- IrulanHabitué du forum
Au début du livre, elle décrit quand même de façon réaliste nos conditions de travail, le cumul de tous les dysfonctionnements est d'ailleurs assez incroyable et plombant, c'est au fil de la lecture que le propos devient de plus en plus orienté (même s'il y avait déjà des indices avant). Je me suis forcée à le finir pour voir jusqu'où elle irait. En tout cas, maintenant, je sais ce que signifie "classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement... Ça m'a rappelé le sketch de Timsit sur les annonces immobilières.
- M le MauditNiveau 9
"classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement...
Ben pour moi ça veut dire ça !!! Je ne sais pas ce que cette expression signifie ds ce livre....
Ben pour moi ça veut dire ça !!! Je ne sais pas ce que cette expression signifie ds ce livre....
- Reine MargotDemi-dieu
Je crois comprendre que ça veut dire que la classe est agitée.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- A TuinVénérable
M le Maudit a écrit:"classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement...
Ben pour moi ça veut dire ça !!! Je ne sais pas ce que cette expression signifie ds ce livre....
Heu oui pareil. Quand j'écris que la classe est sympathique et dynamique, c'est qu'il s'agit d'une bonne classe, plaisante.
Quand c'est pénible,.je le marque
- A TuinVénérable
Ah. Dans ces cas là j'inscris qu'il y a des éléments pénibles qui troublent la progression de leurs camarades et que c'est fort regrettable....Reine Margot a écrit:Je crois comprendre que ça veut dire que la classe est agitée.
Elle a l'air de raconter beaucoup d'âneries la dame sus-citée.
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai eu des amies PE dans l'académie de Versailles dans des coins assez chauds, et effectivement les classes difficiles étaient qualifiées de "dynamiques" par l'inspecteur.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- zigmag17Guide spirituel
M le Maudit a écrit:"classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement...
Ben pour moi ça veut dire ça !!! Je ne sais pas ce que cette expression signifie ds ce livre....
Ca dépend. Si c'est dans le sens du "Untel devrait se concentrer davantage" inscrit sur un bulletin qui en vérité signifie "Untel fout le b....l en classe ", en effet c'est une appréciation qui ne sert qu'à édulcorer la réalité et cela pourrait signifier "Classe impossible à canaliser".
Si c'est à comprendre au sens premier, pas de problème ( il existe vraiment des classes sympa et dynamiques) .
Mais je n'ai pas lu l'ouvrage et hors contexte difficile de trancher.
- JacqGuide spirituel
Si j'écris que la classe est sympathique et dynamique c'est qu'elle l'est et que j'ai envie de l'écrire. Irulan (quel joli choix de pseudo, d'ailleurs) nous indique donc que la collègue dénonce les appréciations faussées de certains collègues, collègues que nous connaissons tous.
On a tous constaté, et c'est d'autant plus ennuyeux lorsqu'on est PP, que certains collègues se plaignent constamment des certains élèves particulièrement pénibles et puis arrivé au conseil on a droit à un simple "attention aux bavardages". On se retrouve parfois à être le seul à décrire la réalité. Et ensuite même, quand on est PP, on voit les collègues se plaindre le jour ou le lendemain du conseil : "ah mais tu n'as rien mis sur la discipline dans l'appréciation générale ?" "Ben non les gars, lisez le bulletin, aucun ne l'écrit dans sa propre appréciation".
On a tous constaté, et c'est d'autant plus ennuyeux lorsqu'on est PP, que certains collègues se plaignent constamment des certains élèves particulièrement pénibles et puis arrivé au conseil on a droit à un simple "attention aux bavardages". On se retrouve parfois à être le seul à décrire la réalité. Et ensuite même, quand on est PP, on voit les collègues se plaindre le jour ou le lendemain du conseil : "ah mais tu n'as rien mis sur la discipline dans l'appréciation générale ?" "Ben non les gars, lisez le bulletin, aucun ne l'écrit dans sa propre appréciation".
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:Si j'écris que la classe est sympathique et dynamique c'est qu'elle l'est et que j'ai envie de l'écrire. Irulan (quel joli choix de pseudo, d'ailleurs) nous indique donc que la collègue dénonce les appréciations faussées de certains collègues, collègues que nous connaissons tous.
