- MalagaModérateur
Pour le défi 9. Dieu(x), j'ai lu Et tu trouveras le trésor qui dort en toi de Laurent Gounelle.
Je sors d'une grippe qui m'a mise totalement à plat, physiquement et mentalement. Donc impossible de me concentrer et de lire un livre intelligent. Et dans la PAL se trouvait ce livre qui se lit tout seul et ne nécessite pas d'allumer son cerveau. Parfait donc en ce moment !
Une femme, Alice, qui travaille dans un cabinet de conseil à Paris, va venir en aide à son ami d'enfance, Jérémie, qui est prêtre et qui doute de son utilité face à des paroissiens de moins en moins nombreux. Alice va alors se pencher sur les paroles de Jésus mais aussi sur d'autres spiritualités.
Mon avis : un livre de développement personnel dans lequel on sent que l'histoire importe finalement peu (et d'ailleurs, elle est très peu crédible, que ce soient les personnages ou les situations). L'auteur cherche plutôt à faire réfléchir, avec beaucoup de passages un peu bêbêtes et quelques uns plus intéressants.
Je sors d'une grippe qui m'a mise totalement à plat, physiquement et mentalement. Donc impossible de me concentrer et de lire un livre intelligent. Et dans la PAL se trouvait ce livre qui se lit tout seul et ne nécessite pas d'allumer son cerveau. Parfait donc en ce moment !
Une femme, Alice, qui travaille dans un cabinet de conseil à Paris, va venir en aide à son ami d'enfance, Jérémie, qui est prêtre et qui doute de son utilité face à des paroissiens de moins en moins nombreux. Alice va alors se pencher sur les paroles de Jésus mais aussi sur d'autres spiritualités.
Mon avis : un livre de développement personnel dans lequel on sent que l'histoire importe finalement peu (et d'ailleurs, elle est très peu crédible, que ce soient les personnages ou les situations). L'auteur cherche plutôt à faire réfléchir, avec beaucoup de passages un peu bêbêtes et quelques uns plus intéressants.
- frecheGrand sage
cannelle21 a écrit:Un Gallmeister
Je ne connaissais pas la collection, mais si le reste est du même tonneau, ça vaut le coup.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 2, Un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité : Pastorale américaine, Philip Roth
Seymour Levov, ancien athlète star de son lycée, descendant d’une famille de gantiers juifs et époux de miss New Jersey, voit sa vie heureuse basculer quand sa fille Merry commet un attentat avant de disparaître.
Le début a été laborieux, je ne suis vraiment entré dans le livre que vers la page 130. Après ça, c’était plutôt intéressant. Pastorale américaine est à la fois un drame familial, celui d’un homme qui voit sa vie voler en éclats après la fuite de sa fille, et un drame social sur les tensions qui traversent les États-Unis dans les années 60.
Verdict : meilleur à la fin qu’au début
Roth a écrit:Voilà sa fille qui l’exile de sa pastorale américaine tant désirée pour le précipiter dans un univers hostile qui en est le parfait contraire, dans la fureur, la violence, le désespoir d’un chaos infernal qui n’appartient qu’à l’Amérique.
Seymour Levov, ancien athlète star de son lycée, descendant d’une famille de gantiers juifs et époux de miss New Jersey, voit sa vie heureuse basculer quand sa fille Merry commet un attentat avant de disparaître.
Le début a été laborieux, je ne suis vraiment entré dans le livre que vers la page 130. Après ça, c’était plutôt intéressant. Pastorale américaine est à la fois un drame familial, celui d’un homme qui voit sa vie voler en éclats après la fuite de sa fille, et un drame social sur les tensions qui traversent les États-Unis dans les années 60.
Verdict : meilleur à la fin qu’au début
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
quel plaisir de retrouver Ryuzaki et ses verdicts !
Nicole, as-tu pu trouver un nouveau bonheur de lecture ?
J'ai rempli le défi n°7 "un livre qui a au moins trois personnages principaux" avec La Tresse de Laetitia Colombani que vous avez certainement déjà lu. Les trois personnages sont Smita, Giulia et Sarah, trois femmes qui vivent sur trois continents, qui ne se rencontreront jamais et qui vivent des existences totalement différentes. Pourtant, malgré tout, elles ont des points communs, dans leur manière de s'affranchir du rôle auquel leur sexe les soumet, et dans ce fil qui les relie, comme un cheveu, ou comme les trois brins d'une tresse. C'est une lecture plaisante, j'ai trouvé qu'elle tournait un peu court et aurais bien poursuivi encore un peu le chemin de ces trois femmes.
quel plaisir de retrouver Ryuzaki et ses verdicts !
