- *Ombre*Grand sage
Je remets ici quelques liens sur les classes de niveau, pris exprès à des sources diverses:
- un entretien de la sociologue Duru-Bellat pour l'université de Bourgogne ;
- un article universitaire tiré, oui, des sciences de l'éducation ;
- une synthèse d'études publiée par l'Observatoire des ZEP ;
- encore un entretien avec un sociologue publié dans le Café Péda.
On pense ce qu'on veut des sciences de l'éducation. J'ai moi-même les plus grandes réserves sur la manière dont sont menées certaines soi-disant recherches. Mais ce qui est frappant, sur le sujet, c'est l'unanimité et l'identité des conclusions quelle que soit la source.
https://iredu.u-bourgogne.fr/historique/faut-il-faire-des-classes-de-niveaux-pour-faire-progresser-les-eleves.html
https://www.univ-rouen.fr/actualites/creer-des-classes-de-niveau-atouts-ou-freins-a-la-reussite-des-eleves/
https://www.ozp.fr/spip.php?article28116
https://www.cafepedagogique.net/2023/10/10/classes-de-niveaux-promouvoir-ou-une-elite-ou-permettre-la-reussite-de-tous/
Conclusion, pas étonnante : les classes de niveau creusent les inégalités. Elles bénéficient aux plus forts (qu'on fait aller plus vite, plus loin) mais font régresser les plus faibles, enfermés dans leur médiocrité. Sur un plan plus général, le recul des élèves en difficulté est deux fois plus important que le gain des élèves forts. Si on veut élever le niveau global des élèves, il faut donc favoriser des classes hétérogènes.
Ce constat est toutefois à nuancer : si on crée des heures de groupe de niveau à l'intérieur d'un groupe par ailleurs hétérogène, là, le bénéfice est visible pour tous. La progression du groupe reste globalement la même, l'estime de soi (qui prend cher quand on est casé une bonne fois pour toutes chez les nuls) est préservée, et les quelques heures en groupes de niveau permettent d'aider les élèves au plus près de leurs besoins. Par exemple, décider de faire une heure et demie en groupes de niveau sur les 4h30 de français pourrait être une bonne idée. Pas faire toutes les heures en groupes de niveau.
- un entretien de la sociologue Duru-Bellat pour l'université de Bourgogne ;
- un article universitaire tiré, oui, des sciences de l'éducation ;
- une synthèse d'études publiée par l'Observatoire des ZEP ;
- encore un entretien avec un sociologue publié dans le Café Péda.
On pense ce qu'on veut des sciences de l'éducation. J'ai moi-même les plus grandes réserves sur la manière dont sont menées certaines soi-disant recherches. Mais ce qui est frappant, sur le sujet, c'est l'unanimité et l'identité des conclusions quelle que soit la source.
https://iredu.u-bourgogne.fr/historique/faut-il-faire-des-classes-de-niveaux-pour-faire-progresser-les-eleves.html
https://www.univ-rouen.fr/actualites/creer-des-classes-de-niveau-atouts-ou-freins-a-la-reussite-des-eleves/
https://www.ozp.fr/spip.php?article28116
https://www.cafepedagogique.net/2023/10/10/classes-de-niveaux-promouvoir-ou-une-elite-ou-permettre-la-reussite-de-tous/
Conclusion, pas étonnante : les classes de niveau creusent les inégalités. Elles bénéficient aux plus forts (qu'on fait aller plus vite, plus loin) mais font régresser les plus faibles, enfermés dans leur médiocrité. Sur un plan plus général, le recul des élèves en difficulté est deux fois plus important que le gain des élèves forts. Si on veut élever le niveau global des élèves, il faut donc favoriser des classes hétérogènes.
Ce constat est toutefois à nuancer : si on crée des heures de groupe de niveau à l'intérieur d'un groupe par ailleurs hétérogène, là, le bénéfice est visible pour tous. La progression du groupe reste globalement la même, l'estime de soi (qui prend cher quand on est casé une bonne fois pour toutes chez les nuls) est préservée, et les quelques heures en groupes de niveau permettent d'aider les élèves au plus près de leurs besoins. Par exemple, décider de faire une heure et demie en groupes de niveau sur les 4h30 de français pourrait être une bonne idée. Pas faire toutes les heures en groupes de niveau.
