- lagoulueNiveau 8
Allez c'est parti, je me lance :
Lecture 1 : item 16 (Sabine Wespieser éditeur) : Avant que les ombres s’effacent, de Louis-Philippe Dalembert :
Ce livre retrace la vie d’un certain docteur Ruben Schwarzberg, né en Pologne en 1913, pays qu’il est obligé de quitter cinq ans plus tard pour Berlin, ville qu’il est obligé de quitter quelques années plus tard pour les raisons que l’on sait.
C’est donc un livre sur la montée du nazisme, et sur le destin d’une famille juive dans ces conditions. Mais avec un élément supplémentaire : le lien qui est fait avec Haïti, état qui accueillera le docteur Schwarzberg après toute une série de péripéties qui rendent son histoire digne d’une odyssée, et auquel il rend finalement hommage.
C’est un livre sur un thème grave, mais c’est un livre très gai, rempli d’humour ! J’ai beaucoup ri ou souri lors de cette lecture. Les membres de la famille de Ruben sont tous très attachants, les rencontres qu’il fait sont belles. Ruben fait parfois penser à un candide face aux événements qui lui arrivent. Certaines scènes sont de vrais sketches…
Lecture plaisante donc, et facile, pour ce premier défi de l’année.
[Sur un thème similaire (avec un exil cette fois en République dominicaine) j’avais beaucoup aimé le roman Les Déracinés de Catherine Bardon.]
Lecture 2 : item 24 : So british ; Un Chant de Noël, de Charles Dickens
C’est amusant car je viens juste de percuter, en travaillant ce matin, que ce livre, dont je viens de terminer la relecture (pour le boulot donc), convient tout à fait pour l’item cité ci-dessus. Une œuvre de Dickens c’est quand même so british !
Et c’est drôle car l’an passé j’avais déjà validé un item avec ce titre (à travers sa réécriture dans l’album de José Luis Munuera).
Et, comme l’an passé, je ne vous résume pas l’intrigue, qui est assez connue.
En tout cas c’est un texte très riche qui permet de voir plein de choses avec les élèves.
Lecture 1 : item 16 (Sabine Wespieser éditeur) : Avant que les ombres s’effacent, de Louis-Philippe Dalembert :
Ce livre retrace la vie d’un certain docteur Ruben Schwarzberg, né en Pologne en 1913, pays qu’il est obligé de quitter cinq ans plus tard pour Berlin, ville qu’il est obligé de quitter quelques années plus tard pour les raisons que l’on sait.
C’est donc un livre sur la montée du nazisme, et sur le destin d’une famille juive dans ces conditions. Mais avec un élément supplémentaire : le lien qui est fait avec Haïti, état qui accueillera le docteur Schwarzberg après toute une série de péripéties qui rendent son histoire digne d’une odyssée, et auquel il rend finalement hommage.
C’est un livre sur un thème grave, mais c’est un livre très gai, rempli d’humour ! J’ai beaucoup ri ou souri lors de cette lecture. Les membres de la famille de Ruben sont tous très attachants, les rencontres qu’il fait sont belles. Ruben fait parfois penser à un candide face aux événements qui lui arrivent. Certaines scènes sont de vrais sketches…
Lecture plaisante donc, et facile, pour ce premier défi de l’année.
[Sur un thème similaire (avec un exil cette fois en République dominicaine) j’avais beaucoup aimé le roman Les Déracinés de Catherine Bardon.]
Lecture 2 : item 24 : So british ; Un Chant de Noël, de Charles Dickens
C’est amusant car je viens juste de percuter, en travaillant ce matin, que ce livre, dont je viens de terminer la relecture (pour le boulot donc), convient tout à fait pour l’item cité ci-dessus. Une œuvre de Dickens c’est quand même so british !
Et c’est drôle car l’an passé j’avais déjà validé un item avec ce titre (à travers sa réécriture dans l’album de José Luis Munuera).
Et, comme l’an passé, je ne vous résume pas l’intrigue, qui est assez connue.
En tout cas c’est un texte très riche qui permet de voir plein de choses avec les élèves.
- DanskaProphète
Stephie a écrit:J'ai tenté car c'est ma lecture en cours pas de souci, surtout en début de challenge à trouver autre chose.
J'ai lu "Le clafoutis aux tomates cerises" il y a quelques années. J'en garde peu de souvenirs précis hormis que j'avais passé un agréable moment
Livre fini hier soir, je confirme, un agréable moment - malgré le serrement de cœur un peu inévitable à la fin.
Et en plus ça m'a donné une idée pour un autre défi, c'est parfait
- lulucastagnetteEmpereur
Danska a écrit:Caspar a écrit:Oui, c'est toi qui as raison...mais ce n'est pas un item si facile que ça.
Tu trouves ? Pourtant je vois pas mal de titres qui correspondent : dans les classiques il y a les Raisins de la Colère que tu as déjà cité, Poil de Carotte, Bleue comme une orange en SF, les contes type Jack et le haricot magique ou James et la grosse pêche si on a envie de lectures plus enfantines, dans les thrillers et policiers Le Cueilleur de fraises ou La fête du potiron d'Agatha Christie. Et d'autres titres plus variés : Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, Autobiographie d'une courgette, Le goût de la mangue (pas lu depuis longtemps mais j'avais beaucoup aimé, celui-ci), Beignets de tomates vertes, etc.
Le goût des pépins de pomme de Katharina Hagena est pas mal également.
Je n'avais pas trop d'idées non plus pour cet item et j'ai déjà lu tout ce qui a été cité, mais j'ai peut-être trouvé une idée grâce à la liste d'Ergo que je remercie !
- CasparProphète
Il y a des items plus difficiles en effet comme "écoute" ou "trompeuses apparences", mais on verra plus tard.
- DanskaProphète
Caspar a écrit:Il y a des items plus difficiles en effet comme "écoute" ou "trompeuses apparences", mais on verra plus tard.
Pareil, pas d'idées pour ces items pour l'instant, on verra plus tard.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour "écoute", un livre audio ? (je ne suis pas du tout fan mais bon...)
Un livre en rapport avec la musique ?
Un livre en rapport avec la musique ?
- CasparProphète
lulucastagnette a écrit:Pour "écoute", un livre audio ? (je ne suis pas du tout fan mais bon...)
Un livre en rapport avec la musique ?
Pas de livre audio pour moi, ce n'est pas mon truc...mais livre sur la musique oui, pourquoi pas ? J'ai pas mal d'idées pour d'autres défis en attendant.
- *Ombre*Grand sage
lulucastagnette a écrit:Pour "écoute", un livre audio ? (je ne suis pas du tout fan mais bon...)
Un livre en rapport avec la musique ?
Oui, ou encore, la personne qui a proposé cet item suggérait des livres sur l'écoute de l'autre, les confidences.
- AsarteLilithBon génie
Je teste l'autobiographie d'une courgette....
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- DanskaProphète
Premiers compte-rendus pour l'année 2024 :
8. Hors des sentiers battus : Point cardinal, de Léonor de Recondo. Un soir à table, Laurent, marié, père de deux enfants, lâche la vérité, sa vérité : "je suis une femme". Le roman retrace les étapes jusqu'à l'acceptation de cette vérité qu'il a toujours plus ou moins bien refoulée, les réactions des psys, de sa femme, de ses enfants, le soutien par une association, etc. Hors des sentiers battus car portant sur le parcours d'un homme pas comme les autres, ou plutôt d'une femme cachée sous les traits d'un homme. Intéressant, bien écrit, mais trop court pour approfondir réellement le sujet, j'en garde une impression un peu mitigée.
