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- SatelliteNiveau 9
nicole 86 a écrit:@Satellite "Les vestiges du jour" a reçu le Booker prize et c'est un chef d'œuvre.
Merci pour cette précision nicole86! Je retiens le titre pour plus tard (pour le Booker prize, j'ai prévu de lire Le Dieu des petits riens de Arundhati Roy que j'ai déjà dans ma bibliothèque).
- EloahExpert spécialisé
Bonjour ! Je viens de lire deux très beaux livres qui entrent dans le défi :
* défi 10 "rebelle" : Le Silence des Repentis de Kimi Cunninghan Grant
Le roman est présenté comme un thriller mais pour moi ce n'en est pas du tout un ! On suit le quotidien d'un homme, Cooper, et de sa fille, Finch, 8 ans, qui vivent cachés dans une maisonnette au fond d'une forêt dans les Appalaches. On comprend peu à peu qu'ils vivent là depuis plus de 7 ans, qu'ils se cachent car Cooper a commis des actes répréhensibles pour ne pas être séparé de sa fille, qu'il refuse les codes sociaux qu'on veut lui imposer. Une forte tension traverse tout le roman car on se demande d'une part ce qu'a bien pu faire Cooper, lui qui semble être un père si attentionné, et d'autre part comment tout cela peut-il finir puisque Finch grandit, puisque le danger est partout, peut-être d'ailleurs dans cet étrange voisin, Scotland qui épie chaque fait et geste de la petite famille ... Et en même temps le roman est lumineux car on voit vivre ces deux êtres dans un lieu d'une incroyable douceur, en immersion dans la nature, on sent qu'un amour profond les lie. Afin de ne prendre aucun risque, ils sont ravitaillés une fois par an par un ami de Cooper mais cette année-là, l'ami ne vient pas ... Ca faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait pleurer et j'avoue que la fin est si poignante que j'ai versé quelques larmes.
* défi 16 "à la montée des périls" : La Danse des Vivants d'Antoine Rault
Le roman commence en France en 1918 puis se poursuit en Allemagne en 1919, soit avant la période historique de "la montée des périls" mais je pense pouvoir le placer là car une grande partie du roman s'intéresse à la manière dont certains en Allemagne préparaient la revanche, la guerre mondiale suivante dès 1918 ... Il y a aussi quelques passages sur Hitler, notamment le récit de son incroyable survie alors qu'il était blessé en 1918, face à un soldat ennemi armé. On commence l'histoire dans un hôpital militaire français où un soldat reprend lentement conscience et se rend compte qu'il ne sait pas où il est, ni ce qui lui arrive, ni surtout qui il est ... Ce soldat intrigue vite les médecins et les gradés car il parle aussi bien le français que l'allemand ! On va d'abord vérifier qu'il ne simule pas puis tenter de le soigner (passionnant et effarant de voir l'usage de la psychiatrie en 1918) mais comme rien ne fonctionne un gradé a soudain l'idée que ce garçon si instruit pourrait être utile ... On lui propose alors de prendre l'identité d'un soldat allemand mort mais non déclaré pour infiltrer la petite armée qui se reconstitue sur le front Est de l'Allemagne pour lutter contre les Bolcheviks et préparer la revanche de l'Allemagne à l'occasion d'une prochaine guerre. Historiquement, le roman est très intéressant mais j'ai surtout aimé la manière dont est traitée l'amnésie, c'est terrible pour le personnage qui vit plein de rencontres et d'aventures en tant qu'espion, qui est un héros, mais qui vit tout cela dans la profonde solitude de celui qui ne connait ni son nom, ni ses propres goûts, ni ses propres opinions ...
