- LaelicaJe viens de m'inscrire !
J'ai cru comprendre que d'autres enseignants justement ne mettent que le strict minimum sur école direct mais bon
Oui je fais ce que dit ma tutrice, mais lorsque je serai titulaire je ferai autrement
Et je ne suis pas en année de titularisation. Je suis en M2 Meef, je suis en stage quelques semaines dans l'année
Oui je fais ce que dit ma tutrice, mais lorsque je serai titulaire je ferai autrement
Et je ne suis pas en année de titularisation. Je suis en M2 Meef, je suis en stage quelques semaines dans l'année
- JennyMédiateur
Idéalement, il faudrait faire ça. Mettre le strict minimum peut être reproché.
- HocamSage
Et tu ne crois pas que c'est le genre d'information que tu pourrais donner dès le départ, dans un message de présentation ou même dans le premier post de ce fil, pour qu'on ait une idée la plus claire possible de ta situation ? Quand bien même ta titularisation ne serait pas encore en jeu, tu es là pour apprendre le métier, tu auras tout le temps par la suite de prendre tes libertés. C'est comme si tu étais avec un moniteur d'auto-école qui te demandait de bien mettre ton clignotant avant de quitter un rond-point et que tu répondais que plein de conducteurs expérimentés ne le font pas.Laelica a écrit:
Et je ne suis pas en année de titularisation. Je suis en M2 Meef, je suis en stage quelques semaines dans l'année
- EnaecoVénérable
Laelica a écrit:J'ai cru comprendre que d'autres enseignants justement ne mettent que le strict minimum sur école direct mais bon
Oui je fais ce que dit ma tutrice, mais lorsque je serai titulaire je ferai autrement
Et je ne suis pas en année de titularisation. Je suis en M2 Meef, je suis en stage quelques semaines dans l'année
D'autres enseignants n'arrivent pas à l'heure, ne suivent pas le programme, ne tiennent pas compte des aménagements des élèves font l'appel le lendemain.
Quand tu seras titulaire, tu seras cadrée par les mêmes textes.
Mes exemples ne sont peut-être pas comparables avec un cahier de texte non rempli mais l'idée est la même, la titularisation ne dispense de rien.
- clapNeoprof expérimenté
Et ben dis donc, c est bien parti si tu as déjà dans l idée d en faire le moins possible alors que tu n as même pas le concours! Ce n est pas la première fois que je vois un stagiaire M2 agir ainsi, c est quand étonnant! Comme on l a déjà dit plus haut, on ne te demande pas ton avis, on te dit de suivre des textes réglementaires. On croirait entendre une élève "oui mais moi j ai pas enviiiie!".Laelica a écrit:J'ai cru comprendre que d'autres enseignants justement ne mettent que le strict minimum sur école direct mais bon
Oui je fais ce que dit ma tutrice, mais lorsque je serai titulaire je ferai autrement
Et je ne suis pas en année de titularisation. Je suis en M2 Meef, je suis en stage quelques semaines dans l'année
- valleExpert spécialisé
Oui, je ne vois pas trop cette idée "quand je serai titulaire je ferai ce que je voudrai".
Quand tu seras titulaire tu seras aussi professionnelle que possible et tu appliqueras les textes selon tes critères professionnels. En tant qu'étudiante, ce n'est pas le cas, tu suis plutôt les conseils qui te sont donnés, c'est tout.
Pour moi la comparaison n'est tant à faire avec "être en retard" mais avec "travailler telles notions fans tel ordre". Comme tu le vois, les discussions sur le cahier de textes que nous pouvons avoir ici ne portent pas sur comment ne pas faire notre travail (désolé, mais c'est ce que tu sembles vouloir faire dans l'avenir en tant que professeur), mais sur notre point de vue technique et professionnel à propos de l'utilité de telle ou telle stratégie pour faire progresser les élèves.
Quand tu seras titulaire tu seras aussi professionnelle que possible et tu appliqueras les textes selon tes critères professionnels. En tant qu'étudiante, ce n'est pas le cas, tu suis plutôt les conseils qui te sont donnés, c'est tout.
