- edelweis62Niveau 5
D'accord, la façon dont vous en parlez donne envie en tout cas (l'expression n'est pas très heureuse au regard du sujet, mais on se comprend).
Sinon dans un tout autre registre, j'ai lu pour le défi 26, Un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger, OU pour le défi 30, Voyages dans le temps, le roman Orlando de Virginia Woolf, aux éditions Folio Gallimard. Une délicieuse fantaisie littéraire, empreinte de poésie et d'humour, non exempte de profondeur dans la réflexion qu'elle offre sur l'instabilité des identités, notamment de genre, sur les pouvoirs de la littérature et sur le sens du temps. Une sorte de roman-portrait-lettre d'amour, dédié à la poétesse Vita Sackville-West, qui fut l'amante de V. Woolf, saisie ici dans toute la multiplicité de ses différents "moi".
Dans cette parodie de biographie, la vie du héros (ou de l'héroïne, puisque le personnage change de genre à mi-chemin, tout en restant le même) s'étend du XVIe siècle à l'année 1928, présent de l'écriture, grâce à de mystérieux et invraisemblables sauts ou étirements dans le temps, qui lui permettent de transcender les époques au gré de ses métamorphoses, avec en fil directeur la quête poétique, comme si s'adonner à la littérature permettait de distendre le temps, - donnée toute relative -, et de vivre par-delà la durée d'une simple vie humaine.
Sinon dans un tout autre registre, j'ai lu pour le défi 26, Un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger, OU pour le défi 30, Voyages dans le temps, le roman Orlando de Virginia Woolf, aux éditions Folio Gallimard. Une délicieuse fantaisie littéraire, empreinte de poésie et d'humour, non exempte de profondeur dans la réflexion qu'elle offre sur l'instabilité des identités, notamment de genre, sur les pouvoirs de la littérature et sur le sens du temps. Une sorte de roman-portrait-lettre d'amour, dédié à la poétesse Vita Sackville-West, qui fut l'amante de V. Woolf, saisie ici dans toute la multiplicité de ses différents "moi".
Dans cette parodie de biographie, la vie du héros (ou de l'héroïne, puisque le personnage change de genre à mi-chemin, tout en restant le même) s'étend du XVIe siècle à l'année 1928, présent de l'écriture, grâce à de mystérieux et invraisemblables sauts ou étirements dans le temps, qui lui permettent de transcender les époques au gré de ses métamorphoses, avec en fil directeur la quête poétique, comme si s'adonner à la littérature permettait de distendre le temps, - donnée toute relative -, et de vivre par-delà la durée d'une simple vie humaine.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour Roman de plus de 800 pages, j'ai lu le tome 7 de la série de fantasy Cavalier vert de Kristen Britain. Cela faisait longtemps que j'attendais sa sortie et je n'ai pas été déçue. Du drame, de la magie, du souffle épique! La fin reste ouverte pour un 8e tome . Je n'en dis pas plus car si vous ne connaissez pas cette saga, vous ne comprendrez rien.
Sur la série en elle-même, l'héroïne, Karrigan Gladheon ressent un jour un "appel" et devient un cavalier vert du roi, un messager royal qui parcourt le royaume de Sacor. Mais deux ennemis menacent...
Pour enfance atypique, j'ai lu François le Bossu de la comtesse de Ségur. Christine est négligée par sa mère, égocentrique et frivole. Elle se lie d'amitié avec François, qu'une chute a rendu infirme et dont les autres enfants se moquent. C'est l'histoire de leur amitié au fil des ans, des 6 ans aux 18 ans de Christine.
Enfance atypique dans le sens où Christine, bien que riche, est négligée par ses parents, abandonnée des mois voire des années aux mains d'une bonne maltraitante. Les autres adultes autour le savent et font ce qu'ils peuvent pour l'aider mais ne peuvent pas non plus aller contre les parents. Le roman est très intéressant, je l'ai lu à de nombreuses reprises enfant et là je l'ai lu à haute voix à ma fille, et comme elle voulait connaître la suite, elle l'a fini seule rapidement, et du coup j'ai fini le livre de mon côté aussi.
Je mets la fin en spoiler.
Sur la série en elle-même, l'héroïne, Karrigan Gladheon ressent un jour un "appel" et devient un cavalier vert du roi, un messager royal qui parcourt le royaume de Sacor. Mais deux ennemis menacent...
Pour enfance atypique, j'ai lu François le Bossu de la comtesse de Ségur. Christine est négligée par sa mère, égocentrique et frivole. Elle se lie d'amitié avec François, qu'une chute a rendu infirme et dont les autres enfants se moquent. C'est l'histoire de leur amitié au fil des ans, des 6 ans aux 18 ans de Christine.
