- A TuinVénérable
Enaeco a écrit:Encore une fois d'accord.
Mais pour recentrer le sujet, si le bon déroulé de la carrière d'un CDE est contrarié par des enseignants réfractaires, la situation pourrait se tendre.
C'est son problème. Un chef qui braque une équipe, ça ne donne jamais rien de bon pour lui...
Tout le monde n'est pas carriériste, et heureusement ! Il y a des chefs normaux aussi, il faudra espérer en ce sens
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Enaeco a écrit:Encore une fois d'accord.
Mais pour recentrer le sujet, si le bon déroulé de la carrière d'un CDE est contrarié par des enseignants réfractaires, la situation pourrait se tendre.
À mon avis, dans un système pas trop mal fichu, une progression dans une "carrière" doit être justifiée par des compétences.
Un chef qui pense que le bon déroulé de sa "carrière" peut se faire au prix d'un entêtement contre-productif, eh bien il vaut sans doute mieux qu'il ne fasse pas carrière parce qu'il n'a pas les qualités pour cela.
- InvitéInvité
Aperçu par hasard a écrit:Enaeco a écrit:Encore une fois d'accord.
Mais pour recentrer le sujet, si le bon déroulé de la carrière d'un CDE est contrarié par des enseignants réfractaires, la situation pourrait se tendre.
À mon avis, dans un système pas trop mal fichu, une progression dans une "carrière" doit être justifiée par des compétences.
Un chef qui pense que le bon déroulé de sa "carrière" peut se faire au prix d'un entêtement contre-productif, eh bien il vaut sans doute mieux qu'il ne fasse pas carrière parce qu'il n'a pas les qualités pour cela.
Malheureusement, ce que nous enseignants pensons définir un bon ou un mauvais importe peu, puisque nous ne participons pas a leur recrutement, évaluation ou promotion. Ils sont choisis selon d'autres criteres, par les strates plus élevées.
- EnaecoVénérable
Donc finalement vous êtes en train de dire que les chefs devront respecter leurs enseignants et en particulier les plus carriéristes d'entre eux ?
J'ai du manquer quelques pages sur ce fil...
J'ai du manquer quelques pages sur ce fil...
- zigmag17Guide spirituel
youpeka a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Enaeco a écrit:Encore une fois d'accord.
Mais pour recentrer le sujet, si le bon déroulé de la carrière d'un CDE est contrarié par des enseignants réfractaires, la situation pourrait se tendre.
À mon avis, dans un système pas trop mal fichu, une progression dans une "carrière" doit être justifiée par des compétences.
Un chef qui pense que le bon déroulé de sa "carrière" peut se faire au prix d'un entêtement contre-productif, eh bien il vaut sans doute mieux qu'il ne fasse pas carrière parce qu'il n'a pas les qualités pour cela.
Malheureusement, ce que nous enseignants pensons définir un bon ou un mauvais importe peu, puisque nous ne participons pas a leur recrutement, évaluation ou promotion. Ils sont choisis selon d'autres criteres, par les strates plus élevées.
Je ne sais plus qui a dit ceci ( mes excuses à l'auteur de ces propos) mais j'adhère complètement à ce point de vue : un bon CdE n'est pas celui qui déclare qu'il n'y a pas de problème dans son établissement, mais celui qui reconnait qu'il y a des problèmes et s'efforce de les résoudre. Tant que les avancements de carrière se mesureront à l'aune de la 1ere proposition l'EN tournera à l'envers (poussière sous le tapis, management à la dure etc).
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
youpeka a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Enaeco a écrit:Encore une fois d'accord.
Mais pour recentrer le sujet, si le bon déroulé de la carrière d'un CDE est contrarié par des enseignants réfractaires, la situation pourrait se tendre.
À mon avis, dans un système pas trop mal fichu, une progression dans une "carrière" doit être justifiée par des compétences.
Un chef qui pense que le bon déroulé de sa "carrière" peut se faire au prix d'un entêtement contre-productif, eh bien il vaut sans doute mieux qu'il ne fasse pas carrière parce qu'il n'a pas les qualités pour cela.
Malheureusement, ce que nous enseignants pensons définir un bon ou un mauvais importe peu, puisque nous ne participons pas a leur recrutement, évaluation ou promotion. Ils sont choisis selon d'autres criteres, par les strates plus élevées.