Pour moi la comparaison n'est tant à faire avec "être en retard" mais avec "travailler telles notions fans tel ordre". Comme tu le vois, les discussions sur le cahier de textes que nous pouvons avoir ici ne portent pas sur comment ne pas faire notre travail (désolé, mais c'est ce que tu sembles vouloir faire dans l'avenir en tant que professeur), mais sur notre point de vue technique et professionnel à propos de l'utilité de telle ou telle stratégie pour faire progresser les élèves.
- Fabrice25Habitué du forum
Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
- mathmaxExpert spécialisé
Oui j’en suis sûre j’ai connu ces cahiers papier, transportés par un élève de la classe - du moins quand ils n’étaient pas égarés ou oubliés - en tant qu’élève et en tant que professeur. Ils pouvaient servir je suppose en cas de remplacement, et surtout à fliquer les enseignants. Certains chefs d’établissement avaient à cœur de les feuilleter et viser périodiquement. Les inspecteurs les consultaient lors des inspections. Mai en effet ils n’étaient pas accessibles à distance donc les parents ne pouvaient pas suivre la scolarité de leurs enfants. C’est pour ça que le niveau des petits français est bien meilleur depuis qu’on est obligés de le remlplir sur des applications en ligne .
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Isis39Enchanteur
Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
- nonoHabitué du forum
Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
C'était un cahier comme ça. Chaque prof devait partager ce cahier que les élèves transportaient de cours en cours.
Les absents pouvaient le consulter à leur retour ou demander à des camarades de classe qui donnaient les infos inscrits dans le cahier.
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Prof en LP
- scot69Modérateur
Et généralement, il était perdu (ou en lambeaux) dès octobre...
- PrezboGrand Maître
scot69 a écrit:Et généralement, il était perdu (ou en lambeaux) dès octobre...
Je confirme. Système assez inefficace avec les classes je m'en foutistes, et cahier que personne ne lisait jamais (personnellement je n'ai jamais vu le mien visé par un CDE, même si je sais que c'était théoriquement possible).
- DanskaProphète
scot69 a écrit:Et généralement, il était perdu (ou en lambeaux) dès octobre...
C'est ce que j'allais dire - je me rappelle encore le cahier de 3e qui avait fini massacré au milieu d'une bagarre entre le porteur et un camarade, à quelques semaines de la rentrée... Aucun souvenir de la réaction des adultes, mais je revois encore les feuilles qui volaient au milieu du couloir
- M le MauditNiveau 9
A l'époque et là où je suis allé les cahiers de texte étaient visés par le CDE au moins une fois par an.
- nicole 86Expert spécialisé
Isis39 a écrit:Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
Il s'agissait d'un document officiel, le CDE le visait une ou deux fois par an et demandait par écrit aux négligents de le remplir plus régulièrement. Nous devions y coller tous les documents fournis aux élèves et les inspecteurs les lisaient systématiquement.
Il arrivait que les cahiers de textes se perdent ou
- Spoiler:
- soient utilisés pour dénigrer ou calomnier un collègue auprès du CDE ou des parents.
- Fabrice25Habitué du forum
Isis39 a écrit:Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
Oh mais de rien.
C'est curieux, je n'ai jamais rien vu de tel. Certains collègues ayant faire leur scolarité dans le public en France, non plus. Quand un élève revenait de cours après une absence, on le redirigeait vers ses camarades et non vers ce fameux cahier de textes, ce qui prouve bien que ce n'était pas spécialement répandu dans tous les établissements de France : en tout cas, pas dans les années 2000 à Paris, visiblement.
Mais bon, l'intérêt est relativement limité puisqu'on ne peut le consulter à distance...
- sookieGrand sage
Et comme, on y collait les contrôles, quand on avait plusieurs classes de même niveaux, certains consultaient la cahier de texte d'autres classes qui avaient déjà fait le contrôle.
Une fois, une surveillante était venue me rapporter le fait avec des noms d'élèves et était surprise que je ne réagisse pas plus que cela. Oui, ils ont vu les questions juste avant. Questions de cours, sur la leçon. Donc, ils ont vu que le contrôle portait sur la leçon. Super scoop. Pour certains élèves, connaître les questions avant c'est comme si ils avaient les réponses, mais en fait s'ils n'ont pas appris cela ne les avancent pas plus, ce n'est pas pour cela qu'ils avaient des meilleures notes.