Enfance atypique dans le sens où Christine, bien que riche, est négligée par ses parents, abandonnée des mois voire des années aux mains d'une bonne maltraitante. Les autres adultes autour le savent et font ce qu'ils peuvent pour l'aider mais ne peuvent pas non plus aller contre les parents. Le roman est très intéressant, je l'ai lu à de nombreuses reprises enfant et là je l'ai lu à haute voix à ma fille, et comme elle voulait connaître la suite, elle l'a fini seule rapidement, et du coup j'ai fini le livre de mon côté aussi.
Je mets la fin en spoiler.
- fin de François le Bossu:
- Je ne me souvenais pas vraiment de la fin, mis à part le fait que François est guéri par un traitement orthopédique de 2 ans et qu'il épouse Christine. Mais ce qui est en vérité très dérangeant, c'est que tout le roman, elle dit qu'il est comme son frère, que M. de Nancé, le père de François, est son père. Elle vit avec eux une partie du roman et tout est présenté comme cela. Or à la fin, on a l'impression qu'elle n'épouse François que parce que c'est la seule solution pour qu'elle puisse vivre avec eux sans rumeurs. C'est très dérangeant en 2023, mais bon, ça ne m'avait pas choquée enfant.
- InvitéInvité
Bonjour !
J'ai lu beaucoup ces derniers temps mais j'ai peu posté ! Je viens de mettre à jour ma liste sur le post idoine.
A part le roman de plus de 800 pages qui était un thriller moyen ( Le cheptel) , mes autres lectures ont été de très bons moments.
pour l'item 28 ( le roman de fantasy historique) : Téméraire de Naomi Novik , tome 1.
Un capitaine de la Navy découvre un œuf de dragon pendant les guerres napoléoniennes ( dans cet univers, les dragons existaient et servaient de montures, d'armes). L'amitié entre le dragon et l'homme est pleine d'émotion, le dragon est douée d'une intelligence fine ( ses premiers mots ) et les femmes ne sont pas des potiches.
pour l'item 34 ( enfance atypique) : Les trois lumières de Claire Keegan
Dans la campagne irlandaise, une fillette est confiée par ses parents à un couple âgé pour quelques semaines. Elle va s'épanouir , notamment grâce à la la bienveillance de ces gens mais aussi percevoir des dissonances, des souffrances chez ce couple. Cette autrice irlandaise est une belle découverte, elle rend parfaitement les émotions d'une enfant. Le style est tout en simplicité et en nuances, avec quelque chose d'inquiétant en sourdine.
pour l'item 5 ( prix nobel féminin) : L'œil le plus bleu de Toni Morrison
Son premier roman. C’est l’histoire d’une petite fille noire, Percola, qui rêve d’avoir « les yeux les plus bleus » et de tous ceux qui vont prendre part à son destin. C'est un roman dur ( j'ai dû faire des pauses) mais c'est un roman puissant. Une étude de mœurs qui n'est pas du tout misérabiliste mais qui montre comment les souffrances forgent les êtres.
pour l'item 42 : le plongeon de Séverine Vidal ( BD)
Yvonne, 80 ans , doit aller en Ehpad. Ce pitch n'est pas vendeur mais c'est une BD qui est une pépite ! J'ai adoré, tant le dessin, les couleurs que l'histoire.
pour l'item 24 ( l'histoire dans les Balkans) : Miracle à la combe aux aspics, Ante Tomic.
On est dans un hameau perdu de Dalmatie, avec des personnages masculins qui vivent en autarcie et n'acceptent aucune intrusion de l'Etat ou de la modernité, mais il faut bien se marier ! C'est plein d'humour (un peu lourd parfois, certes) : le décalage entre ancien monde slave et monde occidental rend les situations, les personnages, les dialogues très drôles.
Je suis en train de lire Bambi de Félix Salten pour le livre écrit en 1923, dans une belle édition illustrée par Benjamin Lacombe.
Je vais noter les recommandations de ce fil pour le policier/thriller asiatique, je n'ai aucune connaissance en la matière !
J'ai lu beaucoup ces derniers temps mais j'ai peu posté ! Je viens de mettre à jour ma liste sur le post idoine.
A part le roman de plus de 800 pages qui était un thriller moyen ( Le cheptel) , mes autres lectures ont été de très bons moments.
pour l'item 28 ( le roman de fantasy historique) : Téméraire de Naomi Novik , tome 1.
