- Reine MargotDemi-dieu
Bon ben je vais laisser tomber le livre que j'avais pris pour le défi "acheté pour sa belle couverture".
J'avais choisi "Léopard noir, loup rouge" de Marlon James, il est effectivement très riche et original, mais je ne vois pas où l'auteur veut en venir et je m'impatiente.
Je pense que je vais tenter autre chose et peut-être y revenir un jour.
J'avais choisi "Léopard noir, loup rouge" de Marlon James, il est effectivement très riche et original, mais je ne vois pas où l'auteur veut en venir et je m'impatiente.
Je pense que je vais tenter autre chose et peut-être y revenir un jour.
- DanskaProphète
Après un détour par quelques lectures hors défi je rajoute deux items complétés :
32. Un (grand) classique revisité : Contes des Royaumes, de Sarah Pinborough. Un auteur éclectique que j'aime beaucoup, souvent classé (à tort à mon avis) en littérature jeunesse. Dans ces Contes des Royaumes elle reprend et mélange un grand nombre de contes classiques, de Blanche Neige à la Belle au Bois dormant en passant par Cendrillon, Raiponce et j'en passe. Les personnages sont étonnants, atypiques, loin du rôle auquel on les associe habituellement - le prince (au singulier, oui oui) notamment en prend pour son grade ! L'ensemble se veut un poil trop "sexy" à mon goût, mais c'est une lecture rafraîchissante et c'est assez drôle de voir à quel point Sarah Pinborough parvient à entremêler avec brio des récits qui n'ont rien à voir les uns avec les autres.
A la base il s'agit de trois livres distincts mais il faut lire la trilogie pour comprendre l'ensemble, sinon on reste sur un démarrage gentillet et on passe complètement à côté de toutes les intrigues qui font le charme de l'oeuvre.
48. Un livre écrit par un(e) Néo-Zélandais(e) : La Dame du Nil, de Pauline Gedge. Un livre qui traînait depuis très longtemps dans ma bibli, c'était l'occasion de m'y attaquer enfin. Il s'agit d'une biographie - plus ou moins romancée - d'une des premières femmes à avoir marqué l'histoire : Hatchepsout, reine d'Egypte. Un livre intéressant sur un personnage passionnant ; mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop lisse malgré la vie haute en couleur de cette femme, qui a exercé le pouvoir dans un monde d'hommes. Certains détails historiques ne sont pas respectés non plus (la date de décès de ses parents par exemple, qui ne semble pas correspondre à ce qu'on en sait aujourd'hui), sans conséquence sur le récit. Bilan : un livre un peu moins exaltant que ce à quoi je m'attendais, mais qui reste agréable à lire et intéressant.
32. Un (grand) classique revisité : Contes des Royaumes, de Sarah Pinborough. Un auteur éclectique que j'aime beaucoup, souvent classé (à tort à mon avis) en littérature jeunesse. Dans ces Contes des Royaumes elle reprend et mélange un grand nombre de contes classiques, de Blanche Neige à la Belle au Bois dormant en passant par Cendrillon, Raiponce et j'en passe. Les personnages sont étonnants, atypiques, loin du rôle auquel on les associe habituellement - le prince (au singulier, oui oui) notamment en prend pour son grade ! L'ensemble se veut un poil trop "sexy" à mon goût, mais c'est une lecture rafraîchissante et c'est assez drôle de voir à quel point Sarah Pinborough parvient à entremêler avec brio des récits qui n'ont rien à voir les uns avec les autres.
A la base il s'agit de trois livres distincts mais il faut lire la trilogie pour comprendre l'ensemble, sinon on reste sur un démarrage gentillet et on passe complètement à côté de toutes les intrigues qui font le charme de l'oeuvre.
48. Un livre écrit par un(e) Néo-Zélandais(e) : La Dame du Nil, de Pauline Gedge. Un livre qui traînait depuis très longtemps dans ma bibli, c'était l'occasion de m'y attaquer enfin. Il s'agit d'une biographie - plus ou moins romancée - d'une des premières femmes à avoir marqué l'histoire : Hatchepsout, reine d'Egypte. Un livre intéressant sur un personnage passionnant ; mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop lisse malgré la vie haute en couleur de cette femme, qui a exercé le pouvoir dans un monde d'hommes. Certains détails historiques ne sont pas respectés non plus (la date de décès de ses parents par exemple, qui ne semble pas correspondre à ce qu'on en sait aujourd'hui), sans conséquence sur le récit. Bilan : un livre un peu moins exaltant que ce à quoi je m'attendais, mais qui reste agréable à lire et intéressant.
- *Ombre*Grand sage
Trois nouveaux défis cochés pour cette mi-février.
Pour l'item roman de plus de 800 pages (800 tout juste !) ou montée des périls, on verra, j'ai tenté Les Promises, de Grangé. J'avais entendu parler de cet auteur, remarqué pour Les Rivières pourpres, adapté au cinéma. Je voulais essayé. Je n'ai pas trouvé Les Rivières pourpres, j'ai pris Les Promises. Il s'agit d'un roman policier qui se passe à Berlin juste avant (puis pendant) la seconde guerre mondiale. Un mystérieux tueur assassine les unes derrière les autres des épouses de dignitaires nazis. Un SS peu sympathique mène l'enquête et se retrouve bientôt affublé de deux acolytes improbables, un type qui tient autant du gigolo que du psychanalyste et une psychiatre alcoolique. J'ai trouvé l'ensemble tiré par les cheveux et caricatural (les nazis sont tous soit des armoires à glace en manteau de cuir, soit des avortons à tête de fouine portant monocle), avec cette tendance à la surenchère dans l'horreur propre aux polars contemporains, à croire que notre sensibilité s'est fort émoussée depuis Agatha Christie et qu'une enquête bien menée ne suffit plus. Celle-ci est plutôt abracadabrante. Mais j'ai aimé la fin. Heureusement, car je l'ai méritée !
