- SoiréeHabitué du forum
Texte réglementaire de faible valeur, mais qui convoque le principe de laïcité en l'appliquant explicitement et uniquement à des vêtements définis arbitrairement comme signe ostensible de religion (sans préciser laquelle) à savoir "abayas" et "qamis" (après n'avoir parlé que d'abayas sur tous les plateaux) :
Bref, c'est un texte ouvertement destiné à stigmatiser les élèves supposés musulmans, en application supposée d'une loi qui avait exactement la même fonction mais essayait de s'en cacher...
Les choses ont le mérite d'être claires. A défaut de ne pas sentir quelque peu le rance.
Dans certains établissements, la montée en puissance du port de tenues de type abaya ou qamis a fait naître un grand nombre de questions sur la conduite à tenir. Ces questionnements appellent une réponse claire et unifiée de l’institution scolaire sur l’ensemble du territoire. En vertu de l’article L. 141-5-1 du Code de l’éducation, qui reprend la loi du 15 mars 2004, le port de telles tenues, qui manifeste ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse, ne peut y être toléré.
Bref, c'est un texte ouvertement destiné à stigmatiser les élèves supposés musulmans, en application supposée d'une loi qui avait exactement la même fonction mais essayait de s'en cacher...
Les choses ont le mérite d'être claires. A défaut de ne pas sentir quelque peu le rance.
- LaotziSage
Et la lettre qui sera envoyée aux familles concernées :
Le lien logique avec le paragraphe commençant par "c'est pour cela que" m'échappe quelque peu...
Le lien logique avec le paragraphe commençant par "c'est pour cela que" m'échappe quelque peu...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- SoiréeHabitué du forum
Nous convoquer dans les deux premiers paragraphes pour justifier sa politique de stigmatisation n'est pas d'une parfaite élégance. Je n'avais pas besoin de son petit cirque de rentrée pour faire mon boulot auprès des élèves qui me sont confiés.
Et il faudra que les collègues d'HGEMC "pas assez formés" selon son N+1 lui expliquent que "liberté, égalité et fraternité" sont des valeurs et non des principes comme l'est le principe de laïcité (de la République).
Et il faudra que les collègues d'HGEMC "pas assez formés" selon son N+1 lui expliquent que "liberté, égalité et fraternité" sont des valeurs et non des principes comme l'est le principe de laïcité (de la République).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ah non, ce sont des principes (fondamentaux reconnus par les lois de la République, par ex.), qui ont un usage très déterminé en droit constitutionnel par exemple.
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Si tu vales valeo.
- DesolationRowEmpereur
Et « valeurs de la République », eh bien ça ne veut toujours rien dire.
- HonchampDoyen
Je vous trouve durs avec Attal.
Cela fait des années qu'on veut de la clarté et de la fermeté....
N'oublions pas Samuel Paty et les gens qui oeuvraient en sous-main.
Dans mon jeune temps, j'ai connu la gauche angélique qui refusait d'admettre qu'il y avait de la délinquance dans les cités. Fallait pas stigmatiser.
Pas question de se laisser à nouveau entraîner dans le déni.
Maintenant, reste à trouver la méthode.
J'avais vu dans un reportage il y a une quinzaine d'années un lycée qui avait une sorte de SAS où les filles pouvaient enlever leur voile, se recoiffer, avant d'entrer dans le lycée proprement dit.
Cela fait des années qu'on veut de la clarté et de la fermeté....
N'oublions pas Samuel Paty et les gens qui oeuvraient en sous-main.
Dans mon jeune temps, j'ai connu la gauche angélique qui refusait d'admettre qu'il y avait de la délinquance dans les cités. Fallait pas stigmatiser.
Pas question de se laisser à nouveau entraîner dans le déni.
Maintenant, reste à trouver la méthode.
J'avais vu dans un reportage il y a une quinzaine d'années un lycée qui avait une sorte de SAS où les filles pouvaient enlever leur voile, se recoiffer, avant d'entrer dans le lycée proprement dit.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CochonouNiveau 9
En ce qui me concerne, je la trouve très bien cette lettre.
