Harcèlement

Tout ce débat est vraiment passionnant. Ça me fait penser à la comtesse de Ségur et aux diverses façons de punir les enfants dans son œuvre: le fouet pour les uns, l'enfermement dans un cabinet au pain sec et à l'eau avec des lignes et de la méditation pour d'autres. Moi ça me faisait frissonner quand j'étais petite et que je m'identifiais à Sophie.

Korczak est un grand homme, sa vie en témoigne.

Dans le bon fil le harcèlement des profs par "parents vigilants" ?
une enquête de France info :

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/enquete-ecole-comment-l-extreme-droite-tente-d-intimider-les-professeurs_6069969.html

Et le plus grave c'est que cette intimidation semble fonctionner :

Une enquête du parquet de Lille pour menaces de mort et cyberharcèlement est toujours en cours. "J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l'établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J'ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d'histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l'enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d'histoire, l'enseignement de la Shoah, des mémoires de l'esclavage, de l'histoire coloniale ou de la décolonisation."

   "La plupart des collègues avouent avoir renoncé à persévérer et donc s'autocensurent. Ils esquivent certaines parties du programme et sont très prudents au cas où il y aurait des menaces de la part de certains parents d'élèves." Sophie Djigo a aujourd’hui accepté d’être mutée dans un autre établissement. Avec d’autres collègues, elle compte lancer une coordination indépendante pour aider d’autres profs dans la même situation. "Chaque semaine, partout en France, des enseignant·e·s sont ciblé ·e ·s pour avoir simplement fait leur travail, peut-on lire dans leur appel consulté par francenfo. Ils et elles se retrouvent taxé·e·s de propagande, jeté·e·s à la vindicte des réseaux sociaux, menacé·e·s jusque dans leur vie personnelle et leur vie tout court. Enseigner la réalité des faits (...) devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux."      

L'association sous-marin de surface de Zemmour invite à constituer des listes pour les élections de parents d'élèves.

J'ai montré à mes élèves le dessin animé de Bisclavaret : trop de zizis...
J'ai montré en ciné-club en 3e Un long dimanche de fiançailles : trop de coucheries...

Le film Ridicule de Patrice Leconte : un zizi. Quel choc !

Du nouveau (courriel boîte académique) :

Madame, Monsieur,   Le harcèlement est un phénomène qui nous concerne tous et qui peut toucher chacun de vos élèves.   Il passe souvent inaperçu, car il est fréquemment constitué de faits qui, pris isolément, peuvent parfois, pour certains, sembler sans gravité : des bousculades, des coups, des moqueries et mises à l'écart, des surnoms ou insultes, des dégradations ou vols, des propagations de rumeurs, photos, menaces, directes ou via les réseaux sociaux... Pourtant, cumulés, répétés, parfois chaque jour, ces faits, souvent commis en groupe, peuvent avoir des conséquences très graves pour les élèves qui en sont victimes.   Depuis des années, beaucoup a été fait pour lutter contre ce fléau. Mais beaucoup encore reste à faire, notamment en raison du développement du harcèlement sur les réseaux sociaux. Il faut donc un double électrochoc. D’une part, dans l’écoute des élèves lorsqu’ils demandent notre protection. D’autre part, dans le traitement des cas de harcèlement.   C’est pourquoi, dès sa prise de fonction, le Ministre a décidé de faire du harcèlement entre élèves une priorité absolue. Le plan interministériel sur le harcèlement, le 27 septembre 2023, constitue une nouvelle étape structurée autour de trois axes : prévention, détection et réaction.   D’ores et déjà, ce plan a trouvé un débouché dans la loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique afin que le cyber-harcèlement entre élèves soit mieux pris en charge par la Justice, avec une interdiction de l’usage des réseaux sociaux pour celui qui le commet.   A l’école, il faut avant tout en parler. En effet, l’institution scolaire doit aux familles d’être à l’écoute, de prendre soin de leurs enfants, de prévenir le harcèlement, dès ses premiers signes, et d’y répondre efficacement s’il survient. Cette évolution implique une action systémique et, en particulier, un dialogue renouvelé avec les familles.   Pour mettre fin à la spirale du harcèlement et associer pleinement les familles à notre objectif, le Ministre leur adressera prochainement une lettre afin de les engager dans un dialogue plus constructif et plus serein avec les acteurs de l’école.   Parallèlement, à partir du 9 novembre 2023, journée nationale de lutte contre le harcèlement, et jusqu’au 15 novembre, le Ministre a demandé que soit proposé à chaque élève, du CE2 à la Terminale, de répondre anonymement à un questionnaire élaboré avec le concours des scientifiques reconnus comme Marcel Rufo, Eric Debarbieux et Nicole Catheline.   Tous les élèves des écoles à compter du CE2, des collèges et des lycées se verront donc proposer de remplir ce questionnaire anonyme visant à évaluer s’ils sont susceptibles d’être victimes de harcèlement scolaire au cours d’un temps dédié. Deux heures du temps scolaire seront banalisées à cette fin.   Ce temps banalisé, dont l’organisation pratique est à l’initiative de chaque école, collège et lycée, sera l’occasion de mettre l’accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement, première condition de protection des élèves victimes.   Cette enquête nous permettra d’engager une mobilisation collective de la communauté éducative dans la lutte contre le harcèlement. Elle nous permettra aussi d’évaluer l’ampleur du harcèlement dans chaque école, dans chaque collège, dans chaque lycée.   Enfin, à travers sa restitution aux familles, selon des modalités définies par le directeur d’école ou le chef d’établissement, nous réaffirmerons notre volonté de protéger leurs enfants, tout en appelant chacun à prendre une part active à cette protection.   Cette mobilisation doit autant concerner les parents d’enfants victimes que témoins ou auteurs de harcèlement.   Nous tenons à vous remercier pour toutes les actions que vous avez déjà engagées et que vous allez poursuivre afin de prévenir, détecter et traiter le harcèlement entre élèves.   C’est notre priorité avec vous.     Bien à vous,   Edouard Geffray Directeur général de l’enseignement scolaire

