- MatteoNiveau 10
De toute façon pour les jeunes qui rentrent aujourd'hui de retraite aux conditions actuelles il n'y en aura pas. Il aura une pension qui permet d'assurer sa subsistance mais pas du tout de maintien de la majorité du niveau de vie comme aujourd'hui. Le salaire c'est le seul moyen de se faire un patrimoine qui lui permettra de vivre ses vieux jours en paix. Par ailleurs les A ont de toute façon la même retraire que les certifiés, ce qui ne les empêchent pas d'être payés plus pendant leur carrière.
- JennyMédiateur
Fires of Pompeii a écrit:Moi je veux bien réclamer le dégel du point mais de fait, avec cette logique de justicier, on se retrouve à être les seuls sans primes conséquentes. Et pendant qu’on se gargarise d’avoir une retraite qui ne baisse pas trop par rapport à notre traitement, on galère en fin de mois ; ceux qui ont des primes peuvent capitaliser dessus, les dépenser pour acheter un bien par exemple. Ils perdent à la retraite mais ils auront de quoi se loger. Combien de professeurs ne peuvent ou ne pourront pas dire cela ?
Alors oui, les primes c’est nul pour la retraite et oui il faut dégeler le point d’indice. Mais qu’on le veuille ou pas notre décrochage vient des primes, par rapport aux autres catégories A…
+1.
Une augmentation en dessous de 1000/1500 euros nets par mois est largement insuffisante, on n’aura pas une telle somme par le dégel du point d’indice. (Je mets une fourchette car je trouve qu’il faut aussi une vraie indemnité de résidence).
Les préoccupations immédiates de beaucoup de collègues, c’est de se loger dignement et de boucler leurs fins de mois.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
- EnaecoVénérable
Clecle78 a écrit:Mon mari est sur l'échelle des certifiés dans une autre fonction publique mais il touche 900 euros de primes (il est technique) par mois. Les jeunes touchent encore plus parce que c'est compliqué de les attirer. Par contre la retraite s'aligne sur celle des certifiés. Heureusement qu'il a anticipé l'énorme perte en mettant de l'argent de côté parce que le risque avec la prime c'est d'oublier que ce n'est qu'une prime. Mais c'est vrai qu'en attendant il a un salaire plutôt confortable même si c'est en dessous d'un agrégé ( il est pourtant ingénieur catégorie A).
Oui c'est le gros avantage quand on est prof.
Pas besoin de risque d'oublier une prime qu'on n'a pas, pas besoin d'anticiper une énorme perte puisqu'on ne va pas y perdre grand chose.
En revanche avec 900e par mois pendant 30ans, il y a de quoi acheter sa résidence principale et s'affranchir du loyer à la retraite et/ou investir et toucher un loyer en complément de revenus.
On peut appeler ça du bricolage, ça reste une différence de revenus qui change une vie
- PèpNiveau 8
Matteo a écrit:De toute façon pour les jeunes qui rentrent aujourd'hui de retraite aux conditions actuelles il n'y en aura pas. Il aura une pension qui permet d'assurer sa subsistance mais pas du tout de maintien de la majorité du niveau de vie comme aujourd'hui.
C'est sûr qu'avec un discours comme ça, pas besoin de mobilisation contre la réforme des retraites, et les précédentes...
- EnaecoVénérable
Pèp a écrit:Matteo a écrit:De toute façon pour les jeunes qui rentrent aujourd'hui de retraite aux conditions actuelles il n'y en aura pas. Il aura une pension qui permet d'assurer sa subsistance mais pas du tout de maintien de la majorité du niveau de vie comme aujourd'hui.
C'est sûr qu'avec un discours comme ça, pas besoin de mobilisation contre la réforme des retraites, et les précédentes...
Ça n'empêche pas la mobilisation.
Je pense que les jeunes ont malgré tout intérêt à se pencher sur la question et envisager que le système de retraites qu'il connaîtront ne sera, peut-être, pas aussi "généreux"
- Clecle78Bon génie
Il y a 3O ans on entendait déjà cette musique de il n'y aura pas de retraite. Ben si on en a une. Et si on en a une c'est qu'on s'est mobilisés à l'époque pour faire reculer le gouvernement, alors qu'on n'était pas concernés dans l'immédiat. Bien sûr il y a eu une dégradation continue mais on en serait où si l'alignement du public sur le privé était passé à ce moment là ?