La question évoquée plus haut me semble plutôt être celle des conséquences pour le chef d'établissement si les relations se tendent avec un certain nombre d'enseignants. Je ne suis pas certain que le rapport de force soit systématiquement en faveur du cde, et que laisser une situation se tendre sans parvenir à trouver une voie d'apaisement soit perçu comme une marque de compétence par les strates plus élevées, qui n'aime pas trop quand d'une manière ou d'une autre ça fait des vagues, comme on dit. Après, tout dépend du nombre d'enseignants concernés et de leur degré de détermination. Si trop d'enseignants se résignent à courber l'échine dès que leur chef pourrait être contrarié, c'est sûr qu'il n'y a pas grand chose à espérer pour échapper à la contrainte. En tout cas je pense que dans mon lycée ça ne se passerait pas comme cela.
- MaellerpÉrudit
Ça y est on nous demande de nous positionner sur "pacte" ou "pas pacte", avec détail du type de mission à préciser si pacte... évidemment sans rien connaître de l'organisation, sans aucun décret et dans le flou artistique le plus total. De savoir qu'on pourra être payé une " fortune" pour faire un RCD en surveillant un devoir alors que les missions de PP et les HSA/HSE sont toujours aussi mal payées me révulse. J'espère vraiment que ce bouzin va se fracasser très vite.
- JacqGuide spirituel
11 pages pour constater que nous n'avons pas été revalorisés.
Et puis il y a ceux qui accepterons, on peut comprendre pourquoi... et ceux qui refuseront.
Et à la fin, il y aura ceux qui auront réussi à nous diviser, une nouvelle fois.
Et ceux là, ils sont bien payés, ils n'ont pas besoin de signer un "pacte" puisqu'ils l'ont signé depuis le début.
Et puis il y a ceux qui accepterons, on peut comprendre pourquoi... et ceux qui refuseront.
Et à la fin, il y aura ceux qui auront réussi à nous diviser, une nouvelle fois.
Et ceux là, ils sont bien payés, ils n'ont pas besoin de signer un "pacte" puisqu'ils l'ont signé depuis le début.
- valleExpert spécialisé
Mais en fait ça n'est pas nouveau, si ?
C'est comme se dire "les CDE n'ont pas d'intérêt à créer une ambiance pourrie, ils ne vont pas faire de la pression pour que les profs soient PP" --> sauf que, carriériste ou non, il considère en général qu'il se doit de trouver des PP et que le DASEN ne doit pas trop aimer les classes sans PP.
Ou comme dire "les profs à bout, ça ne va pas, les CDE ne chercheront pas à imposer plus de 2 HSA (ou à imposer des HSA tout court)" --> sauf que les dotations horaires sont ainsi faites, et que le CDE, carriériste ou non, ne va pas dire au rectorat "j'ai pas prévu du français pour les 2ndes parce que je n'ai pas assez d'heures postes, bisous !".
C'est comme si on avait dit, "bof, si tout le monde refuse fermement les HSA non imposables, ils vont finir d'obliger les établissements à fonctionner avec autant d'HS". Je ne suis pas sûr que ça se passe comme ça. Après, peut-être que le pacte est tellement nul qu'ils ne parviennent vraiment pas à le faire passer.
C'est comme se dire "les CDE n'ont pas d'intérêt à créer une ambiance pourrie, ils ne vont pas faire de la pression pour que les profs soient PP" --> sauf que, carriériste ou non, il considère en général qu'il se doit de trouver des PP et que le DASEN ne doit pas trop aimer les classes sans PP.
Ou comme dire "les profs à bout, ça ne va pas, les CDE ne chercheront pas à imposer plus de 2 HSA (ou à imposer des HSA tout court)" --> sauf que les dotations horaires sont ainsi faites, et que le CDE, carriériste ou non, ne va pas dire au rectorat "j'ai pas prévu du français pour les 2ndes parce que je n'ai pas assez d'heures postes, bisous !".
C'est comme si on avait dit, "bof, si tout le monde refuse fermement les HSA non imposables, ils vont finir d'obliger les établissements à fonctionner avec autant d'HS". Je ne suis pas sûr que ça se passe comme ça. Après, peut-être que le pacte est tellement nul qu'ils ne parviennent vraiment pas à le faire passer.