- julilibulleNiveau 10
*Ombre* a écrit:Je remets ici quelques liens sur les classes de niveau, pris exprès à des sources diverses:
- un entretien de la sociologue Duru-Bellat pour l'université de Bourgogne ;
- un article universitaire tiré, oui, des sciences de l'éducation ;
- une synthèse d'études publiée par l'Observatoire des ZEP ;
- encore un entretien avec un sociologue publié dans le Café Péda.
On pense ce qu'on veut des sciences de l'éducation. J'ai moi-même les plus grandes réserves sur la manière dont sont menées certaines soi-disant recherches. Mais ce qui est frappant, sur le sujet, c'est l'unanimité et l'identité des conclusions quelle que soit la source.
https://iredu.u-bourgogne.fr/historique/faut-il-faire-des-classes-de-niveaux-pour-faire-progresser-les-eleves.html
https://www.univ-rouen.fr/actualites/creer-des-classes-de-niveau-atouts-ou-freins-a-la-reussite-des-eleves/
https://www.ozp.fr/spip.php?article28116
https://www.cafepedagogique.net/2023/10/10/classes-de-niveaux-promouvoir-ou-une-elite-ou-permettre-la-reussite-de-tous/
Conclusion, pas étonnante : les classes de niveau creusent les inégalités. Elles bénéficient aux plus forts (qu'on fait aller plus vite, plus loin) mais font régresser les plus faibles, enfermés dans leur médiocrité. Sur un plan plus général, le recul des élèves en difficulté est deux fois plus important que le gain des élèves forts. Si on veut élever le niveau global des élèves, il faut donc favoriser des classes hétérogènes.
Ce constat est toutefois à nuancer : si on crée des heures de groupe de niveau à l'intérieur d'un groupe par ailleurs hétérogène, là, le bénéfice est visible pour tous. La progression du groupe reste globalement la même, l'estime de soi (qui prend cher quand on est casé une bonne fois pour toutes chez les nuls) est préservée, et les quelques heures en groupes de niveau permettent d'aider les élèves au plus près de leurs besoins. Par exemple, décider de faire une heure et demie en groupes de niveau sur les 4h30 de français pourrait être une bonne idée. Pas faire toutes les heures en groupes de niveau.
Je crois qu'on se leurre quand on pense que faire progresser tous les élèves est la préoccupation actuelle du ministère.
- Flo44Érudit
*Ombre* a écrit:
Ce constat est toutefois à nuancer : si on crée des heures de groupe de niveau à l'intérieur d'un groupe par ailleurs hétérogène, là, le bénéfice est visible pour tous. La progression du groupe reste globalement la même, l'estime de soi (qui prend cher quand on est casé une bonne fois pour toutes chez les nuls) est préservée, et les quelques heures en groupes de niveau permettent d'aider les élèves au plus près de leurs besoins. Par exemple, décider de faire une heure et demie en groupes de niveau sur les 4h30 de français pourrait être une bonne idée. Pas faire toutes les heures en groupes de niveau.
Comme par exempe l'heure de soutien / approfondissement ? (à condition d'avoir les moyens de faire des demi-groupes, ou mettre 2 classes en barrette et faire des groupes à faible effectif en particulier pour les élèves les plus en difficulté). On se demande bien pourquoi on arrête ce dispositif génial après un an, sans même avoir regardé si ça fonctionne ou pas...
- ChutneyNiveau 6
Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
- LadyOlennaModérateur
Au vu des visio de ce matin avec la ministre et de cet après-midi avec la rectrice, il semble que ce soit bien parti pour se mettre en place.Chutney a écrit:Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
- marjoDoyen
LadyOlenna a écrit:Au vu des visio de ce matin avec la ministre et de cet après-midi avec la rectrice, il semble que ce soit bien parti pour se mettre en place.Chutney a écrit:Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
Notre CDE a dit l'inverse à l'une de mes collègues.