- EnaecoVénérable
Ca ne me semble pas incompatible avec mon message.
Au mieux on peut s'attendre à un maintien du système actuel. Au plus probable, une dégradation qui se poursuit. Au pire, pas grand chose...
Au mieux on peut s'attendre à un maintien du système actuel. Au plus probable, une dégradation qui se poursuit. Au pire, pas grand chose...
- choup78Habitué du forum
Message reçu à l'instant :
Mesdames, Messieurs, chers membres de la communauté éducative,
Hier, 13 octobre 2023, en France, un professeur a été assassiné et trois autres membres de la communauté éducative ont été blessés à Arras.
Une nouvelle fois, et près de 3 ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, notre École est confrontée à un terrorisme barbare.
Je tiens tout d’abord, en votre nom à tous, à adresser toutes nos pensées et tout notre soutien aux familles et aux proches de vos collègues victimes de cet attentat, et à la communauté éducative de la cité scolaire Gambetta-Carnot d’Arras. J’étais avec eux hier et ce matin. Je veux vous le dire, du plus profond de mon cœur et avec la conscience qu’aucun mot ne saurait traduire l’effroi qu’ils ont vécu hier : vos collègues enseignants, personnels de direction, personnels administratifs et techniques, ont fait preuve d’une résilience absolument exemplaire lors de cette attaque. Aujourd’hui encore, ils font preuve d’un courage et d’un engagement qui forcent l’admiration de tout le pays.
A travers eux, comme voici trois ans avec Samuel Paty, c’est l’École de la République qui est attaquée.
Attaquée, pour la mission qui est la sienne : permettre à chaque jeune de s’émanciper, par-delà les déterminismes, les obscurantismes.
Attaquée pour l’idéal porté par toutes les femmes et les hommes qui la font vivre : la formation de citoyens libres, égaux et unis par une destinée commune.
Attaquée parce que l’École n’est pas un service public comme un autre. C’est l’Institution qui permet à toutes les autres de tenir. Ce qui est visé, c’est tout à la fois l’École de la République, et la République par l’École.
En ce jour de deuil profond pour notre institution et pour la Nation, je veux donc partager avec vous ma conviction : l’École doit rester debout.
Face à l’innommable, notre force viendra de notre unité et de la fidélité aux valeurs qui fondent notre engagement au service de l’École, et de l’unité de la société, à commencer par les élèves et leurs familles, autour de notre École.
La Nation porte le deuil de cet assassinat, mais c’est sur vos épaules que pèse la responsabilité de continuer à faire vivre notre École. J’en suis conscient. De même que je suis conscient que les cours ne pourront redémarrer « comme d’habitude » lundi matin. Vous avez besoin de vous retrouver, d’échanger, de préparer au mieux le retour des élèves.
C’est pourquoi, après échange avec vos représentants hier soir, j’ai décidé qu’un temps banalisé sera prévu lundi matin dans tous les collèges et les lycées de France. Il permettra ce temps d’échange tout à la fois humain et pédagogique entre vous. A cette fin, les cours sont annulés pour les élèves jusqu’à 10 heures, moment où ils rejoindront leur établissement.
J’ai conscience des complexités pratiques de cette décision pour de nombreuses familles. Avec la Présidente de l’association des régions de France, nous avons convenu que, pour les élèves qui dépendent absolument des services de transport scolaire et dont les familles ne pourraient s’organiser autrement pour les conduire par leurs propres moyens dans leur établissement à 10h, le service sera assuré à l’heure habituelle. Un accueil temporaire et minimal sera organisé pour leur permettre de patienter avant la reprise. Je fais confiance aux équipes de direction pour organiser cet accueil temporaire en lien avec les collectivités.
Je suis convaincu que les employeurs seront tolérants avec leurs salariés parents d’élèves contraints d’arriver un peu plus tard au travail. Car toute la Nation fait bloc derrière vous et est consciente du besoin qui est le vôtre de vous retrouver ensemble.