On a tous constaté, et c'est d'autant plus ennuyeux lorsqu'on est PP, que certains collègues se plaignent constamment des certains élèves particulièrement pénibles et puis arrivé le conseil on a droit à un simple "attention aux bavardages". On se retrouve parfois à être le seul à décrire la réalité. Et ensuite même, quand on est PP, on voit les collègues se plaindre le jour ou le lendemain du conseil : "ah mais tu n'as rien mis sur la discipline dans l'appréciation générale ?" "Ben non les gars, lisez le bulletin, aucun ne l'écrit dans sa propre appréciation".
C'est vrai. Pour certaines classes c'est souvent le Mur des lamentations en salle des profs mais une dégoulinante de bons sentiments pendant le tour de table au conseil de classe. Mais j'ai remarqué que souvent il suffit de mettre un bémol ( qui appuie ce qui a été écrit sur le bulletin dans une ou deux matières mais noyé dans la masse d'appréciations "bienveillantes" et comme tu le dis de ce fait non signalé par le PP qui à juste titre se fie à ce qu'on écrit) pour que soudain à l'unisson tout le monde dise "Avec moi c'est pareil", "Oui c'est vrai avec moi non plus il ne travaille pas", "Oui c'est vrai il est un peu agité ", "Oui on est peut-être un peu généreux "...
Pénible.
- ElyasEsprit sacré
zigmag17 a écrit:Jacq a écrit:Si j'écris que la classe est sympathique et dynamique c'est qu'elle l'est et que j'ai envie de l'écrire. Irulan (quel joli choix de pseudo, d'ailleurs) nous indique donc que la collègue dénonce les appréciations faussées de certains collègues, collègues que nous connaissons tous.
On a tous constaté, et c'est d'autant plus ennuyeux lorsqu'on est PP, que certains collègues se plaignent constamment des certains élèves particulièrement pénibles et puis arrivé le conseil on a droit à un simple "attention aux bavardages". On se retrouve parfois à être le seul à décrire la réalité. Et ensuite même, quand on est PP, on voit les collègues se plaindre le jour ou le lendemain du conseil : "ah mais tu n'as rien mis sur la discipline dans l'appréciation générale ?" "Ben non les gars, lisez le bulletin, aucun ne l'écrit dans sa propre appréciation".
C'est vrai. Pour certaines classes c'est souvent le Mur des lamentations en salle des profs mais une dégoulinante de bons sentiments pendant le tour de table au conseil de classe. Mais j'ai remarqué que souvent il suffit de mettre un bémol ( qui appuie ce qui a été écrit sur le bulletin dans une ou deux matières mais noyé dans la masse d'appréciations "bienveillantes" et comme tu le dis de ce fait non signalé par le PP qui à juste titre se fie à ce qu'on écrit) pour que soudain à l'unisson tout le monde dise "Avec moi c'est pareil", "Oui c'est vrai avec moi non plus il ne travaille pas", "Oui c'est vrai il est un peu agité ", "Oui on est peut-être un peu généreux "...
Pénible.
Et là, tu demandes aux gens de récrire leurs appréciations (en direct d'ailleurs, j'ai un Principal joueur) pour que ça permettre au PP qu'on est de mettre une remarque dans l'appréciation générale. Grincement de dents assuré.
- zigmag17Guide spirituel
Elyas a écrit:zigmag17 a écrit:Jacq a écrit:Si j'écris que la classe est sympathique et dynamique c'est qu'elle l'est et que j'ai envie de l'écrire. Irulan (quel joli choix de pseudo, d'ailleurs) nous indique donc que la collègue dénonce les appréciations faussées de certains collègues, collègues que nous connaissons tous.
On a tous constaté, et c'est d'autant plus ennuyeux lorsqu'on est PP, que certains collègues se plaignent constamment des certains élèves particulièrement pénibles et puis arrivé le conseil on a droit à un simple "attention aux bavardages". On se retrouve parfois à être le seul à décrire la réalité. Et ensuite même, quand on est PP, on voit les collègues se plaindre le jour ou le lendemain du conseil : "ah mais tu n'as rien mis sur la discipline dans l'appréciation générale ?" "Ben non les gars, lisez le bulletin, aucun ne l'écrit dans sa propre appréciation".