* défi 10 "rebelle" : Le Silence des Repentis de Kimi Cunninghan Grant
Le roman est présenté comme un thriller mais pour moi ce n'en est pas du tout un ! On suit le quotidien d'un homme, Cooper, et de sa fille, Finch, 8 ans, qui vivent cachés dans une maisonnette au fond d'une forêt dans les Appalaches. On comprend peu à peu qu'ils vivent là depuis plus de 7 ans, qu'ils se cachent car Cooper a commis des actes répréhensibles pour ne pas être séparé de sa fille, qu'il refuse les codes sociaux qu'on veut lui imposer. Une forte tension traverse tout le roman car on se demande d'une part ce qu'a bien pu faire Cooper, lui qui semble être un père si attentionné, et d'autre part comment tout cela peut-il finir puisque Finch grandit, puisque le danger est partout, peut-être d'ailleurs dans cet étrange voisin, Scotland qui épie chaque fait et geste de la petite famille ... Et en même temps le roman est lumineux car on voit vivre ces deux êtres dans un lieu d'une incroyable douceur, en immersion dans la nature, on sent qu'un amour profond les lie. Afin de ne prendre aucun risque, ils sont ravitaillés une fois par an par un ami de Cooper mais cette année-là, l'ami ne vient pas ... Ca faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait pleurer et j'avoue que la fin est si poignante que j'ai versé quelques larmes.
* défi 16 "à la montée des périls" : La Danse des Vivants d'Antoine Rault
Le roman commence en France en 1918 puis se poursuit en Allemagne en 1919, soit avant la période historique de "la montée des périls" mais je pense pouvoir le placer là car une grande partie du roman s'intéresse à la manière dont certains en Allemagne préparaient la revanche, la guerre mondiale suivante dès 1918 ... Il y a aussi quelques passages sur Hitler, notamment le récit de son incroyable survie alors qu'il était blessé en 1918, face à un soldat ennemi armé. On commence l'histoire dans un hôpital militaire français où un soldat reprend lentement conscience et se rend compte qu'il ne sait pas où il est, ni ce qui lui arrive, ni surtout qui il est ... Ce soldat intrigue vite les médecins et les gradés car il parle aussi bien le français que l'allemand ! On va d'abord vérifier qu'il ne simule pas puis tenter de le soigner (passionnant et effarant de voir l'usage de la psychiatrie en 1918) mais comme rien ne fonctionne un gradé a soudain l'idée que ce garçon si instruit pourrait être utile ... On lui propose alors de prendre l'identité d'un soldat allemand mort mais non déclaré pour infiltrer la petite armée qui se reconstitue sur le front Est de l'Allemagne pour lutter contre les Bolcheviks et préparer la revanche de l'Allemagne à l'occasion d'une prochaine guerre. Historiquement, le roman est très intéressant mais j'ai surtout aimé la manière dont est traitée l'amnésie, c'est terrible pour le personnage qui vit plein de rencontres et d'aventures en tant qu'espion, qui est un héros, mais qui vit tout cela dans la profonde solitude de celui qui ne connait ni son nom, ni ses propres goûts, ni ses propres opinions ...
- JennyMédiateur
J’ai adoré le silence des repentis (que je viens de filer à ma maman). Effectivement, ce n’est pas un thriller. Tu as lu Ron Rash, Eloah ?
PS : Je viens de voir que Kimi Cunninghan Grant avait sorti un autre livre.
PS : Je viens de voir que Kimi Cunninghan Grant avait sorti un autre livre.
- lagoulueNiveau 8
Ah oui, je l'avais lu il y a quelques années ce livre (La Danse des vivants), et j'avais beaucoup aimé. J'attends toujours que la "suite" sorte en poche (elle date de 2018).
- EloahExpert spécialisé
Jenny a écrit:J’ai adoré le silence des repentis (que je viens de filer à ma maman). Effectivement, ce n’est pas un thriller. Tu as lu Ron Rash, Eloah ?
PS : Je viens de voir que Kimi Cunninghan Grant avait sorti un autre livre.
Non, je n'ai pas lu Ron Rash, tu me le conseilles ?
lagoulue a écrit:Ah oui, je l'avais lu il y a quelques années ce livre (La Danse des vivants), et j'avais beaucoup aimé. J'attends toujours que la "suite" sorte en poche (elle date de 2018).
