- MathadorEmpereur
Le texte en question est spécifique aux RCD: je suppose que le redéploiement du pacte apparaîtrait plutôt dans les modifications apportées au décret de 1993 sur l'ISOE.ZeSandman a écrit:Je note que dans cette seconde mouture le CDE ne peut plus redéployer les missions en cours d'année ; j'imagine que ça figurera dans le "plan" présenté (pas même voté of course) en CA.
- gregforeverGrand sage
Notre équipe de lettres a refusé tout RCD. On a dit non aux autres parts ( on voulait nous imposer de tout fourrer dedans oraux blancs ap 1ere etc) sauf 1 projet culturel ( fait bénévolement des années la collègue est contente de toucher une part 24h).
- EnaecoVénérable
Cath a écrit:Elberta a écrit:*Fifi* a écrit:
Oui sur le fond je suis entièrement d'accord avec toi. Mais je cherchais des arguments autre que "je ne veux pas signer ce pacte" pour donner à mes collègues et chefs. Je vais rechercher ce doc car je refuse totalement les RDC.
Pourquoi chercher des arguments ? On peut juste dire non, non ? (c'est une vraie question)
Comme tous les enseignants, c'est une revalorisation de 1000 € par mois dont j'ai besoin, et sans contrepartie, pour égaler les salaires des autres cadres A.
Concrètement un CDE n'est pas ministre.
Si on ne peut pas vivre sans ces 1000e supplémentaires, la seule chose qu'un chef est en mesure de proposer, c'est un pacte à taux horaire imbattable (18h pour 1250e)
- ZeSandmanFidèle du forum
Enaeco a écrit:Cath a écrit:Elberta a écrit:*Fifi* a écrit:
Oui sur le fond je suis entièrement d'accord avec toi. Mais je cherchais des arguments autre que "je ne veux pas signer ce pacte" pour donner à mes collègues et chefs. Je vais rechercher ce doc car je refuse totalement les RDC.
Pourquoi chercher des arguments ? On peut juste dire non, non ? (c'est une vraie question)
Comme tous les enseignants, c'est une revalorisation de 1000 € par mois dont j'ai besoin, et sans contrepartie, pour égaler les salaires des autres cadres A.
Concrètement un CDE n'est pas ministre.
Si on ne peut pas vivre sans ces 1000e supplémentaires, la seule chose qu'un chef est en mesure de proposer, c'est un pacte à taux horaire imbattable (18h pour 1250e)
C'est sûrement vrai, mais si beaucoup de CDE n'arrivent pas à vendre assez de pactes, la désorganisation du service risque de remonter fissa au ministère et permettre de nouvelles négociations.
Je sais que tu cherches dans tes interventions à prendre de la hauteur et tu as permis beaucoup que ce fil reste dans la mesure @Enaeco, et tu ne manques pas de pertinence, mais à force je trouve à titre personnel que ça finit par sonner assez défaitiste là où je crois qu'il faut pousser plutôt à être combatif sur ce virage considérable qu'est ce foutu pacte pour notre profession.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- odur86Niveau 3
Enaeco a écrit:SurfinBird1977 a écrit:Il me semble que la fonction de PP, très chronophage c’est un doux euphémisme, ne peut être imposée…
Non mais on trouve encore pas mal de volontaires.
C'est un peu chaud certaines années mais le système fonctionne grâce à la bonne volonté des collègues
En fait si il peut imposer : refus des profs, constat officiel qu'il n'y a pas ou pas assez de PP remonté au rectorat par le principal, le rectorat mandate le principal pour nommer des PP pour "nécessité de service" et c'est fini. C'est une expérience vécue.
Je ne sais pas si c'est tout à fait légal, ce n'est pas allé jusqu'au TA. (L'EN fait souvent usage d'une interprétation large en sa faveur de la règlementation, en savant pertinemment que tout seul, les batailles juridiques sont déséquilibrées et il en profite et en abuse (moyens et temps individuel face au budget et au temps du rectorat)).
Peut être qu'un personnel de direction présent sur le forum peut en dire plus s'il a déjà été confronté à une pénurie de PPs.
A voir jusqu’où la nécessité de service peut servir, y compris si refus collectif des pactes dans un établissement.
