- DesolationRowEmpereur
Mais il fait évidemment référence au délicieux Juan Branco.
- PrezboGrand Maître
Vu les faits décris, la référence semble en effet assez limpide.
https://www.tf1info.fr/politique/video-exclusif-sept-a-huit-un-deferlement-d-injures-et-d-insultes-gabriel-attal-revele-avoir-ete-un-adolescent-harcele-2275100.html
https://www.tf1info.fr/politique/video-exclusif-sept-a-huit-un-deferlement-d-injures-et-d-insultes-gabriel-attal-revele-avoir-ete-un-adolescent-harcele-2275100.html
- BaldredSage
Oui, aurions-nous là un digne successeur du non moins délicieux J. Vergès ?
- PrezboGrand Maître
Baldred a écrit:Oui, aurions-nous là un digne successeur du non moins délicieux J. Vergès ?
Je ne suis pas sûr que Vergès était plus sympathique, mais disons qu'il avait fait quelques grands procès avant de tomber dans le grotesque.
- roxanneOracle
Je ne comprends pas: son harceleur du collège, c'était ce Juan Branco?
- chmarmottineGuide spirituel
Ouiroxanne a écrit:Je ne comprends pas: son harceleur du collège, c'était ce Juan Branco?
Il y avait déjà eu un article sur ce skyblog, dans le nouvel obs en 2019
- roxanneOracle
Je viens de voir la réponse :
https://www.leparisien.fr/societe/je-vais-te-detruire-gabriel-attal-revele-avoir-ete-harcele-au-college-et-regle-ses-comptes-avec-juan-branco-05-11-2023-7JHMIGTJEBHHVAIYYIQPTXJM6I.php
Et bien , quoi qu'il en soit, les écoles d'élite, ce n'est pas mieux que les ZEP ++..
https://www.leparisien.fr/societe/je-vais-te-detruire-gabriel-attal-revele-avoir-ete-harcele-au-college-et-regle-ses-comptes-avec-juan-branco-05-11-2023-7JHMIGTJEBHHVAIYYIQPTXJM6I.php
Et bien , quoi qu'il en soit, les écoles d'élite, ce n'est pas mieux que les ZEP ++..
- Lowpow29Fidèle du forum
Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Qu'il y ait communication n'interdit pas que les faits rapportés soient vrais — leur auteur, JB, n'ayant d'ailleurs pas démenti, mais plutôt confirmé.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
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- Une passanteEsprit éclairé
epekeina.tes.ousias a écrit:Qu'il y ait communication n'interdit pas que les faits rapportés soient vrais — leur auteur, JB, n'ayant d'ailleurs pas démenti, mais plutôt confirmé.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
Quand je lis l'article du Parisien, j'y vois plutôt une dénégation (ou l'idée que c'était une sorte d'affrontement) :
"Et Juan Branco d’affirmer que le ministre de l’Éducation nationale était en fait le bourreau et non la victime : « Très sûr de lui, faisant partie de la crème de la crème, il s’attaquait sans retenue aux plus fragiles que lui, multipliant les blagues à répétition sur les SDF, les pauvres, l’école publique… et revendiquant avec morgue et mépris sa supériorité. »"
Il n'est pas exceptionnel qu'au collège, les rôles entre bourreaux et victimes soient interchangeables quand les situations évoluent.
- DesolationRowEmpereur
C’est à peu près le concours du pire, mais je dois dire que malgré le peu d’estime que j’éprouve pour Attal, il me semble inconcevable qu’on prête l’ombre du soupçon du moindre crédit à Branco, en quelque circonstance que ce soit.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Une passante a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Qu'il y ait communication n'interdit pas que les faits rapportés soient vrais — leur auteur, JB, n'ayant d'ailleurs pas démenti, mais plutôt confirmé.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
Quand je lis l'article du Parisien, j'y vois plutôt une dénégation (ou l'idée que c'était une sorte d'affrontement) :
"Et Juan Branco d’affirmer que le ministre de l’Éducation nationale était en fait le bourreau et non la victime : « Très sûr de lui, faisant partie de la crème de la crème, il s’attaquait sans retenue aux plus fragiles que lui, multipliant les blagues à répétition sur les SDF, les pauvres, l’école publique… et revendiquant avec morgue et mépris sa supériorité. »"
Il n'est pas exceptionnel qu'au collège, les rôles entre bourreaux et victimes soient interchangeables quand les situations évoluent.
