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- HocamSage
Oui, alors à prendre avec des pincettes quand même — les collègues non anglicistes qui s'imaginent que les élèves sont «bons en anglais» parce qu'ils peuvent sortir 2-3 répliques de série ou qu'ils savent dire arbalète grâce à Fortnite, c'est un classique. C'est du même ordre que de les imaginer «bons en informatique» parce qu'ils savent faire une capture d'écran de Snap pour l'envoyer à un pote. Ça ne veut pas dire que ta collègue a tort dans ce cas précis, mais je crains que le constat général de l'immolateur de copies soit assez lucide pour le coup (c'est bien la seule chose qui l'est dans cette histoire, son procédé est absurde de bout en bout).mamieprof a écrit:Baldred a écrit:Ce prof avait préparé son geste et assuré sa publicité en se faisant filmer et interviewer par Le Parisien. Pour se faire une idée :
https://www.youtube.com/watch?v=JL58sTqyaJI
Il parle de sa 3e année, il ne relève donc pas d'un job dating.
M2 Sciences de l'Education sur Linkedin donc un projet réfléchi qui bute sur une dure réalité.
J'ai une amie qui enseigne les maths à des bacs pro spécialité Automobiles elle me disait il y a peu qu'ils étaient presque meilleurs en anglais (grâce aux séries Netflix) qu'en maths où ça creuse beaucoup...
- NanouVNiveau 6
Plusieurs de nos lycéens pro ne connaissent même pas les pronoms personnels en anglais...
De même que certains de mes 3èmes ne savent toujours pas conjuguer au présent...
De même que certains de mes 3èmes ne savent toujours pas conjuguer au présent...
- JennyMédiateur
henriette a écrit:Le fait même que cet enseignant dise qu'il a triché en donnant à l'avance le sujet du bac à ses élèves et en le préparant avec eux est totalement lunaire.
Et donc, si je comprends bien, voyant que sa combine pour faire réussir artificiellement (et illégalement) ses élèves a été éventée, il brûle leurs copies aux résultats catastrophiques en se posant comme un genre de lanceur d'alerte, pour faire porter le chapeau à l'EN et à la réforme du bac. Ben voyons.
C'est absolument n'importe quoi. J'espère que c'est un fake.
Même avis. Ça montre juste qu’on met n’importe qui devant des élèves…
- PrezboGrand Maître
henriette a écrit:Le fait même que cet enseignant dise qu'il a triché en donnant à l'avance le sujet du bac à ses élèves et en le préparant avec eux est totalement lunaire.
Je dois quand même avouer avoir entendu plusieurs collègues PLP (titulaires) me faire ce genre d'aveux. Et vu ce qu'ils doivent assumer quand il sont dans un établissement dysfonctionnel, je me garde de juger.
Edit : d'ailleurs, ça me semble pédagogiquement plus cohérent que les collègues qui donnent des "points de correction" aux élèves qui recopient la correction du devoir au tableau.
- profs(Niveau 9
.
- roxanneOracle
Je l'ai vu faire (encore cette année) pour un pauvre bac blanc..
Sinon, le contrôle continu a perverti la relation profs/élèves et parents aussi et tout le monde est devenu fou.
Sinon, le contrôle continu a perverti la relation profs/élèves et parents aussi et tout le monde est devenu fou.
- zigmag17Guide spirituel
Prezbo a écrit:henriette a écrit:Le fait même que cet enseignant dise qu'il a triché en donnant à l'avance le sujet du bac à ses élèves et en le préparant avec eux est totalement lunaire.
Je dois quand même avouer avoir entendu plusieurs collègues PLP (titulaires) me faire ce genre d'aveux. Et vu ce qu'ils doivent assumer quand il sont dans un établissement dysfonctionnel, je me garde de juger.
Edit : d'ailleurs, ça me semble pédagogiquement plus cohérent que les collègues qui donnent des "points de correction" aux élèves qui recopient la correction du devoir au tableau.
Pardon mais ça ne me semble pédagogiquement pas cohérent du tout de favoriser ses élèves. Ca me paraît plutôt méprisant, complètement injuste car il y a rupture d'équité, et dégueulasse.
Franchement donner à l'avance un sujet d'examen à ses élèves c'est tricher, et c'est une faute professionnelle. Je ne comprends même pas comment des professeurs peuvent d'en glorifier. Je ne comprends pas non plus comment on peut considérer cela d'une manière aussi primesautière.