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Pour les PPs :
selon l'article D421-49-1 du code de l'éducation ( copie partielle )
En application de l'article R. 421-10, le chef d'établissement désigne les professeurs principaux des classes et, le cas échéant, en classe de première ou de terminale de la voie générale et technologique, les professeurs référents de groupes d'élèves, avec l'accord des intéressés.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043806807
La subtilité c'est que le chef d'établissement nomme quelqu'un, qui peut légalement tout à fait refuser...
Il semblerai donc, que ,même pour nécessité de services, on puisse refuser.
selon l'article D421-49-1 du code de l'éducation ( copie partielle )
En application de l'article R. 421-10, le chef d'établissement désigne les professeurs principaux des classes et, le cas échéant, en classe de première ou de terminale de la voie générale et technologique, les professeurs référents de groupes d'élèves, avec l'accord des intéressés.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043806807
La subtilité c'est que le chef d'établissement nomme quelqu'un, qui peut légalement tout à fait refuser...
Il semblerai donc, que ,même pour nécessité de services, on puisse refuser.
_________________
Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- EnaecoVénérable
ZeSandman a écrit:Enaeco a écrit:Cath a écrit:Elberta a écrit:
Pourquoi chercher des arguments ? On peut juste dire non, non ? (c'est une vraie question)
Comme tous les enseignants, c'est une revalorisation de 1000 € par mois dont j'ai besoin, et sans contrepartie, pour égaler les salaires des autres cadres A.
Concrètement un CDE n'est pas ministre.
Si on ne peut pas vivre sans ces 1000e supplémentaires, la seule chose qu'un chef est en mesure de proposer, c'est un pacte à taux horaire imbattable (18h pour 1250e)
C'est sûrement vrai, mais si beaucoup de CDE n'arrivent pas à vendre assez de pactes, la désorganisation du service risque de remonter fissa au ministère et permettre de nouvelles négociations.
Je sais que tu cherches dans tes interventions à prendre de la hauteur et tu as permis beaucoup que ce fil reste dans la mesure @Enaeco, et tu ne manques pas de pertinence, mais à force je trouve à titre personnel que ça finit par sonner assez défaitiste là où je crois qu'il faut pousser plutôt à être combatif sur ce virage considérable qu'est ce foutu pacte pour notre profession.
Si ça peut permettre de nouvelles négociations, c'est bien.
Même si je suis convaincu qu'on peut faire quelque chose d'intelligent et que je défends souvent cette idée ici, mon discours est beaucoup plus prudent sur le terrain (il n'y a pas le même niveau d'information et la même "virulence" syndicale) et je me garde bien de conseiller à mes collègues de prendre le pacte (que je ne prendrai moi-même pas) et j'alerte sur les dérives potentielles.
Notre direction joue la sécurité en communiquant peu à ce sujet (elle attend surtout que ça devienne plus concret).
Ce qui va être assez "intéressant", c'est le comportement des chefs face à des enseignants qui refusent massivement.
La où je suis défaitiste, c'est que j'imagine assez facilement les nombreux collègues qui se laisseront séduire par une telle "opportunité".
Les collègues acceptent d'être PP, je ne vois pas pourquoi ils refuseraient quelque chose de plus rentable
- odur86Niveau 3
Certes, je connais ce texte et c'est sur la base de celui-ci que l'ensemble des profs ont décliné ctte mission. Mais pour faire valoir ce droit (légalement comme tu le souligne), dans le cas énoncé (refus puis imposé par le recteur), la seule voie pour refuser aurait été le tribunal. Faut trouver la motivation...Avatar des Abysses a écrit:Pour les PPs :
selon l'article D421-49-1 du code de l'éducation ( copie partielle )
En application de l'article R. 421-10, le chef d'établissement désigne les professeurs principaux des classes et, le cas échéant, en classe de première ou de terminale de la voie générale et technologique, les professeurs référents de groupes d'élèves, avec l'accord des intéressés.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043806807
La subtilité c'est que le chef d'établissement nomme quelqu'un, qui peut légalement tout à fait refuser...
Il semblerai donc, que, même pour nécessité de services, on puisse refuser.
- Lisak40Expert spécialisé
Dans le LP, le pacte est une telle blague, je ne connais pas grand monde qui serait prêt à le signer. Ets-ce qu'on pourrait d'une certaine façon nous y forcer ?