Cela confirme, à tout le moins, qu'il y a entre eux une volonté d'en découdre. Quant à savoir lequel des deux est la victime, lequel est l'agresseur, je ne me prononce pas là-dessus et je ne vois vraiment pas auquel des deux on pourrait accorder de la confiance.
L'habitude de Juan Branco est de dénoncer un peu tout le monde sur la place publique et de se nourrir de conflits souvent personnels : c'est un type qui paraît dangereux. De l'autre côté, le ministre Attal est à l'évidence ambitieux et ses ambitions ne datent pas d'hier, ce qui ne rend pas enclin à le croire dénué de toute capacité de manœuvre.
L'essentiel, à mes yeux, sera de voir ce que ce “clash” — car cela me paraît être le cas, avec tout le côté peu recommandable de la chose — aura de conséquence dans les faits et dans les actes, et si le traitement du problème du harcèlement en souffrira ou non.
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- Clecle78Bon génie
Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
- PrezboGrand Maître
epekeina.tes.ousias a écrit:Une passante a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Qu'il y ait communication n'interdit pas que les faits rapportés soient vrais — leur auteur, JB, n'ayant d'ailleurs pas démenti, mais plutôt confirmé.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
Quand je lis l'article du Parisien, j'y vois plutôt une dénégation (ou l'idée que c'était une sorte d'affrontement) :
"Et Juan Branco d’affirmer que le ministre de l’Éducation nationale était en fait le bourreau et non la victime : « Très sûr de lui, faisant partie de la crème de la crème, il s’attaquait sans retenue aux plus fragiles que lui, multipliant les blagues à répétition sur les SDF, les pauvres, l’école publique… et revendiquant avec morgue et mépris sa supériorité. »"
Il n'est pas exceptionnel qu'au collège, les rôles entre bourreaux et victimes soient interchangeables quand les situations évoluent.
Cela confirme, à tout le moins, qu'il y a entre eux une volonté d'en découdre. Quant à savoir lequel des deux est la victime, lequel est l'agresseur, je ne me prononce pas là-dessus et je ne vois vraiment pas auquel des deux on pourrait accorder de la confiance.
L'habitude de Juan Branco est de dénoncer un peu tout le monde sur la place publique et de se nourrir de conflits souvent personnels : c'est un type qui paraît dangereux.
Il y a tout de même un fait objectif récent : Branco a outé Attal en 2018 sous un mauvais prétexte politique, ce qui suffit à classer le personnage. En plus des douze milles autres indices sur sa personnalité et son comportement problématique, évidemment.
Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
Quoiqu'on pense d'Attal, réagir à une dénonciation de harcèlement en accusant le plaignant de se victimiser ne me semble pas la bonne approche.
- DesolationRowEmpereur
Prezbo a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Une passante a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Qu'il y ait communication n'interdit pas que les faits rapportés soient vrais — leur auteur, JB, n'ayant d'ailleurs pas démenti, mais plutôt confirmé.
Cela n'interdit pas non plus qu'il y ait aussi la volonté de s'attaquer au problème du harcèlement. Même si la “méthode” employé paraît bizarre en raison de sa nature fichtrement personnelle — et du fait qu'on ne voit pas bien l'intérêt à part manifester un certain degré d'engagement de la part du ministre.
Mais cela ne garantit pas non plus que les décisions suivront, à l'avenir, les déclarations. Après tout, parler à l'opinion publique, c'est une chose, agir concrètement en est une autre, comme on le sait.
Quand je lis l'article du Parisien, j'y vois plutôt une dénégation (ou l'idée que c'était une sorte d'affrontement) :
"Et Juan Branco d’affirmer que le ministre de l’Éducation nationale était en fait le bourreau et non la victime : « Très sûr de lui, faisant partie de la crème de la crème, il s’attaquait sans retenue aux plus fragiles que lui, multipliant les blagues à répétition sur les SDF, les pauvres, l’école publique… et revendiquant avec morgue et mépris sa supériorité. »"
Il n'est pas exceptionnel qu'au collège, les rôles entre bourreaux et victimes soient interchangeables quand les situations évoluent.
