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- JennyMédiateur
ECTS : crédits européens qu’il faut valider pour valider un diplôme. Chaque matière donne des ECTS à chaque semestre.
SOPA (ou OPA) : stagiaire en observation et en pratique accompagnée.
SOPA (ou OPA) : stagiaire en observation et en pratique accompagnée.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:ECTS : crédits européens qu’il faut valider pour valider un diplôme. Chaque matière donne des ECTS à chaque semestre.
SOPA (ou OPA) : stagiaire en observation et en pratique accompagnée.
Merci Jenny.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:Mais ça n'explique pas pourquoi des stagiaires qui auraient été titularisés les yeux fermés en 1990 (à l'heure, avec un niveau disciplinaire suffisant, du sérieux) reçoivent un avis négatif de l'INSPE.
Et c'est finalement cette peur qui transforme la formation en mal-être.
Parce que les rectorats se sont aperçus que titulariser tout le monde présentait des inconvénients, que les IUMF, puis les ESPE, puis les INSPE ont été priées de faire preuve de “plus de sérieux”, et qu'il faut des raisons tenables en TA pour licencier un stagiaire.
Parce que, également, la complexification kafkaïenne des diplômes et l'épuisement en découragent plus d'un.
J'ajouterais bien aussi, dans certains cas, que le discours contant sur “MEEF = *****” produit chez certains une attitude agressive et/ou méprisante, ce qui, chez un public “captif” produit toujours les mêmes effets…
Cela étant, au risque de fâcher tout le monde, il y a tout de même un “mieux” : les stagiaires les plus déficients se font parfois licencier, ce qui n'était pas le cas le cas dans les années 90.
Aperçu par hasard a écrit:Merci. C'est la mienne aussi: j'ai développé une allergie aux abréviations et je les retiens de moins en moins - sauf celles que l'on me rabâche dans le cadre du boulot. Là c'était ECTS, CA (conseils d'administration?), CEVU, SOPA.
ECTS : European Credit Transfer System — système de transfert des crédits en Europe. Un diplôme (une licence, un master) vaut X crédits, donc chaque UE vaut un montant de crédits (l'addition fait l'année) — censément "transférable” dans n'importe quelle U. en Europe…
CA, oui conseil d'administration
CEVU — Conseil des études et de la vie universitaire, une instance (dont le nom varie suivant les U.) qui s'occupe, entre autres choses de valider ou non la liste des modalités de contrôle des connaissances (MCC)
SOPA — Stage d'observation et de pratique accompagnée (appellation qui est un héritage des IUFM des années 90 : les stages d'observation et les stages de pratiques accompagnées qui étaient dissociés et sont maintenant entrés en fusion)
Tu me rassures. C'est donc à l'évidence une situation dont nous allons pouvoir nous extraire sans peine.
Je devrais pouvoir m'en extraire fin 2028/début 2029… Mais ça m'étonnerait aussi beaucoup que ça améliore la formation…
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
Mais ce ne sont las "les Rectorats" qui rédigent les rapports.epekeina.tes.ousias a écrit:valle a écrit:Mais ça n'explique pas pourquoi des stagiaires qui auraient été titularisés les yeux fermés en 1990 (à l'heure, avec un niveau disciplinaire suffisant, du sérieux) reçoivent un avis négatif de l'INSPE.
Et c'est finalement cette peur qui transforme la formation en mal-être.
Parce que les rectorats se sont aperçus que titulariser tout le monde présentait des inconvénients, que les IUMF, puis les ESPE, puis les INSPE ont été priées de faire preuve de “plus de sérieux”, et qu'il faut des raisons tenables en TA pour licencier un stagiaire.
Sans doute... ou non. C'est tellement arbitraire qu'il est difficile d'évaluer quelles sont les proportions de stagiaires "déficents" virés, stagiaires "déficients" titularisés, stagiaires "non déficients" titularisés et stagiaires "non déficients" virés...epekeina.tes.ousias a écrit:
Cela étant, au risque de fâcher tout le monde, il y a tout de même un “mieux” : les stagiaires les plus déficients se font parfois licencier, ce qui n'était pas le cas le cas dans les années 90.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
@epekeina.tes.ousias Merci, je vais tenter de mémoriser ça.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:Mais ce ne sont las "les Rectorats" qui rédigent les rapports.
Certes — mais la pression est réelle, et certains y cèdent, ce qui n'élimine pas leur responsabilité. L'ensemble des évaluations fait aussi partie d'un mode de fonctionnement global, dont il n'est pas facile de se déprendre individuellement (j'en sais quelque chose).
valle a écrit:Sans doute... ou non. C'est tellement arbitraire qu'il est difficile d'évaluer quelles sont les proportions de stagiaires "déficients" virés, stagiaires "déficients" titularisés, stagiaires "non déficients" titularisés et stagiaires "non déficients" virés...
Les proportions, tu as raison. En revanche, je songeais à certains stagiaires que j'ai pu voir passer à une certaine époque qui, même en étant prolongés pour atteindre un total de 2, 3 voire 4 ans (vu une fois), étaient titularisés à l'usure. J'en ai même connus qui l'ont été alors qu'il y avait des fautes professionnelles (partir pendant la classe, par ex.). À cette époque, on pouvait signaler ça autant qu'on voulait, l'IA adjoint du recteur répliquait qu'il avait la responsabilité (quitte à râler un ou deux ans après)… Ce genre de cas n'a jamais été très élevé (disons que j'ai dû voir 1% au maximum là où j'étais à ce moment), mais c'était tout de même ennuyeux.
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Si tu vales valeo.
- postulatNiveau 7
Je savais que depuis que le concours était repassé en M2, cette année était vraiment chargée entre le concours, le M2 et les stages (payées des cacahuètes)... Je suis cependant effaré par ce que je lis : je trouve le coup des séances filmées d'une violence terrible...
Avec une année de M2 aussi chargée, je me demande comment font les étudiants pour trouver le temps de préparer le CAPES (dans les matières où il reste sélectif). Je serais curieux d'avoir les statistiques : comparer les taux de réussite entre les étudiants en master MEEF qui doivent gérer plein de choses différentes (concours, stages, M2) et les étudiants déjà titulaires d'un autre master qui peuvent se concentrer "seulement" sur le concours.
Avec une année de M2 aussi chargée, je me demande comment font les étudiants pour trouver le temps de préparer le CAPES (dans les matières où il reste sélectif). Je serais curieux d'avoir les statistiques : comparer les taux de réussite entre les étudiants en master MEEF qui doivent gérer plein de choses différentes (concours, stages, M2) et les étudiants déjà titulaires d'un autre master qui peuvent se concentrer "seulement" sur le concours.
- JennyMédiateur
Il faut en avoir conscience quand on les reçoit en stage.
Personnellement, il y avait écrit 4h minimum/semaine, ils ont souvent fait 4h à 6h souvent regroupées sur une journée, ce qui leur libérait une journée (excepté lorsqu'ils faisaient une séquence). Et je les ai déchargés avant les partiels, les écrits et les oraux.
Ils m'ont remerciée car certains de leurs camarades se retrouvaient à venir deux jours complets et à faire cours toutes les semaines...
Personnellement, il y avait écrit 4h minimum/semaine, ils ont souvent fait 4h à 6h souvent regroupées sur une journée, ce qui leur libérait une journée (excepté lorsqu'ils faisaient une séquence). Et je les ai déchargés avant les partiels, les écrits et les oraux.
Ils m'ont remerciée car certains de leurs camarades se retrouvaient à venir deux jours complets et à faire cours toutes les semaines...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ce que j'en sais, via le réseau des INSPE, c'est variable d'une académie à l'autre, mais le nombre des admis avec MEEF reste supérieur au nombre des admis sans MEEF (en moyenne générale, évidemment).
Exactement le genre de choses que je fais (mais j'ai des PE et je ne suis pas matière d'enseignement dans le primaire).
Jenny a écrit:Il faut en avoir conscience quand on les reçoit en stage.
Personnellement, il y avait écrit 4h minimum/semaine, ils ont souvent fait 4h à 6h souvent regroupées sur une journée, ce qui leur libérait une journée (excepté lorsqu'ils faisaient une séquence). Et je les ai déchargés avant les partiels, les écrits et les oraux. Ils m'ont remercié car certains de leurs camarades se retrouvaient à venir deux jours complets et à faire cours toutes les semaines...
Exactement le genre de choses que je fais (mais j'ai des PE et je ne suis pas matière d'enseignement dans le primaire).
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- valleExpert spécialisé
Je suppose que c'est le type de raisonnement prévu pour demander aux membres du jury de "pistonner" lors des épreuves d'entretien les candidats venant d'un Meef et qu'ils puissent aussi contribuer à la baisse de niveau des concours en toute bonne conscience.postulat a écrit:Je serais curieux d'avoir les statistiques : comparer les taux de réussite entre les étudiants en master MEEF qui doivent gérer plein de choses différentes (concours, stages, M2) et les étudiants déjà titulaires d'un autre master qui peuvent se concentrer "seulement" sur le concours.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:Je suppose que c'est le type de raisonnement prévu pour demander aux membres du jury de "pistonner" lors des épreuves d'entretien les candidats venant d'un Meef et qu'ils puissent aussi contribuer à la baisse de niveau des concours en toute bonne conscience.postulat a écrit:Je serais curieux d'avoir les statistiques : comparer les taux de réussite entre les étudiants en master MEEF qui doivent gérer plein de choses différentes (concours, stages, M2) et les étudiants déjà titulaires d'un autre master qui peuvent se concentrer "seulement" sur le concours.
Non, pas vraiment. Beaucoup d'INSPE ont mis en place une prépa concours réelle : ça et le fait d'avoir des stages, ça fait souvent la différence.
La baisse du niveau dans le recrutement est due à autre chose : le manque d'étudiants (on fait de moins en moins “le plein”, et pas seulement en MEEF), la misère étudiante (qui n'est pas une légende urbaine) cause des abandons aussi, les jurys peinent à “remplir” les places ouvertes (donc, comme ils sont coincés, ouvrent plus largement les listes complémentaires, etc.). Il y a aussi (j'en vois depuis 2 ou 3 ans) des étudiants qui se “reconvertissent directement” (et radicalement) : ils finissent le diplôme mais ne se présentent pas au concours. Mais des jurys de CAPES qui feraient jouer un piston pro-INSPE…
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Si tu vales valeo.
- Hina-YukariNiveau 2
J'ai fait mon master MEEF HG entre 2019 et 2022 pour obtenir mon concours en Lettres-Histoire. Je rejoins le témoignage déjà donné : j'ai détesté mes années de Master et les conditions sont vraiment mauvaises.
J'ai fait la première année avant la réforme et le travail était déjà important. Pour info, l'INSPE de ma ville n'est pas dans le centre mais dans une plus petite ville, pas très loin (mais quand même une quarantaine de minutes en partant du centre-ville avec un bus toutes les heures). On avait des partiels pour le disciplinaire avec des exposés à préparer auxquels se superposer le concours à préparer ainsi que les dossiers divers à rendre.
Cette première année a suffi à me faire comprendre tout ce qui n'allait pas dans l'INSPE, notamment leur incapacité totale à se remettre en question. Honnêtement, si mes formateurs de disciplinaire n'avaient pas été aussi incroyables et ma promo aussi géniale, je n'aurais gardé aucun bon souvenir. Nous avons eu des problèmes d'organisation durant toutes les années de MASTER (l'INSPE/pôle Histoire/pôle de Géographie qui refusaient de s'entendre, les formateurs de culture commune qui ne savaient pas comment nous évaluer pour au final se mettre d'accord sur un partiel au dernier moment), refus d'adaptation aux transports en commun dont la plupart des étudiants dépendaient, des machines à café qui fonctionnaient les jours fériés et les soirs de pleine lune avec un seul micro-onde pour plusieurs dizaines d'étudiants ... A cela on rajoute un refus d'entendre les demandes des étudiants. Dans ma promo, beaucoup étaient en reprise d'étude. Nous avons fait la demande de cours de remise à niveau pour refaire de la composition. Réponse : Refus et humiliation. Tu n'arrives pas à faire minimum 14pages sur ta dissert' ? Tu ne vaux pas grand-chose. Inquiétude concernant certains sujets des programmes que nous ne maîtrisions pas : débrouillez-vous. Lors des conseils, lorsque nous avons pu faire remonter nos demandes et nos avis, le bilan était catastrophique. La réponse de l'INSPE a été rapide, nous avons reçu un mail le lendemain nous apprenant que nos formateurs de culture commune étaient "profondément affectés" par les critiques.
La deuxième année sous la réforme et là, c'est festival. Evidemment, on conserve tous les trucs qui n'allaient pas durant la première année mais juste un petit florilège pour le plaisir :
- La charge de travail : mémoire, partiel, dossier, stage, deux concours. Plus jamais. D'autant que le MEEF est lourd en terme horaire.
- La directrice du master nous a très mal présenté le mémoire donc on a quasiment tous fini par faire quelque chose qui tenait plus du mémoire scientifique. On n'a appris en milieu d'année que ça ne convenait pas et on a tenté de se raccrocher aux branches comme on a pu.
- Personne ne savait rien sur les stages. Je suis finalement affecté (SOPA): personne n'avait prévenu mon tuteur que je serais là pour l'année. Nous n'avons pas eu de convention avant le milieu de l'année.
- Nous étions supposés être payés tous les mois. Plusieurs excuses encore une fois de la part de l'INSPE : il faut les conventions puis il faut tous les noms dans l'académie puis au national. Pour finir sur un "Vous serez payés en fin d'année" qui a en réalité terminé sur un "Nous avons consulté un avocat des Prud'hommes et allons entamer des démarches".
Et tout ceci est le prix a payé d'une formation que tu trouves souvent vaine. Je ne prétends pas savoir quels sont les bons trucs à enseigner aux futurs profs mais il y a clairement des choses à revoir. Certains cours étaient lunaires. Je me souviens d'un cours sur le climat scolaire où nous avons du faire une chasse au trésor à travers tout le domaine (grand et vallonné) pour récupérer des témoignages et une vidéo d'Elie Kakou pour déboucher sur l'écriture d'une saynète que nous étions forcé de jouer sur scène. Les fameux cours Voix et Corps qui sont de la sophrologie sur des gros ballons de gym. Le TD sur les troubles cognitifs où on nous a jamais expliqué ce que c'était ni comment faire mais plusieurs fois répété que c'est "NOTRE DEVOIR" parce que l'école est un "SERVICE PUBLIC".
Bref, le master est très loin d'être optimal. J'ai eu des formateurs de disciplinaire incroyables à qui je dois beaucoup mais ça n'empêche pas tous les autres trucs à côté. D'autant que tout se superpose à ta vie d'étudiant et à ses réalités que beaucoup de formateurs ne semblent pas comprendre. Je me souviens en M2 une formatrice qui m'avait fait des reproches parce que j'avais un travail à côté du master et du stage. Elle avait très peu apprécié que je lui explique que mes parents ne s'appellent pas Rothschild.
J'ai fait la première année avant la réforme et le travail était déjà important. Pour info, l'INSPE de ma ville n'est pas dans le centre mais dans une plus petite ville, pas très loin (mais quand même une quarantaine de minutes en partant du centre-ville avec un bus toutes les heures). On avait des partiels pour le disciplinaire avec des exposés à préparer auxquels se superposer le concours à préparer ainsi que les dossiers divers à rendre.
Cette première année a suffi à me faire comprendre tout ce qui n'allait pas dans l'INSPE, notamment leur incapacité totale à se remettre en question. Honnêtement, si mes formateurs de disciplinaire n'avaient pas été aussi incroyables et ma promo aussi géniale, je n'aurais gardé aucun bon souvenir. Nous avons eu des problèmes d'organisation durant toutes les années de MASTER (l'INSPE/pôle Histoire/pôle de Géographie qui refusaient de s'entendre, les formateurs de culture commune qui ne savaient pas comment nous évaluer pour au final se mettre d'accord sur un partiel au dernier moment), refus d'adaptation aux transports en commun dont la plupart des étudiants dépendaient, des machines à café qui fonctionnaient les jours fériés et les soirs de pleine lune avec un seul micro-onde pour plusieurs dizaines d'étudiants ... A cela on rajoute un refus d'entendre les demandes des étudiants. Dans ma promo, beaucoup étaient en reprise d'étude. Nous avons fait la demande de cours de remise à niveau pour refaire de la composition. Réponse : Refus et humiliation. Tu n'arrives pas à faire minimum 14pages sur ta dissert' ? Tu ne vaux pas grand-chose. Inquiétude concernant certains sujets des programmes que nous ne maîtrisions pas : débrouillez-vous. Lors des conseils, lorsque nous avons pu faire remonter nos demandes et nos avis, le bilan était catastrophique. La réponse de l'INSPE a été rapide, nous avons reçu un mail le lendemain nous apprenant que nos formateurs de culture commune étaient "profondément affectés" par les critiques.
La deuxième année sous la réforme et là, c'est festival. Evidemment, on conserve tous les trucs qui n'allaient pas durant la première année mais juste un petit florilège pour le plaisir :
- La charge de travail : mémoire, partiel, dossier, stage, deux concours. Plus jamais. D'autant que le MEEF est lourd en terme horaire.
- La directrice du master nous a très mal présenté le mémoire donc on a quasiment tous fini par faire quelque chose qui tenait plus du mémoire scientifique. On n'a appris en milieu d'année que ça ne convenait pas et on a tenté de se raccrocher aux branches comme on a pu.
- Personne ne savait rien sur les stages. Je suis finalement affecté (SOPA): personne n'avait prévenu mon tuteur que je serais là pour l'année. Nous n'avons pas eu de convention avant le milieu de l'année.
- Nous étions supposés être payés tous les mois. Plusieurs excuses encore une fois de la part de l'INSPE : il faut les conventions puis il faut tous les noms dans l'académie puis au national. Pour finir sur un "Vous serez payés en fin d'année" qui a en réalité terminé sur un "Nous avons consulté un avocat des Prud'hommes et allons entamer des démarches".
Et tout ceci est le prix a payé d'une formation que tu trouves souvent vaine. Je ne prétends pas savoir quels sont les bons trucs à enseigner aux futurs profs mais il y a clairement des choses à revoir. Certains cours étaient lunaires. Je me souviens d'un cours sur le climat scolaire où nous avons du faire une chasse au trésor à travers tout le domaine (grand et vallonné) pour récupérer des témoignages et une vidéo d'Elie Kakou pour déboucher sur l'écriture d'une saynète que nous étions forcé de jouer sur scène. Les fameux cours Voix et Corps qui sont de la sophrologie sur des gros ballons de gym. Le TD sur les troubles cognitifs où on nous a jamais expliqué ce que c'était ni comment faire mais plusieurs fois répété que c'est "NOTRE DEVOIR" parce que l'école est un "SERVICE PUBLIC".
Bref, le master est très loin d'être optimal. J'ai eu des formateurs de disciplinaire incroyables à qui je dois beaucoup mais ça n'empêche pas tous les autres trucs à côté. D'autant que tout se superpose à ta vie d'étudiant et à ses réalités que beaucoup de formateurs ne semblent pas comprendre. Je me souviens en M2 une formatrice qui m'avait fait des reproches parce que j'avais un travail à côté du master et du stage. Elle avait très peu apprécié que je lui explique que mes parents ne s'appellent pas Rothschild.
- LaugarithmeFidèle du forum
Une copine de ma fille a eu une très bonne note à cette épreuve d'entretien alors qu'elle n'avait pas de Master MEEF ( capes d' Anglais).
Ma fille qui était en stage 10h par semaine (en Doc) a été payé 144, 40 € par mois. Elle avait aussi des séquences à préparer mais sûrement moins de travail qu' un stagiaire en Lettres par exemple.
Par contre boucler le mémoire et ia soutenance entre les écrits et les oraux ça a été " tendu".
Quant à savoir le pourcentage de recus parmi les Masters MEEF ou disciplinaire il faudra attendre les rapports de jury puisque 2023 est la première cession où la réforme du concours s'applique vraiment. 2022 étant une année de transition me semble-t-il.
Ma fille qui était en stage 10h par semaine (en Doc) a été payé 144, 40 € par mois. Elle avait aussi des séquences à préparer mais sûrement moins de travail qu' un stagiaire en Lettres par exemple.
Par contre boucler le mémoire et ia soutenance entre les écrits et les oraux ça a été " tendu".
Quant à savoir le pourcentage de recus parmi les Masters MEEF ou disciplinaire il faudra attendre les rapports de jury puisque 2023 est la première cession où la réforme du concours s'applique vraiment. 2022 étant une année de transition me semble-t-il.
- Hina-YukariNiveau 2
postulat a écrit:Je savais que depuis que le concours était repassé en M2, cette année était vraiment chargée entre le concours, le M2 et les stages (payées des cacahuètes)... Je suis cependant effaré par ce que je lis : je trouve le coup des séances filmées d'une violence terrible...
Avec une année de M2 aussi chargée, je me demande comment font les étudiants pour trouver le temps de préparer le CAPES (dans les matières où il reste sélectif). Je serais curieux d'avoir les statistiques : comparer les taux de réussite entre les étudiants en master MEEF qui doivent gérer plein de choses différentes (concours, stages, M2) et les étudiants déjà titulaires d'un autre master qui peuvent se concentrer "seulement" sur le concours.
En M2, nous étions une soixantaine. Neuf d'entre nous étaient admissibles au CAPES (8 SOPA, 1 contractuel) et nous sommes au final 5 à l'avoir eu (3 CAPES, 1 CRPE et 1 PLP).
- postulatNiveau 7
epekeina.tes.ousias a écrit:
Mais des jurys de CAPES qui feraient jouer un piston pro-INSPE…
Les jurys ne connaissent pas non plus les CV des candidats : master MEEF ou pas master MEEF. Je me trompe ?
Merci pour ton témoignage Hina-Yukari, intéressant !
- MathadorEmpereur
Pour l'épreuve d'entretien d'embauche ils disposent d'une fiche individuelle de renseignements que le candidat doit transmettre au préalable.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
postulat a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:
Mais des jurys de CAPES qui feraient jouer un piston pro-INSPE…
Les jurys ne connaissent pas non plus les CV des candidats : master MEEF ou pas master MEEF. Je me trompe ?
Merci pour ton témoignage Hina-Yukari, intéressant !
Mathador a écrit:Pour l'épreuve d'entretien d'embauche ils disposent d'une fiche individuelle de renseignements que le candidat doit transmettre au préalable.
C'est surtout que, vu leur composition, je vois mal un jury — de Capes ou d'Agrég ou etc. — jouer du piston tout court (et encore moins pour “favoriser” les INSPE).
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Si tu vales valeo.
- LaugarithmeFidèle du forum
Et les candidats présentant leur parcours parlent forcément de ce qu'ils ont fait durant leur formation ( master, MEEF, alternant ou pas). Il y a aussi les 10 mn d'entretien avant les " fameuses" mises en situation.Mathador a écrit:Pour l'épreuve d'entretien d'embauche ils disposent d'une fiche individuelle de renseignements que le candidat doit transmettre au préalable.
- valleExpert spécialisé
Mmm ce n'est pas (vu comme) du "piston", mais je vois bien un jury de CAPES recevoir des consignes pour valoriser les parcours qui montrent une voie réfléchie, mise à l'épreuve des faits, qui a permis au candidat de se confronter à la réalité d'un établissement scolaire et d'être formé auprès d'enseignants en exercice...epekeina.tes.ousias a écrit:postulat a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:
Mais des jurys de CAPES qui feraient jouer un piston pro-INSPE…
Les jurys ne connaissent pas non plus les CV des candidats : master MEEF ou pas master MEEF. Je me trompe ?
Merci pour ton témoignage Hina-Yukari, intéressant !Mathador a écrit:Pour l'épreuve d'entretien d'embauche ils disposent d'une fiche individuelle de renseignements que le candidat doit transmettre au préalable.
C'est surtout que, vu leur composition, je vois mal un jury — de Capes ou d'Agrég ou etc. — jouer du piston tout court (et encore moins pour “favoriser” les INSPE).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Et tu vois vraiment des jurys d'universitaires accepter ce genre de choses ? Pour en connaître quelques-uns, moi pas… Leur principal souci est d'une part de préserver la discipline (donc son niveau), d'autre part de ne pas “perdre” des postes : mais être “aux ordres”, voilà vraiment une curieuse idée… Comme si les profs qui n'étaient ni du primaire ni du secondaire étaient des tricheurs ou des arrivistes…
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- MatteoNiveau 10
S'ils ont dans les cartons le projet de faire un concours en L3 et deux années de stage, ce sera de toute façon probablement la fin des M2 recherche passant le CAPES.
- ClpNiveau 3
epekeina.tes.ousias a écrit:ECTS : European Credit Transfer System — système de transfert des crédits en Europe. Un diplôme (une licence, un master) vaut X crédits, donc chaque UE vaut un montant de crédits (l'addition fait l'année) — censément "transférable” dans n'importe quelle U. en Europe…
Merveilleux acronyme, en français cela donne SECT (pas des blagues !)
- valleExpert spécialisé
C'est toi qui parles d'"être aux ordres", par moi... Quoi qu'il en soit, il faudrait voir les statistiques : non la part de reçus/recalés dans une promotion à l'INSPÉ (les stats que quelques collègues présentent ici), mais de l'ensemble du concours (présents et reçus selon le parcours initial) et, si possible, les résultats hypothétiques sans l'épreuve d'entretien...epekeina.tes.ousias a écrit:Et tu vois vraiment des jurys d'universitaires accepter ce genre de choses ? Pour en connaître quelques-uns, moi pas… Leur principal souci est d'une part de préserver la discipline (donc son niveau), d'autre part de ne pas “perdre” des postes : mais être “aux ordres”, voilà vraiment une curieuse idée… Comme si les profs qui n'étaient ni du primaire ni du secondaire étaient des tricheurs ou des arrivistes…
En tout cas, sans parler d'"être aux ordres", oui, je vois bien un jury pouvant être sensible au discours selon lequel tout ce qu'apporte le MEEF est le garant du recrutement d'un enseignant bien formé qui redonnera du rayonnement à la discipline.
Tu parles d'un "jury d'universitaires", ce qui me paraît très loin de la réalité : pour le CAPES externe d'anglais 2023 (le premier que j'ai trouvé), j'ai trouvé 21 MCF/PU sur 136 membres. Les jurys du CAPES sont plutôt constitués par des enseignants du 2nd degré et les IPR.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Tu te rends compte que tu insinues une accusation (grave) sans rien avoir de factuel ou de probant pour la soutenir ? Et pas la peine de me dire que je n'ai pas de fait pour réfuter cette insinuation : en bonne logique, c'est à qui soutient une proposition de la prouver. Franchement, je suis étonné : que les concours ne soient pas parfait, c'est une évidence; que rien ne soit parfait, de l'année de stage aux années d'exercice, c'est aussi une évidence. Mais de là à lancer ce type d'accusation, il y a une marge.
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- valleExpert spécialisé
Pas du tout, vraiment. Désolé si tu as parlé de "jury d'universitaires" et je suis allé voir la composition du jury, si le problème est là.epekeina.tes.ousias a écrit:Tu te rends compte que tu insinues une accusation (grave) sans rien avoir de factuel ou de probant pour la soutenir ? Et pas la peine de me dire que je n'ai pas de fait pour réfuter cette insinuation : en bonne logique, c'est à qui soutient une proposition de la prouver. Franchement, je suis étonné : que les concours ne soient pas parfait, c'est une évidence; que rien ne soit parfait, de l'année de stage aux années d'exercice, c'est aussi une évidence. Mais de là à lancer ce type d'accusation, il y a une marge.
Sinon, quelle est cette "accusation (grave)" que j'insinuerais ?? Pourrais-tu la formuler ?
S'il s'agit de critiquer que j'aie dit que je pense que les jurys de CAPES sont prêts à valoriser, dans l'épreuve qui sert partiellement à mettre en valeur le parcours et la motivation des candidats, les candidats qui viennent d'un master MEEF, je ne vois pas ça comme une "accusation", ni grave ni pas grave. Tout cela venait du fait que quelqu'un s'interrogeait sur la possibilité matérielle des candidats MEEF à bien se préparer au concours du fait de la charge de travail "autre", je pense en effet que les nouvelles maquettes sont faites précisément pour permettre à ces candidats MEEF d'être pris même s'ils ont moins de bagage disciplinaire. Cela ne me paraît pas une accusation, vois-tu cela différemment ?
Si tu n'es pas d'accord avec le fait que le jury prenne connaissance du parcours et des expériences du candidat pour évaluer sa motivation, ce n'est pas à moi qu'il faut le dire.
- IridianeFidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Et tu vois vraiment des jurys d'universitaires accepter ce genre de choses ? Pour en connaître quelques-uns, moi pas… Leur principal souci est d'une part de préserver la discipline (donc son niveau), d'autre part de ne pas “perdre” des postes : mais être “aux ordres”, voilà vraiment une curieuse idée… Comme si les profs qui n'étaient ni du primaire ni du secondaire étaient des tricheurs ou des arrivistes…
Oui, moi dans les jurys du CAPES (de lettres modernes) j’ai surtout vu des gens (de tous horizons) très opposés au master MEEF et à son fonctionnement… donc penser qu’ils pourraient favoriser des gens issus de master MEEF, à part à la marge, ça me parait assez lunaire…
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