Un capitaine de la Navy découvre un œuf de dragon pendant les guerres napoléoniennes ( dans cet univers, les dragons existaient et servaient de montures, d'armes). L'amitié entre le dragon et l'homme est pleine d'émotion, le dragon est douée d'une intelligence fine ( ses premiers mots ) et les femmes ne sont pas des potiches.
pour l'item 34 ( enfance atypique) : Les trois lumières de Claire Keegan
Dans la campagne irlandaise, une fillette est confiée par ses parents à un couple âgé pour quelques semaines. Elle va s'épanouir , notamment grâce à la la bienveillance de ces gens mais aussi percevoir des dissonances, des souffrances chez ce couple. Cette autrice irlandaise est une belle découverte, elle rend parfaitement les émotions d'une enfant. Le style est tout en simplicité et en nuances, avec quelque chose d'inquiétant en sourdine.
pour l'item 5 ( prix nobel féminin) : L'œil le plus bleu de Toni Morrison
Son premier roman. C’est l’histoire d’une petite fille noire, Percola, qui rêve d’avoir « les yeux les plus bleus » et de tous ceux qui vont prendre part à son destin. C'est un roman dur ( j'ai dû faire des pauses) mais c'est un roman puissant. Une étude de mœurs qui n'est pas du tout misérabiliste mais qui montre comment les souffrances forgent les êtres.
pour l'item 42 : le plongeon de Séverine Vidal ( BD)
Yvonne, 80 ans , doit aller en Ehpad. Ce pitch n'est pas vendeur mais c'est une BD qui est une pépite ! J'ai adoré, tant le dessin, les couleurs que l'histoire.
pour l'item 24 ( l'histoire dans les Balkans) : Miracle à la combe aux aspics, Ante Tomic.
On est dans un hameau perdu de Dalmatie, avec des personnages masculins qui vivent en autarcie et n'acceptent aucune intrusion de l'Etat ou de la modernité, mais il faut bien se marier ! C'est plein d'humour (un peu lourd parfois, certes) : le décalage entre ancien monde slave et monde occidental rend les situations, les personnages, les dialogues très drôles.
Je suis en train de lire Bambi de Félix Salten pour le livre écrit en 1923, dans une belle édition illustrée par Benjamin Lacombe.
Je vais noter les recommandations de ce fil pour le policier/thriller asiatique, je n'ai aucune connaissance en la matière !
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 34 "enfance atypique", j'ai lu Le Hameau des Purs de Sonja Delzongle, autrice qui fait partie du collectif Les Louves du Polar (vous connaissez ?). Le roman est un thriller mais il a la particularité de se concentrer pendant environ 150 pages sur 360 sur l'enfance particulière du personnage principal, Audrey. En effet, au début Audrey, journaliste, arrive sur une scène de crime, un hameau dont plusieurs maisons ont été brûlées. Ce hameau lui est familier car durant son enfance et son adolescence, elle y a passé toutes ses vacances, chez ses grands-parents. or ce hameau est habité par des "Purs", une communauté d'hommes et de femmes qui vivent en dehors de la société selon des rites un peu ancestraux (vêtements anciens, refus de soins médicaux, interdiction de lire les journaux, pas de téléphone, etc). Cette communauté est victime depuis des années d'affreux crimes manifestement commis par un tueur en série. Je ne veux pas en dire trop pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte à celui / celle qui souhaiterait lire ce roman mais sachez que le récit de l'enfance atypique d'Audrey a quelque chose de fascinant, à la fois repoussant (en pleine nature, la relation au vivant est particulière) et intrigant car des mystères entourent plusieurs personnages. J'ai adoré cette lecture ! Outre l'enfance particulière d'Audrey, l'intrigue est complexe, un peu comme si plusieurs niveaux de réalité co-existaient. Le suspense est prenant jusqu'à la dernière page.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, ça fait envie Eloah!
Je viens d'emprunter Téméraire à la médiathèque.
Je viens d'emprunter Téméraire à la médiathèque.
- EloahExpert spécialisé
Clecle et Cléopatra, je vous recommande ce livre (attention c'est un thriller, il y a des scènes très dures) ! Moi je n'ai qu'une envie : découvrir toute l'œuvre de cette autrice !
- Clecle78Bon génie
Commande en attente. Le site de ma banque est en panne.
- MalagaModérateur
J'ai lu "Boréal" de la même autrice; l'intrigue se passe sur la banquise au Groenland, le livre était assez fascinant, je le conseille.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- SatelliteNiveau 9
Item 37: Comédie traduite de l'anglais; j'ai choisi Jonathan Coe, La femme de hasard. Il s'agit de son premier roman (de même que pour moi, c'est mon premier roman lu de Coe), trouvé par hasard la semaine dernière dans le rayon occasion d'une librairie. Autant dire que c'est le prix modique qui a surtout pesé sur la balance, et que je me doute que ce n'est certainement pas ce roman que les amateurs de l'auteur conseilleraient au néophyte...
Bref, ce fut une lecture rondement menée, qui m'a donné envie de lire d'autres textes car j'y ai trouvé un esprit pince sans rire assez plaisant. Les traits d'humour sont nombreux et assez bienvenus.
