- raturesNiveau 2
J'ai un peu le même ressenti que Milicius, sauf que je suis au lycée : mes élèves ont des interventions pertinentes et travaillent plutôt bien mais je sens - en particulier dans une classe - qu'il y a déjà trop de bavardages et que si j'ai serré la vis dès mes premiers cours, je lâche déjà trop de leste. J'avoue que s'interrompre pour faire de la discipline (pour des trucs type mâcher un chewing-gum, avoir une posture avachie...) m'embête, surtout au vu de leur âge, mais je sens que ça va être nécessaire.
- JennyMédiateur
C’est pénible, mais il faut malheureusement en passer par là même au lycée. Pour le chewing-gum, je ne m’arrête pas, je leur tends la poubelle.
- raturesNiveau 2
Ah, merci de l'astuce ! Il vaut mieux, car je pense que si je laisse trop couler, je vais me faire manger ! Même si là, ça va bien.
- Karl Maynard SchumpeterNiveau 2
valle a écrit:Mais la situation me paraît d'autant plus irréelle qu'elle est matériellement impossible.Jenny a écrit:Valle : Mais même dans le cas d'une compatibilité des EDT, ça me semble totalement inimaginable. Et qu'un tuteur et un CDE cautionnent ça, ça me laisserait sans voix.
J'espère que la situation n'est pas réelle.
La situation est bien réelle. Il s'agirait pour le stagiaire de remplacer son tuteur pendant une semaine, sur des créneaux horaires où le stagiaire n'est pas en formation bien sûr, ni pendant ses propres cours. Le service ne serait donc pas de 9h + 18h, mais plutôt de 9h + une dizaine d'heures.
- JennyMédiateur
Karl Maynard Schumpeter a écrit:valle a écrit:Mais la situation me paraît d'autant plus irréelle qu'elle est matériellement impossible.Jenny a écrit:Valle : Mais même dans le cas d'une compatibilité des EDT, ça me semble totalement inimaginable. Et qu'un tuteur et un CDE cautionnent ça, ça me laisserait sans voix.
J'espère que la situation n'est pas réelle.
La situation est bien réelle. Il s'agirait pour le stagiaire de remplacer son tuteur pendant une semaine, sur des créneaux horaires où le stagiaire n'est pas en formation bien sûr, ni pendant ses propres cours. Le service ne serait donc pas de 9h + 18h, mais plutôt de 9h + une dizaine d'heures.
Il faut qu'il refuse en se faisant épauler par un syndicat. Vraiment.
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord avec Jenny, il faut refuser, c'est le mettre en difficulté pour rien.
Le stagiaire est déjà à temps plein (heures de cours +formation), on n'a pas à lui demander d'assurer 10 heures de plus, c'est n'importe quoi.
Le stagiaire est déjà à temps plein (heures de cours +formation), on n'a pas à lui demander d'assurer 10 heures de plus, c'est n'importe quoi.
- JfLeBNiveau 3
Bonjour, on n’est pas encore fin septembre que j’ai déjà envie de tout arrêter. Avec mon EDT c’est du 6 jours sur 7 (avec INSPE) même si je suis à mi-temps. Le samedi je ne rentre pas chez moi avant 14h, et je passe mon dimanche (et tout mon temps libre) à préparer mes cours. Ma tutrice me dit qu’il faudrait que j’ai 1 mois d’avance dans mes cours. Je veux bien, mais j’ai connu mes classes que la semaine avant la rentrée. Bref je ne vois plus mes filles (3 et 5 ans) que le samedi après-midi. Et je n’ai plus la patience que j’avais à 25 ans (je deviens prof à 48), je suis dans un établissement relativement tranquille avec des classes assez calmes, mais déjà là ça atteint mes limites. Moi qui était d’une patience infinie à 25 ans, j’avoue que je ne suis plus très patient.
Et l’INSPE ? Quel bordel ce truc… je ne suis toujours pas pré inscrit, j’attends un laissez-passer depuis fin août pour finaliser ma pré inscription (étape obligatoire avant l’inscription). Et ce matin je me pointe à l’INSPE, mon cours est affiché, la salle est affichée mais il n’y a personne. Je n’ai vu ni la prof, ni mes camarades. Il y a du y avoir un changement de salle ou de site et je n’ai pas eu l’info.
