- chmarmottineGuide spirituel
Merci !
- TailleventFidèle du forum
J'ai écrit un peu vite mais j'avais tenté de nuancer. Il y a évidemment de tout dans les entreprises. Les comportements les plus problématiques que je mentionnais sont plus rares dans les entreprises formant des apprentis mais ils existent. J'ai travaillé dans les écoles professionnelles et je peux dire que j'ai vu des trucs vraiment pas normaux et des autorités qui parfois n'interviennent pas, par manque de moyen ou par manque de volonté. Cela n'empêche pas que les entreprises fassent souvent bien leur boulot.B.astien a écrit:@Taillevent : Je pense qu'il ne faille pas généraliser. Certains de mes étudiants effectuent leurs stages/apprentissages dans des entreprises dans les cantons du Jura, de Bâle ou Neuchâtel et la plupart des entreprises jouent leurs rôles et je ne me reconnais pas dans les comportements que tu évoques.
Effectivement, tu as raison, les entreprises suisses manquent cruellement de main d'oeuvre formée
Je suis tout à fait d'accord : il ne faut pas généraliser mais c'est valable dans les deux sens. Je ne crache pas sur ce système mais je refuse de l'idéaliser comme certains le font en Suisse. (Et quand je parlais de démolir certains apprentissages, je pensais à l'actuelle réforme de la formation des employés de commerce qui est franchement dangereuse.)
- B.astienNiveau 5
@Taillevent : Tout à fait d'accord avec tes propos
Je ne connais pas la formation des employés de commerce. Mes étudiants effectuent leurs formations dans des entreprises industrielles ou dans le secteur de l'horlogerie.
Je ne connais pas la formation des employés de commerce. Mes étudiants effectuent leurs formations dans des entreprises industrielles ou dans le secteur de l'horlogerie.
- TailleventFidèle du forum
De ce que j'entends, le monde industriel poserait plutôt moins de problèmes. Ils ne peuvent pas trop se le permettre vu le manque de main d'œuvre. C'est assez différent dans les professions les plus courues.
- muonNiveau 6
Je m'excuse par avance de poser cette question naïve (je ne connais pas assez le dossier), mais les formations tertiaires menacées de fermeture sont-elles vraiment une impasse professionnelle pour les élèves qui voudraient trouver du travail après le bac , ou scolaire pour ceux qui voudraient poursuivre leurs études?
- zigmag17Guide spirituel
muon a écrit:Je m'excuse par avance de poser cette question naïve (je ne connais pas assez le dossier), mais les formations tertiaires menacées de fermeture sont-elles vraiment une impasse professionnelle pour les élèves qui voudraient trouver du travail après le bac , ou scolaire pour ceux qui voudraient poursuivre leurs études?
Nous se serons pas tous d'accord ici, comme nous ne le serions pas IRL, car d'une académie à l'autre les recrutements changent. Je réponds donc pour ce que je connais: dans mon académie les AGORA ou GA, filière tertiaire gestion-administration, est un désastre. Le recrutement se fait par défaut, le niveau des élèves est désastreux, leur comportement ( le fameux "savoir-étre") une catastrophe, même si heureusement, sur une promotion de 3 ans on passe d'une proportion de 2/3 incurables en seconde à 1/3( voire moins) incurables en terminale, mais le mal est fait . Clairement c'est la section fourre-tout.
Les tuteurs s'arrachent les cheveux pendant leurs stages.
Chaque année sur des classes de 35 élèves, nous en avons 3 qui partent en BTS et deviennent des étudiants dignes de ce nom, mais leurs profils permettaient de le pressentir, et ce sont des élèves que nous invitons à continuer.
Le reste des élèves trouve de petits boulots, ou ne travaille pas.
Pour ma part je considère que cette section, mal pensée, est une impasse professionnelle comme tu le dis.
Mais comme le serait toute filière mal pensée.
En l'espèce, le fait d être passés de deux bac distincts en 4 ans ( comptabilité ET secrétariat) avec des élèves d'un niveau correct voire bon/ très bon à qui l'on avait le temps d'inculquer les codes d'une profession, à un bac en 3 ans qui mélange les deux ( gestion-administration) avec des élèves tres faibles et insolents en plus, que nous n'avons pas le temps de former correctement, est une aberration.
Quelle entreprise voudrait embaucher quelqu'un qui parle "west wesh", ne fait pas d'effort, et en plus ne sait pas rédiger deux lignes dans faire dix fautes de grammaire ou d'orthographe, ne sait pas accueillir un client, ou pour classer des documents, ne connait pas l'ordre alphabétique (vu)?
Et quel élève de cet acabit pourrait suivre en BTS?
Cela dit j'insiste sur le point que j'évoquais plus haut: la destruction de ces Bac tertiaires étaient annoncée, et leur fermeture est la conséquence d'une politique de déculturation tous les étages.
Aucune filière dans un pays qui choierait son école ne mérite dans l'absolu une fermeture.
Edit: j'ajoute que ces fermetures, malgré ce que j'en écris plus haut, sont une aberration, dans le sens où si l'État voulait nous donner des moyens de travailler correctement, nous -et les élèves- ne rencontrerions pas tous ces problèmes.
Les fermetures permettent des économies et tout le reste n'est que prétexte.
Les élèves avec qui je travaille en GA, et nous les profs, n'avons pas mérité ça.
Au lieu d'avoir 1h30 de francais par semaine et un bac 3 ans qui ne permet rien du tout ( on fait ce qu'on peut pour les intéresser, les cultiver et les faire progresser), on aurait bien aimé garder notre bac en 4 ans avec 4h de francais hebdo.
Par exemple.
Remédiation impossible de fait= formation d'une main-d'oeuvre à bon marché qui en plus du point de vue des décideurs n'a plus aucune utilité sur le marché de l'emploi. Mais les politiques ont tout fait pour ça.
CQFD.
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:chmarmottine a écrit:J'ai mal lu la carte : il s'agirait des formations "les plus fermées" à la rentrée. Cela ne dit rien des autres formation.
'Les plus fermées ": ça ne veut rien dire. [...]
Maintenant c'est le bac 3 ans dans une pochette-surprise où on pourrait organiser le concours de celui qui ne l'a pas, tant il faut mettre du sien pour le rater, avec bienveillance à tous les étages, et à toute berzingue avec des horaires indigents.
Comme par hasard, les sections tertiaires sont devenues des sections fourre-tout, parce que rédiger un mail bourré de fautes si on bosse dans le service gestion d'une entreprise [...] c'est un peu plus immédiatement dangereux.
Donc on supprime le tertiaire d'abord, jugé inopérant. Après avoir bien tout sabordé. [...]
Tu soulignes les éléments qui posent des problèmes dans le tertiaire, et dans une moindre mesure dans l'industriel. Le nivellement au nom de l'égalité entre les filières a commencé depuis longtemps. Lorsque j'ai débuté l'épreuve de français de BEP secrétariat n'était pas la même qu'en ASSP (à l'époque Carrières sanitaires et sociales). Les sections tertiaires avaient des sujets plus difficiles puisqu'une partie de leur travail passait par l'écrit. Cela posait déjà souci puisque la filière BEP CSS était plus sélective et les élèves meilleurs à l'écrit qu'en BEP secrétariat ou compta.
Depuis les horaires, notamment en matières générales, n'ont cessé d'être réduits et on mesure la catastrophe maintenant.
Par contre une fois de plus, les chiffres claironnés par EM et notre nouveau pape ne sont pas faux mais masquent une réalité. Si nous prenons un bac pro tertiaire type AGORA ou Accueil, le taux d'insertion immédiat est faible au niveau bac pro tout simplement parce que ce sont des bac devraient maintenant être suivis d'études supérieures. Or ceux qui arrêtent et entrent sur le marché du travail immédiatement sont souvent les élèves les plus faibles, les moins adaptés. Dans une filière industrielle il est plus facile d'entrer immédiatement sur le marché du travail. Par contre les élèves qui sont passés par ces filières tertiaires et poursuivent leurs études en BTS ont un taux d'accès à l'emploi durable supérieur aux filières industrielles. A ce moment là les chiffres s'inversent. Il en est de même de la comparaison entre apprentissage et formation initiale. L'apprentissage a un taux d'insertion immédiat supérieur à la formation initiale du fait de la sélection effectuée par les patrons dès l'entrée en formation (là nous sommes bien sur le tissus local), mais ensuite l'emploi durable est supérieur pour les filières initiales avec poursuites d'études, d'autant plus que ceux qui passent par l'initial poursuivent plus leurs études que les apprentis (logique, la recherche du travail immédiat).
Enfin il y a une autre réalité qui n'est pas dite. Avec un bac pro, ou pas pro, vous trouvez du travail si vous cherchez du travail en acceptant de commencer en bas de l'échelle, ce que ne comprennent pas un certain nombre d'élèves. A l'inverse lorsque vous ne voulez pas travailler, vous n'en trouvez pas. Il faudrait, dans les chiffres, compter ceux qui cherchent réellement du travail et ceux qui n'en cherchent pas. Contrairement à nos grands analystes de statistiques, mes élèves je les vois, ils sont au boulot, ceux qui ont cherché. J'ai toujours eu des élèves de commerce et je les retrouve dans les magasins, les grandes surfaces, parfois ils sont les tuteurs de mes actuels élèves. D'ailleurs souvent ils bossaient avant même d'avoir terminé leurs études (niveau bac). Ceux qui acceptent de se sortir les doigts d'où je pense, ils travaillent ! Y compris en tertiaire et surtout en commerce.
Par contre il est clair et nous le savons que lorsqu’ils ont multiplié des sections tertiaires parce qu'elles ne coûtaient pas cher peut-être une erreur si le marché local ne suit pas. Mais supprimer ces sections serait stupide (donc ils pourraient bien le faire) et sans vision à long terme.
profs( a écrit:"La transformation de la carte des formations sera pluriannuelle et engagera tous les acteurs en partant des besoins locaux. Elle reposera sur l’analyse dans chaque territoire des besoins de l’économie et des parcours de formation à proposer aux élèves. Chaque lycée professionnel y sera impliqué et y associera son écosystème dans la logique de « Notre École faisons-là ensemble ». La transparence des données d’insertion et de poursuite d’études au niveau de chaque établissement permettra à chacun de faire des choix éclairés sur les filières à fermer. Aux ouvertures des nouvelles formations soutenues dans le cadre de France 2030 seront associées des fermetures afin que toutes les formations non insérantes soient fermées pour la rentrée 2026."
J'espère pour vous que vos élèves vont être pris en BTS cette année et les prochaines années !!!!
Je vois qui est recruté en BTS parmi les élèves de terminale, c'est effrayant, surtout en alternance. Les lycées privés sous contrat, le GRETA local, le CFA local, se précipitent sur des élèves qui n'ont pas du tout le niveau. J'étais PP il y a trois ans d'une terminale commerce, je suis PP maintenant de la cohorte entrée ensuite, rien à voir. Hier mes élèves me disait XXX a été prise dans XXX formation, tous contents. Ma réponse : "NON ?". Leur réponse : "si !". Ma réponse : "Mais ils ont lu son bulletin ?" Les élèves se sont marrés. Je vous livre l'appréciation (modifiée un peu car je ne veux pas livrer la vraie) du dernier conseil :
"Le niveau est en apparence correct mais en dessous des capacités de KJLFLKDQ. Quelques efforts ont été fournis mais ils demeurent insuffisants. KJKLDJQ n'arrive pas à rester concentré et à rendre ses travaux dans les temps. Ce constat est le même depuis la seconde. Le bac n'est pas une simple formalité et la réussite est pour l'instant compromise. Réagissez et mettez-vous au travail". Mise en garde pour la conduite et pour le travail. Tous les enseignants mentionnent les absences, le manque de concentration, de travail, de maturité, les bavardages.
Non, sérieusement, ils recrutent ce type de profil ?
J'ai l'impression qu'avec la multiplication des officines d'alternance, la concurrence qui se met en place, ils se jettent sur n'importe quel dossier. Mais, comme l'Etat paye (jette l'argent en l'air plutôt) avec l'alternance, c'est la fête au village et ils prennent n'importe qui. Cette élève est l'avant dernière de la classe !
Valenny a écrit:Bonsoir,
Je me pose deux questions :
1- Comment vont être « traités » les bassins d’emploi reculés ? Nous sommes dans une petite ville industrielle, sans transports en commun et très très peu de trains pour rejoindre les autres petites villes « voisines ». 1er autre lycée polyvalent à 45 minutes en voiture, l’autre à plus d’une heure. 23 000 habitants, presque un trou perdu.
Comment les jeunes de pro de cette ville pourraient ils accepter une offre de formation très amoindrie ?
2 - La disparition des filières tertiaires ne risque-t-elle pas de porter un sérieux préjudice aux jeunes filles ? Parmi mes élèves, beaucoup fuient le monde industriel. Leurs parents pensent très souvent que l’accès à un métier du secteur tertiaire est une promotion sociale. Les mentalités sont bien ancrées.
Ça c'est un gros souci, effectivement, une forte inquiétude pour ces bassins d'emploi reculés ou isolés. C'est le cas pour mes deux premiers établissement. Dans ta description, je reconnais mes deux lycées, le premier dans une petite ville de 16.000 habitants, le second dans une petite agglo de 23.000 habitants (pas la même visiblement, deux lycées polyvalents) mais très proche de ce que tu écrits y compris ensuite pour les filles. Là je suis dans une agglo d'entre 60 à 70.000 habitants et communauté d'agglo de 130.000 et nous recrutons largement au delà de cette communauté d'agglo (sur facilement le 1/3 du département). Dans la première ville de 16.000 habitants (qui recrute aussi dans le rural, mais rural peu peuplé alors que dans mon département actuel le rural est très développé), classe de 36 commerces et classe de 36 AGORA. Dans ma ville actuelle, classe de 16 commerce + 16 accueils et classe de 32 AGORA (certes, ces filières sont aussi présentes dans le privé).
Ce que tu décris pour "les filles" est vrai et même situation pour mes trois établissements, mais c'est aussi à double tranchant. Le souci, si je prends ma ville numéro deux, c'est que c'est une ville avec un secteur industriel très développé, qui nécessite du tertiaire mais la déqualification des MSA, GA, AGORA, fait que les élèves sont rarement employables immédiatement. Le secteur industriel et le lycée industriel n'arrivent pas à recruter. Il y a même des usines qui sont obligées de refuser des contrats car elles n'arrivent pas à trouver des salariés formés et qualifiés. Les parents, souvent issus de milieux ouvriers et descendant de l'immigration (immédiate ou ancienne), cherchent un refuge dans les sections tertiaires mais qui sont moins pourvoyeuses en emploi. Donc on arrive à : des filles majoritairement concentrées en section AGORA, souvent issues de classes populaires et/ou de l'immigration cumulant souvent plus de difficultés dans l'expression écrite comme orale, notamment pour les primo arrivants qui par défaut se retrouvent dans des sections avec une moindre insertion pro sans poursuite d'études. Donc on peut le voir de deux façons : s'il y avait moins de ces sections tertiaires, où iraient les filles ? Mais en même temps la concentration des filles dans ces sections avec moindre insertion immédiate tend aussi à les confiner vers ensuite des emplois peu qualifiés et moins rémunérateurs. Donc ces choix en fonction du sexe et de la représentation du métier n'est pas vraiment positif pour ces "filles". En sections industrielles elles auraient réussi et trouvé un emploi sans souci. Mais on ne va pas non plus envoyer ces jeunes au STO ! C'est le souci.
En plus il y a l'absence de mobilité parfois de nos publics, donc supprimer la variété des offres c'est limiter le choix des élèves. Pour l'une des villes dont je parle il y a deux lycées dans deux villes distantes, 20-25 minutes de trajet, transport en commun possible. Le souci vient de la communauté musulmane et qui est apparu ces dernières années c'est que les parents de la ville A ne veulent pas que leurs filles aillent dans la ville B (où il y a d'autres formations) et inversement entre B et A. Le choix ne se fait qu'en fonction de la localisation ce qui pose de gros soucis pour les sections pro de la ville B (je ne rentre pas dans les détails, le choix de la formation - cette fois industrielle - n'entre pas en compte, c'est juste qu'il ne faut pas que la filles s'éloigne un instant du "quartier").
J'en reviens au bac pro accueil. Dans mon ancien lycée c'était la "poubelle" de ceux qui n'avaient pu entrer en Commerce-vente (à 16 ils étaient plus pénibles que les commerces à 32 ou les AGORA à 24 !). Rares étaient ceux qui étaient là par désir. Dans mon actuel lycée ce n'est pas le cas. Quelques élèves qui voulaient aller en commerce et n'ont pas été pris (les plus pénibles et les plus faibles) mais la majorité des Accueils sont là par désir. Cela change tout, y compris pour l'insertion ensuite. La section accueil a été supprimée il y a des années dans mon ancien lycée.
- A TuinVénérable
Valenny a écrit:Je pense (sans en être sûre), que ce seront des intervenants du monde professionnel qui viendront dispenser un cours ou plutôt une activité directement liée à une situation d’entreprise. C’est ce qui se fait depuis des années en IUT. Les élèves bénéficieront de l’expérience d’un professionnel du terrain.
Et bien ils.vont demander à être payés à prix.d'or. Encore une incohérence.
Je lisais que le pacte PLP impliquait de.faire.72h de plus en tout, et ne comporterait pas de briques comme pour le primaire, collège ou lycée. 72h, cela fait un mois de cours en plus.... Qui collerait avec ce fameux mois de plus qui est évoqué pour les Terminale qui voudraient poursuivre. J'espère qu'ils n'entendent pas rogner sur les diverses.vacances. Et quid du personnel ? Cantine, ménage, administration etc ?
Article du Monde, 6 mai trouvé sur un autre site :
- zigmag17Guide spirituel
Pour en revenir aux ouvertures/ fermetures, il faut aussi savoir que certaines sections comme les GA n'ont rien coûté à l'État lors de leur création, peut-être deux fauteuils ergonomiques et trois ordis. C'est d'ailleurs la seule section pour laquelle dans mon lycée la tenue professionnelle n'est pas fournie aux familles ( on demande aux élèves de se présenter au lycée un jour par semaine en tenue pro), qui doivent l'acheter, alors que dans d'autres sections tout est fourni.
Bref ces filières auront coûté zéro patate à l'État, et maintenant elles vont fermer.
D'un point de vue économique c'est juste parfait, il ne faut surtout rien changer.
( Et quand suite à une fermeture et une mutation forcée 'enseignerai aux petits de maternelle à l'aube de mes 70 ans, futur âge de mon départ en retraite je suis sûre, c'est bien là le pire, que je regretterai mes foutus GA de la mort)
Tellement, tellement, tellement marre.
Bref ces filières auront coûté zéro patate à l'État, et maintenant elles vont fermer.
D'un point de vue économique c'est juste parfait, il ne faut surtout rien changer.
( Et quand suite à une fermeture et une mutation forcée 'enseignerai aux petits de maternelle à l'aube de mes 70 ans, futur âge de mon départ en retraite je suis sûre, c'est bien là le pire, que je regretterai mes foutus GA de la mort)
Tellement, tellement, tellement marre.
- profs(Niveau 9
- zigmag17Guide spirituel
De rien! Ce sont des explications parcellaires néanmoins, d'autres personnes pourraient sans doute apporter un autre éclairage sur la situation.
Ce qui est sûr c'est qu'on veut notre mort. On est dans l'arène depuis un moment. On en est au stade des banderilles.
- MaellerpÉrudit
Je suis en train de me demander à quel moment PP de 3e et CDE pourraient décider de jeter l'éponge et décider de ne RIEN remonter niveau orientations... pour laisser tout ce beau monde aux brillantes idées s'occuper d'affecter les élèves à la courte paille. Ah mais noooooon... l'intérédezélèves... la violence envers les collègues de techno et ceux de LP me met dans une rage folle et me donne la nausée, pourquoi avec le pouvoir qu'on a ne bouge-t-on pas davantage ??? Pourquoi accepte-t-on encore et toujours de servir de paillasson alors qu'on est TOUS concernés par leurs magouilles et leur mépris à notre égard à plus ou moins long terme ???
- profs(Niveau 9
De mon côté, je ne sais même plus s'il est encore possible de faire du bon boulot en pro côté tertiaire ou alors à quel prix !
Les élèves qui débarquent ne sont pas là réellement par choix ou alors celui de ne pas partir trop loin de chez eux, ou parce que des potes sont dans la filière. Certains ont été refusés dans des filières plus sélectives.
Donc, on se retrouve avec une grosse partie de la classe qui est là par hasard.
De plus, pour la très grande majorité, le niveau scolaire est faible, voire très faible. Ils cumulent avec un comportement inapproprié et une "non envie" de travailler.
En face, les programmes ne leur proposent plus que du "niveau 0". Ils s'adaptent à la masse. Par conséquent, on perd aussi une autre partie des élèves qui pourrait faire mieux. Ils s'adaptent eux aussi à la masse.
Comment retrouver des filières agréables où le travail ressemble vraiment à du travail ?
Je n'ai bien entendu pas la solution miracle. De toute façon selon moi, cela est généralisé à toute l'institution (+ ou - selon le contexte local).
Quand de plus en plus d'élèves arrivent au lycée sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter convenablement, il est logique d'arriver à un échec d'insertion professionnelle surtout si la base de ces filières est l'expression écrite ou orale.
Alors, ils vont réduire de façon drastique l'offre du tertiaire (je n'ai aucun doute qu'ils vont y arriver). Peut-être que des gamins qui n'auraient rien fait en tertiaire vont bosser en indus ? Peut-être.... mais je n'y crois pas.
Selon moi, il y a un fort déclassement de la France qui accompagne (précède ? Suit ?) celui de l'éducation nationale.
Aujourd'hui, le coupable est le pro tertiaire qui n'est plus adapté et quil faut fermer ? Je regarderai dans quelques années les résultats sur les autres bacs et on verra bien...
Toujours selon moi, il va quand même falloir qu'à un moment on se penche sur les responsabilités individuelles de tous les acteurs, y compris des élèves et des familles. Ils sont eux aussi dans le système et l'influencent fortement.
Les élèves qui débarquent ne sont pas là réellement par choix ou alors celui de ne pas partir trop loin de chez eux, ou parce que des potes sont dans la filière. Certains ont été refusés dans des filières plus sélectives.
Donc, on se retrouve avec une grosse partie de la classe qui est là par hasard.
De plus, pour la très grande majorité, le niveau scolaire est faible, voire très faible. Ils cumulent avec un comportement inapproprié et une "non envie" de travailler.
En face, les programmes ne leur proposent plus que du "niveau 0". Ils s'adaptent à la masse. Par conséquent, on perd aussi une autre partie des élèves qui pourrait faire mieux. Ils s'adaptent eux aussi à la masse.
Comment retrouver des filières agréables où le travail ressemble vraiment à du travail ?
Je n'ai bien entendu pas la solution miracle. De toute façon selon moi, cela est généralisé à toute l'institution (+ ou - selon le contexte local).
Quand de plus en plus d'élèves arrivent au lycée sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter convenablement, il est logique d'arriver à un échec d'insertion professionnelle surtout si la base de ces filières est l'expression écrite ou orale.
Alors, ils vont réduire de façon drastique l'offre du tertiaire (je n'ai aucun doute qu'ils vont y arriver). Peut-être que des gamins qui n'auraient rien fait en tertiaire vont bosser en indus ? Peut-être.... mais je n'y crois pas.
Selon moi, il y a un fort déclassement de la France qui accompagne (précède ? Suit ?) celui de l'éducation nationale.
Aujourd'hui, le coupable est le pro tertiaire qui n'est plus adapté et quil faut fermer ? Je regarderai dans quelques années les résultats sur les autres bacs et on verra bien...
Toujours selon moi, il va quand même falloir qu'à un moment on se penche sur les responsabilités individuelles de tous les acteurs, y compris des élèves et des familles. Ils sont eux aussi dans le système et l'influencent fortement.
- zigmag17Guide spirituel
Maellerp a écrit:Je suis en train de me demander à quel moment PP de 3e et CDE pourraient décider de jeter l'éponge et décider de ne RIEN remonter niveau orientations... pour laisser tout ce beau monde aux brillantes idées s'occuper d'affecter les élèves à la courte paille. Ah mais noooooon... l'intérédezélèves... la violence envers les collègues de techno et ceux de LP me met dans une rage folle et me donne la nausée, pourquoi avec le pouvoir qu'on a ne bouge-t-on pas davantage ??? Pourquoi accepte-t-on encore et toujours de servir de paillasson alors qu'on est TOUS concernés par leurs magouilles et leur mépris à notre égard à plus ou moins long terme ???
Parce qu'il y aura toujours des gens pour "faire".
Dans ma sdp, ça revendique mais c'est tout. Aucune mesure de distorsion envisagée. Il y a toujours ceux qui croient être "meilleurs", "indispensables", "plus forts", "pas concernés ".
En LP nous sommes les premiers concernés mais rien ne se passe, on ne peut pas demander la solidarité alors que nous-mêmes n'agissons pas. Je suis bien d'accord: il faudrait sinon refuser de surveiller ou corriger les épreuves de bac pro, refuser de remonter les notes, au moins.
Pas d'appel pour l'instant à ma connaissance.
- celitianSage
J'ai débuté avec des bacs pros compta, le niveau était top et les sérieux continuaient des études du BTS à l'IUT voire l'expertise comptable.
Toutes les réformes ont détruit ces filières, c'est écoeurant.
Bon courage aux collègues de LP.
Toutes les réformes ont détruit ces filières, c'est écoeurant.
Bon courage aux collègues de LP.
- Ajonc35Sage
J'ai lu tous vos posts et je suis d'accord avec tout et pour ce que je ne connais pas, les tertiaires de l'EN, je connais les intervenants qui sont des interlocuteurs de confiance.
Tout ce qui est écrit montre la complexité du problème et qu'il faut regretter que, comme d'habitude, on ne fasse pas confiance aux gens de terrain car les chiffres sont au-dessus de tout.
Un exemple qui montre que cette réforme va se cogner au désir des élèves d'entrer dans une filière ou dans une autre. Depuis des lustres mon lepa d'origine a un BTS qui recrutait énormément, toute la période où j'y ai travaillé, chaque année le recrutement est difficile et pourtant, les étudiants y trouvent facilement un stage et sont souvent recrutés après soit pour une poursuite d'études en apprentissage soit pour un travail qui offre de bonnes perspectives. L'image de ce BTS n'est pas bonne. C'est de l'agri- industriel. Les enseignants ont des liens forts avec les entreprises et inversement. Donc sur le papier, cela devrait marcher.
Second exemple que vous connaissez mieux, le bac pro " sanitaire et social" ou autre dénomination offre aussi des perspectives et pourtant notre lycée a de moins en moins d'élèves ( grosse ville, chu, écoles, maisons de retraite, etc...). Deux autres lepa, 30 km de la grosse ville, les classes font le plein alors que moins de possibilités (écoles, maisons de retraite, service à domicile) sur le papier.
Je ne suis plus concernée par cette réforme, mais pour en avoir connues, je n'y ai vu que de la dégradation tant au niveau du recrutement que des perspectives.
Tout ce qui est écrit montre la complexité du problème et qu'il faut regretter que, comme d'habitude, on ne fasse pas confiance aux gens de terrain car les chiffres sont au-dessus de tout.
Un exemple qui montre que cette réforme va se cogner au désir des élèves d'entrer dans une filière ou dans une autre. Depuis des lustres mon lepa d'origine a un BTS qui recrutait énormément, toute la période où j'y ai travaillé, chaque année le recrutement est difficile et pourtant, les étudiants y trouvent facilement un stage et sont souvent recrutés après soit pour une poursuite d'études en apprentissage soit pour un travail qui offre de bonnes perspectives. L'image de ce BTS n'est pas bonne. C'est de l'agri- industriel. Les enseignants ont des liens forts avec les entreprises et inversement. Donc sur le papier, cela devrait marcher.
Second exemple que vous connaissez mieux, le bac pro " sanitaire et social" ou autre dénomination offre aussi des perspectives et pourtant notre lycée a de moins en moins d'élèves ( grosse ville, chu, écoles, maisons de retraite, etc...). Deux autres lepa, 30 km de la grosse ville, les classes font le plein alors que moins de possibilités (écoles, maisons de retraite, service à domicile) sur le papier.
Je ne suis plus concernée par cette réforme, mais pour en avoir connues, je n'y ai vu que de la dégradation tant au niveau du recrutement que des perspectives.
- CathEnchanteur
Si des professionnels interviennent une demi-journée par semaine, ce sera forcément au détriment des plp d'enseignement pro
- zigmag17Guide spirituel
Cath a écrit:Si des professionnels interviennent une demi-journée par semaine, ce sera forcément au détriment des plp d'enseignement pro
On n'en sait rien. Maintenant avec chef-d'oeuvre, co-inter et compagnie, tout est open.
- Ajonc35Sage
Un bac pro en 2 ans et demi, demain. Donc comme c'est open, un bac pro en 2 ans avec un stage/ apprentissage pour la dernière année. Et je ne rigole pas.zigmag17 a écrit:Cath a écrit:Si des professionnels interviennent une demi-journée par semaine, ce sera forcément au détriment des plp d'enseignement pro
On n'en sait rien. Maintenant avec chef-d'oeuvre, co-inter et compagnie, tout est open.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Un bac pro en 2 ans et demi, demain. Donc comme c'est open, un bac pro en 2 ans avec un stage/ apprentissage pour la dernière année. Et je ne rigole pas.zigmag17 a écrit:Cath a écrit:Si des professionnels interviennent une demi-journée par semaine, ce sera forcément au détriment des plp d'enseignement pro
On n'en sait rien. Maintenant avec chef-d'oeuvre, co-inter et compagnie, tout est open.
Oui ça risque d'être ça : soit un statut d'apprenti en terminale pour l'élève qui veut travailler directement, soit une année à préparer le BTS avec des profs-formateurs susceptibles d'intervenir à l'envi dans des classes qu'ils n'ont pas forcément, pour les occuper.
Le tout avec des élèves mineurs qui seront assaillis de discours SNU ( contenu des manuels de CAP aujourd'hui), et de cours "Je dis mon métier, j'apprends mon métier, je lis mon métier " ( chef-d'oeuvre ), sans plus aucune culture générale, sans avoir pu au moins améliorer un peu leur langage et leurs écrits désastreux, incapables de déchiffrer un texte simple ( un contrat n'en parlons pas), ni d'émettre aucun avis critique: du bonheur en barres pour les patrons.
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit, le fait de faire cours (et si possible de le faire bien) est maintenant nettement dévalorisé par l'institution, et même, parfois, par certains de nos collègues. C'est très net dans les rendez-vous PPCR, mais aussi, effectivement, dans tous les discours mettant en avant ce que propose l'établissement, ou jugeant l'investissement d'un enseignant à ce qu'il fait en plus de ses cours. Insidieusement, cela a très bien préparé à l'idée que je ne mérite de voir mon salaire augmenté que si je fais des choses "en plus".
- profs(Niveau 9
celitian a écrit:J'ai débuté avec des bacs pros compta, le niveau était top et les sérieux continuaient des études du BTS à l'IUT voire l'expertise comptable.
Toutes les réformes ont détruit ces filières, c'est écoeurant.
Bon courage aux collègues de LP.
Le programme était plutôt exigeant. Les élèves avaient un avantage concurrentiel sur les matières pro en BTS ou en DUT sur ceux qui n'en avaient jamais fait. Cela permettait, le premier semestre, de se concentrer sur d'autres matières où ils étaient plus fragiles.
Aujourd'hui ? Ils arrivent en ne sachant pas grand chose et certains réussissent l'exploit d'en savoir encore moins en terminale.
Certes, il n'y a plus grand chose dans les programmes mais on pouvait donner des devoirs en bac pro comptabilité. Ils faisaient des exercices à la maison et plusieurs fois par semaine. Qui donne encore du travail à faire à la maison régulièrement ?
Niveau faible à l'arrivée + (ecoute aléatoire + peu de travail en classe + aucun travail à la maison) x 3 ans = Aucune insertion professionnelle ou échec dans les poursuites études
Je ne vois pas comment il peut en être autrement. Enfin si, on a maintenu une illusion car on a baissé le niveau des diplômes et on a même été jusqu'à les donner. Mais forcément, un jour ou l’autre cela se voit !
Alors, cela tombe sur la voie pro tertiaire, mais ce constat est valable dans combien de filières ?
À quel moment, on va siffler la fin de la récréation pour les élèves ?
- MajuFidèle du forum
Erreur de fil, désolée.Maju a écrit:Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit, le fait de faire cours (et si possible de le faire bien) est maintenant nettement dévalorisé par l'institution, et même, parfois, par certains de nos collègues. C'est très net dans les rendez-vous PPCR, mais aussi, effectivement, dans tous les discours mettant en avant ce que propose l'établissement, ou jugeant l'investissement d'un enseignant à ce qu'il fait en plus de ses cours. Insidieusement, cela a très bien préparé à l'idée que je ne mérite de voir mon salaire augmenté que si je fais des choses "en plus".
- kai002Niveau 9
zigmag17 a écrit:Untitled a écrit:Ah bah parfait ! Entre la déprofessionnalisation de l'année de seconde ("familles de métiers") et les épreuves dès le mois de mars en terminale, il nous restera tout juste l'année de première pour tenter de faire quelque chose avec nos élèves ! Si ça se confirme, c'est absolument dramatique.
Mais c'était écrit, c'est ce que veulent les politiques, qui obéissent à la loi du marché et aux décideurs économiques, patrons et autres: de la main-d'oeuvre décérébrée et déculturée à bon marché, besogneuse et docile.
On tient le bon bout déjà avec les horaires et les contenus d'enseignement qu'ils nous ont pondus il y a trois ans.
C'est scandaleux mais on ne pouvait pas dire qu'on ne le voyait pas venir
Vous trouvez nos jeunes besogneux et dociles ?
- MalavitaÉrudit
Je rejoints @Zigmag17 et @Jacq sur les classes de GA et de MA. Chez nous, ce sont les MA qui sont peu valorisés et on retrouve les élèves les plus faibles (notamment d'anciens CAP) qui décrochent souvent entre la première et la terminale. Nos GA sont en général des bons crus sauf il y a deux ans où le taux de réussite au bac tournait à 60 % (bac Covid pourtant) mais très peu avaient choisi cette filière (d'habitude c'est seulement 2 ou 3 qui viennent par défaut) et surtout il y avait de nombreux décrocheurs et cela datait du collège. Bref tous ceux (sauf une élève) qui se sont engagés dans un BTS chez nous ont décroché mais ce n'était pas étonnant. En revanche, les autres années, les élèves finissent par trouver du travail sans doute pas tout de suite et pas forcément dans la "suite logique" de la filière GA. Donc le taux d'insertion à 6 mois ou un an est stupide. Mais effectivement, le bac pro, quelque soit la filière, a été vidé de sa substance et il manque d'exigences sans compter que nous voyons arriver en bac pro les profils de nos anciens CAP et en CAP, les élèves qui sont en situations de handicap et dont beaucoup n'arriveront pas à s'insérer hormis en emploi protégé.
@Jacq a soulevé aussi un point important : les élèves viennent chez nous car c'est à côté de chez eux, en particulier dans la communauté musulmane. Autre problème rencontré, nous avons des élèves qui arrêtent après 16 ans ou après le bac et qui se marient et ont des enfants rapidement et veulent être femme au foyer. Forcément, ça plombe les chiffres mais quelque soit la filière, cela ne changera rien et surtout, les parents ne les mettront jamais dans des lycées industriels avec des chaudronniers, carrossiers ou autres.
@Jacq a soulevé aussi un point important : les élèves viennent chez nous car c'est à côté de chez eux, en particulier dans la communauté musulmane. Autre problème rencontré, nous avons des élèves qui arrêtent après 16 ans ou après le bac et qui se marient et ont des enfants rapidement et veulent être femme au foyer. Forcément, ça plombe les chiffres mais quelque soit la filière, cela ne changera rien et surtout, les parents ne les mettront jamais dans des lycées industriels avec des chaudronniers, carrossiers ou autres.
- zigmag17Guide spirituel
kai002 a écrit:zigmag17 a écrit:Untitled a écrit:Ah bah parfait ! Entre la déprofessionnalisation de l'année de seconde ("familles de métiers") et les épreuves dès le mois de mars en terminale, il nous restera tout juste l'année de première pour tenter de faire quelque chose avec nos élèves ! Si ça se confirme, c'est absolument dramatique.
Mais c'était écrit, c'est ce que veulent les politiques, qui obéissent à la loi du marché et aux décideurs économiques, patrons et autres: de la main-d'oeuvre décérébrée et déculturée à bon marché, besogneuse et docile.
On tient le bon bout déjà avec les horaires et les contenus d'enseignement qu'ils nous ont pondus il y a trois ans.
C'est scandaleux mais on ne pouvait pas dire qu'on ne le voyait pas venir
Vous trouvez nos jeunes besogneux et dociles ?
S'ils veulent gagner quelques sous il faudra bien qu'ils travaillent un minimum. Et par "dociles" j'entends corvéables à merci sans avoir les moyens culturels ou intellectuels de discuter des ordres.
Bien sûr que la plupart sont rétifs sinon!
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