Si on clique sur le 2nd lien, consignes de passation et questionnaires disponibles.

@guide de passation : Les élèves peuvent refuser de le remplir une fois que les professeurs leur ont expliqué la démarche et ses objectifs.
Sinon, c'est beaucoup 2 heures banalisées pour le questionnaire collège.
C'est vite rempli.

Fesseur Pro a écrit:@guide de passation : Les élèves peuvent refuser de le remplir une fois que les professeurs leur ont expliqué la démarche et ses objectifs.
Sinon, c'est beaucoup 2 heures banalisées pour le questionnaire collège.
C'est vite rempli.

D'après le guide, les 2 heures doivent permettre de sensibiliser les élèves à la lutte contre le harcèlement.

Cassandrine a écrit:

Fesseur Pro a écrit:@guide de passation : Les élèves peuvent refuser de le remplir une fois que les professeurs leur ont expliqué la démarche et ses objectifs.
Sinon, c'est beaucoup 2 heures banalisées pour le questionnaire collège.
C'est vite rempli.

D'après le guide, les 2 heures doivent permettre de sensibiliser les élèves à la lutte contre le harcèlement.

Avec quels outils ? Je n'ai jamais été formée à la lutte contre le harcèlement et je ne sais pas ce que je pourrai dire ...

Toujours prévenus à la dernière minute... Certains collègues sont formés mais pas moi et ça fait sans doute court pour organiser le truc correctement.

julilibulle a écrit:

Cassandrine a écrit:

Fesseur Pro a écrit:@guide de passation : Les élèves peuvent refuser de le remplir une fois que les professeurs leur ont expliqué la démarche et ses objectifs.
Sinon, c'est beaucoup 2 heures banalisées pour le questionnaire collège.
C'est vite rempli.

D'après le guide, les 2 heures doivent permettre de sensibiliser les élèves à la lutte contre le harcèlement.

Avec quels outils ? Je n'ai jamais été formée à la lutte contre le harcèlement et je ne sais pas ce que je pourrai dire ...

Que le harcèlement c’est mal.