Afin que les professeurs des écoles puissent eux aussi avoir un temps d’échange durant la pause de la mi-journée, l’hommage se déroulera l’après-midi. A 14h, une minute de silence sera respectée dans chaque classe en mémoire des victimes des attentats commis contre notre École. En primaire, ce temps d’hommage et de recueillement pourra prendre d’autres formes, pour tenir compte de l’âge des élèves.
Cette minute s’inscrira dans un temps de recueillement et de réflexion avec les élèves, organisé à l’appréciation des équipes pédagogiques.
Nous ne pouvons nous voiler la face et nous devons être lucides sur les maux qui traversent notre société et notre École. Aussi, je demande que toute contestation de ce temps d’hommage soit systématiquement signalée, afin qu’elle puisse être sanctionnée le plus sévèrement possible.
Chers professeurs, chers personnels, notre École est en deuil, mais elle est debout, ancrée dans ses valeurs et fière de l’horizon qu’elle propose à chaque enfant de France.
Chaque jour, je mesure l’honneur qui est le mien d’être votre ministre, et surtout la responsabilité immense qui m’incombe : protéger notre École, chaque jour.
Vous pouvez compter sur moi.
Gabriel ATTAL
Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse
Mesdames, Messieurs, chers membres de la communauté éducative,
Hier, 13 octobre 2023, en France, un professeur a été assassiné et trois autres membres de la communauté éducative ont été blessés à Arras.
Une nouvelle fois, et près de 3 ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, notre École est confrontée à un terrorisme barbare.
Je tiens tout d’abord, en votre nom à tous, à adresser toutes nos pensées et tout notre soutien aux familles et aux proches de vos collègues victimes de cet attentat, et à la communauté éducative de la cité scolaire Gambetta-Carnot d’Arras. J’étais avec eux hier et ce matin. Je veux vous le dire, du plus profond de mon cœur et avec la conscience qu’aucun mot ne saurait traduire l’effroi qu’ils ont vécu hier : vos collègues enseignants, personnels de direction, personnels administratifs et techniques, ont fait preuve d’une résilience absolument exemplaire lors de cette attaque. Aujourd’hui encore, ils font preuve d’un courage et d’un engagement qui forcent l’admiration de tout le pays.
A travers eux, comme voici trois ans avec Samuel Paty, c’est l’École de la République qui est attaquée.
Attaquée, pour la mission qui est la sienne : permettre à chaque jeune de s’émanciper, par-delà les déterminismes, les obscurantismes.
Attaquée pour l’idéal porté par toutes les femmes et les hommes qui la font vivre : la formation de citoyens libres, égaux et unis par une destinée commune.
Attaquée parce que l’École n’est pas un service public comme un autre. C’est l’Institution qui permet à toutes les autres de tenir. Ce qui est visé, c’est tout à la fois l’École de la République, et la République par l’École.
En ce jour de deuil profond pour notre institution et pour la Nation, je veux donc partager avec vous ma conviction : l’École doit rester debout.
Face à l’innommable, notre force viendra de notre unité et de la fidélité aux valeurs qui fondent notre engagement au service de l’École, et de l’unité de la société, à commencer par les élèves et leurs familles, autour de notre École.
La Nation porte le deuil de cet assassinat, mais c’est sur vos épaules que pèse la responsabilité de continuer à faire vivre notre École. J’en suis conscient. De même que je suis conscient que les cours ne pourront redémarrer « comme d’habitude » lundi matin. Vous avez besoin de vous retrouver, d’échanger, de préparer au mieux le retour des élèves.
C’est pourquoi, après échange avec vos représentants hier soir, j’ai décidé qu’un temps banalisé sera prévu lundi matin dans tous les collèges et les lycées de France. Il permettra ce temps d’échange tout à la fois humain et pédagogique entre vous. A cette fin, les cours sont annulés pour les élèves jusqu’à 10 heures, moment où ils rejoindront leur établissement.
J’ai conscience des complexités pratiques de cette décision pour de nombreuses familles. Avec la Présidente de l’association des régions de France, nous avons convenu que, pour les élèves qui dépendent absolument des services de transport scolaire et dont les familles ne pourraient s’organiser autrement pour les conduire par leurs propres moyens dans leur établissement à 10h, le service sera assuré à l’heure habituelle. Un accueil temporaire et minimal sera organisé pour leur permettre de patienter avant la reprise. Je fais confiance aux équipes de direction pour organiser cet accueil temporaire en lien avec les collectivités.
