- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bon… Il faut voir, puisque ce n'est qu'une accusation…
Mais un autre passage du même article m'a tout de même fait tiquer :
Bref…
Mais un autre passage du même article m'a tout de même fait tiquer :
« Nous verrons si des langues se délient ou si au contraire cette affaire se dégonfle », indique-t-on à Stanislas. Un membre de l'équipe enseignante de Stanislas spécifie tout de même à Marianne que le professeur d'histoire incriminé « s'est fait remonter les bretelles à plusieurs reprises, ces dernières années, en raison de propos inappropriés tenus à l'égard d'élèves de l'établissement ».
Bref…
- pseudo-intelloSage
Aperçu par hasard a écrit:uneodyssée a écrit:Absolument d’accord que s’il y avait jupe, elle devrait pouvoir être proposée à tout le monde.
Avec l’espoir que ça fasse flop, tout de même. Quelle angoisse.
Cette alternative "uniforme jupe ou pantalon" est à mon avis trop binaire.
Un peu de créativité permettrait de la dépasser sans peine.
Oui, mais... et si on danse ?
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- JennyMédiateur
Et dans un autre établissement sous contrat…
Cours de catéchisme obligatoires et évalués, intervenants réactionnaires, entraves à la liberté de conscience… Professeurs et élèves témoignent auprès de «Libé» des dérives qui se multiplient au sein du plus grand établissement privé sous contrat du Béarn et pointent sa «métamorphose» depuis le changement de direction voulu par le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron en 2013.
https://www.liberation.fr/societe/education/limmaculee-conception-de-pau-un-etablissement-scolaire-sous-le-joug-de-leveque-ultraconservateur-marc-aillet-20240201_AGN5TXN7NJAMFBIZJA3SSUK5SI/«Non, ils ne vont pas oser quand même ?» se demandaient quelques professeurs de l’Immaculée Conception, le plus gros établissement scolaire privé sous contrat du Béarn, situé dans le centre de Pau, en apprenant, le 12 janvier, la visite prochaine de monseigneur Marc Aillet, l’évêque ultraconservateur de Bayonne, Lescar et Oloron (Pyrénées-Atlantiques). Une question taraudait ces enseignants : la conférence prévue devant les terminales du lycée général et technologique, mardi 30 janvier, allait-elle être obligatoire ? Seuls les programmes de l’enseignement public peuvent l’être dans les établissements privés sous contrat, comme le prévoit le code de l’éducation. Tout ce qui relève du «caractère propre» de ces écoles, en résumé tout ce qui concerne la vie confessionnelle, doit rester facultatif et en dehors des heures de cours.
- lene75Prophète
epekeina.tes.ousias a écrit:Bon… Il faut voir, puisque ce n'est qu'une accusation…
Mais un autre passage du même article m'a tout de même fait tiquer :
« Nous verrons si des langues se délient ou si au contraire cette affaire se dégonfle », indique-t-on à Stanislas. Un membre de l'équipe enseignante de Stanislas spécifie tout de même à Marianne que le professeur d'histoire incriminé « s'est fait remonter les bretelles à plusieurs reprises, ces dernières années, en raison de propos inappropriés tenus à l'égard d'élèves de l'établissement ».
Bref…
Si c'est avéré ça éclaboussera plus large, parce qu'il enseigne aussi à l'école du Louvre et que le directeur de Stanislas affirme avoir fait un signalement au rectorat suite à un entretien avec la jeune fille (qui n'a jamais été scolarisée ni à Stanislas ni à l'école du Louvre, si j'ai bien compris).
https://www.bfmtv.com/paris/college-stanislas-vise-par-des-accusations-de-nature-sexuelle-un-professeur-suspendu-par-le-rectorat_AN-202402010738.html
- lilith888Grand sage
En revanche, pas certaine de l'affirmation dans ce passage :
"Seuls les programmes de l’enseignement public peuvent l’être dans les établissements privés sous contrat, comme le prévoit le code de l’éducation. Tout ce qui relève du «caractère propre» de ces écoles, en résumé tout ce qui concerne la vie confessionnelle, doit rester facultatif et en dehors des heures de cours."
En dehors des heures de cours, c'est évident, puisque les professeurs sont agents de l'Etat et rémunérés par celui-ci. Sur les heures d'études, ce sont les établissements qui rémunèrent les éducateurs.
