paternel allemand, nazi, mort en 1945 et un grand-père maternel roumain russophone juif, mort en 2000. Les réponses évasives du cercle familial le conduisent à une véritable enquête pour savoir comment le premier est mort et comment le second a pu survivre et échapper aux rafles.
Je rapproche ce récit de Tombeaux : autobiographie de ma famille d'Annette Wieviorka d'autant que la ville de Nice joue un rôle dans les deux livres. Toutefois le récit de Stéphane Gödicke ouvre sur la question de la langue et de l'identité car il a été élevé jusqu'à l'âge de 5 ans en allemand puis il a "oublié" cette langue pour le français avant de la retrouver lorsqu'il intègre une école franco-allemande, d'ailleurs il est professeur d'allemand et sa thèse sur Musil a été publiée. L'auteur pose aussi la question de la transmission de la violence. Bref c'est une lecture que je recommande (malgré quelques redites qu'une relecture plus soignée aurait pu éviter) ... si vous avez la chance de vous procurer ce livre. Aussi pour les défis 13 : A la recherche de et 14 : Top 5 de Cleopatra.
Edit : Il semble que certaines librairies en ligne le proposent avec des délais très variables, les petites maisons d'éditions ont vraiment du mal à diffuser leurs propositions. En ligne on peut écouter une présentation de ce livre organisée par Les amis d'Odessa lors de sa parution où l'auteur insiste sur la façon dont il a vécu l'écartèlement dû au paradoxe de ses origines.
Pour le défi 8, En dehors des sentiers battus : Évangiles canoniques et apocryphes La encore une lecture au long cours récemment parue dans l'édition de la Pléiade des évangiles apocryphes pour répondre à l'intitulé. Le livre convient aussi pour le défi 3 A
Pour le défi 48, Faire la paix : Mémoires fantômes, Stéphane Gödicke. En 2023 lorsque Cleopatra avait signalé ce livre j'avais cherché à l'acheter, la librairie n'a jamais réussi à me le procurer. Je l'ai trouvé d'occasion il y a quelques jours, cher et en état médiocre mais j'ai bien fait d'insister.
Dans ce récit, l'auteur s'interroge sur ses origines : un grand-père paternel allemand, nazi, mort en 1945 et un grand-père maternel roumain russophone juif, mort en 2000. Les réponses évasives du cercle familial le conduisent à une véritable enquête pour savoir comment le premier est mort et comment le second a pu survivre et échapper aux rafles.
Je rapproche ce récit de Tombeaux : autobiographie de ma famille d'Annette Wieviorka d'autant que la ville de Nice joue un rôle dans les deux livres. Toutefois le récit de Stéphane Gödicke ouvre sur la question de la langue et de l'identité car il a été élevé jusqu'à l'âge de 5 ans en allemand puis il a "oublié" cette langue pour le français avant de la retrouver lorsqu'il intègre une école franco-allemande, d'ailleurs il est professeur d'allemand et sa thèse sur Musil a été publiée. L'auteur pose aussi la question de la transmission de la violence. Bref c'est une lecture que je recommande (malgré quelques redites qu'une relecture plus soignée aurait pu éviter) ... si vous avez la chance de vous procurer ce livre. Aussi pour les défis 13 : A la recherche de et 14 : Top 5 de Cleopatra.
Edit : Il semble que certaines librairies en ligne le proposent avec des délais très variables, les petites maisons d'éditions ont vraiment du mal à diffuser leurs propositions. En ligne on peut écouter une présentation de ce livre organisée par Les amis d'Odessa lors de sa parution où l'auteur insiste sur la façon dont il a vécu l'écartèlement dû au paradoxe de ses origines.
- OudemiaBon génie
À la recherche d’une enfant disparue, à la recherche du meurtrier de sa sœur, à la recherche aussi de l’unique exemplaire d’un recueil de pamphlets du XVIIIe s., et de l’identité réelle de son auteur : Les Mystères d’Avebury de Robert Goddard, dont je suis en train de lire tout ce qui est paru en français, est fait pour le défi 13, et est particulièrement réussi.