Cela confirme, à tout le moins, qu'il y a entre eux une volonté d'en découdre. Quant à savoir lequel des deux est la victime, lequel est l'agresseur, je ne me prononce pas là-dessus et je ne vois vraiment pas auquel des deux on pourrait accorder de la confiance.
L'habitude de Juan Branco est de dénoncer un peu tout le monde sur la place publique et de se nourrir de conflits souvent personnels : c'est un type qui paraît dangereux.
Il y a tout de même un fait objectif récent : Branco a outé Attal en 2018 sous un mauvais prétexte politique, ce qui suffit à classer le personnage. En plus des douze milles autres indices sur sa personnalité et son comportement problématique, évidemment.Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
Quoiqu'on pense d'Attal, réagir à une dénonciation de harcèlement en accusant le plaignant de se victimiser ne me semble pas la bonne approche.
+1, et +1.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Oui, c'est ce genre de dénonciation publique qui fait que j'incline à croire ce que dit G. Attal : c'est, de la part de Branco, un comportement tout simplement ignoble.
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Si tu vales valeo.
- EnaecoVénérable
Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.
- CleroliDoyen
Tu veux plutôt dire "exploité" ?Enaeco a écrit:On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
Après tout, si ça lui permet de prendre des mesures efficaces, tant mieux. Les prochaines semaines permettront d'en juger.
- PrezboGrand Maître
Cleroli a écrit:Tu veux plutôt dire "exploité" ?Enaeco a écrit:On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
Après tout, si ça lui permet de prendre des mesures efficaces, tant mieux. Les prochaines semaines permettront d'en juger.
Je crois surtout qu'Eneaco fait remarquer que pour peu que l'accusateur soit impopulaire, les mêmes mécanismes de déni, d'accusation de tirer de de la dénonciation un bénéfice ou d'inversion accusatoire se mettent en place que partout ailleurs.
- zigmag17Guide spirituel
De toute façon Attal n'irait pas s'amuser à faire de la diffamation publique. Je crois ce qu'il dit.
Néanmoins je suis circonspecte sur le personnage et ma question serait plutôt : pourquoi parler de cela ici et maintenant ? Quel intérêt ( politique ?autre? ) y trouve-t-il? Il me semble que cette parole ne peut pas être détachée d'un certain calcul. Le passif avec Branco ne date pas d'hier mais il serait intéressant de savoir pourquoi cette parole se fait entendre maintenant.
Néanmoins je suis circonspecte sur le personnage et ma question serait plutôt : pourquoi parler de cela ici et maintenant ? Quel intérêt ( politique ?autre? ) y trouve-t-il? Il me semble que cette parole ne peut pas être détachée d'un certain calcul. Le passif avec Branco ne date pas d'hier mais il serait intéressant de savoir pourquoi cette parole se fait entendre maintenant.
- valleExpert spécialisé
On voit (encore une fois !) que le harcèlement devient vite extrêmement compliqué :
· En effet, ce n'est pas parce qu'on a tel ou tel regard sur M. Attal qu'on peut laisser penser qu'il se victimise ou qu'il a mérité ce qu'il a vécu (que ce soit du harcèlement à proprement parler ou non).
· Toutefois, ce n'est pas parce qu'il se déclare harcelé qu'il a raison ! Ce n'est pas rare, même dans des cas "de manuel" de harcèlement unidirectionnel, que ce soit l'élève harcelé qui est, au moins au début, considéré "coupable", parce que ses actions en défense sont plus visibles que le harcèlement.
· Quant au "exploité" de @Cleroli, je crois comprendre qu'il fait référence au "se victimiser" de @Clecle78, et je suis plutôt d'accord : ce n'est pas le statut ou le ressenti de victime qui peut être contesté, mais l'utilisation de ce pathos en tant qu'homme politique, qui semble demander qu'on adhère à son projet idéologique parce que harcelé.
