- almuixeNeoprof expérimenté
Je ne regarde plus la télé depuis 20 ans, et je suis admirative de ceux qui y arrivent encore. De ce que je sais de Pascal Praud, disons que si l'élève qui a poignardé notre collègue était un jeune de banlieue, un peu bronzé, cela aurait mieux collé à la vision du monde de Pascal Praud.
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.
Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.
Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?
- lene75Prophète
almuixe a écrit:Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.
Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?
Quelqu'un a posé la question. Peut-être un représentant syndical, je ne sais plus. Cet élève a sûrement eu un épisode délirant. Mais il n'a pas tué un passant au hasard dans la rue ou un camarade de classe. Qu'est-ce qui, dans la représentation collective de l'enseignant, fait qu'il choisit son enseignante pour cible ? Dire qu'il n'était pas en possession de ses moyens n'enlève en rien cette question du choix de la victime dans la mesure où le meurtre ne s'est pas fait au hasard.
- chmarmottineGuide spirituel
almuixe a écrit:Je ne regarde plus la télé depuis 20 ans, et je suis admirative de ceux qui y arrivent encore. De ce que je sais de Pascal Praud, disons que si l'élève qui a poignardé notre collègue était un jeune de banlieue, un peu bronzé, cela aurait mieux collé à la vision du monde de Pascal Praud.
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.
Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?
Pour l'instant, on n'a pas de confirmation officielle sur cet éventuelle bouffée délirante, mais oui, la schizophrénie peut se déclarer brutalement. Par contre, une bouffée délirante peut-être un symptôme d'autre chose que la schizophrénie.
Donc, à ce stade, on ne sait rien.
Une chose qui m'interpelle toutefois : le fait qu'il ait pu fermer à clef la porte. A confirmer.
- Isis39Enchanteur
almuixe a écrit:Je ne regarde plus la télé depuis 20 ans, et je suis admirative de ceux qui y arrivent encore. De ce que je sais de Pascal Praud, disons que si l'élève qui a poignardé notre collègue était un jeune de banlieue, un peu bronzé, cela aurait mieux collé à la vision du monde de Pascal Praud.
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.
Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty. C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?
La psychiatrie, et en particulier la pédopsychiatrie est dans un état de délabrement avancé. Comme la santé en général mais encore pire je pense. Car on s'émeut des fermetures de lits ou de structures pour la médecine générale, chirurgie, etc., mais la fermeture de lits en psychiatrie, ça ne mobilise pas grand monde.
- CrapaudNiveau 6
A moins d'être psychiatre, ça me paraît vraiment périlleux d'aller dire que "c'est très clairement" ceci ou cela. Merci de ne pas spéculer, on ne sait pas grand chose de cette situation dramatique.
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2012 - 2022 : Prof certifié de Physique-Chimie
2022 : reconversion via concours technicien supérieur principal de l'économie et de l'industrie
2024 : ingénieur de l'industrie et des mines
Poste actuel : inspecteur de l'environnement en DREAL (Ministère de la transition écologique)
- Ajonc35Sage
Tu as raison. Mardi dans ma commune, une coiffeuse à été agressée en fin de journée par un voleur . Personne ne lui dit d'aller se former!LadyOlenna a écrit:Je n'ai pas regardé les émissions que vous évoquez mais je suis sidérée de ce qui s'y dit. Quelle honte, quel mépris ! Imagine-t-on la même chose d'un autre ministère que le nôtre ? Si une juge, une infirmière, une postière avait trouvé la mort dans des circonstances aussi terribles, se serait-on permis le quart de ce qui a été dit hier ? A la stupéfaction et la tristesse succèdent aujourd'hui la colère et l'indignation.
Bon elle est " juste" traumatisée.
- Clecle78Bon génie
Ce qui interpellait beaucoup sur les chaînes d'info où la plupart des intervenants semble mettre ses enfants en privé c'est que ça se soit passé dans un de ces établissements tranquille et d'excellente réputation. J'ai senti qu'ils avaient peur pour leurs propres enfants en fait. C'était très visible chez Praud justement, le fait que l'entre soi ne soit plus une garantie de sécurité.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Que des émissions de divertissement puissent discuter de l'assassinat de notre collègue, Agnès Lassalle, je n'en suis pas vraiment surpris : c'est pourquoi je ne regarde plus tout cela depuis plus de vingt ans.
Que leurs participants se permettent de critiquer la victime, c'est autre chose. C'est odieux et il faux réellement être destitué de tout bon sens et de l'humanité pour tomber dans cette abjection.
Que leurs participants se permettent de critiquer la victime, c'est autre chose. C'est odieux et il faux réellement être destitué de tout bon sens et de l'humanité pour tomber dans cette abjection.
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Si tu vales valeo.
- SisypheHabitué du forum
C'est cette question qui me paraît centrale à moi-aussi. Mais elle est très vite détournée de son sens véritable et devient "pourquoi cet élève a-t-il choisi cette enseignante ?" donnant lieu à l'inspection de sa personne et de son enseignement pour y placer la responsabilité. Et c'est déjà le cas à en croire les collègues qui ont eu le courage de regarder C dans l'air et de nous en rapporter des extraits.Lene75 a écrit:Qu'est-ce qui, dans la représentation collective de l'enseignant, fait qu'il choisit son enseignante pour cible ? Dire qu'il n'était pas en possession de ses moyens n'enlève en rien cette question du choix de la victime dans la mesure où le meurtre ne s'est pas fait au hasard.
Ce qui induit l'idée qu'un "mauvais enseignant" (notion qui reste à définir) serait responsable de la violence exercée contre lui. Notre collègue décédée était certainement une excellente enseignante, mais de toute façon, ses qualités professionnelles n'ont rien à faire dans l'analyse de la situation.
Juste avant les vacances, j'ai dû faire face à l'intrusion répétée d'un élève, qui ne faisait pas partie des élèves dont j'ai la charge, dans mes cours. (à 4 reprises puis à 6 reprises, puis à 8 reprises, chaque fois sur une heure de cours en 3 jours avec insultes et jets d'objets). Heureusement, on a trouvé le coupable qui s'obstine à nier et n'explique rien. J'ai bien senti qu'une partie des questions de la vie scolaire me concernait : qu'avais-je fait pour provoquer cette attitude chez l'élève ?
Je crois que cette question de la responsabilité de l'enseignant dans les agressions qu'il subit doit être refusée chaque fois qu'elle est émise. Fermement et unanimement.
- lene75Prophète
Clecle78 a écrit:Ce qui interpellait beaucoup sur les chaînes d'info où la plupart des intervenants semble mettre ses enfants en privé c'est que ça se soit passé dans un de ces établissements tranquille et d'excellente réputation. J'ai senti qu'ils avaient peur pour leurs propres enfants en fait. C'était très visible chez Praud justement, le fait que l'entre soi ne soit plus une garantie de sécurité.
Il y a plus que ça. L'idée, que je trouve effrayante, d'une quasi normalité de tels passages à l'acte. Certains intervenants se sont pris les pieds dans les phrases qu'ils avaient commencées en disant que si ça s'était produit un région parisienne, dans un établissement réputé difficile, non pas que ça n'aurait pas été choquant, mais que ça aurait été moins étonnant. Bref, désormais on s'attend à ce type d'acte dans certains établissements. Avec un peu l'idée que dans quelques années ce sera passé dans les mœurs, comme les agressions de policiers qui ne choquent plus personne et font maintenant partie de la formation (C dans l'air a fait le rapprochement) et des risques du métier. Là ce qui est choquant, ce n'est pas qu'une enseignante soit poignardée, c'est qu'elle le soit dans un établissement tranquille. Ce discours est glaçant.
Et oui, tout ce discours sur le fait que c'était une enseignante dévouée dans un établissement où les équipes sont soudées et soucieuses des élèves.
- PunkyNiveau 10
Tu as raison Sisiphe. Et totalement.
- chmarmottineGuide spirituel
lene75 a écrit:Clecle78 a écrit:Ce qui interpellait beaucoup sur les chaînes d'info où la plupart des intervenants semble mettre ses enfants en privé c'est que ça se soit passé dans un de ces établissements tranquille et d'excellente réputation. J'ai senti qu'ils avaient peur pour leurs propres enfants en fait. C'était très visible chez Praud justement, le fait que l'entre soi ne soit plus une garantie de sécurité.
Il y a plus que ça. L'idée, que je trouve effrayante, d'une quasi normalité de tels passages à l'acte. Certains intervenants se sont pris les pieds dans les phrases qu'ils avaient commencées en disant que si ça s'était produit un région parisienne, dans un établissement réputé difficile, non pas que ça n'aurait pas été choquant, mais que ça aurait été moins étonnant. Bref, désormais on s'attend à ce type d'acte dans certains établissements. Avec un peu l'idée que dans quelques années ce sera passé dans les mœurs, comme les agressions de policiers qui ne choquent plus personne et font maintenant partie de la formation (C dans l'air a fait le rapprochement) et des risques du métier. Là ce qui est choquant, ce n'est pas qu'une enseignante soit poignardée, c'est qu'elle le soit dans un établissement tranquille. Ce discours est glaçant.
Et oui, tout ce discours sur le fait que c'était une enseignante dévouée dans un établissement où les équipes sont soudées et soucieuses des élèves.
Sur BFM, il y a quand même eu une tentative du "oui c'est dramatique mais", en interrogeant un ancien élève à qui on a essayé de faire dire que cette collègue était "trop exigeante" ... Insupportable.
- almuixeNeoprof expérimenté
Vous avez raison, je ne suis pas psychiatre. J'aurais plutôt du dire que je suis convaincue que l'élève souffre d'une maladie mentale.
@Chmarmottine
@Chmarmottine
- Spoiler:
- Je ne veux pas faire dévier le fil mais entendre les voix, c'est de la psychose non ? Cela peut être un symptôme de quelle autre maladie ?
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- faustine62Érudit
Il y a aussi un autre phénomène, assez récent et inquiétant. Dans un récent C dans l'air (sur l'affaire Palmade), le problème de la drogue dans les lycées a été sérieusement évoqué sur le plateau, en particulier toutes ces nouvelles drogues de synthèse dont j'ai oublié le nom. En 1ere L j'avais quand même eu 2 élèves qui sont arrivés complètement défoncés en cours. Et c'était en 2015.
- Clecle78Bon génie
On ne lui a pas fait dire, c'est lui qui en a parlé et il a pas mal insisté dessus tout en disant qu'elle était sévère mais juste et que la classe était dissipée.. Justement je me suis fait la remarque que ça risquait d'être utilisé contre elle.chmarmottine a écrit:lene75 a écrit:Clecle78 a écrit:Ce qui interpellait beaucoup sur les chaînes d'info où la plupart des intervenants semble mettre ses enfants en privé c'est que ça se soit passé dans un de ces établissements tranquille et d'excellente réputation. J'ai senti qu'ils avaient peur pour leurs propres enfants en fait. C'était très visible chez Praud justement, le fait que l'entre soi ne soit plus une garantie de sécurité.
Il y a plus que ça. L'idée, que je trouve effrayante, d'une quasi normalité de tels passages à l'acte. Certains intervenants se sont pris les pieds dans les phrases qu'ils avaient commencées en disant que si ça s'était produit un région parisienne, dans un établissement réputé difficile, non pas que ça n'aurait pas été choquant, mais que ça aurait été moins étonnant. Bref, désormais on s'attend à ce type d'acte dans certains établissements. Avec un peu l'idée que dans quelques années ce sera passé dans les mœurs, comme les agressions de policiers qui ne choquent plus personne et font maintenant partie de la formation (C dans l'air a fait le rapprochement) et des risques du métier. Là ce qui est choquant, ce n'est pas qu'une enseignante soit poignardée, c'est qu'elle le soit dans un établissement tranquille. Ce discours est glaçant.
Et oui, tout ce discours sur le fait que c'était une enseignante dévouée dans un établissement où les équipes sont soudées et soucieuses des élèves.
Sur BFM, il y a quand même eu une tentative du "oui c'est dramatique mais", en interrogeant un ancien élève à qui on a essayé de faire dire que cette collègue était "trop exigeante" ... Insupportable.
- chmarmottineGuide spirituel
almuixe a écrit:@Chmarmottine
- Spoiler:
Je ne veux pas faire dévier le fil mais entendre les voix, c'est de la psychose non ? Cela peut être un symptôme de quelle autre maladie ?
- Spoiler:
- Tu en apprendras plus ici :
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/bouffee-delirante/causes.html
Je me suis intéressée à la question car mon père était infirmier en psychiatrie et car, lorsque j'avais 16 ans, deux jeunes de mon âge dans mon entourage ont eu une bouffée délirante : l'un d'eux a tué une de ses camarades de classe à l'époque et cela m'avait profondément choqué ... il a été diagnostiqué schizophrène par la suite, sans jamais avoir eu aucun signe annonciateur auparavant.
- chmarmottineGuide spirituel
Clecle78 a écrit:On ne lui a pas fait dire, c'est lui qui en a parlé et il a pas mal insisté dessus tout en disant qu'elle était sévère mais juste et que la classe était dissipée.. Justement je me suis fait la remarque que ça risquait d'être utilisé contre elle.chmarmottine a écrit:lene75 a écrit:Clecle78 a écrit:Ce qui interpellait beaucoup sur les chaînes d'info où la plupart des intervenants semble mettre ses enfants en privé c'est que ça se soit passé dans un de ces établissements tranquille et d'excellente réputation. J'ai senti qu'ils avaient peur pour leurs propres enfants en fait. C'était très visible chez Praud justement, le fait que l'entre soi ne soit plus une garantie de sécurité.
Il y a plus que ça. L'idée, que je trouve effrayante, d'une quasi normalité de tels passages à l'acte. Certains intervenants se sont pris les pieds dans les phrases qu'ils avaient commencées en disant que si ça s'était produit un région parisienne, dans un établissement réputé difficile, non pas que ça n'aurait pas été choquant, mais que ça aurait été moins étonnant. Bref, désormais on s'attend à ce type d'acte dans certains établissements. Avec un peu l'idée que dans quelques années ce sera passé dans les mœurs, comme les agressions de policiers qui ne choquent plus personne et font maintenant partie de la formation (C dans l'air a fait le rapprochement) et des risques du métier. Là ce qui est choquant, ce n'est pas qu'une enseignante soit poignardée, c'est qu'elle le soit dans un établissement tranquille. Ce discours est glaçant.
Et oui, tout ce discours sur le fait que c'était une enseignante dévouée dans un établissement où les équipes sont soudées et soucieuses des élèves.
Sur BFM, il y a quand même eu une tentative du "oui c'est dramatique mais", en interrogeant un ancien élève à qui on a essayé de faire dire que cette collègue était "trop exigeante" ... Insupportable.
Oui, tu as raison, mais on sentait clairement que ça les aurait arrangés que l'ancien élève parte dans cette direction ... on sentait même qu'il avait vu venir la dérive possible .... Rien que le fait d'aller interroger un ancien élève sur comment était cette enseignante, c'est manipulateur ...
- IphigénieProphète
Je comprends que ce crime affreux vous rende très susceptibles devant ces commentaires!
Le problème c’est qu’aujourd’hui il faut parler et débattre de tout, même sans informations précises : je pense, j’espère que ce que voulait exprimer maladroitement les intervenants c’est qu’il s’agit là d’un événement probablement d’origine psychiatrique qui aurait pu arriver n’importe où visant n’importe qui et là c’est tombé sur cette malheureuse collègue mais ça n’a pas de lien direct avec l’école: ça aurait pu être la boulangère ou le conducteur du bus etc.
Le problème c’est qu’aujourd’hui il faut parler et débattre de tout, même sans informations précises : je pense, j’espère que ce que voulait exprimer maladroitement les intervenants c’est qu’il s’agit là d’un événement probablement d’origine psychiatrique qui aurait pu arriver n’importe où visant n’importe qui et là c’est tombé sur cette malheureuse collègue mais ça n’a pas de lien direct avec l’école: ça aurait pu être la boulangère ou le conducteur du bus etc.
J’ai entendu cette phrase qui n’a pas le sens qu’un énoncé plus que maladroit lui donne. Je crois que dans la séquence ça voulait dire que ce crime n’avait juste aucun rapport avec l’enseignante, ce n’était ni une vengeance ni une haine liées à l’enseignement, à la manière dont elle enseignait, aux revendications d’une jeunesse en perdition dans des quartiers oubliés , rien de tout cela:non que cela puisse justifier quoi que ce soit mais seulement expliquer l’impulsion de départ: là ce n’est pas cela, l’impulsion de départ semble être malheureusement une maladie psychiatrique , c’est de la folie pure.: "Oui, d'ailleurs l'enseignante décédée est décrite comme "sévère mais juste", ce qui montre que la transmission du savoir était sans doute secondaire dans son cas". Non mais vous vous rendez compte de ce qui se dit ? Et on devrait tolérer un tel propos ?
- EnnaNiveau 10
Entendre des voix,c'est svt signe de prise de drogue. Le cannabis a cet effet . Mais il y a aussi des plongées brutales dsla schizophrénie...Attendons...
- GaliNéoFidèle du forum
Evitez de parler de Pascal Praud et compagnie, et de toutes ces chaînes soi-disant d'informations qui ne sont là que pour le buzz. Une certitude, relayée par des médias plus sérieux, c'est que l'élève aurait entendu "des voix". Partant de là, son avocat peut plaider la démence et donc éviter le procès par un internement dans des structures spécialisées dont le nombre a fondu comme neige au soleil.
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- chmarmottineGuide spirituel
GaliNéo a écrit:Evitez de parler de Pascal Praud et compagnie, et de toutes ces chaînes soi-disant d'informations qui ne sont là que pour le buzz. Une certitude, relayée par des médias plus sérieux, c'est que l'élève aurait entendu "des voix". Partant de là, son avocat peut plaider la démence et donc éviter le procès par un internement dans des structures spécialisées dont le nombre a fondu comme neige au soleil.
Pas forcément.
- GaliNéoFidèle du forum
chmarmottine a écrit:GaliNéo a écrit:Evitez de parler de Pascal Praud et compagnie, et de toutes ces chaînes soi-disant d'informations qui ne sont là que pour le buzz. Une certitude, relayée par des médias plus sérieux, c'est que l'élève aurait entendu "des voix". Partant de là, son avocat peut plaider la démence et donc éviter le procès par un internement dans des structures spécialisées dont le nombre a fondu comme neige au soleil.
Pas forcément.
C'est ma crainte personnellement, et j'espère de tout cœur me planter complètement.
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- lene75Prophète
Clecle78 a écrit:On ne lui a pas fait dire, c'est lui qui en a parlé et il a pas mal insisté dessus tout en disant qu'elle était sévère mais juste et que la classe était dissipée.. Justement je me suis fait la remarque que ça risquait d'être utilisé contre elle.chmarmotine a écrit:
Sur BFM, il y a quand même eu une tentative du "oui c'est dramatique mais", en interrogeant un ancien élève à qui on a essayé de faire dire que cette collègue était "trop exigeante" ... Insupportable.
C'est doublement honteux. Pour la collègue, bien sûr, mais aussi pour ces élèves qui peuvent dire dans le feu de l'action des choses dont ils ne mesurent pas la portée et qu'ils risquent de regretter par la suite. Les policiers, formés au recueil de témoignages sur des mineurs sensibles en situation traumatique ne les interrogent - ou pas, suivant les cas - qu'avec l'appui de psychologues. Les journalistes les chopent dans la rue et coupent les témoignages comme ça les arrange.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
Ce que je trouve indigne c'est cette insistance sur les qualités de l'enseignante et du lycée sous entendant que si elle était nulle et bordélisée dans iun établissement de banlieue ce serait plus compréhensible. On se sent bien soutenu c'est sûr.
Je viens à l'instant de recevoir un message omplètement factuel de la chef sur la minute de silence avec un texte à lire.. Pas un mot de soutien ou d'humanité de sa part face à la tragédie On a l'impression qu'elle nous transmet les consignes du bac. Je suis atterrée mais malheureusement pas surprise.
Je viens à l'instant de recevoir un message omplètement factuel de la chef sur la minute de silence avec un texte à lire.. Pas un mot de soutien ou d'humanité de sa part face à la tragédie On a l'impression qu'elle nous transmet les consignes du bac. Je suis atterrée mais malheureusement pas surprise.
- barègesÉrudit
chmarmottine a écrit:almuixe a écrit:@Chmarmottine
- Spoiler:
Je ne veux pas faire dévier le fil mais entendre les voix, c'est de la psychose non ? Cela peut être un symptôme de quelle autre maladie ?
- Spoiler:
Tu en apprendras plus ici :
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/bouffee-delirante/causes.html
Je me suis intéressée à la question car mon père était infirmier en psychiatrie et car, lorsque j'avais 16 ans, deux jeunes de mon âge dans mon entourage ont eu une bouffée délirante : l'un d'eux a tué une de ses camarades de classe à l'époque et cela m'avait profondément choqué ... il a été diagnostiqué schizophrène par la suite, sans jamais avoir eu aucun signe annonciateur auparavant.
Je continue ce hors-sujet, en spoiler aussi...
- Spoiler:
- Les termes de psychose et névrose étaient les seuls ou presque utilisés quand j'entendais parler pour la première fois de tout cela, en philo en terminale (Freud)... Je me demande s'ils ne perdent pas de la vitesse notamment en psychologie depuis les approches plus anglo-saxonnes (TCC...) et peut-être enfin (?) en psychiatrie. Il peut y avoir des bouffées délirantes isolées dans ce que l'on appelait autrefois "névroses" (dépression...), sous l'influence de certains médicaments, sous stress extrême...
J'avais vu un documentaire sur Arte il y a quelques années qui donnait la parole à des gens qui se nommaient eux-mêmes "entendeurs", et qui avaient fondé des groupes d'entraide et de parole. Je ne l'ai pas retrouvé, mais voici un lien vers un article qui mentionne ces groupes et de nouvelles stratégies de soin (accepter les voix et vivre avec elles plutôt que tenter de les supprimer parce que c'est un symptôme de psychose). Je trouve le dernier témoignage un peu fou : une jeune femme diagnostiquée schizophrène à 20 ans, internée, "guérit" en travaillant sur ses souvenirs traumatiques.
https://www.letemps.ch/sciences/sante/entendre-voix-nest-forcement-un-symptome-folie
- EnnaNiveau 10
'pour ces élèves qui peuvent dire dans le feu de l'action des choses dont ils ne mesurent pas la portée et qu'ils risquent de regretter par la suite.". Cela vaut pour nous tous, quel que soit l'âge, non? Nous parlons svt trop vite,sans savoir.
Nous donnons souvent nos opinions. Humains, trop humains.
Nous donnons souvent nos opinions. Humains, trop humains.
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