Pour l'item effacement, disparition ou roman avec au moins trois personnages principaux, j'ai lu un roman jeunesse recommandé par mon libraire, il paraît que c'est un best-seller, vous connaissez peut-être, ce n'était pas mon cas. Il s'agit de Coeur d'Encre, de Cornelia Funke. En gros, la jeune Meggie est obligée de fuir sans cesse avec son père, relieur et passionné de livres. Elle comprend que c'est lié à un pouvoir mystérieux que possède celui-ci, qu'il a découvert bien malgré lui : quand il lit à voix haute, il est capable de faire surgir de l'histoire des objets, ou même des personnages. Mais tout s'équilibre, et des personnages du monde réel disparaissent en échange dans le livre. C'est ainsi que la mère de Meggie a ainsi disparu un jour dans un livre intitulé Coeur d'Encre, alors qu'un méchant terrible affreux en sortait. Commence alors toute une série d'aventures pour retrouver le livre (volé par le méchant terrible affreux), et renvoyer chacun au bon endroit. C'est sympathique, mais souvent bavard, et je ne suis pas sûre que cette histoire justifie ses plus des 600 pages. Ce ne sera sans doute pas pour mes élèves, à quelques rares exceptions près.
Pour Un mot en rapport avec l'astrologie dans le titre, j'ai choisi Les Vierges, d'Irène Némirovsky. Il s'agit d'un recueil de ses nouvelles plus ou moins amples, dont je ne connaissais que Le Bal, publié en édition scolaire. J'aime bien Némirovsky, j'ai voulu découvrir ses autres nouvelles. On y retrouve ses grands thèmes : les rapports mère-fille, et le rapport à l'homme. Beaucoup d'ironie mordante, d'amertume. Nemirovsky est une autrice que j'aime, et je ne suis pas déçue.
Pour l'item roman de plus de 800 pages (800 tout juste !) ou montée des périls, on verra, j'ai tenté Les Promises, de Grangé. J'avais entendu parler de cet auteur, remarqué pour Les Rivières pourpres, adapté au cinéma. Je voulais essayé. Je n'ai pas trouvé Les Rivières pourpres, j'ai pris Les Promises. Il s'agit d'un roman policier qui se passe à Berlin juste avant (puis pendant) la seconde guerre mondiale. Un mystérieux tueur assassine les unes derrière les autres des épouses de dignitaires nazis. Un SS peu sympathique mène l'enquête et se retrouve bientôt affublé de deux acolytes improbables, un type qui tient autant du gigolo que du psychanalyste et une psychiatre alcoolique. J'ai trouvé l'ensemble tiré par les cheveux et caricatural (les nazis sont tous soit des armoires à glace en manteau de cuir, soit des avortons à tête de fouine portant monocle), avec cette tendance à la surenchère dans l'horreur propre aux polars contemporains, à croire que notre sensibilité s'est fort émoussée depuis Agatha Christie et qu'une enquête bien menée ne suffit plus. Celle-ci est plutôt abracadabrante. Mais j'ai aimé la fin. Heureusement, car je l'ai méritée !
Pour l'item effacement, disparition ou roman avec au moins trois personnages principaux, j'ai lu un roman jeunesse recommandé par mon libraire, il paraît que c'est un best-seller, vous connaissez peut-être, ce n'était pas mon cas. Il s'agit de Coeur d'Encre, de Cornelia Funke. En gros, la jeune Meggie est obligée de fuir sans cesse avec son père, relieur et passionné de livres. Elle comprend que c'est lié à un pouvoir mystérieux que possède celui-ci, qu'il a découvert bien malgré lui : quand il lit à voix haute, il est capable de faire surgir de l'histoire des objets, ou même des personnages. Mais tout s'équilibre, et des personnages du monde réel disparaissent en échange dans le livre. C'est ainsi que la mère de Meggie a ainsi disparu un jour dans un livre intitulé Coeur d'Encre, alors qu'un méchant terrible affreux en sortait. Commence alors toute une série d'aventures pour retrouver le livre (volé par le méchant terrible affreux), et renvoyer chacun au bon endroit. C'est sympathique, mais souvent bavard, et je ne suis pas sûre que cette histoire justifie ses plus des 600 pages. Ce ne sera sans doute pas pour mes élèves, à quelques rares exceptions près.
Pour Un mot en rapport avec l'astrologie dans le titre, j'ai choisi Les Vierges, d'Irène Némirovsky. Il s'agit d'un recueil de ses nouvelles plus ou moins amples, dont je ne connaissais que Le Bal, publié en édition scolaire. J'aime bien Némirovsky, j'ai voulu découvrir ses autres nouvelles. On y retrouve ses grands thèmes : les rapports mère-fille, et le rapport à l'homme. Beaucoup d'ironie mordante, d'amertume. Nemirovsky est une autrice que j'aime, et je ne suis pas déçue.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'ai commencé les vacances avec la lecture de L'Oreille de Kiev, qui ne rentre dans aucun défi, mais ce n'est pas grave, et plusieurs romans jeunesse que je n'oserais pas y faire rentrer non plus, même si "Les histoires noires de la mythologie" sont parfaites pour "Dieu(x)"
J'ai aussi fait mes devoirs de vacances et rédigé une "petite" fiche de lecture sur L'école n'est pas faite pour les pauvres de Jean-Paul Delahaye pour répondre à la demande d' *Ombre*. Le résultat étant un document word de 4 pages, pour seulement deux parties du livre (sur cinq), je crois que j'ai un peu débordé. Je le mets en pièce jointe pour ceux qui veulent.