Le sacrifice financier que je fais en devenant prof est assumé (je divise mon ancien salaire par 2), mais je ne suis pas prêt à faire demander une nouvelle année de sacrifices à ma famille, après celle de préparation du capes l’année dernière. Mes filles sont petites (oui je sais bien qu’à mon âge je pourrai avoir de grandes filles) et elles ont besoin de moi. Déjà elles ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas disponible pour elle une partie du dimanche…
C’est probablement normal d’avoir des doutes, mais là c’est un peu trop pour moi. J’ai passé l’âge je crois.
Et l’INSPE ? Quel bordel ce truc… je ne suis toujours pas pré inscrit, j’attends un laissez-passer depuis fin août pour finaliser ma pré inscription (étape obligatoire avant l’inscription). Et ce matin je me pointe à l’INSPE, mon cours est affiché, la salle est affichée mais il n’y a personne. Je n’ai vu ni la prof, ni mes camarades. Il y a du y avoir un changement de salle ou de site et je n’ai pas eu l’info.
Le sacrifice financier que je fais en devenant prof est assumé (je divise mon ancien salaire par 2), mais je ne suis pas prêt à faire demander une nouvelle année de sacrifices à ma famille, après celle de préparation du capes l’année dernière. Mes filles sont petites (oui je sais bien qu’à mon âge je pourrai avoir de grandes filles) et elles ont besoin de moi. Déjà elles ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas disponible pour elle une partie du dimanche…
C’est probablement normal d’avoir des doutes, mais là c’est un peu trop pour moi. J’ai passé l’âge je crois.
- CatalunyaExpert spécialisé
Comment peut-on dire cela quand on a soi-même été stagiaire?JfLeB a écrit:Bonjour, on n’est pas encore fin septembre que j’ai déjà envie de tout arrêter. Avec mon EDT c’est du 6 jours sur 7 (avec INSPE) même si je suis à mi-temps. Le samedi je ne rentre pas chez moi avant 14h, et je passe mon dimanche (et tout mon temps libre) à préparer mes cours. Ma tutrice me dit qu’il faudrait que j’ai 1 mois d’avance dans mes cours. Je veux bien, mais j’ai connu mes classes que la semaine avant la rentrée. Bref je ne vois plus mes filles (3 et 5 ans) que le samedi après-midi. Et je n’ai plus la patience que j’avais à 25 ans (je deviens prof à 48), je suis dans un établissement relativement tranquille avec des classes assez calmes, mais déjà là ça atteint mes limites. Moi qui était d’une patience infinie à 25 ans, j’avoue que je ne suis plus très patient.
Et l’INSPE ? Quel bordel ce truc… je ne suis toujours pas pré inscrit, j’attends un laissez-passer depuis fin août pour finaliser ma pré inscription (étape obligatoire avant l’inscription). Et ce matin je me pointe à l’INSPE, mon cours est affiché, la salle est affichée mais il n’y a personne. Je n’ai vu ni la prof, ni mes camarades. Il y a du y avoir un changement de salle ou de site et je n’ai pas eu l’info.
Le sacrifice financier que je fais en devenant prof est assumé (je divise mon ancien salaire par 2), mais je ne suis pas prêt à faire demander une nouvelle année de sacrifices à ma famille, après celle de préparation du capes l’année dernière. Mes filles sont petites (oui je sais bien qu’à mon âge je pourrai avoir de grandes filles) et elles ont besoin de moi. Déjà elles ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas disponible pour elle une partie du dimanche…
C’est probablement normal d’avoir des doutes, mais là c’est un peu trop pour moi. J’ai passé l’âge je crois.
- JfLeBNiveau 3
Catalunya a écrit:Comment peut-on dire cela quand on a soi-même été stagiaire?JfLeB a écrit:Bonjour, on n’est pas encore fin septembre que j’ai déjà envie de tout arrêter. Avec mon EDT c’est du 6 jours sur 7 (avec INSPE) même si je suis à mi-temps. Le samedi je ne rentre pas chez moi avant 14h, et je passe mon dimanche (et tout mon temps libre) à préparer mes cours. Ma tutrice me dit qu’il faudrait que j’ai 1 mois d’avance dans mes cours. Je veux bien, mais j’ai connu mes classes que la semaine avant la rentrée. Bref je ne vois plus mes filles (3 et 5 ans) que le samedi après-midi. Et je n’ai plus la patience que j’avais à 25 ans (je deviens prof à 48), je suis dans un établissement relativement tranquille avec des classes assez calmes, mais déjà là ça atteint mes limites. Moi qui était d’une patience infinie à 25 ans, j’avoue que je ne suis plus très patient.