Donc faut se former sur  ogre temps libre pour ne pas prendre des heures de cours mais là on peut perdre deux heures ? i

J'ai vu beaucoup de demandes d'inscription aux formations académiques sur le harcèlement, c'était il y a presque 10 ans.
Quid de ces formations? Ont-elles été efficaces? En tout cas elles étaient extrêmement demandées, souvent doublées voire triplées, et on refusait encore du monde.
Je me demande si les profs qui les ont suivies ont été satisfaits et si ça leur a vraiment donné des éléments pour traiter ces situations.

sookie a écrit:

julilibulle a écrit:

Cassandrine a écrit:

Fesseur Pro a écrit:@guide de passation : Les élèves peuvent refuser de le remplir une fois que les professeurs leur ont expliqué la démarche et ses objectifs.
Sinon, c'est beaucoup 2 heures banalisées pour le questionnaire collège.
C'est vite rempli.

D'après le guide, les 2 heures doivent permettre de sensibiliser les élèves à la lutte contre le harcèlement.

Avec quels outils ? Je n'ai jamais été formée à la lutte contre le harcèlement et je ne sais pas ce que je pourrai dire ...

Que le harcèlement c’est mal.

Donc faut se former sur  ogre temps libre pour ne pas prendre des heures de cours mais là on peut perdre deux heures ? i

Voilà, on s'est dit exactement la même chose avec mon collègue quand on a reçu ça, "ne pas faire sauter des heures" c'est à géométrie variable finalement...
Quant à la formation des professeurs au harcèlement, pas de soucis, y'a un padlet et tout plein d'autres ressources sur le net

D’après le guide de passation, ce sont les professeurs principaux qui doivent gérer le truc et analyser les questionnaires ! Ben voyons !
Suggestion : donner le boulot à ceux qui ont signé un pacte.

LadyOlenna a écrit:

sookie a écrit:

julilibulle a écrit:

Cassandrine a écrit:

D'après le guide, les 2 heures doivent permettre de sensibiliser les élèves à la lutte contre le harcèlement.

Avec quels outils ? Je n'ai jamais été formée à la lutte contre le harcèlement et je ne sais pas ce que je pourrai dire ...

Que le harcèlement c’est mal.

Donc faut se former sur  ogre temps libre pour ne pas prendre des heures de cours mais là on peut perdre deux heures ? i

Voilà, on s'est dit exactement la même chose avec mon collègue quand on a reçu ça, "ne pas faire sauter des heures" c'est à géométrie variable finalement...
Quant à la formation des professeurs au harcèlement, pas de soucis, y'a un padlet et tout plein d'autres ressources sur le net

Ce ne sont pas des heures de cours qui sautent, puisqu'on garde les élèves !

Reine Margot a écrit:J'ai vu beaucoup de demandes d'inscription aux formations académiques sur le harcèlement, c'était il y a presque 10 ans.
Quid de ces formations? Ont-elles été efficaces? En tout cas elles étaient extrêmement demandées, souvent doublées voire triplées, et on refusait encore du monde.
Je me demande si les profs qui les ont suivies ont été satisfaits et si ça leur a vraiment donné des éléments pour traiter ces situations.

@Reine Margot,

J'ai suivi une formation sur site sur le harcèlement il y a quelques années. C'est notre CDE qui avait choisi les noms des personnes qui devaient suivre la formation: aucun AED alors qu'ils sont souvent plus en contact direct avec les élèves. La formation m'a paru très incomplète: une bonne définition du harcèlement et de ses différentes formes ainsi que des explications sur les risques encourus pénalement. Par contre, rien sur les sanctions dans le cadre de l'établissement, ni la procédure à suivre, ni de solutions possibles.

L'idée du questionnaire est bonne. Je ne m'étonne qu'elle n'ait pas été mise en place depuis quelques décennies déjà mais passons.
Le faire corriger par les PP : et pourquoi ?
Pour ce qui est de la sensibilisation, eh bien le Ministère n'a qu'à nous donner une page clé en main, la même pour tous.

Cassandrine a écrit:

Reine Margot a écrit:J'ai vu beaucoup de demandes d'inscription aux formations académiques sur le harcèlement, c'était il y a presque 10 ans.
Quid de ces formations? Ont-elles été efficaces? En tout cas elles étaient extrêmement demandées, souvent doublées voire triplées, et on refusait encore du monde.
Je me demande si les profs qui les ont suivies ont été satisfaits et si ça leur a vraiment donné des éléments pour traiter ces situations.