Je n'étais pas content d'apprendre que Gabriel Attal était nommé ministre de l'Education nationale, car j'avais l'impression d'avoir un adolescent pour ministre. Cela dit, pour le moment, je suis très content des mesures annoncées, et j'apprécie son engagement et sa clarté.
Je n'étais pas content d'apprendre que Gabriel Attal était nommé ministre de l'Education nationale, car j'avais l'impression d'avoir un adolescent pour ministre. Cela dit, pour le moment, je suis très content des mesures annoncées, et j'apprécie son engagement et sa clarté.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:Et « valeurs de la République », eh bien ça ne veut toujours rien dire.
Ça ne veut rien dire puisque cela veut tout dire, mais c'est pratique car ça peut vouloir dire n'importe quoi.
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Si tu vales valeo.
- DesolationRowEmpereur
epekeina.tes.ousias a écrit:DesolationRow a écrit:Et « valeurs de la République », eh bien ça ne veut toujours rien dire.
Ça ne veut rien dire puisque cela veut tout dire, mais c'est pratique car ça peut vouloir dire n'importe quoi.
- LaotziSage
Un entretien avec Gwénaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise : https://www.telerama.fr/debats-reportages/interdiction-de-l-abaya-a-l-ecole-un-emballement-ahurissant-face-a-une-mesure-qui-existe-deja-7016937.php
Je ne ne comprends pas non plus très bien pourquoi il présente lui-même cette interdiction comme une nouveauté. J’imagine qu’il s’agit de repousser la gauche dans le camp de l’« islamogauchisme », il y a sans doute des points à marquer dans l’opinion. Le nouveau ministre veut peut-être, aussi, prendre la lumière. La laïcité est un sujet sur lequel tout le monde a un point de vue, on peut en parler au bistrot. Je ne suis pas compétente pour analyser la dimension politique de cette affaire, mais sur le plan juridique, il est parfaitement clair que c’est un non-sujet. Cette interdiction existe déjà, elle ne sera ni étendue ni renforcée. Cette vague n’est qu’un clapotis.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- mgb35Érudit
Rien que l'extrait cité suffit à se faire une idée. Il ne s'agit pas là d'un avis d'expert mais d'un avis politique. On comprend immédiatement le point de vue de la personne.Laotzi a écrit:Un entretien avec Gwénaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise : https://www.telerama.fr/debats-reportages/interdiction-de-l-abaya-a-l-ecole-un-emballement-ahurissant-face-a-une-mesure-qui-existe-deja-7016937.php
Je ne ne comprends pas non plus très bien pourquoi il présente lui-même cette interdiction comme une nouveauté. J’imagine qu’il s’agit de repousser la gauche dans le camp de l’« islamogauchisme », il y a sans doute des points à marquer dans l’opinion. Le nouveau ministre veut peut-être, aussi, prendre la lumière. La laïcité est un sujet sur lequel tout le monde a un point de vue, on peut en parler au bistrot. Je ne suis pas compétente pour analyser la dimension politique de cette affaire, mais sur le plan juridique, il est parfaitement clair que c’est un non-sujet. Cette interdiction existe déjà, elle ne sera ni étendue ni renforcée. Cette vague n’est qu’un clapotis.
- LaotziSage
mgb35 a écrit:Rien que l'extrait cité suffit à se faire une idée. Il ne s'agit pas là d'un avis d'expert mais d'un avis politique. On comprend immédiatement le point de vue de la personne.Laotzi a écrit:Un entretien avec Gwénaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise : https://www.telerama.fr/debats-reportages/interdiction-de-l-abaya-a-l-ecole-un-emballement-ahurissant-face-a-une-mesure-qui-existe-deja-7016937.php
Je ne ne comprends pas non plus très bien pourquoi il présente lui-même cette interdiction comme une nouveauté. J’imagine qu’il s’agit de repousser la gauche dans le camp de l’« islamogauchisme », il y a sans doute des points à marquer dans l’opinion. Le nouveau ministre veut peut-être, aussi, prendre la lumière. La laïcité est un sujet sur lequel tout le monde a un point de vue, on peut en parler au bistrot. Je ne suis pas compétente pour analyser la dimension politique de cette affaire, mais sur le plan juridique, il est parfaitement clair que c’est un non-sujet. Cette interdiction existe déjà, elle ne sera ni étendue ni renforcée. Cette vague n’est qu’un clapotis.