Nicole, as-tu pu trouver un nouveau bonheur de lecture ?
J'ai rempli le défi n°7 "un livre qui a au moins trois personnages principaux" avec La Tresse de Laetitia Colombani que vous avez certainement déjà lu. Les trois personnages sont Smita, Giulia et Sarah, trois femmes qui vivent sur trois continents, qui ne se rencontreront jamais et qui vivent des existences totalement différentes. Pourtant, malgré tout, elles ont des points communs, dans leur manière de s'affranchir du rôle auquel leur sexe les soumet, et dans ce fil qui les relie, comme un cheveu, ou comme les trois brins d'une tresse. C'est une lecture plaisante, j'ai trouvé qu'elle tournait un peu court et aurais bien poursuivi encore un peu le chemin de ces trois femmes.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour 3 personnages principaux, vous pouvez lire aussi Les impatientes de Djaïli Amadou Amal que j'ai lu l'an dernier pour le défi. J'ai beaucoup aimé.
- CasparProphète
Peut-on plagier les verdicts ? J'adore le concept.
- nicole 86Expert spécialisé
Merci @Eloah et @Adren pour votre sollicitude amicale.
Comme j'avais besoin de nouveauté et que je ne pouvais pas aller à la médiathèque, d'un clic j'ai commandé un livre numérique : Servir les riches. Les domestiques chez les grandes fortunes d'Alizée Delpierre pour les défis 14 (Elites) ou 18 (Money). Il s'agit de la version "pour les nuls" d'une thèse de sociologie sur la domesticité employée par les familles ultra-riches : une lecture facile, des interviews bien racontées, une expérience personnelle d'immersion en tant que nanny et aide-cuisinière dans une famille de la haute société qui donne du poids à l'étude. L'auteure insiste sur la complexité des relations entre patrons et domestiques où se mêlent respect, illusion de connivence, attachement, mais aussi "exploitation dorée". Certains domestiques reçoivent effectivement de gros salaires et des cadeaux somptueux en contrepartie d'horaires et de contraintes exorbitants, la légalité étant souvent mise à mal. Elle note aussi les différences de comportement entre les aristocrates de longue lignée et les nouveaux riches. Par ailleurs, le genre et la nationalité des domestiques sont des paramètres importants.
En ce qui me concerne j'aurais préféré lire la thèse d'origine plutôt que cette version édulcorée, d'ailleurs je lirai sans doute quelques uns de ses articles académiques publiés sur Internet. Ce livre pourrait figurer dans un CDI de lycée.
Comme j'avais besoin de nouveauté et que je ne pouvais pas aller à la médiathèque, d'un clic j'ai commandé un livre numérique : Servir les riches. Les domestiques chez les grandes fortunes d'Alizée Delpierre pour les défis 14 (Elites) ou 18 (Money). Il s'agit de la version "pour les nuls" d'une thèse de sociologie sur la domesticité employée par les familles ultra-riches : une lecture facile, des interviews bien racontées, une expérience personnelle d'immersion en tant que nanny et aide-cuisinière dans une famille de la haute société qui donne du poids à l'étude. L'auteure insiste sur la complexité des relations entre patrons et domestiques où se mêlent respect, illusion de connivence, attachement, mais aussi "exploitation dorée". Certains domestiques reçoivent effectivement de gros salaires et des cadeaux somptueux en contrepartie d'horaires et de contraintes exorbitants, la légalité étant souvent mise à mal. Elle note aussi les différences de comportement entre les aristocrates de longue lignée et les nouveaux riches. Par ailleurs, le genre et la nationalité des domestiques sont des paramètres importants.
En ce qui me concerne j'aurais préféré lire la thèse d'origine plutôt que cette version édulcorée, d'ailleurs je lirai sans doute quelques uns de ses articles académiques publiés sur Internet. Ce livre pourrait figurer dans un CDI de lycée.
- DanskaProphète
Tiens ça peut m'intéresser pour mes cours, ce livre. Sur ce thème, en plus pointu, il y a les Pinçon-Charlot qu'on ne présente plus, mais un ouvrage qui aborde ce sujet de façon simplifiée me serait utile. Merci pour la référence, Nicole
De mon côté deux autres défis validés : le 38 d'abord - XVIIe siècle (livre paru au XVIIe siècle ou qui évoque le XVIIe siècle) - avec Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd. Une lecture agréable mais sans plus. La couverture et la 4e de couverture me tentaient beaucoup, les critiques étaient très flatteuses, je m'attendais à un coup de coeur mais finalement je reste sur ma faim.
