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- Ajonc35Sage
J'ai déjà beaucoup écrit sur ce fil en tand que prof et aujourd'hui ce sera pour mes petits-ajoncs.
Protegez- vous, comme vous le sentez, et restez en forme.
Tentez de garder votre cœur de métier. Ce n'est pas grave si vous ne faites pas de voyage, de projets. Vous pouvez en garder si ça vous plaît, si ça peut aider les élèves, les ouvrir au monde, à la culture.
Ce n'est pas grave si vous faites moins de réunions- et que vous pouvez garder celles qui ont un intérêt, pou vous ou pour vos eleves -et que pour les conseils de classe vous gardiez votre punch, votre libre -arbitre, votre esprit critique.
Ce n'est pas grave si vous faites moins d'évaluations, si celles qui restent ont du sens. Ce n'est pas grave si vous demandez moins, voire pas du tout, de travaux maisons car ce sont souvent ceux qui n'est ont pas besoin qui les font. Pour les rassurer, rendez ces travaux facultatifs.
C'est la classe et ses petits à-côtés que vous aimez, qui sont votre métier. Plus vous serez détendus et dans le plaisir d'être avec vos élèves, meilleur sera le service.
Merci pour mes petits-ajoncs. (L'an prochain, un collégienne, deux primaires, un maternelle. Un collège possible, petites écoles péri-urbaines)
( ps, hier dans le courrier des lecteurs un réquisitoire violent et juste contre le système. Je résume: le lecteur demandait qu'ON " foute la paix" aux enseignants )
Protegez- vous, comme vous le sentez, et restez en forme.
Tentez de garder votre cœur de métier. Ce n'est pas grave si vous ne faites pas de voyage, de projets. Vous pouvez en garder si ça vous plaît, si ça peut aider les élèves, les ouvrir au monde, à la culture.
Ce n'est pas grave si vous faites moins de réunions- et que vous pouvez garder celles qui ont un intérêt, pou vous ou pour vos eleves -et que pour les conseils de classe vous gardiez votre punch, votre libre -arbitre, votre esprit critique.
Ce n'est pas grave si vous faites moins d'évaluations, si celles qui restent ont du sens. Ce n'est pas grave si vous demandez moins, voire pas du tout, de travaux maisons car ce sont souvent ceux qui n'est ont pas besoin qui les font. Pour les rassurer, rendez ces travaux facultatifs.
C'est la classe et ses petits à-côtés que vous aimez, qui sont votre métier. Plus vous serez détendus et dans le plaisir d'être avec vos élèves, meilleur sera le service.
Merci pour mes petits-ajoncs. (L'an prochain, un collégienne, deux primaires, un maternelle. Un collège possible, petites écoles péri-urbaines)
( ps, hier dans le courrier des lecteurs un réquisitoire violent et juste contre le système. Je résume: le lecteur demandait qu'ON " foute la paix" aux enseignants )
- LefterisEsprit sacré
En fin de carrière un peu plus précoce que beaucoup ici (carrière longue ne me soumettant pas à l'âge minimal) et avec moins d'années d'enseignement ( quand je partirai, j'aurai entre 18 et 19 ans au total, selon l'augmentation des trimestres qui, en, revanche va me frapper aussi), chaque jour est une corvée nouvelle, surtout depuis les réformes du collège, qui ont détruit ma discipline. Mais il y a aussi en vrac , la lassitude, le désintérêt progressif du métier, l'ambiance générale, le mépris de l'institution (à prendre dans les deux sens , génitif objectif et subjectif), la dégradation sans fin du comportement de beaucoup trop d'élèves dans l'attitude comme dans le travail. Bref, je n'ai jamais été un passionné hormis de certains contenus disciplinaires -bien avant de savoir que je serais enseignant- je suis là un peu par hasard, mais il m'est arrivé de trouver des moments d'agrément. Maintenant, je les compte sur les doigts de la main, et je sors épuisé. Je ne suis pas malade, même plutôt en forme, quand je pédale trois ou quatre heures je passe une bonne journée, quand je sors de la même durée de cours je sors rincé. D'un autre côté, je suis sans illusions, donc je décroche, n'attends rien et ne suis pas déçu, je passe très peu de temps dans l'établissement car habitant à proximité (je peux rentrer dans les trous), je fais autre chose à côté, je réduis dès que je peux mon volume de travail, je n'accepte aucune tâche extra-pro. Je balance donc entre le désengagement tranquille et l'écoeurement total, et partirai avec le seul regret -surtout quand je pense à ce que ceux qui restent vont prendre - de n'avoir pas réussi à me re-reconvertir sur le tard.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Exemple d'auto-préservation hier en conseil de classe: le PP propose les félicitations pour un élève. Je trouve qu'il ne les mérite pas mais je ne m'y oppose pas pour éviter récriminations et reproches (hypothétiques mais on n'est jamais trop prudent) de la part de l'élève en question ou de ses parents donc il a eu ses félicitations (j'ai expliqué pourquoi je ne m'opposais pas aux félicitations).
Une autre chose qui me fait peur pour les prochaines années c'est que je suis beaucoup moins passionné par ma matière qu'avant (lassitude) et en plus le Brexit est passé par là, qui fait que je n'ai plus tellement envie d'aller en Angleterre où je ne me sens plus le bienvenu (je n'organiserai plus de voyages scolaires en Grande-Bretagne par principe et parce que c'est devenu plus compliqué: les élèves doivent avoir un passeport et il va bientôt falloir payer une sorte de visa comme pour les US ou le Canada, ce qui ajoute environ 70 euros au coût du voyage pour les élèves). Il reste l'Irlande...
Une autre chose qui me fait peur pour les prochaines années c'est que je suis beaucoup moins passionné par ma matière qu'avant (lassitude) et en plus le Brexit est passé par là, qui fait que je n'ai plus tellement envie d'aller en Angleterre où je ne me sens plus le bienvenu (je n'organiserai plus de voyages scolaires en Grande-Bretagne par principe et parce que c'est devenu plus compliqué: les élèves doivent avoir un passeport et il va bientôt falloir payer une sorte de visa comme pour les US ou le Canada, ce qui ajoute environ 70 euros au coût du voyage pour les élèves). Il reste l'Irlande...
- LefterisEsprit sacré
Comme toi, je donne mon avis, mais en ajoutant que je n'en ferai pas un plat. J'ajoute souvent que ces médailles en chocolat n'ont à mes yeux aucune valeur, et n'en fais pas un combat.Caspar a écrit:Exemple d'auto-préservation hier en conseil de classe: le PP propose les félicitations pour un élève. Je trouve qu'il ne les mérite pas mais je ne m'y oppose pas pour éviter récriminations et reproches (hypothétiques mais on n'est jamais trop prudent) de la part de l'élève en question ou de ses parents donc il a eu ses félicitations (j'ai expliqué pourquoi je ne m'opposais pas aux félicitations).
Même chose : les contenus, toujours en baisse du reste, toujours plus ralentis, ne m'intéressent plus du tout, voire m'ennuient prodigieusement. Des choses très simples me demandent désormais une énergie extraordinaire, corriger par exemple. Je tourne en rond avant de m'y mettre, je décroche en quelques minutes.Une autre chose qui me fait peur pour les prochaines années c'est que je suis beaucoup moins passionné par ma matière qu'avant (lassitude) ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ElaïnaDevin
Caspar, ici mes collègues d'anglais se sont tournées vers Malte...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Clecle78Bon génie
J'allais le dire ! Et puis c'est sympa.
- CasparProphète
Elaïna a écrit:Caspar, ici mes collègues d'anglais se sont tournées vers Malte...
Pas de vol pour Malte dans l'aéroport le plus proche donc ça complique les choses, il faut prévoir un voyage en bus vers le "gros aéroport" le plus proche (deux heures de route) et je ne suis même pas sûr qu'ils aient des vols pour Malte non plus.
- trompettemarineMonarque
édité par mes soins. Message trop personnel et qui me rappelle trop de souffrances. Je m'en excuse auprès de la modération.
- cit6Niveau 7
Lefteris a écrit: quand je pédale trois ou quatre heures je passe une bonne journée, quand je sors de la même durée de cours je sors rincé.
Pareil pour moi: je peux crapahuter 8 heures en montagne sans soucis, mais ma journée de 5 heures de cours m'épuise et je tourne au radar la dernière heure, de 16 à 17 (heureusement que je termine avec des classes sympas). Je demande d'ailleurs dans mes voeux d'emploi du temps à ne pas faire plus de 3 heures de suite et plus de 6 heures dans une journée (en fait, heureusement que je n'ai aucune journée à 6 heures!!), en invoquant des soucis physiques (problèmes de voix il y a quelques années, blessure grave au pied plus récemment, qui m'a empêché de marcher pendant plusieurs mois).
Cit6.
- Charles-MauriceNiveau 10
Même chose pour moi. Je suis malade depuis 4 jours, une fièvre de cheval, et hier ma mère me dit que j'ai bien meilleure mine que quand je sors de cours... Ça fait plaisir, et pourtant, tout se passe bien en cours. CQFD.
- Mestr-SkolNiveau 1
Bonjour les ami.e.s, ce petit mot pour vous dire combien je partage vos messages même si je n'ai jamais poussé jusqu'à Malte, malgré mon amour pour la Méditerranée. De la part d'un Breton qui vit sur le littoral de l'Atlantique et de la Manche, c'est dire ... Tenons-nous au courant en réactivant régulièrement ce fil qui, je crois, nous aide.
- DicloniaExpert
Pas encore 55 ans, mais pas très loin...
Depuis que j'ai choppé la covid, difficile de récupérer des fatigues du quotidien... des petites pathologies qui passaient avec un cachet et une ou deux bonnes nuits...
Je suis dans le privé, et comme beaucoup de collègues, besoin d'argent... j'ai donc accepté cette année une classe en plus (que la direction n'a pas voulu "partager"), soit 4H50 en plus... j'ai aussi la fonction de prof principal, une mission en plus...
Faire cours me plait, mais les corrections des rédactions, c'est une horreur... surtout quand les classes sont à 30 ! Mes missions plaisent aussi, mais c'est devenu chronophage... et usant...
L'an prochain, je décline toutes ces propositions... pour ne faire que 18h... le salaire va en prendre un coup, mais tant pis... J'ai de la chance : mes parents m'ont appris à gérer un budget restreint... et bien on va revenir aux fondamentaux, et réapprendre à se passer de ce dont on a besoin mais qui n'est pas vital...
Je ne tiens plus le rythme... je suis HS le mercredi, alors qu'il me reste jeudi et vendredi à assurer...
Et j'ai de la chance : les élèves que j'ai face à moi, sont fort sympathiques, la plupart des collègues aussi, on s'entend tous globalement bien...
Mais je rentre, et je dors... pas envie de sortir, je décline les invitations le plus possible... mon époux est ravi...
Bref, l'année prochaine, 18h, et plus aucune mission, plus de projet, ni rien... sauf peut-être accompagner quelques sorties si elles m'intéressent... sur des créneaux qui me conviennent, et si je peux assurer physiquement... mais si je peux éviter, on évitera...
Je dois me ménager d'ici la retraite... qui arrivera ... quand ?
J'ai commencé à travailler assez tard, vive les études poursuivies pour essayer d'obtenir un métier avec un salaire décent... je ne sais pas ce que j'ai loupé... me voici à exercer un métier que tout le monde méprise...
Physiquement travailler avec le PC toute la journée use mes yeux de plus en plus, le sac , à roulettes pour soulager le dos et les épaules, est toujours trop lourd dans les escaliers, ou juste à mettre dans la voiture...
Dans quel état serai-je dans 55 ans ? à 60 ans ? à 67 ans, face à des jeunes que je ne comprendrai plus (qui m'ont dit en riant, vous en faites pas, m'dame ! on vous aidera, on poussera votre fauteuil ! ), face à des parents de plus en plus agressifs, sans filtre ?
La décote si j'arrête avant 67 ans est impressionnante...
Cette année, ce qui me fait tenir c'est le salaire en fin de mois, et l'objectif de l'an prochain avec moins d'heures de cours (tant pis si le chef me pourrit mon edt... je gèrerai... j'ai déjà vécu la "punition" à l'EDT...), je recycle mes cours au maximum, je ne perds pas de temps à la photocopieuse, les élèves travaillent sur des livres, et je m'oblige à ne pas travailler le samedi après-midi (si je peux) ni le dimanche (peu importe l'avancée de mes corrections ! rendre les copies 3 jours plus tard n'empêchera pas la Terre de tourner ! )
L'année prochaine, je cultiverai mon jardin, et j'espère ramasser des fraises !
et surtout passer du temps avec mon mari...
Depuis que j'ai choppé la covid, difficile de récupérer des fatigues du quotidien... des petites pathologies qui passaient avec un cachet et une ou deux bonnes nuits...
Je suis dans le privé, et comme beaucoup de collègues, besoin d'argent... j'ai donc accepté cette année une classe en plus (que la direction n'a pas voulu "partager"), soit 4H50 en plus... j'ai aussi la fonction de prof principal, une mission en plus...
Faire cours me plait, mais les corrections des rédactions, c'est une horreur... surtout quand les classes sont à 30 ! Mes missions plaisent aussi, mais c'est devenu chronophage... et usant...
L'an prochain, je décline toutes ces propositions... pour ne faire que 18h... le salaire va en prendre un coup, mais tant pis... J'ai de la chance : mes parents m'ont appris à gérer un budget restreint... et bien on va revenir aux fondamentaux, et réapprendre à se passer de ce dont on a besoin mais qui n'est pas vital...
Je ne tiens plus le rythme... je suis HS le mercredi, alors qu'il me reste jeudi et vendredi à assurer...
Et j'ai de la chance : les élèves que j'ai face à moi, sont fort sympathiques, la plupart des collègues aussi, on s'entend tous globalement bien...
Mais je rentre, et je dors... pas envie de sortir, je décline les invitations le plus possible... mon époux est ravi...
Bref, l'année prochaine, 18h, et plus aucune mission, plus de projet, ni rien... sauf peut-être accompagner quelques sorties si elles m'intéressent... sur des créneaux qui me conviennent, et si je peux assurer physiquement... mais si je peux éviter, on évitera...
Je dois me ménager d'ici la retraite... qui arrivera ... quand ?
J'ai commencé à travailler assez tard, vive les études poursuivies pour essayer d'obtenir un métier avec un salaire décent... je ne sais pas ce que j'ai loupé... me voici à exercer un métier que tout le monde méprise...
Physiquement travailler avec le PC toute la journée use mes yeux de plus en plus, le sac , à roulettes pour soulager le dos et les épaules, est toujours trop lourd dans les escaliers, ou juste à mettre dans la voiture...
Dans quel état serai-je dans 55 ans ? à 60 ans ? à 67 ans, face à des jeunes que je ne comprendrai plus (qui m'ont dit en riant, vous en faites pas, m'dame ! on vous aidera, on poussera votre fauteuil ! ), face à des parents de plus en plus agressifs, sans filtre ?
La décote si j'arrête avant 67 ans est impressionnante...
Cette année, ce qui me fait tenir c'est le salaire en fin de mois, et l'objectif de l'an prochain avec moins d'heures de cours (tant pis si le chef me pourrit mon edt... je gèrerai... j'ai déjà vécu la "punition" à l'EDT...), je recycle mes cours au maximum, je ne perds pas de temps à la photocopieuse, les élèves travaillent sur des livres, et je m'oblige à ne pas travailler le samedi après-midi (si je peux) ni le dimanche (peu importe l'avancée de mes corrections ! rendre les copies 3 jours plus tard n'empêchera pas la Terre de tourner ! )
L'année prochaine, je cultiverai mon jardin, et j'espère ramasser des fraises !
et surtout passer du temps avec mon mari...
- menerveOracle
Je me retrouve dans ce que tu dis, Diclonia... Sauf qu'ambiance exécrable entre collègues et que cela joue énormément sur mon moral et même physiquement... L'angoisse me bouffe !
- DicloniaExpert
L'ambiance entre collègues est importante... se dire qu'on va voir des copains, ou du moins de bons collègues, au boulot, ça aide...
bon courage menerve !
bon courage menerve !
- VerduretteModérateur
"On n'est pas là pour s'aimer mais pour travailler ensemble", sans doute est-ce vrai, mais pourtant ... J'ai de la chance, depuis que je suis titulaire j'ai toujours fonctionné sans heurts majeurs avec la plus grande partie des différentes équipes dans lesquelles je suis passée, et il y avait toujours un groupe de collègues avec qui je m'entendais vraiment bien. J'ai connu une situation exceptionnelle en arrivant en Saône et Loire, trois ans dans une petite équipe où nous conjuguions boulot sérieux, rigolade et esprit festif, ce qui nous a permis notamment d'affronter la crise sanitaire, puis l'agressivité des parents lorsque la municipalité a fermé l'école brutalement en leur faisant croire que nous étions à l'origine de cette décision (et les parents n'étant pas fut-fut, ils y ont cru !!) Deux ans plus tard nous sommes toujours en contact régulier et nous nous voyons plusieurs fois par an.
J'ai échoué dans un établissement voisin où je ferai sans doute une fin (plus envie de déménager mes cartons et de refaire "mon trou" pour les deux ans qui me restent). J'ai l'âge d'être la mère de toutes mes collègues à part une qui a 48 ans, et j'ai souvent l'impression d'être un peu à part... Je me suis entendu dire "toi, de toute façon tu n'es pas concernée par la réforme des retraites ", ce qui ne m'a pas empêchée de faire la grève avec l'équipe trois fois, des plaisanteries bof-bof sur le fait que je continue au delà de 62 ans (que savent-elles de mes contraintes familiales?). Vous voyez, dans Astérix en Hispanie, Obélix malheureux parce que Pepe et Idéfix rigolent entre eux en le regardant ? Ben c'est un peu ça... Je reconnais que ça me plombe parfois le moral, d'autant que je ne crois sincèrement pas agir en "Madame-je-sais-tout-parce-que-j'ai-de-l'expérience", ni en "vieille peau aigrie", je trouve ça un peu injuste (et l'injustice, ça me mine. )
J'ai échoué dans un établissement voisin où je ferai sans doute une fin (plus envie de déménager mes cartons et de refaire "mon trou" pour les deux ans qui me restent). J'ai l'âge d'être la mère de toutes mes collègues à part une qui a 48 ans, et j'ai souvent l'impression d'être un peu à part... Je me suis entendu dire "toi, de toute façon tu n'es pas concernée par la réforme des retraites ", ce qui ne m'a pas empêchée de faire la grève avec l'équipe trois fois, des plaisanteries bof-bof sur le fait que je continue au delà de 62 ans (que savent-elles de mes contraintes familiales?). Vous voyez, dans Astérix en Hispanie, Obélix malheureux parce que Pepe et Idéfix rigolent entre eux en le regardant ? Ben c'est un peu ça... Je reconnais que ça me plombe parfois le moral, d'autant que je ne crois sincèrement pas agir en "Madame-je-sais-tout-parce-que-j'ai-de-l'expérience", ni en "vieille peau aigrie", je trouve ça un peu injuste (et l'injustice, ça me mine. )
- menerveOracle
Merci Diclonia. On en est à un point où quand je suis en salle des profs et que certaines personnes arrivent, je n'ai pas de bonjour. Si j'essaye de prendre part à la conversation, on m'ignore.
Bref c'est épouvantable et je vais au boulot la boule au ventre.
Bref c'est épouvantable et je vais au boulot la boule au ventre.
- JennyMédiateur
Menerve : parfois, un changement d’établissement est salutaire.
- menerveOracle
Oui sauf que vu le nombre de postes en documentation, c'est impossible pour le moment. Je me vois mal faire plus d'une heure de route matin et soir et pour l'instant revendre ma maison me coûterait beaucoup.Jenny a écrit:Menerve : parfois, un changement d’établissement est salutaire.
J'ai bien regardé les postes... J'ai raté le coche il y a 3 ans. Il y avait un poste intéressant mais à l'époque l'ambiance dans mon collège était tout autre.
- JennyMédiateur
Tente en dehors des postes vacants. Courage.
- CasparProphète
Parfois aussi, c'est l'établissement qui change: des mutations et des départs en retraite, de nouveaux collègues arrivent, une nouvelle direction...
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- Marie Cosnay : "Ce qui est arrivé dans nos vies de profs, c'est ce soupçon".
- Pourquoi le boulot a-t-il une aussi grande place dans nos vies ?
- PES dans une classe très difficile
- C dans l'air en ce moment sur "l'école : l'élève citoyen"
- La vérité sur les sondages en ce moment sur la 5 (émission C dans l'air) !
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