Une professeure, Agnès Lassalle, a été mortellement poignardée

Cet assassinat rappelle la tentative d’assassinat sur la professeure du lycée Malherbe à Caen. La multiplication d’actes de violence envers les enseignants doit interroger.
J’espère que le ministère se montrera à la hauteur et accompagnera la famille de la victime comme il se doit. J’espère aussi que les média rappelleront que la victime était un être humain, pas juste un nom dans un fait divers, pas juste ‘une professeure’. Peut être est-ce par nécessité de produire du contenu rapidement, mais j’ai trouvé les contenus assez peu centrés sur la victime.

Le ministre est déjà à la hauteur, quand il fait le choix d'évoquer un "décès".

Sa prise de parole m’a en effet déçue. Il n’a pas dû être choisi pour ses talents d’orateur.

C'est absolument terrible...
Mes pensées aux proches de la défunte, aux élèves et aux collègues.

Toutes mes pensées vont vers les proches de notre collègue.

Verdurette a écrit:"C dans l'air" a traité de ce sujet avec prudence et respect, selon moi,  et j'ai particulièrement apprécié l'intervention en duplex d'une psychologue qui a insisté sur l'importance d'instaurer un service de médecine scolaire digne de ce nom, avec des psychologues scolaires qui ne s'occupent pas que du volet cognitif et de l'orientation.  Sur le même sujet Jean-Rémi Girard, invité de C à vous, s'est également exprimé avec la prudence et l'empathie appropriées.

Oui, la psychologue, que j'avais déjà entendue, invitée à propos de la crise Covid, a parlé sans ambages de la défaillance assumée de l'Etat sur la question de la médecine scolaire. Très bien. C'est autrement crucial que le débat sur les détecteurs de métaux.

Mais franchement, vous supportez Tarlé qui "anime" l'émission ? (Je ne parle même pas de ses fautes de français constantes, héhéhé) Quand un des intervenants souligne que, le plus souvent, les parents attendent d'abord des professeurs une fonction de garderie, il embraye ainsi : "Oui, d'ailleurs l'enseignante décédée est décrite comme "sévère mais juste", ce qui montre que la transmission du savoir était sans doute secondaire dans son cas". Non mais vous vous rendez compte de ce qui se dit ? Et on devrait tolérer un tel propos ?

Plus généralement, je n'en peux plus d'entendre tous ces gens pérorer en l'air alors qu'ils se savent rien de précis, d'avéré, d'une situation, d'une personne. Que Tarlé ait son rond de serviette dans le service public en dit long sur l'effondrement de la rigueur journalistique minimale. Ça parle dans le poste, quoi.

Du coup j'ai regardé le fameux C dans l'air. Moi c'est la première à droite qui m'a horripilée, celle qui répète en boucle que c'est un non événement dont on fait tout un foin pour rien, qui laisse entendre qu'un élève qui pousse sa table quand on le réveille serait un fait rarissime, et en substance que si les profs s’adaptaient un peu au monde d'aujourd'hui on n'en serait pas là. Heureusement que les autres, et en particulier la psychologue, ont des analyses plus intelligentes, même si toutes ne sont pas forcément en rapport avec le drame d'aujourd'hui.

lene75 a écrit:Moi c'est la première à droite qui m'a horripilée, celle qui répète en boucle que c'est un non événement dont on fait tout un foin pour rien, qui laisse entendre qu'un élève qui pousse sa table* quand on le réveille serait un fait rarissime, et en substance que si les profs s’adaptaient un peu au monde d'aujourd'hui on n'en serait pas là.

C'est laquelle, Mme Saint-Cricq ou Mme Goutard ? On ne sait que choisir.
Non mais c'est vrai aussi : adaptez-vous !

* Plus exactement : qui renverse la table et se barre du cours en claquant la porte

dandelion a écrit:Sa prise de parole m’a en effet déçue. Il n’a pas dû être choisi pour ses talents d’orateur.

Non, ce critère n'a joué que pour nommer le ministre Dussopt.

Tarlé m'a toujours frappée aussi par sa nullité. J'évite cette émission quand c'est lui qui anime.