Convient aussi pour le défi "éditions Sabine Wespieser"
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Un clafoutis aux tomates-cerises, de Véronique de Bure. Jeanne, 90 ans, décide de tenir un journal intime : pendant une année on suit sa vie quotidienne, ses enfants, ses petits-enfants, les parties de cartes avec ses amies, les décès autour d'elle, ses fleurs qui se déploient au printemps, l'hiver qui s'étire, les souvenirs de son mari décédé et de sa vie passée... Un très joli livre, sans nostalgie, très plaisant à lire.
18. Accusé à tort.La petite menteuse, de Pascale Robert-Diard[/color]. La petite menteuse, c'est Lisa. Adolescente mal dans sa peau, à 15 ans elle a accusé un homme de l'avoir violé ; cinq ans après elle se rétracte. Un livre écrit d'une façon presque clinique, qui se lit d'une traite : on y suit Lisa et surtout l'avocate qu'elle a choisie pour la défendre ; la défendre, car on comprend au fil des confidences qu'elle est davantage victime que coupable, au même titre que l'homme qu'elle a envoyée derrière les barreaux par sa fausse accusation. Sauf que comme le soulignent certains protagonistes du livre, en mentant Lisa a contribué à décrédibiliser la parole des très nombreuses filles et femmes victimes de viol et qui ont tant de mal à se faire entendre... Très intéressant mais assez dérangeant à lire.
5. Séduction., Malgré tout, Jordi Lafebre. Une BD conseillée par Malaga pour le défi 2023, qui coche plusieurs items pour 2024 aussi. Ana, Zeno : deux jeunes gens qui passent une nuit ensemble dans des circonstances rocambolesques. Pour les deux c'est la première fois, pour les deux l'attirance est immédiate et ne se démentira jamais. Mais leurs modes de vie sont incompatibles, il finira par partir, elle finira par en épouser un autre... Un thème peu joyeux au premier abord, mais traité d'une façon très poétique, très tendre, parfois drôle, et servi par un superbe graphisme. Merci pour cette découverte, Malaga
8. Hors des sentiers battus : Point cardinal, de Léonor de Recondo. Un soir à table, Laurent, marié, père de deux enfants, lâche la vérité, sa vérité : "je suis une femme". Le roman retrace les étapes jusqu'à l'acceptation de cette vérité qu'il a toujours plus ou moins bien refoulée, les réactions des psys, de sa femme, de ses enfants, le soutien par une association, etc. Hors des sentiers battus car portant sur le parcours d'un homme pas comme les autres, ou plutôt d'une femme cachée sous les traits d'un homme. Intéressant, bien écrit, mais trop court pour approfondir réellement le sujet, j'en garde une impression un peu mitigée.
Convient aussi pour le défi "éditions Sabine Wespieser"
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Un clafoutis aux tomates-cerises, de Véronique de Bure. Jeanne, 90 ans, décide de tenir un journal intime : pendant une année on suit sa vie quotidienne, ses enfants, ses petits-enfants, les parties de cartes avec ses amies, les décès autour d'elle, ses fleurs qui se déploient au printemps, l'hiver qui s'étire, les souvenirs de son mari décédé et de sa vie passée... Un très joli livre, sans nostalgie, très plaisant à lire.
18. Accusé à tort.La petite menteuse, de Pascale Robert-Diard[/color]. La petite menteuse, c'est Lisa. Adolescente mal dans sa peau, à 15 ans elle a accusé un homme de l'avoir violé ; cinq ans après elle se rétracte. Un livre écrit d'une façon presque clinique, qui se lit d'une traite : on y suit Lisa et surtout l'avocate qu'elle a choisie pour la défendre ; la défendre, car on comprend au fil des confidences qu'elle est davantage victime que coupable, au même titre que l'homme qu'elle a envoyée derrière les barreaux par sa fausse accusation. Sauf que comme le soulignent certains protagonistes du livre, en mentant Lisa a contribué à décrédibiliser la parole des très nombreuses filles et femmes victimes de viol et qui ont tant de mal à se faire entendre... Très intéressant mais assez dérangeant à lire.
5. Séduction., Malgré tout, Jordi Lafebre. Une BD conseillée par Malaga pour le défi 2023, qui coche plusieurs items pour 2024 aussi. Ana, Zeno : deux jeunes gens qui passent une nuit ensemble dans des circonstances rocambolesques. Pour les deux c'est la première fois, pour les deux l'attirance est immédiate et ne se démentira jamais. Mais leurs modes de vie sont incompatibles, il finira par partir, elle finira par en épouser un autre... Un thème peu joyeux au premier abord, mais traité d'une façon très poétique, très tendre, parfois drôle, et servi par un superbe graphisme. Merci pour cette découverte, Malaga
- AphrodissiaMonarque
J'en aurai fini avec mes Agatha Christie des vacances: j'ai lu L'Affaire Protheroe, le premier roman avec Miss Marple. Je le place en 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre), mais je note avec amusement que le titre anglais permet de remplir le défi 17 (3 a : Murder at the vicarage) mais plus du tout le 20: magie de la traduction.
Le colonel Protheroe est retrouvé assassiné au presbytère, chez le pasteur. L'amant de sa femme s'accuse, puis celle-ci, mais ils sont vite innocentés et les suspects ne manquent pas. Miss Marple fait partie du gang des vieilles filles de St Mary Mead et il se trouve qu'elle est la voisine du pasteur. Elle se mêle donc de l'affaire.
On peut aussi caser ce roman dans les défis 5 (il est beaucoup question de séduction), 13 (à la recherche du vrai coupable), 18 (il y a bien sûr des accusés à tort), 24 (of course!) et 50 puisque les apparences y sont bien sûr trompeuses.
Dans ce roman, A. Christie met en scène deux couples symétriques: en effet, Protheroe et le pasteur sont tous deux des hommes âgés avec des épouses très jeunes (environ 25 ans chacune) et sur les deux couples plane le soupçon de l'infidélité féminine. Ce roman insistant sur la compréhension de l'âme humaine puisque le le credo de Miss Marple est que la nature humaine produit toujours les mêmes effets pour les mêmes causes et que les situations conflictuelles se ressemblent toutes, on pourrait penser que le couple formé par le pasteur et Griselda connaîtra le même destin que celui de Protheroe et de son épouse: mais ouf! il y a une autre issue possible.
Bref, c'est un chouette roman.
Le colonel Protheroe est retrouvé assassiné au presbytère, chez le pasteur. L'amant de sa femme s'accuse, puis celle-ci, mais ils sont vite innocentés et les suspects ne manquent pas. Miss Marple fait partie du gang des vieilles filles de St Mary Mead et il se trouve qu'elle est la voisine du pasteur. Elle se mêle donc de l'affaire.
On peut aussi caser ce roman dans les défis 5 (il est beaucoup question de séduction), 13 (à la recherche du vrai coupable), 18 (il y a bien sûr des accusés à tort), 24 (of course!) et 50 puisque les apparences y sont bien sûr trompeuses.