- angelxxxÉrudit
odur86 a écrit:Certes, je connais ce texte et c'est sur la base de celui-ci que l'ensemble des profs ont décliné ctte mission. Mais pour faire valoir ce droit (légalement comme tu le souligne), dans le cas énoncé (refus puis imposé par le recteur), la seule voie pour refuser aurait été le tribunal. Faut trouver la motivation...Avatar des Abysses a écrit:Pour les PPs :
selon l'article D421-49-1 du code de l'éducation ( copie partielle )
En application de l'article R. 421-10, le chef d'établissement désigne les professeurs principaux des classes et, le cas échéant, en classe de première ou de terminale de la voie générale et technologique, les professeurs référents de groupes d'élèves, avec l'accord des intéressés.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043806807
La subtilité c'est que le chef d'établissement nomme quelqu'un, qui peut légalement tout à fait refuser...
Il semblerai donc, que, même pour nécessité de services, on puisse refuser.
Il suffit de ne pas faire le travail de PP, puisque le CDE ne pourra légalement rien faire. Vous retournez la situation !
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- A TuinVénérable
Enaeco a écrit:ZeSandman a écrit:Enaeco a écrit:Cath a écrit:
Comme tous les enseignants, c'est une revalorisation de 1000 € par mois dont j'ai besoin, et sans contrepartie, pour égaler les salaires des autres cadres A.
Concrètement un CDE n'est pas ministre.
Si on ne peut pas vivre sans ces 1000e supplémentaires, la seule chose qu'un chef est en mesure de proposer, c'est un pacte à taux horaire imbattable (18h pour 1250e)
C'est sûrement vrai, mais si beaucoup de CDE n'arrivent pas à vendre assez de pactes, la désorganisation du service risque de remonter fissa au ministère et permettre de nouvelles négociations.
Je sais que tu cherches dans tes interventions à prendre de la hauteur et tu as permis beaucoup que ce fil reste dans la mesure @Enaeco, et tu ne manques pas de pertinence, mais à force je trouve à titre personnel que ça finit par sonner assez défaitiste là où je crois qu'il faut pousser plutôt à être combatif sur ce virage considérable qu'est ce foutu pacte pour notre profession.
Si ça peut permettre de nouvelles négociations, c'est bien.
Même si je suis convaincu qu'on peut faire quelque chose d'intelligent et que je défends souvent cette idée ici, mon discours est beaucoup plus prudent sur le terrain (il n'y a pas le même niveau d'information et la même "virulence" syndicale) et je me garde bien de conseiller à mes collègues de prendre le pacte (que je ne prendrai moi-même pas) et j'alerte sur les dérives potentielles.
Notre direction joue la sécurité en communiquant peu à ce sujet (elle attend surtout que ça devienne plus concret).
Ce qui va être assez "intéressant", c'est le comportement des chefs face à des enseignants qui refusent massivement.
La où je suis défaitiste, c'est que j'imagine assez facilement les nombreux collègues qui se laisseront séduire par une telle "opportunité".
Les collègues acceptent d'être PP, je ne vois pas pourquoi ils refuseraient quelque chose de plus rentable
Je veux bien continuer à faire PP pour le moment.
Parce que je sais ce qu'il y a à faire dedans, cela convient par rapport à mes besoins de latitude et d'autonomie quant à la gestion de mon temps.
Parce que cette mission fait sens à mes yeux, elle permet le suivi individualisé des élèves et le lien avec les familles.
Parce que ce n'est pas une mission teintée d'idéologie managériale.
Parce que c'est.une mission tournée vers l'aide au suivi des élèves, c'est pour eux, avec eux.
Faut-il en rajouter ?
Le pacte, ce n'est aligné avec Rien.
L'objectif est de transformer les agents en larbins qui devront rendre compte pour tout, à devoir gesticuler et faire des compte rendus sur tout et n'importe quoi au lieu de travailler pour aider les élèves à progresser.
C'est un autre paradigme, ce n'est pas pour ce genre de projet managérial que beaucoup de gens ont passé leur concours. C'était pour trouver du sens à son métier, aider les jeunes à progresser, fournir un travail en ce sens.
Sinon, on va bosser en entreprise pour faire du chiffre parce que c'est l'objectif.....
- joebar69Fidèle du forum
Un peu d'actualités, avec le compte-rendu, de la part du SNALC, de la réunion du Comité Social d’Administration Ministériel qui s'est tenue mardi 13 juin, avec les projets de décret et d'arrété concernant le PACTE :
https://snalc.fr/dernieres-nouvelles-du-pacte/
Extrait :
"En tout état de cause, le SNALC vous avertit : ce qui est à l’heure actuelle raconté dans vos écoles, collèges, lycées a toutes les chances d’être faux, imprécis et incomplet. Car le ministère lui-même n’a pas encore les réponses à certaines questions. Ne vous engagez donc à rien et attendez d’avoir l’ensemble des textes et des analyses et conseils du SNALC sur ces textes.