Je n'ai aucun inconvénient à ce que les personnalités politiques évoquent leur biographie, mais l'ensemble de l'action de M. Attal me paraît un peu contestable : son projet n'est pas l'EN (il a occupé d'autres postes très différents avant, en occupera d'autres après), et là il "profite" de cette position institutionnelle pour œuvrer non d'après les besoins constatés, mais à partir de son expérience individuelle ? C'est à dire que les énergies qu'il déploie sur ce gros chantier (ce qui me paraît très bien) répondent à son vécu d'élève ? Doit-on donc remercier la Fortune qu'il ait mis dans ce poste un homme providentiel qui a subi du harcèlement ? Ou, au contraire, si ce sont les EBP qui nous inquiètent, espérer que le prochain ministre aura un vécu par rapport à cela ?
J'espère que, par exemple, le ministre de la justice ne s'attaquera pas à des chantiers particuliers selon son expérience vitale ou professionnelle précédente...
Je reformule pour que ce soit plus clair :
1. L'ÉN a d'énormes problèmes, dont le harcèlement. Il me paraît problématique que le ministre prétendre en avoir fait un sujet d'élection non par son importance dans l'institution, mais par son importance dans sa vie.
2. Ce n'est pas parce qu'il a été victime de harcèlement que ses mesures sont pertinentes (ou le contraire).
Je pense que, en tant qu'homme politique, il aurait dû évoquer ces deux points dans son allocution.
· En effet, ce n'est pas parce qu'on a tel ou tel regard sur M. Attal qu'on peut laisser penser qu'il se victimise ou qu'il a mérité ce qu'il a vécu (que ce soit du harcèlement à proprement parler ou non).
· Toutefois, ce n'est pas parce qu'il se déclare harcelé qu'il a raison ! Ce n'est pas rare, même dans des cas "de manuel" de harcèlement unidirectionnel, que ce soit l'élève harcelé qui est, au moins au début, considéré "coupable", parce que ses actions en défense sont plus visibles que le harcèlement.
· Quant au "exploité" de @Cleroli, je crois comprendre qu'il fait référence au "se victimiser" de @Clecle78, et je suis plutôt d'accord : ce n'est pas le statut ou le ressenti de victime qui peut être contesté, mais l'utilisation de ce pathos en tant qu'homme politique, qui semble demander qu'on adhère à son projet idéologique parce que harcelé.
Je n'ai aucun inconvénient à ce que les personnalités politiques évoquent leur biographie, mais l'ensemble de l'action de M. Attal me paraît un peu contestable : son projet n'est pas l'EN (il a occupé d'autres postes très différents avant, en occupera d'autres après), et là il "profite" de cette position institutionnelle pour œuvrer non d'après les besoins constatés, mais à partir de son expérience individuelle ? C'est à dire que les énergies qu'il déploie sur ce gros chantier (ce qui me paraît très bien) répondent à son vécu d'élève ? Doit-on donc remercier la Fortune qu'il ait mis dans ce poste un homme providentiel qui a subi du harcèlement ? Ou, au contraire, si ce sont les EBP qui nous inquiètent, espérer que le prochain ministre aura un vécu par rapport à cela ?
J'espère que, par exemple, le ministre de la justice ne s'attaquera pas à des chantiers particuliers selon son expérience vitale ou professionnelle précédente...
Je reformule pour que ce soit plus clair :
1. L'ÉN a d'énormes problèmes, dont le harcèlement. Il me paraît problématique que le ministre prétendre en avoir fait un sujet d'élection non par son importance dans l'institution, mais par son importance dans sa vie.
2. Ce n'est pas parce qu'il a été victime de harcèlement que ses mesures sont pertinentes (ou le contraire).
Je pense que, en tant qu'homme politique, il aurait dû évoquer ces deux points dans son allocution.
- chmarmottineGuide spirituel
zigmag17 a écrit:De toute façon Attal n'irait pas s'amuser à faire de la diffamation publique. Je crois ce qu'il dit.