Une fois, une surveillante était venue me rapporter le fait avec des noms d'élèves et était surprise que je ne réagisse pas plus que cela. Oui, ils ont vu les questions juste avant. Questions de cours, sur la leçon. Donc, ils ont vu que le contrôle portait sur la leçon. Super scoop. Pour certains élèves, connaître les questions avant c'est comme si ils avaient les réponses, mais en fait s'ils n'ont pas appris cela ne les avancent pas plus, ce n'est pas pour cela qu'ils avaient des meilleures notes.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- nonoHabitué du forum
J'ai enseigné à Lyon puis dans l'Ain puis en RP et enfin à Paris. Je l'ai toujours connu.Fabrice25 a écrit:Isis39 a écrit:Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
Oh mais de rien.
C'est curieux, je n'ai jamais rien vu de tel. Certains collègues ayant faire leur scolarité dans le public en France, non plus. Quand un élève revenait de cours après une absence, on le redirigeait vers ses camarades et non vers ce fameux cahier de textes, ce qui prouve bien que ce n'était pas spécialement répandu dans tous les établissements de France : en tout cas, pas dans les années 2000 à Paris, visiblement.
Mais bon, l'intérêt est relativement limité puisqu'on ne peut le consulter à distance...
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Prof en LP
- Fabrice25Habitué du forum
Je suppose que si un tel cahier de textes existait dans mon établissement à Paris, on m'aurait redirigé vers ce dernier plutôt que vers mes camarades, non ?
Je ne dis pas que ça n'a jamais existé, mais en tout cas pas dans mes établissements (collège et lycée plutôt favorisés). Notre primo-posteur n'en a pas souvenir, lui non plus : c'est bien la preuve que ce n'était peut-être pas si répandu que ça ? J'ai interrogé des collègues de ma génération, ça ne leur disait rien non plus..
Mais bon, peu importe dans le fond, ce n'est pas bien dramatique depuis l'avènement de Pronote.
Je ne dis pas que ça n'a jamais existé, mais en tout cas pas dans mes établissements (collège et lycée plutôt favorisés). Notre primo-posteur n'en a pas souvenir, lui non plus : c'est bien la preuve que ce n'était peut-être pas si répandu que ça ? J'ai interrogé des collègues de ma génération, ça ne leur disait rien non plus..
Mais bon, peu importe dans le fond, ce n'est pas bien dramatique depuis l'avènement de Pronote.
- DanskaProphète
Fabrice25 a écrit:Je suppose que si un tel cahier de textes existait dans mon établissement à Paris, on m'aurait redirigé vers ce dernier plutôt que vers mes camarades, non ?
Ben non : pour récupérer un cours c'est tout de même plus simple de photocopier ou recopier le cours d'un camarade que de courir après un cahier qui se balade pour avoir un résumé du cours, non ?
Je me rappelle très bien de ces cahiers dans mon collège et mon lycée, mais je ne les ai jamais utilisés même en cas d'absence. Je faisais comme tout le monde, je demandais aux copains de la classe.
- nicole 86Expert spécialisé
Fabrice25 a écrit:Je suppose que si un tel cahier de textes existait dans mon établissement à Paris, on m'aurait redirigé vers ce dernier plutôt que vers mes camarades, non ?
Je ne dis pas que ça n'a jamais existé, mais en tout cas pas dans mes établissements (collège et lycée plutôt favorisés). Notre primo-posteur n'en a pas souvenir, lui non plus : c'est bien la preuve que ce n'était peut-être pas si répandu que ça ? J'ai interrogé des collègues de ma génération, ça ne leur disait rien non plus..
Mais bon, peu importe dans le fond, ce n'est pas bien dramatique depuis l'avènement de Pronote.
Nous n'y écrivions pas l'intégralité du cours mais seulement la trame ainsi que le travail à effectuer, les contrôles prévus et les énoncés. Cela ne dispensait pas un élève absent de se référer au cahier d'un camarade.
- zigmag17Guide spirituel
nono a écrit:J'ai enseigné à Lyon puis dans l'Ain puis en RP et enfin à Paris. Je l'ai toujours connu.Fabrice25 a écrit:Isis39 a écrit:Fabrice25 a écrit:Certains mentionnent l'existence d'un cahier de textes papier à remplir qui était l'ancêtre de Pronote.
Vous en êtes sûrs ? Etant élève, je n'ai jamais vu ça, vraiment. Et lorsque nous étions absents, nous n'avions aucun autre moyen d'avoir accès aux devoirs qu'en consultant nos camarades.