Il faut bien se rendre compte qu'en LP désormais, pour ne pas obtenir un diplôme, sauf cas très particulier, il faut soit avoir été absentéiste (périodes de stage non validées), soit exclu définitivement du lycée, soit très mauvais.
Je donne un exemple, en CAP: c'est dans les textes officiels: les élèves (je ne parle que de l'écrit de français) composent en 3 fois sur le même sujet, chaque épreuve donnant lieu à une remédiation individuelle. Lors de la découverte du sujet (1ere heure de composition), le professeur lit le texte à la classe en mettant bien le ton et si possible en faisant en sorte que les élèves aient bien compris. Lors de la 1ere remédiation (séance n.2), le professeur peut procéder à des mises au point et explications collectives afin que tous les élèves aient bien compris ce qu'il fallait faire.
La 3eme mouture est censée couronner la réussite des élèves qui ont tout compris (mais pas tout seuls hein).
Il ne s'agit pas d'un entraînement mais de l'examen.
En bac pro c'est plus rude mais bon sang ils sont en bac.
Le misérabilisme je ne le digère pas. A part faire le sujet à leur place je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus.
Préparer un sujet d'examen avec des élèves ( ce qui n'a rien à voir avec les familiariser avec des méthodes) me scandalise.
Et qu'un établissement soit dysfonctionnel ou non, je ne vois pas ce que ça change à ce principe : on leur mâche déjà le travail, on est d'accord le système est pourri, ce n'est pas une raison pour être malhonnête en favorisant ses classes.
- Lisak40Expert spécialisé
Hocam a écrit:Oui, alors à prendre avec des pincettes quand même — les collègues non anglicistes qui s'imaginent que les élèves sont «bons en anglais» parce qu'ils peuvent sortir 2-3 répliques de série ou qu'ils savent dire arbalète grâce à Fortnite, c'est un classique. C'est du même ordre que de les imaginer «bons en informatique» parce qu'ils savent faire une capture d'écran de Snap pour l'envoyer à un pote. Ça ne veut pas dire que ta collègue a tort dans ce cas précis, mais je crains que le constat général de l'immolateur de copies soit assez lucide pour le coup (c'est bien la seule chose qui l'est dans cette histoire, son procédé est absurde de bout en bout).mamieprof a écrit:Baldred a écrit:Ce prof avait préparé son geste et assuré sa publicité en se faisant filmer et interviewer par Le Parisien. Pour se faire une idée :
https://www.youtube.com/watch?v=JL58sTqyaJI
Il parle de sa 3e année, il ne relève donc pas d'un job dating.
M2 Sciences de l'Education sur Linkedin donc un projet réfléchi qui bute sur une dure réalité.
J'ai une amie qui enseigne les maths à des bacs pro spécialité Automobiles elle me disait il y a peu qu'ils étaient presque meilleurs en anglais (grâce aux séries Netflix) qu'en maths où ça creuse beaucoup...
Je plussoie ! Le niveau en anglais est catastrohique (déjà quand on voit ce qu'ils écrivent en français...), et ce n'est pas Netflix, Amazon Prime ou YouTube qui a changé quelque chose, pas plus qu'il y a 20 ans l'arrivée de Canal + / Arte dans les foyers, qui ont été il me semble les 1ers à diffuser des films en VOST et des films aussi en VOST dans les cinémas n'a amélioré en niveau en LV de la France. Et pour des lycéens de l'automobile, je n'y crois pas beaucoup à vrai dire (j'ai (eu) des élèves en LP hôtellerie / restauration / tourisme / commerce / métiers de l'accueil qui sont (étaient) persuadés que l'anglais ne servait à rien, ni dans les études, ni dans leurs futurs métiers, alors que des mécaniciens soient intéressés par les langues et les travaillent. Je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais je sais que pour beaucoup, parler anglais c'est juste savoir sortir du franglais-yaourt avec des expressions à la mode qui impressionnent...
- PrezboGrand Maître
zigmag17 a écrit:
Pardon mais ça ne me semble pédagogiquement pas cohérent du tout de favoriser ses élèves. Ca me paraît plutôt méprisant, complètement injuste car il y a rupture d'équité, et dégueulasse.
Franchement donner à l'avance un sujet d'examen à ses élèves c'est tricher, et c'est une faute professionnelle. Je ne comprends même pas comment des professeurs peuvent d'en glorifier. Je ne comprends pas non plus comment on peut considérer cela d'une manière aussi primesautière.