Néanmoins je suis circonspecte sur le personnage et ma question serait plutôt : pourquoi parler de cela ici et maintenant ? Quel intérêt ( politique ?autre? ) y trouve-t-il? Il me semble que cette parole ne peut pas être détachée d'un certain calcul. Le passif avec Branco ne date pas d'hier mais il serait intéressant de savoir pourquoi cette parole se fait entendre maintenant.
J'ai du mal à avoir un avis sur ce témoignage.
Je constate qu'il ne cite jamais Branco.
Evoquer ce passé maintenant ne serait-il pas un moyen de vouloir crédibiliser son action ? Un peu comme s'il souhaitait convaincre que ses actes sont sincères.
Cela peut paraître maladroit mais je n'ai pas l'impression qu'il y ait une volonté réelle de "manipuler".
- EnaecoVénérable
Prezbo a écrit:Cleroli a écrit:Tu veux plutôt dire "exploité" ?Enaeco a écrit:On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.Clecle78 a écrit:
Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.
Après tout, si ça lui permet de prendre des mesures efficaces, tant mieux. Les prochaines semaines permettront d'en juger.
Je crois surtout qu'Eneaco fait remarquer que pour peu que l'accusateur soit impopulaire, les mêmes mécanismes de déni, d'accusation de tirer de de la dénonciation un bénéfice ou d'inversion accusatoire se mettent en place que partout ailleurs.
C'est là où je voulais en venir.
"se victimiser", c'est une expression fortement connotée et utilisée en psychologie.
C'est l'idée d'une posture de faiblesse et d'exagération de la situation.
Je trouve maladroit de mettre ces mots en face d'un témoignage dont on ne sait pas grand chose, y compris quand la situation parait ambigüe.
Maintenant, c'est sur qu'un témoignage sur TF1 en mode "je raconte ma vie", de la part d'un politique d'un gouvernement qui énerve par ses mensonges, ça ressemble forcément à de l'exploitation et on pourra toujours douter de la sincérité.
Il fallait s'y attendre. Reste à savoir si ce genre de témoignage peut faire avancer la cause... J'ai des doutes à en lire les retours d'enseignants.
zigmag17 a écrit:De toute façon Attal n'irait pas s'amuser à faire de la diffamation publique. Je crois ce qu'il dit.
Néanmoins je suis circonspecte sur le personnage et ma question serait plutôt : pourquoi parler de cela ici et maintenant ? Quel intérêt ( politique ?autre? ) y trouve-t-il? Il me semble que cette parole ne peut pas être détachée d'un certain calcul. Le passif avec Branco ne date pas d'hier mais il serait intéressant de savoir pourquoi cette parole se fait entendre maintenant.
Il y en a plusieurs des intérêts.
Peut-être que personnellement ça lui fait du bien d'en parler, pour quelqu'un qui dans son métier travaille sur ces problématiques.
Médiatiquement, ça va le renforcer. Ca donne une meilleure image de lui.
Pour lier les deux premiers points : ça donne du crédit à son engagement au sein de l'EN sur cette problématique. (l'attaque n°1 c'est "Attal, ministre de l'EN alors qu'il n'a jamais mis les pieds à l'école publique", oui mais il montre là que même dans son école élitiste il a pu connaitre des problématiques qu'on retrouve partout ailleurs)
Ca permet de glisser une petite attaque sur Branco.
- zigmag17Guide spirituel
Enaeco a écrit:Prezbo a écrit:Cleroli a écrit:Tu veux plutôt dire "exploité" ?Enaeco a écrit:
On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.
Après tout, si ça lui permet de prendre des mesures efficaces, tant mieux. Les prochaines semaines permettront d'en juger.
Je crois surtout qu'Eneaco fait remarquer que pour peu que l'accusateur soit impopulaire, les mêmes mécanismes de déni, d'accusation de tirer de de la dénonciation un bénéfice ou d'inversion accusatoire se mettent en place que partout ailleurs.
C'est là où je voulais en venir.
"se victimiser", c'est une expression fortement connotée et utilisée en psychologie.
C'est l'idée d'une posture de faiblesse et d'exagération de la situation.
Je trouve maladroit de mettre ces mots en face d'un témoignage dont on ne sait pas grand chose, y compris quand la situation parait ambigüe.