Ce fameux cahier de textes papiers avait quelle utilité, si l'on ne pouvait le consulter à distance lorsqu'on était absent ?
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
Oh mais de rien.
C'est curieux, je n'ai jamais rien vu de tel. Certains collègues ayant faire leur scolarité dans le public en France, non plus. Quand un élève revenait de cours après une absence, on le redirigeait vers ses camarades et non vers ce fameux cahier de textes, ce qui prouve bien que ce n'était pas spécialement répandu dans tous les établissements de France : en tout cas, pas dans les années 2000 à Paris, visiblement.
Mais bon, l'intérêt est relativement limité puisqu'on ne peut le consulter à distance...
Voilà. Remettre en cause des trucs aussi basiques que ça, ça me dépasse.
Le cahier de textes papier existait encore dans les années 90 quand j'ai débuté. Je l'avais connu en tant qu'élève.
En tant que professeur je me rappelle très bien ma première heure de cours, j'avais des élèves gentils qui étaient venus me voir pour me dire :"On vous donne le cahier de textes, il faut le remplir c'est pour la classe "!
Ce cahier était confié à un élève ( délégué ou non je ne sais plus) qui avait pour charge de l'apporter au professeur en début d'heure puis de le récupérer à la fin de l'lheure dûment rempli par le professeur qui s'arrangeait pour le compléter.
En effet ce cahier était déposé dans un casier spécial à la vie scolaire, où tout le monde pouvait le consulter.
Les élèves faisaient leur boulot d'élèves : quand ils avaient été absents ils allaient consulter le cahier avant de reprendre les cours, et rattrapaient tout seuls.
Tant que je tiens le filon j'en profite pour dire aussi qu'avant pronote ( et l'appel pour lequel nous n'avons plus la main) on faisait l'appel sur un petit papier que l'on accrochait à un clou à la porte de sa salle. Un surveillant passait récupérer les feuilles d'appel. Ce qui donnait ceci: présence de surveillants dans les couloirs ( donc incivilités moindres) et possibilité
en temps et en heure de désigner un perturbateur et de le confier manuel militari au surveillant en questionn.
Un autre temps sans doute, où les choses tournaient un peu plus rond, et qu'il l'5agace de devoir rappeler comme étant de vraies conditions de travail ayant vraiment existé à ceux qui remettent cette réalité en cause au prétexte qu'ils ne l'ont pas connue.
- Fabrice25Habitué du forum
Danska a écrit:Fabrice25 a écrit:Je suppose que si un tel cahier de textes existait dans mon établissement à Paris, on m'aurait redirigé vers ce dernier plutôt que vers mes camarades, non ?
Ben non : pour récupérer un cours c'est tout de même plus simple de photocopier ou recopier le cours d'un camarade que de courir après un cahier qui se balade pour avoir un résumé du cours, non ?
Je me rappelle très bien de ces cahiers dans mon collège et mon lycée, mais je ne les ai jamais utilisés même en cas d'absence. Je faisais comme tout le monde, je demandais aux copains de la classe.
Ah non mais moi, je parlais vraiment des devoirs, hein...
@Zigmag : là c'est toi qui nies mon vécu, il ne faut pas tout mélanger !
Bon, on peut arrêter là la digression.
- Isis39Enchanteur
Fabrice25 a écrit:Je suppose que si un tel cahier de textes existait dans mon établissement à Paris, on m'aurait redirigé vers ce dernier plutôt que vers mes camarades, non ?
Je ne dis pas que ça n'a jamais existé, mais en tout cas pas dans mes établissements (collège et lycée plutôt favorisés). Notre primo-posteur n'en a pas souvenir, lui non plus : c'est bien la preuve que ce n'était peut-être pas si répandu que ça ? J'ai interrogé des collègues de ma génération, ça ne leur disait rien non plus..
Mais bon, peu importe dans le fond, ce n'est pas bien dramatique depuis l'avènement de Pronote.
C’était une OBLIGATION ! Il y en avait dans TOUS les établissements publics.
- nonoHabitué du forum
Très juste, j'avais complètement oublié ça !zigmag17 a écrit:nono a écrit:J'ai enseigné à Lyon puis dans l'Ain puis en RP et enfin à Paris. Je l'ai toujours connu.Fabrice25 a écrit:Isis39 a écrit:
Merci de penser que nous avons tous eu des hallucinations.