- LadyOlennaModérateur
Ce n'est que mon sentiment, mais on nous parle depuis ce matin de mise en oeuvre, de dispositifs d'accompagnement pour les EDT et la mise en place, de rétro-planning, de vademecum... C'est dans les tuyaux.marjo a écrit:LadyOlenna a écrit:Au vu des visio de ce matin avec la ministre et de cet après-midi avec la rectrice, il semble que ce soit bien parti pour se mettre en place.Chutney a écrit:Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
Notre CDE a dit l'inverse à l'une de mes collègues.
- *Ombre*Grand sage
Notre CDE aussi nous a dit, avec des larmes de rage, que c'était lancé.
- stiltNiveau 5
"La question n'est pas de savoir si ça va être appliqué. La question est de savoir quand."
- mistinguetteFidèle du forum
je vois mal comment il pourrait faire machine arrière.
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Isis39Enchanteur
Ici on perd une classe de 6e. Et on a aucun moyen supplémentaire pour mettre en place les groupes de niveaux. Résultat, on est quasiment tous en grève jeudi.
- MehitabelVénérable
LadyOlenna a écrit:Au vu des visio de ce matin avec la ministre et de cet après-midi avec la rectrice, il semble que ce soit bien parti pour se mettre en place.Chutney a écrit:Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
Même académie et même ressenti de mon chef, publication des textes sous 10 jours, c'est lancé.
- *Ombre*Grand sage
My favorite thing, dans le discours de ce matin : L'IG de lettres va étudier la faisabilité des cours de théâtre.
On annonce d'abord, avec tambours et musette, et on se demande après si c'est faisable.
C'est ça, sans doute, être disruptif.
On annonce d'abord, avec tambours et musette, et on se demande après si c'est faisable.
C'est ça, sans doute, être disruptif.
- MehitabelVénérable
Flo44 a écrit:*Ombre* a écrit:
Ce constat est toutefois à nuancer : si on crée des heures de groupe de niveau à l'intérieur d'un groupe par ailleurs hétérogène, là, le bénéfice est visible pour tous. La progression du groupe reste globalement la même, l'estime de soi (qui prend cher quand on est casé une bonne fois pour toutes chez les nuls) est préservée, et les quelques heures en groupes de niveau permettent d'aider les élèves au plus près de leurs besoins. Par exemple, décider de faire une heure et demie en groupes de niveau sur les 4h30 de français pourrait être une bonne idée. Pas faire toutes les heures en groupes de niveau.
Comme par exempe l'heure de soutien / approfondissement ? (à condition d'avoir les moyens de faire des demi-groupes, ou mettre 2 classes en barrette et faire des groupes à faible effectif en particulier pour les élèves les plus en difficulté). On se demande bien pourquoi on arrête ce dispositif génial après un an, sans même avoir regardé si ça fonctionne ou pas...
Parce que le seul et unique but de la manoeuvre était de supprimer des postes de prof de techno ?
- Vautrin84Niveau 10
*Ombre* a écrit:My favorite thing, dans le discours de ce matin : L'IG de lettres va étudier la faisabilité des cours de théâtre.
On annonce d'abord, avec tambours et musette, et on se demande après si c'est faisable.
C'est ça, sans doute, être disruptif.
On peut voir un replay en vidéo quelque part ? Je ne voudrais pas louper ça... (c'était F de O ?)
- Flo44Érudit
Sauf que dans certains établissements, notamment les petits collèges, la somme de contraintes est tellement énorme qu'il est très probable qu'il n'y ait aucune solution pour faire les emplois du temps. C'est juste une question de faisabilité, même pas d'optimisation, là.LadyOlenna a écrit:Ce n'est que mon sentiment, mais on nous parle depuis ce matin de mise en oeuvre, de dispositifs d'accompagnement pour les EDT et la mise en place, de rétro-planning, de vademecum... C'est dans les tuyaux.marjo a écrit:LadyOlenna a écrit:Au vu des visio de ce matin avec la ministre et de cet après-midi avec la rectrice, il semble que ce soit bien parti pour se mettre en place.Chutney a écrit:Est-il encore possible que cela ne se mette pas en place tel qu'annoncé ? Je sais qu'aucun décret n'est paru, mais généralement, quand ils ont une mauvaise idée, ils vont jusqu'au bout. (quitte à rechanger trois ans plus tard)
Notre CDE a dit l'inverse à l'une de mes collègues.
- Spoiler:
- Chez nous, 1 BMP en maths : la disponibilité laissée au complément de service conditionne les barrettes de mathématiques (3 classes de 6eme en barrette et 3 classes de 5ème). Pour que la collègue de maths à temps plein n'aie pas elle-même de complément de service, et parce que les actuels 5ème sont en classe de 30 sans dédoublement, on demande des heures en coanimation en 4ème l'an prochain : une contrainte de plus. Les professeurs d'EPS sont fortement contraints par la disponibilité des structures municipales (peu nombreuses). On accueillera des BMP en sciences physiques, en français, en histoire-géographie, en SVT, en EPS, en espagnol : encore des contraintes. Et pour couronner le tout, les salles de sciences ont 24 places et on aura des classes de 28 à 29 en 6ème et 5ème : ça ne passe pas, on est obligés de faire des groupes. Et pour couronner le tout, le mercredi on n'a que 3 heures de cours à cause des transports... et la cantine est un peu petite, on est obligés de faire manger une partie des élèves à partir de 11h20. Donc avec toutes ces contraintes on doit caser les 25 ( 26 ?) heures des sixième dans les 31 heures disponibles, et en 5ème c'est pire avec la LV2 (Espagnol ou Allemand), la LCA, la LCE et toutes les combinaisons possibles. Et avec un peu de "chances" le BMP de maths sera connu un mois après la rentrée, obligeant le CDE à refaire tous les emplois du temps...
C'était tellement difficile cette année de faire les emplois du temps que notre CDE y a passé une semaine à temps complet. Pour les 5ème elle nous a dit qu'elle pensait ne pas y arriver (et c'est pas une feignante ni une idiote, bien au contraire !)
- EnaecoVénérable
stilt a écrit:"La question n'est pas de savoir si ça va être appliqué. La question est de savoir quand."
Dans l'EN avec les réformes pourries, on peut aussi rajouter "et jusqu'à quand"
- Vautrin84Niveau 10
Encore d'autres précisions bien hallucinantes qui commencent à filtrer :
https://www.sudeducation.org/communiques/reforme-du-college-encore-pire-quon-ne-le-pensait/
https://www.sudeducation.org/communiques/reforme-du-college-encore-pire-quon-ne-le-pensait/
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- AngeleneNiveau 5
Savez-vous si la réforme vaut aussi pour le privé? Certains disent que non, ce qui me semble quand même bizarre...
- lucBNiveau 9
Ah ben si... je suis dans le privé et gréviste.Angelene a écrit:Savez-vous si la réforme vaut aussi pour le privé? Certains disent que non, ce qui me semble quand même bizarre...
- LMVénérable
Quid des programmes? Le sujet n'a pas été abordé apparemment ce matin.
- SaltaojosHabitué du forum
Dans vos établissements les autres profs réagissent comment ?
Ici ils ont l'air de s'en foutre. On a l'impression de les gonfler, nous les profs de lettres et de maths, on dirait pour eux que "c'est pas si grave" et qu'on en fait des caisses. En heure d'info syndicale, quand on propose des actions orientées contre "le choc des savoirs" personne n'est partant.
Ici ils ont l'air de s'en foutre. On a l'impression de les gonfler, nous les profs de lettres et de maths, on dirait pour eux que "c'est pas si grave" et qu'on en fait des caisses. En heure d'info syndicale, quand on propose des actions orientées contre "le choc des savoirs" personne n'est partant.
- musaNeoprof expérimenté
Merci pour tes liens Ombre. J'avais lu l'analyse de Marie Duru-Bellat qui date un peu. En la lisant, je m'étais d'ailleurs fait la réflexion que les classes hétérogènes, ça marchait encore dans les années 80-90, mais qu'aujourd'hui, c'est quand même le grand écart dans certaines classes et que le propos n'était plus vraiment opérant. Alors certes, comme tu le dis, l'idéal serait de traiter les problèmes en amont (une bonne chimio pour reprendre ta métaphore), mais il ne me semble pas absurde de vouloir rendre les choses plus vivables au collège en attendant. Et l'idée des groupes de niveaux et non pas classes (tous tes articles parlent de classes de niveaux) dans les disciplines cumulatives que sont les maths et le français ne me semblerait pas dénuée d'intérêt... à condition que les DHG suivent ce qui n'est pas du tout le cas et me met en colère. Mais j'avoue que Marie Duru-Bellat et François Jarraud du Café pédagogique, ça n'a pas la même autorité pour moi qu'un médecin qui me dit que le cyanure est un poison. J'aurais même tendance à penser que s'ils disent du mal des classes de niveau, il faudrait peut-être aller au-delà des groupes
- lemigouNiveau 6
Conseil pédagogique ce soir dans mon collège... Suite aux visio avec la ministre et la rectrice, notre chef nous annonce :
- Il faudrait revoir la composition des groupes de Français/ Maths à chaque trimestre en conseil de classe.
- Obligation, par conséquent, de progression commune.
- Si un des profs en barrette est absent, les autres enseignants devraient se partager en classe les élèves de ce prof, un peu comme il est fait en primaire !!
- Les profs de Maths/Français qui accepteraient de rester PP auraient généreusement le droit de faire vie de classe toutes les semaines (au lieu des 10 heures obligatoires). Ils pourraient ainsi voir tous les élèves, même ceux qui ne sont pas dans leur groupe... Ils seraient payés pour ces heures en plus en HSE...
On croit toujours que l'on va atteindre le fond du trou, mais on continue à creuser....
- Il faudrait revoir la composition des groupes de Français/ Maths à chaque trimestre en conseil de classe.
- Obligation, par conséquent, de progression commune.
- Si un des profs en barrette est absent, les autres enseignants devraient se partager en classe les élèves de ce prof, un peu comme il est fait en primaire !!
- Les profs de Maths/Français qui accepteraient de rester PP auraient généreusement le droit de faire vie de classe toutes les semaines (au lieu des 10 heures obligatoires). Ils pourraient ainsi voir tous les élèves, même ceux qui ne sont pas dans leur groupe... Ils seraient payés pour ces heures en plus en HSE...
On croit toujours que l'on va atteindre le fond du trou, mais on continue à creuser....
- RubikNiveau 10
J'ai eu mon rdv de carrière dernièrement et l'inspectrice m'a clairement dit que pour le groupe des faibles, en 6e, il n'était pas possible d'espérer leur faire rattraper leur retard ET finir le programme et qu'il faudrait donc faire des coupes franches. Elle propose même de faire un groupe de travail avec elle en mai pour séparer "l'indispensable du superflu". Mais elle m'a prévenue qu'il n'y aurait aucune trace écrite de sa part...
Si on part là-dessus, impossible de faire des progressions communes.
Si on part là-dessus, impossible de faire des progressions communes.
- EsclarmondeNiveau 5
Je ne sais pas si quelqu'un a déjà fait la remarque, mais au concours de PERDIR interne de 2024, il y a en document 6 un § sur les classes de niveau. C'est à se pincer pour sortir d'un mauvais rêve. Je vous en laisse savourer tout le sel (et toute l'amertume) : file:///D:/Downloads/perdir-interne-2024---sujet-de-l-preuve-crite-159984%20(1).pdf
- Collège : groupes de niveaux maths et français, 2 scénarios
- Collège : groupes de niveaux maths et français, 2 scénarios
- Collège : groupes de niveaux maths et français, 2 scénarios
- Qui a déjà expérimenté les groupes de compétences en français, maths, HG, LV1 en collège?
- Classe de 3eme "prepa-pro", évaluations en 5eme en maths et en français... La rentrée 2011 menace-t-elle le collège unique ?
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