Je suis convaincu que les employeurs seront tolérants avec leurs salariés parents d’élèves contraints d’arriver un peu plus tard au travail. Car toute la Nation fait bloc derrière vous et est consciente du besoin qui est le vôtre de vous retrouver ensemble.
Afin que les professeurs des écoles puissent eux aussi avoir un temps d’échange durant la pause de la mi-journée, l’hommage se déroulera l’après-midi. A 14h, une minute de silence sera respectée dans chaque classe en mémoire des victimes des attentats commis contre notre École. En primaire, ce temps d’hommage et de recueillement pourra prendre d’autres formes, pour tenir compte de l’âge des élèves.
Cette minute s’inscrira dans un temps de recueillement et de réflexion avec les élèves, organisé à l’appréciation des équipes pédagogiques.
Nous ne pouvons nous voiler la face et nous devons être lucides sur les maux qui traversent notre société et notre École. Aussi, je demande que toute contestation de ce temps d’hommage soit systématiquement signalée, afin qu’elle puisse être sanctionnée le plus sévèrement possible.
Chers professeurs, chers personnels, notre École est en deuil, mais elle est debout, ancrée dans ses valeurs et fière de l’horizon qu’elle propose à chaque enfant de France.
Chaque jour, je mesure l’honneur qui est le mien d’être votre ministre, et surtout la responsabilité immense qui m’incombe : protéger notre École, chaque jour.
Vous pouvez compter sur moi.
Gabriel ATTAL
Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse
- Estelle60Niveau 5
Je partage le mail reçu hier par notre CDE, je ne sais vraiment pas quoi en penser ?
Chers collègues,
Nous avions reçu un courrier de Gabriel Attal nous demandant de rendre hommage lundi à S. Paty sous la forme que nous souhaitions. Malheureusement depuis, nous avons appris le drame qui s'est joué hier à Arras.
On nous annonce que les cours de lundi devront débuter seulement à 10h. Les contraintes de transports des élèves et le temps de préparation inexistant ne permettent pas de préparer ce temps d’échange entre adultes qui peut paraitre pourtant particulièrement important mais qui doit être conjoint à notre devoir d’assurer la sécurité des élèves qui arriveront dès 8h pour ne pas rajouter des drames aux drames.
Aussi, l’établissement est à l’instant bien dépourvue pour donner des consignes et ainsi accueillir chaque élève dans de bonnes conditions la rentrée de ce lundi matin. Nous vous sollicitons tous, pour nous venir en aide dans la préparation de ce retour de week-end particulier et nous vous partageons nos questionnements :
Doit-on proposer une rencontre de tous de 8h à 10h par exemple et laisser les surveillants avec des enseignants qui le souhaiteraient gérer les lycéens ;Peut-on limiter cette rencontre de 8h à 9h, puis proposer à ceux qui le peuvent ou le souhaitent de retourner au contact des élèves pour accueillir dès 9H les lycéens qui seraient arrivés et ainsi venir en aide à nos collègues ?Ces rencontres doivent-elles être informelles en salles des personnels ou plus solennelles dans une salle de classe ?
Merci pour vos retours.
Au-delà du temps de début de matinée, nous vous invitons cependant à participer à la minute de silence à 14h00 à la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Pendant ce moment solennel, vous pourrez éventuellement lire un texte à vos collégiens.
Je reste à votre entière disposition pour échanger sur le sujet. Merci pour votre aide.
Très cordialement
Chers collègues,
Nous avions reçu un courrier de Gabriel Attal nous demandant de rendre hommage lundi à S. Paty sous la forme que nous souhaitions. Malheureusement depuis, nous avons appris le drame qui s'est joué hier à Arras.
On nous annonce que les cours de lundi devront débuter seulement à 10h. Les contraintes de transports des élèves et le temps de préparation inexistant ne permettent pas de préparer ce temps d’échange entre adultes qui peut paraitre pourtant particulièrement important mais qui doit être conjoint à notre devoir d’assurer la sécurité des élèves qui arriveront dès 8h pour ne pas rajouter des drames aux drames.