C'est vrai. Pour certaines classes c'est souvent le Mur des lamentations en salle des profs mais une dégoulinante de bons sentiments pendant le tour de table au conseil de classe. Mais j'ai remarqué que souvent il suffit de mettre un bémol ( qui appuie ce qui a été écrit sur le bulletin dans une ou deux matières mais noyé dans la masse d'appréciations "bienveillantes" et comme tu le dis de ce fait non signalé par le PP qui à juste titre se fie à ce qu'on écrit) pour que soudain à l'unisson tout le monde dise "Avec moi c'est pareil", "Oui c'est vrai avec moi non plus il ne travaille pas", "Oui c'est vrai il est un peu agité ", "Oui on est peut-être un peu généreux "...
Pénible.
Et là, tu demandes aux gens de récrire leurs appréciations (en direct d'ailleurs, j'ai un Principal joueur) pour que ça permettre au PP qu'on est de mettre une remarque dans l'appréciation générale. Grincement de dents assuré.
Parfois il est demandé à des collègues de modifier plus tard leur appréciation pour leur matière mais la modification de l'appréciation générale se fait en direct . C'est souvent à l'initiative du PA ou du CdE selon qui préside, quand l'un ou l'autre voit les dissonances. Je suppose que les collègues procèdent effectivement ensuite aux modifications demandées.
- Isis39Enchanteur
C'est extrêmement pénible ces collègues qui râlent tout le temps mais ne mettent rien dans les appréciations. J'ai de la chance, la majeure partie de mes collègues sont assez cohérents là-dessus. Et on en tient compte au conseil, même si ce n'est que dans un ou deux appréciations.
- PrezboGrand Maître
Isis39 a écrit:C'est extrêmement pénible ces collègues qui râlent tout le temps mais ne mettent rien dans les appréciations. J'ai de la chance, la majeure partie de mes collègues sont assez cohérents là-dessus. Et on en tient compte au conseil, même si ce n'est que dans un ou deux appréciations.
Certes. Je me suis souvent agacé aussi. La question est : cela mérite-t-il d'en faire un livre ? Cela est-il la preuve de la décadence de l’Éducation Nationale sous les asseaux de Wokisme et de la propagande LGBT(ad lib) ?
- JacqGuide spirituel
Prezbo a écrit:Isis39 a écrit:C'est extrêmement pénible ces collègues qui râlent tout le temps mais ne mettent rien dans les appréciations. J'ai de la chance, la majeure partie de mes collègues sont assez cohérents là-dessus. Et on en tient compte au conseil, même si ce n'est que dans un ou deux appréciations.
Certes. Je me suis souvent agacé aussi. La question est : cela mérite-t-il d'en faire un livre ? Cela est-il la preuve de la décadence de l’Éducation Nationale sous les assauts de Wokisme et de la propagande LGBT(ad lib) ?
Pour moi, non, mais si elle trouve son lectorat tant mieux pour elle. Elle enfonce des portes ouvertes, c'est tout.
- CasparProphète
Prezbo a écrit:Isis39 a écrit:C'est extrêmement pénible ces collègues qui râlent tout le temps mais ne mettent rien dans les appréciations. J'ai de la chance, la majeure partie de mes collègues sont assez cohérents là-dessus. Et on en tient compte au conseil, même si ce n'est que dans un ou deux appréciations.
Certes. Je me suis souvent agacé aussi. La question est : cela mérite-t-il d'en faire un livre ? Cela est-il la preuve de la décadence de l’Éducation Nationale sous les asseaux de Wokisme et de la propagande LGBT(ad lib) ?
C'est dans l'air du temps...polémique en partie importée des États-Unis.