La 4e de couverture: "Premier roman de J. Coe, La femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jontahan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une oeuvre exemplaire."
Bref, ce fut une lecture rondement menée, qui m'a donné envie de lire d'autres textes car j'y ai trouvé un esprit pince sans rire assez plaisant. Les traits d'humour sont nombreux et assez bienvenus.
La 4e de couverture: "Premier roman de J. Coe, La femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jontahan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une oeuvre exemplaire."
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- CasparProphète
Encore du temps perdu pour le défi avec un livre que je n'ai pas pu finir (mais lu en diagonales) donc je le ne valide pas: Tragédie à l'Everest, récit de Jon Krakauer (auteur de Into the wild) d'une ascension tragique (de nombreux morts et blessés pendant une tempête soudaine). Trop de noms, trop de détails, et je suis loin d'être passionné par l'alpinisme et les aventures extrêmes (c'était pour l'item "endroit isolé").
J'attaque vaillamment "premières fois" et "Prix Nobel".
Pour ceux et celles qui cherchent une idée pour le thriller asiatique, il y a les romans de HRF Keating qui se passent en Inde (que je n'ai pas lus mais comme je suis tombé sur cet auteur par hasard je vous refile le tuyau).
J'attaque vaillamment "premières fois" et "Prix Nobel".
Pour ceux et celles qui cherchent une idée pour le thriller asiatique, il y a les romans de HRF Keating qui se passent en Inde (que je n'ai pas lus mais comme je suis tombé sur cet auteur par hasard je vous refile le tuyau).
- MédéeÉrudit
Satellite a écrit:Item 37: Comédie traduite de l'anglais; j'ai choisi Jonathan Coe, La femme de hasard. Il s'agit de son premier roman (de même que pour moi, c'est mon premier roman lu de Coe), trouvé par hasard la semaine dernière dans le rayon occasion d'une librairie. Autant dire que c'est le prix modique qui a surtout pesé sur la balance, et que je me doute que ce n'est certainement pas ce roman que les amateurs de l'auteur conseilleraient au néophyte...
Bref, ce fut une lecture rondement menée, qui m'a donné envie de lire d'autres textes car j'y ai trouvé un esprit pince sans rire assez plaisant. Les traits d'humour sont nombreux et assez bienvenus.
La 4e de couverture: "Premier roman de J. Coe, La femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jontahan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une oeuvre exemplaire."
Je ne connais pas ce roman mais j'avais beaucoup aimé son Testament à l'anglaise.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Reine MargotDemi-dieu
12. Roman qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt: La route, Cormac Mc Carthy
Un de mes coups de coeur, sera sans doute dans mon top 5. Après l'apocalypse (une guerre nucléaire?), un homme et son fils tentent de survivre dans un monde dévasté où les quelques rescapés peuvent être attaqués par leurs semblables devenus cannibales. A la fois poétique et désespérant, le style du livre est envoûtant. La description du "monde d'après" est d'une glaçante beauté.
On pense à la fois aux séries actuelles post-apocalyptiques (TWD, ou The last of us) et à la Bible pour la réflexion sur la condition humaine.
28. Fantasy historique: Les lames du cardinal
Inspiré des 3 mousquetaires, le roman se déroule dans un Paris de 1633 où le Cardinal de Richelieu a fort à faire avec l'Espagne, aux mains des dragons de la Griffe Noire qui cherchent à s'implanter en France. Il fait à nouveau appel à son équipe d'escrimeurs d'élite, les fameuses lames du Cardinal, dissoutes après le siège de La Rochelle. Mais un jeu de faux-semblants s'engage entre vrais soutiens de la France et espions à la solde de l'Espagne, dont la Vicomtesse de Malicorne.
A ne pas manquer si on aime les romans de cape et d'épée, celui-ci se lit d'une traite, avec force rebondissements. L'idée d'un monde de mousquetaires empli de dragons (dragonnets de compagnie, Vyvernes volantes, sangs-mêlés d'humains et de dragons) prend bien.
Un de mes coups de coeur, sera sans doute dans mon top 5. Après l'apocalypse (une guerre nucléaire?), un homme et son fils tentent de survivre dans un monde dévasté où les quelques rescapés peuvent être attaqués par leurs semblables devenus cannibales. A la fois poétique et désespérant, le style du livre est envoûtant. La description du "monde d'après" est d'une glaçante beauté.
On pense à la fois aux séries actuelles post-apocalyptiques (TWD, ou The last of us) et à la Bible pour la réflexion sur la condition humaine.
28. Fantasy historique: Les lames du cardinal
Inspiré des 3 mousquetaires, le roman se déroule dans un Paris de 1633 où le Cardinal de Richelieu a fort à faire avec l'Espagne, aux mains des dragons de la Griffe Noire qui cherchent à s'implanter en France. Il fait à nouveau appel à son équipe d'escrimeurs d'élite, les fameuses lames du Cardinal, dissoutes après le siège de La Rochelle. Mais un jeu de faux-semblants s'engage entre vrais soutiens de la France et espions à la solde de l'Espagne, dont la Vicomtesse de Malicorne.
A ne pas manquer si on aime les romans de cape et d'épée, celui-ci se lit d'une traite, avec force rebondissements. L'idée d'un monde de mousquetaires empli de dragons (dragonnets de compagnie, Vyvernes volantes, sangs-mêlés d'humains et de dragons) prend bien.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
J'avais toujours lu Les Larmes du Cardinal, mais lames ça paraît plus logique en effet.
- EloahExpert spécialisé
Reine Margot a écrit:
28. Fantasy historique: Les lames du cardinal
Inspiré des 3 mousquetaires, le roman se déroule dans un Paris de 1633 où le Cardinal de Richelieu a fort à faire avec l'Espagne, aux mains des dragons de la Griffe Noire qui cherchent à s'implanter en France. Il fait à nouveau appel à son équipe d'escrimeurs d'élite, les fameuses lames du Cardinal, dissoutes après le siège de La Rochelle. Mais un jeu de faux-semblants s'engage entre vrais soutiens de la France et espions à la solde de l'Espagne, dont la Vicomtesse de Malicorne.
A ne pas manquer si on aime les romans de cape et d'épée, celui-ci se lit d'une traite, avec force rebondissements. L'idée d'un monde de mousquetaires empli de dragons (dragonnets de compagnie, Vyvernes volantes, sangs-mêlés d'humains et de dragons) prend bien.
J'ai bien aimé cette trilogie !
Clecle78 a écrit:Le hameau des purs est en route !
Ouh lala je ressens un peu de pression, j'espère qu'il te plaira ! Pour ma part je viens de m'acheter sur vinted les 2 premiers livres de sa saga Hannah Baxter.
- nicole 86Expert spécialisé
Il est grand temps que j'écrive quelques éléments de mes avancées (ou pas).
Des ratés :
J’ai espéré, comme d’autres néos faire du vide dans ma bibliothèque qui contient aussi bien des livres jamais lus que des livres que j’avais la ferme intention de relire. J’ai donc saisi Notre avant-guerre (lu il y a quarante ans) de Robert Brasillach qui convient pour « la montée des périls », passé le récit des études en prépa et à l’ENS j’ai compris que je n’avais nulle envie de poursuivre. Je suis passée à The autobiography of a supertramp dont on m’avait dit que c’était LE livre à lire pour comprendre la Beat Generation, il répondait au défi nomade ou sédentaire, quelques sondages pour vérifier que la langue n’était pas un obstacle et j’ai décidé que je ne le lirai jamais car cela ne m’intéressait plus.
Des semi-réussites
J’ai continué avec La consultation du soir de Michel Kazatchkhine, professeur d’immunologie très influent dans la recherche sur l’accompagnement des personnes HIV positives. Il se trouve que j’ai eu l’occasion de rencontrer cette personne et que son charisme et son écoute particulièrement attentive m’avaient impressionnée. J’ai donc plongé dans les souvenirs de cette époque où les trithérapies ont apporté une véritable révolution dans la façon de percevoir cette maladie et valide ainsi le défi 44 : Epidémies. Une lecture qui n’a sans doute d’intérêt que pour ceux qui ont vécu de manière directe cette époque.
De là je suis passée à la biographie de Michel Foucault par Didier Eribon, qui peut sans doute convenir au défi : Génie ou « plus de six mois sur l’étagère ». Biographie qui s’intéresse aussi bien aux livres publiés, aux combats politiques qu’aux manœuvres dans le milieu universitaire. Un livre qui m’a fait réaliser que j’étais restée bien ignorante de ce qu'il se passait dans mon propre pays, impression déstabilisante s’il en est.
Pour le défi « Génie » j’ai sous le coude deux livres sur Gödel que je n’ai jamais ouverts, dont la démonstration du fameux théorème dans sa version brute (mais traduite en anglais), et là, il s’agit vraiment d’un défi même si elle ne comporte que 35 pages et une copieuse introduction. A voir dans quelques semaines ou quelques mois …
Dans un autre genre pour le défi 27 Fragments, j’ai ouvert de Jean-Claude Guy, un choix parmi Les apophtegmes des Pères du désert. Une anthologie qui ne m’a pas convaincue, je n’avais pas voulu investir dans une édition scientifique et j’ai eu tort (ce qu’un emprunt en bibliothèque a largement confirmé).
En tout cas, cette plongée dans les bas-fonds de ma bibliothèque a conduit à un très sérieux désherbage, des ouvrages restent en suspens comme Cider with Rosie (jamais ouvert) ou Moll Flanders (en français lu dans les années 80). J’ai aussi réalisé que les livres de fiction comptent pour à peine un dixième de l’ensemble de mes possessions.
Les autres lectures seront pour un prochain message.
Des ratés :
J’ai espéré, comme d’autres néos faire du vide dans ma bibliothèque qui contient aussi bien des livres jamais lus que des livres que j’avais la ferme intention de relire. J’ai donc saisi Notre avant-guerre (lu il y a quarante ans) de Robert Brasillach qui convient pour « la montée des périls », passé le récit des études en prépa et à l’ENS j’ai compris que je n’avais nulle envie de poursuivre. Je suis passée à The autobiography of a supertramp dont on m’avait dit que c’était LE livre à lire pour comprendre la Beat Generation, il répondait au défi nomade ou sédentaire, quelques sondages pour vérifier que la langue n’était pas un obstacle et j’ai décidé que je ne le lirai jamais car cela ne m’intéressait plus.
Des semi-réussites
J’ai continué avec La consultation du soir de Michel Kazatchkhine, professeur d’immunologie très influent dans la recherche sur l’accompagnement des personnes HIV positives. Il se trouve que j’ai eu l’occasion de rencontrer cette personne et que son charisme et son écoute particulièrement attentive m’avaient impressionnée. J’ai donc plongé dans les souvenirs de cette époque où les trithérapies ont apporté une véritable révolution dans la façon de percevoir cette maladie et valide ainsi le défi 44 : Epidémies. Une lecture qui n’a sans doute d’intérêt que pour ceux qui ont vécu de manière directe cette époque.
De là je suis passée à la biographie de Michel Foucault par Didier Eribon, qui peut sans doute convenir au défi : Génie ou « plus de six mois sur l’étagère ». Biographie qui s’intéresse aussi bien aux livres publiés, aux combats politiques qu’aux manœuvres dans le milieu universitaire. Un livre qui m’a fait réaliser que j’étais restée bien ignorante de ce qu'il se passait dans mon propre pays, impression déstabilisante s’il en est.
Pour le défi « Génie » j’ai sous le coude deux livres sur Gödel que je n’ai jamais ouverts, dont la démonstration du fameux théorème dans sa version brute (mais traduite en anglais), et là, il s’agit vraiment d’un défi même si elle ne comporte que 35 pages et une copieuse introduction. A voir dans quelques semaines ou quelques mois …
Dans un autre genre pour le défi 27 Fragments, j’ai ouvert de Jean-Claude Guy, un choix parmi Les apophtegmes des Pères du désert. Une anthologie qui ne m’a pas convaincue, je n’avais pas voulu investir dans une édition scientifique et j’ai eu tort (ce qu’un emprunt en bibliothèque a largement confirmé).
En tout cas, cette plongée dans les bas-fonds de ma bibliothèque a conduit à un très sérieux désherbage, des ouvrages restent en suspens comme Cider with Rosie (jamais ouvert) ou Moll Flanders (en français lu dans les années 80). J’ai aussi réalisé que les livres de fiction comptent pour à peine un dixième de l’ensemble de mes possessions.
Les autres lectures seront pour un prochain message.
- SatelliteNiveau 9
Bonjour à tous,
Je valide un item totalement inattendu, puisque je viens de lire le premier tome, prêté par une collègue, d'un manga coréen (on parle de manhwa) autour du personnage populaire du Bandit généreux: Le Bandit généreux, Lee Doo Ho, item "saga familiale"
Je ne comptais pas du tout l'intégrer au défi, mais le terme "saga" utilisé par un commentateur m'a évidemment interpellée: et si...?
J'ai alors pu me rendre compte que l'adjectif "familial" pouvait tout à fait convenir à ce récit où l'on suit les années d'adolescence et de jeune adulte de Keok Jeong, avec son frère, sa soeur victime d'un viol, son père alcoolique, sa mère, que chaque membre de sa famille avait un rôle précis dans le récit, influait les faits par ce qui leur arrivait.
Nous sommes donc en Corée, au XVIe siècle, sous le règne de Myoung Jong. La saga, donc, (11 tomes de plus de 500 pages chacun), interroge les castes sociales, le pouvoir, le poids des traditions.
Moi qui ne suis pas du tout adepte de manga asiatique, j'ai beaucoup aimé. Une belle découverte!
Je valide un item totalement inattendu, puisque je viens de lire le premier tome, prêté par une collègue, d'un manga coréen (on parle de manhwa) autour du personnage populaire du Bandit généreux: Le Bandit généreux, Lee Doo Ho, item "saga familiale"
Je ne comptais pas du tout l'intégrer au défi, mais le terme "saga" utilisé par un commentateur m'a évidemment interpellée: et si...?
J'ai alors pu me rendre compte que l'adjectif "familial" pouvait tout à fait convenir à ce récit où l'on suit les années d'adolescence et de jeune adulte de Keok Jeong, avec son frère, sa soeur victime d'un viol, son père alcoolique, sa mère, que chaque membre de sa famille avait un rôle précis dans le récit, influait les faits par ce qui leur arrivait.
Nous sommes donc en Corée, au XVIe siècle, sous le règne de Myoung Jong. La saga, donc, (11 tomes de plus de 500 pages chacun), interroge les castes sociales, le pouvoir, le poids des traditions.
Moi qui ne suis pas du tout adepte de manga asiatique, j'ai beaucoup aimé. Une belle découverte!
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'ai vu passer des idées intéressantes, dans vos messages, il faudrait que je les note.
Je viens de lire Je viens d'ailleurs de Chahdortt Djavann, une autrice que j'aime beaucoup et pour qui j'ai une grande admiration. il s'agit de son premier écrit publié, écrit directement en français. Je ne pensais pas l'inclure dans le défi quand je l'ai emprunté à la médiathèque, mais voici le commentaire de l'éditeur sur la 4e de couverture : "Je viens d'ailleurs raconte par fragments vingt ans de la vie d'une jeune Iranienne révoltée par la violence du régime islamique installé par Khomeyni en 1979. La voix de la narratrice, claire, juste, teintée de lyrisme persan, nous fait rejoindre, à chaque page, un quotidien souvent insoutenable et jusqu'ici complètement ignoré par l'Occident."
j'ai vu passer des idées intéressantes, dans vos messages, il faudrait que je les note.
Je viens de lire Je viens d'ailleurs de Chahdortt Djavann, une autrice que j'aime beaucoup et pour qui j'ai une grande admiration. il s'agit de son premier écrit publié, écrit directement en français. Je ne pensais pas l'inclure dans le défi quand je l'ai emprunté à la médiathèque, mais voici le commentaire de l'éditeur sur la 4e de couverture : "Je viens d'ailleurs raconte par fragments vingt ans de la vie d'une jeune Iranienne révoltée par la violence du régime islamique installé par Khomeyni en 1979. La voix de la narratrice, claire, juste, teintée de lyrisme persan, nous fait rejoindre, à chaque page, un quotidien souvent insoutenable et jusqu'ici complètement ignoré par l'Occident."
- CasparProphète
Adren a écrit:Bonjour à tous,
j'ai vu passer des idées intéressantes, dans vos messages, il faudrait que je les note.
Je viens de lire Je viens d'ailleurs de Chahdortt Djavann, une autrice que j'aime beaucoup et pour qui j'ai une grande admiration. il s'agit de son premier écrit publié, écrit directement en français. Je ne pensais pas l'inclure dans le défi quand je l'ai emprunté à la médiathèque, mais voici le commentaire de l'éditeur sur la 4e de couverture : "Je viens d'ailleurs raconte par fragments vingt ans de la vie d'une jeune Iranienne révoltée par la violence du régime islamique installé par Khomeyni en 1979. La voix de la narratrice, claire, juste, teintée de lyrisme persan, nous fait rejoindre, à chaque page, un quotidien souvent insoutenable et jusqu'ici complètement ignoré par l'Occident."
Publicité un peu mensongère mais ce livre m'intéresse. Un pays fascinant mais où je ne mettrai probablement jamais les pieds.
- AdrenFidèle du forum
La publicité est peut-être plus datée que mensongère, l'édition de poche est de 2002, je pense que l'écriture est de 1999.
- CasparProphète
Adren a écrit:La publicité est peut-être plus datée que mensongère, l'édition de poche est de 2002, je pense que l'écriture est de 1999.
Oui, tu as peut-être raison, même s'il me semble qu'on était assez bien au courant de la vie en Iran à l'époque mais un éditeur veut vendre des livres c'est normal, et je retiens le conseil de lecture.
J'avais lu avec grand plaisir il y a...un bon moment les souvenirs d'enfance (dans les années 50, donc bien avant la révolution islamique) de Shusha Guppy: Un jardin a Téhéran.
- AdrenFidèle du forum
Pour découvrir Chahdortt Djavann, ce n'est pas ce titre que je conseillerais, c'est son premier écrit, avec les imperfections que cela peut entraîner. D'autres de ses titres m'ont paru bien meilleurs. Je l'avais découverte par hasard en lisant Comment peut-on être français ? Le titre m'avais interpellée et cette lecture m'a laissé un très bon souvenir. En arrivant en France, la narratrice noue une correspondance fictive avec Montesquieu pendant qu'elle apprend le français. Plus récemment, j'ai apprécié Et ces êtres sans pénis !. L'autrice raconte plusieurs faits divers mettant en scène des femmes en Iran tout en revenant sur sa propre histoire. Mieux vaut commencer par un de ces deux titres, à mon avis. Les autres pourront venir ensuite, pour les mordus.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 40, un livre dont le titre contient un adjectif dépréciatif : Je suis né laid, Isabelle Minière conseillé par Danska (le 27 février). J’ai vraiment apprécié l’humour et la légèreté de l’écriture et la réflexion sur l’influence de l’apparence dans nos relations aux autres, entre la mère qui a besoin de s’échapper en retournant au travail et le père qui chemine vers la transformation par le dessin et la sculpture sans oublier la première parole fondatrice posée par un médecin. Une belle découverte et un livre que j’ai décidé de garder !
Pour le défi 1, fils ou fille de... j’avais tout de suite pensé à l’expression « fils de boche» et ce fut donc Enfants maudits Ils sont 200 000, on les appelait les "enfants de Boches, par Jean-Paul Picaper et Ludwig Norz dont la première partie est constituée de témoignages personnels. La seconde partie, plus réflexive, insiste sur la difficulté pour ces personnes d’accéder à la vérité au sujet de leurs origines alors qu’elles sont confrontées aux silences et au rejet de leur famille. Le caractère superficiel de ce livre m’a conduit à lire Naître ennemi de Fabrice Virgili, qui est l’œuvre d’un historien, il correspond moins à l’énoncé du défi mais davantage à mes attentes en particulier par la bibliographie conséquente.
Pour le défi 36, Machines : A la ligne, Joseph Pontus. Une lecture coup de poing et coup de cœur sur laquelle tout a déjà été dit si ce n’est qu’une librairie de Lorient a choisi ce nom en hommage à son auteur.
Défi 41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Les sept divinités du bonheur, Keigo Higashino. Un meurtre et un suspect bien trop suspect … je ne suis pas experte en romans policiers mais j’ai été intéressée par la façon dont deux policiers cousins mais aux caractères différents, l’un se fiant à son intuition, l’autre davantage à la rigueur méthodique, progressent vers la vérité. Ce fut aussi l’occasion de lire comment une enquête est menée au sein d’un commissariat japonais et de suivre l’évolution psychologique de quelques protagonistes. Un bon moment de lecture ! Peut valider les défis 9, 15 et 47.
Pour le défi 1, fils ou fille de... j’avais tout de suite pensé à l’expression « fils de boche» et ce fut donc Enfants maudits Ils sont 200 000, on les appelait les "enfants de Boches, par Jean-Paul Picaper et Ludwig Norz dont la première partie est constituée de témoignages personnels. La seconde partie, plus réflexive, insiste sur la difficulté pour ces personnes d’accéder à la vérité au sujet de leurs origines alors qu’elles sont confrontées aux silences et au rejet de leur famille. Le caractère superficiel de ce livre m’a conduit à lire Naître ennemi de Fabrice Virgili, qui est l’œuvre d’un historien, il correspond moins à l’énoncé du défi mais davantage à mes attentes en particulier par la bibliographie conséquente.
Pour le défi 36, Machines : A la ligne, Joseph Pontus. Une lecture coup de poing et coup de cœur sur laquelle tout a déjà été dit si ce n’est qu’une librairie de Lorient a choisi ce nom en hommage à son auteur.
Défi 41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Les sept divinités du bonheur, Keigo Higashino. Un meurtre et un suspect bien trop suspect … je ne suis pas experte en romans policiers mais j’ai été intéressée par la façon dont deux policiers cousins mais aux caractères différents, l’un se fiant à son intuition, l’autre davantage à la rigueur méthodique, progressent vers la vérité. Ce fut aussi l’occasion de lire comment une enquête est menée au sein d’un commissariat japonais et de suivre l’évolution psychologique de quelques protagonistes. Un bon moment de lecture ! Peut valider les défis 9, 15 et 47.
- nicole 86Expert spécialisé
Adren a écrit:Pour découvrir Chahdortt Djavann, ce n'est pas ce titre que je conseillerais, c'est son premier écrit, avec les imperfections que cela peut entraîner. D'autres de ses titres m'ont paru bien meilleurs. Je l'avais découverte par hasard en lisant Comment peut-on être français ? Le titre m'avais interpellée et cette lecture m'a laissé un très bon souvenir. En arrivant en France, la narratrice noue une correspondance fictive avec Montesquieu pendant qu'elle apprend le français.
J'avais pensé à ce livre pour le défi "l'adjectif de nationalité" mais je l'ai déjà validé avec une relecture, peut-il convenir pour le défi 32 : Un (grand) classique revisité ?
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