- almuixeNeoprof expérimenté
Djedje_Bzh a écrit:henriette a écrit:Ici, mon CDE m'a dit qu'il ne croyait pas du tout que ce bouzin survivrait longtempsà son ministre, et que revaloriser sensiblement les HSE aurait été beaucoup plus incitatif pour les RCD que cette usine à gaz, si c'était vraiment les RCD l'objectif (et il ne croit pas non plus une minute que ce soit ça).
Ah nous sommes d’accord : cela aurait été sacrément plus efficace…!
Mais cela n'aurait pas permis d'enfoncer un coin dans les statuts des enseignants.
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
valle a écrit:Mais en fait ça n'est pas nouveau, si ?
C'est comme se dire "les CDE n'ont pas d'intérêt à créer une ambiance pourrie, ils ne vont pas faire de la pression pour que les profs soient PP" --> sauf que, carriériste ou non, il considère en général qu'il se doit de trouver des PP et que le DASEN ne doit pas trop aimer les classes sans PP.
Ou comme dire "les profs à bout, ça ne va pas, les CDE ne chercheront pas à imposer plus de 2 HSA (ou à imposer des HSA tout court)" --> sauf que les dotations horaires sont ainsi faites, et que le CDE, carriériste ou non, ne va pas dire au rectorat "j'ai pas prévu du français pour les 2ndes parce que je n'ai pas assez d'heures postes, bisous !".
C'est comme si on avait dit, "bof, si tout le monde refuse fermement les HSA non imposables, ils vont finir d'obliger les établissements à fonctionner avec autant d'HS". Je ne suis pas sûr que ça se passe comme ça. Après, peut-être que le pacte est tellement nul qu'ils ne parviennent vraiment pas à le faire passer.
Désolé @valle, mais je ne vois pas où tu veux en venir. Parce que la hiérarchie finirait toujours par avoir le dessus (et encore, je pense que si c'est vrai pour ce qui est rendu clairement obligatoire par les textes, pour ce qui ne l'est pas ça reste quand même à démontrer), il nous faudrait d'office satisfaire toutes les demandes des cde?
Tu ne dis jamais "non" à un cde qui te propose quelque chose qui ne t'arrange pas, à partir du moment où tu sais qu'il est dans son intérêt (et supposément de celui de sa carrière) que tu acceptes?
Un jour une cheffe m'a demandé si je voulais être PP de terminale. J'ai dit "non, ça ne m'intéresse pas", et je n'ai pas été PP. Une autre cheffe m'a récemment demandé si je voulais faire des stages "découvertes" pour des élèves pendant les vacances. J'ai dit "non, je ne suis pas animateur de maison de quartier, avec la spé j'ai déjà bien assez de travail de préparation/correction/suivi de projets personnels à distance pendant les vacances, et de plus je suis contre ce type de dispositif à l'horizon duquel se profile le démontage de nos statuts", et je n'ai pas fait de stage.
Je précise que j'ai des cheffes qui sont des personnes posées et dont j'apprécie les qualités professionnelles. Je n'ai pas de plaisir à les contrarier. J'accepte leurs propositions de projets quand j'y trouve un intérêt pédagogique évident, et plus souvent encore j'en réalise (seul ou avec des collègues) de toutes sortes sans qu'on ait à me le demander : sorties, voyages, résidences d'artistes, ateliers, projets interdisciplinaires sur la liaison collège-lycée, etc. Je veux bien que l'institution me rétribue pour le temps que je passe sur ces projets que je crois pédagogiquement utiles (à défaut d'être "innovants"). Il arrive - pas très souvent - qu'elle le fasse avec quelques HSE qui sont loin de couvrir le temps réellement investi.
Mais malheureusement le pacte ne fonctionne pas comme cela. Il nous demande de consentir à un surcroît de contraintes et à un contrôle tatillon appuyé sur le soupçon que peut-être nous pourrions ne pas nous investir assez, ou pas assez bien, tout en nous faisant acter tacitement l'inutilité d'une revalorisation substantielle pour tous. C'est pourquoi je le refuserai quelles que soient les conditions de rétribution.