- BaldredSage
Alors? Jusqu'où va-t-elle ? Tant qu'on s'auto-dénigre entre nous ça va (enfin ça va un moment) mais l'extrême-droite n'a pas pour objectif de faire un constat objectif pour améliorer l'école, et encore moins le statut des profs. Ce livre est un élément de plus pour instruire le procès en décomposition de l'époque. En ce qui concerne l'école nous instruisons très bien ce procès nous- mêmes, mais parce que nous croyons aux fondamentaux de la république et de la démocratie. La nébuleuse " Bolloré" en bons héritiers du pétainisme, ont d'autres objectifs. Donc oui, puisque tu l'as lu, jusqu'où va-t-elle ?Irulan a écrit:Au début du livre, elle décrit quand même de façon réaliste nos conditions de travail, le cumul de tous les dysfonctionnements est d'ailleurs assez incroyable et plombant, c'est au fil de la lecture que le propos devient de plus en plus orienté (même s'il y avait déjà des indices avant). Je me suis forcée à le finir pour voir jusqu'où elle irait. En tout cas, maintenant, je sais ce que signifie "classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement... Ça m'a rappelé le sketch de Timsit sur les annonces immobilières.
- Isis39Enchanteur
Prezbo a écrit:Isis39 a écrit:C'est extrêmement pénible ces collègues qui râlent tout le temps mais ne mettent rien dans les appréciations. J'ai de la chance, la majeure partie de mes collègues sont assez cohérents là-dessus. Et on en tient compte au conseil, même si ce n'est que dans un ou deux appréciations.
Certes. Je me suis souvent agacé aussi. La question est : cela mérite-t-il d'en faire un livre ? Cela est-il la preuve de la décadence de l’Éducation Nationale sous les asseaux de Wokisme et de la propagande LGBT(ad lib) ?
Totalement d'accord. J'attends encore qu'on me démontre ces histoire de wokisme et propagande LGBT à l'école. De vrais fantasmes.
- IrulanHabitué du forum
Oui, dans le livre cela signifie que la classe est agitée et bavarde. En fait elle explique que les élèves les plus turbulents sont rarement sanctionnés et que leur comportement est presque toujours atténué dans les appréciations, quand il n'est pas tout simplement tu ou excusé ("oui, mais le pauvre, c'est difficile avec sa famille..."), souvent par le CPE ou le chef - à mon souvenir elle insiste beaucoup là-dessus ; tiens, j'ai oublié de dire que les CPE aussi en prennent plein la tête. Elle raconte notamment que lorsqu'un élève est difficile et qu'on le signale, il n'est pas rare de devoir se retrouver en tête à tête avec l’élève dans le bureau du CPE pour une sorte de médiation. Et il est vrai qu'à chaque fois que j'ai fait un rapport d'incident, j'étais censée rencontrer l'élève dans le bureau du CPE pour discuter avec lui, de l'autre côté du bureau du CPE. Pas évident quand, ben, 1) tu n'as pas que ça à faire, surtout que le bureau du CPE est très souvent déjà occupé, 2) tu as l'impression de devoir te justifier devant un autre adulte alors que tu as bien évidemment déjà parlé avec l’élève de ton côté, 3) tu ne comprends pas pourquoi tu es à côté de l'élève et non en face de lui, comme le CPE qui semble jouer l'arbitre de paix. Lorsque l'on refuse, c'est mal pris et cela peut se retourner contre soi ("vous n'avez pas fait ce qu'il fallait pour que ça s'améliore..."). Quant aux surveillants, elle explique bien qu'ils n'ont plus qu'un rôle administratif et qu'il faut désormais faire l'appel dans les cinq minutes dans certains collèges (dont le mien, on reçoit une notification sur Pronote, ou alors l'AED vient directement vous voir, alors que vous venez d'installer les élèves, il n'y a pas le feu au lac surtout quand 20 minutes de retard sont tolérés). J'ai comme elle été souvent dérangée en plein cours, sans même un bonjour ni un au revoir, pour une distribution de documents, que je dois d'ailleurs souvent distribuer moi-même sans explication (on me remet la liasse dans la main et débrouille-toi avec ça. "C'est quoi, madame ?", "Ben, je découvre avec vous.") Je connais aussi l'injonction à exclure le moins possible (à ne pas exclure du tout en fait), l'élève qui revient parce que vous n'avez pas rempli la fiche d'exclusion ou oublié de donner un travail qui ne sera de toute façon pas fait.