Dans ce roman, A. Christie met en scène deux couples symétriques: en effet, Protheroe et le pasteur sont tous deux des hommes âgés avec des épouses très jeunes (environ 25 ans chacune) et sur les deux couples plane le soupçon de l'infidélité féminine. Ce roman insistant sur la compréhension de l'âme humaine puisque le le credo de Miss Marple est que la nature humaine produit toujours les mêmes effets pour les mêmes causes et que les situations conflictuelles se ressemblent toutes, on pourrait penser que le couple formé par le pasteur et Griselda connaîtra le même destin que celui de Protheroe et de son épouse: mais ouf! il y a une autre issue possible.
Bref, c'est un chouette roman.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- JennyMédiateur
Caspar a écrit:lulucastagnette a écrit:Pour "écoute", un livre audio ? (je ne suis pas du tout fan mais bon...)
Un livre en rapport avec la musique ?
Pas de livre audio pour moi, ce n'est pas mon truc...mais livre sur la musique oui, pourquoi pas ? J'ai pas mal d'idées pour d'autres défis en attendant.
La colère et l’envie d’Alice Renard ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je l'ai relu l'été dernier, et il est vraiment très très drôle!Aphrodissia a écrit:J'en aurai fini avec mes Agatha Christie des vacances: j'ai lu L'Affaire Protheroe, le premier roman avec Miss Marple. Je le place en 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre), mais je note avec amusement que le titre anglais permet de remplir le défi 17 (3 a : Murder at the vicarage) mais plus du tout le 20: magie de la traduction.
Le colonel Protheroe est retrouvé assassiné au presbytère, chez le pasteur. L'amant de sa femme s'accuse, puis celle-ci, mais ils sont vite innocentés et les suspects ne manquent pas. Miss Marple fait partie du gang des vieilles filles de St Mary Mead et il se trouve qu'elle est la voisine du pasteur. Elle se mêle donc de l'affaire.
On peut aussi caser ce roman dans les défis 5 (il est beaucoup question de séduction), 13 (à la recherche du vrai coupable), 18 (il y a bien sûr des accusés à tort), 24 (of course!) et 50 puisque les apparences y sont bien sûr trompeuses.
Dans ce roman, A. Christie met en scène deux couples symétriques: en effet, Protheroe et le pasteur sont tous deux des hommes âgés avec des épouses très jeunes (environ 25 ans chacune) et sur les deux couples plane le soupçon de l'infidélité féminine. Ce roman insistant sur la compréhension de l'âme humaine puisque le le credo de Miss Marple est que la nature humaine produit toujours les mêmes effets pour les mêmes causes et que les situations conflictuelles se ressemblent toutes, on pourrait penser que le couple formé par le pasteur et Griselda connaîtra le même destin que celui de Protheroe et de son épouse: mais ouf! il y a une autre issue possible.
Bref, c'est un chouette roman.
- CasparProphète
Jenny a écrit:Caspar a écrit:lulucastagnette a écrit:Pour "écoute", un livre audio ? (je ne suis pas du tout fan mais bon...)
Un livre en rapport avec la musique ?
Pas de livre audio pour moi, ce n'est pas mon truc...mais livre sur la musique oui, pourquoi pas ? J'ai pas mal d'idées pour d'autres défis en attendant.
La colère et l’envie d’Alice Renard ?
Je ne connais pas mais je vais faire quelques recherches pour voir si ça pourrait me plaire.
- AsarteLilithBon génie
Une des productions de Donna Leone concerne la musique.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- cavatineNiveau 9
Premier compte-rendu de lecture de mon côté.
28. Ombre et lumière : Andrea Cort, tome 1 : Émissaires des morts, Adam-Troy Castro, chez Albin Michel.
(contient 3 nouvelles, 1 novella et un roman, Émissaires des morts)
- j'ai lu les nouvelles avant le début du défi, et ne comptabilise donc que la lecture du roman qui donne son titre au volume -
Entre ombre et lumière, car l'héroïne, Andrea Cort, est une enquêtrice traquant la vérité, afin de faire la lumière sur les différentes affaires qu'on lui confie. Les personnages rencontrés au fil de ses enquêtes sont eux aussi entre ombre et lumière, certains d'entre eux (la plupart) ayant des parts d'ombre assez conséquentes, qui se révèlent au fur et à mesure. L'héroïne elle-même transporte, dans le sillage de sa réputation qui la précède quasi immanquablement, l'ombre opaque et horrifiante de son passé - sur lequel la lumière est faite, en partie, à la fin du roman.
On s'attache par touches progressives à Andrea, au fil de ces nouvelles puis de ce roman, que l'on peut lire dans l'ordre que l'on souhaite. « Les lâches n'ont pas de secret » a eu ma grande préférence, tout y est extrêmement bien construit, l'action est très prenante voire haletante, et les thèmes abordés donnent vraiment matière à réfléchir. Les systèmes de pensées et manières de vivre des différentes espèces, ainsi que les questions concernant la sentience, la communication et l'éthique, sont très habilement brossés, donnant à l'oeuvre une profondeur philosophique que j'ai pour ma part beaucoup appréciée. Le roman m'a semblé un peu lent à démarrer, mais s'est avéré être très bien construit, avec des personnages marquants, et une héroïne en pleine mutation.
Convient aussi pour l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé, ou éventuellement l'item 8. Hors des sentiers battus (Andrea se distinguant par ses attitudes hors des conventions sociales, ainsi que par ses raisonnements ayant leur propre logique, loin de la pensée conventionnelle).
28. Ombre et lumière : Andrea Cort, tome 1 : Émissaires des morts, Adam-Troy Castro, chez Albin Michel.
(contient 3 nouvelles, 1 novella et un roman, Émissaires des morts)
- j'ai lu les nouvelles avant le début du défi, et ne comptabilise donc que la lecture du roman qui donne son titre au volume -
Entre ombre et lumière, car l'héroïne, Andrea Cort, est une enquêtrice traquant la vérité, afin de faire la lumière sur les différentes affaires qu'on lui confie. Les personnages rencontrés au fil de ses enquêtes sont eux aussi entre ombre et lumière, certains d'entre eux (la plupart) ayant des parts d'ombre assez conséquentes, qui se révèlent au fur et à mesure. L'héroïne elle-même transporte, dans le sillage de sa réputation qui la précède quasi immanquablement, l'ombre opaque et horrifiante de son passé - sur lequel la lumière est faite, en partie, à la fin du roman.
On s'attache par touches progressives à Andrea, au fil de ces nouvelles puis de ce roman, que l'on peut lire dans l'ordre que l'on souhaite. « Les lâches n'ont pas de secret » a eu ma grande préférence, tout y est extrêmement bien construit, l'action est très prenante voire haletante, et les thèmes abordés donnent vraiment matière à réfléchir. Les systèmes de pensées et manières de vivre des différentes espèces, ainsi que les questions concernant la sentience, la communication et l'éthique, sont très habilement brossés, donnant à l'oeuvre une profondeur philosophique que j'ai pour ma part beaucoup appréciée. Le roman m'a semblé un peu lent à démarrer, mais s'est avéré être très bien construit, avec des personnages marquants, et une héroïne en pleine mutation.
Convient aussi pour l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé, ou éventuellement l'item 8. Hors des sentiers battus (Andrea se distinguant par ses attitudes hors des conventions sociales, ainsi que par ses raisonnements ayant leur propre logique, loin de la pensée conventionnelle).
- OudemiaBon génie
Contrairement à ce que je croyais, j'ai trouvé de quoi faire facilement l'item 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre), quand j'ai vu sur un présentoir de la bibliothèque Le chant d'Achille, de Madeline Miller !
C'est un romanhistorique mythologique, vu du point de vue de Patrocie. L'auteur a pris le parti de faire d'Achille et lui des amoureux exclusifs : Briséïs n'est qu'une amie, quant à l'union avec Déïdamie elle est due à une manigance de Thétis. Autre parti pris, présenter Patrocle comme un garçon qui n'aime pas se battre et ne le fait que contraint (ça, c'est intéressant).
Il y a des moments amusants, comme celui où Achille demande à Ulysse ce qu'est cette cicatrice à sa jambe "Eh bien, j'avais seize ans et" , et l'auteur passe à autre chose.
Le récit continue après la mort de Patrocle, fantôme encore présent, c'est une ficelle un peu grosse. Et Achille meurt frappé entre les omoplates
Néoptolème est odieux, je me demande ce qu'aurait pensé de ce traitement feu ma meilleure amie dont c'était le sujet de maîtrise !
Quand j'ai googlé "Achille" pour voir les conditions de sa mort, au lieu de regarder dans ma documentation, j'ai vu apparaître Néoprof ! Il y a eu un fil de discussion sur ce livre, avec des gens qui ont beaucoup aimé, et d'autres plus réservés, je suis de cette dernière catégorie.
J'ai vu que du même auteur il y a Circé, qui semble plaire beaucoup, je ne suis pas sûre de le lire dans l'immédiat
C'est un roman
Il y a des moments amusants, comme celui où Achille demande à Ulysse ce qu'est cette cicatrice à sa jambe "Eh bien, j'avais seize ans et" , et l'auteur passe à autre chose.
Le récit continue après la mort de Patrocle, fantôme encore présent, c'est une ficelle un peu grosse. Et Achille meurt frappé entre les omoplates
Néoptolème est odieux, je me demande ce qu'aurait pensé de ce traitement feu ma meilleure amie dont c'était le sujet de maîtrise !
Quand j'ai googlé "Achille" pour voir les conditions de sa mort, au lieu de regarder dans ma documentation, j'ai vu apparaître Néoprof ! Il y a eu un fil de discussion sur ce livre, avec des gens qui ont beaucoup aimé, et d'autres plus réservés, je suis de cette dernière catégorie.
J'ai vu que du même auteur il y a Circé, qui semble plaire beaucoup, je ne suis pas sûre de le lire dans l'immédiat
- MalagaModérateur
Danska a écrit:Premiers compte-rendus pour l'année 2024 :
5. Séduction., Malgré tout, Jordi Lafebre. Une BD conseillée par Malaga pour le défi 2023, qui coche plusieurs items pour 2024 aussi. Ana, Zeno : deux jeunes gens qui passent une nuit ensemble dans des circonstances rocambolesques. Pour les deux c'est la première fois, pour les deux l'attirance est immédiate et ne se démentira jamais. Mais leurs modes de vie sont incompatibles, il finira par partir, elle finira par en épouser un autre... Un thème peu joyeux au premier abord, mais traité d'une façon très poétique, très tendre, parfois drôle, et servi par un superbe graphisme. Merci pour cette découverte, Malaga
Contente que tu aies aimé
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- lulucastagnetteEmpereur
Oudemia a écrit:Contrairement à ce que je croyais, j'ai trouvé de quoi faire facilement l'item 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre), quand j'ai vu sur un présentoir de la bibliothèque Le chant d'Achille, de Madeline Miller !
C'est un romanhistoriquemythologique, vu du point de vue de Patrocie. L'auteur a pris le parti de faire d'Achille et lui des amoureux exclusifs : Briséïs n'est qu'une amie, quant à l'union avec Déïdamie elle est due à une manigance de Thétis. Autre parti pris, présenter Patrocle comme un garçon qui n'aime pas se battre et ne le fait que contraint (ça, c'est intéressant).
Il y a des moments amusants, comme celui où Achille demande à Ulysse ce qu'est cette cicatrice à sa jambe "Eh bien, j'avais seize ans et" , et l'auteur passe à autre chose.
Le récit continue après la mort de Patrocle, fantôme encore présent, c'est une ficelle un peu grosse. Et Achille meurt frappé entre les omoplates
Néoptolème est odieux, je me demande ce qu'aurait pensé de ce traitement feu ma meilleure amie dont c'était le sujet de maîtrise !
Quand j'ai googlé "Achille" pour voir les conditions de sa mort, au lieu de regarder dans ma documentation, j'ai vu apparaître Néoprof ! Il y a eu un fil de discussion sur ce livre, avec des gens qui ont beaucoup aimé, et d'autres plus réservés, je suis de cette dernière catégorie.
J'ai vu que du même auteur il y a Circé, qui semble plaire beaucoup, je ne suis pas sûre de le lire dans l'immédiat
J'ai beaucoup aimé Le chant d'Achille et un peu moins Circé mais ça reste très bien.
- AmaliahEmpereur
Pour Ecoute, j'écoute la version audio en italien de Pinocchio aux éditions Vasseur tout en suivant le texte (et je suis très fière de bien comprendre après sept mois de Duolingo). Je suis à mon max au niveau écoute : je ne pourrais jamais écouter un livre!
J'ai lu quelques BD qui me permettent de valider quelques défis mais sans grand intérêt.
Ma lecture coup de coeur est Milwaukee blues aux éditions Sabine Wespieser. Louis-Philippe Dalembert, auteur haïtien dont j'avais déjà apprécié Avant que les ombres s'effacent (et moins Mur Méditerranée), s'empare de l'affaire George Floyd pour écrire un récit choral. Chaque chapitre donne à entendre la voix d'un des proches de celui qui est appelé Emmett dans le récit. C'est spontanément le récit vers lequel je ne serais pas allée, ce fut donc une bonne découverte tant pour l'écriture que pour la manière dont le récit est mené.
J'ai lu quelques BD qui me permettent de valider quelques défis mais sans grand intérêt.
Ma lecture coup de coeur est Milwaukee blues aux éditions Sabine Wespieser. Louis-Philippe Dalembert, auteur haïtien dont j'avais déjà apprécié Avant que les ombres s'effacent (et moins Mur Méditerranée), s'empare de l'affaire George Floyd pour écrire un récit choral. Chaque chapitre donne à entendre la voix d'un des proches de celui qui est appelé Emmett dans le récit. C'est spontanément le récit vers lequel je ne serais pas allée, ce fut donc une bonne découverte tant pour l'écriture que pour la manière dont le récit est mené.
- cavatineNiveau 9
23. Archéologie : Amelia Peabody, tome 1 : Un crocodile sur un banc de sable, d'Elizabeth Peters.
Un bon moment de lecture, sans prétention, avec des personnages un peu archétypaux, et une intrigue somme toute assez convenue ; cependant, l'on s'attache facilement aux tempéraments vifs d'Amelia et Radcliffe et à leurs réparties, et l'ensemble demeure agréable et rafraîchissant (ce qui est certes un comble en Égypte ). Je lirai avec plaisir la suite.
Merci à Danska pour en avoir parlé !
Le livre pourrait également convenir à l'item 24. So British ! (même si l'autrice était américaine), vu que les personnages principaux sont britanniques - de l'époque victorienne -, et que le ton et l'humour du roman sont très « british », justement.
Un bon moment de lecture, sans prétention, avec des personnages un peu archétypaux, et une intrigue somme toute assez convenue ; cependant, l'on s'attache facilement aux tempéraments vifs d'Amelia et Radcliffe et à leurs réparties, et l'ensemble demeure agréable et rafraîchissant (ce qui est certes un comble en Égypte ). Je lirai avec plaisir la suite.
Merci à Danska pour en avoir parlé !
Le livre pourrait également convenir à l'item 24. So British ! (même si l'autrice était américaine), vu que les personnages principaux sont britanniques - de l'époque victorienne -, et que le ton et l'humour du roman sont très « british », justement.
- AnguaGrand sage
cavatine a écrit:Premier compte-rendu de lecture de mon côté.
28. Ombre et lumière : Andrea Cort, tome 1 : Émissaires des morts, Adam-Troy Castro, chez Albin Michel.
(contient 3 nouvelles, 1 novella et un roman, Émissaires des morts)
- j'ai lu les nouvelles avant le début du défi, et ne comptabilise donc que la lecture du roman qui donne son titre au volume -
Entre ombre et lumière, car l'héroïne, Andrea Cort, est une enquêtrice traquant la vérité, afin de faire la lumière sur les différentes affaires qu'on lui confie. Les personnages rencontrés au fil de ses enquêtes sont eux aussi entre ombre et lumière, certains d'entre eux (la plupart) ayant des parts d'ombre assez conséquentes, qui se révèlent au fur et à mesure. L'héroïne elle-même transporte, dans le sillage de sa réputation qui la précède quasi immanquablement, l'ombre opaque et horrifiante de son passé - sur lequel la lumière est faite, en partie, à la fin du roman.
On s'attache par touches progressives à Andrea, au fil de ces nouvelles puis de ce roman, que l'on peut lire dans l'ordre que l'on souhaite. « Les lâches n'ont pas de secret » a eu ma grande préférence, tout y est extrêmement bien construit, l'action est très prenante voire haletante, et les thèmes abordés donnent vraiment matière à réfléchir. Les systèmes de pensées et manières de vivre des différentes espèces, ainsi que les questions concernant la sentience, la communication et l'éthique, sont très habilement brossés, donnant à l'oeuvre une profondeur philosophique que j'ai pour ma part beaucoup appréciée. Le roman m'a semblé un peu lent à démarrer, mais s'est avéré être très bien construit, avec des personnages marquants, et une héroïne en pleine mutation.
Convient aussi pour l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé, ou éventuellement l'item 8. Hors des sentiers battus (Andrea se distinguant par ses attitudes hors des conventions sociales, ainsi que par ses raisonnements ayant leur propre logique, loin de la pensée conventionnelle).
Tiens, mais ce livre est quelque part dans la maison ! Je l'avais offert à mon conjoint, je me souviens qu'il l'avait lu et apprécié ! Reste à espérer qu'il a été rangé au bon endroit, les bibliothèques débordent un peu...
Je pointe pour l'item 3- Un livre avec un moyen de transport sur la couverture. J'ai fini Rendez-vous avec le crime, de Julia Chapman, et j'ai un peu l'impression de m'être fait avoir. Ou je n'ai qu'une connaissance très nébuleuse de ce que désigne l'expression "cosy mystery", j'ai plutôt eu l'impression d'une niaiserie feel good avec une bluette qui va s'étirer sur plusieurs tomes. Le pitch pouvait me mettre la puce à l'oreille : un personnage revient dans la petite ville dont il a disparu depuis 14 ans, tous le détestent, surtout celle qui lui loue le local où il installe son agence de détective privé. Oh, dis donc, quel suspens. Ah oui, il y a des meurtres aussi.
Lu en deux jours, pas désagréable, mais la suite ne sera pas pour moi.
Et après, je vais m'attaquer à L'été où a fondu (et non Le jour où tout a coulé, comme je l'avais d'abord demain au bibliothécaire, oups), à la référence trouvée sur ce fil. J'ai vu que l'autrice est la même que pour Betty, roman que je compte bien ne jamais lire (je refuse les récits de "secrets familiaux" où on peut croiser de l'inceste et trop de violences sexuelles dans des univers réalistes, ça me ruine trop le moral), j'espère que ces thématiques seront laissées de côté cette fois.
- Cléopatra2Guide spirituel
Alors j'ai fini mon livre pour l'item Pirates et hors la loi. Il s'agit de SteamSailors, le Passeur d'âmes de E. S. Green. Ce tome apporte un dénouement à l'histoire en cours, après plusieurs péripéties fantastiques et piratesques.
C'est une bonne trilogie young adult un peu steampunk, ça se laisse bien lire et ce n'est pas trop gnangnan (mais s'il y a des morts et du sang, il n'y a pas de sexe). Je vous recommande de lire l'ensemble (il me semble avoir mis un compte-rendu du tome 1 dans le fil 2023).
Ce tome convient donc pour les pirates, mais aussi pour 3 A dans te titre si on prend le nom de la série. Il y a aussi un moyen de transport sur la couverture. Ah, et pour Hors des sentiers battus du coup.
Bon, je vais commencer à aller remplir ma liste car je vais oublier les trucs que j'ai déjà lus.
Ah, d'ailleurs j'ai mis la BD L'été de cristal dans Trompeuses apparences, finalement, car ce n'est pas un roman noir puisque c'est une BD. Convient aussi pour Hors des sentiers battus.
C'est une bonne trilogie young adult un peu steampunk, ça se laisse bien lire et ce n'est pas trop gnangnan (mais s'il y a des morts et du sang, il n'y a pas de sexe). Je vous recommande de lire l'ensemble (il me semble avoir mis un compte-rendu du tome 1 dans le fil 2023).
Ce tome convient donc pour les pirates, mais aussi pour 3 A dans te titre si on prend le nom de la série. Il y a aussi un moyen de transport sur la couverture. Ah, et pour Hors des sentiers battus du coup.
Bon, je vais commencer à aller remplir ma liste car je vais oublier les trucs que j'ai déjà lus.
Ah, d'ailleurs j'ai mis la BD L'été de cristal dans Trompeuses apparences, finalement, car ce n'est pas un roman noir puisque c'est une BD. Convient aussi pour Hors des sentiers battus.
- cavatineNiveau 9
Ah, j'ai parfois un peu le même souci mais... en version numérique... (le format numérique m'a sauvée, j'ai déjà dû laisser des livres pour arriver à déménager, et même ainsi, les bibliothèques sont bien remplies !) J'espère que tu arriveras à remettre la main sur ton exemplaire, en tout cas. Et je recommande à nouveau l'incroyable nouvelle qu'est « Les lâches n'ont pas de secret » - qui peut se suffire à elle-même, ou donner l'envie de continuer à suivre les pérégrinations d'Andrea Cort -.Angua a écrit:cavatine a écrit:Premier compte-rendu de lecture de mon côté.
28. Ombre et lumière : Andrea Cort, tome 1 : Émissaires des morts, Adam-Troy Castro, chez Albin Michel.
(contient 3 nouvelles, 1 novella et un roman, Émissaires des morts)
- j'ai lu les nouvelles avant le début du défi, et ne comptabilise donc que la lecture du roman qui donne son titre au volume -
Entre ombre et lumière, car l'héroïne, Andrea Cort, est une enquêtrice traquant la vérité, afin de faire la lumière sur les différentes affaires qu'on lui confie. Les personnages rencontrés au fil de ses enquêtes sont eux aussi entre ombre et lumière, certains d'entre eux (la plupart) ayant des parts d'ombre assez conséquentes, qui se révèlent au fur et à mesure. L'héroïne elle-même transporte, dans le sillage de sa réputation qui la précède quasi immanquablement, l'ombre opaque et horrifiante de son passé - sur lequel la lumière est faite, en partie, à la fin du roman.
On s'attache par touches progressives à Andrea, au fil de ces nouvelles puis de ce roman, que l'on peut lire dans l'ordre que l'on souhaite. « Les lâches n'ont pas de secret » a eu ma grande préférence, tout y est extrêmement bien construit, l'action est très prenante voire haletante, et les thèmes abordés donnent vraiment matière à réfléchir. Les systèmes de pensées et manières de vivre des différentes espèces, ainsi que les questions concernant la sentience, la communication et l'éthique, sont très habilement brossés, donnant à l'oeuvre une profondeur philosophique que j'ai pour ma part beaucoup appréciée. Le roman m'a semblé un peu lent à démarrer, mais s'est avéré être très bien construit, avec des personnages marquants, et une héroïne en pleine mutation.
Convient aussi pour l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé, ou éventuellement l'item 8. Hors des sentiers battus (Andrea se distinguant par ses attitudes hors des conventions sociales, ainsi que par ses raisonnements ayant leur propre logique, loin de la pensée conventionnelle).
Tiens, mais ce livre est quelque part dans la maison ! Je l'avais offert à mon conjoint, je me souviens qu'il l'avait lu et apprécié ! Reste à espérer qu'il a été rangé au bon endroit, les bibliothèques débordent un peu...
Ça semble bien sympathique !Cléopatra2 a écrit:Alors j'ai fini mon livre pour l'item Pirates et hors la loi. Il s'agit de SteamSailors, le Passeur d'âmes de E. S. Green. Ce tome apporte un dénouement à l'histoire en cours, après plusieurs péripéties fantastiques et piratesques.
C'est une bonne trilogie young adult un peu steampunk, ça se laisse bien lire et ce n'est pas trop gnangnan (mais s'il y a des morts et du sang, il n'y a pas de sexe). Je vous recommande de lire l'ensemble (il me semble avoir mis un compte-rendu du tome 1 dans le fil 2023).
Ce tome convient donc pour les pirates, mais aussi pour 3 A dans te titre si on prend le nom de la série. Il y a aussi un moyen de transport sur la couverture. Ah, et pour Hors des sentiers battus du coup.
Je lis actuellement le premier tome des enquêtes de Cormoran Strike, de Robert Galbraith aka J.K. Rowling, je ne sais pas encore si ça correspondra à un item du défi (bon, peut-être So British, vu qu'il y a beaucoup de lieux londoniens mentionnés, où circulent des personnages de différents cercles sociaux, dont celui d'une certaine jet set londonienne). Pour le moment en tout cas (j'en suis presque au tiers), j'aime bien et les personnages et le style d'écriture, très fluide, mais ça demeure un peu plan-plan... À voir si ça se réveille dans les prochains chapitres !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je commence le défi en aveugle, je n'ai pas vraiment pris connaissance des items et encore moins établi de liste de lecture, on verra au fil des pages. Le premier titre de cette année coche le défi n°36 "pirates ou hors-la-loi". il s'agit de Marion du Faouët reine des voleurs, roman jeunesse d'Anne Langlois. Je crois que ce titre est conseillé dans une liste Educ Nat et je viens par hasard de mettre la main dessus. Marion du Faouët a réellement existé. A partir des dates et personnages réels, l'auteure construit un personnage sympathique et attachant, sorte de Robin des Bois des forêts bretonnes. Une lecture de Jour de l'An au coin du feu !
Belles lectures à tous et à bientôt.
je commence le défi en aveugle, je n'ai pas vraiment pris connaissance des items et encore moins établi de liste de lecture, on verra au fil des pages. Le premier titre de cette année coche le défi n°36 "pirates ou hors-la-loi". il s'agit de Marion du Faouët reine des voleurs, roman jeunesse d'Anne Langlois. Je crois que ce titre est conseillé dans une liste Educ Nat et je viens par hasard de mettre la main dessus. Marion du Faouët a réellement existé. A partir des dates et personnages réels, l'auteure construit un personnage sympathique et attachant, sorte de Robin des Bois des forêts bretonnes. Une lecture de Jour de l'An au coin du feu !
Belles lectures à tous et à bientôt.
- ErgoDevin
Bonne année à toutes et tous ! Je commence par les livres de la semaine qui rentrent dans le défi.
1. Un livre dont la couverture est verte
Far From the Madding Crowd (Loin de la foule déchaînée), Thomas Hardy, 1874 en Penguin Popular Classics
Résumé
Dans le Wessex, sud-ouest de l’Angleterre, Bathsheba Everdene rencontre un fermier voisin de sa tante chez qui elle vit, Gabriel Oak, qui tombe amoureux d’elle, mais elle refuse ses avances. Quelque temps plus tard, elle hérite du domaine de son oncle, qu’elle dirige seule. Oak, qui a perdu son troupeau de moutons, cherche du travail ailleurs et retrouve Bathsheba alors qu’il éteint un feu dans sa ferme et qu’elle l’embauche. Elle envoie une fausse carte de Saint Valentin à un autre fermier du coin, Boldwood (en écrivant quand même « Épousez-moi » dessus), ce qu’il prend totalement au sérieux – et dans le même temps rencontre un soldat, le Sergent Troy. S’ensuivent quelques scènes fortement connotées, elle finit par épouser Troy, suscitant la jalousie de Boldwood et la désapprobation de Oak. Bref, un carré amoureux sur fond d’agriculture.
Avis
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du Hardy, j’ai eu un peu de mal à me réhabituer à la syntaxe, à la phonétique des fermiers aussi et à la vie rurale, mais de rebondissement en rebondissement – et surtout via quelques scènes extrêmement vivantes (la scène de l’épée entre Troy et Bathsheba, les moments qu’elle passe dans son grenier), j’ai fini par me laisser porter et trouver le tout moins sombre que les souvenirs que j’avais d’autres romans de l’auteur.
Edit: je suppose qu'il pourrait aller dans Ascension aussi.
2. Un livre d’un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun.
The Woman in Black (La Dame en noir), Susan Hill, 1983
Résumé
Arthur Kipps, notaire, est entouré de sa famille pour Noël. En suivant la tradition commencent des récits de fantômes au coin du feu. Kipps refuse de raconter une histoire et finit par s’isoler. Et bien sûr, arrive le récit enchâssé qui le hante. Jeune notaire, il a été envoyé par son employeur, en vue d’une future promotion, à Crythin Gifford pour s’occuper de la maison d’Alice Drablow récemment décédée. La maison est située dans les marais, complètement isolée, les locaux ne souhaitent pas vraiment en parler ni y rester et la première apparition d’une femme en noir pendant l’enterrement de Drablow donne le ton, préparant évidemment la révélation future des drames qui se sont joués. Pour ne pas dépendre des aller-retours au rythme de la marée, Kipps finit par vouloir rester sur place la nuit, malgré les avertissements. Il y entend des cris que je ne détaillerai pas, et revoit la femme en noir à plusieurs reprises.
Avis
C’était la bonne période pour lire ce petit roman respectant tous les codes gothiques (sous un plaid, au coin du feu, avec une Potitechienne un peu plus grosse que la petite chienne qui tient compagnie à Kipps au manoir ). J’ai beaucoup aimé les descriptions du marais et la lecture des lettres de la défunte qui nous apprennent petit à petit ce qui s’est passé. Pour le reste, ce ne sera pas ma lecture de l’année, toutes les conventions y étant un peu trop appuyées : le silence des habitants, les non-dits, les sous-entendus à nous enfoncer dans les marécages – et finalement, cela ne m’a pas tellement donné envie de voir une adaptation cinématographique ou la pièce de West End.
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (des avions).
War, Tales of Conflict and Strife, Roald Dahl. Contient ‘Going Solo’ (1986), ‘Only This’ (1944), ‘Yesterday Was Beautiful’ (1945), ‘A Piece of Cake’ (1945), ‘They Shall Not Grow Old’ (1945), ‘Death of an Old Old Man’ (1945), ‘Someone Like You’ (1945), ‘The Soldier’ (1953).
Ce recueil réunit une partie autobiographique sur l’expérience de Dahl d’abord en tant qu’employé de Shell en Afrique puis en tant que pilote de la RAF avant et pendant la guerre (‘Going Solo’), en incluant son crash, les nombreuses pertes de ses compagnons d’arme (à le lire, on se demande comment il a survécu, si ce n’est de gros coups de chance et de hasard), ainsi que plusieurs nouvelles mettant en scène des soldats pendant la guerre, ou au retour de la guerre.
J’aurais pu mettre ça dans ‘Écoute’, parce que ça m’a pris 7h34 de le lire, en l’écoutant en même temps en livre audio (lu par Dan Stevens, Sophie Okonedo, Juliet Stevenson, Julian Rhind-Tutt, Cillian Murphy, Stephen Mangan). Ça aurait pris moins de temps en lecture seule. Je ne sais pas si mon appréciation de certaines nouvelles plus que d’autres est due à la lecture. J’ai beaucoup aimé ‘Going Solo’ (la plus longue), parsemée de cartes postales et de photos prises par Dahl avec son petit appareil, ‘Only This’ avec cette vieille femme dans son cottage anglais, s’inquiétant pour son fils pilote, alors que les avions attaquent dans le ciel, ‘They Shall Not Grow Old’, où Fin, un pilote qui a disparu pendant deux jours pense n’avoir été absent que le temps de son vol normal, 1h, et le tout prend une tournure un peu fantastique. Ma préférée est sûrement ‘Someone Like You’, cette conversation entre deux pilotes dans un pub, qui enchaînent les boissons, probablement pour son côté minimaliste et banal. Mention spéciale à ‘The Soldier’, aussi, qui dessine du stress post-traumatique entre les lignes des hallucinations et de la paranoïa du perso. Les autres (‘Yesterday was Beautiful’, ‘A Piece of Cake’, ‘Death of an Old Old Man’) m’ont moins emballée.
4. Un livre dont le titre comporte un possessif
Conversations with the Father: A Memoir about Richard Matheson, my dad and God, Chris Matheson, 2022
Bon. Première erreur de l’année. C’était écrit par un fils Matheson, ça devait parler du père Matheson, et qui sait, peut-être me faire découvrir deux/trois éléments biographiques intéressants.
Eh bien, non.
Deux parties : la première est une espèce d’exploration-règlement de comptes de comment leurs relations se sont distendues petit à petit, après que R. Matheson a lu un obscur bouquin d’Harold Percival intitulé Thinking and Destiny (il y est question de leçons à apprendre, de formes de karma et de réincarnations jusqu’à devenir meilleurs etc.). J’avais déjà eu un aperçu de cette évolution de Matheson avec certains de ses derniers romans (et le consternant The Path, une espèce de discussion pseudo métaphysique), mais là, c’est assez triste à lire. Cela m’a permis de confirmer que sa mère s’était bien convertie à la Science chrétienne peu de temps après son arrivée aux États-Unis (de son luthéranisme norvégien natal), ce qui ne m’apporte rien, si ce n’est une coïncidence assez amusante, la mère de Shirley Jackson, dont les écrits sont globalement contemporains de ceux de Matheson (et dont ceux qui m’intéressent traitent de certaines mêmes thématiques), étant également adepte.
La deuxième partie du bouquin est une nouvelle assez longue de Chris Matheson, où son personnage discute avec Dieu et Dieu l’aide à réécrire un de ses romans de SF. C’est long. Très long. Et pénible aussi. Les extraits de départ du roman, et les extraits réécrits ne peuvent pas être pris au sérieux. Donc c’est long.
Je vais me lancer dans Séduction. J’hésitais à y mettre A Haunting on the Hill d’Elizabeth Hand (à laquelle j’avais pensé pour le nom commun), qui raconte l’histoire d’une dramaturge ayant obtenu une bourse pour écrire sa nouvelle pièce. Elle embarque sa compagne (une compositrice), une actrice un peu oubliée après la gloire de sa jeunesse et un ami acteur dans la maison Hill house pour s’y isoler pendant deux semaines. C’est donc censé se passer dans la maison du roman de Shirley Jackson, y a des petits clins d’œil mais je dois dire que, si l’idée me séduisait ( ), je ne suis pas passionnée et j’ai du mal à avancer. Je vais donc probablement plutôt attaquer Seduction and Betrayal – Women and Literature, d’Elizabeth Hardwick, un recueil d’essais critiques sur des écrivaines et des personnages de femmes.
1. Un livre dont la couverture est verte
Far From the Madding Crowd (Loin de la foule déchaînée), Thomas Hardy, 1874 en Penguin Popular Classics
Résumé
Dans le Wessex, sud-ouest de l’Angleterre, Bathsheba Everdene rencontre un fermier voisin de sa tante chez qui elle vit, Gabriel Oak, qui tombe amoureux d’elle, mais elle refuse ses avances. Quelque temps plus tard, elle hérite du domaine de son oncle, qu’elle dirige seule. Oak, qui a perdu son troupeau de moutons, cherche du travail ailleurs et retrouve Bathsheba alors qu’il éteint un feu dans sa ferme et qu’elle l’embauche. Elle envoie une fausse carte de Saint Valentin à un autre fermier du coin, Boldwood (en écrivant quand même « Épousez-moi » dessus), ce qu’il prend totalement au sérieux – et dans le même temps rencontre un soldat, le Sergent Troy. S’ensuivent quelques scènes fortement connotées, elle finit par épouser Troy, suscitant la jalousie de Boldwood et la désapprobation de Oak. Bref, un carré amoureux sur fond d’agriculture.