Le livre décrit la relation - historiquement attestée - entre le philosophe René Descartes et une jeune servante hollandaise, qui a la particularité rare dans ce milieu et à cette époque de savoir lire et écrire, et avec laquelle il aura son unique enfant connu. Le récit adopte le point de vue de la jeune servante, Helena, et retrace avec elle la condition des femmes au XVIIe siècle aux Pays-Bas. Un récit intéressant, bien écrit et qui retrace fidèlement les éléments historiques que l'on connaît aujourd'hui, mais trop superficiel à mon goût ; le sujet aurait mérité d'être approfondi, il y avait davantage à en dire à mon sens. Le livre m'a fait penser à La Jeune fille à la Perle, de Tracy Chevalier, qui se déroule à la même époque, mais je préfère de loin ce dernier.
Et pour le défi 33, une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses, Les mal partis, premier roman écrit par Sébastien Japrisot à dix-sept ans. Une histoire d'amour folle entre un collégien et une jeune religieuse, soeur Clothilde, alors que tout les sépare - leur âge, sa vocation religieuse, la désapprobation sociale qui finira par les séparer. Une jolie découverte : le livre est relativement court mais replonge le lecteur dans l'ambiance de la France sous l'Occupation - même si la guerre paraît loin pour nos deux amants, voire représente une opportunité. Des personnes campés à grands traits mais finalement touchants, une fin ouverte : les deux amants sont séparés mais se jurent de rester fidèles l'un à l'autre, rien n'interdit d'imaginer une fin plus heureuse quelques années plus tard. Seul détail gênant : l'âge du héros, qui n'a que 14 ans... J'ai du mal à imaginer qu'on puisse réellement tomber amoureux d'une femme de 26 ans à cet âge et réciproquement - mais on se laisse tout de même facilement happer par le récit.
De mon côté deux autres défis validés : le 38 d'abord - XVIIe siècle (livre paru au XVIIe siècle ou qui évoque le XVIIe siècle) - avec Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd. Une lecture agréable mais sans plus. La couverture et la 4e de couverture me tentaient beaucoup, les critiques étaient très flatteuses, je m'attendais à un coup de coeur mais finalement je reste sur ma faim.
Le livre décrit la relation - historiquement attestée - entre le philosophe René Descartes et une jeune servante hollandaise, qui a la particularité rare dans ce milieu et à cette époque de savoir lire et écrire, et avec laquelle il aura son unique enfant connu. Le récit adopte le point de vue de la jeune servante, Helena, et retrace avec elle la condition des femmes au XVIIe siècle aux Pays-Bas. Un récit intéressant, bien écrit et qui retrace fidèlement les éléments historiques que l'on connaît aujourd'hui, mais trop superficiel à mon goût ; le sujet aurait mérité d'être approfondi, il y avait davantage à en dire à mon sens. Le livre m'a fait penser à La Jeune fille à la Perle, de Tracy Chevalier, qui se déroule à la même époque, mais je préfère de loin ce dernier.
Et pour le défi 33, une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses, Les mal partis, premier roman écrit par Sébastien Japrisot à dix-sept ans. Une histoire d'amour folle entre un collégien et une jeune religieuse, soeur Clothilde, alors que tout les sépare - leur âge, sa vocation religieuse, la désapprobation sociale qui finira par les séparer. Une jolie découverte : le livre est relativement court mais replonge le lecteur dans l'ambiance de la France sous l'Occupation - même si la guerre paraît loin pour nos deux amants, voire représente une opportunité. Des personnes campés à grands traits mais finalement touchants, une fin ouverte : les deux amants sont séparés mais se jurent de rester fidèles l'un à l'autre, rien n'interdit d'imaginer une fin plus heureuse quelques années plus tard. Seul détail gênant : l'âge du héros, qui n'a que 14 ans... J'ai du mal à imaginer qu'on puisse réellement tomber amoureux d'une femme de 26 ans à cet âge et réciproquement - mais on se laisse tout de même facilement happer par le récit.
- RyuzakiNiveau 9
Les miens ? Non, ils sont sous copyright, mais si tu passes en mp, je suis prêt à négocier un prix de vente.Caspar a écrit:Peut-on plagier les verdicts ? J'adore le concept.
- Spoiler:
- Evidemment que tu peux, ça n'a rien d'un plagiat.
- cannelle21Grand Maître
freche a écrit:cannelle21 a écrit:Un Gallmeister
Je ne connaissais pas la collection, mais si le reste est du même tonneau, ça vaut le coup.
Je suis une grande fan de cette maison d'édition. Tu devrais trouver ton bonheur pour le défi 12 : un livre qui se passe dans un lieu isolé ou une forêt. Je te conseille :
- Sukkwan Island qui m'a complètement bouleversée. Attention, il faut avoir le coeur bien accroché.
- J'ai adoré Délivrance (qui a été magistralement adapté au cinéma) : des amis décide de descendre un fleuve en canoé et la virée tourne au drame.
- J'ai aussi beaucoup aimé Dans la forêt.
Bon si tu préfères des choses moins glauques, je te conseille pour te marrer Promenons-nous dans les bois, de Bill Bryson (pas la même maison d'édition).
Voici le résumé : Rentré aux États-Unis au milieu des années 1990 après avoir longtemps vécu en Angleterre, le désopilant Bill Bryson nous avait raconté les péripéties de son quotidien dans American Rigolos (Payot, 2001).
Outre observer la faune de ses concitoyens, il a voulu redécouvrir aussi son pays par un retour à la nature. Alors il s’est courageusement attaqué à l’Appalachian Trail, un sentier qui serpente à travers les montagnes sur 3 500 kilomètres, du Maine à la Géorgie.Pour compagnon dans des paysages autrement plus tourmentés que son Iowa natal, Bill s’est choisi son vieux copain d’école, Stephen Katz, qu’il nous avait présenté dans Ma fabuleuse enfance dans l’Amérique des années 1950 (Payot, 2009).
Le problème, c’est que Katz n’aime rien tant que regarder la série X-Files dans les motels. L’autre problème, c’est qu’en se promenant dans les bois on risque, comme dans la série, de croiser de drôles de créatures qui n’ont pas l’humour de l’auteur – des ours ou, pis, des randonneurs, sans oublier les petites plantes toxiques qui vous rendent plus vert qu’un Martien.
De mon côté, je poursuis L'ours et le rossignol et je passe un très bon moment. Je suis contente car je sais que ce soir, après mes dernières copies, mon bouquin m'attend.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- nicole 86Expert spécialisé
cannelle21 a écrit:
Je suis une grande fan de cette maison d'édition.
De mon côté, je poursuis L'ours et le rossignol et je passe un très bon moment. Je suis contente car je sais que ce soir, après mes dernières copies, mon bouquin m'attend.
Pas fan du tout de Gallmeister : l'an dernier 3 essais avortés et les divers compte-rendus me confirment que ce n'est pas pour moi. Par contre j'aurais pu écrire la dernière phrase (les copies en moins)
En prime je viens de recevoir la bibliographie du cours d'histoire qui commence la semaine prochaine
Bon week-end de lectures à tous !
- CasparProphète
"Sukkwan Island" est une des plus belles nouvelles (ou est-ce une novella, à savoir un court roman) que j'aie jamais lues.
Je n'ai quasiment pas lu une ligne cette semaine, je vais prendre du retard. Il faut dire que je lis un roman qui ne m'emballe pas plus que ça, sans me donner non plus l'envie d'abandonner...je vais peut-être le mettre en pause.
Je n'ai quasiment pas lu une ligne cette semaine, je vais prendre du retard. Il faut dire que je lis un roman qui ne m'emballe pas plus que ça, sans me donner non plus l'envie d'abandonner...je vais peut-être le mettre en pause.
- lagoulueNiveau 8
3e lecture : item 42 - Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O. América , La Treizième Colonie, de Romain Sardou
Romain Sardou m'avait fortement plu quand j'étais jeune, à l'occasion de deux lectures très différentes : Pardonnez nos offenses (je ne sais pas pourquoi mais ce polar moyenâgeux, désespérant dans sa fin, m'avait énormément marquée : l'ambiance, le héros – un prêtre qui cherche à dénoncer au grand jour un scandale) et Une seconde avant Noël (eh oui j'aime les histoires de Père Noël , dans une ambiance à la Dickens...).
J'avais dans mes réserves ce premier tome d'un dyptique sur la colonisation de l'Amérique par les Anglais, les Irlandais, à la fin du XVIIe et dans la 1re moitié du XVIIIe. Donc je me suis dit que c'était le moment de renouer avec ce fils de Michel, né qui plus est la même année que moi – ça crée des liens que voulez-vous.
Voilà donc un 3e livre de Sardou que j'ai aimé. Ça manque un peu d'ampleur à certains moments, cela fait parfois peut-être un peu « résumé historique », mais les événements racontés m'ont beaucoup intéressée. J'ai toujours été fascinée par ces gens capables de quitter leur pays pour l'inconnu total ( j'ai bien sûr lu et adoré La Saga des émigrants – livre que j'ai offert à deux personnes à Noël !). On suit plusieurs personnages aux destinées passionnantes : notamment celle des Bateman qui arrivent en Amérique suite aux persécutions contre les catholiques en Irlande, ou alors celle de Thomas Lamar, Anglais passionné par les Indiens, qui voyagera dans toutes leurs contrées avec sa femme et ses fils, prenant des notes, prenant des notes ... Il y a aussi des gens horribles à souhait, des vengeances terribles, une révélation finale que je n'avais pas du tout vu venir... Tout un passage aussi sur les prisons pour dettes en Angleterre (thème que j'avais déjà vu abordé chez Dickens, dans La Petite Dorrit).
Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, et je vais essayer de trouver le tome 2 (qui n'existe plus qu'en occasion).
Comme le premier défi, je n'ai pas arrêté de « bouger » ce titre dans les items (je crois que je vais passer une partie de mon temps à ce jeu des chaises musicales pour placer mes titres !). Quand je l'ai pris, c'était pour l'item « fils ou fille de ». Mais comme j'ai très envie de lire V13 dont certains ont parlé ici, je mets Sardou dans les 2 O avec le mot « colonie », ce qui finalement est très bien puisque cela met en valeur le thème du livre.
Sur ce, je m'en vais essayer de choisir ma prochaine lecture … Trop de possibilités !!!
Romain Sardou m'avait fortement plu quand j'étais jeune, à l'occasion de deux lectures très différentes : Pardonnez nos offenses (je ne sais pas pourquoi mais ce polar moyenâgeux, désespérant dans sa fin, m'avait énormément marquée : l'ambiance, le héros – un prêtre qui cherche à dénoncer au grand jour un scandale) et Une seconde avant Noël (eh oui j'aime les histoires de Père Noël , dans une ambiance à la Dickens...).
J'avais dans mes réserves ce premier tome d'un dyptique sur la colonisation de l'Amérique par les Anglais, les Irlandais, à la fin du XVIIe et dans la 1re moitié du XVIIIe. Donc je me suis dit que c'était le moment de renouer avec ce fils de Michel, né qui plus est la même année que moi – ça crée des liens que voulez-vous.
Voilà donc un 3e livre de Sardou que j'ai aimé. Ça manque un peu d'ampleur à certains moments, cela fait parfois peut-être un peu « résumé historique », mais les événements racontés m'ont beaucoup intéressée. J'ai toujours été fascinée par ces gens capables de quitter leur pays pour l'inconnu total ( j'ai bien sûr lu et adoré La Saga des émigrants – livre que j'ai offert à deux personnes à Noël !). On suit plusieurs personnages aux destinées passionnantes : notamment celle des Bateman qui arrivent en Amérique suite aux persécutions contre les catholiques en Irlande, ou alors celle de Thomas Lamar, Anglais passionné par les Indiens, qui voyagera dans toutes leurs contrées avec sa femme et ses fils, prenant des notes, prenant des notes ... Il y a aussi des gens horribles à souhait, des vengeances terribles, une révélation finale que je n'avais pas du tout vu venir... Tout un passage aussi sur les prisons pour dettes en Angleterre (thème que j'avais déjà vu abordé chez Dickens, dans La Petite Dorrit).
Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, et je vais essayer de trouver le tome 2 (qui n'existe plus qu'en occasion).
Comme le premier défi, je n'ai pas arrêté de « bouger » ce titre dans les items (je crois que je vais passer une partie de mon temps à ce jeu des chaises musicales pour placer mes titres !). Quand je l'ai pris, c'était pour l'item « fils ou fille de ». Mais comme j'ai très envie de lire V13 dont certains ont parlé ici, je mets Sardou dans les 2 O avec le mot « colonie », ce qui finalement est très bien puisque cela met en valeur le thème du livre.
Sur ce, je m'en vais essayer de choisir ma prochaine lecture … Trop de possibilités !!!
- Cléopatra2Guide spirituel
Est-ce que le mot été convient pour élément du calendrier?
- nicole 86Expert spécialisé
Je dirais oui mais il y aura sûrement des avis plus avertis que le mien.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
Nicole, tu as l'air d'aller mieux
Caspar, ce n'est pas une course, le but est de se faire plaisir et pas de s'imposer un nombre de lignes par jour !
Cléopatra, je dirais aussi qu'été convient pour le calendrier.
Je reviens avec une lecture hilarante que je ne pensais pas pouvoir caser dans le défi, mais en relisant les items, elle convient parfaitement pour le n°46 "Premières fois". Il s'agit d'un titre qui avait déjà été mentionné l'année dernière et que je n'avais trouvé nulle part, j'ai fini par l'acheter, il s'agit de Rééducation nationale de Patrice Jean. Il s'adresse évidemment plutôt aux habitués du sérail et je en sais pas si un non prof y trouverait autant de plaisir et d'intérêt que moi. Bruno Giboire, grâce à un troisième testicule, peut enfin réaliser son rêve et entre dans la grande famille des enseignants. Le décor est planté et le lecteur le suit pour toute l'année scolaire. Autant dire que les premières fois abondent. Première rentrée, premiers cours, premières copies, premiers conseils de classe, premières luttes syndicales, première inspection, premières déceptions aussi, parce que Bruno, tout jeune enseignant qu'il est, a la foi. La foi pédagogiste, s'entend. Meirieu est son Dieu, il ne jure que par les séquences pédagogiques, les salles en îlots, les savoir-être de l'apprenant. Vous voyez le tableau. Noir. Et donc drôle. Un petit régal.
Nicole, tu as l'air d'aller mieux
Caspar, ce n'est pas une course, le but est de se faire plaisir et pas de s'imposer un nombre de lignes par jour !
Cléopatra, je dirais aussi qu'été convient pour le calendrier.
Je reviens avec une lecture hilarante que je ne pensais pas pouvoir caser dans le défi, mais en relisant les items, elle convient parfaitement pour le n°46 "Premières fois". Il s'agit d'un titre qui avait déjà été mentionné l'année dernière et que je n'avais trouvé nulle part, j'ai fini par l'acheter, il s'agit de Rééducation nationale de Patrice Jean. Il s'adresse évidemment plutôt aux habitués du sérail et je en sais pas si un non prof y trouverait autant de plaisir et d'intérêt que moi. Bruno Giboire, grâce à un troisième testicule, peut enfin réaliser son rêve et entre dans la grande famille des enseignants. Le décor est planté et le lecteur le suit pour toute l'année scolaire. Autant dire que les premières fois abondent. Première rentrée, premiers cours, premières copies, premiers conseils de classe, premières luttes syndicales, première inspection, premières déceptions aussi, parce que Bruno, tout jeune enseignant qu'il est, a la foi. La foi pédagogiste, s'entend. Meirieu est son Dieu, il ne jure que par les séquences pédagogiques, les salles en îlots, les savoir-être de l'apprenant. Vous voyez le tableau. Noir. Et donc drôle. Un petit régal.
- Reine MargotDemi-dieu
Je suis tentée par l'ours et le rossignol et aussi par le livre des martyrs, mais je ne sais pas si ça peut rentrer dans le défi fantasy historique (le livre des martyrs non)
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lagoulueNiveau 8
J'aimerais savoir aussi pour L'ours et le rossignol puisqu'il me tente beaucoup et que je l'ai (et que j'ai déjà épuisé mes deux O avec le livre de Sardou ).
- CarabasVénérable
Pour l'Ours et le Rossignol, je pense que ça marche, puisqu'on rencontre des personnages historiques, mais qu'on a des figures du folklore russe. Je ne peux que recommander cette lecture (ainsi que les 2 autres qui complètent la trilogie).
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Reine MargotDemi-dieu
Ok ça me fait une idée pour ce défi. Je commence aussi à chercher pour celui qui se passe en Chine.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- edelweis62Niveau 5
Bonjour !
Petite séquence éclectique en ce début janvier :
33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses : Aline Kiner, La nuit des béguines, aux éditions Liana Levi
Une lecture plaisante et intéressante, qui vaut surtout pour la reconstitution du Paris moyenâgeux et la découverte de l'histoire méconnue des Béguines, même si l'autrice se sert de ficelles quelque peu convenues pour construire l'intrigue. Béguines, religieuses, moines, tout y est en tout cas, et de façon très documentée.
32. Un (grand) classique revisité : Sorj Chalandon, Le quatrième mur, aux éditions du Livre de poche
Le genre de livre qu'on ouvre avec l'appréhension qu'il ne soit par trop chimérique, mais pas du tout, et on en vient presque à le regretter (des paradoxes du lecteur...) Antigone, l'Antigone d'Anouilh - déjà un "classique revisité" de Sophocle - sert ici de grille de lecture au conflit libanais, chaque personnage s'emparant de son rôle et interprétant la pièce en fonction de sa culture et de ses croyances... Quand "le quatrième mur" se brise, théâtre et réalité se mêlent, se confondent... Tout ne m'a pas convaincue dans ce roman, par ailleurs intelligent, dérangeant, dont certaines pages sont vraiment inattendues et bouleversantes (à ne pas lire juste avant de dormir!)
42. Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O : Michéa Jacobi, Songe à ceux qui songèrent, aux éditions La Bibliothèque
Je me régale en ce moment de cette petite série de livres de Michéa Jacobi formant un abécédaire un peu fou, véritable "exploration de l'humaine condition" : 26 volumes contenant chacun le récit de 26 vies (soit 676 biographies) regroupés sous le titre "Humanitatis Elementi 26 X 26". Huit volumes sont publiés à ce jour.