"Seuls les programmes de l’enseignement public peuvent l’être dans les établissements privés sous contrat, comme le prévoit le code de l’éducation. Tout ce qui relève du «caractère propre» de ces écoles, en résumé tout ce qui concerne la vie confessionnelle, doit rester facultatif et en dehors des heures de cours."
En dehors des heures de cours, c'est évident, puisque les professeurs sont agents de l'Etat et rémunérés par celui-ci. Sur les heures d'études, ce sont les établissements qui rémunèrent les éducateurs.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
lilith888 a écrit:En revanche, pas certaine de l'affirmation dans ce passage :
"Seuls les programmes de l’enseignement public peuvent l’être dans les établissements privés sous contrat, comme le prévoit le code de l’éducation. Tout ce qui relève du «caractère propre» de ces écoles, en résumé tout ce qui concerne la vie confessionnelle, doit rester facultatif et en dehors des heures de cours."
En dehors des heures de cours, c'est évident, puisque les professeurs sont agents de l'Etat et rémunérés par celui-ci. Sur les heures d'études, ce sont les établissements qui rémunèrent les éducateurs.
C'est pourtant une bonne explicitation du principe de fond :
Code de l'éducation a écrit:Article L141-3
L'enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées.
De là il découle :
1) que les établissements sous contrat ne peuvent rendre obligatoires que les programmes qui sont les mêmes que ceux du public ;
2) que ces enseignements sont donnés par des enseignants eux-mêmes laïques, qui passent un concours d'État et sont rémunérés par le MEN : ils sont donc eux-mêmes astreints, durant leurs heures de travail et de service, aux mêmes obligations, neutralité comprise, que les profs du public ;
3) et en tout état de cause, qu'il est interdit à ces établissements de recruter leurs élèves sur des critères confessionnels (ou spirituels ou de doctrine, etc.), de leur imposer quoi que ce soit qui, de près ou de loin, touche à l'enseignement religieux, et donc de programmer ces enseignements — qui doivent impérativement être facultatifs — dans les emplois du temps relatifs aux enseignements habituels (à quoi s'ajoute qu'il leur est interdit d'imposer à leurs enseignants de donner ces enseignants, spécialement dans le cadre de leur travail), lesquels emplois du temps doivent impérativement être tenus à jour.
Et certes, on me dira que “ce n'est pas partout le cas” : mais ce n'est pas un argument. C'est la loi, depuis 140 ans et il est faux de croire que les transgressions d'une loi rendent cette loi caduque. En revanche, l'impéritie d'une administration qui ne ferait pas les contrôles qu'elle doit faire, qui fermerait les yeux au lieu d'agir (et toute cette sorte de choses), n'est pas un hypothèse si absurde que l'on puisse l'écarter comme fausse en toute certitude.
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Si tu vales valeo.
- GanbatteHabitué du forum
lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Bon… Il faut voir, puisque ce n'est qu'une accusation…
Mais un autre passage du même article m'a tout de même fait tiquer :
« Nous verrons si des langues se délient ou si au contraire cette affaire se dégonfle », indique-t-on à Stanislas. Un membre de l'équipe enseignante de Stanislas spécifie tout de même à Marianne que le professeur d'histoire incriminé « s'est fait remonter les bretelles à plusieurs reprises, ces dernières années, en raison de propos inappropriés tenus à l'égard d'élèves de l'établissement ».
Bref…
Si c'est avéré ça éclaboussera plus large, parce qu'il enseigne aussi à l'école du Louvre et que le directeur de Stanislas affirme avoir fait un signalement au rectorat suite à un entretien avec la jeune fille (qui n'a jamais été scolarisée ni à Stanislas ni à l'école du Louvre, si j'ai bien compris).
https://www.bfmtv.com/paris/college-stanislas-vise-par-des-accusations-de-nature-sexuelle-un-professeur-suspendu-par-le-rectorat_AN-202402010738.html
J'aime beaucoup ce passage de l'article :
"Les faits qui ont pu motiver la plainte à l’origine de cette suspension ne se sont pas déroulés au sein de l’établissement et relèvent de la vie privée du professeur", ajoute le directeur ce jeudi soir dans un communiqué
Car je ne sais pas pourquoi, mais j'imagine qu'il y a "vie privée acceptable" et "vie privée moins acceptable" pour ce groupe. Mon mauvais esprit sûrement.