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Ad augusta per angusta.
- IrulanHabitué du forum
Ah, je viens de vois ta question Baldred, eh bien, elle va jusqu'à la phrase que j’ai citée sur les "illégaux", elle va jusqu’à parler de théorie du genre imposé pernicieusement par les plannings familiaux qui interviennent en classe, elle va jusqu'à dénoncer les manuels qui parlent de la migration et adopte un discours féministe*-anticolonialiste-pro LGBT à tout bout de champ selon elle.
*Une collègue a osé vouloir lui prêter le manuel "Des femmes en littérature" chez Belin (qui est très bien, je vous le conseille, il n'est évidemment pas question de ne se servir que de lui ou d'une séquence complète proposée). L'auteure a dédaigneusement refusé cette proposition.
*Une collègue a osé vouloir lui prêter le manuel "Des femmes en littérature" chez Belin (qui est très bien, je vous le conseille, il n'est évidemment pas question de ne se servir que de lui ou d'une séquence complète proposée). L'auteure a dédaigneusement refusé cette proposition.
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Ad augusta per angusta.
- Isis39Enchanteur
Irulan a écrit:Ah, je viens de vois ta question Baldred, eh bien, elle va jusqu'à la phrase que j’ai citée sur les "illégaux", elle va jusqu’à parler de théorie du genre imposé pernicieusement par les plannings familiaux qui interviennent en classe, elle va jusqu'à dénoncer les manuels qui parlent de la migration et adopte un discours féministe-anticolonialiste-pro LGBT à tout bout de champ selon elle.
Elle cite des manuels ?
- IrulanHabitué du forum
Elle cite Le Livre scolaire. Je vais chercher (si je n'ai pas supprimé le ebook de ma liseuse...ce qui est très possible).
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Ad augusta per angusta.
- ElyasEsprit sacré
Irulan a écrit:Ah, je viens de vois ta question Baldred, eh bien, elle va jusqu'à la phrase que j’ai citée sur les "illégaux", elle va jusqu’à parler de théorie du genre imposé pernicieusement par les plannings familiaux qui interviennent en classe, elle va jusqu'à dénoncer les manuels qui parlent de la migration et adopte un discours féministe*-anticolonialiste-pro LGBT à tout bout de champ selon elle.
*Une collègue a osé vouloir lui prêter le manuel "Des femmes en littérature" chez Belin (qui est très bien, je vous le conseille, il n'est évidemment pas question de ne se servir que de lui ou d'une séquence complète proposée). L'auteure a dédaigneusement refusé cette proposition.
On est bien dans la sémantique d'extrême-droite.
- Isis39Enchanteur
Irulan a écrit:Elle cite Le Livre scolaire. Je vais chercher (si je n'ai pas supprimé le ebook de ma liseuse...ce qui est très possible).
En histoire ?
- IrulanHabitué du forum
Non, en SVT. J’ai converti mon epub en pdf, c’est plus pratique pour faire une recherche et citer le texte. Je ne vais d’ailleurs pas tout citer, car je ne pense pas que cela soit permis. Je vais résumer ses propos et citer un long passage.