Et l’INSPE ? Quel bordel ce truc… je ne suis toujours pas pré inscrit, j’attends un laissez-passer depuis fin août pour finaliser ma pré inscription (étape obligatoire avant l’inscription). Et ce matin je me pointe à l’INSPE, mon cours est affiché, la salle est affichée mais il n’y a personne. Je n’ai vu ni la prof, ni mes camarades. Il y a du y avoir un changement de salle ou de site et je n’ai pas eu l’info.
Le sacrifice financier que je fais en devenant prof est assumé (je divise mon ancien salaire par 2), mais je ne suis pas prêt à faire demander une nouvelle année de sacrifices à ma famille, après celle de préparation du capes l’année dernière. Mes filles sont petites (oui je sais bien qu’à mon âge je pourrai avoir de grandes filles) et elles ont besoin de moi. Déjà elles ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas disponible pour elle une partie du dimanche…
C’est probablement normal d’avoir des doutes, mais là c’est un peu trop pour moi. J’ai passé l’âge je crois.
Je suis stagiaire !!! J’ai préparé le capes externe tout seul dans mon coin en ayant un travail à plein temps à côté. Je n’ai pas de master meef, je n’ai donc pas été ni stagiaire meef ni contractuel à tiers temps. Je donne juste mon ressenti qui est que je pense très sincèrement mettre fin à mon stage et renoncer au capes. Je me lève 6 jours sur 7 à 5:30 ou 6:00 du matin pour être à l’heure au collège ou à l’INSPE. Je consacre tout mon temps libre à la préparation de mes cours et ne consacre que mon samedi après-midi à mes filles. 99% de mes camarades à l’INSPE ont entre 22 et 24 ans et n’ont pas de famille à charge. Je fais un gros sacrifice financier pour devenir prof, mais je ne suis pas prêt à sacrifier ma vie de famille, même pour un métier passionnant. Est-ce si compliqué à comprendre ?
- iammeJe viens de m'inscrire !
Je pense que la remarque concerne surtout les propos de ta tutrice...
Je te souhaite plein de courage, l'année de stage est souvent stressante.
Je te souhaite plein de courage, l'année de stage est souvent stressante.
- beloteHabitué du forum
Je pense que ce que veut dire Catalunya, c'est que ta tutrice qui a été elle-même stagiaire et connait les difficultés de cette première année d'enseignement, a des exigences complètement démesurées. On ne peut exiger d'un stagiaire qu'il ait un mois de cours d'avance. Même après des années d'expérience, je ne sais pas encore exactement ce que je fais dans trois semaines.
La première année est très lourde et ton emploi du temps ne t'aide pas. Prends soin de toi et de ta famille. Les choses vont se mettre doucement en place.
Bon courage.
La première année est très lourde et ton emploi du temps ne t'aide pas. Prends soin de toi et de ta famille. Les choses vont se mettre doucement en place.
Bon courage.
- LaugarithmeFidèle du forum
Tu as mal interprete la remarqué de catalunya : c'était à propos de ce qu'elle il a mis en gras. Elle il ne comprend pas la remarque de ta tutrice. Ce n'est pas une critique à propos de ton message
Édit : erreur fiile- garçon.
Édit : erreur fiile- garçon.
- CatalunyaExpert spécialisé
Je réagissais en effet à ce que j'ai mis en gras (et je suis un garçon).
- valleExpert spécialisé
Courage !... En effet, les conditions de travail des stagiaires ne sont pas logiques. Je me permets toutefois une remarque : ce n'est pas une question d'âge. C'est évident qu'on n'est pas les mêmes à 24 ou à 54 ans, mais le problème est que l'EN met ses employés dans des situations ingérables. Je ne pense pas que tu souhaites que les jeunes subissent ce bizutage parce que ce ne sont que des jeunes qui méritent d'être ainsi traités, mais on pourrait penser que pour toi ta situation n'est problématique que parce que c'est toi, la personne concernée.
Il n'y a pas, je crains, de bon conseil à te donner... Normalement, il faut subir et se taire. Si tu peux échapper, n'hésite pas. Pense que tu trouveras aussi des situations difficiles en tant que titulaire. Les problèmes de l'EN avec les enseignants ne se limitent en effet pas au salaire...
Il n'y a pas, je crains, de bon conseil à te donner... Normalement, il faut subir et se taire. Si tu peux échapper, n'hésite pas. Pense que tu trouveras aussi des situations difficiles en tant que titulaire. Les problèmes de l'EN avec les enseignants ne se limitent en effet pas au salaire...
- JfLeBNiveau 3
Toutes mes excuses, je suis sur les nerfs et je prends tout au premier degréCatalunya a écrit:Je réagissais en effet à ce que j'ai mis en gras (et je suis un garçon).
- JennyMédiateur
Bon courage.
C’est inconcevable pour moi d’exiger ça d’un stagiaire. C’est normal de ne pas avoir beaucoup d’avance.
C’est inconcevable pour moi d’exiger ça d’un stagiaire. C’est normal de ne pas avoir beaucoup d’avance.
- TaclabeessNiveau 3
Bonsoir,
J'ai récemment posté sur ce fil et pris en compte vos remarques !
Professeur stagiaire depuis deux semaines, je cherche à prendre mes marques dans le métier, j'ai envie de le faire le plus sincèrement possible, ne serait-ce qu'une année.
Mais les débuts sont difficiles et j'ai remarqué que je n'arrive à avancer qu'en parlant à d'autres personnes (d'autres stagiaires, d'autres collègues et même des personnes extérieures au métier).
Quand j'ai écrit ici, la semaine dernière, j'étais complètement angoissée (pleurais à l'idée d'aller en cours et y allais la boule au ventre, à reculons, sans même parvenir à me nourrir) et j'avais peur de ne même pas tenir jusqu'à la Toussaint dans cet état.
La perspective de finir l'année me paraît de plus en plus envisageable, je me sens mieux même si l'épanouissement n'est toujours pas là.
J'aimerais être heureuse d'y aller mais je ne savoure pas les heures en classe. Je commence légèrement à m'améliorer en gestion de classe (grâce au plan de classe), même si c'est loin d'être parfait, mais je ne pourrai pas aimer ce métier tant que les heures de cours ne seront pas un moment de plaisir.
J'ai un peu de mal à gérer l'hétérogénéité de la classe. Par exemple, tout à l'heure, une élève ne voulait pas faire l'exercice demandé - résumer un texte - et m'assurait ne pas comprendre et ne pas réussir. J'ai essayé de l'accompagner mais je voyais qu'elle n'essayait pas trop et je ne savais pas l'aider. Je ne pense pas qu'elle était de mauvaise volonté, elle avait simplement l'air d'être en situation d'échec scolaire et de ne pas vouloir essayer pour ne pas être confrontée à l'échec.
Mais face à une classe de 27 élèves, j'ai du mal à m'attarder auprès de ceux qui sont loin derrière, qui restent discrets par honte. Lorsque je prends du temps avec un élève, les autres s'agitent, ce qui rend la tâche d'autant plus compliquée.
Au test de fluence de sixième, mes élèves ont une moyenne qui tourne autour de 105 mots /par minutes (loin des 130 souhaités par l'État).
Je m'éparpille un peu en racontant cela, mais je pense que ces données peuvent peut-être participer à expliquer ma situation (je ne suis pas dans un collège facile et je ne sais pas aider les élèves).
Aussi, après avoir dit tout cela la question que j'aimerais vous poser concerne le plaisir de l'enseignement. J'ai aimé donner quelques cours en stages d'observation ; je sais donc que l'enseignement peut être un plaisir.
Mais pour le moment, les heures que je passe avec les élèves me lassent, à mon grand désarroi.
J'aimerais donc savoir si cet état d'esprit est normal/habituel pour un stagiaire en début de carrière et si cela peut changer ! Comment est-ce que cela s'est passé pour vous ?
Bien sûr, personne ne peut prédire ma situation, mais je suis vraiment preneuse de témoignages (en tous genres).
Désolée d'avoir écrit un si long pavé, merci de m'avoir lue !
J'ai récemment posté sur ce fil et pris en compte vos remarques !
Professeur stagiaire depuis deux semaines, je cherche à prendre mes marques dans le métier, j'ai envie de le faire le plus sincèrement possible, ne serait-ce qu'une année.
Mais les débuts sont difficiles et j'ai remarqué que je n'arrive à avancer qu'en parlant à d'autres personnes (d'autres stagiaires, d'autres collègues et même des personnes extérieures au métier).
Quand j'ai écrit ici, la semaine dernière, j'étais complètement angoissée (pleurais à l'idée d'aller en cours et y allais la boule au ventre, à reculons, sans même parvenir à me nourrir) et j'avais peur de ne même pas tenir jusqu'à la Toussaint dans cet état.
La perspective de finir l'année me paraît de plus en plus envisageable, je me sens mieux même si l'épanouissement n'est toujours pas là.
J'aimerais être heureuse d'y aller mais je ne savoure pas les heures en classe. Je commence légèrement à m'améliorer en gestion de classe (grâce au plan de classe), même si c'est loin d'être parfait, mais je ne pourrai pas aimer ce métier tant que les heures de cours ne seront pas un moment de plaisir.
J'ai un peu de mal à gérer l'hétérogénéité de la classe. Par exemple, tout à l'heure, une élève ne voulait pas faire l'exercice demandé - résumer un texte - et m'assurait ne pas comprendre et ne pas réussir. J'ai essayé de l'accompagner mais je voyais qu'elle n'essayait pas trop et je ne savais pas l'aider. Je ne pense pas qu'elle était de mauvaise volonté, elle avait simplement l'air d'être en situation d'échec scolaire et de ne pas vouloir essayer pour ne pas être confrontée à l'échec.
Mais face à une classe de 27 élèves, j'ai du mal à m'attarder auprès de ceux qui sont loin derrière, qui restent discrets par honte. Lorsque je prends du temps avec un élève, les autres s'agitent, ce qui rend la tâche d'autant plus compliquée.
Au test de fluence de sixième, mes élèves ont une moyenne qui tourne autour de 105 mots /par minutes (loin des 130 souhaités par l'État).
Je m'éparpille un peu en racontant cela, mais je pense que ces données peuvent peut-être participer à expliquer ma situation (je ne suis pas dans un collège facile et je ne sais pas aider les élèves).
Aussi, après avoir dit tout cela la question que j'aimerais vous poser concerne le plaisir de l'enseignement. J'ai aimé donner quelques cours en stages d'observation ; je sais donc que l'enseignement peut être un plaisir.
Mais pour le moment, les heures que je passe avec les élèves me lassent, à mon grand désarroi.
J'aimerais donc savoir si cet état d'esprit est normal/habituel pour un stagiaire en début de carrière et si cela peut changer ! Comment est-ce que cela s'est passé pour vous ?
Bien sûr, personne ne peut prédire ma situation, mais je suis vraiment preneuse de témoignages (en tous genres).
Désolée d'avoir écrit un si long pavé, merci de m'avoir lue !
- JfLeBNiveau 3
valle a écrit:Courage !... En effet, les conditions de travail des stagiaires ne sont pas logiques. Je me permets toutefois une remarque : ce n'est pas une question d'âge. C'est évident qu'on n'est pas les mêmes à 24 ou à 54 ans, mais le problème est que l'EN met ses employés dans des situations ingérables. Je ne pense pas que tu souhaites que les jeunes subissent ce bizutage parce que ce ne sont que des jeunes qui méritent d'être ainsi traités, mais on pourrait penser que pour toi ta situation n'est problématique que parce que c'est toi, la personne concernée.
Il n'y a pas, je crains, de bon conseil à te donner... Normalement, il faut subir et se taire. Si tu peux échapper, n'hésite pas. Pense que tu trouveras aussi des situations difficiles en tant que titulaire. Les problèmes de l'EN avec les enseignants ne se limitent en effet pas au salaire...
Non du tout je ne fait pas de différence avec mes autres collègues stagiaires qui ont tous leurs lots de déconvenues. C’est juste qu’à mon âge, j’ai moins de patience que j’en avais à 25 et ce que j’aurai accepté il y a 20 ans passe beaucoup moins aujourd’hui. On est tous dans le même bateau.
- JennyMédiateur
Mais oui, c’est normal. J’ai fait une année de stage catastrophique. 10 ans plus tard, les difficultés se sont envolées depuis longtemps. Au fil des mois, la gestion de classe s’était améliorée et on peut ensuite se concentrer sur autre chose.
C’est dur d’être seul face à 30 ou 35 adolescents qui n’ont pas toujours envie d’être là.
C’est dur d’être seul face à 30 ou 35 adolescents qui n’ont pas toujours envie d’être là.
- JfLeBNiveau 3
Ce soir ça va mieux. Petit coup de blues ce matin
Merci pour vos messages.
Ma tutrice sera de bons conseils je pense, et oui idéalement ça serait bien d’avoir 1 mois d’avance, mais pour l’instant c’est au jour le jour
Merci pour vos messages.
Ma tutrice sera de bons conseils je pense, et oui idéalement ça serait bien d’avoir 1 mois d’avance, mais pour l’instant c’est au jour le jour
- JfLeBNiveau 3
Merci. Ce matin je me suis réveillé face à une montagne gigantesque à franchir et je m’en suis senti capable. Gros coup de blues, il faut laisser le temps au temps en effet.Jenny a écrit:Mais oui, c’est normal. J’ai fait une année de stage catastrophique. 10 ans plus tard, les difficultés se sont envolées depuis longtemps. Au fil des mois, la gestion de classe s’était améliorée et on peut ensuite se concentrer sur autre chose.
C’est dur d’être seul face à 30 ou 35 adolescents qui n’ont pas toujours envie d’être là.
- JennyMédiateur
Taclabeess: Gérer l’hétérogénéité d’une classe, c’est une des choses les plus difficiles dans notre métier. Et même avec de l’expérience, avec certaines classes, on rame.
Soyez indulgent avec vous même. Tenez compte des conseils, mais il est contreproductif de se flageller. Et quand on est stagiaire, on apprend petit à petit (et on continuera d’apprendre une fois titulaire, c’est peut être ça un bon enseignant ).
Soyez indulgent avec vous même. Tenez compte des conseils, mais il est contreproductif de se flageller. Et quand on est stagiaire, on apprend petit à petit (et on continuera d’apprendre une fois titulaire, c’est peut être ça un bon enseignant ).
- TaclabeessNiveau 3
Jenny a écrit:Taclabeess: Gérer l’hétérogénéité d’une classe, c’est une des choses les plus difficiles dans notre métier. Et même avec de l’expérience, avec certaines classes, on rame.
Soyez indulgent avec vous même. Tenez compte des conseils, mais il est contreproductif de se flageller. Et quand on est stagiaire, on apprend petit à petit (et on continuera d’apprendre une fois titulaire, c’est peut être ça un bon enseignant ).
Oui c'est vrai ! Parfois je m'en veux un peu car une professeur plus expérimentée (ou même une stagiaire mieux formée / pas à temps complet) pourrait peut-être mieux les accompagner, mais il faut bien commencer
- JennyMédiateur
Pas forcément. Tu sembles faire de ton mieux, c’est déjà beaucoup et on s’est tous lamentablement plantés devant une classe (et on le fera tous encore !).
- Clecle78Bon génie
Je confirme et je ne le ferai plus, tout bêtement parce que je suis à la retraite. Rien n'est jamais acquis dans ce métier (il y a des superprofs mais c'est tout de même rare et il faut parfois se méfier de ce qu'on entend par là, la plupart d'entre nous bossent beaucoup et apprennent chaque jour.) C'est la beauté et la difficulté de ce métier. On ne s'ennuie pas mais on n'est jamais tranquille, non plus, ce qui le rend si fatiguant n'en déplaise aux piliers de café du commerce.Jenny a écrit:Pas forcément. Tu sembles faire de ton mieux, c’est déjà beaucoup et on s’est tous lamentablement plantés devant une classe (et on le fera tous encore !).
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