Songez aussi qu’un refus collectif permettra de rouvrir des négociations sur la rémunération. À l’inverse, si la moitié des collègues venait à s’engager dans le « travailler plus pour gagner plus », fût-ce pour des raisons individuelles parfaitement compréhensibles, nous perpétuerons le mythe que nous sommes des fainéants qui avons encore trop de temps libre, et que toute augmentation de notre rémunération doit passer par une augmentation proportionnelle de notre charge de travail. Nous aggraverons ainsi encore davantage le crise des recrutements et le mépris de nos concitoyens à notre égard."
https://snalc.fr/dernieres-nouvelles-du-pacte/
Extrait :
"En tout état de cause, le SNALC vous avertit : ce qui est à l’heure actuelle raconté dans vos écoles, collèges, lycées a toutes les chances d’être faux, imprécis et incomplet. Car le ministère lui-même n’a pas encore les réponses à certaines questions. Ne vous engagez donc à rien et attendez d’avoir l’ensemble des textes et des analyses et conseils du SNALC sur ces textes.
Songez aussi qu’un refus collectif permettra de rouvrir des négociations sur la rémunération. À l’inverse, si la moitié des collègues venait à s’engager dans le « travailler plus pour gagner plus », fût-ce pour des raisons individuelles parfaitement compréhensibles, nous perpétuerons le mythe que nous sommes des fainéants qui avons encore trop de temps libre, et que toute augmentation de notre rémunération doit passer par une augmentation proportionnelle de notre charge de travail. Nous aggraverons ainsi encore davantage le crise des recrutements et le mépris de nos concitoyens à notre égard."
- EnaecoVénérable
A Tuin a écrit:
Je veux bien continuer à faire PP pour le moment.
Parce que je sais ce qu'il y a à faire dedans, cela convient par rapport à mes besoins de latitude et d'autonomie quant à la gestion de mon temps.
Parce que cette mission fait sens à mes yeux, elle permet le suivi individualisé des élèves et le lien avec les familles.
Parce que ce n'est pas une mission teintée d'idéologie managériale.
Parce que c'est.une mission tournée vers l'aide au suivi des élèves, c'est pour eux, avec eux.
Faut-il en rajouter ?
Le pacte, ce n'est aligné avec Rien.
L'objectif est de transformer les agents en larbins qui devront rendre compte pour tout, à devoir gesticuler et faire des compte rendus sur tout et n'importe quoi au lieu de travailler pour aider les élèves à progresser.
C'est un autre paradigme, ce n'est pas pour ce genre de projet managérial que beaucoup de gens ont passé leur concours. C'était pour trouver du sens à son métier, aider les jeunes à progresser, fournir un travail en ce sens.
Sinon, on va bosser en entreprise pour faire du chiffre parce que c'est l'objectif.....
Je ne vois pas autant de différence que toi entre la mission de PP et le pacte. Surtout quand tu parles de transformer l'agent en larbin.
J'entends que cette mission fasse sens pour certains mais je pense qu'on s'accorde tous à dire qu'elle est sous-payée d'une part et qu'on charge d'avantage la mule, années après années. (et là, on n'est pas loin d'une idéologie managériale avec les psyEN)
Le pacte ça fait aussi sens pour certains.
Récupérer 18h avec ses classes quand on en loupe plus du double sur une année, certains le voient aussi comme quelque chose qui leur permet de boucler plus sereinement leur programme.
Accepter la mission de PP, c'est l'accepter dans ces conditions comme si c'était normal.
Je ne vois pas de raison de traiter différemment ceux qui accepteront le pacte.
- JennyMédiateur
Enaeco a écrit:
Le pacte ça fait aussi sens pour certains.
Récupérer 18h avec ses classes quand on en loupe plus du double sur une année, certains le voient aussi comme quelque chose qui leur permet de boucler plus sereinement leur programme.
Accepter la mission de PP, c'est l'accepter dans ces conditions comme si c'était normal.
Je ne vois pas de raison de traiter différemment ceux qui accepteront le pacte.
+1.
Certaines missions ont aussi un sens pour certains.
- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit: ... Récupérer 18h avec ses classes quand on en loupe plus du double sur une année, certains le voient aussi comme quelque chose qui leur permet de boucler plus sereinement leur programme ...
Pour la partie graissée, faut-il encore que cela soit possible (autre enseignant.e. de la classe absent.e sur des créneaux horaires ou celui-celle qui veut "récupérer ses heures" soit également dispo).
Si on applique cela à, disons, la moitié des enseignant.e.s d'une même classe, cela devient vite, inextricable.
De plus, "boucler plus sereinement leur programme", n'est pas la vision du RCD de la part ministère, comme je l'avais expliqué, il y a quelques temps.
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:Enaeco a écrit: ... Récupérer 18h avec ses classes quand on en loupe plus du double sur une année, certains le voient aussi comme quelque chose qui leur permet de boucler plus sereinement leur programme ...
Pour la partie graissée, faut-il encore que cela soit possible (autre enseignant.e. de la classe absent.e sur des créneaux horaires ou celui-celle qui veut "récupérer ses heures" soit également dispo).
Si on applique cela à, disons, la moitié des enseignant.e.s d'une même classe, cela devient vite, inextricable.
De plus, "boucler plus sereinement leur programme", n'est pas la vision du RCD de la part ministère, comme je l'avais expliqué, il y a quelques temps.
Je pense que ça peut se faire.
La moitié des enseignants d'une classe, ça doit représenter environ 1/4 des heures perdues par les élèves.
(un enseignant a cours sur un volume horaire qui représente la moitié de l'amplitude horaire d'un établissement donc statistiquement, on a quand même des chances de trouver quelqu'un de dispo en permanence alors même qu'on ne peut pas tout couvrir : on peut donc se permettre de refuser certains créneaux)
La vision du ministère, c'est de boucher les trous.
L'idée de base n'est pas complètement stupide quand on voit le nombre hallucinant d'heures qui sont perdues parce que les profs ont d'autres impératifs.
On peut s'interroger davantage quand on comprend qu'ils se moquent du contenu qui peut être fait sur ces heures mais rien n'empêche de faire quelque chose d'intelligent ou d'accepter à la condition que ce soit fait intelligemment.
- AdriGrand Maître
Mais il ne faut pas oublier ce qu'implique le pacte :
Absence de revalorisation des salaires
Message qu'un prof ne travaille pas assez ( il peut faire plus)
Annualisation d'une partie du service
Mise à disposition des enseignants.es qui perdent la visibilité sur leur EdT
Une simple revalorisation des HSE pour RCD aurait eu les mêmes effets positifs par rapport aux heures de cours perdues, le MEN aurait aussi pu communiquer sur la manne financière
La contractualisation par le biais du pacte, je crains que nous n'ayons rien à y gagner
Et l'accepter, c'est mettre fin à toute négociation possible par rapport à nos rémunérations, et notamment celles des RCD " classiques"
Et puis s'emparer intelligemment d'une réforme pensée avec les pieds et aux détriment du plus grand nombre, c'est toujours la même rengaine, avec les profs consciencieux.ses qui se font encore plus avoir que les autres, et on le sait.
Absence de revalorisation des salaires
Message qu'un prof ne travaille pas assez ( il peut faire plus)
Annualisation d'une partie du service
Mise à disposition des enseignants.es qui perdent la visibilité sur leur EdT
Une simple revalorisation des HSE pour RCD aurait eu les mêmes effets positifs par rapport aux heures de cours perdues, le MEN aurait aussi pu communiquer sur la manne financière
La contractualisation par le biais du pacte, je crains que nous n'ayons rien à y gagner
Et l'accepter, c'est mettre fin à toute négociation possible par rapport à nos rémunérations, et notamment celles des RCD " classiques"
Et puis s'emparer intelligemment d'une réforme pensée avec les pieds et aux détriment du plus grand nombre, c'est toujours la même rengaine, avec les profs consciencieux.ses qui se font encore plus avoir que les autres, et on le sait.
- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit:
Je pense que ça peut se faire.
La moitié des enseignants d'une classe, ça doit représenter environ 1/4 des heures perdues par les élèves.
(un enseignant a cours sur un volume horaire qui représente la moitié de l'amplitude horaire d'un établissement donc statistiquement, on a quand même des chances de trouver quelqu'un de dispo en permanence alors même qu'on ne peut pas tout couvrir : on peut donc se permettre de refuser certains créneaux) ...