Cette fois, j'ai lu la lettre S comme "Songe à ceux qui songèrent", soit les rêveurs de tous horizons et de tous temps, des surréalistes au rêve américain, en passant par les artistes fous, les peintres visionnaires, les oniromanciens... Chaque courte biographie, chaque vie brève, offre un condensé d'humanité pris sous l'angle original du "type" humain annoncé par le titre. On y croise des figures connues et d'autres plus obscures ou anonymes, ordonnées selon les lettres de l'alphabet, avec érudition, humour et tendresse, rejet parfois aussi, dans le grand bain d'une langue savoureuse, qui se pique de jeux de mot ou de néologie, s'amuse de polysémie et s'exerce avec succès à l'art de la pointe. Une lecture consolatrice, qui fait du bien (d'autant plus après le livre présenté ci-dessus!), on a l'impression de se lover dans la grande roue du temps, et de se sentir tantôt "Renonçant", "Frère ou sœur", "Xénophile", héros de la "Walking class", adepte du "Jouir" ou du "Songe", etc. Pour les nostalgiques de l'esprit encyclopédiste! Petit bémol : la parité...
Petite séquence éclectique en ce début janvier :
33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses : Aline Kiner, La nuit des béguines, aux éditions Liana Levi
- Quatrième de couverture:
- "Paris, 1310, quartier du Marais. Au grand béguinage royal, elles sont des centaines de femmes à vivre, étudier ou travailler comme bon leur semble. Refusant le mariage comme le cloître, les béguines forment une communauté inclassable, mi-religieuse mi-laïque. La vieille Ysabel, qui connaît tous les secrets des plantes et des âmes, veille sur les lieux. Mais l'arrivée d'une jeune inconnue trouble leur quiétude.
Mutique, rebelle, Maheut la Rousse fuit des noces imposées et la traque d'un inquiétant franciscain... Alors que le spectre de l'hérésie hante le royaume, qu'on s'acharne contre les Templiers et qu'en place de Grève on brûle l'une des leurs pour un manuscrit interdit, les béguines de Paris vont devoir se battre. Pour protéger Maheut mais aussi leur indépendance et leur liberté. Aline Kiner nous entraîne dans un Moyen Age méconnu. Ses héroïnes, solidaires, subversives et féministes avant l'heure, sont résolument actuelles."
Une lecture plaisante et intéressante, qui vaut surtout pour la reconstitution du Paris moyenâgeux et la découverte de l'histoire méconnue des Béguines, même si l'autrice se sert de ficelles quelque peu convenues pour construire l'intrigue. Béguines, religieuses, moines, tout y est en tout cas, et de façon très documentée.
32. Un (grand) classique revisité : Sorj Chalandon, Le quatrième mur, aux éditions du Livre de poche
- Quatrième de couverture:
- "L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique.
Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne."
Le genre de livre qu'on ouvre avec l'appréhension qu'il ne soit par trop chimérique, mais pas du tout, et on en vient presque à le regretter (des paradoxes du lecteur...) Antigone, l'Antigone d'Anouilh - déjà un "classique revisité" de Sophocle - sert ici de grille de lecture au conflit libanais, chaque personnage s'emparant de son rôle et interprétant la pièce en fonction de sa culture et de ses croyances... Quand "le quatrième mur" se brise, théâtre et réalité se mêlent, se confondent... Tout ne m'a pas convaincue dans ce roman, par ailleurs intelligent, dérangeant, dont certaines pages sont vraiment inattendues et bouleversantes (à ne pas lire juste avant de dormir!)
42. Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O : Michéa Jacobi, Songe à ceux qui songèrent, aux éditions La Bibliothèque
Je me régale en ce moment de cette petite série de livres de Michéa Jacobi formant un abécédaire un peu fou, véritable "exploration de l'humaine condition" : 26 volumes contenant chacun le récit de 26 vies (soit 676 biographies) regroupés sous le titre "Humanitatis Elementi 26 X 26". Huit volumes sont publiés à ce jour.
Cette fois, j'ai lu la lettre S comme "Songe à ceux qui songèrent", soit les rêveurs de tous horizons et de tous temps, des surréalistes au rêve américain, en passant par les artistes fous, les peintres visionnaires, les oniromanciens... Chaque courte biographie, chaque vie brève, offre un condensé d'humanité pris sous l'angle original du "type" humain annoncé par le titre. On y croise des figures connues et d'autres plus obscures ou anonymes, ordonnées selon les lettres de l'alphabet, avec érudition, humour et tendresse, rejet parfois aussi, dans le grand bain d'une langue savoureuse, qui se pique de jeux de mot ou de néologie, s'amuse de polysémie et s'exerce avec succès à l'art de la pointe. Une lecture consolatrice, qui fait du bien (d'autant plus après le livre présenté ci-dessus!), on a l'impression de se lover dans la grande roue du temps, et de se sentir tantôt "Renonçant", "Frère ou sœur", "Xénophile", héros de la "Walking class", adepte du "Jouir" ou du "Songe", etc. Pour les nostalgiques de l'esprit encyclopédiste! Petit bémol : la parité...
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- cannelle21Grand Maître
Le quatrième mur est une lecture qui m'a énormément marquée, notamment parce que je travaille (pour mon plaisir personnel) sur les réécritures d'Antigone depuis deux ans.
Si vous avez envie de lire un Antigone revisité, je vous conseille Akila ou le tissu d'Antigone, une pièce de théâtre sur la radicalisation.
Et en autre classique revisité, je vous conseille Electre des bas-fonds. Je vous mets le lien vers la mise en scène de Simon Abkarian :
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/4144708-electre-des-bas-fonds.html
Si vous avez envie de lire un Antigone revisité, je vous conseille Akila ou le tissu d'Antigone, une pièce de théâtre sur la radicalisation.
Et en autre classique revisité, je vous conseille Electre des bas-fonds. Je vous mets le lien vers la mise en scène de Simon Abkarian :
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/4144708-electre-des-bas-fonds.html
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- edelweis62Niveau 5
cannelle21 a écrit:Si vous avez envie de lire un Antigone revisité, je vous conseille Akila ou le tissu d'Antigone, une pièce de théâtre sur la radicalisation.
Merci pour la référence, on m'en a justement parlé cette semaine!
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- AnguaGrand sage
Je confirme le potentiel classement de L'ours et le rossignol dans la catégorie "fantasy historique" !
Je valide le 19 - Génie, avec Le Maître des djinns de Phenderson Djeli CLark. Au Caire, les années 20, Fatma, une enquêtrice spécialisée dans les affaires magiques, se voit attribuer une partenaire alors qu'elle a toujours œuvré seule. Juste au moment où 20 personnes ont été massacrées chez un notable britannique, dans des circonstances forcément magiques.
J'attendais beaucoup de cet auteur et ce roman m'a un peu déçue. L'ambiance, à la fois mâtinée de Mille et une nuits et de steampunk, est hyper agréable, mais le récit policier hyper classique.
Et j'enchaine avec Les Mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, pour le titre traduit du japonais. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ici que j'avais trouvé la référence...
Je valide le 19 - Génie, avec Le Maître des djinns de Phenderson Djeli CLark. Au Caire, les années 20, Fatma, une enquêtrice spécialisée dans les affaires magiques, se voit attribuer une partenaire alors qu'elle a toujours œuvré seule. Juste au moment où 20 personnes ont été massacrées chez un notable britannique, dans des circonstances forcément magiques.
J'attendais beaucoup de cet auteur et ce roman m'a un peu déçue. L'ambiance, à la fois mâtinée de Mille et une nuits et de steampunk, est hyper agréable, mais le récit policier hyper classique.
Et j'enchaine avec Les Mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, pour le titre traduit du japonais. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ici que j'avais trouvé la référence...
- CasparProphète
Angua a écrit:Je confirme le potentiel classement de L'ours et le rossignol dans la catégorie "fantasy historique" !
Je valide le 19 - Génie, avec Le Maître des djinns de Phenderson Djeli CLark. Au Caire, les années 20, Fatma, une enquêtrice spécialisée dans les affaires magiques, se voit attribuer une partenaire alors qu'elle a toujours œuvré seule. Juste au moment où 20 personnes ont été massacrées chez un notable britannique, dans des circonstances forcément magiques.
J'attendais beaucoup de cet auteur et ce roman m'a un peu déçue. L'ambiance, à la fois mâtinée de Mille et une nuits et de steampunk, est hyper agréable, mais le récit policier hyper classique.
Et j'enchaine avec Les Mémoires d'un chat de Hiro Arikawa, pour le titre traduit du japonais. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ici que j'avais trouvé la référence...
Tu me diras ce que tu en penses...c'est un livre que j'ai aimé petit à petit, ce n'était pas gagné au début mais finalement j'étais triste d'arriver à la dernière page.
Je mets en pause mon autre défi japonais, Sanshiro de Natzume Sôseki (auteur justement de Je suis un chat) et je m'attaque à Genie, mais je reprendrai le Sôseki plus tard.
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