- Cléopatra2Guide spirituel
nicole 86 a écrit:Je poursuis la lecture de Proust et en parallèle :
Pour le défi 8, En dehors des sentiers battus : Évangiles canoniques et apocryphes La encore une lecture au long cours récemment parue dans l'édition de la Pléiade des évangiles apocryphes pour répondre à l'intitulé. Le livre convient aussi pour le défi 3 A
Pour le défi 48, Faire la paix : Mémoires fantômes, Stéphane Gödicke. En 2023 lorsque Cleopatra avait signalé ce livre j'avais cherché à l'acheter, la librairie n'a jamais réussi à me le procurer. Je l'ai trouvé d'occasion il y a quelques jours, cher et en état médiocre mais j'ai bien fait d'insister.
Dans ce récit, l'auteur s'interroge sur ses origines : un grand-père paternel allemand, nazi mort en 1945 et un grand-père maternel roumain juif mort en 2000. Les réponses évasives du cercle familial le conduisent à une véritable enquête pour savoir comment le premier est mort et comment le second a pu survivre et échapper aux rafles.
Je rapproche ce récit de Tombeaux : autobiographie de ma famille d'Annette Wieviorka d'autant que la ville de Nice joue un rôle dans les deux livres. Toutefois le récit de Stéphane Gödicke ouvre sur la question de la langue et de l'identité car il a été élevé jusqu'à l'âge de 5 ans en allemand puis il a "oublié" cette langue pour le français avant de la retrouver lorsqu'il intègre une école franco-allemande, d'ailleurs il est professeur d'allemand et sa thèse sur Musil a été publiée. L'auteur pose aussi la question de la transmission de la violence. Bref c'est une lecture que je recommande (malgré quelques répétitions qu'une relecture plus soignée aurait pu éviter) ... si vous avez la chance de vous procurer ce livre. Aussi pour les défis 13 : A la recherche de et 14 : Top 5 de Cleopatra.
J'ai vraiment beaucoup aimé (malgré quelques passages superflus) et c'est vraiment dommage qu'il soit introuvable, mon exemplaire m'a été offert par l'auteur.
Bon, je m'interroge sur le recueil de Sherlock Holmes que je viens de lire. Je peux le mettre dans A la recherche, So British, Animaux (La bande mouchetée et l'escarboucle bleue, mais je pense avoir déjà des livres pour ces items. Allez, je tranche pour Animaux pour l'instant.
C'est un recueil de 4 nouvelles publié en librio livre à 10 francs .
Il y a La bande mouchetée. Une jeune femme vient trouver Sherlock Holmes car elle se retrouve dans la même situation que sa soeur, qui est morte 2 ans auparavant. Sherlock Holmes réussira-t-il à la sauver?
La ligue des hommes roux. Un homme est engagé par la ligue des hommes roux pour recopier des pages de l'Encyclopedia Britannica. Un jour, il trouve la porte close. Comme il est chèrement payé pour ce "travail", il va voir Sherlock Holmes qui réussit à empêcher un cambriolage improbable.
L'escarboucle bleue Un homme laisse tomber dans la rue une oie et son chapeau. Dans l'oie, un diamant d'une grande valeur! Mais qui a dérobé ce diamant?
Les cinq pépins d'orange Une homme vient voir Sherlock Holmes, car comme son oncle et son père, il a reçu 5 pépins d'orange envoyés par le Ku Klux Klan. Or, ces deux hommes sont morts peu après. Echappera-t-il à son destin funeste?
Ce sont des nouvelles classiques de Sherlock Holmes, où il fait des déductions improbables à partir de détails tout aussi improbables. Sympa à lire, surtout dans une traduction un peu désuète.
- StephieNiveau 5
20. Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre. Le cas Victor Sommer de Vincent Delareux. Victor a 33 ans et il vit toujours avec sa mère. Il aimerait s'émanciper, exister, mais cette dernière prend toute la place et l'étouffe. Puis tout s'enchaîne, le cocker meurt et la mère disparaît... mais est-elle aussi loin qu'on pourrait l'imaginer ?