Je ne regarde plus C dans l'air et je ne regrette pas. J'ai lâche cette émission quand j'ai constaté que ça tournait en boucle le plus souvent. Vous le montrez encore aujourd'hui.
Tant pis pour les rares fois où cela pouvait enfin être éclairant.
Mon avis importe peu dans ce drame et je pense d'abord à la famille, à ses proches et à l'ensemble des enseignants de cet établissement.
Je suis triste aussi car les polémiques repartent alors que depuis longtemps l'Ecole va mal et évidemment personne n'est responsable: manque d'enseignants, de personnels médicaux et para médicaux, et bien d'autres ...

Astolphe33 a écrit:

lene75 a écrit:Moi c'est la première à droite qui m'a horripilée, celle qui répète en boucle que c'est un non événement dont on fait tout un foin pour rien, qui laisse entendre qu'un élève qui pousse sa table* quand on le réveille serait un fait rarissime, et en substance que si les profs s’adaptaient un peu au monde d'aujourd'hui on n'en serait pas là.

C'est laquelle, Mme Saint-Cricq ou Mme Goutard ? On ne sait que choisir.
Non mais c'est vrai aussi : adaptez-vous !

* Plus exactement : qui renverse la table et se barre du cours en claquant la porte

Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

Et sinon, cette collègue "enseignante" a-t-elle un nom ? Merci à C à vous de lui avoir donné un prénom : Agnès. Mais son nom ?

poutou a écrit:Ce soir, je ne peux que penser au compagnon de cette collègue, à  sa famille, aux collègues et amis de celle-ci. Qui imagine perdre ainsi sa compagne, son amie, sa collègue ?
Et ensuite, je pense au traumatisme de tous ceux qui ont assisté à  cela.
Une amie non prof m'a envoyé un message pour me demander si je n'étais pas trop choquée.  Bouleversée, oui, je le suis. Mais choquée, je ne le suis pas...Comme si depuis  quelque temps j'avais "accepté " l'idée que oui, ceci peut nous arriver  au boulot. Et d'envisager les choses ainsi...  m'effraie.

Ce.soir, sur une chaîne c'était pareil : une question posée par la journaliste à un professeur présent sur le plateau, lui demandant si une cellule d'écoute était présente au quotidien pour entendre les enseignants lorsqu'ils pouvaient avoir besoin. Il a eu à peine le temps de répondre très peu, et un autre lui a confisqué la parole pour recentrer immédiatement sur les élèves, l'infirmerie en établissement, et les soins médico-sociaux... Choquée.
Vraiment, pensées.pour le compagnon et la famille de la collègue.

lene75 a écrit:
Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

C'est Mme Goutard. Dont j'avais zappé une autre remarque : "C'est étonnant de voir à quel point les enseignants sont peu présents sur les rézosocios". C'est bien sûr un grief dans sa bouche : la situation contraire permettrait de lutter contre les fausses informations sur le moooooonde de l'enseignement. (Penser à l'ajouter dans le futur contrat)

Toutes mes condoléances aux proches de la victime après cette tragédie.

Pauvre collègue, c'est atroce.

lene75 a écrit:

Astolphe33 a écrit:

lene75 a écrit:Moi c'est la première à droite qui m'a horripilée, celle qui répète en boucle que c'est un non événement dont on fait tout un foin pour rien, qui laisse entendre qu'un élève qui pousse sa table* quand on le réveille serait un fait rarissime, et en substance que si les profs s’adaptaient un peu au monde d'aujourd'hui on n'en serait pas là.

C'est laquelle, Mme Saint-Cricq ou Mme Goutard ? On ne sait que choisir.
Non mais c'est vrai aussi : adaptez-vous !

* Plus exactement : qui renverse la table et se barre du cours en claquant la porte

Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

Et sinon, cette collègue "enseignante" a-t-elle un nom ? Merci à C à vous de lui avoir donné un prénom : Agnès. Mais son nom ?

Agnès Lassalle

Horrifié et tellement triste. Toutes mes pensées vont vers la famille de l'enseignante, ses collègues, les élèves. Quel drame.

Astolphe33 a écrit:

lene75 a écrit:
Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

C'est Mme Goutard. Dont j'avais zappé une autre remarque : "C'est étonnant de voir à quel point les enseignants sont peu présents sur les rézosocios". C'est bien sûr un grief dans sa bouche : la situation contraire permettrait de lutter contre les fausses informations sur le moooooonde de l'enseignement. (Penser à l'ajouter dans le futur contrat)

Elle ne doit pas être très au fait du fonctionnement des réseaux sociaux. Elle veut qu'on hacke les comptes privés de tous nos élèves ? Son voisin d'en face a quand même nuancé ses propos. Quant à Mme Saint-Criq, le jour où elle dira autre chose que des banalités je vais en tomber de ma chaise. 

Des pensées pour notre collègue et ses proches.

Astolphe33 a écrit:

lene75 a écrit:
Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

C'est Mme Goutard. Dont j'avais zappé une autre remarque : "C'est étonnant de voir à quel point les enseignants sont peu présents sur les rézosocios". C'est bien sûr un grief dans sa bouche : la situation contraire permettrait de lutter contre les fausses informations sur le moooooonde de l'enseignement. (Penser à l'ajouter dans le futur contrat)

Ben, elle ne regarde pas parce que sans chercher, moi, je trouve qu'ils sont très présents et ça m'interroge.
Mais c'est sans rapport de toute façon.

Spoiler:

Ce qui m'a le plus choquée, c'est qu'immédiatement, la question a porté sur la formation.

Je n'ai pas regardé les émissions que vous évoquez mais je suis sidérée de ce qui s'y dit. Quelle honte, quel mépris ! Imagine-t-on la même chose d'un autre ministère que le nôtre ? Si une juge, une infirmière, une postière avait trouvé la mort dans des circonstances aussi terribles, se serait-on permis le quart de ce qui a été dit hier ? A la stupéfaction et la tristesse succèdent aujourd'hui la colère et l'indignation.

roxanne a écrit:

Astolphe33 a écrit:

lene75 a écrit:
Je n'ai pas retenu le nom. Celle avec les talons haut en bas à droite de l'écran.

C'est Mme Goutard. Dont j'avais zappé une autre remarque : "C'est étonnant de voir à quel point les enseignants sont peu présents sur les rézosocios". C'est bien sûr un grief dans sa bouche : la situation contraire permettrait de lutter contre les fausses informations sur le moooooonde de l'enseignement. (Penser à l'ajouter dans le futur contrat)

Ben, elle ne regarde pas parce que sans chercher, moi, je trouve qu'ils sont très présents et ça m'interroge.
Mais c'est sans rapport de toute façon.

Spoiler:

Ce qui m'a le plus choquée, c'est qu'immédiatement, la question a porté sur la formation.

Je ne comprends pas ton spoiler, je n'ai pas vu en quoi Praud était embêté.

chmarmottine a écrit:

Agnès Lassalle

Merci.

Je suis tellement sidérée et triste pour la famille de cette collègue et pour ses proches... En revanche, je ne lirai pas ce qui se dit sur les réseaux sociaux ni sur les forums, ni les réponses aux articles qui en parlent, tout comme j'éviterai d'écouter ce que nos "chefs" ont à en dire, je ne veux pas avoir envie de vomir...
Mes pensées pour elle et son entourage...

Exactement dans le même état d'esprit. Pas eu le courage de supporter les explications qui soulignaient le dévouement sans faille de cette dame, sous entendant qu'elle n'avait pas mérité d'être victime... Sous entendu, contrairement à d'autres, des développements indignes, alors que la sideration devrait empêcher tout bavardage. C'est une épouvantable tragédie, nous sommes horrifiés, et la santé mentale dans notre pays est autant négligée que la médecine scolaire et l'école. C'est de cela dont il faut s'emparer. Je redoute la minute de silence. Peur de ne pas contrôler les émotions.

Je ne regarde plus la télé depuis 20 ans, et je suis admirative de ceux qui y arrivent encore. De ce que je sais de Pascal Praud, disons que si l'élève qui a poignardé notre collègue était un jeune de banlieue, un peu bronzé, cela aurait mieux collé à la vision du monde de Pascal Praud.
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.

Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?