Il faut bien se rendre compte qu'en LP désormais, pour ne pas obtenir un diplôme, sauf cas très particulier, il faut soit avoir été absentéiste (périodes de stage non validées), soit exclu définitivement du lycée, soit très mauvais.
Je donne un exemple, en CAP: c'est dans les textes officiels: les élèves (je ne parle que de l'écrit de français) composent en 3 fois sur le même sujet, chaque épreuve donnant lieu à une remédiation individuelle. Lors de la découverte du sujet (1ere heure de composition), le professeur lit le texte à la classe en mettant bien le ton et si possible en faisant en sorte que les élèves aient bien compris. Lors de la 1ere remédiation (séance n.2), le professeur peut procéder à des mises au point et explications collectives afin que tous les élèves aient bien compris ce qu'il fallait faire.
La 3eme mouture est censée couronner la réussite des élèves qui ont tout compris (mais pas tout seuls hein).
Il ne s'agit pas d'un entraînement mais de l'examen.
En bac pro c'est plus rude mais bon sang ils sont en bac.
Le misérabilisme je ne le digère pas. A part faire le sujet à leur place je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus.
Préparer un sujet d'examen avec des élèves ( ce qui n'a rien à voir avec les familiariser avec des méthodes) me scandalise.
Et qu'un établissement soit dysfonctionnel ou non, je ne vois pas ce que ça change à ce principe : on leur mâche déjà le travail, on est d'accord le système est pourri, ce n'est pas une raison pour être malhonnête en favorisant ses classes.
Chez les collègues que j'ai vu appliquer des méthodes approchantes, l'objectif me semblait moins de favoriser ses élèves (sous entendu par rapport aux autres) que de sauvegarder les apparences et faire en sorte qu'ils arrivent quand même à quelque chose, avec parfois un peu de démagogie type je suis un prof cool et il faut bien leur donner un coup de pouce. Mais finalement, l'organisation du CAP que tu décris n'est-il pas une institutionnalisation de la chose, avec une réflexion pédagogique un peu plus structurée ?
- PrezboGrand Maître
chmarmottine a écrit:Baldred a écrit:Ce prof avait préparé son geste et assuré sa publicité en se faisant filmer et interviewer par Le Parisien. Pour se faire une idée :
https://www.youtube.com/watch?v=JL58sTqyaJI
Il parle de sa 3e année, il ne relève donc pas d'un job dating.
oui, c'est aussi écrit sur sa fiche "linkedin".
Etonnant qu'il ait été recruté sans licence d'anglais !
Oui, enfin tu es bien placée pour savoir qu'il y a plus d'un contractuel de maths sans licence de maths.
- LeDucNiveau 3
+1chmarmottine a écrit:
En réalité, c'est assez effrayant de savoir que ce genre de personne peut se retrouver devant des classes ...
Fin de l’histoire pour ma part.
- zigmag17Guide spirituel
Prezbo a écrit:zigmag17 a écrit:
Pardon mais ça ne me semble pédagogiquement pas cohérent du tout de favoriser ses élèves. Ca me paraît plutôt méprisant, complètement injuste car il y a rupture d'équité, et dégueulasse.
Franchement donner à l'avance un sujet d'examen à ses élèves c'est tricher, et c'est une faute professionnelle. Je ne comprends même pas comment des professeurs peuvent d'en glorifier. Je ne comprends pas non plus comment on peut considérer cela d'une manière aussi primesautière.
Il faut bien se rendre compte qu'en LP désormais, pour ne pas obtenir un diplôme, sauf cas très particulier, il faut soit avoir été absentéiste (périodes de stage non validées), soit exclu définitivement du lycée, soit très mauvais.
Je donne un exemple, en CAP: c'est dans les textes officiels: les élèves (je ne parle que de l'écrit de français) composent en 3 fois sur le même sujet, chaque épreuve donnant lieu à une remédiation individuelle. Lors de la découverte du sujet (1ere heure de composition), le professeur lit le texte à la classe en mettant bien le ton et si possible en faisant en sorte que les élèves aient bien compris. Lors de la 1ere remédiation (séance n.2), le professeur peut procéder à des mises au point et explications collectives afin que tous les élèves aient bien compris ce qu'il fallait faire.
La 3eme mouture est censée couronner la réussite des élèves qui ont tout compris (mais pas tout seuls hein).
Il ne s'agit pas d'un entraînement mais de l'examen.
En bac pro c'est plus rude mais bon sang ils sont en bac.
Le misérabilisme je ne le digère pas. A part faire le sujet à leur place je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus.
Préparer un sujet d'examen avec des élèves ( ce qui n'a rien à voir avec les familiariser avec des méthodes) me scandalise.
Et qu'un établissement soit dysfonctionnel ou non, je ne vois pas ce que ça change à ce principe : on leur mâche déjà le travail, on est d'accord le système est pourri, ce n'est pas une raison pour être malhonnête en favorisant ses classes.
Chez les collègues que j'ai vu appliquer des méthodes approchantes, l'objectif me semblait moins de favoriser ses élèves (sous entendu par rapport aux autres) que de sauvegarder les apparences et faire en sorte qu'ils arrivent quand même à quelque chose, avec parfois un peu de démagogie type je suis un prof cool et il faut bien leur donner un coup de pouce. Mais finalement, l'organisation du CAP que tu décris n'est-il pas une institutionnalisation de la chose, avec une réflexion pédagogique un peu plus structurée ?
Oui, justement: on a institutionnalisé la paresse intellectuelle et le pré-mâchage des notions. En histoire-géo (CCF aussi), les élèves peuvent travailler à plusieurs sur un document déjà étudié en classe pour préparer leur prestation orale qui sera seule évaluée à l'examen.
(Au bac, l'examen étant ponctuel et national dans nos matières, les élèves doivent y mettre du leur, cela demande davantage de travail personnel).
Dans la mesure où on les prépare déjà au maximum, j'aurais tendance à dire raison de plus pour ne pas encore ajouter de la facilité aux épreuves en les faisant travailler pile sur le sujet qui va tomber à l'examen. Non franchement c'est non.
Sans compter que déontologiquement parlant je trouve ça inacceptable.
- e-WandererGrand sage
Un barbecue sauvage ? Probablement un geste de provocation de la part de ce mâle non déconstruit. Il va falloir d'urgence l'envoyer en stage auprès de Sandrine Rousseau, c'est indécent de voir ça de nos jours.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- MoonchildSage
Il y a un truc que je ne comprends pas dans cette histoire : si l'épreuve est bien en CCF et si ça fonctionne comme ce que je connais en BTS ou dans les sections de mon LP, alors l'enseignant de la classe est entièrement en charge de l'épreuve, de sa conception jusqu'à sa correction ainsi que la saisie des notes, il est le seul et unique responsable de sa tambouille, y compris s'il veut divulguer à l'avance le sujet de l'épreuve (sur ce point, je confirme le témoignage de Prezbo : cela tend à devenir une pratique courante même si elle prend une forme moins ostentatoire à la façon d'une dictée corrigée... je l'ai moi-même plus ou moins fait en BTS) donc je ne vois pas pour quel motif il y aurait en réserve un "sujet de secours" qu'un tiers indéterminé pourrait décider d'imposer à l'enseignant en charge de la classe sous prétexte d'une fuite qui n'en est même plus une compte tenu des injonctions à la "bienveillance" de l'institution ; peut-être y a-t-il dans cet établissement un projet local d'évaluation qui impose une mise en commun des CCF mais, sinon, le contexte me paraîtrait assez confus.
Quant à brûler des copies d'examen, le geste a une certaine portée symbolique... mais, avec la numérisation des épreuves du bac, je me vois mal immoler mon ordinateur en signe de protestation.
Quant à brûler des copies d'examen, le geste a une certaine portée symbolique... mais, avec la numérisation des épreuves du bac, je me vois mal immoler mon ordinateur en signe de protestation.
- UntitledNiveau 8
e-Wanderer a écrit:Un barbecue sauvage ? Probablement un geste de provocation de la part de ce mâle non déconstruit. Il va falloir d'urgence l'envoyer en stage auprès de Sandrine Rousseau, c'est indécent de voir ça de nos jours.
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- Lowpow29Fidèle du forum
On pourrait peut-être laisser Sandrine Rousseau tranquille... Ou alors ce serait plutôt à vous d'aller faire un stage avec elle si elle vous préoccupe au point de le mentionner complètement hors sujet... Mais elle a sûrement mieux à faire.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- DanskaProphète
Lowpow29 a écrit:On pourrait peut-être laisser Sandrine Rousseau tranquille... Ou alors ce serait plutôt à vous d'aller faire un stage avec elle si elle vous préoccupe au point de le mentionner complètement hors sujet... Mais elle a sûrement mieux à faire.
Ah, merci, je me demandais bien ce que Sandrine Rousseau venait faire dans ce topic, je vois que je ne suis pas la seule.
- User20159Esprit éclairé
Lowpow29 a écrit:On pourrait peut-être laisser Sandrine Rousseau tranquille...
merci.
- Manu7Expert spécialisé
Les copies ne sont pas tombées dans l'eau donc ce n'est pas la faute à Rousseau...
- trompettemarineMonarque
Ce sont des copies burned out.
- VinZTDoyen
Lowpow29 a écrit:On pourrait peut-être laisser Sandrine Rousseau tranquille... Ou alors ce serait plutôt à vous d'aller faire un stage avec elle si elle vous préoccupe au point de le mentionner complètement hors sujet... Mais elle a sûrement mieux à faire.
Je plussoie, comme on dit …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Clecle78Bon génie
Lorsque mon fils étudiait en master aux USA les examens étaient systématiquement corrigés et repassés la semaine suivante pour améliorer les résultats. Le niveau était affligeant mais ça ne se voyait pas trop.
- lene75Prophète
En même temps donner le sujet du bac à l'avance, ce n'est pas nouveau. Le prof contractuel de mon frère avait fait la même chose pour une épreuve pratique il y a 30 ans. Il leur avait dit : "Les élèves, j'ai quelque chose à faire, j'en ai pour au moins 1/2h, je vous laisse tout seuls, les sujets sont dans l'armoire qui n'est pas fermée au fond de la salle, je vous fais confiance, n'allez pas les voir." Il n'avait pas vraiment fait cours de l'année. Ça l'arrangeait que ça ne se voie pas trop dans les notes de ses élèves. Et moi en L1 de physique on m'a apporté le sujet de l'examen de TP accompagné de sa correction sans que j'aie rien demandé. Un des moniteurs d'un groupe de soutien l'avait donné à ses élèves (au moins il avait le sens du soutien !) et comme à la fac les étudiants sont partageurs, le sujet avait plus que largement circulé. Je ne sais pas si ça s'est su, en tout cas personne ne s'en est inquiété.
Cette injustice est assumée quand on passe en CCF ou en CC. Ce n'est pas pour rien que pour les épreuves ponctuelles nationales les sujets sont élaborés dans le plus grand secret puis acheminés sous pli scellé ouvert à la dernière minute et qu'autrefois un enseignant ne pouvait pas surveiller les élèves qu’il avait en classe. Et même comme ça il y a des fuites.
Cette injustice est assumée quand on passe en CCF ou en CC. Ce n'est pas pour rien que pour les épreuves ponctuelles nationales les sujets sont élaborés dans le plus grand secret puis acheminés sous pli scellé ouvert à la dernière minute et qu'autrefois un enseignant ne pouvait pas surveiller les élèves qu’il avait en classe. Et même comme ça il y a des fuites.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Que ça existe, soit… Mais c’est une faute professionnelle qui me semble grave.
- UntitledNiveau 8
Honnêtement, en CCF on fait très exactement ce qu'on veut. J'enseigne depuis 7 ans dans un même établissement, je produis tous les ans un gros sujet à gros coefficient pour mes élèves de CAP... Personne n'est jamais venu en voir le contenu et encore moins ma manière de les évaluer. D'anciens collègues profs d'atelier partis à la retraite récemment donnaient le même sujet tous les ans à leurs élèves ! On l'a découvert après leur départ.
Bref, oui les modalités d'évaluation en LP sont devenus n'importe quoi et c'est un élément qu'il faut regarder en face si on veut solutionner le problème de la chute vertigineuse du niveau de nos jeunes.
Bref, oui les modalités d'évaluation en LP sont devenus n'importe quoi et c'est un élément qu'il faut regarder en face si on veut solutionner le problème de la chute vertigineuse du niveau de nos jeunes.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Que ça existe, soit… Mais c’est une faute professionnelle qui me semble grave.
Je ne défends pas la pratique. Simplement il est hypocrite de ne pas avouer qu'elle existe peu ou prou, souvent sous des formes moins caricaturales type faire un tp sur un sujet très proche de l'examen juste avant celui-ci ou permettre des travaux de correction/réécriture. Surtout, il est évident que la généralisation des modes d'évaluation type CC/CCF, la rédaction des sujets par des acteurs locaux et pas selon une chaîne d'élaboration sécurisée et surtout le besoin de produire des résultats présentables dans des filières ou les élèves n'ont massivement pas le niveau poussent mécaniquement à ce type de dérapages.
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