C'est un premier roman, très noir, plutôt bien mené grâce à un point de vue interne. Derrière le côté intrigue se cache également, de manière très pudique, la question de l'emprise. Je n'en dis pas plus pour ne rien révéler. Je recommande la découverte
4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom). Soutif mon amour de Sophie Carquain : L'autrice aborde d'une plume qui se fait parfois légère, parfois incisive, la question de la féminité, du corps, du consentement. Un texte audacieux qui mêle la grande littérarité aux mots très modernes du quotidien. Le recueil est également un bel objet car le texte s'y étale en liberté au milieu des très belles illustrations de Kim Consigny
C'est un premier roman, très noir, plutôt bien mené grâce à un point de vue interne. Derrière le côté intrigue se cache également, de manière très pudique, la question de l'emprise. Je n'en dis pas plus pour ne rien révéler. Je recommande la découverte
4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom). Soutif mon amour de Sophie Carquain : L'autrice aborde d'une plume qui se fait parfois légère, parfois incisive, la question de la féminité, du corps, du consentement. Un texte audacieux qui mêle la grande littérarité aux mots très modernes du quotidien. Le recueil est également un bel objet car le texte s'y étale en liberté au milieu des très belles illustrations de Kim Consigny
- AmaliahEmpereur
Stephie, c'est V. Sommer qui meurt du coup? Je me pose la question puisque selon l'item, le titre doit évoquer un personnage décédé dans le livre. Si c'est le cas, c'est embêtant, puisque ça spoile l'histoire, non?
- OudemiaBon génie
Moi ce que je ne comprends pas, c'est comment concilier la mort du personnage (on le sait, à cause du titre, contrairement au lecteur primaire) avec le point de vue interne
- DanskaProphète
Amaliah a écrit:J'ai enfin terminé Mes Vrais Enfants et ma critique est plus sévère que celle de Danska.
Je suis bon public Et surtout, venant après le livre d'Aciman que comme Caspar je n'ai pas aimé du tout, Mes vrais enfants représentait un net progrès. Mais il ne me restera pas grand-chose de cette lecture d'ici quelques mois, je pense.
Pour changer un peu petite bouffée de légèreté avec un auteur que je ne connaissais pas du tout, Marie-Sabine Roger, pour le défi "nom ou prénom de l'auteur composé", avec le livre Trente-six chandelles. Mortimer, comme son père, son grand-père, son arrière-grand-père et un paquet d'ancêtres avant lui, s'apprête à mourir à 11h tapante le jour de son 36e anniversaire. Il a résilié son bail, ses assurances, ses contrats, il s'est acheté un costume de deuil, tout est prêt. Seulement, 11h passe tranquillement, et notre héros est toujours là, bien vivant et très perplexe... Une idée de départ assez invraisemblable (on n'aura aucune explication et on s'en passe finalement très bien, ce n'est pas le sujet du récit) qui aboutit à un roman touchant, souvent drôle et avec toute une galerie de personnages secondaires bien sympathiques, j'ai beaucoup aimé.
- ValorNiveau 9
C'est un peu le problème de cet item. Avant de lire un livre, je n'ai pas forcément envie de savoir qui va mourir dans l'histoire. Je n'ai pas encore choisi le titre que je vais lire pour cet item mais, le moment venu, je redoute un peu de vous le communiquer pour cette même raison (à moins de choisir une tragédie de Racine )Amaliah a écrit:Stephie, c'est V. Sommer qui meurt du coup? Je me pose la question puisque selon l'item, le titre doit évoquer un personnage décédé dans le livre. Si c'est le cas, c'est embêtant, puisque ça spoile l'histoire, non?
- AphrodissiaMonarque
Oui, cest un item pour tragédie ou pour roman policier. Exemple d'un roman d'Agatha Christie: Le major parlait trop : on se doute que ce major trop bavard va mourir.Valor a écrit:C'est un peu le problème de cet item. Avant de lire un livre, je n'ai pas forcément envie de savoir qui va mourir dans l'histoire. Je n'ai pas encore choisi le titre que je vais lire pour cet item mais, le moment venu, je redoute un peu de vous le communiquer pour cette même raison (à moins de choisir une tragédie de Racine )Amaliah a écrit:Stephie, c'est V. Sommer qui meurt du coup? Je me pose la question puisque selon l'item, le titre doit évoquer un personnage décédé dans le livre. Si c'est le cas, c'est embêtant, puisque ça spoile l'histoire, non?
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- OudemiaBon génie
On peut aussi s'en apercevoir par hasard : je suis en train de lire l'histoire d'une jeune fille séduite et abandonnée, peut-être mourra-t-elle à la fin (mais j'ai déjà validé cet item avec le chant d'Achille ).
- AphrodissiaMonarque
Je viens de finir Ouragan de Laurent Gaudé, dont je suis en général fan, même si j'ai un peu moins aimé peut-être celui-ci que Chien 51 que j'ai lu fin 2023 ou d'autres encore.
Un ouragan s'abat sur la Nouvelle Orléans. La population s'enfuit mais il reste dans la ville les plus pauvres ou ceux qui ne veulent pas quitter leur maison. Le roman suit une poignée de personnes et épouse leurs points de vue. Gaudé utilise un procédé intéressant qui lui permet de mélanger ces voix et points de vue alors que les personnages se croisent à peine et restent isolés dans leur folie propre. En fait, j'aurais aimé plus d'ouragan, alors que ce qu'il raconte, ce sont ces gens dans l'ouragan qui les met face à leur faiblesse, leur misère, leur folie, et face à la nature qui s'affranchit du joug de l'homme.
Je le case dans 45. Quel temps! évidemment, mais je me demande s'il ne pourrait pas aller dans 34. Négritude. Est-ce que cet item est à prendre au sens strict de mouvement littéraire (Senghor, Césaire) ou bien entend-on par là un livre sur l'affirmation de l'homme noir en tant que tel? Dans ce cas, ce roman peut convenir : un seul personnage, le révérend visiteur de prison, n'est pas noir; surtout la voix principale est celle de "Joséphine Linc. Steelson, négresse de presque 100 ans" qui nous donne certaines clés du roman, dénonçant le fait que les noirs sont toujours les laissés pour compte, montrant la responsabilité de l'homme dans les catastrophes et son impuissance à y faire face, et surtout, surtout, affirmant avec jubilation sa revanche, à vivre dans un monde que les blancs sont bien obligésde partager avec elle.
C'était une bonne lecture finalement.
Un ouragan s'abat sur la Nouvelle Orléans. La population s'enfuit mais il reste dans la ville les plus pauvres ou ceux qui ne veulent pas quitter leur maison. Le roman suit une poignée de personnes et épouse leurs points de vue. Gaudé utilise un procédé intéressant qui lui permet de mélanger ces voix et points de vue alors que les personnages se croisent à peine et restent isolés dans leur folie propre. En fait, j'aurais aimé plus d'ouragan, alors que ce qu'il raconte, ce sont ces gens dans l'ouragan qui les met face à leur faiblesse, leur misère, leur folie, et face à la nature qui s'affranchit du joug de l'homme.
Je le case dans 45. Quel temps! évidemment, mais je me demande s'il ne pourrait pas aller dans 34. Négritude. Est-ce que cet item est à prendre au sens strict de mouvement littéraire (Senghor, Césaire) ou bien entend-on par là un livre sur l'affirmation de l'homme noir en tant que tel? Dans ce cas, ce roman peut convenir : un seul personnage, le révérend visiteur de prison, n'est pas noir; surtout la voix principale est celle de "Joséphine Linc. Steelson, négresse de presque 100 ans" qui nous donne certaines clés du roman, dénonçant le fait que les noirs sont toujours les laissés pour compte, montrant la responsabilité de l'homme dans les catastrophes et son impuissance à y faire face, et surtout, surtout, affirmant avec jubilation sa revanche, à vivre dans un monde que les blancs sont bien obligésde partager avec elle.
C'était une bonne lecture finalement.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- *Ombre*Grand sage
Je commence déjà le jeu des chaises musicales, en faisant passer l'essai de Laure Murat sur Proust à l'tem 9, un livre qui parle de livres, pour mettre celui que je viens de terminer à sa place : un livre qui concerne un auteur ou un artiste ayant existé. Il s'agit de Diavolina, de Gyorgy Spiro, qui conviendrait aussi pour les items "le diable" (puisque Diavolina signifie diablesse : c'est le surnom que Gorki donne à la narratrice) ou l'histoire se passe en Russie. Le livre raconte les dernières années de l'écrivain Gorki, vues à travers celle qui fut d'abord sa servante, puis son infirmière. On y traverse 2 révolutions (celle de 1905 et de 1917), une guerre mondiale, on y croise Lénine, qui prend cher, puis Staline, HG Wells ou Romain Rolland ; on y voit la mise en place brutale du communisme, la traque des intellectuels, les camps, la banalisation de la violence et de la médiocrité, les hypocrisies et les compromissions de Gorki, qui, malade, lassé de l'exil, accepte de travailler à la propagande du Parti tout en oeuvrant dans l'ombre pour la libération de quelques individus.
Comme pour un des livres lus précédemment, j'ai trouvé l'histoire intéressante, j'ai beaucoup appris, mais j'ai trouvé le style - volontairement froid, factuel, la narratrice étant une femme du peuple qui ne donne pas dans les fioritures comme les grands écrivains subtils et ambigus - souvent lourd, voire indigeste, malgré une certaine causticité.
Bref, un bilan mitigé.
Comme pour un des livres lus précédemment, j'ai trouvé l'histoire intéressante, j'ai beaucoup appris, mais j'ai trouvé le style - volontairement froid, factuel, la narratrice étant une femme du peuple qui ne donne pas dans les fioritures comme les grands écrivains subtils et ambigus - souvent lourd, voire indigeste, malgré une certaine causticité.
Bref, un bilan mitigé.
- SatelliteNiveau 9
Autre lecture terminée: Le Tour d'écrou d'Henry James.
C'est un récit qui m'a déraisonnablement tenue éveillée une bonne partie de la nuit de dimanche à lundi (oserais-je dire "malmenée"?): le climat ambigu, inquiétant, s'installe de façon très subtile et j'ai été emportée par le style, même si je dois aussi reconnaître avoir renoncé à comprendre deux ou trois phrases alambiquées, que j'ai pourtant lues et relues avant de déclarer forfait.
Une jeune institutrice accepte d'être envoyée dans une demeure reculée s'occuper de deux enfants orphelins que leur oncle a accepté de prendre en charge après le décès de leurs parents, mais dont il se désintéresse. Elle remplace une précédente institutrice, décédée récemment, dans des circonstances obscures. C'est un récit qui pose davantage de questions qu'il n'y répond, qui laisse le lecteur se perdre dans des conjectures et des interprétations: revenants ou folie? Enfants innocents ou pervertis? Le récit est aussi à lire comme une réflexion sur la création littéraire et le pouvoir de l'auteur/narrateur sur son lecteur.
Je comptais le placer pour l'item relatif au personnage de l'enfant, mais j'hésite un peu: je me demande s'il pourrait convenir pour roman noir (il est fait référence au roman gothique dans l'introduction), voire pour celui concernant le diable (?)
Je me laisse encore le temps de la réflexion.
C'est un récit qui m'a déraisonnablement tenue éveillée une bonne partie de la nuit de dimanche à lundi (oserais-je dire "malmenée"?): le climat ambigu, inquiétant, s'installe de façon très subtile et j'ai été emportée par le style, même si je dois aussi reconnaître avoir renoncé à comprendre deux ou trois phrases alambiquées, que j'ai pourtant lues et relues avant de déclarer forfait.
Une jeune institutrice accepte d'être envoyée dans une demeure reculée s'occuper de deux enfants orphelins que leur oncle a accepté de prendre en charge après le décès de leurs parents, mais dont il se désintéresse. Elle remplace une précédente institutrice, décédée récemment, dans des circonstances obscures. C'est un récit qui pose davantage de questions qu'il n'y répond, qui laisse le lecteur se perdre dans des conjectures et des interprétations: revenants ou folie? Enfants innocents ou pervertis? Le récit est aussi à lire comme une réflexion sur la création littéraire et le pouvoir de l'auteur/narrateur sur son lecteur.
Je comptais le placer pour l'item relatif au personnage de l'enfant, mais j'hésite un peu: je me demande s'il pourrait convenir pour roman noir (il est fait référence au roman gothique dans l'introduction), voire pour celui concernant le diable (?)
Je me laisse encore le temps de la réflexion.
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne suis pas sûre pour roman noir, qui est un genre très "codé".
- SatelliteNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas sûre pour roman noir, qui est un genre très "codé".
Merci pour ton retour
Tu as raison, et je pense qu'il n'entre pas justement dans ces "codes": il s'agit plutôt d'un texte fantastique en l'occurrence.