Ce cahier était systématique. Il y avait dans la classe un élève chargé de le transporter et le remettre dans le casier des cahiers de texte.
Son intérêt était limité à distance, mais l'élève de retour pouvait le consulter. Il servait aussi à un éventuel remplaçant et était présenté à l'inspecteur.
Oh mais de rien.
C'est curieux, je n'ai jamais rien vu de tel. Certains collègues ayant faire leur scolarité dans le public en France, non plus. Quand un élève revenait de cours après une absence, on le redirigeait vers ses camarades et non vers ce fameux cahier de textes, ce qui prouve bien que ce n'était pas spécialement répandu dans tous les établissements de France : en tout cas, pas dans les années 2000 à Paris, visiblement.
Mais bon, l'intérêt est relativement limité puisqu'on ne peut le consulter à distance...
Voilà. Remettre en cause des trucs aussi basiques que ça, ça me dépasse.
Le cahier de textes papier existait encore dans les années 90 quand j'ai débuté. Je l'avais connu en tant qu'élève.
En tant que professeur je me rappelle très bien ma première heure de cours, j'avais des élèves gentils qui étaient venus me voir pour me dire :"On vous donne le cahier de textes, il faut le remplir c'est pour la classe "!
Ce cahier était confié à un élève ( délégué ou non je ne sais plus) qui avait pour charge de l'apporter au professeur en début d'heure puis de le récupérer à la fin de l'lheure dûment rempli par le professeur qui s'arrangeait pour le compléter.
En effet ce cahier était déposé dans un casier spécial à la vie scolaire, où tout le monde pouvait le consulter.
Les élèves faisaient leur boulot d'élèves : quand ils avaient été absents ils allaient consulter le cahier avant de reprendre les cours, et rattrapaient tout seuls.
Tant que je tiens le filon j'en profite pour dire aussi qu'avant pronote ( et l'appel pour lequel nous n'avons plus la main) on faisait l'appel sur un petit papier que l'on accrochait à un clou à la porte de sa salle. Un surveillant passait récupérer les feuilles d'appel. Ce qui donnait ceci: présence de surveillants dans les couloirs ( donc incivilités moindres) et possibilité
en temps et en heure de désigner un perturbateur et de le confier manuel militari au surveillant en questionn.
Un autre temps sans doute, où les choses tournaient un peu plus rond, et qu'il l'5agace de devoir rappeler comme étant de vraies conditions de travail ayant vraiment existé à ceux qui remettent cette réalité en cause au prétexte qu'ils ne l'ont pas connue.
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Prof en LP
- henrietteMédiateur
@Fabrice25 : Le cahier de texte de la classe au format papier n'avait pas grand intérêt pour les absents, pour la simple et bonne raison qu'il ne contenait pas la totalité de ce qui devait être dans le cahier de l'élève à la fin de l'heure : typiquement pas la correction des exercices, pas la trace écrite construite au tableau.
Mais c'était une obligation légale. La plupart des CDE que j'ai connu le visaient en général vers janvier. Et le produire lors d'une inspection était obligatoire.
En général c'étaient les délégués qui étaient chargés de le transporter d'une salle à l'autre. Variante : si la classe avait sa propre salle, il m'est arrivé que ce soit le prof qui avait la classe à 8h qui le récupère, et le prof de la dernière heure qui le ramène.
Dernière variante : les enseignants ayant non des classes mais des groupes en parallèle se voyaient remettre des cahiers A4 pour tenir leur propre cahier de texte. J'avais cela systématiquement pour les heures de latin et de grec.
Mais c'était une obligation légale. La plupart des CDE que j'ai connu le visaient en général vers janvier. Et le produire lors d'une inspection était obligatoire.
En général c'étaient les délégués qui étaient chargés de le transporter d'une salle à l'autre. Variante : si la classe avait sa propre salle, il m'est arrivé que ce soit le prof qui avait la classe à 8h qui le récupère, et le prof de la dernière heure qui le ramène.
Dernière variante : les enseignants ayant non des classes mais des groupes en parallèle se voyaient remettre des cahiers A4 pour tenir leur propre cahier de texte. J'avais cela systématiquement pour les heures de latin et de grec.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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