Aussi, l’établissement est à l’instant bien dépourvue pour donner des consignes et ainsi accueillir chaque élève dans de bonnes conditions la rentrée de ce lundi matin. Nous vous sollicitons tous, pour nous venir en aide dans la préparation de ce retour de week-end particulier et nous vous partageons nos questionnements :
Doit-on proposer une rencontre de tous de 8h à 10h par exemple et laisser les surveillants avec des enseignants qui le souhaiteraient gérer les lycéens ;Peut-on limiter cette rencontre de 8h à 9h, puis proposer à ceux qui le peuvent ou le souhaitent de retourner au contact des élèves pour accueillir dès 9H les lycéens qui seraient arrivés et ainsi venir en aide à nos collègues ?Ces rencontres doivent-elles être informelles en salles des personnels ou plus solennelles dans une salle de classe ?
Merci pour vos retours.
Au-delà du temps de début de matinée, nous vous invitons cependant à participer à la minute de silence à 14h00 à la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Pendant ce moment solennel, vous pourrez éventuellement lire un texte à vos collégiens.
Je reste à votre entière disposition pour échanger sur le sujet. Merci pour votre aide.
Très cordialement
- MajuFidèle du forum
Je comprends les questionnements du CDE, j'imagine qu'elles sont partagées par beaucoup d'entre eux. Cela reste à lui de prendre cette décision, le mail donne l'impression qu'il penche vers une reprise de ceux qui le souhaitent/peuvent des 9h, mais qu'il ne voudrait pas que les enseignants le ressentent comme une décision qui mi omise leurs besoins.Estelle60 a écrit:Je partage le mail reçu hier par notre CDE, je ne sais vraiment pas quoi en penser ?
Chers collègues,
Nous avions reçu un courrier de Gabriel Attal nous demandant de rendre hommage lundi à S. Paty sous la forme que nous souhaitions. Malheureusement depuis, nous avons appris le drame qui s'est joué hier à Arras.
On nous annonce que les cours de lundi devront débuter seulement à 10h. Les contraintes de transports des élèves et le temps de préparation inexistant ne permettent pas de préparer ce temps d’échange entre adultes qui peut paraitre pourtant particulièrement important mais qui doit être conjoint à notre devoir d’assurer la sécurité des élèves qui arriveront dès 8h pour ne pas rajouter des drames aux drames.
Aussi, l’établissement est à l’instant bien dépourvue pour donner des consignes et ainsi accueillir chaque élève dans de bonnes conditions la rentrée de ce lundi matin. Nous vous sollicitons tous, pour nous venir en aide dans la préparation de ce retour de week-end particulier et nous vous partageons nos questionnements :
Doit-on proposer une rencontre de tous de 8h à 10h par exemple et laisser les surveillants avec des enseignants qui le souhaiteraient gérer les lycéens ;Peut-on limiter cette rencontre de 8h à 9h, puis proposer à ceux qui le peuvent ou le souhaitent de retourner au contact des élèves pour accueillir dès 9H les lycéens qui seraient arrivés et ainsi venir en aide à nos collègues ?Ces rencontres doivent-elles être informelles en salles des personnels ou plus solennelles dans une salle de classe ?
Merci pour vos retours.
Au-delà du temps de début de matinée, nous vous invitons cependant à participer à la minute de silence à 14h00 à la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Pendant ce moment solennel, vous pourrez éventuellement lire un texte à vos collégiens.
Je reste à votre entière disposition pour échanger sur le sujet. Merci pour votre aide.
Très cordialement
Pas de nouvelles de la direction ici, je ne sais pas si c'est parce qu'ils sont dans les mêmes hésitations que les tiens, ou parce qu'ils se disent qu'on verra bien lundi matin.
- Flo44Érudit
Nous avons reçu samedi midi un mail de notre CDE expliquant l'hommage à Samuel Paty : chez nous ce sera à 9h, une minute de silence.
Puis dimanche à midi reçu le mail de Gabriel Attal : pas de cours avant 10 h.
Chez nous aussi 90% des élèves viennent en car ! Et un grande partie des parents sont ouvriers dans l'industrie, ou travaillent dans des établissements de soin, pas question pour eux de décaler leurs horaires et d'amener leurs enfants...