@Reine Margot,

J'ai suivi une formation sur site sur le harcèlement il y a quelques années. C'est notre CDE qui avait choisi les noms des personnes qui devaient suivre la formation: aucun AED alors qu'ils sont souvent plus en contact direct avec les élèves. La formation m'a paru très incomplète: une bonne définition du harcèlement et de ses différentes formes ainsi que des explications sur les risques encourus pénalement. Par contre, rien sur les sanctions dans le cadre de l'établissement, ni la procédure à suivre, ni de solutions possibles.

C'est un peu ce que je craignais: apprendre à repérer et définir le harcèlement, mais rien concernant les solutions.

Isis39 a écrit:D’après le guide de passation, ce sont les professeurs principaux qui doivent gérer le truc et analyser les questionnaires ! Ben voyons !
Suggestion : donner le boulot à ceux qui ont signé un pacte.

Comme je suis contente de ne plus être PP !

Isis39 a écrit:D’après le guide de passation, ce sont les professeurs principaux qui doivent gérer le truc et analyser les questionnaires ! Ben voyons !
Suggestion : donner le boulot à ceux qui ont signé un pacte.

Tout à fait d'accord avec ce que j'ai graissé. 
Matériellement, je n'ai pas le temps de gérer ce truc. Nous avons deux réunions parents profs, un conseil d'enseignement et un conseil d'administration la semaine de la rentrée.

On a reçu une séance "clé en mains" dans mon lycée.

Après avoir visionné une vidéo du ministère dans laquelle on apprend, entre autres choses, que "les enseignants et les personnels sont encore trop peu formés à la détection et à la prévention de ces phénomènes", histoire d'instaurer la confiance dans la capacité des adultes à réagir aux éventuelles confidences (non, ce n'est pas pour ajouter une indispensable petite pointe de prof bashing), les élèves doivent travailler en ateliers  sur différentes questions.
La formulation de la question 2 est pour le moins maladroite : Pour quelles raisons  peut-on harceler un élève ?
Je lis déjà les réponses de mes secondes encore très troisièmes dans leurs têtes qui reformulent bien correctement pour obtenir tous les points :" On peut harceler un élève car..."
La formulation de la question est d'autant plus insidieuse qu'elle fait porter la responsabilité du harcèlement sur le harcelé.

Vivement que je "reçoive" une formation sur le sujet !

bchasa a écrit:

Isis39 a écrit:D’après le guide de passation, ce sont les professeurs principaux qui doivent gérer le truc et analyser les questionnaires ! Ben voyons !
Suggestion : donner le boulot à ceux qui ont signé un pacte.

Tout à fait d'accord avec ce que j'ai graissé. 
Matériellement, je n'ai pas le temps de gérer ce truc. Nous avons deux réunions parents profs, un conseil d'enseignement et un conseil d'administration la semaine de la rentrée.

Cela tombe bien, c'est entre le 9 et le 15, tes réunions seront passées.
Je suis passée du coup sur la plateforme pour renouveler "mon engagement". L'équipe référente est encore celle de l'année dernière. On doit déposer les documents, les Chartes, les protocoles les engagements, les dates et les CR des diverses réunions, mais de l'autre côté cela ne suit pas.

mrl a écrit:On a reçu une séance "clé en mains" dans mon lycée.

Après avoir visionné une vidéo du ministère dans laquelle on apprend, entre autres choses, que "les enseignants et les personnels sont encore trop peu formés à la détection et à la prévention de ces phénomènes", histoire d'instaurer la confiance dans la capacité des adultes à réagir aux éventuelles confidences (non, ce n'est pas pour ajouter une indispensable petite pointe de prof bashing), les élèves doivent travailler en ateliers  sur différentes questions.
La formulation de la question 2 est pour le moins maladroite : Pour quelles raisons  peut-on harceler un élève ?
Je lis déjà les réponses de mes secondes encore très troisièmes dans leurs têtes qui reformulent bien correctement pour obtenir tous les points :" On peut harceler un élève car..."
La formulation de la question est d'autant plus insidieuse qu'elle fait porter la responsabilité du harcèlement sur le harcelé.

Vivement que je "reçoive" une formation sur le sujet !

D'accord avec toi.
Il suffisait d'écrire "Pour quelles raisons certains élèves harcèlent d'autres élèves ?".

Sans lien direct avec les messages précédents, je veux juste diffuser l'information et expliquer comment cela se passe dans mon établissement (et son réseau).
D'abord, je rappelle que je travaille à l'étranger, au sein d'un grand établissement, lui-même partie du réseau d'un célèbre opérateur.

Un constat a été fait (qui a validé par ailleurs mes intuitions) : laisser les professeurs en charge de la gestion du harcèlement (PP ou non) n'est pas efficace et entraîne parfois des complications et des problèmes. Ne m'étant moi-même jamais senti très compétent pour gérer ce genre d'affaire (du moins pas conformément aux principes politiquement corrects en vogue aujourd'hui), ce constat fait par la direction et les instances du réseau me semble réaliste et lucide.
Depuis septembre, les décisionnaires insistent (fortement) sur le dispositif PHARE (lutte contre le harcèlement). Nous avons pour consigne de signaler immédiatement les situations au référent PHARE, qui prend immédiatement le relais. Nous avons bien reçu comme consigne de ne pas nous en mêler (disons pas au-delà du rappel à l'ordre immédiat et collectif au sein de la classe), notamment en ce qui concerne le contact avec les familles et les entretiens individuels avec les élèves concernés. Je devine qu'un budget a été alloué à ce dispositif, car les moyens étonnent : un référent à temps plein, de la communication, de la documentation, un numéro de téléphone dédié, des conférences,... Évidemment, les établissements français à l'étranger n'ont pas les mêmes moyens qu'un lycée public du commun en France.
Tout cela sera-t-il efficace ? Je n'en sais rien... et j'ignore tout autant quels indicateurs permettent de mesurer des progrès dans ce domaine. Personnellement, je suis bien content d'être dispensé de gérer ce genre de chose, mais c'est un aveu d'égoïsme aussi. Je suis révolté par le harcèlement, dont j'ai moi-même été victime au collège (beaucoup moins au lycée), pour des raisons simples et courantes (d'origine étrangère, noms, allure, vêtements, loisirs, etc. différents) au regard du milieu social dans lequel je me suis retrouvé à l'entrée en 6e.

Voilà, c'était juste pour montrer un peu ce qui se passe hors de France.

Je viens justement de tomber en zappant sur un vieil épisode de La petite maison dans la prairie sur le harcèlement scolaire. Du coup, j'ai regardé. Les mécanismes sont bien montrés même si la fin est peu crédible et pleine de bons sentiments à l'américaine. On aimerait que ça se termine comme ça dans la vie en tout cas. Intéressante aussi la conception de la démocratie où tous les coups sont permis (c'est l'élection des délégués de classe).

Clecle78 a écrit:Je viens justement de tomber en zappant sur un vieil épisode de La petite maison dans la prairie sur le harcèlement scolaire. Du coup, j'ai regardé. Les mécanismes sont bien montrés même si la fin est peu crédible et pleine de bons sentiments à l'américaine. On aimerait que ça se termine comme ça dans la vie en tout cas. Intéressante aussi la conception de la démocratie où tous les coups sont permis (c'est l'élection des délégués de classe).

Ce que tu nommes "les bons sentiments à l'américaine" ressemblent peu ou prou aux propos moralistes (et vains) tenus par certains enseignants face à des situations de harcèlement. Des discours que je ne supporte pas, et qui sont parfaitement inutiles (ou même dangereux). Mes principes et méthodes sont différents, et je ne peux les expliquer sur ce forum, dont l'orientation est clairement délimitée par la charte et l'intervention des modérateurs, ce à quoi je me soumets intentionnellement et en toute bonne foi.

Je suis intrigué et tu m'as donné envie de voir cette épisode, notamment pour l'élection des délégués de classe. Voilà un bon support pour l'EMC !

henriette a écrit:

Isis39 a écrit:D’après le guide de passation, ce sont les professeurs principaux qui doivent gérer le truc et analyser les questionnaires ! Ben voyons !
Suggestion : donner le boulot à ceux qui ont signé un pacte.

Comme je suis contente de ne plus être PP !

Je le suis pour rendre service, mon chef a été insistant. Il sait que je suis capable de démissionner si l'on m'impose des trucs en plus.