j'ai commencé les vacances avec la lecture de L'Oreille de Kiev, qui ne rentre dans aucun défi, mais ce n'est pas grave, et plusieurs romans jeunesse que je n'oserais pas y faire rentrer non plus, même si "Les histoires noires de la mythologie" sont parfaites pour "Dieu(x)"
J'ai aussi fait mes devoirs de vacances et rédigé une "petite" fiche de lecture sur L'école n'est pas faite pour les pauvres de Jean-Paul Delahaye pour répondre à la demande d' *Ombre*. Le résultat étant un document word de 4 pages, pour seulement deux parties du livre (sur cinq), je crois que j'ai un peu débordé. Je le mets en pièce jointe pour ceux qui veulent.
- AdrenFidèle du forum
Fiche de lecture absolument pas synthétique de 2 chapitres de l'essai de Jean-Paul Delahaye L'école n'est pas faite pour les pauvres
- Fichiers joints
- *Ombre*Grand sage
Oh ! merci beaucoup, Adren. Je m'en veux, je ne voulais pas te donner autant de travail. Mais je vais lire cela avec intérêt, et ça me décidera peut-être à acheter l'intégrale (pas à la bibli hélas).
- AdrenFidèle du forum
Ca ne m'a pas donné vraiment du travail, j'ai résumé et recopié. Une synthèse plus courte m'aurait pris plus de temps et de neurones. Aucune raison de t'en vouloir
- *Ombre*Grand sage
Ma foi, c'est intéressant. À part le discours sur les fondamentaux (le "il ne faut pas plus mais mieux" a atteint ses limites en français, où nous avons perdu beaucoup trop d'heures pour faire ne serait-ce que correctement) et mon scepticisme face à des cours sur le monde de l'entreprise, je d'accord avec tout ce qui est dit. Si seulement ce monsieur pouvait être entendu...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je viens de lire Champollion le dernier voyage de Claudine Le Tourneur d'Ison qui peut convenir pour le défi n°30 "Voyages dans le temps". Nous voyageons en effet avec Jean-François Champollion lors de son expédition égyptienne de 1828-1829, expédition au cours de laquelle lui-même voyage dans le temps, sur les traces de la "mère des civilisations". La lecture est rapide et agréable, les chapitres sont courts, l'ensemble est bien documenté et je pense que l'atmosphère est bien rendue. Cela dit, l'étape éditoriale de la relecture a dû être bâclée et le plaisir de lecture est vraiment gâché par les nombreuses et énormes fautes de langue. Tout y passe, grammaire, orthographe, conjugaison, alors même que l'autrice a probablement voulu donner à son œuvre un style plus recherché pour rendre compte de la beauté des paysages et de l'importance des découvertes de Champollion. Ma lecture a vraiment été contrariée, mais peut-être que je suis seulement une vieille ronchon passéiste.
je viens de lire Champollion le dernier voyage de Claudine Le Tourneur d'Ison qui peut convenir pour le défi n°30 "Voyages dans le temps". Nous voyageons en effet avec Jean-François Champollion lors de son expédition égyptienne de 1828-1829, expédition au cours de laquelle lui-même voyage dans le temps, sur les traces de la "mère des civilisations". La lecture est rapide et agréable, les chapitres sont courts, l'ensemble est bien documenté et je pense que l'atmosphère est bien rendue. Cela dit, l'étape éditoriale de la relecture a dû être bâclée et le plaisir de lecture est vraiment gâché par les nombreuses et énormes fautes de langue. Tout y passe, grammaire, orthographe, conjugaison, alors même que l'autrice a probablement voulu donner à son œuvre un style plus recherché pour rendre compte de la beauté des paysages et de l'importance des découvertes de Champollion. Ma lecture a vraiment été contrariée, mais peut-être que je suis seulement une vieille ronchon passéiste.
- DanskaProphète
Dévoré en moins d'une journée pour le défi 42, un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O : Bonheur fantôme, de Anne Percin - titre directement inspiré de la chanson Fantôme de bonheur, de Mouloudji, que l'on retrouve à plusieurs reprises dans le livre.
Un drôle de petit roman sans début ni fin, qui esquisse à petites touches la vie et les pensées de Pierre, 28 ans, jeune homme singulier qui a tout plaqué du jour au lendemain, y compris son grand amour, pour aller s'enterrer au fin fond de la Sarthe. Beaucoup de tendresse, d'humour, d'émotion, de pudeur, de petites joies malgré tout, et une plume qui joue sans cesse avec les mots et les idées. Un petit bijou, je conseille vivement
Un drôle de petit roman sans début ni fin, qui esquisse à petites touches la vie et les pensées de Pierre, 28 ans, jeune homme singulier qui a tout plaqué du jour au lendemain, y compris son grand amour, pour aller s'enterrer au fin fond de la Sarthe. Beaucoup de tendresse, d'humour, d'émotion, de pudeur, de petites joies malgré tout, et une plume qui joue sans cesse avec les mots et les idées. Un petit bijou, je conseille vivement
- SatelliteNiveau 9
Après un démarrage sur les chapeaux de roue, mon rythme de lecture a considérablement ralenti (correction des 60 copies de bac blanc oblige...)
J'ai mis pas moins de 10 jours pour mener à bien ma lecture du roman serbe Soixante-neuf tiroirs de Goran Petrovic, publié chez Zulma, que je choisis pour l'item 24 (un roman qui se déroule dans les Balkans)
J'ai beaucoup aimé ce récit dans lequel un livre mystérieux occupe la première place, et dont est racontée la touchante et douloureuse rédaction par un jeune homme touché du don de la lecture totale.
L'expérience consiste à intégrer l'univers du livre qui est lu, d'en rencontrer les autres lecteurs, mais ici le livre est écrit pour permettre cette rencontre.
L'intrigue est à la fois complexe et limpide, les personnages riches et attachants, l'écriture (pour autant que ce terme convienne pour une oeuvre traduite) très agréable, parfois érudite.
Un très beau livre.
J'ai mis pas moins de 10 jours pour mener à bien ma lecture du roman serbe Soixante-neuf tiroirs de Goran Petrovic, publié chez Zulma, que je choisis pour l'item 24 (un roman qui se déroule dans les Balkans)
J'ai beaucoup aimé ce récit dans lequel un livre mystérieux occupe la première place, et dont est racontée la touchante et douloureuse rédaction par un jeune homme touché du don de la lecture totale.
L'expérience consiste à intégrer l'univers du livre qui est lu, d'en rencontrer les autres lecteurs, mais ici le livre est écrit pour permettre cette rencontre.
L'intrigue est à la fois complexe et limpide, les personnages riches et attachants, l'écriture (pour autant que ce terme convienne pour une oeuvre traduite) très agréable, parfois érudite.
Un très beau livre.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- lagoulueNiveau 8
9e lecture : item 30 - Voyages dans le temps : Replay, de Ken Grimwood
Là encore c'est un livre que d'autres ont déjà cité. C'est l'histoire d'un homme de 43 ans, en 1988, qui a une crise cardiaque sur son bureau au moment où il est au téléphone avec sa femme (et qu'en même temps, il regrette certains éléments de sa vie). Il revient à lui, mais 25 ans plus tôt, dans la chambre qu'il occupait lorsqu'il était étudiant en 1re année. Il va donc vivre un « replay » de sa vie.
J'ai lu sans enthousiasme débordant au début (pendant un bon quart du livre)... J'étais un peu déçue de voir ce que le héros faisait de sa 2e vie, qu'il améliore d'un point de vue financier, à l'aide de paris faciles pour lui. Mais j'étais trop impatiente. Les choses prennent de l'ampleur par la suite, et la réfléxion devient franchement plus intéressante ! Et je n'ai pu qu'admirer la maîtrise d'un récit lié à des retours dans le passé (type d'histoires qui en général me perdent, mais là, j'ai tout bien compris !).
10e lecture : item 38 – XVIIe siècle : Andromaque, de Racine
Voici le cheminement : à cause de mon début de lecture un peu poussif de Replay, j'ai ressenti le besoin de lire autre chose en parrallèle … des vers notamment (suite, je pense, à la lecture des vers de Ponthus, qui m'a fait un peu renouer avec ce type d'écriture. Merci le défi-lecture !). De plus, la semaine dernière, lors d'une visite de musée, je suis tombée sur un tableau représentant Andromaque et Pyrrhus. Comme souvent, j'ai été très frustrée de constater que je n'avais plus qu'une vague réminiscence de cette « histoire » ... Voilà, j'ai donc saisi cette occasion pour valider l'item XVIIe siècle.
Là encore c'est un livre que d'autres ont déjà cité. C'est l'histoire d'un homme de 43 ans, en 1988, qui a une crise cardiaque sur son bureau au moment où il est au téléphone avec sa femme (et qu'en même temps, il regrette certains éléments de sa vie). Il revient à lui, mais 25 ans plus tôt, dans la chambre qu'il occupait lorsqu'il était étudiant en 1re année. Il va donc vivre un « replay » de sa vie.
J'ai lu sans enthousiasme débordant au début (pendant un bon quart du livre)... J'étais un peu déçue de voir ce que le héros faisait de sa 2e vie, qu'il améliore d'un point de vue financier, à l'aide de paris faciles pour lui. Mais j'étais trop impatiente. Les choses prennent de l'ampleur par la suite, et la réfléxion devient franchement plus intéressante ! Et je n'ai pu qu'admirer la maîtrise d'un récit lié à des retours dans le passé (type d'histoires qui en général me perdent, mais là, j'ai tout bien compris !).
10e lecture : item 38 – XVIIe siècle : Andromaque, de Racine
Voici le cheminement : à cause de mon début de lecture un peu poussif de Replay, j'ai ressenti le besoin de lire autre chose en parrallèle … des vers notamment (suite, je pense, à la lecture des vers de Ponthus, qui m'a fait un peu renouer avec ce type d'écriture. Merci le défi-lecture !). De plus, la semaine dernière, lors d'une visite de musée, je suis tombée sur un tableau représentant Andromaque et Pyrrhus. Comme souvent, j'ai été très frustrée de constater que je n'avais plus qu'une vague réminiscence de cette « histoire » ... Voilà, j'ai donc saisi cette occasion pour valider l'item XVIIe siècle.
- SatelliteNiveau 9
lagoulue a écrit:[
10e lecture : item 38 – XVIIe siècle : Andromaque, de Racine
Voici le cheminement : à cause de mon début de lecture un peu poussif de Replay, j'ai ressenti le besoin de lire autre chose en parrallèle … des vers notamment (suite, je pense, à la lecture des vers de Ponthus, qui m'a fait un peu renouer avec ce type d'écriture. Merci le défi-lecture !). De plus, la semaine dernière, lors d'une visite de musée, je suis tombée sur un tableau représentant Andromaque et Pyrrhus. Comme souvent, j'ai été très frustrée de constater que je n'avais plus qu'une vague réminiscence de cette « histoire » ... Voilà, j'ai donc saisi cette occasion pour valider l'item XVIIe siècle.
J'ai prévu aussi de me replonger dans Racine pour le même item, mais ce sera Bérénice pour moi. Et j'enchaînerai ensuite avec Titus n'aimait pas Bérénice de N. Azoulay pour l'item "un grand classique revisité".
Et puis je pense à L'art d'être grand père de Hugo pour l'auteur panthéonisé, que je n'ai jamais lu mais qui est sur mes étagères. Des vers encore, donc.
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- lagoulueNiveau 8
Dans l'idéal j'aimerais prolonger ma redécouverte de ces textes classiques (j'avais pensé relire Britannicus)... Mais je me connais, je vais me faire happer par d'autres lectures ...
- CathyFidèle du forum
Il faut que je remplisse ma liste mais en vrac :
Défi Actes Sud : Chien 51 de Laurent Gaudé : je suis rarement déçue par Gaudé, l'écriture est prenante, le sujet un peu convenu mais j'aime y retrouver comme souvent cette écriture de la nostalgie
Défi Fils ou fille de : Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea : J'ai été assez embarquée par cette histoire de recherches des origines, même si je reste un peu sur ma faim.
Défi 3 personnages principaux :Dessous les Roses d'Olivier Adam : roman sur une fratrie en conflit à la mort du père. L'écriture est efficace, un bon roman, sans plus.
Défi Fragments :La Maison en pain d'épices de Jenifer Egan : très intéressant, une narration complexe, des narrateurs, des époques qui se superposent, un mélange de genres dans l'écriture autour d'une réflexion sur ce qui fait l'individu, ce qui lui appartient, la limite entre le privé et le public, le collectif et l'intime. Le point de départ est l'invention d'un moyen d'externaliser sa conscience, ses souvenirs.
Défi titre avec deux O :L'Eté où tout a fondu de Tiffany Mc Daniel: je recommande! J'avais beaucoup aimé Betty. On retrouve la même écriture, une capacité à rendre la voix des personnages unique. L'univers de ses romans est toujours l'Amérique oubliée des campagnes, avec des personnages désaxés.
Je n'ai pas encore choisi mon prochain livre!
Défi Actes Sud : Chien 51 de Laurent Gaudé : je suis rarement déçue par Gaudé, l'écriture est prenante, le sujet un peu convenu mais j'aime y retrouver comme souvent cette écriture de la nostalgie
Défi Fils ou fille de : Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea : J'ai été assez embarquée par cette histoire de recherches des origines, même si je reste un peu sur ma faim.
Défi 3 personnages principaux :Dessous les Roses d'Olivier Adam : roman sur une fratrie en conflit à la mort du père. L'écriture est efficace, un bon roman, sans plus.
Défi Fragments :La Maison en pain d'épices de Jenifer Egan : très intéressant, une narration complexe, des narrateurs, des époques qui se superposent, un mélange de genres dans l'écriture autour d'une réflexion sur ce qui fait l'individu, ce qui lui appartient, la limite entre le privé et le public, le collectif et l'intime. Le point de départ est l'invention d'un moyen d'externaliser sa conscience, ses souvenirs.
Défi titre avec deux O :L'Eté où tout a fondu de Tiffany Mc Daniel: je recommande! J'avais beaucoup aimé Betty. On retrouve la même écriture, une capacité à rendre la voix des personnages unique. L'univers de ses romans est toujours l'Amérique oubliée des campagnes, avec des personnages désaxés.
Je n'ai pas encore choisi mon prochain livre!
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°18 "Money money money" une lecture divertissante : Richesse oblige d' Hannelore Cayre. On retrouve le côté un peu brut qui m'avait déjà plu dans La Daronne. La narratrice est mère célibataire et, grâce à sa colonne vertébrale brisée un soir de cuite, bénéficie d'un emploi aidé à la reprographie du Palais de Justice. Avec sa copine handicapée aussi, elles passent pour des gogoles lesbiennes et elles recopient sur CD Rom des listings de clients potentiels à livrer à la vindicte publique, et s'en délectent ensuite devant les chaînes d'info en continu. Blanche découvre ainsi une branche bien pourrie et bien friquée de sa famille dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle remonte sur les traces de leur ancêtre commun, un conscrit de 1870 qui a tout fait pour se faire remplacer sous les drapeaux après avoir tiré un mauvais numéro. Les deux récits alternent et s'enchaînent avec brio, les coups bas de Blanche épurant progressivement sa famille à mesure que son ancêtre communard et farfelu se dessine. Ce livre m'attendait depuis plus de deux ans, il était temps de l'ouvrir.
pour le défi n°18 "Money money money" une lecture divertissante : Richesse oblige d' Hannelore Cayre. On retrouve le côté un peu brut qui m'avait déjà plu dans La Daronne. La narratrice est mère célibataire et, grâce à sa colonne vertébrale brisée un soir de cuite, bénéficie d'un emploi aidé à la reprographie du Palais de Justice. Avec sa copine handicapée aussi, elles passent pour des gogoles lesbiennes et elles recopient sur CD Rom des listings de clients potentiels à livrer à la vindicte publique, et s'en délectent ensuite devant les chaînes d'info en continu. Blanche découvre ainsi une branche bien pourrie et bien friquée de sa famille dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle remonte sur les traces de leur ancêtre commun, un conscrit de 1870 qui a tout fait pour se faire remplacer sous les drapeaux après avoir tiré un mauvais numéro. Les deux récits alternent et s'enchaînent avec brio, les coups bas de Blanche épurant progressivement sa famille à mesure que son ancêtre communard et farfelu se dessine. Ce livre m'attendait depuis plus de deux ans, il était temps de l'ouvrir.
- edelweis62Niveau 5
Bonjour à tous.tes ! Voici mes dernières lectures - défis :
36. Machines : Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil, aux éditions NRF Gallimard.
J'ai aimé l'idée de départ de ce roman qui est construit comme un épisode de Black Mirror : un AA (pour "amie artificielle") est acheté par la mère d'une petite-fille malade et intègre leur vie de famille. Le robot, Klara, est le narrateur, et appréhende les relations humaines qui se nouent et se dénouent depuis son point de vue, assimilant les données au fur et à mesure afin d'accomplir sa mission qui est d'accompagner et de sauver la petite-fille. La lecture est plaisante, mais la réflexion peu profonde finalement par rapport à ce que l'on aurait pu attendre d'un tel sujet (bon, les histoires de robot, ce n'est pas ma passion non plus, j'avoue). J'ai apprécié la fin, même si certains éléments restent non élucidés ou confus, ce qui est agaçant.
12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt : Bibhouti Bhoushan Banerji, De la forêt, aux éditions Zulma.
Il s'agit d'un très beau récit à dimension autobiographique d'un auteur bengali, publié pour la première fois en 1938. La quatrième de couverture vante en grande pompe la modernité "visionnaire" du roman, "premier roman écologique", "Walden indien"... Disons que la forêt en est le protagoniste principal en effet, dans sa splendeur luxuriante comme dans sa destruction. Le narrateur, jeune diplômé de Calcutta, est engagé comme gestionnaire d'un vaste domaine de forêts au fin fond de la région sauvage du Bihar, au pied de l'Himalaya. Vivant au milieu des bois, sa mission est d'attribuer des parcelles aux fermiers qui souhaitent s'installer et qui sont dès lors chargés de défricher la terre. Au début, il est encore nostalgique de sa vie urbaine et "civilisée" (certaines de ses formulations sont quelque peu désagréables aujourd'hui) de Calcutta, puis il tombe sous le charme de la forêt, alors que sa tâche consiste à la faire disparaître pour en faire une vaste zone agricole de plus en plus peuplée. Pris dans cette contradiction, il se souvient de ses chevauchées émerveillées dans la nature, agrémentées des visites qu'il reçoit des rares habitants de la région, dont il constate la pauvreté et la résilience. Entre descriptions aux accents lyriques de la forêt, d'autant plus envoûtantes qu'elles sont tissées de noms d'arbres, de plantes et d'animaux exotiques, et personnages hauts en couleur dont les histoires se déroulent comme de petits contes, c'est en tout cas un texte qui gagnait à être (re)découvert. La couverture est très, très, belle également.
29. Un livre dont le titre contient un signe astrologique : Nicolas Bouvier, Le poisson-scorpion, aux éditions Gallimard (Folio).
Deux signes astrologiques dans le titre, qui dit mieux ?
Voici le pendant sombre et halluciné du magnifique et limpide Usage du monde. Après deux ans de voyage, Nicolas Bouvier reste 9 mois sur l'île de Ceylan (actuel Sri Lanka), malade et déprimé, et ce texte est issu de cette expérience nauséeuse de voyage à l'arrêt, embourbé, immobile, qui devient intérieur et parfois très grinçant. Reste le style incomparable de l'auteur, son art de la formule et de l'image, dont le charme opère toujours.
Bonnes lectures de vacances à ceux qui le sont (en vacances) !
36. Machines : Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil, aux éditions NRF Gallimard.
J'ai aimé l'idée de départ de ce roman qui est construit comme un épisode de Black Mirror : un AA (pour "amie artificielle") est acheté par la mère d'une petite-fille malade et intègre leur vie de famille. Le robot, Klara, est le narrateur, et appréhende les relations humaines qui se nouent et se dénouent depuis son point de vue, assimilant les données au fur et à mesure afin d'accomplir sa mission qui est d'accompagner et de sauver la petite-fille. La lecture est plaisante, mais la réflexion peu profonde finalement par rapport à ce que l'on aurait pu attendre d'un tel sujet (bon, les histoires de robot, ce n'est pas ma passion non plus, j'avoue). J'ai apprécié la fin, même si certains éléments restent non élucidés ou confus, ce qui est agaçant.
- Spoiler:
- (je n'ai pas bien compris cette histoire d'enfants "relevés" et le lien à la maladie)
12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt : Bibhouti Bhoushan Banerji, De la forêt, aux éditions Zulma.
Il s'agit d'un très beau récit à dimension autobiographique d'un auteur bengali, publié pour la première fois en 1938. La quatrième de couverture vante en grande pompe la modernité "visionnaire" du roman, "premier roman écologique", "Walden indien"... Disons que la forêt en est le protagoniste principal en effet, dans sa splendeur luxuriante comme dans sa destruction. Le narrateur, jeune diplômé de Calcutta, est engagé comme gestionnaire d'un vaste domaine de forêts au fin fond de la région sauvage du Bihar, au pied de l'Himalaya. Vivant au milieu des bois, sa mission est d'attribuer des parcelles aux fermiers qui souhaitent s'installer et qui sont dès lors chargés de défricher la terre. Au début, il est encore nostalgique de sa vie urbaine et "civilisée" (certaines de ses formulations sont quelque peu désagréables aujourd'hui) de Calcutta, puis il tombe sous le charme de la forêt, alors que sa tâche consiste à la faire disparaître pour en faire une vaste zone agricole de plus en plus peuplée. Pris dans cette contradiction, il se souvient de ses chevauchées émerveillées dans la nature, agrémentées des visites qu'il reçoit des rares habitants de la région, dont il constate la pauvreté et la résilience. Entre descriptions aux accents lyriques de la forêt, d'autant plus envoûtantes qu'elles sont tissées de noms d'arbres, de plantes et d'animaux exotiques, et personnages hauts en couleur dont les histoires se déroulent comme de petits contes, c'est en tout cas un texte qui gagnait à être (re)découvert. La couverture est très, très, belle également.
29. Un livre dont le titre contient un signe astrologique : Nicolas Bouvier, Le poisson-scorpion, aux éditions Gallimard (Folio).
Deux signes astrologiques dans le titre, qui dit mieux ?
Voici le pendant sombre et halluciné du magnifique et limpide Usage du monde. Après deux ans de voyage, Nicolas Bouvier reste 9 mois sur l'île de Ceylan (actuel Sri Lanka), malade et déprimé, et ce texte est issu de cette expérience nauséeuse de voyage à l'arrêt, embourbé, immobile, qui devient intérieur et parfois très grinçant. Reste le style incomparable de l'auteur, son art de la formule et de l'image, dont le charme opère toujours.
Bonnes lectures de vacances à ceux qui le sont (en vacances) !
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je reviens ici pour poster quelques comptes-rendus sur des lectures récentes qui peuvent entrer dans le défi:
27. Fragments.Camus : Noces suivi de l’Été. Une série de textes de longueur variable, qui sont intermédiaires entre l’essai et la réflexion autobiographique. L’écriture est superbe, mais certaines réflexions sur les algériens sont malheureusement un peu datées et font un peu grincer des dents. Une belle lecture cependant.
10. Rebelle.
Corniche Kennedy de Maïlys de Kerangal. J’avais énormément aimé Réparer les vivants, mais j’ai trouvé celui-ci moins intéressant, bien que je me sois laissée prendre à l’écriture assez dense et poétique. Peut-être par manque d’affinités avec les personnages dont le besoin de se détruire me laisse assez perplexe…J’ai trouvé bien peu de gens sympathiques dans toute cette histoire ! Bref, assez réussi mais sans plus.
7. Un livre qui a au moins trois personnages principaux.
Les heures lointaines, Kate Morton (Distant hours- lu en anglais). Comme souvent chez cette autrice un mélange entre une mystère passé et ses influences sur le présent. J’ai globalement bien apprécié cette histoire au parfum légèrement gothique, sur fond de drame survenu pendant la guerre dans un château occupé par les descendantes d’un écrivain autrefois célèbre. Très distrayant et une ambiance bien posée mais j’avais nettement préféré La prisonnière du temps de la même autrice.
Bref, je sens que je vais remonter le fil pour trouver mes prochaines lectures! (Mais pas avant d'avoir fini le dernier Pierre Lemaître...qui pour le moment me plaît bien!)
27. Fragments.Camus : Noces suivi de l’Été. Une série de textes de longueur variable, qui sont intermédiaires entre l’essai et la réflexion autobiographique. L’écriture est superbe, mais certaines réflexions sur les algériens sont malheureusement un peu datées et font un peu grincer des dents. Une belle lecture cependant.
10. Rebelle.
Corniche Kennedy de Maïlys de Kerangal. J’avais énormément aimé Réparer les vivants, mais j’ai trouvé celui-ci moins intéressant, bien que je me sois laissée prendre à l’écriture assez dense et poétique. Peut-être par manque d’affinités avec les personnages dont le besoin de se détruire me laisse assez perplexe…J’ai trouvé bien peu de gens sympathiques dans toute cette histoire ! Bref, assez réussi mais sans plus.
7. Un livre qui a au moins trois personnages principaux.
Les heures lointaines, Kate Morton (Distant hours- lu en anglais). Comme souvent chez cette autrice un mélange entre une mystère passé et ses influences sur le présent. J’ai globalement bien apprécié cette histoire au parfum légèrement gothique, sur fond de drame survenu pendant la guerre dans un château occupé par les descendantes d’un écrivain autrefois célèbre. Très distrayant et une ambiance bien posée mais j’avais nettement préféré La prisonnière du temps de la même autrice.
Bref, je sens que je vais remonter le fil pour trouver mes prochaines lectures! (Mais pas avant d'avoir fini le dernier Pierre Lemaître...qui pour le moment me plaît bien!)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
défi n°3 "un livre que vous avez depuis plus desix mois dix ans et que vous n'avez pas encore commencé." La joueuse de go de Shan Sa. Mon édition date de 2005 et je me souviens de l'avoir achetée lors de sa sortie... Comme une partie de go, chaque narrateur s'exprime à son tour. Ce sont une femme mandchoue et un homme japonais. Comme une partie de go, il y est question de batailles et de conquête territoriale. Le récit se situe en 1936, lors de la guerre sino-japonaise. L'homme est un soldat venu pour conquérir Pékin. La femme est une collégienne de 16 ans, impatiente de devenir adulte. L'alternance des courts chapitres rend bien les préoccupations de l'une et de l'autre qui se rencontrent évidemment autour d'un damier de go. La langue est très belle, poétique pour la jeune fille, plus rude pour le soldat, tous les deux ennemis et opposés, mais partageant finalement les mêmes valeurs et la même humanité.
défi n°3 "un livre que vous avez depuis plus de
- SatelliteNiveau 9
- Spoiler:
- Adren a écrit: "un livre que vous avez depuis plus de
six moisdix ans et que vous n'avez pas encore commencé." La joueuse de go de Shan Sa. Mon édition date de 2005 et je me souviens de l'avoir achetée lors de sa sortie... "
+1
Pas lu encore non plus...