L’idée générale de l’auteure est que, le système scolaire, à travers ses programmes, manuels et interventions associatives, agit comme un « moule idéologique » plutôt que d’instruire. Elle explique notamment que le thème des migrants est trop présent dans divers manuels scolaires et en cours, souvent introduit dans les manuels de français en classe de 4e, sous le prétexte de la séquence sur « la société et les médias ». De plus, les cours de géographie traitent des « mobilités humaines transnationales » et les cours de langues étrangères (espagnol, anglais, allemand) abordent également les migrations. Elle témoigne d'une fois où un tableau en anglais non effacé affichait la question « Why are people rejecting migrants ? », suivi de réponses telles que « prejudice », « fear », « hatred », etc. Selon elle, ce type d'enseignement peut potentiellement mettre mal à l’aise les élèves dont les parents votent Le Pen, en les stigmatisant. Je cite : « Le gamin dont les parents votent Le Pen (= un bon 20 % de l’électorat quand même) a dû se sentir très à l’aise durant cette séance… Tes parents sont des cons mon enfant… »
Voici le passage, in extenso pour ne pas risquer de déformer les propos de l’auteure, sur Le Livre scolaire (c’est en SVT) :
L’idée générale de l’auteure est que, le système scolaire, à travers ses programmes, manuels et interventions associatives, agit comme un « moule idéologique » plutôt que d’instruire. Elle explique notamment que le thème des migrants est trop présent dans divers manuels scolaires et en cours, souvent introduit dans les manuels de français en classe de 4e, sous le prétexte de la séquence sur « la société et les médias ». De plus, les cours de géographie traitent des « mobilités humaines transnationales » et les cours de langues étrangères (espagnol, anglais, allemand) abordent également les migrations. Elle témoigne d'une fois où un tableau en anglais non effacé affichait la question « Why are people rejecting migrants ? », suivi de réponses telles que « prejudice », « fear », « hatred », etc. Selon elle, ce type d'enseignement peut potentiellement mettre mal à l’aise les élèves dont les parents votent Le Pen, en les stigmatisant. Je cite : « Le gamin dont les parents votent Le Pen (= un bon 20 % de l’électorat quand même) a dû se sentir très à l’aise durant cette séance… Tes parents sont des cons mon enfant… »
Voici le passage, in extenso pour ne pas risquer de déformer les propos de l’auteure, sur Le Livre scolaire (c’est en SVT) :
Eve Vaguerlant a écrit:« On a donc vu la notion apparaître dans certains manuels (le ministère va dire que ce n’est pas dans les programmes et qu’il n’a pas la maîtrise de ce que font les éditeurs, mais la réalité est qu’il laisse faire et surtout qu’il achète ensuite les manuels en question au lieu de faire pression…), où l’idée systématiquement répandue est que le fait d’être garçon ou fille n’est pas une réalité biologique mais une construction sociale. Ici, c’est la SVT qui sert de principal véhicule à la propagande LGBT. Point important que l’inscription dans cette discipline : on prétend par là donner une caution scientifique à ce qui devrait au mieux être présenté comme une révolution morale, philosophique, anthropologique. Prenons le manuel « Le livre scolaire » de SVT pour les secondes. Il est disponible en ligne et assez représentatif du zèle dont les éditeurs font preuve dans ce domaine. Dans les chapitres « Cerveau, plaisir et sexualité », on trouve une partie intitulée « Identité sexuelle et orientation sexuelle ». Ensuite, ça se corse car le manuel propose une étude de document sur la « construction de l’identité sexuelle » ; l’« identité » est donc toujours en « construction », ce qui est assez contradictoire dans les termes mais passons… Voici la définition donnée par le manuel : « L’identité sexuelle est le fait de se sentir homme ou femme, et de se reconnaître et d’être reconnu comme tel dans la société. Elle est le résultat d’une construction dans laquelle interviennent des facteurs biologiques (sexe génétique et phénotypique), psychologiques et sociaux. La construction de cette identité est personnelle et peut évoluer au cours de la vie. »
Laissez donc tomber l’idée qu’il y a des garçons et des filles. C’est simpliste, c’est pour les idiots. Les trois documents sont les suivants : un extrait BD de Riad Sattouf sur les stéréotypes féminins/masculins, l’affiche du film « Tomboy » avec le pitch suivant : « Ce film met en scène une fille de 10 ans vivant sa vraie identité sexuelle de garçon dans son nouveau quartier », et cela se termine en beauté avec le « témoignage de Léna, transgenre », extrait du documentaire Devenir il ou elle de Lorène Debaisieux. Vous remarquerez qu’ils n’y vont pas de main morte… L’école, qui ne transmet plus le moindre sou de culture et échoue à faire en sorte que notre jeunesse écrive ne serait-ce que correctement, considère visiblement comme une de ses missions premières de leur fourrer dans le crâne que le sexe qui leur a été brutalement « assigné » à la naissance par le corps médical – dont les principes fleurent les relents du patriarcat le plus rance – n’est pas définitif et peut évoluer… Les ministres de l’éducation – notamment celui qui devait rétablir l’« Autorité du Maître » – ont désormais pour priorité de pondre des circulaires sur l’intégration des « transgenres » à l’école 36 – terme qui entérine d’ailleurs la fameuse « théorie-qui-n’existe-pas », puisqu’avant on parlait de « transsexuel »… »
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Ad augusta per angusta.
- BaldredSage
Irulan a écrit:Ah, je viens de vois ta question Baldred, eh bien, elle va jusqu'à la phrase que j’ai citée sur les "illégaux", elle va jusqu’à parler de théorie du genre imposé pernicieusement par les plannings familiaux qui interviennent en classe, elle va jusqu'à dénoncer les manuels qui parlent de la migration et adopte un discours féministe*-anticolonialiste-pro LGBT à tout bout de champ selon elle.
*Une collègue a osé vouloir lui prêter le manuel "Des femmes en littérature" chez Belin (qui est très bien, je vous le conseille, il n'est évidemment pas question de ne se servir que de lui ou d'une séquence complète proposée). L'auteure a dédaigneusement refusé cette proposition.
Merci, ce n'est donc pas le livre de témoignage que nous attendons, mais un livre de propagande, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas efficace, ni vrais dans les détails, selon la bonne vieille méthode du millefeuille : du vrai, du demi-vrai, du quasi-faux, du mensonge... et des obsessions. Les situations que tu cites font l'objet de maints fils sur Néo. Elles méritent d'être discutées ici, mais hors d'ici c'est d'abord notre procès qui s'instruit et qui finira par justifier le pire. On se plaint des CPE ? Supprimons les CPE. L'Inspe est nulle ? Supprimons la formation initiale. La formation continue est nulle ? Privatisons-là, Propagandisons là encore plus. L'inclusion est difficile ? excluons. Les élèves des quartiers ne jouent pas le jeu scolaire ?...
Le niveau du discours sur l'école va encore baisser cette année...
- BalthazaardVénérable
zigmag17 a écrit:M le Maudit a écrit:"classe sympathique et dynamique" dans un bulletin, alors que je croyais naïvement que ça voulait dire que les élèves étaient agréables et participaient activement...
Ben pour moi ça veut dire ça !!! Je ne sais pas ce que cette expression signifie ds ce livre....
Ca dépend. Si c'est dans le sens du "Untel devrait se concentrer davantage" inscrit sur un bulletin qui en vérité signifie "Untel fout le b....l en classe ", en effet c'est une appréciation qui ne sert qu'à édulcorer la réalité et cela pourrait signifier "Classe impossible à canaliser".
Si c'est à comprendre au sens premier, pas de problème ( il existe vraiment des classes sympa et dynamiques) .
Mais je n'ai pas lu l'ouvrage et hors contexte difficile de trancher.
Je ne commente pas le livre que je ne lirai pas mais je crois que cette modération dans les commentaires est une constante de notre époque. Vos savez très bien que, déjà pour notre avancement, si nous n'avons pas que des "excellents" c'est quasi râpé...qu'un prof totalement incompétent (hélas cela arrive) aura comme appréciations "à consolider" que dans notre ex notation administrative le B au lieu du TB traduisait un problème quelque part...
Pour ma part au début de l'année je fais un petit cours refroidissant aux terminales sur l'art de lire les appréciations sur parcoursup ou les bulletins, j'avoue que je pousse un peu le bouchon mais ça fait son effet...
"Bon élève qui n'a pas encore utilisé la totalité de son potentiel" qu'est ce que ça veut dire?
(eux) "qu'il est bon et qu'il va sûrement réussir"
(moi)...ça veut dire "ne fous rien depuis le début de l'année"
(eux) "Monsieur vous croyez?"
(moi) "oui"
J'exagère un peu comme je l'ai dit mais nous savons très bien que dans les formations exigeantes, un simple bémol quel qu’il soit équivaut à une porte fermée et qu'à une époque procédurière en diable toutes les précautions sont de mise...
Exemple plus rigolo....un vin classé à moins de 80/100 au guide Parker est très très moyen pour lui...
Notre époque est toute en nuances...
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