Je ne savais pas qu'il y avait une suite ! J'ai trouvé le roman dans une boîte à livres, quasi neuf, je n'en reviens encore pas !!
- JennyMédiateur
Ah oui, c’est un de mes écrivains préférés et ça peut te plaire vu que tu as aimé le silence des repentis. C’est plus sombre ceci dit, mais on retrouve l’atmosphère des Appalaches.
- EloahExpert spécialisé
Jenny a écrit:Ah oui, c’est un de mes écrivains préférés et ça peut te plaire vu que tu as aimé le silence des repentis. C’est plus sombre ceci dit, mais on retrouve l’atmosphère des Appalaches.
Je viens de voir que pas mal de ses romans sont traduits : par lequel me conseilles-tu de commencer ?
- JennyMédiateur
Par le vent pleuré ou Une terre d’ombre s’il faut faire un choix.
- edelweis62Niveau 5
lagoulue a écrit:Ah oui, je l'avais lu il y a quelques années ce livre (La Danse des vivants), et j'avais beaucoup aimé. J'attends toujours que la "suite" sorte en poche (elle date de 2018).
Serait-ce cela ?
https://www.furet.com/livres/l-espion-ideal-antoine-rault-9782253934134.html
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- lagoulueNiveau 8
Oui, mais en fait je crois que dans ce volume-là il y a le premier aussi (que j'ai déjà). Bizarrement on ne trouve pas La Traversée du paradis tout seul.
- EloahExpert spécialisé
Jenny a écrit:Par le vent pleuré ou Une terre d’ombre s’il faut faire un choix.
Merci Jenny, je note !
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi 3 personnages principaux, j'ai lu La doublure de Mélissa da Costa. Il s'agit d'une sorte de thriller. Evie, qui est un peu une loseuse, est embauchée par un couple fortuné pour servir d'assistante à l'épouse, peintre. Elle loge chez eux à Saint-Paul-de-Vence et les espionne plus ou moins. Très vite, elle réalise qu'elle doit servir de "doublure" à madame, qui ne veut pas gérer la partie "publique" de son activité de peintre.
C'est un roman assez long, sûrement trop. Je l'ai lu rapidement car je devais le rendre à la médiathèque. Je trouve que ce roman est très cliché : les riches pervers et dépravés, le sexe, la drogue, les manipulations... je n'ai pas spécialement aimé, mais ça peut peut-être plaire. Quelques scènes un peu émoustillantes relèvent l'ensemble, on va dire... De la même autrice j'ai préféré Les lendemains, mais ça n'a rien à voir comme type de roman.
Pour le défi Voyage dans le temps j'ai lu Rouages, le tome 5 de Locke and Key, une série de comics de Joe Hill et Gabriel Rodriguez.
Bon, j'avoue que j'ai un peu triché car les personnages voyagent bien dans le temps, mais la narration s'apparente bien plus à un flash back. C'est une série de comics horrifiques assez gore. Après l'assassinat de leur père par un détraqué (en fait manipulé par un esprit), les enfants Locke viennent s'installer dans le manoir familial, Keyhouse, situé à Lovecraft, Massachusetts. Ils y découvrent des clés diverses ayant des pouvoirs surnaturels. Ils vont devoir lutter contre un démon qui veut récupérer une clé en particulier, celle qui ouvre la porte sur un univers démoniaque...
Le tome 5 est intéressant car il montre les événements qui ont conduit, des années plus tard, au meurtre du père.
J'ai beaucoup aimé cette série de bd. Je n'ai pas vu l'adaptation en série télé.
C'est un roman assez long, sûrement trop. Je l'ai lu rapidement car je devais le rendre à la médiathèque. Je trouve que ce roman est très cliché : les riches pervers et dépravés, le sexe, la drogue, les manipulations... je n'ai pas spécialement aimé, mais ça peut peut-être plaire. Quelques scènes un peu émoustillantes relèvent l'ensemble, on va dire... De la même autrice j'ai préféré Les lendemains, mais ça n'a rien à voir comme type de roman.
Pour le défi Voyage dans le temps j'ai lu Rouages, le tome 5 de Locke and Key, une série de comics de Joe Hill et Gabriel Rodriguez.
Bon, j'avoue que j'ai un peu triché car les personnages voyagent bien dans le temps, mais la narration s'apparente bien plus à un flash back. C'est une série de comics horrifiques assez gore. Après l'assassinat de leur père par un détraqué (en fait manipulé par un esprit), les enfants Locke viennent s'installer dans le manoir familial, Keyhouse, situé à Lovecraft, Massachusetts. Ils y découvrent des clés diverses ayant des pouvoirs surnaturels. Ils vont devoir lutter contre un démon qui veut récupérer une clé en particulier, celle qui ouvre la porte sur un univers démoniaque...
Le tome 5 est intéressant car il montre les événements qui ont conduit, des années plus tard, au meurtre du père.
J'ai beaucoup aimé cette série de bd. Je n'ai pas vu l'adaptation en série télé.
- MalagaModérateur
Pour le défi 16. Une histoire qui se passe à la montée des périls, j'ai lu Miroir de nos peines de Pierre Lemaitre.
Nous sommes au printemps 1940 en France. Et le roman va suivre plusieurs personnages dans le chaos de cette saison mouvementée. Il y a Louise, jeune institutrice et serveuse à La petite bohème qui va nouer une étrange relation avec le docteur Thiriot. Il y a Raoul et Gabriel, deux soldats aux caractères très différents et qui vont être liés par la force des choses. Il y a Désiré, le malin Désiré, présent ici et là. Il y a Fernard, le garde mobile et Alice, sa femme.
Mon avis : ce roman est un vrai coup de coeur. J'ai adoré ce livre, tout comme j'ai adoré la plupart des romans de Pierre Lemaitre. La façon dont les histoires s'entrelacent me plait; les personnages sont touchants, très humains, vrais, plein de contradictions. La façon dont l'exode de 1940 est décrit est remarquable, criant de vérité. L'humour, ici et là, permet de rendre le roman non pas lourd et triste, mais passionnant et, de nouveau, très humain.
Nous sommes au printemps 1940 en France. Et le roman va suivre plusieurs personnages dans le chaos de cette saison mouvementée. Il y a Louise, jeune institutrice et serveuse à La petite bohème qui va nouer une étrange relation avec le docteur Thiriot. Il y a Raoul et Gabriel, deux soldats aux caractères très différents et qui vont être liés par la force des choses. Il y a Désiré, le malin Désiré, présent ici et là. Il y a Fernard, le garde mobile et Alice, sa femme.
Mon avis : ce roman est un vrai coup de coeur. J'ai adoré ce livre, tout comme j'ai adoré la plupart des romans de Pierre Lemaitre. La façon dont les histoires s'entrelacent me plait; les personnages sont touchants, très humains, vrais, plein de contradictions. La façon dont l'exode de 1940 est décrit est remarquable, criant de vérité. L'humour, ici et là, permet de rendre le roman non pas lourd et triste, mais passionnant et, de nouveau, très humain.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi Un visage en couverture, j'ai lu Mâchoires, d'une autrice équatorienne nommée Ojeda. J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé d'une grande puissance. L'écriture est fascinante - l'autrice est aussi poétesse, et cela se sent - fortement influencée par le surréalisme. Mais les romans surréalistes à proprement parler me paraissent quasi illisibles. Ici, pas de jeu formel qui tourne à vide. Il existe une intrigue nette, et même prenante, qui commence très fort avec une professeur de français qui a kidnappé une de ses élèves. Leurs souvenirs alternés permettent de comprendre ce qui a amené à cette situation, entre une jeune professeur hantée par une figure maternelle ravageuse, et des adolescentes de bonne famille, scolarisées dans une école très chic de l'Opus Déi, animées par un violent désir de transgression, et traversées par des pulsions de vie et de mort exacerbées par leur âge. Chaque personnage est caractérisé par un réseau d'images inattendues, saisissantes, qui se resserrent et se tissent pour nourrir la trame narrative. L'atmosphère est pesante, obsédante à cause du tournoiement de ces images, la tension croissante. C'est une vraie réussite, tant du point de vue de l'intrigue que de l'écriture.
Pour le défi Un livre à la couverture essentiellement jaune, j'ai lu, comme beaucoup d'autres, Le Monde sans fin de Blain et Jancovici. C'était très intéressant et j'ai profité des vacances pour visionner dans la foulée pas mal de conférences de Jancovici.
Pour le défi Fantasy historique, j'ai tenté le premier tome de la série Les Lames du cardinal. J'avais peur de ne pas du tout accrocher au mélange, mais je me suis finalement laissée emporter par l'intrigue malgré la mécanique un peu grossière de l'écriture (par exemple, cette manière de démarrer systématiquement chaque chapitre en maintenant le lecteur dans l'ignorance de l'identité des personnages dont on parle, ou de l'achever au moment où un personnage entre dans une pièce pour un échange décisif. Une fois, ça pique la curiosité, deux fois à la rigueur, mais à force, ça devient lassant).
Pour le défi Un livre à la couverture essentiellement jaune, j'ai lu, comme beaucoup d'autres, Le Monde sans fin de Blain et Jancovici. C'était très intéressant et j'ai profité des vacances pour visionner dans la foulée pas mal de conférences de Jancovici.
Pour le défi Fantasy historique, j'ai tenté le premier tome de la série Les Lames du cardinal. J'avais peur de ne pas du tout accrocher au mélange, mais je me suis finalement laissée emporter par l'intrigue malgré la mécanique un peu grossière de l'écriture (par exemple, cette manière de démarrer systématiquement chaque chapitre en maintenant le lecteur dans l'ignorance de l'identité des personnages dont on parle, ou de l'achever au moment où un personnage entre dans une pièce pour un échange décisif. Une fois, ça pique la curiosité, deux fois à la rigueur, mais à force, ça devient lassant).
- FrozNiveau 8
Pour le défi Nomade ou sédentaire ? : Je viens de finir Par les routes de Sylvain Prudhomme. Je me suis doucement laissé emporter par ce très joli texte, il m'a fallu une semaine pour lire la première moitié puis une soirée pour la seconde. J'ai au final beaucoup aimé et ce roman m'a donné envie de découvrir le reste de l'œuvre de l'auteur (mais aussi de parcourir les routes de France !).
Pas douée pour résumer, je vous propose plutôt ce qui apparait sur la 4e de couverture :
«J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»
Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.
Pas douée pour résumer, je vous propose plutôt ce qui apparait sur la 4e de couverture :
«J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»
Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.
- edelweis62Niveau 5
Bonjour tout le monde!
Pour le défi 14 Élite(s), j'ai lu le roman Patte blanche, de Kinga Wyrzykowska, aux éditions du Seuil.
Pour le défi 34, Enfance atypique, j'ai lu Opium Poppy, de Hubert Haddad, aux éditions Folio Gallimard.
Un très court roman qui raconte l'histoire d'un enfant afghan, Alam, entre son pays d'origine, où les circonstances de la guerre et du trafic d'opium l'amènent à devenir enfant soldat, et la France, où il arrive en tant qu'immigré clandestin et tente de survivre dans les bas-fonds parisiens au milieu des dealers et des camés. Le style très lyrique, et même précieux, c'est le mot qui me vient, met à distance la violence du sujet, et installe le lecteur dans une sorte d'étrange bulle ouatée, que certains passages assez crus font soudain éclater. J'ai eu parfois du mal à ne pas perdre le fil.
Et pour le défi 48 Un livre écrit par un(e) Néo-Zélandais(e), j'ai lu le roman Albert Black, de Fiona Kidman, aux éditions Points.
Le Dernier jour d'un condamné, mais en version XXe siècle et Nouvelle-Zélande, sauf que ce sont les derniers mois du condamné, et que l'on apprend progressivement toute l'histoire d'Albert Black, ce jeune Irlandais issu des quartiers pauvres de Belfast, parti tenter sa chance en Nouvelle-Zélande comme tant d'autres migrants, mais qui finit emprisonné pour meurtre après une bagarre dans un pub. Il s'agit d'un roman-enquête, qui retrace la vie et le procès de l'un des derniers condamnés à mort en Nouvelle-Zélande. Un thème intéressant et une narration efficace, qui s'appuie sur des documents authentiques (lettres, plaidoiries).
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Suite à un grand nombre de réponses, ce sujet a été automatiquement divisé. Vous pouvez retrouver la suite de ce sujet ici :
https://www.neoprofs.org/t141022-neo-defi-lecture-2023-ici-on-papote
Pour le défi 14 Élite(s), j'ai lu le roman Patte blanche, de Kinga Wyrzykowska, aux éditions du Seuil.
- Quatrième de couverture:
- Les Simart-Duteil ont marqué votre enfance. Leur nom si français, leur maison flanquée d’une tourelle – comme dans les contes –, leur allure bon chic bon genre ont imprimé sur le papier glacé de votre mémoire l’image d’une famille parfaite. Un jour, pourtant, vous les retrouvez à la page des faits divers, reclus dans un manoir normand aux volets fermés. Les souvenirs remontent et, par écran interposé, vous plongez dans la généalogie d’un huis clos. Paul, Clothilde, Samuel ont été des enfants rois. Leur père, magnat des autoroutes au Moyen-Orient, leur mère, Italienne flamboyante, leur ont tout donné. Quand un frère caché écrit de Syrie pour réclamer sa part de l’héritage, la façade se lézarde. Les failles intimes se réveillent. Paul, dont la notoriété d’influenceur politique commence à exploser, décide de prendre en main le salut de son clan. Une lutte pour la survie de la cellule familiale se met en branle. Et l’« étranger » a beau montrer patte blanche… il n’est pas le bienvenu. Une fable qui porte un regard d’une grande finesse sur le climat social et la peur de l’autre.
Pour le défi 34, Enfance atypique, j'ai lu Opium Poppy, de Hubert Haddad, aux éditions Folio Gallimard.
Un très court roman qui raconte l'histoire d'un enfant afghan, Alam, entre son pays d'origine, où les circonstances de la guerre et du trafic d'opium l'amènent à devenir enfant soldat, et la France, où il arrive en tant qu'immigré clandestin et tente de survivre dans les bas-fonds parisiens au milieu des dealers et des camés. Le style très lyrique, et même précieux, c'est le mot qui me vient, met à distance la violence du sujet, et installe le lecteur dans une sorte d'étrange bulle ouatée, que certains passages assez crus font soudain éclater. J'ai eu parfois du mal à ne pas perdre le fil.
Et pour le défi 48 Un livre écrit par un(e) Néo-Zélandais(e), j'ai lu le roman Albert Black, de Fiona Kidman, aux éditions Points.
Le Dernier jour d'un condamné, mais en version XXe siècle et Nouvelle-Zélande, sauf que ce sont les derniers mois du condamné, et que l'on apprend progressivement toute l'histoire d'Albert Black, ce jeune Irlandais issu des quartiers pauvres de Belfast, parti tenter sa chance en Nouvelle-Zélande comme tant d'autres migrants, mais qui finit emprisonné pour meurtre après une bagarre dans un pub. Il s'agit d'un roman-enquête, qui retrace la vie et le procès de l'un des derniers condamnés à mort en Nouvelle-Zélande. Un thème intéressant et une narration efficace, qui s'appuie sur des documents authentiques (lettres, plaidoiries).
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Suite à un grand nombre de réponses, ce sujet a été automatiquement divisé. Vous pouvez retrouver la suite de ce sujet ici :
https://www.neoprofs.org/t141022-neo-defi-lecture-2023-ici-on-papote
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
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