Je me demande comment font les CDE pour ne pas devenir fous...
Pas de nouvelles de la nôtre depuis (j'espère sincèrement qu'elle se repose).
Puis dimanche à midi reçu le mail de Gabriel Attal : pas de cours avant 10 h.
Chez nous aussi 90% des élèves viennent en car ! Et un grande partie des parents sont ouvriers dans l'industrie, ou travaillent dans des établissements de soin, pas question pour eux de décaler leurs horaires et d'amener leurs enfants...
Je me demande comment font les CDE pour ne pas devenir fous...
Pas de nouvelles de la nôtre depuis (j'espère sincèrement qu'elle se repose).
- clo74Niveau 9
Pas de nouvelles non plus du collège de ma fille, où elle doit se rendre lundi en car à 8h.... Je plains effectivement les CDE.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- M le MauditNiveau 9
En l'occurrence ds mon établissement les cours se dérouleront normalement (les élèves viennent en car). On peut se réunir si on le souhaite entre 11h30 et 13h30... 14h minute de silence et en 1ère heure on peut échanger avec les élèves si on le souhaite...
- EnaecoVénérable
Fires of Pompeii a écrit:En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
En plein week-end, moins de 48h avant ?
Plus simple pour qui ?
- gregforeverGrand sage
Vous avez de la chance que vos cde communiquent
Ici je reçois des messages paniqués "madame y a cours lundi matin ?" Zéro info.
Ici je reçois des messages paniqués "madame y a cours lundi matin ?" Zéro info.
- CleroliDoyen
Tu as raison de rappeler que l'école est aussi une garderie permettant aux parents d'aller bosser. C'est pour cette raison (simple garderie) qu'on peut introduire le Pacte, exiger que les PE se déclarent grévistes à l'avance, ne pas augmenter les salaires (faut pas pousser, la garderie, c'est n'est pas un vrai boulot) et continuer de dénigrer ces fainéants de profs.Enaeco a écrit:En plein week-end, moins de 48h avant ?Fires of Pompeii a écrit:En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
Plus simple pour qui ?
- Isis39Enchanteur
gregforever a écrit:Vous avez de la chance que vos cde communiquent
Ici je reçois des messages paniqués "madame y a cours lundi matin ?" Zéro info.
Mon chef a averti les parents et nous a mis en copie.
- EnaecoVénérable
Cleroli a écrit:Tu as raison de rappeler que l'école est aussi une garderie permettant aux parents d'aller bosser. C'est pour cette raison (simple garderie) qu'on peut introduire le Pacte, exiger que les PE se déclarent grévistes à l'avance, ne pas augmenter les salaires (faut pas pousser, la garderie, c'est n'est pas un vrai boulot) et continuer de dénigrer ces fainéants de profs.Enaeco a écrit:En plein week-end, moins de 48h avant ?Fires of Pompeii a écrit:En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
Plus simple pour qui ?
Du coup, l'école est-elle "aussi une garderie" permettant aux parents d'aller bosser ou est-elle seulement une "simple garderie" ?
Oui l'école joue un rôle important dans notre société de part le fait qu'elle rend les parents disponibles pour travailler. La situation aurait été plus simple il y a quelques décennies avec davantage de femmes au foyer.
- PrezboGrand Maître
Fires of Pompeii a écrit:En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
Bien d'accord : non seulement cette organisation a minima n'est pas à la hauteur du traumatisme chez les enseignants (et reste focalisée sur le problème de ce que nous allons dire aux élèves) mais elle pose plus de problème d'organisation que l'annulation d'une journée ne l'aurait faite.
- Lisak40Expert spécialisé
Oui franchement quelle idée elles ont les femmes aussi de vouloir aller travailler, à force d'écouter ces sal**pes de féministes hystériques ! Nan mais mesdames, retournez à vos fourneaux, et surtout le soir n'oubliez pas de bien écarter les cuisses pour satisfaire les besoins de Monsieur votre Maitre mari hein !! @Enaeco : je me doute bien que ce n'est pas ce que tu penses réellement, mais tu te rends compte de ce ton discours peut avoir de rétrograde et d'offensant pour les femmes ? Parce que si on va dans la direction du "c'était mieux avant (non)", je suggère le retour au martinet dans les familles et les salles de classe, pour dresser nos petits sauvageaons, tant qu'à faire !!