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- Clecle78Bon génie
C'est marrant, je viens de terminer Les heures lointaines que j'avais depuis 4 ans dans ma bibliothèque. J'ai bien aimé aussi même si l'intrigue est assez prévisible.Écusette de Noireuil a écrit:Je reviens ici pour poster quelques comptes-rendus sur des lectures récentes qui peuvent entrer dans le défi:
27. Fragments.Camus : Noces suivi de l’Été. Une série de textes de longueur variable, qui sont intermédiaires entre l’essai et la réflexion autobiographique. L’écriture est superbe, mais certaines réflexions sur les algériens sont malheureusement un peu datées et font un peu grincer des dents. Une belle lecture cependant.
10. Rebelle.
Corniche Kennedy de Maïlys de Kerangal. J’avais énormément aimé Réparer les vivants, mais j’ai trouvé celui-ci moins intéressant, bien que je me sois laissée prendre à l’écriture assez dense et poétique. Peut-être par manque d’affinités avec les personnages dont le besoin de se détruire me laisse assez perplexe…J’ai trouvé bien peu de gens sympathiques dans toute cette histoire ! Bref, assez réussi mais sans plus.
7. Un livre qui a au moins trois personnages principaux.
Les heures lointaines, Kate Morton (Distant hours- lu en anglais). Comme souvent chez cette autrice un mélange entre une mystère passé et ses influences sur le présent. J’ai globalement bien apprécié cette histoire au parfum légèrement gothique, sur fond de drame survenu pendant la guerre dans un château occupé par les descendantes d’un écrivain autrefois célèbre. Très distrayant et une ambiance bien posée mais j’avais nettement préféré La prisonnière du temps de la même autrice.
Bref, je sens que je vais remonter le fil pour trouver mes prochaines lectures! (Mais pas avant d'avoir fini le dernier Pierre Lemaître...qui pour le moment me plaît bien!)
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 25 " saga familiale", j'ai lu La Villa aux étoffes de Anne Jacobs qui raconte la vie d'une famille de riches industriels allemands en 1913-1914 ainsi que la vie de ses domestiques. Pas une mauvaise lecture mais une histoire un peu "déjà vue" avec trop de romance pour moi et aucune mention des événements qui pourtant agitaient le pays voire l'Europe ces années là ! Bref je ne sais pas si je lirai la suite de la saga.
- CasparProphète
@edelweis62 Je pense qu'Ishiguro laisse volontairement des éléments non-élucidés dans Klara et le Soleil, il fait pareil dans d'autres romans. Cela étant, Klara et le soleil ne m'a pas passionné non plus mais il imagine bien la façon dont une intelligence artificielle pourrait penser, cet aspect-là m'a plu. On ressort quand même frustré de ne pas en apprendre davantage sur ce futur proche pas forcément réjouissant.
- edelweis62Niveau 5
Caspar a écrit:@edelweis62 Je pense qu'Ishiguro laisse volontairement des éléments non-élucidés dans Klara et le Soleil, il fait pareil dans d'autres romans. Cela étant, Klara et le soleil ne m'a pas passionné non plus mais il imagine bien la façon dont une intelligence artificielle pourrait penser, cet aspect-là m'a plu. On ressort quand même frustré de ne pas en apprendre davantage sur ce futur proche pas forcément réjouissant.
Tu me rassures alors, ce n'est pas que je n'ai rien compris Maintenant que tu le dis, il est vrai que c'était pareil pour Lumière pâle sur les collines, le seul autre Ishiguro que j'ai lu. Je partage ton avis pour le reste.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- CasparProphète
edelweis62 a écrit:Caspar a écrit:@edelweis62 Je pense qu'Ishiguro laisse volontairement des éléments non-élucidés dans Klara et le Soleil, il fait pareil dans d'autres romans. Cela étant, Klara et le soleil ne m'a pas passionné non plus mais il imagine bien la façon dont une intelligence artificielle pourrait penser, cet aspect-là m'a plu. On ressort quand même frustré de ne pas en apprendre davantage sur ce futur proche pas forcément réjouissant.
Tu me rassures alors, ce n'est pas que je n'ai rien compris Maintenant que tu le dis, il est vrai que c'était pareil pour Lumière pâle sur les collines, le seul autre Ishiguro que j'ai lu. Je partage ton avis pour le reste.
Oui, en revanche j'adore Lumière pâle sur les collines, je crois que c'est mon préféré.
Ishiguro n'est pas un véritable auteur de science-fiction et le côté "world-building" doit l'ennuyer et/ou il préfère cultiver l'ambiguïté. Idem dans Auprès de moi toujours, il ne s'embarrasse pas trop de détails techniques, ce qui peut être frustrant pour le lecteur.
- edelweis62Niveau 5
Caspar a écrit:
Oui, en revanche j'adore Lumière pâle sur les collines, je crois que c'est mon préféré.
Oui, c'est un beau roman, lacunaire, délicat... Rien que le titre, de toute façon...
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