Maintenant, c'est sur qu'un témoignage sur TF1 en mode "je raconte ma vie", de la part d'un politique d'un gouvernement qui énerve par ses mensonges, ça ressemble forcément à de l'exploitation et on pourra toujours douter de la sincérité.
Il fallait s'y attendre. Reste à savoir si ce genre de témoignage peut faire avancer la cause... J'ai des doutes à en lire les retours d'enseignants.zigmag17 a écrit:De toute façon Attal n'irait pas s'amuser à faire de la diffamation publique. Je crois ce qu'il dit.
Néanmoins je suis circonspecte sur le personnage et ma question serait plutôt : pourquoi parler de cela ici et maintenant ? Quel intérêt ( politique ?autre? ) y trouve-t-il? Il me semble que cette parole ne peut pas être détachée d'un certain calcul. Le passif avec Branco ne date pas d'hier mais il serait intéressant de savoir pourquoi cette parole se fait entendre maintenant.
Il y en a plusieurs des intérêts.
Peut-être que personnellement ça lui fait du bien d'en parler, pour quelqu'un qui dans son métier travaille sur ces problématiques.
Médiatiquement, ça va le renforcer. Ca donne une meilleure image de lui.
Pour lier les deux premiers points : ça donne du crédit à son engagement au sein de l'EN sur cette problématique. (l'attaque n°1 c'est "Attal, ministre de l'EN alors qu'il n'a jamais mis les pieds à l'école publique", oui mais il montre là que même dans son école élitiste il a pu connaitre des problématiques qu'on retrouve partout ailleurs)
Ca permet de glisser une petite attaque sur Branco.
Oui sûrement. On attend la suite...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Disons que, pour ma part, j'ai tendance à croire a priori ce type de témoignage, lequel de plus me semble très cohérent, et que je ne vois aucune raison valable de le soupçonner de mentir.
En revanche, de là à conclure à une relation positive entre son témoignage et une action à venir, c'est une autre question… D'une part, il me semble qu'on pourrait aussi bien avoir un ministre qui n'aurait rien subi et qui prendrait d'excellentes mesures, et de l'autre, il vaut mieux rester prudent et attendre de voir, sachant qu'entre les promesses et les actes, il y a souvent une certaine distance.
En revanche, de là à conclure à une relation positive entre son témoignage et une action à venir, c'est une autre question… D'une part, il me semble qu'on pourrait aussi bien avoir un ministre qui n'aurait rien subi et qui prendrait d'excellentes mesures, et de l'autre, il vaut mieux rester prudent et attendre de voir, sachant qu'entre les promesses et les actes, il y a souvent une certaine distance.
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Si tu vales valeo.
- Clecle78Bon génie
Il est inutile de déformer mes propos. Ca n'a absolument rien à voir. Je n'ai pas donné d'avis sur son harcèlement en tant que tel. Je n'aime pas cette façon d'utiliser son histoire personnelle à des fins politiques dans une émission grand public, c'est tout.Enaeco a écrit:Clecle78 a écrit:Bien d'accord.Venir se victimiser sur 7 à 8, c'est de la com pure et ça me dégoûte plus qu'autre chose.Lowpow29 a écrit:Franchement ce n'est pas aujourd'hui que je croirais un seul mot d'un ministre de Macron, encore moins sur TF1, c'est pathétique, récité, avec le petit sourire en coin, franchement ils auraient pu trouver mieux pour tenter de faire croire que Gabriel Attal est légitime dans son rôle et qu'il prend de bonnes mesures...
Rien que de la communication et du mensonge, comme ils le font à chaque fois qu'un truc sort sur Branco, d'ailleurs, mais même sur tout le reste, ces gens sont bourrés de mauvaise foi et font de la politique comme on fait du mauvais théâtre. Ça me fait penser à Macron qui reçoit Mc Fly et Carlito.
Tout est instrumentalisé pour la politique, ça me donne le tournis quand je pense à tout ce qui pourrait être raconté comme balivernes sur moi si un jour où je voulais participer au débat politique national...
On va bientôt lire qu'il l'aurait peut-être un peu cherché finalement.
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