Tout ça pour dire que si un jour un cde arrive et veut me contraindre à "pacter", eh bien ça se tendra entre nous. Tant pis ou tant mieux, parce que je crois que le conflit, s'il est rendu inévitable par une volonté de me faire plier, sera de mon point de vue la plus juste des solutions. Je ne dis pas que je pourrai résister jusqu'au bout, mais je ne lâcherai pas facilement l'affaire.
- odur86Niveau 3
En fait je voulais juste illustrer que le principe du volontariat est respecté tant qu'il y a des volontaires. Lorsque les volontaires ne sont plus au rendez vous, terminé les beaux principes, ça devient vite directif et conflictuel jusqu'à remonter au recteur, avec injonctions et nominations "officielles" (peut être illégales, mais seul un juge peut statuer de l'illégalité du document).angelxxx a écrit:odur86 a écrit:Certes, je connais ce texte et c'est sur la base de celui-ci que l'ensemble des profs ont décliné ctte mission. Mais pour faire valoir ce droit (légalement comme tu le souligne), dans le cas énoncé (refus puis imposé par le recteur), la seule voie pour refuser aurait été le tribunal. Faut trouver la motivation...Avatar des Abysses a écrit:Pour les PPs :
selon l'article D421-49-1 du code de l'éducation ( copie partielle )
En application de l'article R. 421-10, le chef d'établissement désigne les professeurs principaux des classes et, le cas échéant, en classe de première ou de terminale de la voie générale et technologique, les professeurs référents de groupes d'élèves, avec l'accord des intéressés.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043806807
La subtilité c'est que le chef d'établissement nomme quelqu'un, qui peut légalement tout à fait refuser...
Il semblerai donc, que, même pour nécessité de services, on puisse refuser.
Il suffit de ne pas faire le travail de PP, puisque le CDE ne pourra légalement rien faire. Vous retournez la situation !
Tout ça pour dire qu'aucune activité au sens large (mission, pacte, ....) n'est immunisée à ce genre de pratiques (pressions, chantages, lettre de mission contenant des éléments pas vraiment légaux ou contraires au décret dans le cas du pacte, acte administratif borderline,... ).
J'attends donc avec beaucoup de curiosité de voir, comme c'est dit dans les posts précédents, les réactions des directions dans les établissements où il y aura pas ou peu de candidats. Cela dit il n'y a que peu d'options : soit les engagements pris ne sont pas réalisés, soit ce sont d'autres personnels qui vont les prendre en charge, soit ils auront fait plier leurs profs.
- denNiveau 2
L'opinion, les différents partis politiques, les spécialistes et non spécialistes, tout le monde semble d'accord sur la nécessité d'améliorer nos traitements. Le désaccord c'est doit-on plus travailler ou pas en échange ? Si on refuse le pacte de manière collective, on montre que la barque est déjà pleine et on défend l'idée que l'on doit améliorer notre traitement sans travail supplémentaire.
Il y a aussi le problème du recrutement, il faudrait travailler sur l'amélioration du traitement mais aussi du climat scolaire. Ce travail sur le climat scolaire serait à mon avis bénéfique pour les élèves (bien être et apprentissages) et les professeurs.
J'ai peur que ce pacte dégrade le climat scolaire aussi bien pour les profs que pour les élèves. Par exemple, demander à une classe de seconde d'avoir 2h de maths à la place d'histoire alors qu'ils ont toutes les heures de maths normales cette semaine, cela peut conduire à trop d'heures de maths qui peuvent susciter un rejet des élèves, une vision sur la quantité au détriment de la qualité.
Il y a aussi le problème du recrutement, il faudrait travailler sur l'amélioration du traitement mais aussi du climat scolaire. Ce travail sur le climat scolaire serait à mon avis bénéfique pour les élèves (bien être et apprentissages) et les professeurs.
J'ai peur que ce pacte dégrade le climat scolaire aussi bien pour les profs que pour les élèves. Par exemple, demander à une classe de seconde d'avoir 2h de maths à la place d'histoire alors qu'ils ont toutes les heures de maths normales cette semaine, cela peut conduire à trop d'heures de maths qui peuvent susciter un rejet des élèves, une vision sur la quantité au détriment de la qualité.