Je vais donc rester sur ma première idée et me concentrer sur le personnage de l'enfant.
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas sûre pour roman noir, qui est un genre très "codé".
Le roman gothique était parfois appellé "roman noir" également (mais rien à voir en effet avec le roman noir ou film noir tel qu'on l'entend généralement), je garde quand même cette idée car l'idée de lire un roman noir ne m'enchante pas plus que ça.
J'aime énormément Le Tour d'écrou en tout cas.
- SatelliteNiveau 9
Caspar a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas sûre pour roman noir, qui est un genre très "codé".
Le roman gothique était parfois appellé "roman noir" également (mais rien à voir en effet avec le roman noir ou film noir tel qu'on l'entend généralement), je garde quand même cette idée car l'idée de lire un roman noir ne m'enchante pas plus que ça.
J'aime énormément Le Tour d'écrou en tout cas.
Je comprends!
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- *Ombre*Grand sage
C'est moi qui ai proposé cet item, et dans la mesure où je pense que chacun doit trouver son plaisir dans le défi, je laisse l'interprétation libre : si roman noir au sens de roman gothique vous agrée, ce sera très bien. L'essentiel, c'est de fouiller dans les bibli, trouver des idées, partager des lectures.
- CasparProphète
*Ombre* a écrit:C'est moi qui ai proposé cet item, et dans la mesure où je pense que chacun doit trouver son plaisir dans le défi, je laisse l'interprétation libre : si roman noir au sens de roman gothique vous agrée, ce sera très bien. L'essentiel, c'est de fouiller dans les bibli, trouver des idées, partager des lectures.
C'est un item que je repousse à plus tard pour l'instant car j'en ai pas mal d'autres en vue, et les livres correspondants sur mes étagères...On verra le moment venu: si je ne suis pas inspiré par un roman noir tel qu'on l'entend habituellement, je me laisse le droit d'explorer le roman gothique, ça me rappellera ma jeunesse.
- SatelliteNiveau 9
*Ombre* a écrit:C'est moi qui ai proposé cet item, et dans la mesure où je pense que chacun doit trouver son plaisir dans le défi, je laisse l'interprétation libre : si roman noir au sens de roman gothique vous agrée, ce sera très bien. L'essentiel, c'est de fouiller dans les bibli, trouver des idées, partager des lectures.
Merci pour cette précision, c'est noté! Je suis allée regarder un peu ce qui était proposé sur la toile comme entrant dans la catégorie "roman noir", et cela va du Portrait de Dorian Gray à Stephen King, en passant pas Chandler, Agatha Christie, Laurent Gaudé, Hubert Selby Junior, American Psycho, Stieg Larsson...
Thérèse Raquin aussi : ce serait l'occasion d'enfin m'y plonger (un des rares Zola que je n'ai pas lus, avec Madeleine Férat)
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- lulucastagnetteEmpereur
J'adore aussi Le Tour d'écrou ! Et j'avais bp aimé Ouragan, aussi.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je compte lire Ce que savait Maisie pour enfant, mais je ne sais pas si je vais le trouver en médiathèque ou au CDI (j'essaie d'acheter le moins possible pour le défi, c'est un défi supplémentaire!).
Pour Ecoute, j'ai lu Sauveur et Fils saison 7 de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail.
Sauveur Saint-Yves et sa smala dans la maison d'Orléans. Des patients déjantés, le retour d'anciens patients, des intrigues avancées pas terminées qui laissent augurer une saison 8. Un peu la vie, finalement. C'est plaisant à lire, on s'amuse, on est aussi ému. C'est comme à chaque fois une réussite. Cela peut entrer dans nom composé et le nom de l'auteur est aussi un nom propre.
Pour Ecoute, j'ai lu Sauveur et Fils saison 7 de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail.
Sauveur Saint-Yves et sa smala dans la maison d'Orléans. Des patients déjantés, le retour d'anciens patients, des intrigues avancées pas terminées qui laissent augurer une saison 8. Un peu la vie, finalement. C'est plaisant à lire, on s'amuse, on est aussi ému. C'est comme à chaque fois une réussite. Cela peut entrer dans nom composé et le nom de l'auteur est aussi un nom propre.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum