Réforme de la voie professionnelle : pire que prévu "virage alarmant" selon le Café pédagogique

profs( a écrit:

Listelle a écrit:

profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?

Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.

Je ne comprends pas bien une chose : les enseignants des filières qui ferment sont-ils déjà au courant ou est-ce la surprise pour les semaines à venir ?

Je ne suis sûr de rien. Je pense que certains le savent déjà. Il me semble que cela a été déjà évoqué sur d'autres fils du forum.
Maintenant, à la vitesse à laquelle ils ont l'air de vouloir aller, il n'est pas à exclure que certains le découvriront dans les semaines qui arrivent.

Combien de filières tertiaires resteront à la rentrée 2026 ? Comment seront elles réparties sur le territoire ?

J'imagine que les syndicats vont communiquer sur tout ça dans les prochains jours.

Non aucune annonce de fermetures de classes et filières massives n'était prévue dans mon académie même si la filière GA (mais quand on la dépèce de tout intérêt et qu'on baisse les compétences...) est sur la sellette depuis des années avec, depuis cinq ans, des fermetures de classes et des reconversions de collègues (collègues qui avaient déjà dû changer de bivalence avec la disparition des secrétaires/comptables) notamment en Vente, filière sur la sellette depuis hier...

En réalité, ce sont tous les lycées professionnels tertiaires qui sont visés, LP qui accueillent le plus d'élèves, il me semble (les deux tiers ?). Pour mon lycée, si j'en crois la carte de la formation du dossier de presse, on perdrait :
- 2 classes de CAP multiplié par deux niveaux : 96 places en moins
- 4 classes de seconde bac pro (peut-être seulement 3,5 car une ouvre à une filière qui recrute) : de nouveau 96 places
- 4,5 classes en première : 111 places
- 4,5 classes en terminale : 111 places
On perdrait donc plus de 400 places donc, à vu de nez 90 % des postes et encore si les deux autres filières restantes qui appartiennent aux mêmes familles de métiers que les classes qui ferment restent ouvertes. Bref, on ferme donc le lycée...

Listelle a écrit:

profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?

Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.

Je ne comprends pas bien une chose : les enseignants des filières qui ferment sont-ils déjà au courant ou est-ce la surprise pour les semaines à venir ?

Ben non au courant de rien !
Ça sera la surprise ! Peut être on l'apprendra de l'inspecteur s'il daigne venir nous parler en face...

Faustire a écrit:https://www.education.gouv.fr/12-mesures-pour-faire-du-lycee-professionnel-un-choix-d-avenir-pour-les-jeunes-et-les-entreprises-378032

https://www.education.gouv.fr/reforme-du-lycee-professionnel-quels-effets-sur-la-remuneration-des-professeurs-en-lycee-378041

Bonne lecture ... Moi ça me déprime ....

"J'ai consenti à me faire du mal en ouvrant le 1er lien.
Je lis dès la 1ère page, écrit en toutes lettres et c'est un titre: "Mesure 1: La voie professionnEL"

Je ne me fais pas de mal davantage.
Les pignoufs qui nous pondent des trucs qui vont nous porter l'estocade avec en plus des fautes d'orthographe, ça ne passe pas, je considère ça comme une marque de mépris supplémentaire, j'ai une rage d'enfer.
Ca me rappelle les nouveaux programmes officiels des CAP , tellement indigents que la police utilisée sur Eduscol est deux fois plus grosse que la normale, pour combler le vide et faire croire qu'il y a du fond.

Je reprendrai ça plus tard.

Je lis le document sur le site du ministère https://www.education.gouv.fr/12-mesures-pour-faire-du-lycee-professionnel-un-choix-d-avenir-pour-les-jeunes-et-les-entreprises-378032

Si on fait le total des semaines de stages pour un bac pro cela donne, 6 en seconde, 8 en première et 6 à 12 en terminale donc de 20 à 26 semaines pour le cycle. Or les référentiels des bac pro industriels stipulent qu'il faut 22 semaines pour leur obtention. Il faudra changer cela, faudra-t-il une loi ? des décrets suffiront ?

Ce qui m'interroge aussi c'est la gratification. Au delà de 8 semaines au cours de l'année scolaire, l'entreprise a obligation de gratifier le stage. Est-ce possible d'avoir une double gratification? Si non, il faudra changer cette loi pour exclure les élèves du niveau secondaire (et espérons que les autres niveaux continueront à recevoir quelque chose).

Ils vont devoir passer par la loi non ? Cela prend du temps les discussions au parlement, cela risque d'être juste pour une application à la rentrée 2023.

Zenxya a écrit:Je lis le document sur le site du ministère https://www.education.gouv.fr/12-mesures-pour-faire-du-lycee-professionnel-un-choix-d-avenir-pour-les-jeunes-et-les-entreprises-378032

Si on fait le total des semaines de stages pour un bac pro cela donne, 6 en seconde, 8 en première et 6 à 12 en terminale donc de 20 à 26 semaines pour le cycle. Or les référentiels des bac pro industriels stipulent qu'il faut 22 semaines pour leur obtention. Il faudra changer cela, faudra-t-il une loi ? des décrets suffiront ?

Ce qui m'interroge aussi c'est la gratification. Au delà de 8 semaines au cours de l'année scolaire, l'entreprise a obligation de gratifier le stage. Est-ce possible d'avoir une double gratification? Si non, il faudra changer cette loi pour exclure les élèves du niveau secondaire (et espérons que les autres niveaux continueront à recevoir quelque chose).

Ils vont devoir passer par la loi non ? Cela prend du temps les discussions au parlement, cela risque d'être juste pour une application à la rentrée 2023.

J'aurais envie de te répondre : 49.3 mais ça paraît presque trop facile.

Bonsoir,
Je me pose deux questions :
1- Comment vont être « traités » les bassins d’emploi reculés ? Nous sommes dans une petite ville industrielle, sans transports en commun et très très peu de trains pour rejoindre les autres petites villes « voisines ». 1er autre lycée polyvalent à 45 minutes en voiture, l’autre à plus d’une heure. 23 000 habitants, presque un trou perdu.
Comment les jeunes de pro de cette ville pourraient ils accepter une offre de formation très amoindrie ?

2 - La disparition des filières tertiaires ne risque-t-elle pas de porter un sérieux préjudice aux jeunes filles ? Parmi mes élèves, beaucoup fuient le monde industriel. Leurs parents pensent très souvent que l’accès à un métier du secteur tertiaire est une promotion sociale. Les mentalités sont bien ancrées.

Zenxya a écrit:Je lis le document sur le site du ministère https://www.education.gouv.fr/12-mesures-pour-faire-du-lycee-professionnel-un-choix-d-avenir-pour-les-jeunes-et-les-entreprises-378032

Si on fait le total des semaines de stages pour un bac pro cela donne, 6 en seconde, 8 en première et 6 à 12 en terminale donc de 20 à 26 semaines pour le cycle. Or les référentiels des bac pro industriels stipulent qu'il faut 22 semaines pour leur obtention. Il faudra changer cela, faudra-t-il une loi ? des décrets suffiront ?

Ce qui m'interroge aussi c'est la gratification. Au delà de 8 semaines au cours de l'année scolaire, l'entreprise a obligation de gratifier le stage. Est-ce possible d'avoir une double gratification? Si non, il faudra changer cette loi pour exclure les élèves du niveau secondaire (et espérons que les autres niveaux continueront à recevoir quelque chose).

Ils vont devoir passer par la loi non ? Cela prend du temps les discussions au parlement, cela risque d'être juste pour une application à la rentrée 2023.

Etant donné que Macron était accompagné de Ndiaye, de Dussop et de Grandjean, cela signifie une loi bientôt pour faire passer le LP sous le ministère du travail. Mais je suis quasiment certaine qu'ils n'ont pas pensé aux détails (comme toi, je me suis posée la question de la durée et aussi de la gratification au delà de 8 semaines...)

Malavita a écrit:

Zenxya a écrit:Je lis le document sur le site du ministère https://www.education.gouv.fr/12-mesures-pour-faire-du-lycee-professionnel-un-choix-d-avenir-pour-les-jeunes-et-les-entreprises-378032

Si on fait le total des semaines de stages pour un bac pro cela donne, 6 en seconde, 8 en première et 6 à 12 en terminale donc de 20 à 26 semaines pour le cycle. Or les référentiels des bac pro industriels stipulent qu'il faut 22 semaines pour leur obtention. Il faudra changer cela, faudra-t-il une loi ? des décrets suffiront ?

Ce qui m'interroge aussi c'est la gratification. Au delà de 8 semaines au cours de l'année scolaire, l'entreprise a obligation de gratifier le stage. Est-ce possible d'avoir une double gratification? Si non, il faudra changer cette loi pour exclure les élèves du niveau secondaire (et espérons que les autres niveaux continueront à recevoir quelque chose).

Ils vont devoir passer par la loi non ? Cela prend du temps les discussions au parlement, cela risque d'être juste pour une application à la rentrée 2023.

Etant donné que Macron était accompagné de Ndiaye, de Dussop et de Grandjean, cela signifie une loi bientôt pour faire passer le LP sous le ministère du travail. Mais je suis quasiment certaine qu'ils n'ont pas pensé aux détails (comme toi, je me suis posée la question de la durée et aussi de la gratification au delà de 8 semaines...)

Oui c'est ça, ça nous pend au nez. On est déjà sous la tutelle du ministère du travail depuis 2022, tout est prêt bien que rien ne soit prévu, si l'on peut le dire comme ça ( déclarations d'intention, mise en marche du truc, rouleau compresseur, tranchages dans le vif puis ajustements au petit bonheur la chance).

Je continue le lecture ( ouais ! j'ai une tendance maso )

EN a écrit:

Mesure 2 : Permettre des enseignements aux savoirs fondamentaux en classes réduites

L’organisation du cycle terminal du baccalauréat professionnel (première et terminale) permettra aux élèves de bénéficier de davantage d’heures d’enseignement de mathématiques et de français.

Ils reviennent sur la réforme Blanquer ?

Le ministère a axé sa communication sur l'ouverture des filières d'avenir. Quand on lit le document cité plus haut, cela concernera 1050 élèves à la rentrée prochaine dans ces 60 nouvelles formation. Autrement un très petit nombre d'élèves (il y a plus de 650 000 élèves en LP il me semble) même si on peut penser qu'il y en aura plus pour la rentrée 2024. Et donc s'il y a aussi peu d'ouverture pour septembre 2023, il y aura sans doute peu de fermetures aussi rapidement.

Décidément, à chaque paragraphe, je trouve un truc qui me rend perplexe

EN a écrit:

Mesure 4 : Organiser l'année de terminale en lien avec le projet de l'élève : obtenir un diplôme puis, accéder à l'emploi, soit poursuivre ses études

Pour soutenir le projet de chaque jeune, l’année de terminale sera transformée et permettra au lycéen :

de passer certaines épreuves plus tôt dans l’année scolaire ;

de choisir le parcours qui lui correspond et la fin d’année scolaire la plus pertinente compte tenu de son projet professionnel :
pour ceux qui envisagent une insertion dans l’emploi dès l’obtention du diplôme : la durée des stages sera augmentée de plus de 50 % ; le dernier stage de l’année ayant vocation à favoriser une insertion directe dans l’emploi ;
pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études après le diplôme : ils suivront quatre semaines de cours intensifs d’enseignements généraux et professionnels adaptés pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite dans l’enseignement supérieur.

Quel que soit le parcours choisi, chaque élève réalisera 6 semaines minimum de stage durant l’année de terminale. Le temps de stage sera de 6 à 12 semaines au total selon le projet de l’élève.

Pour la première proposition, vous le voyez le bac en mars comme pour le LGT ?

Pour les stages, il y a des trucs dans les calculs qui vont pas.
- Passer de 6 à 12 semaines, cela fait du 100 % d'augmentation sur la terminale, (OK, il est écrit "plus de 50%" et 100 c'est plus que 50, j'aime bien chipoter). ces 6 semaines supplémentaires par rapport aux 20 de ceux qui poursuivront, cela fait 30%, loin de 50%. D'où ils sortent ces 50% ?

Bon, si j'ai tout compris, ceux qui veulent travailler de suite font 6 semaines de stages et ceux qui veulent poursuivre leurs études auront 4 semaines de cours intensifs ( !!).
Pourquoi cette différence de 2 semaines ? Cela veut-il dire que les "poursuiveurs d'études" sont libérés car l'année scolaire est fini, (cela m'étonnerait qu'on leur accorde 2 semaines de vacances) et les "souhaitant travailler" continuent sur les vacances et donc en dehors de l'année scolaire. Il y a un problème là aussi. Le chef d'établissement ne peut plus être le responsable juridique du stage, sauf à changer la loi.

Oserais-tu t'attendre à ce que le stagiaire de McKinsey connaisse le Code de l'éducation sur le bout des doigts ?

Mais oui, le bac en mars, c'est prévu et cela a été dit. Après les épreuves, les élèves qui souhaitent poursuivre en BTS auront donc 4 semaines de cours intensifs pour les préparer aux études supérieures et les autres seront en stage (bon ça c'est la théorie car en pratique, ils feront comme en LGT, ils ne viendront plus, j'ai d'ailleurs en élève de terminale qui m'a dit être dégoutté que cela ne soit pas comme en LGT). En terminale, actuellement, c'est 8 semaines de stage, actuellement (6 en secondes et 8 en premières) donc douze semaines, cela fait + 50 %.

Et je crois que tu n'as pas vu que les heures de soutien en Maths et Français sont soumis au pacte !

En fait, ce truc est bourré d'incohérences qui montrent la méconnaissance totale du fonctionnement du LP. La création d'un bureau pour aider les élèves à trouver des stages et faire le lien avec les entreprises, cela existe déjà : ce sont les référents de stage et le DDFPT (directeur délégué aux périodes de formation en milieu professionnel : le nom explique bien la fonction, non ?)

Dès la rentrée 2023, la création de 2 100 bureaux des entreprises, un dans chaque lycée professionnel,
permettra d’ouvrir un réseau professionnel aux jeunes qui n’en ont pas et de créer un point d’entrée pour
chaque entreprise du territoire.
Une campagne de recrutement sera lancée au printemps 2023 pour permettre à chaque lycée d’ouvrir
son bureau des entreprises dès la rentrée 2023.

Ouah ! un assistant DDFPT dans chaque LP à la rentrée 2023 ?!??? (5 ans que je suis dans mon établissement et 100% d'élèves en PFMP, beaucoup de travail de toute l'équipe pédagogique, mais jamais d'élèves sans solutions...) !

D'ailleurs, je n'ai pas lu une seule fois le terme DDFPT dans le dossier de presse... dois-je songer à une reconversion de suite ?

Mathador a écrit:Oserais-tu t'attendre à ce que le stagiaire de McKinsey connaisse le Code de l'éducation sur le bout des doigts ?

Et pourquoi pas !

Trêve de plaisanterie, ils ont des conseillers juridiques dans les ministères, normalement ....

neocdt a écrit:

Dès la rentrée 2023, la création de 2 100 bureaux des entreprises, un dans chaque lycée professionnel,
permettra d’ouvrir un réseau professionnel aux jeunes qui n’en ont pas et de créer un point d’entrée pour
chaque entreprise du territoire.
Une campagne de recrutement sera lancée au printemps 2023 pour permettre à chaque lycée d’ouvrir
son bureau des entreprises dès la rentrée 2023.

Ouah ! un assistant DDFPT dans chaque LP à la rentrée 2023 ?!??? (5 ans que je suis dans mon établissement et 100% d'élèves en PFMP, beaucoup de travail de toute l'équipe pédagogique, mais jamais d'élèves sans solutions...) !

D'ailleurs, je n'ai pas lu une seule fois le terme DDFPT dans le dossier de presse... dois-je songer à une reconversion de suite ?

Ouh la ! tu ne crois pas que cela sera un truc du genre des CLEE qui ont existé à une époque ?

Sinon, là où tu as raison c'est sur l'absence totale de référence aux DDFPT. Vu leur méconnaissance du système, ils ne savent peut-être pas que ça existe.

Vous ne pensez pas plutôt que ce sont des personnes du privé, nommées par le Ministère du travail, qui vont intervenir? Et que les DDFPT vont voir leur statut modifié ?

Valenny a écrit:Bonsoir,
Je me pose deux questions :
1- Comment vont être « traités » les bassins d’emploi reculés ? Nous sommes dans une petite ville industrielle, sans transports en commun et très très peu de trains pour rejoindre les autres petites villes « voisines ». 1er autre lycée polyvalent à 45 minutes en voiture, l’autre à plus d’une heure. 23 000 habitants, presque un trou perdu.
Comment les jeunes de pro de cette ville pourraient ils accepter une offre de formation très amoindrie ?

2 - La disparition des filières tertiaires ne risque-t-elle pas de porter un sérieux préjudice aux jeunes filles ? Parmi mes élèves, beaucoup fuient le monde industriel. Leurs parents pensent très souvent que l’accès à un métier du secteur tertiaire est une promotion sociale. Les mentalités sont bien ancrées.

Très égoïstement, je pense  à  ma fille, qui n'aime pas étudier et veut s'orienter en voie pro.  Les métiers  de  l'accueil  et de la vente  font partie  de  ses pistes  favorites (avec hôtellerie qui n'est  pas  menacée)... je ne vais pas la réorienter  vers des métiers industriels ! (Elle est en 4ème et espère une 3ème prepa métiers)

zigmag17 a écrit:Vous ne pensez pas plutôt que ce sont des personnes du privé, nommées par le Ministère du travail, qui vont intervenir? Et que les DDFPT vont voir leur statut modifié ?

Des enseignants payés grâce au pacte et des gens de France travail ! Comme si les conseilles de Pôle emploi n'étaient pas eux-même débordés...

Si Macron et ses consorts avaient un jour dû traverser la rue pour chercher du travail, jamais ils n'auraient admis cette absurdité sans borne pour l'insertion de nos élèves.

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:Vous ne pensez pas plutôt que ce sont des personnes du privé, nommées par le Ministère du travail, qui vont intervenir? Et que les DDFPT vont voir leur statut modifié ?

Des enseignants payés grâce au pacte et des gens de France travail ! Comme si les conseilles de Pôle emploi n'étaient pas eux-même débordés...

Réponse de notre Chef de travaux, pas pour cette réforme : cela entrerait dans ses fonctions d'encadrer ces intervenants.

Jacq a écrit:

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:Vous ne pensez pas plutôt que ce sont des personnes du privé, nommées par le Ministère du travail, qui vont intervenir? Et que les DDFPT vont voir leur statut modifié ?

Des enseignants payés grâce au pacte et des gens de France travail ! Comme si les conseilles de Pôle emploi n'étaient pas eux-même débordés...

Réponse de notre Chef de travaux, pas pour cette réforme : cela entrerait dans ses fonctions d'encadrer ces intervenants.

Ok très bien, tant mieux! Ca va un peu limiter les dégâts. Mais pour combien de temps ?

Malavita a écrit:Mais oui, le bac en mars, c'est prévu et cela a été dit. Après les épreuves, les élèves qui souhaitent poursuivre en BTS auront donc 4 semaines de cours intensifs pour les préparer aux études supérieures et les autres seront en stage (bon ça c'est la théorie car en pratique, ils feront comme en LGT, ils ne viendront plus, j'ai d'ailleurs en élève de terminale qui m'a dit être dégoutté que cela ne soit pas comme en LGT). En terminale, actuellement, c'est 8 semaines de stage, actuellement (6 en secondes et 8 en premières) donc douze semaines, cela fait + 50 %.

Et je crois que tu n'as pas vu que les heures de soutien en Maths et Français sont soumis au pacte !

En fait, ce truc est bourré d'incohérences qui montrent la méconnaissance totale du fonctionnement du LP. La création d'un bureau pour aider les élèves à trouver des stages et faire le lien avec les entreprises, cela existe déjà : ce sont les référents de stage et le DDFPT (directeur délégué aux périodes de formation en milieu professionnel : le nom explique bien la fonction, non ?)

Méconnaissance, oui ! Affligeant ! Le bac pro ARCU n’existe plus depuis 2018 (5 années).

Comment est-ce possible de méconnaître ainsi les dossiers ?

Lors de son discours, EM a aussi parlé de "prof associé" ou quelque chose de ce genre. Avez-vous des précisions ?

Je pense (sans en être sûre), que ce seront des intervenants du monde professionnel qui viendront dispenser un cours ou plutôt une activité directement liée à une situation d’entreprise. C’est ce qui se fait depuis des années en IUT. Les élèves bénéficieront de l’expérience d’un professionnel du terrain.

Merci !