- JennyMédiateur
den a écrit:J'ai peur que ce pacte dégrade le climat scolaire aussi bien pour les profs que pour les élèves. Par exemple, demander à une classe de seconde d'avoir 2h de maths à la place d'histoire alors qu'ils ont toutes les heures de maths normales cette semaine, cela peut conduire à trop d'heures de maths qui peuvent susciter un rejet des élèves, une vision sur la quantité au détriment de la qualité.
As-tu déjà fait des RCD ?
- denNiveau 2
Je n'ai jamais fait de RCD. J'ai le témoignage de ma fille, qui est fortement agacée par le prof de maths qui fait des RCD en plus de ces heures normales.
je suis prof en lycée, j'ai des élèves de 1STI2D qui ont 5 heures de maths par semaine, il manque d'envie et n'aiment pas trop les maths, ajouter des heures ne me semble pas la solution, elle peut même détériorée les choses.
je suis prof en lycée, j'ai des élèves de 1STI2D qui ont 5 heures de maths par semaine, il manque d'envie et n'aiment pas trop les maths, ajouter des heures ne me semble pas la solution, elle peut même détériorée les choses.
- JennyMédiateur
Ce n'est pas l'impression que j'ai et je fais souvent 3h d'affilée de RCD en STMG (ce qui triple leurs heures de la semaine ponctuellement). Avec eux, c'est compliqué de boucler le programme si des heures sautent... Evidemment, j'adapte un peu le cours si je les prends 3h avec une activité plus sympa en dernière heure ou tout simplement une activité où il faut moins écrire. Globalement, j'ai le souvenir d'une ou deux heures compliquées en RCD en collège, mais avec une classe avec laquelle ça a été très compliquée toute l'année. Je fais souvent 10 à 20h de RCD sur l'année.
Les élèves s'y habituent aussi quand l'équipe en fait souvent.
Evidemment, si les cours se passent mal d'habitude, des heures de RCD peuvent être mal perçues par les élèves. Je n'ai pas l'impression que ça se passe plus mal sur une heure de RCD globalement, il m'est arrivé d'expliquer pourquoi je les prenais "en plus", mais c'est tout. Il faudrait le retour des collègues qui en font souvent.
Tu es enseignant en PC et tu évoques les maths ?
Les élèves s'y habituent aussi quand l'équipe en fait souvent.
Evidemment, si les cours se passent mal d'habitude, des heures de RCD peuvent être mal perçues par les élèves. Je n'ai pas l'impression que ça se passe plus mal sur une heure de RCD globalement, il m'est arrivé d'expliquer pourquoi je les prenais "en plus", mais c'est tout. Il faudrait le retour des collègues qui en font souvent.
Tu es enseignant en PC et tu évoques les maths ?
- SisypheHabitué du forum
Ici aussi ça se précise. Et il se trouve que le CDE joue plutôt bien. Il a l'intention de placer 1 heure pacte dans l'EDT tous les 15 jours pour l'enseignant pacté. Sur cette heure, l'enseignant fera ce qu'il veut avec sa classe. Certains y voient donc la possibilité d'être moins stressés par le faible volume horaire. En lettres, une collègue va demander ses premières sur cette heure. Le CDE dit qu'il justifiera le RCD par un collègue absent au cours des 15 jours.
Bref, présenté comme cela, c'est plutôt séduisant.
Comme je suis persuadée qu'il ne faut surtout pas signer ce pacte, je suis assez angoissée à l'idée que beaucoup de collègues signent.
Bref, présenté comme cela, c'est plutôt séduisant.
Comme je suis persuadée qu'il ne faut surtout pas signer ce pacte, je suis assez angoissée à l'idée que beaucoup de collègues signent.
- Madame_ProfEsprit sacré
Sisyphe a écrit:Ici aussi ça se précise. Et il se trouve que le CDE joue plutôt bien. Il a l'intention de placer 1 heure pacte dans l'EDT tous les 15 jours pour l'enseignant pacté. Sur cette heure, l'enseignant fera ce qu'il veut avec sa classe. Certains y voient donc la possibilité d'être moins stressés par le faible volume horaire. En lettres, une collègue va demander ses premières sur cette heure. Le CDE dit qu'il justifiera le RCD par un collègue absent au cours des 15 jours.
Bref, présenté comme cela, c'est plutôt séduisant.
Comme je suis persuadée qu'il ne faut surtout pas signer ce pacte, je suis assez angoissée à l'idée que beaucoup de collègues signent.
Et s'il n'y a pas de profs absents ?
Ce n'est pas réglementaire si ça ajoute des heures aux élèves. Ça me paraît très limite.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
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2012-2013 - Année de stage en collège
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est complètement contre le principe du RCD qui sert à boucher les trous des collègues absents, et non à ajouter des heures aux élèves.
- LagomorpheFidèle du forum
Madame_Prof a écrit:Sisyphe a écrit:Ici aussi ça se précise. Et il se trouve que le CDE joue plutôt bien. Il a l'intention de placer 1 heure pacte dans l'EDT tous les 15 jours pour l'enseignant pacté. Sur cette heure, l'enseignant fera ce qu'il veut avec sa classe. Certains y voient donc la possibilité d'être moins stressés par le faible volume horaire. En lettres, une collègue va demander ses premières sur cette heure. Le CDE dit qu'il justifiera le RCD par un collègue absent au cours des 15 jours.
Bref, présenté comme cela, c'est plutôt séduisant.
Comme je suis persuadée qu'il ne faut surtout pas signer ce pacte, je suis assez angoissée à l'idée que beaucoup de collègues signent.
Et s'il n'y a pas de profs absents ?
Ce n'est pas réglementaire si ça ajoute des heures aux élèves. Ça me paraît très limite.
On va manifestement proposer chez moi un truc du genre. Dans mon lycée surbooké 8h-18h+samedi avec des classes mélangeant les triplettes et doublettes de spé, les RCD sont virtuellement impossibles à effectuer. Donc les briques RCD ne seront pas prises, ou pas effectuées. Plutôt que de laisser se perdre la "manne", je ne vois aucune objection morale à ce qu'on tordre le système pour que certains collègues volontaires aient une petite rallonge horaire. Pas réglementaire si on regarde de près, mais vu ce que propose le CDE de @Sisyphe, ça en aura l'apparence. Et je ne vois pas pourquoi on devrait faire preuve d'irréprochable honnêteté réglementaire avec un ministère qui ne l'a jamais été.
A titre personnel, je suis comme beaucoup opposé au principe même du pacte, que je ne signerai pas, et j'aurais préféré qu'on utilise cet argent pour revaloriser vraiment (et respecter ainsi une promesse présidentielle). Maintenant voilà, le pacte existe, c'est des sous, on peut se douter que comme d'habitude dans la fonction publique si on ne les utilise pas on nous les sucre l'année suivante, donc autant les prendre, surtout si c'est dans le vrai intérêt des élèves en augmentant un chouilla les horaires disciplinaires. On ne vole personne.
Là où je serais très méfiant avec ce dispositif c'est que certains collègues auront de facto signé pour du RCD. Même si en sous-marin il n'est pas prévu d'en faire, que se passera-t-il si un vrai besoin apparaît ? Les empactés pourront-ils librement refuser ? Il faudra bien lire les petits caractères en bas du pacte avant de signer.
- A TuinVénérable
Et c'est dans ce.genre.de cas qu'on retrouvera le fait du prince.
Certains collègues toucherons le pacte avec le moindre impact possible, et d'autres se verront charger la mule comme pas possible.
Ne t'inquiètes pas que ceux qui auront une heure quinzaine dans l'edt ne seront pas n'importe qui, ce seront ceux qui sont bien vus des chefs et qui seront allés faire les manières idoines. Celui qui travaille de façon besogneuse n'aura rien de tel, on ne viendra même pas le voir pour le lui proposer. On essayera juste d'aller lui faire prendre les aspects du pacte qui sont pénibles, et on lui dira qu'il a bien le temps de continuer le travail gratuit, projets etc, qu'il faisait jusque là....
Certains collègues toucherons le pacte avec le moindre impact possible, et d'autres se verront charger la mule comme pas possible.
Ne t'inquiètes pas que ceux qui auront une heure quinzaine dans l'edt ne seront pas n'importe qui, ce seront ceux qui sont bien vus des chefs et qui seront allés faire les manières idoines. Celui qui travaille de façon besogneuse n'aura rien de tel, on ne viendra même pas le voir pour le lui proposer. On essayera juste d'aller lui faire prendre les aspects du pacte qui sont pénibles, et on lui dira qu'il a bien le temps de continuer le travail gratuit, projets etc, qu'il faisait jusque là....
- poutouNiveau 10
Complètement d'accord @A tuin.
- joebar69Fidèle du forum
Lagomorphe a écrit:Madame_Prof a écrit:Sisyphe a écrit:Ici aussi ça se précise. Et il se trouve que le CDE joue plutôt bien. Il a l'intention de placer 1 heure pacte dans l'EDT tous les 15 jours pour l'enseignant pacté. Sur cette heure, l'enseignant fera ce qu'il veut avec sa classe. Certains y voient donc la possibilité d'être moins stressés par le faible volume horaire. En lettres, une collègue va demander ses premières sur cette heure. Le CDE dit qu'il justifiera le RCD par un collègue absent au cours des 15 jours.
Bref, présenté comme cela, c'est plutôt séduisant.
Comme je suis persuadée qu'il ne faut surtout pas signer ce pacte, je suis assez angoissée à l'idée que beaucoup de collègues signent.
Et s'il n'y a pas de profs absents ?
Ce n'est pas réglementaire si ça ajoute des heures aux élèves. Ça me paraît très limite.
On va manifestement proposer chez moi un truc du genre. Dans mon lycée surbooké 8h-18h+samedi avec des classes mélangeant les triplettes et doublettes de spé, les RCD sont virtuellement impossibles à effectuer. Donc les briques RCD ne seront pas prises, ou pas effectuées. Plutôt que de laisser se perdre la "manne", je ne vois aucune objection morale à ce qu'on tordre le système pour que certains collègues volontaires aient une petite rallonge horaire. Pas réglementaire si on regarde de près, mais vu ce que propose le CDE de @Sisyphe, ça en aura l'apparence. Et je ne vois pas pourquoi on devrait faire preuve d'irréprochable honnêteté réglementaire avec un ministère qui ne l'a jamais été.
A titre personnel, je suis comme beaucoup opposé au principe même du pacte, que je ne signerai pas, et j'aurais préféré qu'on utilise cet argent pour revaloriser vraiment (et respecter ainsi une promesse présidentielle). Maintenant voilà, le pacte existe, c'est des sous, on peut se douter que comme d'habitude dans la fonction publique si on ne les utilise pas on nous les sucre l'année suivante, donc autant les prendre, surtout si c'est dans le vrai intérêt des élèves en augmentant un chouilla les horaires disciplinaires. On ne vole personne.
Là où je serais très méfiant avec ce dispositif c'est que certains collègues auront de facto signé pour du RCD. Même si en sous-marin il n'est pas prévu d'en faire, que se passera-t-il si un vrai besoin apparaît ? Les empactés pourront-ils librement refuser ? Il faudra bien lire les petits caractères en bas du pacte avant de signer.
Pour le premier extrait graissé : Il n'y a de toute façon encore aucun décret ni arrêté qui réglemente tout cela, à ce jour. Donc, tout est envisageable ... mais toute "proposition" est construite sur du sable.
Pour le second extrait graissé : On voit ce qu'il est advenu de l'incitation à la prise de 2ème HSA et de la prime pour 3 HSA ; de même sur le volume des IMP qui s'est réduit avec le temps. Bref, tout arc-en-ciel de bisounours annoncé par le ministère, se transforme, à terme, en tempête
- zigmag17Guide spirituel
poutou a écrit:Complètement d'accord @A tuin.
D'accord aussi.
- Clecle78Bon génie
Beaucoup recherchent de bonnes raisons de signer ce pacte et essaient de se rassurer (ou de se faire rassurer) mais dans l'éducation "nationale" le pire est souvent à redouter. Ce sera au bon vouloir du chef ou du petit chef et tout le monde sera puni au bout du compte qu'il ait signé ou pas. Je trouve les syndicats bien silencieux dans les médias. On reçoit beaucoup de mails mais très peu d'échos audibles. On dirait qu'ils ont baissé les bras, usés par ces défaites successives ...
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