Dans les lignes qui précèdent immédiatement, elle dit aussi que le "recours" annoncé par LFI sera forcément irrecevable, parlant "d'emballement ahurissant" de leur part. Alors c'est quoi son avis politique ?
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- HonchampDoyen
Ce clapotis a le mérite de réaffirmer ce qu'on n'osait parfois plus dire. "On" à définir.
En tout cas, pour l'imam Chalghoumi, il n'y a aucun doute sur la signification de l'abaya.
https://twitter.com/Imam1chalghoumi/status/1696802141820600600
En tout cas, pour l'imam Chalghoumi, il n'y a aucun doute sur la signification de l'abaya.
https://twitter.com/Imam1chalghoumi/status/1696802141820600600
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MoyenCrocoNiveau 10
Chalghoumi est en désaccord avec ce qui est écrit car il n'est pas capable de comprendre ce tweet.Honchamp a écrit:
En tout cas, pour l'imam Chalghoumi, il n'y a aucun doute sur la signification de l'abaya.
https://twitter.com/Imam1chalghoumi/status/1696802141820600600
- mgb35Érudit
Elle est clairement contre cette décision. Le terme islamo gauchisme, le ministre qui veut prendre la lumière... Je ne connais pas sa couleur politique mais je suis sûr qu'elle est contre cette mesure. Pas d'un point de vue du droit mais d'un point de vue moral. Son avis ne m'importe pas donc pas plus que celui de mon voisin.Laotzi a écrit:mgb35 a écrit:Rien que l'extrait cité suffit à se faire une idée. Il ne s'agit pas là d'un avis d'expert mais d'un avis politique. On comprend immédiatement le point de vue de la personne.Laotzi a écrit:Un entretien avec Gwénaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise : https://www.telerama.fr/debats-reportages/interdiction-de-l-abaya-a-l-ecole-un-emballement-ahurissant-face-a-une-mesure-qui-existe-deja-7016937.php
Je ne ne comprends pas non plus très bien pourquoi il présente lui-même cette interdiction comme une nouveauté. J’imagine qu’il s’agit de repousser la gauche dans le camp de l’« islamogauchisme », il y a sans doute des points à marquer dans l’opinion. Le nouveau ministre veut peut-être, aussi, prendre la lumière. La laïcité est un sujet sur lequel tout le monde a un point de vue, on peut en parler au bistrot. Je ne suis pas compétente pour analyser la dimension politique de cette affaire, mais sur le plan juridique, il est parfaitement clair que c’est un non-sujet. Cette interdiction existe déjà, elle ne sera ni étendue ni renforcée. Cette vague n’est qu’un clapotis.
Dans les lignes qui précèdent immédiatement, elle dit aussi que le "recours" annoncé par LFI sera forcément irrecevable, parlant "d'emballement ahurissant" de leur part. Alors c'est quoi son avis politique ?
- SolovieïNiveau 10
Cette lettre ne respecte pas la mise en page d'une communication officielle du ministre. Elle fait penser à un mauvais montage, comme ceux relayés sur les chaînes Whatsapp. J'espère qu'il ne s'agit que d'une ébauche, distribuée en réunion pour consultation préalable.
Si son contenu est réel, je trouve maladroit de nommer les "abayas" et les "qamis". Cela suggère que tout cela n'est qu'une querelle de mots. Il suffirait de nommer le vêtement autrement pour être en règle, avec un peu de mauvaise foi. Pour le reste, ce débat me dépasse et j'avoue ne pas avoir les outils, notamment juridiques, pour argumenter ma position (car j'ai bien un avis). Je lis toutefois attentivement vos participations.
Si son contenu est réel, je trouve maladroit de nommer les "abayas" et les "qamis". Cela suggère que tout cela n'est qu'une querelle de mots. Il suffirait de nommer le vêtement autrement pour être en règle, avec un peu de mauvaise foi. Pour le reste, ce débat me dépasse et j'avoue ne pas avoir les outils, notamment juridiques, pour argumenter ma position (car j'ai bien un avis). Je lis toutefois attentivement vos participations.
- LaotziSage
mgb35 a écrit:Elle est clairement contre cette décision. Le terme islamo gauchisme, le ministre qui veut prendre la lumière... Je ne connais pas sa couleur politique mais je suis sûr qu'elle est contre cette mesure. Pas d'un point de vue du droit mais d'un point de vue moral. Son avis ne m'importe pas donc pas plus que celui de mon voisin.Laotzi a écrit:mgb35 a écrit:Rien que l'extrait cité suffit à se faire une idée. Il ne s'agit pas là d'un avis d'expert mais d'un avis politique. On comprend immédiatement le point de vue de la personne.Laotzi a écrit:Un entretien avec Gwénaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise : https://www.telerama.fr/debats-reportages/interdiction-de-l-abaya-a-l-ecole-un-emballement-ahurissant-face-a-une-mesure-qui-existe-deja-7016937.php
Dans les lignes qui précèdent immédiatement, elle dit aussi que le "recours" annoncé par LFI sera forcément irrecevable, parlant "d'emballement ahurissant" de leur part. Alors c'est quoi son avis politique ?
C’est quand même mieux de lire un article avant de le commenter de façon péremptoire. Elle est clairement favorable à la mesure, son entretien consistant à dire que l’abaya est déjà interdite en tant que signe d’appartenance religieuse par la loi de 2004 et la jurisprudence. Elle s’étonne simplement de l’importance de cette polémique dans les deux camps.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Laotzi a écrit:mgb35 a écrit:Elle est clairement contre cette décision. Le terme islamo gauchisme, le ministre qui veut prendre la lumière... Je ne connais pas sa couleur politique mais je suis sûr qu'elle est contre cette mesure. Pas d'un point de vue du droit mais d'un point de vue moral. Son avis ne m'importe pas donc pas plus que celui de mon voisin.Laotzi a écrit:mgb35 a écrit:
Rien que l'extrait cité suffit à se faire une idée. Il ne s'agit pas là d'un avis d'expert mais d'un avis politique. On comprend immédiatement le point de vue de la personne.
Dans les lignes qui précèdent immédiatement, elle dit aussi que le "recours" annoncé par LFI sera forcément irrecevable, parlant "d'emballement ahurissant" de leur part. Alors c'est quoi son avis politique ?
C’est quand même mieux de lire un article avant de le commenter de façon péremptoire. Elle est clairement favorable à la mesure, son entretien consistant à dire que l’abaya est déjà interdite en tant que signe d’appartenance religieuse par la loi de 2004 et la jurisprudence. Elle s’étonne simplement de l’importance de cette polémique dans les deux camps.
Et, pour le dire en passant, elle ne fait qu'énoncer une évidence sur le plan juridique.
La seule surprise, au fond, c'est d'avoir sorti cette lapalissade sous la forme d'une note de service. Si cela avait été une circulaire, un recours au CC aurait pu échouer, ce qui aurait fait encore plus sensation dans les médias…
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Si tu vales valeo.
- Ajonc35Sage
Il n'y a pas besoin de ministre de l'EN, notre bon Président est le ministre de l'EN. Il se rend aujourd'hui, avec lui, dans un lep et présentera sa réforme.
Des présidents de la république, j'en ai vus, mais jamais avec cette double casquette.
Autrefois, sous la IVéme , et aussi IIIeme , je crois, on pouvait être ministre de l'intérieur et Président du conseil.
Maintenant, un Président de la République à tous les wagons.
Des présidents de la république, j'en ai vus, mais jamais avec cette double casquette.
Autrefois, sous la IVéme , et aussi IIIeme , je crois, on pouvait être ministre de l'intérieur et Président du conseil.
Maintenant, un Président de la République à tous les wagons.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Ajonc35 a écrit:Il n'y a pas besoin de ministre de l'EN, notre bon Président est le ministre de l'EN. Il se rend aujourd'hui, avec lui, dans un lep et présentera sa réforme.
Des présidents de la république, j'en ai vus, mais jamais avec cette double casquette.
Autrefois, sous la IVéme , et aussi IIIeme , je crois, on pouvait être ministre de l'intérieur et Président du conseil.
Maintenant, un Président de la République à tous les wagons.
J'ai déjà posté il y a quelques jours au sujet des photos choisies par Le Monde pour illustrer la rentrée du ministre, dans lesquelles on peut déceler une certaine ironie me semble-t-il. Celles illustrant les derniers articles en rapport avec l'éducation nationale comme "domaine réservé" du président montrent des choix tout aussi intéressants.
Les risques d’une éducation nationale considérée comme « domaine réservé » du président. Photo mise en vignette dans la page d'accueil du journal, au-dessus du lien de l'article. On dirait que le président est tout seul dans une classe, assis sur une chaise d'enfant (même si, quand on y regarde de plus près, il est assis sur une chaise en plastique transparent).
Emmanuel Macron veut « une formation dès l’après-bac » pour les enseignants. Photo qui je crois se passe de commentaire.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Se mêler de tout, tout dire dans le désordre, répandre l'obscurité et tout faire à la va-vite : ça sent la tactique pour réaliser un coup de Jarnac…
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
En recrutant post-bac, « on limite l’un des phénomènes qu’on a aujourd’hui, qui parfois crée de la frustration et qui est à mon avis sous-efficace, c’est-à-dire d’avoir certains de nos enseignants qui rentrent après un cursus universitaire qui est totalement disproportionné et parfois décorrélé avec ce qu’ils vont faire ». Les concours de recrutement des enseignants ont actuellement lieu en seconde année de master, soit cinq années après l’obtention du baccalauréat.
Plutôt que de mieux nous payer, on va vers une baisse drastique du niveau de recrutement.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:En recrutant post-bac, « on limite l’un des phénomènes qu’on a aujourd’hui, qui parfois crée de la frustration et qui est à mon avis sous-efficace, c’est-à-dire d’avoir certains de nos enseignants qui rentrent après un cursus universitaire qui est totalement disproportionné et parfois décorrélé avec ce qu’ils vont faire ». Les concours de recrutement des enseignants ont actuellement lieu en seconde année de master, soit cinq années après l’obtention du baccalauréat.
Plutôt que de mieux nous payer, on va vers une baisse drastique du niveau de recrutement.
Mais ça, c'est la réforme qu'ils vont mettre en place dans l'année qui vient (à mon avis, pour la rentrée 2024) : création de licences dédiées, recrutement avec concours en fin de L3, deux années de stages (=Master), entrée en fonction directe. Cela fait un peu plus de deux ans que ça se disait — mais depuis mai passé, ça a l'air dans les tuyaux. Le but est de résoudre le problème du recrutement et de modifier entièrement le système. Ce qui veut dire aussi qu'il n'y a plus de revalorisation qui s'impose.
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
Et moins de possibilité de réorientation pour les étudiants…
- HonchampDoyen
Dans un article du Monde de ce soir ,la journaliste conclut que le domaine de l'éducation peut relever du seul régime réglementaire, c'est à dire être géré/modifié par décrets et règlements.
Bref, sans passer par la loi. Et comme il n'a pas de majorité chez les députés, qu'il voit donc son pouvoir limité ailleurs, il va s'en donner à coeur joie !
Bref, sans passer par la loi. Et comme il n'a pas de majorité chez les députés, qu'il voit donc son pouvoir limité ailleurs, il va s'en donner à coeur joie !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:Et moins de possibilité de réorientation pour les étudiants…
Mais ça, c'est déjà le cas. En revanche, je dois tout de même admettre que devenir salarié de l'EN juste après la L3, côté retraite et côté finance, cela devrait attirer des étudiants. À quel prix global, c'est une autre affaire…
Honchamp a écrit:Dans un article du Monde de ce soir ,la journaliste conclut que le domaine de l'éducation peut relever du seul régime réglementaire, c'est à dire être géré/modifié par décrets et règlements.
Bref, sans passer par la loi. Et comme il n'a pas de majorité chez les députés, qu'il voit donc son pouvoir limité ailleurs, il va s'en donner à coeur joie !
Oui, bien sûr. Ils ne vont certainement pas aller imaginer faire une loi d'orientation là-dessus. C'est bien trop risqué pour un résultat non garanti alors que ce n'est pas nécessaire.
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