Avis
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du Hardy, j’ai eu un peu de mal à me réhabituer à la syntaxe, à la phonétique des fermiers aussi et à la vie rurale, mais de rebondissement en rebondissement – et surtout via quelques scènes extrêmement vivantes (la scène de l’épée entre Troy et Bathsheba, les moments qu’elle passe dans son grenier), j’ai fini par me laisser porter et trouver le tout moins sombre que les souvenirs que j’avais d’autres romans de l’auteur.
Edit: je suppose qu'il pourrait aller dans Ascension aussi.
2. Un livre d’un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun.
The Woman in Black (La Dame en noir), Susan Hill, 1983
Résumé
Arthur Kipps, notaire, est entouré de sa famille pour Noël. En suivant la tradition commencent des récits de fantômes au coin du feu. Kipps refuse de raconter une histoire et finit par s’isoler. Et bien sûr, arrive le récit enchâssé qui le hante. Jeune notaire, il a été envoyé par son employeur, en vue d’une future promotion, à Crythin Gifford pour s’occuper de la maison d’Alice Drablow récemment décédée. La maison est située dans les marais, complètement isolée, les locaux ne souhaitent pas vraiment en parler ni y rester et la première apparition d’une femme en noir pendant l’enterrement de Drablow donne le ton, préparant évidemment la révélation future des drames qui se sont joués. Pour ne pas dépendre des aller-retours au rythme de la marée, Kipps finit par vouloir rester sur place la nuit, malgré les avertissements. Il y entend des cris que je ne détaillerai pas, et revoit la femme en noir à plusieurs reprises.
Avis
C’était la bonne période pour lire ce petit roman respectant tous les codes gothiques (sous un plaid, au coin du feu, avec une Potitechienne un peu plus grosse que la petite chienne qui tient compagnie à Kipps au manoir ). J’ai beaucoup aimé les descriptions du marais et la lecture des lettres de la défunte qui nous apprennent petit à petit ce qui s’est passé. Pour le reste, ce ne sera pas ma lecture de l’année, toutes les conventions y étant un peu trop appuyées : le silence des habitants, les non-dits, les sous-entendus à nous enfoncer dans les marécages – et finalement, cela ne m’a pas tellement donné envie de voir une adaptation cinématographique ou la pièce de West End.
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (des avions).
War, Tales of Conflict and Strife, Roald Dahl. Contient ‘Going Solo’ (1986), ‘Only This’ (1944), ‘Yesterday Was Beautiful’ (1945), ‘A Piece of Cake’ (1945), ‘They Shall Not Grow Old’ (1945), ‘Death of an Old Old Man’ (1945), ‘Someone Like You’ (1945), ‘The Soldier’ (1953).
Ce recueil réunit une partie autobiographique sur l’expérience de Dahl d’abord en tant qu’employé de Shell en Afrique puis en tant que pilote de la RAF avant et pendant la guerre (‘Going Solo’), en incluant son crash, les nombreuses pertes de ses compagnons d’arme (à le lire, on se demande comment il a survécu, si ce n’est de gros coups de chance et de hasard), ainsi que plusieurs nouvelles mettant en scène des soldats pendant la guerre, ou au retour de la guerre.
J’aurais pu mettre ça dans ‘Écoute’, parce que ça m’a pris 7h34 de le lire, en l’écoutant en même temps en livre audio (lu par Dan Stevens, Sophie Okonedo, Juliet Stevenson, Julian Rhind-Tutt, Cillian Murphy, Stephen Mangan). Ça aurait pris moins de temps en lecture seule. Je ne sais pas si mon appréciation de certaines nouvelles plus que d’autres est due à la lecture. J’ai beaucoup aimé ‘Going Solo’ (la plus longue), parsemée de cartes postales et de photos prises par Dahl avec son petit appareil, ‘Only This’ avec cette vieille femme dans son cottage anglais, s’inquiétant pour son fils pilote, alors que les avions attaquent dans le ciel, ‘They Shall Not Grow Old’, où Fin, un pilote qui a disparu pendant deux jours pense n’avoir été absent que le temps de son vol normal, 1h, et le tout prend une tournure un peu fantastique. Ma préférée est sûrement ‘Someone Like You’, cette conversation entre deux pilotes dans un pub, qui enchaînent les boissons, probablement pour son côté minimaliste et banal. Mention spéciale à ‘The Soldier’, aussi, qui dessine du stress post-traumatique entre les lignes des hallucinations et de la paranoïa du perso. Les autres (‘Yesterday was Beautiful’, ‘A Piece of Cake’, ‘Death of an Old Old Man’) m’ont moins emballée.
4. Un livre dont le titre comporte un possessif
Conversations with the Father: A Memoir about Richard Matheson, my dad and God, Chris Matheson, 2022
Bon. Première erreur de l’année. C’était écrit par un fils Matheson, ça devait parler du père Matheson, et qui sait, peut-être me faire découvrir deux/trois éléments biographiques intéressants.
Eh bien, non.
Deux parties : la première est une espèce d’exploration-règlement de comptes de comment leurs relations se sont distendues petit à petit, après que R. Matheson a lu un obscur bouquin d’Harold Percival intitulé Thinking and Destiny (il y est question de leçons à apprendre, de formes de karma et de réincarnations jusqu’à devenir meilleurs etc.). J’avais déjà eu un aperçu de cette évolution de Matheson avec certains de ses derniers romans (et le consternant The Path, une espèce de discussion pseudo métaphysique), mais là, c’est assez triste à lire. Cela m’a permis de confirmer que sa mère s’était bien convertie à la Science chrétienne peu de temps après son arrivée aux États-Unis (de son luthéranisme norvégien natal), ce qui ne m’apporte rien, si ce n’est une coïncidence assez amusante, la mère de Shirley Jackson, dont les écrits sont globalement contemporains de ceux de Matheson (et dont ceux qui m’intéressent traitent de certaines mêmes thématiques), étant également adepte.
La deuxième partie du bouquin est une nouvelle assez longue de Chris Matheson, où son personnage discute avec Dieu et Dieu l’aide à réécrire un de ses romans de SF. C’est long. Très long. Et pénible aussi. Les extraits de départ du roman, et les extraits réécrits ne peuvent pas être pris au sérieux. Donc c’est long.
Je vais me lancer dans Séduction. J’hésitais à y mettre A Haunting on the Hill d’Elizabeth Hand (à laquelle j’avais pensé pour le nom commun), qui raconte l’histoire d’une dramaturge ayant obtenu une bourse pour écrire sa nouvelle pièce. Elle embarque sa compagne (une compositrice), une actrice un peu oubliée après la gloire de sa jeunesse et un ami acteur dans la maison Hill house pour s’y isoler pendant deux semaines. C’est donc censé se passer dans la maison du roman de Shirley Jackson, y a des petits clins d’œil mais je dois dire que, si l’idée me séduisait ( ), je ne suis pas passionnée et j’ai du mal à avancer. Je vais donc probablement plutôt attaquer Seduction and Betrayal – Women and Literature, d’Elizabeth Hardwick, un recueil d’essais critiques sur des écrivaines et des personnages de femmes.
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