- lene75Prophète
Ah tiens, j'avais raté ça. Ça ne devait pas y être avant la mise à jour.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Quand bien même cela relèverait de sa responsabilité personnelle (et non de sa “vie privée”), cela n'annulerait en rien une éventuelle responsabilité des dirigeants d'un établissement qui en aurait eu connaissance…
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Si tu vales valeo.
- GanbatteHabitué du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Quand bien même cela relèverait de sa responsabilité personnelle (et non de sa “vie privée”), cela n'annulerait en rien une éventuelle responsabilité des dirigeants d'un établissement qui en aurait eu connaissance…
Ah ç'aurait eu de l'allure avec des parents d'élèves tiens : "oui le professeur de votre enfant organise des chasses à l'homme et séquestre des adolescents mais que voulez-vous, c'est sur son temps libre, qu'il utilise à bon escient puisque ses copies sont toujours rendues dans des délais très courts, je ne peux dès lors rien faire."
La rencontre d'une réticence traditionnelle des religieux à s'occuper de certaines affaires, et la capacité connue mondialement de l'académie à enterrer les affaires gênantes, c'est redoutable.
- lene75Prophète
S'il dit vrai et qu'il a bien fait un signalement au rectorat, c'est le rectorat qui est en tort sur ce coup-là. Sauf si le rectorat a fait ce qu'il fallait de son côté et que l'affaire a été classée sans suite, ce qui expliquerait que ce monsieur ait également continué à enseigner dans deux autres établissements, si je comprends bien : un autre établissement privé et l'école du Louvre, qui ne l'est pas. Reste encore à savoir s'il est vrai que le signalement au rectorat a été fait.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
À ceci près que, comme je le disais, la deuxième citation de l'article me fait tiquer…
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Si tu vales valeo.
- LaotziSage
Ce n'est pas Stanislas mais Médiapart a enquêté sur un autre établissement privé sous contrat primaire et secondaire d'excellence parisien, l'Ecole internationale bilingue, dans lequel des professeures témoignent être victimes de discrimination, de harcèlement et d'agressions sexuelles : https://www.mediapart.fr/journal/france/030224/dans-un-college-prive-des-professeures-harcelees-par-leurs-collegues?
Un jour de novembre 2020, alors qu’elle est en salle des profs, Sara* est poussée contre la photocopieuse par l’un de ses collègues : « Il a frotté sa zone génitale sur mes fesses lentement, dans un acte sans aucun doute de nature sexuelle. C’était une surprise totale, terrifiante et humiliante », rapporte l'enseignante, encore émue. Les faits se seraient passés au collège parisien privé EIB (École internationale bilingue) Monceau.
« Se sentant sale », Sara garde le silence pendant des mois. « J’avais peur de ne pas être crue et de subir des représailles », ajoute la professeure d’anglais, d’origine américaine. Venir au travail devient difficile pour elle : « Je craignais de le croiser. Quand je l’entendais, je paniquais. » Peu à peu, elle perd le sommeil et l’appétit, se met à faire des cauchemars et à souffrir de palpitations. Sa médecin généraliste lui prescrit un bilan de santé, qui confirme un intense état de stress.
Car Sara a découvert qu’elle n’était pas la première à se plaindre du professeur. D’après notre enquête s’appuyant sur plusieurs témoignages et de nombreux documents, au moins quatre autres femmes enseignant au collège ont affirmé avoir été victimes d’agressions sexuelles de la part du même homme, entre 2013 et 2020. À chaque fois, il les aurait isolées dans un couloir ou en salle des profs et il aurait frotté son sexe contre leur jambe ou leurs fesses. (...)
Plusieurs des victimes qui ont tenté de protester se sont entendues dire qu’elles interprétaient mal, qu’il s’agissait d’humour. « Ces comportements semblaient acceptables, a témoigné l’une de ces femmes auprès de l’école. On nous disait : “Ça se fait dans la culture française” ou “les étrangères sont trop sensibles”. » (...)