Oui, mais L'Edt officiel d'un.e collégien.ne, par exemple, représente 26 à 28h/semaine, donc plus que la moitié de cette amplitude horaire de l'Etab. La marge de manœuvre pour "rattraper" ses propres absences, sur l'Edt de sa classe, en remplaçant un.e collègue absent.e de la dite classe, et sur les dispos restantes à l'enseignant.e qui veut effectuer ce RCD, est quand même assez limitée, tout de même.
Espérer, avec une mission pacte RCD de 18h signée, pouvoir toutes les récupérer ainsi, me semble illusoire.
- joebar69Fidèle du forum
Adri a écrit: ... Une simple revalorisation des HSE pour RCD aurait eu les mêmes effets positifs par rapport aux heures de cours perdues, le MEN aurait aussi pu communiquer sur la manne financière
La contractualisation par le biais du pacte, je crains que nous n'ayons rien à y gagner
Et l'accepter, c'est mettre fin à toute négociation possible par rapport à nos rémunérations, et notamment celles des RCD " classiques"
Et puis s'emparer intelligemment d'une réforme pensée avec les pieds et aux détriment du plus grand nombre, c'est toujours la même rengaine, avec les profs consciencieux.ses qui se font encore plus avoir que les autres, et on le sait.
Pour les parties graissées :
- CasparProphète
Adri a écrit:Mais il ne faut pas oublier ce qu'implique le pacte :
Absence de revalorisation des salaires
Message qu'un prof ne travaille pas assez ( il peut faire plus)
Annualisation d'une partie du service
Mise à disposition des enseignants.es qui perdent la visibilité sur leur EdT
Une simple revalorisation des HSE pour RCD aurait eu les mêmes effets positifs par rapport aux heures de cours perdues, le MEN aurait aussi pu communiquer sur la manne financière
La contractualisation par le biais du pacte, je crains que nous n'ayons rien à y gagner
Et l'accepter, c'est mettre fin à toute négociation possible par rapport à nos rémunérations, et notamment celles des RCD " classiques"
Et puis s'emparer intelligemment d'une réforme pensée avec les pieds et aux détriment du plus grand nombre, c'est toujours la même rengaine, avec les profs consciencieux.ses qui se font encore plus avoir que les autres, et on le sait.
Très bonne synthèse.
Dans le même genre, pour ce que j'ai graissé, ça me rappelle les PLE qu'on nous a demandé d'élaborer nous-mêmes puisque le passage au contrôle continu posait divers problèmes. En gros on nous demander de trouver des solutions aux problèmes posés par la réforme et de fabriquer nos propres chaînes: un cadre bien contraignant pour notre évaluation, certains collègues commençant à pinailler sur les coefficients selon tel ou tel type d'évaluation, à suggérer qu'on envoie des sujets quand on était en congé maladie etc...
- Isis39Enchanteur
Adri a écrit:Mais il ne faut pas oublier ce qu'implique le pacte :
Absence de revalorisation des salaires
Message qu'un prof ne travaille pas assez ( il peut faire plus)
Annualisation d'une partie du service
Mise à disposition des enseignants.es qui perdent la visibilité sur leur EdT
Une simple revalorisation des HSE pour RCD aurait eu les mêmes effets positifs par rapport aux heures de cours perdues, le MEN aurait aussi pu communiquer sur la manne financière
La contractualisation par le biais du pacte, je crains que nous n'ayons rien à y gagner
Et l'accepter, c'est mettre fin à toute négociation possible par rapport à nos rémunérations, et notamment celles des RCD " classiques"
Et puis s'emparer intelligemment d'une réforme pensée avec les pieds et aux détriment du plus grand nombre, c'est toujours la même rengaine, avec les profs consciencieux.ses qui se font encore plus avoir que les autres, et on le sait.
C'est exactement ça. Ils sont en train de dynamiter le statut de fonctionnaire des enseignants.
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:Enaeco a écrit:
Je pense que ça peut se faire.
La moitié des enseignants d'une classe, ça doit représenter environ 1/4 des heures perdues par les élèves.
(un enseignant a cours sur un volume horaire qui représente la moitié de l'amplitude horaire d'un établissement donc statistiquement, on a quand même des chances de trouver quelqu'un de dispo en permanence alors même qu'on ne peut pas tout couvrir : on peut donc se permettre de refuser certains créneaux) ...