- Flo44Érudit
C'est clair, au moins on aurait annulé la journée, ça évitait de se demander quoi faire des élèves entre 8h et 10h. Et pensons aux élèves : certains ont près de 2h de car pour venir... ils vont se retrouver dans la cour pendant 2h?
Chez nous ils auront : rien entre 8h et 10, minute de silence à 14h, et exercice incendie à 14h50 (donc minute de silence et exercice pendant le même cours !). N'importe quoi. On pourrait pas plutôt laisser décider les CDE du moment de cette minute de silence, non? J'espère au moins que ma CDE va déplacer ou reporter l'exercice incendie.
Chez nous ils auront : rien entre 8h et 10, minute de silence à 14h, et exercice incendie à 14h50 (donc minute de silence et exercice pendant le même cours !). N'importe quoi. On pourrait pas plutôt laisser décider les CDE du moment de cette minute de silence, non? J'espère au moins que ma CDE va déplacer ou reporter l'exercice incendie.
- CleroliDoyen
"Aussi une garderie" lorsque nous nous mettons en grève et "une simple garderie" lorsqu'il s'agit de négocier nos salaires, mais tu le savais déjà.Enaeco a écrit:
Du coup, l'école est-elle "aussi une garderie" permettant aux parents d'aller bosser ou est-elle seulement une "simple garderie" ?
Oui l'école joue un rôle important dans notre société de part le fait qu'elle rend les parents disponibles pour travailler. La situation aurait été plus simple il y a quelques décennies avec davantage de femmes au foyer.
Finalement, c'est une nouvelle fois la faute des femmes qui préfèrent bosser plutôt que rester à la maison A cause d'elles, on ne peut pas fermer l'école une journée, ça met trop le bazar (je réalise qu'on a un sacré poids quand même, à nous de nous en saisir : grève illimitée !).
- EnaecoVénérable
Prezbo a écrit:Fires of Pompeii a écrit:En l’occurrence il est bien plus simple d’annuler les cours pour la journée que de devoir gérer une reprise à 10h…
Bien d'accord : non seulement cette organisation a minima n'est pas à la hauteur du traumatisme chez les enseignants (et reste focalisée sur le problème de ce que nous allons dire aux élèves) mais elle pose plus de problème d'organisation que l'annulation d'une journée ne l'aurait faite.
Je suis d'accord avec le premier point qui peut justifier à lui seul la nécessité de créer d'importants problèmes d'organisation mais je ne comprends pas le second argument.
On est en train de comparer les problèmes d'organisation d'établissements scolaires pour gérer des élèves qui n'auront pas cours de 8h à 10h (du moins ceux qui seront contraints de venir malgré tout) aux problèmes d'organisation auxquels seront confrontés tous les parents qui travaillent un lundi, qui ne peuvent pas laisser seul leur enfant et qui n'ont pas pu s'organiser en raison des délais.
Lisak40 a écrit:Oui franchament quelle idée elles ont les femmes aussi de vouloir aller travailler, à force d'écouter ces sal**pes de féministes hystériques ! Nan mais mesdames, retournez à vos fourneaux, et surtout le soir n'oubliez pas de bien écarter les cuisses pour satisfaire les besoins de Monsieur hein !! @Enaeco : je me doute bien que ce n'est pas ce que tu penses réellement, mais tu te rends compte de ce ton discours peut avoir de rétrograde et d'offensant pour les femmes ? Parce que si on va dans la direction du "c'était mieux avant (non)", je suggère le retour au martinet dans les familles et les salles de classe, pour dresser nos petits sauvageaons, tant qu'à faire !!
Mon message n'avait rien d'un "c'était mieux avant".
La construction d'une société un peu plus égalitaire (et c'est pas encore ça...) et le travail des deux parents, ça implique un rôle de garderie plus indispensable de la part de l'école.
Décider en dehors des jours ouvrés, moins de 48h avant, que les enfants ne seront pas pris en charge toute la journée du lundi, ça pose des problèmes à tous les niveaux et parfois dans des services assez sensibles pour la société.
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