En mai 2022, Sara décide d’alerter sa direction. « Une enquête a évidemment été réalisée dès que nous avons eu connaissance des faits et un rapport a été transmis au rectorat », dit Jean-Pierre Davasse, le directeur du collège. Une réaction bien tardive, juge l’avocate Delphine Kerbouche : « L’employeur n’a pas respecté son obligation de sécurité, car d’autres femmes avaient déjà dénoncé les agissements de ce professeur à la direction. »
Le directeur du collège les auditionne et reçoit également le professeur qu’elles accusent. Estimant que « certains éléments semblent relever de malentendus et d’incompréhensions », il estime que, « à ce stade, il [leur] est impossible de prouver que M. (...) a été auteur d’actes de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes au sein de l’établissement », selon des documents recueillis par Mediapart. (...)
D’autres employées de l’établissement dénoncent un système de pression plus large à l’égard des femmes. « Les agissements sexistes et la culture du mauvais comportement sont très répandus et comprennent plusieurs membres du corps professoral », écrit une victime. Mediapart a eu connaissance d’une plainte concernant un autre professeur de l’établissement, déposée en 2022 par une de ses collègues, pour « injure publique et violence ».
Laurène Joannic, responsable Snec-CFTC des personnels des établissements scolaires privés sous contrat de Paris, décrit : « Cette professeure a été extrêmement choquée par l’agression subie devant témoins. Aujourd’hui, elle subit encore isolement et discrimination. L’enseignant contre lequel elle a porté plainte bénéficie toujours de la confiance de la direction. » (...)
Trois professeures dénoncent par ailleurs un traitement salarial injuste. « Au collège Monceau, les femmes ne sont pas traitées comme les hommes. » Elles estiment être maintenues dans « une situation précaire » car les temps pleins seraient « réservés aux hommes ».
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- GanbatteHabitué du forum
Laotzi a écrit:Ce n'est pas Stanislas mais Médiapart a enquêté sur un autre établissement privé sous contrat primaire et secondaire d'excellence parisien, l'Ecole internationale bilingue, dans lequel des professeures témoignent être victimes de discrimination, de harcèlement et d'agressions sexuelles : https://www.mediapart.fr/journal/france/030224/dans-un-college-prive-des-professeures-harcelees-par-leurs-collegues?
Un jour de novembre 2020, alors qu’elle est en salle des profs, Sara* est poussée contre la photocopieuse par l’un de ses collègues : « Il a frotté sa zone génitale sur mes fesses lentement, dans un acte sans aucun doute de nature sexuelle. C’était une surprise totale, terrifiante et humiliante », rapporte l'enseignante, encore émue. Les faits se seraient passés au collège parisien privé EIB (École internationale bilingue) Monceau.
« Se sentant sale », Sara garde le silence pendant des mois. « J’avais peur de ne pas être crue et de subir des représailles », ajoute la professeure d’anglais, d’origine américaine. Venir au travail devient difficile pour elle : « Je craignais de le croiser. Quand je l’entendais, je paniquais. » Peu à peu, elle perd le sommeil et l’appétit, se met à faire des cauchemars et à souffrir de palpitations. Sa médecin généraliste lui prescrit un bilan de santé, qui confirme un intense état de stress.
Car Sara a découvert qu’elle n’était pas la première à se plaindre du professeur. D’après notre enquête s’appuyant sur plusieurs témoignages et de nombreux documents, au moins quatre autres femmes enseignant au collège ont affirmé avoir été victimes d’agressions sexuelles de la part du même homme, entre 2013 et 2020. À chaque fois, il les aurait isolées dans un couloir ou en salle des profs et il aurait frotté son sexe contre leur jambe ou leurs fesses. (...)
Plusieurs des victimes qui ont tenté de protester se sont entendues dire qu’elles interprétaient mal, qu’il s’agissait d’humour. « Ces comportements semblaient acceptables, a témoigné l’une de ces femmes auprès de l’école. On nous disait : “Ça se fait dans la culture française” ou “les étrangères sont trop sensibles”. » (...)
En mai 2022, Sara décide d’alerter sa direction. « Une enquête a évidemment été réalisée dès que nous avons eu connaissance des faits et un rapport a été transmis au rectorat », dit Jean-Pierre Davasse, le directeur du collège. Une réaction bien tardive, juge l’avocate Delphine Kerbouche : « L’employeur n’a pas respecté son obligation de sécurité, car d’autres femmes avaient déjà dénoncé les agissements de ce professeur à la direction. »
Le directeur du collège les auditionne et reçoit également le professeur qu’elles accusent. Estimant que « certains éléments semblent relever de malentendus et d’incompréhensions », il estime que, « à ce stade, il [leur] est impossible de prouver que M. (...) a été auteur d’actes de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes au sein de l’établissement », selon des documents recueillis par Mediapart. (...)
D’autres employées de l’établissement dénoncent un système de pression plus large à l’égard des femmes. « Les agissements sexistes et la culture du mauvais comportement sont très répandus et comprennent plusieurs membres du corps professoral », écrit une victime. Mediapart a eu connaissance d’une plainte concernant un autre professeur de l’établissement, déposée en 2022 par une de ses collègues, pour « injure publique et violence ».
Laurène Joannic, responsable Snec-CFTC des personnels des établissements scolaires privés sous contrat de Paris, décrit : « Cette professeure a été extrêmement choquée par l’agression subie devant témoins. Aujourd’hui, elle subit encore isolement et discrimination. L’enseignant contre lequel elle a porté plainte bénéficie toujours de la confiance de la direction. » (...)
Trois professeures dénoncent par ailleurs un traitement salarial injuste. « Au collège Monceau, les femmes ne sont pas traitées comme les hommes. » Elles estiment être maintenues dans « une situation précaire » car les temps pleins seraient « réservés aux hommes ».
“Ça se fait dans la culture française”, comment dire, si on prend Gérard "sa ptite chatte" Depardieu comme référence certes, mais dans la vraie vie non.
Quant à la défense "on a fait un rapport", il y a une obligation de protection immédiate et la demande de suspension le temps de l'enquête qui existent, et sont faites pour servir.
- BaldredSage
Une affaire déjà ancienne et médiatisée refait surface à l'occasion d'une mise en examen d'un ancien "cadre" de Stanislas pour viol sur mineur en 2001, c'est à dire avant son séjour à Stan. Il avait été renvoyé de Stan et une enquête avait été ouverte en 2018
Stan ouvre grand le parapluie :
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/info-franceinfo-un-ancien-cadre-du-college-lycee-stanislas-mis-en-examen-pour-viol-sur-mineur-dans-un-autre-etablissement-scolaire_6365890.html
Stan ouvre grand le parapluie :
Aujourd'hui, après l'annonce de la mise en examen d'Olivier P. pour viol au collège-lycée Saint-Martin de France à Pontoise, Frédéric Gautier assure à franceinfo qu'il va renvoyer un mail à tous les anciens élèves d'Olivier P. en mettant à disposition une nouvelle adresse mail, cette fois gérée par Stanislas, "pour que des familles ou des élèves qui veulent faire remonter des faits dont ils auraient eu connaissance ou qu'ils auraient subis, puissent le faire".
Parallèlement à cette mise en examen, Olivier P. est également poursuivi pour des faits de violences volontaires commises contre des étudiants des classes préparatoires de Stanislas. Il est convoqué au tribunal de Valenciennes le 9 septembre prochain. Plusieurs anciens élèves ont en effet dénoncé les pratiques humiliantes, intrusives et violentes de sa part.
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/info-franceinfo-un-ancien-cadre-du-college-lycee-stanislas-mis-en-examen-pour-viol-sur-mineur-dans-un-autre-etablissement-scolaire_6365890.html
- ElyasEsprit sacré
Baldred a écrit:Une affaire déjà ancienne et médiatisée refait surface à l'occasion d'une mise en examen d'un ancien "cadre" de Stanislas pour viol sur mineur en 2001, c'est à dire avant son séjour à Stan. Il avait été renvoyé de Stan et une enquête avait été ouverte en 2018
Stan ouvre grand le parapluie :
Aujourd'hui, après l'annonce de la mise en examen d'Olivier P. pour viol au collège-lycée Saint-Martin de France à Pontoise, Frédéric Gautier assure à franceinfo qu'il va renvoyer un mail à tous les anciens élèves d'Olivier P. en mettant à disposition une nouvelle adresse mail, cette fois gérée par Stanislas, "pour que des familles ou des élèves qui veulent faire remonter des faits dont ils auraient eu connaissance ou qu'ils auraient subis, puissent le faire".
Parallèlement à cette mise en examen, Olivier P. est également poursuivi pour des faits de violences volontaires commises contre des étudiants des classes préparatoires de Stanislas. Il est convoqué au tribunal de Valenciennes le 9 septembre prochain. Plusieurs anciens élèves ont en effet dénoncé les pratiques humiliantes, intrusives et violentes de sa part.
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/info-franceinfo-un-ancien-cadre-du-college-lycee-stanislas-mis-en-examen-pour-viol-sur-mineur-dans-un-autre-etablissement-scolaire_6365890.html
Ah tiens, Saint-Martin à Pontoise... Comme quoi, tous ces établissements catholiques privés misant sur l'excellence (et les sous des familles) se retrouvent incidemment liés dans des affaires de moeurs.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Et autre fait qui sort aujourd'hui... Ce qu'il se passe à Notre Dame de Betharram, établissement du 64 excessivement strict et réputé briseur d'enfants dans tout le Sud Ouest.
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/pyrenees-atlantiques-un-etablissement-scolaire-catholique-vise-par-33-plaintes-d-anciens-eleves-pour-violences-sexuelles_6366058.html
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/pyrenees-atlantiques-un-etablissement-scolaire-catholique-vise-par-33-plaintes-d-anciens-eleves-pour-violences-sexuelles_6366058.html
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- JennyMédiateur
Olivier P. conteste la majorité de ces accusations de violences mais reconnaît avoir donné «un coup de cravache» sans avoir l’«intention d’être violent» ou encore d’avoir «tapé derrière la tête» de certains élèves en étude pour leur «dire de se remettre au travail». Dénonçant «une cabale» selon les mots utilisés dans l’enquête, il admet également avoir tenu des propos homophobes ou d’avoir commenté le physique d’élèves en disant qu’ils sont «laids». Il précise : «Je n’ai pas traité quelqu’un de tarlouze parce qu’il était homosexuel mais pour sa tenue vestimentaire, parce qu’elle ressemblait à rien.» Toujours selon les témoignages d’anciens élèves, Olivier P. aurait emmené un élève dans un sous-sol et lui aurait «commandé» de se déshabiller. «Je l’ai emmené dans une réserve car il avait besoin d’un déguisement. Il a essayé le costume. Point. J’étais présent car je n’allais pas lui donner les clés de la réserve, mais il n’y avait aucune connotation sexuelle», se défend-il.
https://www.liberation.fr/societe/education/stanislas-lex-directeur-de-linternat-juge-en-septembre-pour-violences-volontaires-20240215_5RBEKLB6OBAALGIW4ZUGJJXRVQ/
Tout est normal…
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Tu ne vas tout de même pas chipoter pour un petit coup de cravache une tape ?
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
Cet argumentaire est magique : «Je n’ai pas traité quelqu’un de tarlouze parce qu’il était homosexuel mais pour sa tenue vestimentaire, parce qu’elle ressemblait à rien.». Petite pensée pour son avocat.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:Cet argumentaire est magique : «Je n’ai pas traité quelqu’un de tarlouze parce qu’il était homosexuel mais pour sa tenue vestimentaire, parce qu’elle ressemblait à rien.». Petite pensée pour son avocat.
Il faut tout de même reconnaître qu'une tenue qui ne ressemble à rien, cela peut troubler les esprits simples, et qui si l'on ne peut plus encourager les élégances vestimentaires sans soigner son éloquence, on ne s'en sort plus.
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
La fashion police de Stanislas en somme !
(Bravo à l’initiateur du fil pour ce titre si juste…).
(Bravo à l’initiateur du fil pour ce titre si juste…).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Exactement ! Ça me rappelle l'armée de terre (les autres armes, je n'en sais rien, je n'y jamais fait de séjour).
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Si tu vales valeo.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Il a la bienveillance un peu rugueuse, vraiment pas de quoi en faire un plat voyons.
- GanbatteHabitué du forum
Tout le monde a une cravache dans son bureau c'est la base. Et il faut vraiment avoir l'esprit mal tourné pour imaginer que descendre au sous-sol seul avec un élève et lui demander de se déshabiller peut avoir une connotation inappropriée.
Effectivement : pensée pour son avocat, qui ne doit plus savoir par où commencer !
Effectivement : pensée pour son avocat, qui ne doit plus savoir par où commencer !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Dois-je rappeler qu'en équitation, la cravache est un “moyen de communication qui favorise la compréhension entre le cheval et le cavalier” ? Ce type n'est pas le mauvais cheval.
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