Oui, mais L'Edt officiel d'un.e collégien.ne, par exemple, représente 26 à 28h/semaine, donc plus que la moitié de cette amplitude horaire de l'Etab. La marge de manœuvre pour "rattraper" ses propres absences, sur l'Edt de sa classe, en remplaçant un.e collègue absent.e de la dite classe, et sur les dispos restantes à l'enseignant.e qui veut effectuer ce RCD, est quand même assez limitée, tout de même.
Espérer, avec une mission pacte RCD de 18h signée, pouvoir toutes les récupérer ainsi, me semble illusoire.
Je ne vois pas comment être plus clair.
Prends les 26h/semaine d'une de tes classes et superpose là avec le complémentaire de ton EdT. Ca te laisse tous les créneaux où un prof peut être absent et toi disponible.
Opération à répéter avec chacune de ses classes.
Il y a de quoi trouver 18 opportunités sur une année je pense...
- CasparProphète
Je viens de recevoir une lettre du SNALC. Visiblement le Ministère n'a pas su répondre à plusieurs questions précises, d'ordre juridique ou pratique: par exemple sur les profs-docs, les Psy-EN, les professeurs d'EPS qui peuvent être amenés à enseigner à la fois en LP et en LGT (quel type de pacte signer puisqu'il y a d'importantes différences entre le pacte LGT et le pacte LP). Inquiétant quand même.
- joebar69Fidèle du forum
@Enaeco : Je ne dis pas que ce n'est pas réalisable, dans certains établissements et sous certaines conditions de faisablilité. Je dis simplement que le mode de fonctionnement du RCD, que tu évoques, restera très marginal (entre les possibilités évoquées précédemment, la vision de certain.e.s CdE sur le pacte RCD, ...).
De plus, en reprenant ton argumentaire : "Prends les 26h/semaine d'une de tes classes et superpose là avec le complémentaire de ton EdT. Ca te laisse tous les créneaux où un prof peut être absent et toi disponible", tu t'imposes des choix de "disponibilités" que beaucoup d'entre nous (même ceux-celles prêt.e.s à signer un pacte RCD) ne sont pas prêt.e.s à faire.
De plus, en reprenant ton argumentaire : "Prends les 26h/semaine d'une de tes classes et superpose là avec le complémentaire de ton EdT. Ca te laisse tous les créneaux où un prof peut être absent et toi disponible", tu t'imposes des choix de "disponibilités" que beaucoup d'entre nous (même ceux-celles prêt.e.s à signer un pacte RCD) ne sont pas prêt.e.s à faire.
- joebar69Fidèle du forum
@Caspar : J'ai mis le lien du SNALC, il y a quelques posts
- EnaecoVénérable
Je crois assez peu au lien entre le pacte et l'absence de revalorisation.
Notre revalorisation ne tient pas médiatiquement que sur le pacte. Il y a aussi le socle et les gens ne sont pas tous favorables à une revalorisation des enseignants via leurs impôts.
Quant au refus massif, il pourrait avoir du sens mais ça reste une utopie. Si c'est le seul plan, alors on n'a pas de plan.
(Les syndicats lancent de temps en temps des opérations "PP cette année ? c'est NON !" pour le succès qu'on connait.)
Sortir 3 milliards d'euros, ça semble être un effort de dingue. Si on refuse le pacte, on peut négocier quoi de plus que de récupérer le milliard budgeté pour le reverser sur le socle ? (sachant qu'avec 2 milliards socle on n'arrive même pas tous à 100e de "revalorisation"... c'est vrai qu'avec 1 de plus on arriverait peut-être à dépasser ce seuil)
Notre revalorisation ne tient pas médiatiquement que sur le pacte. Il y a aussi le socle et les gens ne sont pas tous favorables à une revalorisation des enseignants via leurs impôts.
Quant au refus massif, il pourrait avoir du sens mais ça reste une utopie. Si c'est le seul plan, alors on n'a pas de plan.
(Les syndicats lancent de temps en temps des opérations "PP cette année ? c'est NON !" pour le succès qu'on connait.)
Sortir 3 milliards d'euros, ça semble être un effort de dingue. Si on refuse le pacte, on peut négocier quoi de plus que de récupérer le milliard budgeté pour le reverser sur le socle ? (sachant qu'avec 2 milliards socle on n'arrive même pas tous à 100e de "revalorisation"... c'est vrai qu'avec 1 de plus on arriverait peut-être à dépasser ce seuil)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum