- zigmag17Guide spirituel
Je suis comme l'Académie ou le Littré, hormis "malgré qu'il en ait", je considère la tournure "malgré que" fautive. Pour moi c'est "bien que", c'est tout!
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Ambre75 a écrit:Merci pour cet éclairage.
Je t'en prie. C'était juste une question. Spontanément j'aurais déconseillé "malgré que", tout comme toi et @zigmag17, mais il me semble avoir croisé cette formule dans un ouvrage "sérieux", sans que je puisse me rappeler lequel. Cela étant dit, contrairement à toi, je n'ai aucune compétence particulière en lettres pour juger.
- HocamSage
NLM76 a écrit:Tu dirais ça ?!Hocam a écrit:Je pense qu'@NLM76 veut parler du raccourci « Des lignes 1 à 8 » à la place de « De la ligne 1 à 8 » (contamination de proche en proche, le « sentiment du pluriel » inhérent à l'idée d'un ensemble de lignes vient s'insinuer dans la référence à la seule ligne 1).
Pour, moi on dit "de la ligne 1 à la ligne 8" ou "dans les lignes 1 à 8", "entre les lignes 1 et 8", ou "lignes 1 à 8".
Il manque un « la ligne » mais c'était pour donner l'idée de ton intervention au collègue qui ne comprenait pas. Je suis d'accord avec toutes les options que tu proposes, et pourquoi pas également « de la ligne 1 à la 8 ». Mais en tout cas, pas « des lignes 1 à 8 », c'est certain.
Ça me fait un peu penser à des choses comme « Le projet a commencé depuis 2021 ».
- Ambre75Niveau 5
En effet, c'est aussi ce que j'ai toujours appris. Mais par exemple, de nombreux journalistes utilisent cette tournure....peut-être que cela va entrer dans l'usage. D'ailleurs, je viens de vérifier dans le Larousse et ils mentionnent cette tournure https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/malgr%C3%A9/48886
- chmarmottineGuide spirituel
Danska a écrit:Laverdure a écrit:Pour ma part, en ce moment, c’est le « il faut mieux » (ou : il faudrait mieux) quand il est employé à la place de « il vaut (vaudrait) mieux »
J'en ai vu récemment jusque sur le forum, c'est agaçant.
On le lit assez souvent sur ce forum et j'ai fini par douter : j'ai dû vérifier pour être sûre que l'erreur ne vienne pas de moi.
- SaltaojosHabitué du forum
Je ne supporte plus l'emploi de "problématique" comme nom à la place de "problème". On l'entend absolument partout
- ZetitcheurHabitué du forum
Idem pour moi. Et l’emploi de “sujet” à la place de “problème”… Décidément, le mot “problème” devient tabou !
- FrozNiveau 8
Lu/entendu 3 fois rien qu'hier, ça m'agace !Solovieï a écrit:"inspirant"
- CasparProphète
Froz a écrit:Lu/entendu 3 fois rien qu'hier, ça m'agace !Solovieï a écrit:"inspirant"
C'est en effet très malaisant.
- FrozNiveau 8
Le doublé ! Au secours !Caspar a écrit:Froz a écrit:Lu/entendu 3 fois rien qu'hier, ça m'agace !Solovieï a écrit:"inspirant"
C'est en effet très malaisant.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
La malaisance est un sujet inspirant dont on devrait s'emparer en vue d'être inclusif.
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Si tu vales valeo.
- Clecle78Bon génie
Le bouzin à toutes les sauces
- LefterisEsprit sacré
Mais ô combien émotionnant, quand ce n'est pas ennuyant !Caspar a écrit:Froz a écrit:Lu/entendu 3 fois rien qu'hier, ça m'agace !Solovieï a écrit:"inspirant"
C'est en effet très malaisant.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- sookieGrand sage
Clecle78 a écrit:Le bouzin à toutes les sauces
Mais là, on est vraiment obligé d'employer ce mot de plus en plus souvent
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Clecle78Bon génie
Je n'aime vraiment pas ce mot ... Il m'horripile autant que ce qu'il représente.sookie a écrit:Clecle78 a écrit:Le bouzin à toutes les sauces
Mais là, on est vraiment obligé d'employer ce mot de plus en plus souvent
- sookieGrand sage
Clecle78 a écrit:Je n'aime vraiment pas ce mot ... Il m'horripile autant que ce qu'il représente.sookie a écrit:Clecle78 a écrit:Le bouzin à toutes les sauces
Mais là, on est vraiment obligé d'employer ce mot de plus en plus souvent
Mais que peut-on employer d'autre à la place ? (sinon, à moins qu'il y ait une faute, je crois qu'on n'est pas sur la bon fil)
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Clecle78Bon génie
Effectivement je crois que je n'y suis pas. Je pense qu'un message précédent m'a induite en erreur. C'était les mots ou expressions que vous ne supportez pas où j'aurais dû poster. Désolée pour le hors sujet.sookie a écrit:Clecle78 a écrit:Je n'aime vraiment pas ce mot ... Il m'horripile autant que ce qu'il représente.sookie a écrit:Clecle78 a écrit:Le bouzin à toutes les sauces
Mais là, on est vraiment obligé d'employer ce mot de plus en plus souvent
Mais que peut-on employer d'autre à la place ? (sinon, à moins qu'il y ait une faute, je crois qu'on n'est pas sur la bon fil)
- Astolphe33Niveau 5
En ce moment j'écoute beaucoup d'émissions radio en replay, plus les habituels journaux d'information, et je finis par faire une fixette sur le bon vieux verbe rentrer qui semble employé désormais à la place d'entrer, à peu près systématiquement : Hugo rentre à l'Académie en 18nn, ils sont rentrés en guerre, etc. Et ce, quel que soit le niveau culturel du locuteur, c'est partout (des champions sur France Culture d'ailleurs).
Au contraire, impressionné hier en entendant un spécialiste du Sahel, originaire d'Afrique noire (ça s'entendait à la prononciation), parlant un français d'une précision lexicale (et donc intellectuelle), d'une netteté syntaxique parfaites (lui disait bien "les deux États sont convenus de…", "N a enjoint au gouvernement de…", il a parlé à un moment d'impéritie, etc.).
Au contraire, impressionné hier en entendant un spécialiste du Sahel, originaire d'Afrique noire (ça s'entendait à la prononciation), parlant un français d'une précision lexicale (et donc intellectuelle), d'une netteté syntaxique parfaites (lui disait bien "les deux États sont convenus de…", "N a enjoint au gouvernement de…", il a parlé à un moment d'impéritie, etc.).
- B. MerNiveau 1
Ce n'est pas si rare. Il y a une longue tradition littéraire francophone en Afrique noire et aux Antilles depuis Senghor, Césaire (Martinique) et même René Maran, prix Goncourt 1921 pour son roman Batouala, et précurseur de la Négritude. Autant d'auteurs que je vous recommande.Astolphe33 a écrit:En ce moment j'écoute beaucoup d'émissions radio en replay, plus les habituels journaux d'information, et je finis par faire une fixette sur le bon vieux verbe rentrer qui semble employé désormais à la place d'entrer, à peu près systématiquement : Hugo rentre à l'Académie en 18nn, ils sont rentrés en guerre, etc. Et ce, quel que soit le niveau culturel du locuteur, c'est partout (des champions sur France Culture d'ailleurs).
Au contraire, impressionné hier en entendant un spécialiste du Sahel, originaire d'Afrique noire (ça s'entendait à la prononciation), parlant un français d'une précision lexicale (et donc intellectuelle), d'une netteté syntaxique parfaites (lui disait bien "les deux États sont convenus de…", "N a enjoint au gouvernement de…", il a parlé à un moment d'impéritie, etc.).
La littérature africaine francophone est encore très vivace, par exemple avec Tierno Monenembo (Les Crapauds brousse), écrivain guinéen, lauréat du prix Renaudot en 2008.
- gemshornNiveau 10
"Les personnels", "Embauche de mille personnels", "sur le terrain, 3500 forces de l'ordre".
"Personnel" est un collectif singulier ; il ne peut remplacer le substantif "personne" et ne peut se mettre au pluriel.
"Les forces de l'ordre" désigne également un corps de métier et non un nombre de personnes.
En revanche, on peut dire et écrire "les membres du personnel" ou "les membres des forces de l'ordre".
"Personnel" est un collectif singulier ; il ne peut remplacer le substantif "personne" et ne peut se mettre au pluriel.
"Les forces de l'ordre" désigne également un corps de métier et non un nombre de personnes.
En revanche, on peut dire et écrire "les membres du personnel" ou "les membres des forces de l'ordre".
- DorineHabitué du forum
Je crois que c'est celui que j'ai entendu sur France info : il m'a impressionnée également. C'était d'une limpidité !Astolphe33 a écrit:
Au contraire, impressionné hier en entendant un spécialiste du Sahel, originaire d'Afrique noire (ça s'entendait à la prononciation), parlant un français d'une précision lexicale (et donc intellectuelle), d'une netteté syntaxique parfaites (lui disait bien "les deux États sont convenus de…", "N a enjoint au gouvernement de…", il a parlé à un moment d'impéritie, etc.).
- HocamSage
C'est très courant, en effet, et j'avoue qu'il doit m'arriver de le dire. C'est sans doute maladroit. En revanche, cela n'a vraiment rien de nouveau, cela fait des décennies que ce remplacement est constaté. Capelo le disait en son temps dans ses ouvrages sur le français correct, et un billet du toujours intéressant blog Parler français sur ekablog y fait référence : ici.Astolphe33 a écrit:En ce moment j'écoute beaucoup d'émissions radio en replay, plus les habituels journaux d'information, et je finis par faire une fixette sur le bon vieux verbe rentrer qui semble employé désormais à la place d'entrer, à peu près systématiquement : Hugo rentre à l'Académie en 18nn, ils sont rentrés en guerre, etc. Et ce, quel que soit le niveau culturel du locuteur, c'est partout (des champions sur France Culture d'ailleurs).
Parler-français a écrit:Difficile, avec de pareils précédents, de conserver à entrer et à rentrer leurs sens respectifs. D'autant que l'emploi abusif de celui-ci pour celui-là ne date pas d'hier − le Dictionnaire historique de la langue française le fait remonter au XVIIe siècle ! − et ne se cantonne pas dans la seule langue relâchée, comme d'aucuns voudraient nous le faire croire. Jugez-en plutôt : « On rentre dans la cathédrale » (Claudel), « Nous rentrâmes dans une salle terreuse » (Gide), « Demain on rentrera sans frapper dans votre chambre » (Elsa Triolet), « Le dompteur ne rentra pas dans la cage » (Jacques Perret), « Il la [= l'institutrice] fait rentrer dans sa valise » (Radiguet), « Josette rentre dans une boutique » (Ionesco), « Je fais rentrer en scène un septième personnage » (Bazin), « Son ambition, [...] c'était de pouvoir un jour rentrer dans les chœurs au théâtre » (Céline), « Est-il permis de rentrer dans la police [...] ? » (Camus).
[...]
si rentrer devient synonyme d'entrer, comment exprimer l'idée itérative de rentrer ? Jacques Capelovici entre dans le vif du sujet en nous livrant une anecdote plaisante : « Le 23 janvier 1994, une femme ancien ministre qui, à la télévision, remplaçait régulièrement entrer par rentrer, ressentit soudain le besoin d'employer ce dernier verbe dans son véritable sens, ce qui l'amena à créer hardiment le nécessaire néologisme rerentrer, que les connaisseurs apprécieront, car on n'arrête pas le progrès... »
- DeliaEsprit éclairé
B. Mer a écrit:
Ce n'est pas si rare. Il y a une longue tradition littéraire francophone en Afrique noire et aux Antilles depuis Senghor, Césaire (Martinique) et même René Maran, prix Goncourt 1921 pour son roman Batouala, et précurseur de la Négritude. Autant d'auteurs que je vous recommande.
La littérature africaine francophone est encore très vivace, par exemple avec Tierno Monenembo (Les Crapauds brousse), écrivain guinéen, lauréat du prix Renaudot en 2008.
Une longue tradition, illustrée par Senghor, Césaire et les autres. Dès le XVIIIe siècle. Pensons à Daniel Thaly.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- TailleventFidèle du forum
J'ai récemment expliqué à mes élèves que je n'en pouvais plus du mot "impact" (et de tous ses dérivés dans toutes les catégories grammaticales). J'ai l'impression de le lire sur chaque page si je ne leur dis rien. Je leur ai fait une liste de synonymes en les suppliant d'en user.
De manière plus anecdotique, j'ai une difficulté depuis quelques semaines. Ça ne concerne pas à proprement parler une faute mais ça m'exaspère quand même : j'ai un élève qui prononce les chiffres "à la française" (soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix) et pas à la manière locale. J'ai beau savoir que c'est parfaitement correct, ça me tape sur les nerfs, mon subconscient grincheux a l'impression qu'on le force à une inutile gymnastique mentale (et pire : mathématique ).
De manière plus anecdotique, j'ai une difficulté depuis quelques semaines. Ça ne concerne pas à proprement parler une faute mais ça m'exaspère quand même : j'ai un élève qui prononce les chiffres "à la française" (soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix) et pas à la manière locale. J'ai beau savoir que c'est parfaitement correct, ça me tape sur les nerfs, mon subconscient grincheux a l'impression qu'on le force à une inutile gymnastique mentale (et pire : mathématique ).
- VolteNiveau 5
Au jour d'aujourd'hui.
Je vais faire de l'essence.
Je vais au coiffeur.
La personne que je vous parle.
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